Bousculade de souvenirs dans les couloirs [f. Professeur Pelvenche] TERMINÉ

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Réminiscence Nébuleuse

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La bousculade du Hasard

Poudlard n'était pas un endroit appréciable, du moins dans ses souvenirs. Et maintenant, son frère y travaillait,et il ne concevait pas très bien le fait que ce dernier avait eu la volonté de retourner dans cet endroit.

Il revenait justement d'un entretien qu'il avait avec Aygaus, se dédouanant de ses responsabilités du travail pour se revêtir de la robe du devoir de grand frère qui lui incombait.

Quel Idiot ! Quel inconscient il fait!

Et oui, encore une fois, il avait dû rattraper une des bêtise de son frère cadet. Je ne sais pas s'il se rend compte des responsabilités qui pèsent sur mes épaules... Franchement lui faire un coup pareil. C'est à croire qu'Aygaus recherchait à attirer l'attention sur sa personne à tout prix. Et c'est ainsi que Jyson avait dû en dernier recours, venir jusqu’à son office afin de le prévenir, encore et toujours, des conséquences de ses actes imprudents.

Quelques élèves, encore par-ci par-là, s'affairaient dans le passage, prenant soin de l'éviter. Heureusement pour eux, si quelqu'un s'était permis de le bousculer... Ils auraient sûrement vu leur têtes pendre au bout de leur jambes.
Les pas de ses pieds résonnant dans les couloirs pierreux, et il repensait aux paroles pernicieuses, perdu dans le fil de ses pensées.

« Ces serpents qui sifflent sur vos têtes,
les écailles coriaces remplacent les intestins,
les croassements de ta panse pètent,
que la viscosité devienne venin! »

Il entendit cette phrase, curieuse. Relevant la tête, il apercu un étudiant de première année, tentant sans résultat de lancer un sort sur son crapaud. Bigre! Il y avait toujours autant d'imbéciles parmi ces murs, sans compter Aygaus.

BAM!

Brusquement, il venait de culbuter quelqu'un. Sa distraction en avait été la cause. Au sol, une jeune femme était tombée. Ce n'était pas une élève, pour sûr ; elle était bien trop âgée pour en être une, et son visage ne comportait pas les traces coutumière de la puberté. Non, elle devait avoir la trentaine, du même âge que son frère.

Lui tendant une main aimable afin qu'elle puisse mieux se relever, il observa avec attention son allure. Sa physionomie élancé, ce minois fin, ce regard bleu pétillant ne lui était pas étranger ; il l'avait déjà croisé, mais où?

« Pardonnez moi, j'ai été distrait. »

Détaillant davantage sa posture, cette silhouette, une vague réminiscence lui revint en mémoire, quelque chose de flou...

« Se serait-on déjà croisé par le passé, vous et moi? » lui demanda-t-il avec courtoisie.

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Bousculade de souvenir dans les couloirs

Vendredi fin d’après-midi, la classe de 5e s’était déroulée à merveille. Du coup, c’était son impression générale. Suza était assise à son pupitre attendant que les jeunes gens lui ramènent leur copie de leur quizz d’aujourd’hui. Une plume coincée entre ces doigts, elle s’occupait à corriger l’interro surprise de 4e qu’elle leur avait fait passer deux jours auparavant. Elle aurait voulu les dispersés plus dans la classe, mais le groupe de 5e était des plus compacts et comblaient presque l’intégralité des places de sa salle de classe. Elle releva la tête pour jeter un coup d’œil à l’ensemble des gens présents. «M. Kintley, les yeux sur votre copie.» Elle posa son regard sur une fille de Serdaigle un peu plus loin. «Mlle Worcestershire, je ne veux pas vous entendre rire.» Ce qu’elle avait un nom de famille horrible celle-là. Prononcez son nom revenait à faire un exercice de dictions. Il ne restait que quelques étudiants qui vinrent lui porter la copie de leur examen et puis finalement elle annonça la fin de cours. Un Gryffondor leva les yeux au ciel comme si l’examen avait été le pire de sa vie et sa directrice hésita entre un sourire compatissant et une mine sévère, avant de lui donner une petite tape sur l’épaule en sortant. «Ça ne peut pas avoir été si pire que cela, non?» Il n’en dit pas plus, et elle le laissa rejoindre ces camarades à l’extérieur de la classe. La pleine quiétude dans la salle lui faisait un bien fou pour une fois. Elle s’étira pour se dégourdir un peu, avant de prendre les copies et de ranger en une belle pile, les plaquant contre son buste. Quelques pas plus loin, elle entra dans son bureau pour les y poser avant de se rappeler qu’elle devrait informer Aygaus que l’une des membres de sa maison avait sauté classe aujourd’hui encore. Avec les BUSES à la fin de l’année, aucuns des enseignants ne laissait beaucoup de marge de manœuvre à leurs étudiants et elle était certaine que ce dernier aimerait le savoir avant de voir une de ces étudiants échoués.

L’enseignante se débarrassa du superflue, et quitta son bureau avant de refermer la porte à double tour. D’ailleurs le repas du soir aurait lieu dans une heure ou deux, assez de temps pour qu’elle occupe ce cher directeur de Serpentard s’il n’était pas déjà occupé avec ces élèves. Elle descendit quelques étapes jusqu’au sous-sol car les appartements et le bureau de ce dernier avait été relocalisé à cet étage après sa nomination comme Directeur de Serpentard. Les choses restaient, oh combien, houleuse entre elle et lui, mais n’en était pas pour autant moins excitante. Un peu de piment dans sa vie ne lui faisait pas trop de mal. Mais il fallait s’assurer que le tout reste bien à couvert, sinon les deux perdraient la face devant leurs étudiants, ainsi ils n’en parlaient pas et n’échangeaient rien en public. Le chemin, elle le connaissait par cœur et alors qu’elle tournait le couloir, trop absorbée dans ses pensées, elle heurta quelque chose ou plutôt quelqu’un. Sur les fesses, elle jeta un regard vers l’inconnu qui lui tendait sa main en s’excusant. Rouge de confusion, elle non plus n’avait guère fait attention. «Je ne m’attendais pas à voir personne ici. Je suis tout aussi coupable.» Elle prit sa main avant de suivre le mouvement pour se relever, duquel il aida. Remise sur ces pieds, le fessier endoloris, il lui posa une question qui, étrangement, revenait à la même qu’elle avait en tête. «Possible.» Elle en profita pour relâcher sa main, pour passer sa main sur ces hanches et son fessier pour chasser la poussière ou même la douleur du moins psychologiquement. «Plus que possible. Je donne un cours obligatoire jusqu’à 5e, tous les élèves sont obligés de passer par ma classe. Vous avez une fille ou un fils ? Ça l’expliquerait plusieurs choses.» Elle le détailla du regard, avant de prendre une distance plus cordiale.

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Rencontre dans les couloirs

Réminiscence Nébuleuse

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La bousculade du Hasard

Son visage était devenu aussi rouge que celui d'un ingrédient servant au philtre d'Amortentia, une teinte pivoine que j'aimais beaucoup. S'époussetant, elle s'excusa elle aussi, partageant la culpabilité de s'être faite prendre en flagrant délit d'inattention.

« Plus que possible. Je donne un cours obligatoire jusqu’à 5^ème, tous les élèves sont obligés de passer par ma classe. Vous avez une fille ou un fils ? Ça expliquerait plusieurs choses. »

Sa question m'amusa ; il est vrai que j'aurais pu avoir un fils de 15ans, mais j'étais néanmoins trop occupé par mon travail, ma famille ou mes entreprises personnelles, pour avoir eu le temps de fonder une famille. Lui décrochant un brillant sourire l'idée d'une réplique me vint à l'esprit.

« L'enfant dont je m'occupe actuellement porte le nom d'Aygaus Lyard. Un peu grand pour un élève de 5^ème année cependant : il est professeur. »

En effet, Aygaus était comme un enfant qu'il fallait toujours surveiller, sinon il vous donnait le vilain déplaisir de se glisser hors de toute portée. Ses actes irresponsables avaient tôt fait de me le rappeler. De nous trois -Idiya, lui et moi- il me semblait qu'il était sûrement le moins à même de mesurer l'ampleur de ses actes parfois innocents. Et comme un parent s'occupe de ses enfants, je devais en grand frère réparer ses étourderies. Je laissais échapper un rire devant le changement de son expression.

« Trêve de plaisanterie ; je suis Jyson, le frère d'Aygaus. Et vous je n'ai pas le plaisir d'avoir encore entendu votre patronyme. »

Son visage me revenait en mémoire, comme une photographie que l'on aurait oublié dehors et qui se serait effacée avec les intempéries. Mais où diable ai-je vu ce visage? Planté dans le couloir à nous regarder dans le blanc des yeux nous avions l'air ridicule. Lui tendant le bras, je me mis à marcher selon la direction qu'elle voudrait bien m'offrir. Je la sentais quelque peu gênée et je n'avais pas la moindre idée de ce qui aurait pu provoquer ce sentiment chez elle, sauf si elle m'avait reconnue bien entendu.

« Je ne pense pas que notre rencontre se soit déjà produite par le biais de cette école. Je m'en souviendrais si je vous y avais déjà vu... J'ai beaucoup voyagé, alors je peux rapidement mélanger mes souvenirs... Voyager est une magnifique chose lorsqu’on ne le fait pas pour le travail, n'est-ce pas? »

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Bousculade de souvenir dans les couloirs

Sue était devant cet inconnu qui faisait travailler sa mémoire. Elle était certain de ne pas le voir pour la première fois, mais de ou, elle l’ignorait. Elle était à l’école alors ça devait forcément être un père d’un ou d’une de ces élèves, ça lui semblait tout simplement le plus probable. Elle était habituée à les croisés occasionnellement à l’école pour diverse raison. La bâtisse n’était pas hermétique. Certes pour s’y rendre il fallait être un sorcier, mais malgré les défenses magiques, quelqu’un de doué pouvait trouver son chemin vers l’entrée principal de l’école. C’était assez reculé des villes, mais ce n’était pas exclu qu’il y ait à l’occasion des voyageurs. Elle parut d’abord étonnée, les yeux grands ouverts, un sourire perça sur ces lèvres. «On est jamais assez vieux pour continuer à apprendre…» Ça ne servait absolument à rien de le dire, mais effectivement, elle apprenait certainement chose à Aygaus régulièrement et ça n’avait rien de sorcier. Alors qu’il se présentait comme le frère de son amant, elle l’observa d’un air un peu plus critique, un sourire enchanté et doux sur les lèvres. Elle lui tendit la main, comme n’importe quelle fille de bonne famille, s’attendant à ce qu’il la serre ou lui fasse le baise-main. «Mlle Suzanelle Pelvenche. Enchantée. Je ne savais pas qu’Aygaus avait un frère. Il faut croire que vous ne venez pas souvent ici.»

C’était une bonne occasion pour découvrir un peu plus sur lui, quoiqu’actuellement son attention fût portée sur l’homme à ces côtés. Il ne lui trouvait pas vraiment de trait commun et le fait que sa mémoire travaillait à associer son visage à un détail ou un moment. Mais elle avait tellement croisé de personne dans sa vie, comment se souvenir d’un visage dans la foule. Elle n’arrivait même pas à faire une liste de tous ces amants, comment arriverait-elle pour le reste. Suza prit son bras, et s’y glissa avec classe. «Vous avez étudié ailleurs?» Son frère avait-il parlé d’elle, lui en voulait-il encore qu’elle l’ait exclu de ces plans pour les prochaines vacances. «Ça ne fait que deux ans que j’ai décidé de me poser ici. Effectivement, voyager est assez extraordinaire. Je ne l’ai pas fait par contre pour le travail, pour ma part. Vous êtes ici pour le travail ou la plaisir ?» Ça n’avait rien de déplacée, mais elle était un peu intriguée de savoir pourquoi ce beau brun avait décidé de se payer un visite à Poudlard. Elle penchait la tête un peu sur le côté pour l’observer, alors qu’il marchait tranquillement. Elle ne savait pas trop exactement, il allait et donc, elle suivait le couloir principal longeant une série de statue de pierre.

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Réminiscence Nébuleuse

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La bousculade du Hasard

« En effet je suis un homme occupé. Il y a beaucoup de choses que vous devez ignorer a propos d'Aygaus... Et lui de même à votre propos,... j'imagine. »

Suzanelle...un prénom bien singulier... La jolie s'était présentée et me tendait sa main avec humilité, ce que j'acceptai en la lui baisant. Quelle chose agréable de constater que certaines personne conservait un savoir-vivre perdu! Répondant à sa question, par la négative, je déclarais que Poudlard, tout comme pour Aygaus avait été l'école qui m'avait guidé jusqu'à un poste du ministère. La conversation se continua alors sur nos péripéties respectives ; en effet la jeune Suzanelle avait voyagé et découvert le monde. Pour ma part je lui déclarais que mon précédent travail m'avait amené à gérer toute sorte de conflits et législations internationales.

« [...] Vous êtes ici pour le travail ou par plaisir? »

« Les obligations sont elles plaisantes ou studieuse selon vous? Je venais voir mon frère cadet, qui se fait toujours un malin plaisir de se payer ma tête par tous les moyens possibles et inimaginables. »

Dérivant peu à peu sur le sujet de nos voyages, nous discutâmes en énumérant avec soin les pays qui nous avaient le plus marqué.

« La Nouvelle-Zélande a été l'un des pays les plus favorables à mon égard, j'y ai fait des rencontres... essentielles. Y avez vous déjà été? C'est un endroit fabuleux. »

Perdus dans nos divagations nous marchions sans direction précise, suivant le cours de nos envies, à gauche puis à droite et encore à droite. Nos jambes ne nous mèneraient en nul lieux, mais nos voix commençaient à se trouver l'une l'autre pour mieux se rappeler petit a petit de qui nous étions l'un et l'autre ; des âmes égarées.

La regardant de côté, un éclair instantané se fixa quelque seconde dans mon cerveau. L'image d'un visage croisé au hasard. Cette certitude nouvelle se fixa en Jyson, comme un cailloux coule lentement au fond d'un lac. A cette période de sa vie Jyson avait été appelé en Nouvelle Zélande afin de constater la réglementation des élevages d'Opalœils, plus doux que la plupart des autres membres de son espèce, il était néanmoins difficile à élever ; c'est aussi là qu'il avait rencontré Galatée, la femme la plus importante de sa vie.

« Je suis définitivement certain d'avoir croisé votre chemin en Nouvelle-Zélande... L'Opalœil des Antipodes, avez vous déjà vu ce dragon aux mille couleurs? »

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Bousculade de souvenir dans les couloirs

Elle sourit la main tendue alors que son interlocuteur lui faisait le baisemain. Le fait qu’il ait choisi de faire ceci à la place de lui serrer simplement la main, dénotait d’une classe évidente qui intéressait de plus en plus la jeune femme. Il était certain qu’Aygaus avait des manières assez flatteuse, mais pour le moment elle était surprise de l’attitude de son frère face à elle, et aussi étrangement de l’intérêt qu’il avait à vouloir faire continuer la discussion. Tellement absorbé, elle s’en allait de la direction opposée qu’elle avait décidé de prendre lors qu’elle avait quitté son bureau. Il avait abordé le sujet des voyages et très à l’aise, annonça qu’elle avait elle aussi voyagé par le passé. Elle lui demanda s’il était là par obligation ou par plaisir. Tout en continuant à marcher, bras dessus bras dessous.

Suza ria doucement. Aygaus se foutre de la gueule de son frère, elle voyait déjà le portrait. «Je vois bien les choses. Toujours agréable d’avoir des membres de nos familles tout aussi agréable.» Elle tourna un visage amusé vers ce dernier. Ils avançaient dans les couloirs et les discussions transitèrent plus sur leurs expériences personnelles de voyage que sur la relation des frères Lyard. Bon, elle n’était pas du genre de celle qu’on présentait à la famille, alors de croiser le frère d’un de ces amants lui filaient une drôle d’impression. L’enseignante replaça une mèche de cheveux de sa main valide derrière son oreille. Le sujet était des plus palpitants pour elle et cela se voyait grandement dans son regard, dans son maintien et dans le ton de ses propos.

La Nouvelle-Zélande, c’était un de ces derniers voyages avant qu’elle ne devienne enseignante, son regard s’illumina. «Oui. Il y a environ deux ans. Oui je suis bien d’accord, un endroit fabuleux. J’y ait passé quelques mois avant mon embuche ici à Poudlard.» L’image de Milford Sound revenait dans sa tête, si paisible et pittoresque. Ou encore le Lac Pukakki, ou elle avait été piqueniqué pendant des heures, un nouveau livre ancien entre les mains. Elle avait dû y resté jusqu’à la tombée de la nuit pour observer les étoiles sur le reflet de l’onde. «Non malheureusement, j’aurais bien voulu mais dû à des visites de réglementation, j’ai dû réorienter ma visite vers le Lac Pukakki, et puis par la suite l’idée m’est sorti de la tête. J’avoue porter un plus grand intérêt au livre qu’aux créatures magiques.» Mais son intérêt était toujours présent maintenant qu’il en parlait. «Vous avez eu cette chance?»

Confuse, elle se rappela la raison pour laquelle elle était descendue en tout premier lieu alors qu’elle croisait une série de marche. «Je m’excuse, je ne tiens pas à vous retenir. J’imagine que vu que vous avez terminé votre visite, vous retenir avec moi, n’est pas très courtois de ma part.» Elle pensait à se libéré de son bras, car c’était bel et bien ce qui pouvait le retenir avec elle. Un homme comme lui ne devait pas avoir beaucoup de temps à passer avec une enseignante de Poudlard. Elle n’était que le dommage collatéral de sa journée.

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Rencontre dans les couloirs

Réminiscence Nébuleuse

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La bousculade du Hasard

Le lac Pukkaki... La Nouvelle-Zélande, Canterbury et ses vallées parsemées de lacs eux-même entourées de montagnes. De splendides paysages, comme ceux, très singuliers, d'Islande. Ces couleurs... je n'en avais jamais revu de semblable. Il faut croire que chaque chose est réellement fondamentalement différente, déployant des camaïeux de richesses illimitées.

« [...] J’avoue porter un plus grand intérêt aux livres qu’aux créatures magiques. »

« Une femme cultivée. Vous devriez passer plus de temps avec mon frère, vous lui seriez... bénéfique de bien des manières. »

Il était vraiment dommage qu'elle n'est pas eu l'opportunité de rencontrer une de ces créatures mythiques : assurément, j''étais un peu déçu. Désappointé surtout par ce mystère qui restait entier : qui était-elle donc? Suzanelle avait l'air d'une femme respectable et bien éduquée, sans doute élevé par une famille exclusivement sorcière.

La conversation tirait cependant vers sa fin, et il n'avait toujours pas réussit à poser la moindre hypothèse sur leur conjecture passé. Frustrant. Avec un geste délicat, elle se libérait de son accroche, à l'approche d'escaliers. Il avait dû marcher bien loin, pour arriver jusqu'aux entrelacs des escaliers mouvants. De nouveaux, je vis cette teinte pivoine parsemer ses joues.

« Je m’excuse, je ne tiens pas à vous retenir. J’imagine que vu que vous avez terminé votre visite, vous retenir avec moi, n’est pas très courtois de ma part. »

« Au contraire, ce fut un plaisir. »

Et de nouveau, je lui pris la main afin de la saluer, l’effleurant de mes lèvres. Descendant es marches avec empressement, je me retournais une dernière fois pour essayer de retrouver son image parmi les méandres de mon esprit; sans plus de résultats que précédemment. Je me demande quelles peuvent être les relations qu'entretiennent tous deux cette femme et Aygaus, mis à part le fait qu'il soient des collègues. Les coïncidences n'existaient pas : nos chemins se croiseraient encore.

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