Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -35%
Philips Hue Kit de démarrage : 3 Ampoules Hue ...
Voir le deal
64.99 €

Partagez
 
[SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle)
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) Empty
Message(#) Sujet: [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyDim 1 Fév - 10:18


Grand calme d'un jardin japonais


En débouchant dans ce nouveau lieu, la brise légère qui s'y fait sentir vous indique un parcours en extérieur. Comme quoi, même sans la vue on peut faire des déductions utiles. Retourner en arrière vous est impossible, derrière vous se trouve bien une porte coulissante mais même en forçant vous ne parviendrez pas à l'ouvrir. Vous ne le savez pas encore mais votre épreuve commence ici tout en douceur, vous devriez en profiter pour vous décontracter un peu, le jardin japonais dans lequel vous vous trouvez sans le savoir est le calme avant la tempête... Quoique, faîtes attention où vous mettez les pieds, avancez doucement sinon vous risquez de tomber à cause des deux marches se situant à quelques pas de la porte. La chute ne serait pas bien grave mais pour les malchanceux, vous risquerez de vous faire une petite entorse, ou plus... Ce premier obstacle passé, vous vous retrouverez sur un petit chemin constituées de petits galets blancs. Attention à ne pas s'en éloigner, votre odorat étant attiré par le doux parfum des fleurs plantées un peu partout dans le jardin. Il serait alors compliqué de retrouver le bon chemin de galets. Ce dernier ce disperse en plusieurs embranchements. Ce serait plus pratique de suivre toujours la direction la plus au Nord à partir des marches pour arriver plus vite jusqu'au pont rouge qui surplombe le petit cours traversant l'intégralité de la propriété et qui vous permets de traverser sans avoir à vous mouillez. Si jamais les fleurs vous ont éloignées du chemin de galets, vous vous rendrez bien compte qu'il est plus que compliqué de le retrouver en étant aveugle, par contre en avançant dans l'une des directions, le bruit de l'eau vous guidera. Vous connaissez le principe n'est-ce pas. Peut-être retrouveriez-vous le pont ? Dans le cas contraire, vous n'aurez qu'à traverser l'eau qui vous arrive jusqu'aux chevilles. Ce n'est pas très long mais l'eau est froide. De l'autre côté, quelque soit votre moyen de traverser, il n'y aura plus de galets pour vous guider dans la voie à suivre, seulement de l'herbe sur une grande surface. Si vous êtes attentif et curieux, vous sentirez une nouvelle odeur, différente de celle des fleurs et vous déciderez de la suivre, elle s'amplifiera au fur et à mesure que vous vous rapprocherez. Dans le cas où vous déciderez de ne pas vous préoccupez de cette odeur étrange ou que vous ne parveniez pas à la sentir tout de suite, vous risquez de vous perdre jusqu'à tomber sur la fin du jardin délimité par des planches de bois et sur une petite cabane dont la porte ne s'ouvrira pas et à côté de laquelle vous ne trouverez pas de mystérieux objets. Quelque soit votre choix, vous finissez par vous heurtez à des barrières. A cet endroit, l'odeur est forte mais impossible pour vous de deviner ce que c'est, peut-être est-ce votre sixième sens qui vous indique que vous devez absolument trouver de quoi il s'agit, en tout cas vous faîtes le tour des barrières sur une desquelles, en fouillant bien, vous trouvez un verrou facile à pousser qui vous permet d'entrer. A l'intérieur, surprise, des grains de sables se faufilent dans vos chaussures quand vous marchez. Ce n'est pas la sensation la plus agréable qui soit mais en marchant tout droit par défaut vous vous approcherez de votre but. Attention à ceux qui auraient peur de s'écarter des barrières et de perdre tout repère, en partant à droite pour rester avec un appui un de vos pieds ou celui de votre partenaire se posera sur les trois fourchettes d'un râteau ce qui aura pour conséquence de faire monter le manche qui vous arrivera en pleine figure. Gros risques de tomber et d'entraîner votre camarade avec vous. En plus, ce sera l'occasion au sable de se faufiler encore plus loin que vos chaussures et que c'est désagréable d'avoir du sable dans ses vêtements, c'est comme quand on est à la plage. Sauf qu'en général, là-bas vous disposez de la vue. Rassurez-vous, si vous avez eu la bonne idée d'aller tout droit, une statue vous indiquera le bon chemin sans embûches. Encore faut-il comprendre que le bras de la statue indique la bonne direction à suivre. Quatre statues agiront dans ce sens, arriver à la cinquième vous arriverez devant un grand temple au cœur du jardin. Vous pouvez également arriver devant sans suivre les statues mais ces dernières sont un petit jeu pour ceux qui se croient les plus malins en cherchant toujours midi à quatorze heure. Quoiqu'il en soit, le temple est assez grand pour que vous tombiez dessus. Enfin une issue ? En tâtonnant vous finirez par tomber sur deux nouvelles marches qu'il vous faudra monter puis sur une porte. Ne soyez pas pressé, vous n'oubliez rien ? La forte odeur de tout à l'heure est un indice, il vous faudra le comprendre pour ensuite vous en rapprochant en allant à droite de la porte. Au milieu de la table que vous trouverez au bout se trouve un sac. Il vous faut le prendre puis l'ouvrir...



Dernière édition par Il était une fois... le Sam 21 Fév - 14:42, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) Empty
Message(#) Sujet: Re: [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyDim 1 Fév - 13:21

    Participer à un tournoi est une chose... mais le faire sans en savoir les modalités en est une autre. Si l'on m'avait prévenu que ma vue me serait ôtée, j'y aurais sûrement réfléchi à deux fois avant de m'y inscrire. Imaginez-vous pouvoir évoluer dans un lieu dont vous ne connaissiez rien, sans votre acuité visuelle ? Ben, pour être franc, moi non. La simple idée de pouvoir perdre mes yeux ne m'avait jamais effleuré l'esprit, et comme il en est coutume dernièrement, tous ceux à quoi je n'attendais pas me tomber dessus sans crier gare ! Quelle joie... M'enfin, l'enjeu était de taille : offrir la victoire à Serpentard, cela valait bien ce sacrifice éphémère. Néanmoins, cette épreuve se faisait en binôme et jusqu'au dernier moment, l'identité de mon camarade m'était totalement inconnue. Être avec quelqu'un que je connaissais bien m'aurait grandement arrangé, mais malheureusement, le sort était autre. En effet, mon binôme se prénommait Aldreda quelque chose Torres ! Une autre élève de la maison au serpent, et en cinquième année de surcroît. Malgré cela, je ne la connaissais que par le biais d'Aniek, elles semblaient proches. Nous n'avions jamais eu l'occasion de réellement discuter... et je ne comptais pas vraiment le faire, du moins jusqu'à ce que j'apprenne que nous serions menottés l'un à l'autre. Les choses allaient grandement se compliquer.

    Avant d'entrer ? La seule chose dont je me souviens, c'est le moment où l'on m'a passé cet anneau de métal au poignet afin de m'enchaîner à Aldreda. Ah et cette porte aussi ! Une porte coulissante semblait-il. Sans oublier cette étrange mixture que l'on m'a limite poussé à boire ! Puis paf ! Noir complet. C'était comme si l'on m'avait bandé les yeux... sans bandeau. "Qu'est-ce qu'il faut pas faire franchement..." pestais-je. Horrible sensation que celle de ne plus rien voir, mais bon, je n'avais rien à dire, les règles sont les règles. Et ce n'était certainement pas cela qui allait m'empêchait de remporter la victoire pour cette épreuve ! Ma camarade devait être dans le même état que moi : aveugle et menottée. J'osais espérer qu'elle ne serait pas un boulet pour la suite. Je pus entendre la porte devant nous s'ouvrir. Une main dans mon dos me poussa, m'indiquant que je n'avais d'autre choix que d'avancer,... nous pénétrâmes alors dans cette pièce.

    Douce surprise ! À peine, la porte passait, qu'elle se referma aussitôt. Néanmoins, l'ambiance n'était celle que j'attendais,... M'étant préparé à une atmosphère pesante et oppressante, je fus surpris, en bien ou en mal, de ne ressentir rien de tout cela. Il y avait quelque chose de rafraîchissant dans l'air. Nous n'étions pas entre quatre murs. Une bonne bouffée d'air frais... Un vent léger vint caresser mon visage confirmant mes soupçons : "Qu'est-ce que c'est que ça..." commençais-je en essayant tant bien que mal d'élucider le mystère de l'endroit où nous étions tombé. Une chose était sûre : nous nous trouvions à l'extérieur. Alors à l'extérieur de quoi, j'vous l'demande-moi ! Bref. Il fallait voir le bon côté des choses, sans mes yeux, mes autres sens étaient aux aguets. D'ailleurs, une douce senteur vint enivrer mes narines. Des fleurs ? Lesquelles ? C'est certainement pas à moi qu'il faut d'mander ! J'ai une tronche de fleuriste peut-être ?! Voilà que je m'énerve tout seul maintenant... Ce parfum écumait ce lieu, un peu de la même façon que cette odeur qui émanait de l'océan. Cet effluve flottait dans l'air, donnant l'irrésistible envie de le suivre. Un parc ? Un jardin ? Une prairie ? Dur à dire avec si peu d'informations. Tâtant du pied le sol, j'essayais d'obtenir davantage d'informations, mais en vain. Soufflant et plongeant la main non-enchaînée dans l'une de mes poches de mon pantalon, je pris la parole :

    "Bon,... on y est. J'te propose qu'on prenne notre temps pour nous habituer à ne rien à voir, avançons à tâtons. Ah et aussi... S'il-te-plaît, fais gaffe, va pas te casser la tronche, car vu la situation, j'serai contraint de suivre le mouvement... et là, ç'pourrait être ta fête. Alors fais en sorte de tenir debout."

    Sec dîtes-vous ? Non, cela ne changeait pas de d'habitude. J'vois pas pourquoi elle aurait l'droit à un traitement de faveur. Puis, je ne la connais pas très bien, donc je peux la considérer comme les autres... pour le moment.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) Empty
Message(#) Sujet: Re: [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyDim 1 Fév - 19:29

Non, mais qu'est-ce qui avait bien pu me passer par la tête, je vous le demande ! Proposer ma candidature à ce tournoi débile... Je devais être malade ce jour-là, il n'y avait pas d'autres explications. Je n'avais pas l'habitude de me dévouer pour ma maison, alors vous imaginez, me retrouver dans une épreuve m'opposant aux autres maisons, et tout ça pour remporter la victoire, ça ne me ressemblait vraiment pas. Surtout que j'ignorais tout de l'épreuve à laquelle j'allais être confrontée. Mais bon, je m'étais inscrite, et je n'avais pas le choix. Et puis, je détestait perdre, alors j'allais pouvoir mettre cette qualité à profit pour une fois. En arrivant dans la salle de préparation, ou peu importe le nom qu'on qu'avait cette salle, je découvris Peter Kintley, un de mes camarades de classe. Jusqu'à maintenant, je ne savais pas qui allait faire l'épreuve avec moi, mais maintenant que je le savais, j'aurais nettement préféré quelqu'un d'autre. Comme Rhiannon, Joy ou bien Snow. Enfin, quelqu'un que je connaissais quoi, pas une simple connaissance. Je n'avais rien contre Peter, fort heureusement, mais je ne le connaissais pas assez pour concourir avec lui dans une arène. Mais bon, je ne pouvais pas faire demi tour maintenant, j'étais bien obligée de le côtoyer jusqu'à la fin de l'épreuve. Alors que nous attendions, assis sur des chaises, on nous apporta une potion soit-disant sans danger. Mais une fois mon verre finit, je ne fus plus capable de distinguer quoi que ce soit. Je n'avais jamais vraiment eu peur du noir jusqu'à maintenant, mais je n'étais pas tellement rassurée de savoir que cette épreuve aurait lieue à l'aveugle.

« Non mais ça va pas, lâchez-moi tout de suite ! » Hurlai-je quand je sentis quelqu'un m'agripper le bras pour me relever. Non loin de me lâcher, la personne me passa une sorte de bracelet métallique autour du poignet droit, ignorant mes gesticulations pour la faire lâcher prise. Avec mon autre main, je palpais le bracelet, et je me rendis compte, en touchant une chaîne perpendiculaire au bracelet, qu'il s'agissait en fait de menottes. Génial, Peter et moi étions liés au sens propre du terme... Que demandez de plus ? Cette épreuve promettait d'être riche en émotions...! Une porte s'ouvrit, et une main me poussa en avant, me forçant à faire quelque pas en direction du bruit. Puis la porte se referma derrière nous dans un grand bruit qui me fit sursauter. J'avais peur de me retrouver dans une pièce complètement fermée, isolée de tout, et où la sortie était impossible à trouver, mais si je me fiais à mes quatre autres sens – ma vue étant hors d'usage – il n'en était rien. En fait, il y avait du vent, et je sentais presque les rayons du soleil sur mon visage. Sans oublier l'odeur des fleurs et des arbres. Nous étions en extérieur, et c'était un véritable soulagement. Je n'étais pas vraiment fan des endroits confinés.

« Qu'est-ce que c'est que ça... » Demanda Peter. Il se parlait certainement tout seul, mais je ne pus m'empêcher de me moquer de lui. « Je crois que ça s'appelle du vent. Mais peut-être que tu parles de l'odeur des fleurs ou encore du soleil. En tout cas, j'espère que tu sais que ce qui vient de claquer s'appelle une porte, sinon, on peut déclarer forfait tout de suite. » Les menottes – que je préférais appeler un bracelet, pour mon bien psychologique – me gênaient. Je n'avais pas l'habitude de porter des bracelets, je trouvais cela désagréable en écrivant ou même en-dessous d'un pull ou d'un manteau. Sans oublier que j'avais l'impression que ça me coupait la circulation sanguine. J'essayai de les remonter un peu sur mon bras, mais elles redescendaient à chaque fois, et ça commençait à me taper sur le système. Enervée, je me concentrai sur l'environnement dans lequel j'étais. Je sentis Peter faire quelques pas sur place, je ne savais pas ce qu'il cherchait à faire, mais après tout, il faisait ce qu'il voulait tant que je sortais de cette arène en vie. De toute évidence, nous étions dans un parc, ou un jardin. Si ça se trouvait, nous devions combattre des gnomes vivant dans le jardin, ou alors des plantes carnivores...

« Bon,... on y est. J'te propose qu'on prenne notre temps pour nous habituer à ne rien voir, avançons à tâtons. Ah et aussi... s'il-te-plaît, fais gaffe, va pas te casser la tronche, car vu la situation, j'serai contraint de suivre le mouvement... et là, c'pourrait être ta fête. Alors fais en sorte de tenir debout ! »

Est-ce que je rêvais ou alors il était vraiment en train de me parler comme si j'étais une gamine ? Il avait oublié que j'étais plus vieille que lui ou comment ça se passait ?

« Ça va, j'ai pas deux ans, je sais mettre un pied devant l'autre sans me vautrer. Bon, on y va ou tu préfères continuer à discuter ? »

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) Empty
Message(#) Sujet: Re: [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyLun 2 Fév - 21:08

    L'épreuve venait tout juste de débuter. Les instructions n'étaient pas vraiment claire,... nous étions largués dans un lieu dont nous ne connaissions rien. Pour faciliter les choses, sinon ce n'est pas drôle, le sens le plus utilisé par l'Homme nous avait été retiré : la vue. Sans ses yeux, se repérer était forcément plus difficile. Perdre tout orientation, être déboussolé, ne plus savoir quoi faire, où aller... douter. Tel était le réel but de cette épreuve à mon sens : mettre à l'épreuve la capacité à surmonter ce manque. Pour certain, ceux qui ont l'habitude d'utiliser leur autre sens, cela serait chose aisée,... pour d'autres, l'effort serait sûrement plus grand. Moi ? Hum. Je ne pense pas pouvoir me classer dans l'une de ces catégories. Je ne suis pas à l'aise sans ma vue, mais je ne suis pas pour autant perdu. Le seul avantage que je pouvais avoir était mon audition. Avoir l'oreille fine pourrait peut-être me venir en aide pour cette épreuve, même si jusqu'à présent, la seule chose que je pouvais percevoir était l'air frais voluptueux frôlant mon visage.

    Par ailleurs, ma camarade fit une excellente remarque à l'égard de ma rhétorique. Autant vous l'dire, elle se foutait clairement de moi. « Je crois que ça s'appelle du vent. » Oh ! Et comme ça ne suffisait pas, il a fallu qu'elle en rajoute une couche ! « [...] En tout cas, j'espère que tu sais que ce qui vient de claquer s'appelle une porte, sinon, on peut déclarer forfait tout de suite. » Une démangeaison dans le bras, mes doigts me titillaient, l'idée de lui décoller une tarte était forte. Malheureusement, le fait que je sois enchaîné avec elle me rebuta, nous faisions équipe et avoir une estropiée n'allait pas arranger mes affaires. Je pus aussi la sentir manipuler ses menottes au mouvement de la chaîne qui tirait légèrement sur mon bras. « J'parle pas d'ça espèce de tanche,... mais de l'endroit où on s'trouve, l'atmosphère est totalement différente de tout à l'heure... et tu t'amuses bien avec ton nouveau bijou ? » rétorquais-je. Puis, en bon gentleman que j'étais, je la mis en garde, avec ironie bien entendu. Je pensais être claire, et apparemment, mes « indications » eurent l'effet escompté. M'enfin je restais sceptique quant à son affirmation de pouvoir marcher sans se casser la tronche. « Y a plutôt intérêt, sinon tu finiras en déambulateur... ».

    Elle avait beau être plus vieille que moi, cela n'allait rien changer. Le respect que j'avais pour autrui ne dépendait pas de l'âge. Puis cette situation m'amusait, Aldreda avait un peu de répartie au moins, pas comme les autres truffes des autres maisons. Je pris bien compte de sa requête de vouloir avancer, puisque c'était peut-être la seule chose sensée qu'elle avait bien pu proposer. Je m'exécutais :

    « Bon, j'avance... ». De toute manière, elle n'avait pas le choix, nous étions attachés l'un à l'autre par une chaîne d'une bonne trentaine de centimètre. Pas à pas, j'entamai une marche lente, mes bras devant moi et brassant de l'air dans l'espoir de trouver quoique ce soit pouvant mettre sur la voie. D'ailleurs, étais-ce la meilleure façon d'avancer ? Si jamais je tombais sur un cactus ? Une plante carnivore ? Ou pire un troll ? Non... ils ne sont pas assez fous pour mettre un troll sur notre route. Rien toujours rien... puis le vide. Oui sous l'un de mes pieds. « Stop !... » ordonnais-je brutalement. Tâtant du pied le sol, je pus en remarquer l'absence. Un trou ?... Afin d'en être sûr, je me penchai légèrement, me mettant dans une position peu confortable afin de donner plus d'allonges à ma jambe. De nouveau, je sentis quelque chose de solide ! Une marche ! Haha ! Ils pensaient donc nous avoir avec un tel obstacle ! Et bien, c'était raté ! Peter Kintley n'était pas près de se faire avoir par un piège si gros. « Y a une marche, donc si tu veux bien, j'vais mener la danse, c'pas qu'j'ai pas confiance, mais pas vraiment. » D'un pas prudent, j'avançais sur le bord de l'angle avant de descendre mon pied gauche d'un étage puis le second. Je pouvais sentir le bracelet tirer sur mon poignet. Pendant un court moment, je tâtais de nouveau un peu devant moi et découvris une seconde marche ! Comme quoi une marche en cachait une autre ! Je cherchai un instant le bras de ma camarade avant d'agripper délicatement afin de l'aider à descendre : « Bon,... le gentleman que je suis va faire un effort, je vais t'aider à descendre, je ne voudrais pa que tu loupes la marche et que tu nous fasses manger le sol. » Quelle réaction aurait-elle ? J'm'en foutais, si elle me collait une baffe pour l'avoir aidé à poser pied sur la terre ferme, je lui rendrais comme il se doit.

    Nous descendîmes les deux marches. Une sensation étrange sous mes pieds. Nous n'étions pas sur de la terre ni du bitume. « C'est étrange, on ne dirait pas d'la terre. » m'interrogeais-je. Ce n'était pas stable, le sol semblait rouler sous mes pieds. Et puis, il y avait toujours cette effluve flottant dans l'air.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) Empty
Message(#) Sujet: Re: [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyLun 2 Fév - 22:37

Alors que jusqu'à maintenant, Peter et moi prenions bien soin de rester éloignés l'un de l'autre, voilà que nous nous retrouvions enchaînés par les poignets, sans la moindre indication visuelle du lieu où nous étions. Avec un sens en moins, nous ne pouvions compter que sur les autres, mais surtout le toucher, l'odorat et l’ouïe. Il était absolument hors de question que je goutte quelque chose que je ne pouvais pas voir. Comment allions-nous bien pouvoir résoudre cette épreuve, alors que je ne savais même pas ce que nous étions supposés faire ? Surprise par sa remarque, je lâchai les menottes, et vins passer ma main libre dans mes cheveux. J'avais oublié qu'il était attaché par l'autre extrémité et que, par conséquent, il pouvait sentir le moindre de mes gestes. Enfin... oublier était un grand mot, disons plutôt que j'avais préféré ne pas m'en soucier. « Ouais, bah c'est pas de ma faute si t'es pas assez précis quand tu parles. Et évite de m'insulter s'il-te-plaît, ce serait bête que l'un de nous meurt dans cette arène. » Ce mec me tapait déjà sur le système. Comment Aniek faisait pour le supporter ? « J'ai pas l'habitude de porter des bracelets, je suis pas à l'aise avec ce truc. » Ajoutai-je d'un ton moins agressif. Je n'avais qu'une hâte : finir cette épreuve pour récupérer mon bras et ma vue. Peter proposa d'avancer doucement, et me demanda de faire attention, parce qu'il ne voulait pas tomber. Ce à quoi je lui répondis bien gentiment – la blague – que je n'étais plus une gamine et que je savais marcher sans me casser la figure. Je préférai ne pas répondre à sa remarque, mais un sourire narquois vint se poser sur mon visage. On verra bien qui finira par se casser la gueule, c'est moi qui vous le dit...

N'ayant pas vraiment le choix, je commençai à avancer doucement en le sentant s'éloigner de moi. Je plaçai littéralement un pied devant l'autre. Je faisais en sorte de faire des pas tout petit, pour que le talon d'un de mes pieds touche la fin de la chaussure de mon autre pied. Au bout de quelques pas, Peter s'arrêta brusquement en criant un grand stop ! Etant juste à côté de lui, mon oreille en avait pris un coup. « Oh, ça va pas la tête ?! Je suis aveugle, pas sourde. Mais si tu continues à crier comme ça, ça va pas tarder. » Si j'avais encore la possibilité de me servir de mes yeux, je lui aurait lancer un regard noir, mais faute de mieux, j'étais contrainte d'employer un ton suffisamment menaçant pour qu'il comprenne bien ce que je venais de dire. Me massant l'oreille avec ma main gauche, je sentis mon bras me tirer en avant sous l'effet des mouvements de Peter. Je ne savais pas ce qu'il faisait, mais je m'en fichais pas mal en fait. Je me doutais bien qu'il essayait de comprendre ce qu'il y avait devant nous, mais s'il pouvait m'expliquer ce qu'il se passait, ce ne serait pas plus mal. Alors que j'allais ouvrir la bouche pour lui demander des explications, il m'annonça qu'il y avait une marche. Il prit les rennes, ce qui n'était pas pour me déplaire, mais par contre, sa confiance, il se la mettait où je pensais. « T'inquiètes pas, c'est réciproque. Moi non plus j'ai pas confiance en toi. » En même temps, comment pourrais-je avoir confiance en quelqu'un que je connaissais à peine ? Je le croisais dans la salle commune, et en classe, mais nulle part ailleurs. Je ne bougeais pas de ma place tandis qu'il tirait sur les menottes, s'éloignant de moi. Quand je sentis que la distance était trop importante pour le bracelet, j'avançais de deux pas, me retrouvant à mon tour au bord du gouffre. J'eus un mouvement de recul en sentant sa main sur la chaîne, puis je compris qu'il voulais m'attraper la main. Je le laissai faire, tandis qu'il m'annonçait qu'il allait m'aider à descendre. « Au risque de me répéter, j'ai plus deux ans, je sais marcher. J'ai même appris à marcher avant mes un an, alors tes réflexions à deux balles, t'es gentil, tu te les gardes. » Répondis-je en descendant la marche. Puis pour lui montrer que j'étais capable de me débrouiller toute seule, je lâchai sa main, et fis quelques pas en avant, toujours avec la même technique. Je sentis le vide une deuxième fois sous mes pieds, et doucement, je descendis mon pied droit jusqu'à toucher le sol. Pas bête les gens, mettre deux marches, comme ça, si on réussi à passer la première, on croit que c'est gagner, et on se vautre sur la deuxième.

En posant mon deuxième pied sur le sol, je sentis comme une gêne sous mes pieds. Apparemment, c'était aussi le cas de Peter, puisqu'il sortit une autre de ses réflexions débiles dont il était si fier. Décidant de ne pas y prêter attention, cette fois-ci, je répondis calmement. « C'est clair que c'est pas de la terre. Ni du sable. C'est pas droit. C'est comme les genre de pierres qu'il y a dans certaines plages au Portugal. Attention, je vais me baisser pour toucher. » L'entraînant avec lui dans ma descente, je pliais les genoux doucement, les mains vers le bas pour me donner une idée de ce qu'il y avait sous nos pieds. J'attrapai une pierre, et je l'examinais entre mes mains tout en me relevant. C'était bien le même genre de pierres qu'on retrouvait à la plage. Je ne savais pas ce que cela signifiait, mais je n'avais aucune envie de me faire mal aux pieds et de risquer de tomber en continuant sur ce chemin. Mais en même temps, il devait y avoir une raison à la présence de ces pierres, et c'était certainement pour que les personnes qui, comme moi, ne voulait pas marcher dessus, se perdent en cherchant un chemin plus confortable et moins casse-cou. « Bon, c'est bien des pierres. Je sais pas toi, mais je sens qu'il faut suivre ce chemin au risque de nous casser la figure toutes les trente secondes. » Prenant les devants cette fois-ci, j'avançai comme tout à l'heure, en faisant très attention à où je mettais mes pieds. Je n'avais aucune envie de tomber maintenant, surtout après toutes les remarques que Peter avait faites. « Tu me dis si je vais trop vite pour toi. J'ai pas envie d'abîmer mon visage en tombant maintenant. »

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) Empty
Message(#) Sujet: Re: [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyMar 3 Fév - 19:51

    Quel magnifique esprit d'équipe ! J'adore ça. Des échanges tumultueux, animés ! Cela faisait bien longtemps que je n'étais pas tombé sur une revancharde, ce type d'individu commençait à se faire rare de nos jours. Des réflexions à tir larigot, des insinuations fusantes. Amusant non ? Pfff... vous n'avez aucun goût. Avouez tout de même que c'est drôle lorsqu'elle prétend que je puisse y laisser ma peau si je continuais à « l'insulter » ! D'ailleurs, je ne l'injuriais pas vraiment, on était plus proche de la taquinerie que de l'insulte, même si je suis bien placé pour savoir que la marge est faible. Oh ! Puis, pauvre petite chose, elle n'était pas habituée aux menottes. « Tu m'en vois désolé,... » répondis-je avec ironie. Enfin ! Nous avions commencé à avancer. Que dis-je ! J'ai commencé à avancer.

    Quelques pas plus tard, nous tombions sur le premier obstacle : une série de marches. Que j'ai d'ailleurs signifiait par un – stop – qui sembla la déranger un peu. « En plus, madame à les oreilles fragiles. » dis-je en soufflant. Franchement... qui m'avait refilé une équipière pareille. Après avoir identifié l'ampleur du problème, j'avais entamé la descente en premier, faute de confiance en elle. Au moins, nous étions d'accord sur ce point, nous ne nous faisions pas encore confiance, et je ne sais même pas si un jour, nous nous ferons confiance. Aucun de nous deux ne connaissaient vraiment l'autre. Aldreda était une bonne amie à Aniek, il s'agissait de la seule raison pour laquelle elle ne m'était pas totalement inconnue. Cependant, le peu de temps que nous avons passé dans l'arène me suffisait pour l'apprécier au minimum syndicale, ne serait-ce que pour sa répartie ! J'avais alors entrepris de l'aider à descendre à son tour, avec cynisme bien sûr. Puis elle me renvoya à la tronche le fait qu'elle n'avait pas deux ans et qu'elle marchait depuis ses un an. Incroyable n'est-ce pas ?! Ah et aussi : mes réflexions étaient, d'après elle, à deux balles. Au moins, les miennes en avaient deux. Dans son élan de « bravoure », la jeune Serpentard refusa mon aide et descendit seule, comme une grande (pour reprendre ses mots). « Oh Félicitations ! Madame est précoce !... Ah et fait gaffe, tu commences à te répéter. » lui rétorquais-je en souriant, même si elle ne pouvait le voir.

    D'ailleurs en parlant de ça. Ne rien voir. Je commençais à m'habituer à ne voir que du noir. Mes autres sens étaient plus à l'affût. Mon odorat était quelque peu désemparé. Le parfum qui habité ce lieu commençait à envahir mon nez de façon plutôt désagréable. Au début, cette senteur était douce, mais à force, cela en devenait incommodant,... vous savez, c'est comme manger trop de chocogrenouilles, à la fin, on a plus mal au ventre qu'autre chose. D'ailleurs, l'origine de cette odeur nous était toujours inconnue, sûrement des fleurs, mais pouvoir en identifier la nature n'était pas de mon ressort. Après, il y avait le sol sur lequel je me tenais. Il n'était plus aussi stable que précédemment. Non. Il semblait rouler. D'ailleurs, Aldreda se pencha m'entraînant avec elle pour palper ce dernier. Dans son mouvement, je pus entendre un petit bruit de choc, comme si on avait attrapé deux cailloux et qu'on les avait s'entrechoquer. Des pierres ? Elle ne tarda pas à me le confirmer en ajoutant que cela ressemblait à de la caillasse que l'on trouvait aussi au Portugal. Pourquoi me parlait-elle du Portugal ?! Qu'en avais-je à faire de savoir cela ? « Oh ! En plus, t'es spécialiste minérale ? Ou naine peut-être... » prononçais-je. La jeune femme précisa qu'il nous fallait suivre ce ''sentier'', même si on risquait de se vautrer. Qu'est-ce qui lui faisait penser cela ? L'intuition féminine ? Boarf,... ma foi, à quoi bon refuser, de toute manière, je n'avais pas d'autre idée, alors autant aller tout droit ! Puis, dans les histoires, les aventuriers font toujours l'erreur de ne jamais prendre le chemin droit devant eux alors qu'en réalité, il s'agit du bon ! Elle prit les devants, commençant à avancer, me tirant avec elle. « Tu me dis si je vais trop vite pour toi. Je n'ai pas envie d'abîmer mon visage en tombant maintenant. » . Trop vite ? Elle me sous-estimait ! « Oh tu s'ras fatigué bien avant moi !»

    Je ne saurais dire combien de temps nous avions marché. Tout ce que je peux dire, c'est que cela ne fut pas rapide. Prendre notre temps pour ne pas « louper un galet », brasser de l'air afin de reconnaître un autre éventuel obstacle se dressant devant nous. Heureusement ou malheureusement, rien, hormis le bruit de l'eau s'écoulant au loin que je signalais simplement : « Tiens, un ruisseau. ». Je m'avançais sûrement en prétendant connaître la nature du court d'eau. Un pompeux silence s'était installé avec en fond, le bruissement de l'eau qui se rapprochait de plus en plus. J'entrepris alors de siffler un petit air de gaieté s'associant bien avec le bruit de fond. Soudain, le sol changea encore de texture. Quelque chose de beaucoup plus régulier et stable. Tapant du pied, je pus reconnaître du bois. Par ailleurs, le bruit de l'eau était bien plus fort que précédemment. Un pont ?

    « Bon, nouvelle étape. On est au-dessus de l'eau, je crois. Je ne sais pas s'il y a un bord ou pas, donc on va éviter de se bousculer, j'ai pas vraiment envie de prendre un bain pour le moment. » dis-je calmement et cette fois-ci, sans commentaire déplacé.

    Il ne fut pas compliqué de se rendre compte de la fin de ce pont. En effet, plus de bois sous le pied. Quoi ? J'en sais rien. Peut-être de la terre. L'élément qui me marqua le plus n'était pas vraiment cela., mais plutôt l'odeur. Elle n'était plus la même que tout à l'heure. Mon nez qui s'était accommodé à la dernière s'enflammait. Le changement avait été brutal, comme une agression pour cet organe. D'ailleurs, sans pouvoir me retenir, je lâchais un éternuement. Allergique ? Non. Juste que je n'aime pas la flore, ce n'est vraiment pas mon centre d'intérêt. Toutes ses effluves qui chatouillaient les narines, c'est pas forcément agréable, normal que cela me fasse éternuer. Soudain, j'eus une idée que je ne tardai pas à partager :

    « Tu trouves pas ça bizarre que l'odeur des fleurs changent brusquement ? J'pense qu'on devrait les suivre. M'enfin si t'as une autre idée, on peut toujours y réfléchir. »

    Étrange. Deux fois que je m'adresse à elle. Deux fois que je suis aimable. C'pas normal ça.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) Empty
Message(#) Sujet: Re: [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyMar 3 Fév - 22:31

En général, exaspérer les personnes qui me côtoyaient était un véritable passe-temps. J'aimais cette sensation d'avoir tous les pouvoirs sur les sentiments des autres. Je décidai à qui je m'en prenais, et donc par conséquent, qui passerait une mauvais journée. Mais là, j'étais celle qui allait passer une mauvaise journée, et la compagnie de Peter ne faisait que rajouter une couche à mon malheur. Ces réflexions pourries et sa manière de répondre à tout ce que je disais me donnait envie de l'étriper. Mais en même temps, cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas autant amusé à répondre à quelqu'un. Je pouvais au moins lui admettre une chose : il ne se laissait pas faire. « Non, mais j'y tiens. » Répondis-je d'un ton ferme. « Comment je pourrais écouter les conversations des autres sinon ? » Je n'étais pas fragile, aucune partie de mon corps ne l'était, mais ce n'était pas pour ça que je devais le laisser se décomposer sans m'en occuper. Au contraire, c'était l'une de mes plus grandes préoccupations, avec les garçons. Mais ça allait de paire, si on pouvait présenter les choses comme ça. Comment je pourrais plaire aux garçons si je ne me plaisais pas à moi-même ? Abrégeant mes réflexions tout plus philosophiques les unes que les autres, je me concentrai sur les marches que je devais descendre en ignorant les remarques de mon coéquipier.

La première épreuve passée, voilà que nous devions déjà affronter la suivante, un sol particulièrement périlleux. Javais comme une impression de déjà-vu – ou plutôt de déjà-senti puisque je ne pouvais rien voir – et celle-ci fut confirmer quand je me baissait au sol pour ramasser l'une des nombreuses pierres qui faisaient office de sentier. Prenant le temps de bien respirer, je lâchai la pierre que j'avais attrapée en espérant qu'elle tombe sur le pied de Peter. Ce mec avait le don pour trouver les mots qui fâchent, je devais l'avouer. Même si je ne me sentais nullement concernée, j'étais outrée. Oui, outrée, j'ai dis. Susceptible, moi ? A peine ! Avançant doucement pour ne pas tomber, j'étais partagé entre l'envie de le voir se vautrer comme une merde, et le fait que, s'il tombait, je tombais aussi, et qu'il était hors de question que cela arrive aujourd'hui. Ni aucun autre jour d'ailleurs. Je gardais encore un souvenir cuisant de ma rencontre avec Faust. Peter me lança une réplique que je ne pouvais ignorer cette fois. C'était comme un défi qu'il me demandait de relever. Et je ne refusais jamais un défi. « C'est ce qu'on verra mon p'tit. » S'il n'avait pas été privé de sa vue, il aurait pu voir le clin d'œil que je lui adressais en même temps que cette phrase.

Alors que nous marchions depuis un certain temps maintenant, un bruit plus fort que les autre se fit entendre. Peter l'avait entendu lui aussi, et il annonça de but en blanc qu'il y avait un cours d'eau. Me retenant tant bien que mal de balancer un « Non ? Sans blague, j'avais pas deviné ! », je haussai les épaules et continuait à marcher. J'appréhendais cette nouvelle épreuve. Je n'était plus très fan de l'eau depuis ma quatrième année, et je n'avais pas vraiment envie de retenter l'expérience d'un plongeon en cette période de l'année. Je laissai à Peter le soin de repasser devant et de m'avertir du danger. Je le suivais de près, menottes oblige, mais tant que je sentais sa présence devant moi, tout allait bien. S'il criait ou s'il s'enfonçait dans l'eau, je l'entendrais, et je pourrais réagir plus rapidement. Un bruit sourd retentit alors. Prise de court, je sursautai, ne m'attendant pas à entendre ce genre de bruit. Peter m'expliqua alors comment il comprenait la situation, et je me contentai d'acquiescer, oubliant momentanément qu'il ne pouvait pas me voir. Me rendant compte de ma bêtise, je répondis : « D'accord. Ne t'arrête pas en si bon chemin alors, la place de guide te va si bien. » Malgré ce que laissai entendre mes mots, non ce n'était pas un compliment, c'était juste un moyen de me protéger du danger. Plus Peter restait devant, moins je n'avais à me mouiller – sans aucun jeux de mots – et plus j'étais en sécurité. Enfin... Aussi en sécurité qu'on pouvait l'être dans ce parc rempli de fleur carnivores et de gnomes.

Suivant précautionneusement le son des pas du Serpentard, nous traversâmes le pont sans encombre, dans la lenteur la plus absolue. La seule indication que j'avais, et qui me disais que nous étions à l'abri de la noyade était le sol qui était devenu plus doux. Plus moelleux. Je baissai les yeux, essayant de scruter le sol, tout en jouant avec mes pieds pour deviner quelle était cette nouvelle surface. Mais je fus brutalement coupée dans mon élan par un éternuement pas du tout discret. « Hey ! Garde tes germes pour toi, tu veux. J'ai pas envie de tomber malade. » En me posant la question de la raison de son éternuement, une nouvelle odeur parvint à mes narines. Des fleurs encore. Rien de bien étonnant vu le lieux dans lequel nous nous trouvions. D'ailleurs, j'étais même assez étonnant de n'avoir heurté aucun arbre jusqu'à maintenant. Ce lieu me rappelait étrangement la forêt interdite, mais en plus chaleureuse, de ce que je pouvais ressentir. En effet, je n'avais pas l'impression que quelque chose risquait de m'attaquer à n'importe quel moment. C'était comme si je pouvais m'allonger dans l'herbe et observer les nuages sans crainte. « Mais c'est de l'herbe ! » Lâchai-je à haute voix sans le vouloir. « Tu trouves que l'odeur a changé ? C'est à peine si j'avais remarqué son existence. Puisque t'as l'air de t'y connaître en Botanique, je te laisse passer devant. »

L'odeur se faisait de plus en plus forte, et elle commença rapidement à m'obséder. Je me demandai même comment j'avais fait pour ne pas la sentir pendant tout ce temps. Marchant au même rythme que Peter – c'est-à-dire comme des escargots – je cherchai l'origine de ce parfum comme si ma vie en dépendait. Alors que je pensais me rapprocher du but, je sentis quelque chose frôler mon bras que je gardais légèrement devant moi, pour m'avertir d'un danger comme celui-ci. Je m'arrêtai nette. « Attention. Il y a quelque chose devant. » Tâtant l'obstacle avec ma main valide, je me rendis compte que ça avait tout l'air d'une barrière. J'essayais de la pousser, mais elle ne semblait pas consentir à bouger. « Génial... Et maintenant, on fait quoi ? Vraiment super intelligent ton idée de suivre cette odeur. » Déclarai-je énervée. Lui et ses idées débiles, non mais je vous jure. A croire qu'il avait fait exprès de nous perdre. Enervée, je baissai mon bras en frôlant la barrière. Je sentis alors quelque chose qui ne ressemblait en rien à du bois. C'était froid. Curieuse, je cherchai ce que cela pouvait bien être, et je me rendis compte que c'était une sorte de loquet. « Peter, je crois que c'est une porte. » Maladroitement, je réussis à l'ouvrir au bout de quelques secondes, et je poussai la porte cachée. Tout en gardant ma main devant moi, j'avançais à tâtons, de peur de tomber de nouveau contre un mur. Mais à peine avais-je fait quelques pas que je sentis mon pied s'enfoncer dans le sol, et des milliers de petits gravillons s'enfoncer dans ma chaussure. Du sable, et puis quoi encore ? Après les galets, voilà qu'il nous mettait un sol encore plus instable. « Puisque tu as choisis ce qu'on faisait la dernière fois, c'est à moi maintenant, et je propose...

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13694
Points : 36
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

[SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) Empty
Message(#) Sujet: Re: [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyMar 3 Fév - 22:31

Le membre 'Aldreda F. Torres' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 4
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) Empty
Message(#) Sujet: Re: [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyJeu 5 Fév - 16:59

Nous continuions notre épopée en ce lieu inconnu. Pour le moment, pas de grosses difficultés majeures, hormis elle bien sûr. Oh oui... composer avec une fille n'était pas de tout repos, mais pour une fois, j'appréciais cette compagnie ! Au moins, je ne m'ennuyais pas, les conversations – ou plutôt altercation à ce stade – se voyaient souvent agrémentées de réflexions, critiques, sobriquets et j'en passe. Aldreda se défendait, ou du moins, elle essayait de se défendre. Elle avait le mérite d'essayer. Nous étions de la même maison, pourtant le courant ne semblait pas passer. En ce qui me concerne, ce n'est qu'une apparence, je l'apprécie bien, juste que je m'amuse à la provoquer, disons que je prends ça pour un petit jeu amical, sans le dire. Même si je dois avouer qu'elle peut parfois être exaspérante. Notamment lorsqu'elle m'avait appelé « le petit ». Franchement, n'est-ce pas pitoyable ? Puis nous n'avons qu'un an d'écart, ce n'est pas comme si j'étais si petit. M'enfin, je fis comme si de rien n'était. Concentrer sur l'épreuve être, nous devons – citation d'un grand homme -

C'est en suivant le sentier de galet – par ailleurs peu confortable - que nous étions arrivé au devant d'un pont. Depuis plusieurs minutes, le bruit d'un court d'eau s'écoulant au loin n'avait cessé de se rapprocher. Le pont semblait permettre de la traverser. Je dis bien « semblait » ! Après tout, sans mes yeux pour le confirmer, notre orientation n'était que supposition. Étions-nous seulement sur la bonne voie ? Hormis aller tout droit, nous n'avions pas fait grand chose. Si seulement quelque chose pouvait nous indiquer le chemin. Pas un bruit, ni même une odeur significative ! Ah si... des fleurs. Et au vu de la prolifération de la senteur de ces dernières, je peux affirmer qu'il y en avait une ribambelle. Ah ma grande surprise, elle me demanda d'explicitement de continuer à avancer et à la « guider ». Étrangement, ces paroles sonnaient fausses à mes oreilles. Peut-être mon intuition. Ceci dit, j'étais bien plus serein devant que derrière. La savoir en arrière me rassurait : pas décision stupide. Puis, j'pouvais toujours espérer qu'un monstre surgisse l'avalant et brisant par la même occasion la chaîne des menottes ! Invraisemblable... il y avait plus de chance que je finisse dans le même état... « De toute manière, j'comptais pas te laisser nous guider, j'tiens à ressortir vivant de c't'endroit. » lui lançais-je.

Après la traversée du ponton, mes narines furent comme agressées par une nouvelle odeur. Le terme exact serait plutôt « surpris ». En effet, le changement fut si brutal que je ne pus me retenir d'éternuer. Forcément, il avait fallu que ma – cher – camarade trouve quelque chose à ajouter. Bien une fille ça. Et puis, jusqu'à preuve du contraire, elle n'était pas devant moi pour les recevoir... « Wooo,... elle va s'calmer la mouche. Si tu veux la prochaine fois, j'me retourne et j'te crache dessus, là au moins t'auras une raison pour l'ouvrir. » répondis-je sèchement. Le sol sous nos pieds était encore d'une nature différente. La jeune Serpentard éclaira alors la situation en lâchant un « [...] C'est de l'herbe. » qui me parut des plus stupides. Quoique, moi-même, je n'avais pas été capable d'en définir la nature alors je m'abstins de tout commentaire. « Tu trouves que l'odeur a changé ? C'est à peine si j'avais remarqué son existence. Puisque t'as l'air de t'y connaître en Botanique, je te laisse passer devant. » ... Elle n'avait rien remarqué ? Bon sang, comment avait-elle pu passer à côté de ça. Ou alors, mon nez était sensible ? Nan, pas possible. Enfin, sa dernière phrase me fit bien rire. « Oui, laisse donc l'expert en Botanique passait devant !» dis-je avec ironie. La Botanique, une grande histoire d'amour, tout comme les potions.

Notre petite promenade fut rapidement stoppée à la demande d'Aldreda qui s'énerva face à – tant d'incompétence de ma part – . Devais-je lui rappeler que j'avais demandé son avis quant à la direction à emprunter ? Puis la situation n'était pas si désespérée, il ne s'agissait de rien d'autre qu'une barrière, enfin je crois. « Si elle se détend pas le pistil, j'vais l'y aider, commençai-je, et j'te signale que ce n'est pas une catastrophe non plus ! ». Soudain, elle expliquait avoir trouvé une porte. En effet, je pus entendre un petit bruit, comme si l'on déverrouiller une porte. « Alors c'était une si mauvaise idée que ça, rétorquai-je, sans moi, on ne l'aurait certainement pas trouvé cette porte. » Une légère tension sur la chaîne me fit dire qu'elle était passée devant. Je n'avais d'autre choix que de la suivre. À peine avais-je fait un pas que mes pieds s'enfoncèrent dans le sol. De fins granules envahirent mes chaussures, pour une sensation des plus désagréable. Du sable ? Où étions-nous encore tombés ? D'abord des galets, après un pont, puis de l'herbe et maintenant du sable ! Calmons-nous,... rien ne sert de s'énerver. Et comme si cela ne suffisait, madame, décida de prendre l'initiative et de décider de notre direction. Tout droit ! « Comme c'est original...» lâchais-je en soufflant.

Cela ne faisait que quelques minutes que la troisième épreuve avait débuté, et voilà qu'elle m'énervait déjà. Marcher dans le noir n'était pas vraiment mon passe-temps préféré. Nous allions donc : tout droit. Pour changer... Je repassai en tête. Accélérant un peu le pas et tirant un peu sur les chaînons nous séparant. Plus vite, nous aurons fini, mieux ce sera. J'allais très regretter mon empressement. En effet, au bout de quelques secondes, mon visage heurta brutalement un objet contondant. Un léger « bong » s'échappa dans les airs. Je sortis ma main libre de ma poche pour la ramener sur mon nez. D'ailleurs, je fis de même avec la seconde, par réflexe, ne me demandant même pas quelle serait la réaction d'Aldreda. Sous la douleur, je me courbais légèrement vers l'avant. « BORDEL ! QU'EST-ce... que... », pestai-je avant d'être ramené à l'ordre par un pic sévère de douleur. J'avais heurté quelque chose, mais quoi ? C'était froid, dur... et surtout très dur ! Un mal de chien. Soudain, je sentis une texture plus « chaude » dans mes mains. « Et merde, v'là que j'pisse le sang ». L'espace d'un instant, j'oubliais complètement mon équipière, me parlant à moi-même. En me redressant, le sommet de mon crâne se cogna de plus belle dans l'objet mystérieux. « Bong ». Cette fois-ci, je ne lâchai qu'un brève « Putain... ». Si possible, je voulais m'épargner tout commentaire de la part de la Miss bien que je n'allasse sûrement pas y échapper.

Gardant une main sur mon nez, j'essayais de reprendre mes esprits. Ma main libre – enfin si on oublie la chaîne – allait examiner le mystérieux agresseur. Mon expertise dura quelques secondes. Cela aurait pu être la branche d'un arbre, mais elle était bien trop dure pour être en bois. En ramenant ma main à l'extrémité de l'objet, je sentis cinq appendices. « Des doigts ?! » Dans un élan de surprise, je faillis oublier ma douloureuse aventure. Une statue peut-être ? Une sculpture ? De la pierre ? Du marbre ? Ou je ne sais quoi d'autre. « J'y comprends rien du tout ! On dirait une statue, mais pourquoi l'avoir foutue là ? Si j'tenais l'con qui en avait eu l'idée » pestai-je de nouveau. Avait-elle une signification particulière ? Peut-être. Tout ce que je savais, c'est que tout cela était de la faute d'Aldreda. « Tu vois avec tes conneries, j'me suis peut-être cassé l'nez ! Alors maintenant, c'est moi qui décide ! » Je pris alors la première direction qui me vint à l'esprit.

Spoiler:


Dernière édition par Peter Kintley le Jeu 5 Fév - 16:59, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13694
Points : 36
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

[SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) Empty
Message(#) Sujet: Re: [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyJeu 5 Fév - 16:59

Le membre 'Peter Kintley' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 3
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) Empty
Message(#) Sujet: Re: [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyJeu 5 Fév - 22:45

Alors que nous nous apprêtions à traverser un court d'eau, Peter proposa de passer devant. Ce qui ne me dérangeait pas le moins du monde. Le danger, très peu pour moi. Surtout quand il prenait la forme d'un court d'eau. Depuis deux ans maintenant, je me tenais le plus loin possible de toute forme de lac gelé. Et ça valait aussi pour cette épreuve. Avec Peter devant, je pouvais prendre le temps de réfléchir à la situation si un problème survenait. Mais tout ce que je demandai, c'était de ne pas tomber dans l'eau. Ou même de devoir la toucher. Je n'imaginais pas la température qu'elle devait avoir... « Je te signale que j'ai un très bon sens de l'orientation. J'ai fait beaucoup de randonnées avec mon frère, et je ne me suis jamais perdue. » Répliquai-je d'un ton neutre à sa remarque. La traversée du pont se fit sans encombre, et j'étais tellement reconnaissante de sentir à nouveau un vrai sol sous mes pieds que c'était la seule chose qui m'intéressait. Jusqu'à ce que Peter me sorte de ma torpeur en éternuant. « Non mais quel crétin celui-là... » Lançai-je en levant les yeux au ciel. C'était lui qui éternuait, et c'était à moi de me calmer. On aura tout entendu, je vous jure... A croire que j'avais agité une plume sous son nez pour le faire éternuer exprès afin de m'en prendre à lui. Non, mais il était complètement cinglé ce mec, moi je vous le dit.. Le seul avantage à cette libération de germe fut que je remarquai une nouvelle odeur de fleur. Plus oppressante que les précédentes. Elle nous mena jusqu'à une clôture, ou une barrière. Enfin, quelque chose de fermé quoi. Sans possibilité de voir ce que c'était, je pensais tout de suite que nous nous étions perdu. Tout ça pour avoir eu la stupide idée de suivre une odeur. Et ensuite, on osait nous dire que le parfum, ça servait à rien. Au moins, j'avais la preuve que, bien au contraire, les odeurs pouvaient attirer les mecs. A l'avenir, je me parfumerais plus dans ce cas. Nous sachant perdus, je m'en pris à Peter, en lui faisant comprendre que c'était de sa faute si on en était là. « Le pistil ? T'as cru que j'étais une fleur ou quoi ? » C'était bien la première fois que j'entendais cette expression, et même si je n'avais aucune idée de ce que pouvait bien être un pistil, je savais que c'était une partie d'une fleur. Et moi qui pensais que ces remarques à propos de la Botanique était ironique. En fait, il s'y connaissait peut-être vraiment dans cette matière, qui sait ? Alors que je baissai les bras, ma main effleura un objet d'une matière différente. Un verrou ! Je réussi tant bien que mal à ouvrir la porte, et à passer dans l’entrebâillement. « Ouais, c'est ça, et moi je suis Merlin... » Répondis-je, exaspérée. S'il attendait des remerciements, il pouvait toujours se coucher dessus. Il était hors de question que je le remercie pour ce genre de chose.

Énervée après Peter, mais aussi à cause du sable qui se trouvait dans mes baskets, je décidai d'avancer tout droit. Je fis mine de ne pas entendre sa remarque sur mon choix. Il devait en avoir marre lui aussi, puisqu'il commença à marcher plus rapidement. J'essayais de suivre le rythme, mais je n'aimais vraiment pas m'enfoncer dans du sable comme ça, avec mes chaussures. Je les aurais bien enlevé, mais je ne savais pas ce qui nous attendait ensuite. Alors je préférai souffrir en silence, et faire comme si de rien n'était. Soudain, un bruit sourd se fit entendre tout près. Puis, juste après, Peter hurla, et gesticula dans tous les sens, en emportant ma main avec lui. « Hey ! » Protestai-je « Qu'est-ce que t'as encore ? » Incapable de voir quoi que ce soit, je tentai de récupérer ma main, mais Peter n'avait pas l'air de vouloir me la rendre. Il disait saigner, et je ne voulais surtout pas me retrouver avec du sang sur la main. Un autre bruit sourd parvint à mes oreilles, suivit d'un gémissement de mon camarade. Bon, là, je commençai à m'inquiéter. Pas uniquement pour ma main, mais aussi pour Peter. Je ne voulais pas que l'on me pense responsable de ces blessures. « Peter ? Ça va ? » Encore une fois, je sentis ma main se balader dans tous les sens pendant que monsieur prenait ses aises. J'espère qu'il n'avait pas oublier que nous étions attacher... « Mais de quoi tu parles ? Comment ça des doigts ? T'es sûr que ça va ? » Je ne comprenais rien du tout à son charabia. Il avait du se cogner très fort à quelque chose, je ne savais pas encore quoi. N'aimant pas cette sensation de ne pas savoir ce qu'il se passait, je commençai à tâter le mystérieux objet dans lequel Peter avait foncé. La matière était dure, et froide. Elle me rappelait les galets que j'avais pris dans mes mains au début de ce parcours à l'aveugle. Mais la forme par contre, ça n'avait rien de normal. Le Serpentard pensa alors à une statue, et il ajouta aussi que c'était de a faute s'il s'était blessé. « Mes conneries ? » Hurlai-je, alors. « Non, mais je rêve ! C'est pas moi qui ai foncé en plein dans une statue en pierre. Alors arrête de rejeter la faute sur moi, j'ai rien fait de mal. Si ça se trouve, c'est juste un autre obstacle, et manque de bol, celui-là tu l'as pas raté ! » Ma patience avait des limites, et malheureusement pour lui, il venait de les dépasser. Je n'eus pas l'occasion de vérifier ses dires et de voir si c'était bien une statue que je sentis le bracelet me tirer vers Peter. Celui-là, je vous jure que je lui ferais la peau dès que cette fichue épreuve sera terminée. Non, mais pour qu'il se prenait lui. Au début, il m'amusait, avec ses réflexions à la noix et sa manière de répondre, mais là, j'avais juste envie d'en finir et de l'étriper. Je n'allais pas le laisser faire ce qu'il voulait, alors je décidai de reprendre la tête, avançant avec précaution, et gardant mes mains à hauteur du visage. Je n'avais pas vraiment envie de me casser le nez comme mon camarade. Avec tout ça, je ne savais même plus vers quelle direction nous nous dirigions, mais j'optai pour continuer tout droit. Nous n'avions pas fait demi tour, alors il y avait peu de chance pour que nous retombions sur nos pas.

Alors que je commençai à désespérée de trouver un indice qui pourrait m'indiquer où nous étions, je sentis à nouveau cette matière dure et froide. M'arrêtant net, je pris bien soin d'utiliser mes deux mains pour trouver ce que c'était. C'était grand en tout cas, et assez large, avec de nombreux reliefs. Une partie partait sur le côté à angle droit, je la suivais de mes mains en essayant de voir dans ma tête ce que c'était. Mais je ne le compris que quand je sentis ce que Peter avait appelé des doigts tout à l'heure. C'était une nouvelle statue. « Bon, bah, soit on est revenu sur nos pas par je ne sais quel miracle, soit on a affaire à une nouvelle statue en pierre. Dans tous les cas, mieux vaut ne pas rester près d'elle. Tu risquerais de perdre l'usage d'un autre sens. »

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13694
Points : 36
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

[SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) Empty
Message(#) Sujet: Re: [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyJeu 5 Fév - 22:45

Le membre 'Aldreda F. Torres' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 5
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) Empty
Message(#) Sujet: Re: [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyDim 29 Mar - 20:00

Lucas était entrain de regarder le tournoi, Serpentard n'avançait pas si sa maison en se reprenait pas vite il y avait de grande chance pour qu'il finisse dernier de ce premier tournoi, rien n'était encore joué bien sur mais on était quand même déjà à la troisième épreuve, il avait manqué de chance à al seconde et à la première de rapidité même si celle là semblait mal partie il fallait au moins finir la 1ére salle.

Lucas en était la de ses réflexions quand il entendis un grand bang. Etant remplaçant il ne voyais rien non plus mais entendant Peter pester il se doutait bien qu'il venait de se cognait ou quelque chose du genre.


« Bon, bah, soit on est revenu sur nos pas par je ne sais quel miracle, soit on a affaire à une nouvelle statue en pierre. Dans tous les cas, mieux vaut ne pas rester près d'elle. Tu risquerais de perdre l'usage d'un autre sens. »


Pendant une dizaine de minute on n'entendit plus rien puis le bruit d'un corps qui s'effondrait. En moins de temps qu'il faut pour le dire Lucas fut transporté d'où il était. Il sentie un nouveau sol sous lui sa mains était attaché par une chaine. Il comprit rapidement que Peter venait de s'évanouir donc étant remplaçant il prenait sa place. Mais avant de se faire frapper il fallait expliquer la situation à Aldreda. Il connaissait un peu sa camarade bien qu'elle était une année en dessous de lui.


"Aldreda? C'est moi Lucas! Apparemment ton crétin d'ex partenaire à perdu connaissance donc c'est moi qui le remplace. On va peut être pouvoir avancer un peu. Malgré que j'étais pas là j'ai suivi un peu donc vous avez découvert une statue suis moi je crois que c'est par là"


En même temps elle n'avait pas vraiment le choix. Lucas tira légèrement avec s amain attaché pour indiquer la direction qu'il voulait prendre



Spoiler:


Dernière édition par Lucas Drake le Dim 29 Mar - 20:00, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Le Hasard

Le Hasard



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 28/06/2011
Parchemins rédigés : 13694
Points : 36
Crédit : (c) Septimus Veturia
DETAILS EN PLUS

[SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) Empty
Message(#) Sujet: Re: [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyDim 29 Mar - 20:00

Le membre 'Lucas Drake' a effectué l'action suivante : Le Hasard

'Le Hasard' : 5
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

[SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) Empty
Message(#) Sujet: Re: [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) [SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
[SERPENTARD] Troisième épreuve. (1ère salle)
Page 1 sur 1

Sauter vers: