Nous étions mercredi. Une journée des plus banales. Enfin presque ! Jyson passais ce soir au manoir ! Il venait loger de moins en moins souvent si bien qu'on le voyais même pas une fois par mois. J'avais préparé sa chambre sa veille, changeant les draps histoire qu'ils sentent bon, dépoussiéré le tout, nettoyé la cheminée et mise de nouvelles bûches. J'avais aussi posé un bouquet de fleurs dans un vase sur la commode, une carafe en cristal était posée sur la table dans sa chambre, prête à être remplie d'eau, une coupe de fruits accompagnait le tout. J'avais passée ma journée à la taverne, servant es clients comme à mon habitude, un sourire plus large au lèvres seulement. Et depuis que j'étais rentrée j'avais fais un peut de ménage supplémentaire histoire que mon frère se sente bien ! Tout était accueillant et chaleureux. Il était 5 heure et je m'étais isolée dans la cuisine, laissant de la musique épique tourner dans la salle à manger qui se trouvais juste à côté et où nous dînerions. J'avais commencé à faire bouillir le litre de bouillon pour mon risotto avant de sortir les croquettes du congélateur. Je lavais la salade tout en laissant mes pensées vagabonder par ci par la. Le visage d'Arthur et son sourie n'étaient pas loin. Il m'avais invité à venir mangé chez lui prochainement. J'avais hâte d'y être. Curieuse de découvrir sa cuisine, et envieuse de passer du temps avec lui ! Je pensais aussi à Aygaus qui devais encore tenir jusqu'à samedi pour enfin se libérer de ses élèves turbulent. Je rigolais légèrement à la pensée de mon frère. Il n'était pas encore si âgé que ça mais déjà blasé de son travail par moment.

Je fis ensuite cuir les brocolis à la vapeur et commençais à faire mon risotto, rajoutant petit à petit du bouillon au riz. Je rajoutais les champignons et les brocolis lorsqu'ils furent prêts et laissais le tout mijoter. Je m'attaquais ensuite à la table. Quelques bougies par ci par la, des pétales de fleurs, des fleurs et l'argenterie. Je disposais tous dans les tons noir argent. Sous plats noirs, assiettes blanc cassé, serviette sombre avec un anneau en argent. Verres en cristal et couverts d'argent aussi. J'aimais bien mettre les petits plats dans les grands et décorer mon foyer avec finesse et élégance. Je le faisais aussi souvent que possible. Cella me rappelais toujours au temps de maman, lors des réceptions. J'adorais aider ma mère à tout décorer même si je ne faisais pas grand chose. Mais je me souviens au tout brillais toujours et était tout simplement magnifique. Une fois satisfaite de mon travail je retournais en cuisine finalisant tous mes plats. Il ne suffisais plus que de les maintenir au chaud et de les servir.

Il allait bientôt être dix-huit heure trente et Jyson n'allait pas tarder. Je m'installais donc au salon avec un bon livre entre les mains. Je me plongeais dans les récits de Jules Verne qui décrivais son voyage au centre de la terre, souriant heureuse de me replonger dans un récit lu lorsque j'étais encore petit. C'était aussi dans les récits de Jules Verne que j'avais entendu parlé pour la première fois d'étoiles qui avaient des noms. J'avais posé pleins de question à papa et maman et maman m'avais emmené un soir voir les étoiles avec Jyson, nous faisais une sorte de cour. Qu'elle étoile était laquelle. Ce qu'elle représentait et qu'elle constellation elle formais avec les autres étoiles. Je souriais toujours en pensant à ces moments. Si Jyson n'était pas trop fatigué je lui demanderais bien de m’accompagner dans le jardin lorsqu'il ferais sombre, histoire qu'on contemple les étoiles ensemble comme avant. Ça allait faire une éternité que je n'avais plus fais ça. Je relevais la tête lorsque j'entendis la porte d'entrée. Il était là. Je posais mon livre et courais presque jusqu'au hall d'entrée saluer mon frère, avec la ferme intention de le prendre dans mes bras !

J'étais si heureuse de revoir mon frère a la maison! Pour une fois qu'il passait! J'avais repris en main le manoir familial dés que j'avais fini les études à Poudlard, essayant de lui redonner son éclat d’antan chaque jour. J'avais penser y reemenager avec mes frères mais Aygaus ne passais que durant les vacances scolaire et Jyson se faisais rare aussi. Je ne comptais même plus les soirée passées seule sans avoir de nouvelles. Enfin ce soir j'allais enfin passer du temps avec lui! J'accourais donc ver le hall d'entré et sautais au cou de mon frère, voulant l'étreindre, mais il en décida autrement. Il s'éloigna assez vite et ne pris même pas la peine de me saluer. Je savais que nous partagions une demeure, assez grande pour ne pas se marcher sur le pieds, mais quand même de la à ne pas me saluer. Je reculais de quelques pas, le laissant accrocher sa cape à un crochet, mon enthousiasme retombant légèrement.

Je l'observais un instant et mis son comportement sur le dos de la fatigue. Je le regardais monter dans sa chambre, et parti a la cuisine, préparer nos assiettes. Je décidais de sourire de plus belle, voulant lui remonte le moral avec ma bonne humeur. Alors qu’il revenait de sa chambre, je posais justement nos assiettes à table.

"Les seuls livres que j'ai rangés étaient éparpiller sur le sol prés de ton bureau... Ils ont du tomber... Désolé. S'ils n'avaient pas été a terre je n'y aurais pas toucher. Allé viens manger, sinon toit va refroidir!"

Avec un sourire toujours, je désignais la place de mon frère à table. Une fois qu'il fut installer je servis l'entrée ainsi que du vin assez rapidement. J'avais placé les croquettes sur une petite assiette de sorte que l'une sois adossée sur l'autre et avais mis la salade en dessous.

"J'espère que ça te goûtera ! Ce n'est que l'entrée, j'ai fais un risotto aux brocolis et aux champignons aussi!"

Je regardais mon frère essayant de décrire son expression concernant le menu, avant de me tourner vers mon assiette. Jyson était beaucoup moins expressif qu'Aygaus, mais il n'en était pas moins adorable et attentionné! Je n'osais pas aborder le sujet de son travail. Chaque fois que je demandais il répondais des choses évasive ou générale comme "j'ai eu une journée difficile" ou encore "rien de spécial aujourd'hui!" Sans jamais développer ou raconter un peut spontanément par sois-même. J'avais vite arrêter les questions il y a déjà des années de cella, lorsqu'il avait commencé a travailler. Vu qu'il semblait très accaparé je décidais de raconter a sa place. J'arriverais peut-être à lui changer les idées!

"J'ai préparé ta chambre aussi! Tu me diras ce que tu penses des fleurs d’ailleurs! Au fait, J'ai vu madame Sinon aujourd'hui à la taverne. Tu sais la vielle a qui tu as rendu son chat! Elle veux toujours te caser avec ca petite fille. Et Daniela était la aussi aujourd'hui. Tu sais l'élève qui avait demandée que je l’embauche. Elle est arrivée a l'heure et s'en est très bien sortie pour un premier jour! Et ma nouvelle recette de..."

Je m’arrêtais là, le regard rivé sur mon frère qui ne semblait pas m'écouter. J’espérais qu'il n'y avais pas de soucis trop grave a son travail. L'inquiétude pris vite le dessus et je ne pus m’empêcher de le questionner.

"Jyson tu es sur que ça va? Tu sembles plus soucieux que d'habitude..."

Ma voix ainsi que mon expression avaient perdue toute note de gaieté. J'avais parlé de manière douce mais hésitante. Si jamais mon frère avais des soucis, j'espérais pouvoir l'aider ou du moins le soutenir. Je n'aimais pas lorsque lui et Aygaus allaient mal. La peur me tordais souvent le ventre avec c'est deux là il faut dire.

Je me retins de répliquer à mon frère. Il savait que j'aimais faire le ménage? Ha! Entre faire bêtement le ménage et m'occuper de mes frères a ma manière et comme je le pouvais étaient deux choses différentes! Et je n’avais pas lu ses documents! Mais pour qui il me prenait?! Je décidais de laisser passer, mettant tout sur le compte de la fatigue. Et puis je n'étais plus une petite fille fière, non malheureusement j'avais appris les bonnes manières! Je me retournais face a Jyson, coupée dans mon élan par sa question. Un immense sourire naquis sur mes lèvres. Je rigolais doucement me penchant pour prendre Nashiri dans mes bras.

"Jyson je te présente Nashiri, le chaton qu'Aygaus m'a offert. Tu te souviens, il était présent lors de la fête d'anniversaire. Bon ok il était roulé en boule près de la cheminée et pas très visible mais bon... Elle est mignonne non? Tiens tu veux la tenir? Elle adore les caresses et est pas peureuse du tout!"

Je tendis Nashirir a mon frère, espérant qu'ils allaient bien s'entendre. Le repas commençait alors par moi voulant lui changer les idées, mais ne réussit pas forcément. Jyson ne semblait pas suivre la conversation. Et lorsqu’il répondit à ma question je restais muette de stupeur. Oui Aygaus avait eut quelques inquiétudes à certains moments à cause de ses croyance, mais rien de grave. Du moins il me l'avait assuré! Je tiquais à la phrase comme qui Jyson était le mieux placé pour aider Aygaus. Une pointe de jalousie et de tristesse me traversa. Moi aussi je voulais pouvoir les aider, partager leurs secrets, même si je n'adhérais pas. Mais aucun d'eux ne partageais, tous les deux se muraient dans un silence. Je me résignais donc à ne pouvoir les aider qu'en faisant le ménage, comme le disait mon frère. Je sursautais lorsque Jyson le parlais avec une voix cassante et dure. Je serrais les poings et foudroyais mon frère du regard. Non mais pour qui il se prenait de me parler sur ce ton! Ma voix aussi était tintée de fureur lorsque je parlais.

" je ne sais rien d’inquiétant sur Aygaus que tu ne saches pas, c'est plus tôt à moi de poser cette question avec tout vos secrets! J'ai lu son journal intime, il m'a assuré que tout allait bien et qu'il ne faillait pas s'inquiéter... Que vous étiez sur..."

Même si le début de ma phrase avait été dite sur le ton de la fureur, l'inquiétude reperçait à la fin. Ils n'étaient quand même pas en danger? Si jamais Aygaus m'avait mentis quand à ce sujet... Le fait que Jyson soit inquiet m'inquiétais vraiment beaucoup. Combien de cadavres vais-je devoir enterrer avant que cette famille arrêter avec cette idéologie de merde! Oui je jurais, non ce n'était pas dans mes habitudes... Mais la peur vous faisais dire bien des choses! Je me levais et pris nos assiettes vides et me dirigeais vers la cuisine sans un mot de plus. Fatigue ou non le ton de mon frère ne m'avait pas plus! Je pris le plats principal et l'amenais à la table. Je claquais limite l'assiette sur le sous plats de mon frères. Je ne pus m’empêcher de lâcher d'un ton froid.

"Ne me parles plus jamais sur ce ton je te prie!"

Je m'assis à ma place et lançais un regard froid à mon frère avant d’entamer mon risotto. Le silence pesais. Je sentais Nashiri se frotter contre mes jambes et se rouler en boule sur mes pieds. Ma petit boule de poile! Le peu de réconfort qu'elle m'amenait était bienvenue face au comportement de mon frère qui me blessais plus qu'autre chose. J'étais étonnée du comportement de mon frère. Nous nous entendions toujours si bien!

La soirée se passait ... mal. Je pouvais enfin profiter de la présence de mon frère et lui aurait tout aussi bien pu être remplacé par un ice-berg ! Et maintenant cet Ice-berg réussissait à rependre de la glace dans mes veines. Ils étaient en danger ? Non ! Un instant je revis le corps de ma mère, le jugement de mon père.... NON ! Le fait que Jyson me dise que j'aurais du le lui dire de suite m'inquiéta encore plus ! Doucement la paralysie laissais place à une colère sombre. Mais pourquoi ils ne me disaient rien ! « Oh Idiya je pourrais faire un petit soupé au manoir ? Juste quelques amis ! » « Tiens Idiya, tu pourrais ranger ces documents que je t’envoie dans mon bureau ? Ne les ouvres pas surtout ! » . Combien de fois n'avais-je pas rendu service à mes frères ?! Ils ne pensaient tout de même pas que j'ignorais le but de ces conférences ni le contenue global de ces documents ?! Mais pourquoi Aygaus ne m'avait rien dit ! Si ils couraient un réel danger je voulais être au courant les aider... Je décidais de ne pas faire ce reproche à Jyson ce soir. Monsieur semblait bien assez énervé. Jyson qui quitta la table sans même avoir touché au risotto que j'avais fait...

Me disputer avec mes frères était une de spires choses au monde pour moi. Ils étaient tout ce que j'avais de plus précieux, les seule à pouvoir me rendre le sourire, les seuls à me comprendre... les seuls pour qui je me levais chaque matin avec le sourire, le seuls pour qui je m’efforçais de tout faire pour les protéger. Je me laissais aller dans le fond de ma chaise et me pinçais l’arrête du nez avec ma main droite. Je bus une gorgée de vin. Maman savait gérer Naël, mais saurais-je à la hauteur pour gérer Aygaus et Jyson ? Il le fallait ! Coupé dans ma faim je repoussais mon assiette qui me donnait presque des nausées avant de me lever à mon tour, jetant ma serviette négligemment sur la table. Ma mère m'aurais certainement reprise pour un geste aussi peut délicat , mais elle était morte . Tué par mon père. Ce même père qui avait des idéologies dangereuses et qui était entrain de faire courir un grand danger à mes frères !

Je sortis dans le jardin. Le manoir m’oppressait. Tant de souvenir ressurgissaient ! J'avais envie de hurler. Les murs semblaient se resserrer autour de moi. Lorsque je poussais enfin la porte menant au jardin, cette étreinte qui avait semblé écraser mes poumons s’envola et mon regard se porta sur le jardin que j'entretenais avec soins et raffinement, ainsi que sur le ciel étoilé, étalant sa splendeur au dessus de moi. Je pris une grande inspiration fermant les yeux un instant, laissant un magnifique brise venir jouer dans mes cheveux. Mon cœur qui s'était emballé dans ce manoir qui était devenu si oppressant d'un coup, se calma. Il se calma et je repris contenance. Je m’avançais dans le jardin, vers cette magnifique fontaine. Elle représentait une sirènes, assise sur un rocher qui tenait une urne dont de l'eau coulait à flot. J'aimais cette fontaine. Le bruit de l'eau était régulier ce qui me calmais. Les nénuphars qui flottaient sur le dessus de l'eau du bassin, brillaient étrangement sous les reflets de la lune. Combien de fois n'avions nous pas joués avec cette fontaine mes frères et moi. Combien de fois n'avions nous pas rigolé ensemble ? Depuis combien de temps ne l'avions nous plus fait ? Beaucoup trop longtemps ! Je vis mon frère au loin, le portrait craché de papa avec sa pipe. Je m'assis sur un banc non loin, remontant mes genoux contre moi, passant mes bras autour. Je me sentais si déprimée et angoissée. Des images horribles me traversaient l'esprit, sur une arrestation potentielle d'Aygaus, le baisé d'un détraqueur envers Jyson. Pourquoi ils ne me parlaient pas ? Pourquoi ne pouvaient-ils pas être plus prudents, discrets et surtout moins fière ?!

Je vis mon frère se rapprocher. Je le contemplais un instant, avant de me décaler sur se banc, lui laissant le loisir ou non de s’asseoir près de moi. Mon regard retourna auprès des étoiles et je soupirais.

« Quand est ce qu'on à arrêter d'être aussi proche ? »

J'entendis Jyson venir s'approcher près de moi. Son odeur de tabac m'enivra, mélangée à sa propore odeur. Je voulais me jeter dans ses bras mais je me retins. Il ne le méritais pas... Et si jamais il voulais me repousser encore j'aurais du mal à ne pas le frapper lui aussi ! Je tournais mon visage vers lui et le regardais durement. Nous avions grandis oui... Mais pourquoi Aygaus et moi gardions cette entende fusionnelle alors que la relation que j'avais eu avec mon plus grand frère s'était, il me semble effacée ? Je retournais la tête et la posais contre mes genoux, marmonnant pour moi même :

« C’est toi qui à grandi en oubliant ! »

J'entendis ensuite mon frère s’asseoir près de moi et me prendre la main. Je relevais le visage étonnée. Je contemplais le visage de mon frère : où était passé le grand frère chez qui j'allais me cacher lors d'un orage. Qui me serrais dans ces bras lorsque papa ne revenais pas à l'heure prévue et que j'avais peur qu'il lui soit arrivée quelque chose ? Ou était le frère qui m'avais appris l'astronomie en riant ? Celui qui m'avais aidé à apprendre à lire avce maman ? Celui qui me divertissais en me faisant rire ? Mais où était-il ? Mort avec maman ?

Alors que la pensée me traversa l'esprit il se remémora lui aussi notre mère et ses cour d'astronomie à notre égard. Un sourire triste naquis sur mes lèvres. Oui je m'en souvenais très bien. Je laissais mon sourire répondre à la question levant mes yeux vers la voûte céleste. Mon frère se mit à réciter la leçon sur Orion, dessinant des filament lumineux avec sa baguette, rendant la constellation visible à mes yeux. J'écoutais la voix rassurant de mon frère me faire la leçon.... Et j'adorais ça. C'était comme revenir en arrière. Lorsqu'il prenait le temps pour m'expliquer, me montrer et m'apprendre. Je souriais lorsqu'il évoqua les deux princes et la princesse.

« La princesse au centre et les deux princes aux extrémités pour pouvoir la protéger et l'encadrer correctement.... Oui je m'en souviens ! »

Ma voix semblait un peut plus joyeuse. Je décidais d'accompagner mon frère dans ces mouvement, m'amusant à tracer les divers signes astrologiques. J’eus un petit sourire en remarquant que Sirius, l'étoile la plus brillante, me rappelle un compte moldu.

« Tu sais que si tu voles en mettant le cap sur Sirius, en prenant ensuite la deuxième à droite, tu atteindra le pays imaginaire. Un pays peuplé de sirènes, de pirates, de fées et d'enfants... d'enfants qui ne grandissent jamais ! Un pays ou tout est possible, où l'on reste enfant à jamais et où l'imagination remplace la magie et nous permet de faire ce que nous voulons ! »

Ma voix était devenue tremblante. Les souvenirs de notre enfance refirent surface. Je serrais la main de mon frère. Il n'allait certainement pas comprendre :

« Tu sais c’est un pays où les enfants peuvent à tous moment glisser sur des rampes, essayer de faire un gâteau au chocolat sans savoir comment s'y prendre, où on peut cueillir des fleures par milliers sans abîmer de jardin, où on peut courir et glisser sur les tapis au temps qu'on veux, où les matelas sont si bien qu'ils font office de trampoline, où un chocolat chaud sans chantilly n'existe pas, où le soir les enfants se racontent des histoire caché par petit groupes sous leurs couverture, où on peut contempler les étoiles tous les soir, où tous les soirs les filles peuvent porter des robes de princesse et où les garçons ne sont pas obligé de les surveiller. C’est un monde comme ça là bas... »

Doucement je me laissais aller contre mon frère, sa main toujours dans la mienne, ma tête sur son épaule. J'étais si bien et si mal à la fois c'était perturbant.

« Mon grand frère me manque... »


A lui de trouver que je ne faisais pas référence à Aygaus.

La soirée était calme, très calme. Le ciel était dégagé, les étoiles visibles. Une simple brises berçais la cimes des arbres. La nature autour de moi aurait pu m'émerveiller mais j'étais trop triste pour l'apprécier à sa juste valeur. Ce compte remplis de promesse de beauté et tellement cruel à faire espérer les enfants. Le simple je sais de mon frère me fis mal. Il le savait mais ne semblait pas faire beaucoup pour empêcher cette situation. Ce je sais était une sentence aussi. Et une confirmation pour moi. J'avais toujours espéré que cette distance soit obligatoire, que Jyson ne pouvait la contrôler mais ce « Je sais » semblait dire qu'il en avait été conscient sans rien faire. D'un côté je voulais faire des reproches à mon frère, d'un autre je voulais juste tout oublier et retrouver notre proximité. C'est pour la deuxième option que je penchais lorsqu'il me proposa de rattraper le temps.

Je plongeais alors un regard pleins d'espoir et de tendresse dans celui de mon frère et un léger sourire illumina mon visage. Sourire qui se mu d'une teinte taquine.

« Je suis pour à deux conditions... Une : plus d'engueulades.... Et deuxième : tu me fais danser ! »

Je fis un sourire plus large à mon frère. Notre père donnait souvent des réception chic et j'avais bon nombre de fois supplié pour participer mais il me trouvais trop jeune ce qui était le cas. Sauf lors d'une des dernière réception. Ma mère m'acheta ma première robe de soirée, pour enfant naturellement et mon père chargeât mes frères, présents aussi à nous surveiller. Je me souviens ne pas avoir arrêter de parler de cette réception, ayant trop hâte d'y être. Sauf que voilà : jeune âge, jeune expérience ! Une semaine avant le bal j'avais fondue en larme pare que je ne savais pas danser. Jyson m'avait alors appris avec Aygaus quelques pas simples. Au fil des années pas simples s'étaient mué en valse, en tango, en danses de société diverse avec de plus en plus d'assurance et d'élégance. Mon frère m'avait tant appris !

Je tenais toujours sa main dans la mienne et le tirais avec moi lorsque je me relevais. Je l’entraînais plus loin dans le jardin, là où un kiosque, qui avait été décoré naturellement avec des roses grimpantes et d'autres fleurs colorées, nous attendais. D'un coup de baguette je fis apparaître plusieurs petites lumières qui éclairaient l'endroit . Je fis un sourire à mon frère.

« Une valse ? »

C'était la première danse qu'il nous avait appris. Les premiers pas que j'avais partagé avec lui. Quoi de mieux pour renouer avec lui ? Je posais une main sur son épaule, l'autre dans la sienne et imaginais un air et dans le calme de la nuis nous commentions à bouger en parfaite synchronisation. Ces quelques pas qui représentèrent pour moi symboliquement le fait que je retrouvais mon frère, notre proximité, notre lien... Notre famille !