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[POUFSOUFFLE] Troisième épreuve. (1ère salle)
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Message(#) Sujet: [POUFSOUFFLE] Troisième épreuve. (1ère salle) [POUFSOUFFLE] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyDim 1 Fév - 10:17


Grand calme d'un jardin japonais


En débouchant dans ce nouveau lieu, la brise légère qui s'y fait sentir vous indique un parcours en extérieur. Comme quoi, même sans la vue on peut faire des déductions utiles. Retourner en arrière vous est impossible, derrière vous se trouve bien une porte coulissante mais même en forçant vous ne parviendrez pas à l'ouvrir. Vous ne le savez pas encore mais votre épreuve commence ici tout en douceur, vous devriez en profiter pour vous décontracter un peu, le jardin japonais dans lequel vous vous trouvez sans le savoir est le calme avant la tempête... Quoique, faîtes attention où vous mettez les pieds, avancez doucement sinon vous risquez de tomber à cause des deux marches se situant à quelques pas de la porte. La chute ne serait pas bien grave mais pour les malchanceux, vous risquerez de vous faire une petite entorse, ou plus... Ce premier obstacle passé, vous vous retrouverez sur un petit chemin constituées de petits galets blancs. Attention à ne pas s'en éloigner, votre odorat étant attiré par le doux parfum des fleurs plantées un peu partout dans le jardin. Il serait alors compliqué de retrouver le bon chemin de galets. Ce dernier ce disperse en plusieurs embranchements. Ce serait plus pratique de suivre toujours la direction la plus au Nord à partir des marches pour arriver plus vite jusqu'au pont rouge qui surplombe le petit cours traversant l'intégralité de la propriété et qui vous permets de traverser sans avoir à vous mouillez. Si jamais les fleurs vous ont éloignées du chemin de galets, vous vous rendrez bien compte qu'il est plus que compliqué de le retrouver en étant aveugle, par contre en avançant dans l'une des directions, le bruit de l'eau vous guidera. Vous connaissez le principe n'est-ce pas. Peut-être retrouveriez-vous le pont ? Dans le cas contraire, vous n'aurez qu'à traverser l'eau qui vous arrive jusqu'aux chevilles. Ce n'est pas très long mais l'eau est froide. De l'autre côté, quelque soit votre moyen de traverser, il n'y aura plus de galets pour vous guider dans la voie à suivre, seulement de l'herbe sur une grande surface. Si vous êtes attentif et curieux, vous sentirez une nouvelle odeur, différente de celle des fleurs et vous déciderez de la suivre, elle s'amplifiera au fur et à mesure que vous vous rapprocherez. Dans le cas où vous déciderez de ne pas vous préoccupez de cette odeur étrange ou que vous ne parveniez pas à la sentir tout de suite, vous risquez de vous perdre jusqu'à tomber sur la fin du jardin délimité par des planches de bois et sur une petite cabane dont la porte ne s'ouvrira pas et à côté de laquelle vous ne trouverez pas de mystérieux objets. Quelque soit votre choix, vous finissez par vous heurtez à des barrières. A cet endroit, l'odeur est forte mais impossible pour vous de deviner ce que c'est, peut-être est-ce votre sixième sens qui vous indique que vous devez absolument trouver de quoi il s'agit, en tout cas vous faîtes le tour des barrières sur une desquelles, en fouillant bien, vous trouvez un verrou facile à pousser qui vous permet d'entrer. A l'intérieur, surprise, des grains de sables se faufilent dans vos chaussures quand vous marchez. Ce n'est pas la sensation la plus agréable qui soit mais en marchant tout droit par défaut vous vous approcherez de votre but. Attention à ceux qui auraient peur de s'écarter des barrières et de perdre tout repère, en partant à droite pour rester avec un appui un de vos pieds ou celui de votre partenaire se posera sur les trois fourchettes d'un râteau ce qui aura pour conséquence de faire monter le manche qui vous arrivera en pleine figure. Gros risques de tomber et d'entraîner votre camarade avec vous. En plus, ce sera l'occasion au sable de se faufiler encore plus loin que vos chaussures et que c'est désagréable d'avoir du sable dans ses vêtements, c'est comme quand on est à la plage. Sauf qu'en général, là-bas vous disposez de la vue. Rassurez-vous, si vous avez eu la bonne idée d'aller tout droit, une statue vous indiquera le bon chemin sans embûches. Encore faut-il comprendre que le bras de la statue indique la bonne direction à suivre. Quatre statues agiront dans ce sens, arriver à la cinquième vous arriverez devant un grand temple au cœur du jardin. Vous pouvez également arriver devant sans suivre les statues mais ces dernières sont un petit jeu pour ceux qui se croient les plus malins en cherchant toujours midi à quatorze heure. Quoiqu'il en soit, le temple est assez grand pour que vous tombiez dessus. Enfin une issue ? En tâtonnant vous finirez par tomber sur deux nouvelles marches qu'il vous faudra monter puis sur une porte. Ne soyez pas pressé, vous n'oubliez rien ? La forte odeur de tout à l'heure est un indice, il vous faudra le comprendre pour ensuite vous en rapprochant en allant à droite de la porte. Au milieu de la table que vous trouverez au bout se trouve un sac. Il vous faut le prendre puis l'ouvrir...



Dernière édition par Il était une fois... le Sam 21 Fév - 14:46, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: [POUFSOUFFLE] Troisième épreuve. (1ère salle) [POUFSOUFFLE] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyMar 3 Fév - 21:13

Wouha. C’est vraiment étrange de ne rien voir. J’ai beau m’escrimer à ouvrir mes paupières, l’obscurité persiste. Et j’ai beau passer ma main libre devant mes yeux, je n’enlève aucun foulard. Je le sais bien sûr, mais je ne peux empêcher cette envie de voir qui me fait ouvrir les yeux encore et encore. C’est un peu effrayant, mais également un peu grisant en même temps. S’affranchir complètement d’un sens, c’est une expérience unique !

Et l’anneau d’acier à mon poignet est un ancrage réconfortant ; je ne suis pas seule dans cette épreuve. Mis à part qu’il est en sixième année avec mon frère et qu’il a un chat, je ne sais rien sur Chang Wolff qui est à l’autre bout des menottes, mais il est temporairement aveugle juste comme moi et il se bat pour la victoire des blaireaux, juste comme moi. C’est mon camarade et je ne peux pas m’éloigner de lui. Et comme être avec un camarade, c’est savoir où on est, je ne peux pas me perdre même sans rien y voir.

Alors je suis confiante.

La porte se referme derrière nous. J’inspire profondément, très sérieusement, et tente de me repérer autant que je peux. Je laisse ma main liée à mon compagnon la plus immobile possible pour ne pas l’indisposer mais j’agite la deuxième autant que je peux de mon côté, sans rien rencontrer d’inattendu – c'est-à-dire rien à l’exception de la porte dans mon dos -. Un petit vent dérange agréablement ma frange et me met directement dans de bonnes dispositions : cet endroit sent super bon. Où que nous soyons, ça embaume les fleurs.

« On avance ? Doucement ? » je propose à Chang Wolff.

Du bout du pied, je tâte le chemin avant de m’y aventurer lentement. Il reste plan sur deux pas avant de tomber à pic sur la hauteur d’une marche. Précautionneusement, j’en découvre une seconde et après cela, mes pieds s’enfoncent légèrement dans un sol qui crisse. Du gravier, vraisemblablement.

Soudain, j’ai une idée pour optimiser mon ressenti de l’environnement. Pour tout avouer, c’est surtout l’envie de sentir les cailloux sous mes pieds qui en est à l’origine, mais l’un n’empêche pas l’autre.

« Attends ! je préviens mon compagnon pour qu’il cesse sa progression. Je me baisse. »

Je garde néanmoins ma main liée à la hauteur de mon épaule, c’est-à-dire, je l’espère, au même niveau que la sienne, défaisant mes lacets à la force de cinq doigts. En plus d’être relativement long, l’exercice n’est pas des plus faciles, et je me retrouve ensuite confrontée à un dilemme sur la meilleure manière de transporter mes chaussures – problème qui ne m’avait pas du tout effleuré –, sans compter que je n’avais pas pensé non plus à mon collant que je ne peux pas enlever. Mais le jeu en vaut la chandelle. Même à travers la laine, je sens très bien les galets, un peu plus grands que du gravier standard, et je peux jouer avec de mes orteils.

Mère serait surement désespérée si elle me voyait ainsi. Lisbeth doit prétendre ne pas me connaître. Moi, je suis bien. C’est certain que je vais trouer mes collants, mais non seulement je n’ai rien contre les trous, mais en plus j’ai appris le sortilège pour les réparer.

A tâtons, j’attrape mes lacets de ma main libre et me redresse avec un peu plus d’assurance apportée par le fait de sentir distinctement le sol sous mes pieds. D’ailleurs, je crois que je cligne un peu moins des paupières qu’il y a une minute.

« C’est bon, désolée pour l'attente, j’informe mon partenaire. J’ai enlevé mes chaussures, on peut continuer. »
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Message(#) Sujet: Re: [POUFSOUFFLE] Troisième épreuve. (1ère salle) [POUFSOUFFLE] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyMar 3 Fév - 22:10








Le Tournoi



La perte d'un sens est une chose étrange, particulière. On dit souvent que les personnes qui perdent la vue ou l'ouie compensent avec les autre sens, que ceux ci se développent bien plus pour compenser, mais je n'en étais pas encore là et me demandait même si j'en serai jamais là. Il nous fallait faire vite, comprendre l'enjeu de l'épreuve et parvenir à gagner pour Poufsouffle! Nous devions gagner la coupe cette année, c'est important pour moi d'offrir cette coupe à ma maison, c'était la première fois que je participais à ce tournoi autrement qu'en étant un fervent supporter ou en etudiant comme un malade pour obtenir des points et je devais vaincre!
Ainsi attaché auprès d'une jeune fille de troisième année que je ne connaissais que de vue, je tentais de comprendre ou j'étais, écoutant le bruit autour de moi, même si peu de chose me venait à part nos respirations et la légère brise alentour. J'attendais ainsi quelques instants avant qu'on ne commence l et que ma camarade m'invite à avancer doucement. Je la suivais, avançant très lentement, laissant mes pieds trainer au sol alors que je découvrais une marche que je descendais lentement, puis une seconde pour arriver sur ce qui me semblait être du gravier, du moins, je le pensais selon le bruit et la légère sensation sous mes chaussures.
A peine avions nous fait un ou deux qu'on me demanda d'arreter et que je sentis une tension à mon poignet alors qu'elle s'abaissait pour je ne sais quelle raison. Je me baissais un peu pour ne pas tirer sur son poignet et attendit qu'elle soit prete, cherchant comme je le pouvais un indice sonore, olfactif ou que sais je encore. J'attendis donc qu'elle sois prete, m'expliquant qu'elle avait enlever ses chaussures pour mieux sentir le gravier au dessous vraisemblablement. Je souriais pour son idée brillante, même si elle ne le verrais pas et entamais une marche relativement lente.

"Bon ecoute, le mieux est de voir si y a du gravier partout ou si c'est un chemin en gravier. Si c'est ça on suis le chemin et on vois ou ça nous mène, Ca te conviens Catherine ?"



© Jawilsia sur Never Utopia

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Message(#) Sujet: Re: [POUFSOUFFLE] Troisième épreuve. (1ère salle) [POUFSOUFFLE] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyMer 4 Fév - 20:30

Je suis heureuse de voir que Chang Wolff adopte à peu près le même rythme de marche que moi ; j’espère juste ne pas être un boulet à son poignet. Je crois bien être la plus jeune participante à cette épreuve du tournoi, mais je refuse de laisser cela handicaper ma maison. J’agirais en adulte responsable, même si cela veut dire brider mon côté casse-cou et faire passer la sécurité en premier plan. Foi de Poufsouffle !

« Bon écoute, le mieux est de voir si y a du gravier partout ou si c'est un chemin en gravier, propose mon partenaire. Si c'est ça on suis le chemin et on vois ou ça nous mène, Ca te conviens Catherine ? »

Je hoche d’abord vigoureusement la tête. Puis je me souviens que c’est inutile et me dépêche d’utiliser ma voix :

« On fait ça. Je tâte de mon côté. »

Toujours en veillant à ne pas balader ma main menottée, c’est-à-dire en me mettant dans des positions incertaines et certainement ridicules pour quelqu’un qui y voit, je traine mon pied latéralement sur les grands graviers, jusqu’à ce que la consistance du sol change brutalement.

Souple, légèrement humide à travers mon collant, quelques chatouillements qui remontent, c’est indubitablement de l’herbe. Et mes chaussures qui pendouillent au bout de mes lacets heurtent dans un bruissement quelque chose de flexible, qui ne peux être que de la végétation. Si on se base sur le parfum des fleurs, le jardin dans lequel nous sommes doit être magnifique. Tout en avançant et reculant la pointe de mon pied pour déterminer si la terre n’est qu’une enclave ou si nous sommes bien sur une allée, je compose mentalement un environnement plein de couleurs et de détails pour tromper mon envie de me remplir les pupilles.

« Il y a de l’herbe à moins d’un pas sur le côté, et d’autres végétaux non identifiés, j’informe mon compagnon en essayant d’être la plus précise possible. On dirait bien que nous sommes sur un chemin. Donc… on continue tout droit ? »

Et je reprends notre prudente avancée en testant à chaque pas la hauteur et la stabilité du sol, l’effleurant d’abord des orteils avant d’augmenter graduellement la pression. Pour peu, je me croirais à Londres, en train d’essayer de quitter la maison en tapinois en pleine nuit sans marcher sur un chat ou heurter une commode.

Mon bras libre balade mes souliers dans toute ma moitié d’espace où ils rencontrent parfois une branche. De même, je plie les genoux et tend une pointe vers l’extérieur régulièrement pour vérifier que la bordure d’herbe est toujours là. Et je fais bien, parce que quelques pas plus loin, elle n’y est plus.

« Stop ! je lance à mon camarade. Il y a quelque chose qui change… »

A force d’arcs de cercles avec la jambe, je sonde les alentours assez rapidement.

« Ça ressemble à une fourche… Qu’est-ce qu’on fait ? On va tout droit où on tourne ? »

Instinctivement, j’aurais tourné. Parce qu’aller tout droit est un peu ennuyeux et j’aime bien explorer. Mais je ne peux pas penser uniquement à moi sur ce coup-là, je dois aussi penser à Chang qui est attaché à mon poignet et à toute notre maison qui souhaite que nous gagnions. Je dois raisonner et être raisonnable.

Je tends l’oreille dans l’espoir de grappiller quelques indices auditifs dans l’une ou l’autre des directions mais sans grand succès. A part le vent et les plantes, rien ne vient troubler le calme. Même pas le chant des oiseaux.
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Message(#) Sujet: Re: [POUFSOUFFLE] Troisième épreuve. (1ère salle) [POUFSOUFFLE] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyLun 9 Fév - 17:35








Le Tournoi



Notre marche était lente, mais assuré. Certes nous devions arriver rapidement à la fin de cette épreuve, mais nous ne pouvons pas nous mettre à courir alors qu'on est magiquement aveugle! Quoique bien, qu'on soit là pour gagner, il ne fallait surtout s'amuser et en profiter car c'était pour moi une des parties importantes du tournoi. Avançant ainsi au pas à pas, écoutant avec la plus grande des attentions les crissements du gravier sous mes pas, je gardais le sourire, tentant de temps à autres de déplacer mon pieds pour sentir quelque chose de meuble sous mon pied. je cherchais à voir ou nous en étions et il nous fallait un certain nombre de pas avant d'arriver à l'endroit souhaitais, Catherine m'informant régulièrement de ce qu'elle peut sentir.

"Continu comme ça et on pourra ramener la coupe à Poufsouffle!"

C'était un encouragement, je savais que c'était important et puis elle avait l'air de prendre ça assez au sérieux. Une myriade d'odeur m'emplissait les narines, comme si nous étions au beau milieu d'un champs de fleur, des odeurs de sucre, de légèretés qui pourraient aller jusqu’à nous attirer vers elles, mais j'étais persuadé qu'il fallait suivre ce chemin, c'était obligatoirement ça, du moins pour l'instant.

Nos pas continuant de nous amener vers la destination qui devait certainement être la notre, je me souvenais d'une partie de colin maya dans notre jardin avec ma sœur cet été. Elle avait fini dans les rosiers de ma mère et avait beuglé comme un monstre que je l'avais fait expres alors que je tentais de l'appeler dans l'autre direction. Pourvu qu'on ne vienne pas à s'étaler dans un parterre de fleur à épine, ça ne me plairait pas du tout!

« Stop ! je lance à mon camarade. Il y a quelque chose qui change… »

Surpris par cette ordre, je me stoppais immédiatement, attendant un instant qu'elle m'explique la situation, jouant de mon pied pour bien comprendre la situation et ce qui se passe exactement.

A force d’arcs de cercles avec la jambe, je sonde les alentours assez rapidement.

« Ça ressemble à une fourche… Qu’est-ce qu’on fait ? On va tout droit où on tourne ? »

Je tentais de réfléchir quelque peu, respirant lentement, me baissant quelque peu pour tâter de la main les chemins.

"Je me baisse un petit instant, faut que je vois si le y a un troisième chemin de mon coté!"

Tatant autant que possible, je sentais au bout de mes doigts un troisième chemin et réfléchis un instant, essayant de respirer fortement, l'odeur des fleurs me prenant de plus en plus au nez.

"Tu trouve pas que les fleurs sentent un peu trop fort ? On devrais aller vers elle ou c'est un piège ?"

Sachant que si on allait à droite ou à gauche nous irions vers les fleurs ou tout droit vers l'inconnu, je tentais de réfléchir encore et encore, trouver la bonne solution et je n'avais aucune idée précise, quoique ces fleurs sentaient tant qu'elles en étaient entêtante.

"les fleurs sont peut être un peu trop entêtante non ? Ca doit être pour nous attirer donc on devrais surement continuer tout droit...Qu'en dit tu, le choix est à toi!"


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Message(#) Sujet: Re: [POUFSOUFFLE] Troisième épreuve. (1ère salle) [POUFSOUFFLE] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyMer 11 Fév - 22:23

« Je me baisse un petit instant, faut que je vois si le y a un troisième chemin de mon coté ! »

Tout en murmurant un mmhmm affirmatif, j’abaisse mon épaule. Je ne suis pas sûre que ça change vraiment quelque chose vue ma différence de taille avec mon partenaire, mais sait-on jamais.

« Tu trouve pas que les fleurs sentent un peu trop fort ? suggère ensuite Chang. On devrais aller vers elle ou c'est un piège ? »

L’idée que, peut-être, ce parfum enivrant est en fait un piège me prend totalement au dépourvu. Je pensais jusque là que c’était simplement un élément de décor agréable, rien de plus rien de moins. La méfiance n’a jamais été mon fort… Et même maintenant que mon camarade a soulevé cette possibilité, je ne peux m’empêcher de la trouver un petit peu absurde. Une si bonne odeur ? Un piège ? Et un piège pour quoi ? Une odeur, ça se déguste à distance, il n’y a aucune raison de s’en approcher. Sauf si c’est l’odeur d’un gâteau au chocolat tout juste sorti du four, bien sûr, là on s’approche plutôt deux fois qu’une. Ou alors si on est un Saint-Bernard à la recherche de survivants après une avalanche aussi… Oui, en fait il y a plein de circonstances dans lesquelles on suit les odeurs.

Mais pourquoi maintenant ?

« Les fleurs sont peut être un peu trop entêtante non ? Ca doit être pour nous attirer donc on devrais surement continuer tout droit...Qu'en dit tu, le choix est à toi ! »

Je tors ma bouche en une grimace de réflexion. Ça m’a toujours aidé d’afficher mes pensées sur mon visage, même si en l’occurrence il n’y a personne pour les voir.

J’ai de la chance d’avoir un équipier aussi gentil, qui me demande mon avis, mais dans l’instant, je ne suis pas sûre de vouloir décider seule - malgré une petite - grande - portion d'ego qui ne peut s'empêcher d'être flatté d'autant de confiance -. Décider seule pour moi-même, oui, mais pour lui et pour ma maison entière ? Ce n’est peut-être qu’un jeu, mais l’enjeu est important. Et j’ai décidée de les rendre fiers de moi, je me rappelle.

Je me tiens bien droite, comme mère me l’a appris, et je lance fermement :

« On continue tout droit. »

Parce que généralement, la solution est toujours droit devant soi.

Chang et moi reprenons donc notre drôle de marche à l’aveugle, ignorant les chemins qui partent de part et d’autre de l’allée centrale. Peu un peu, quelque chose se rajoute à l’ambiance. Une… une fraîcheur, je dirais. J’essaie d’humer l’air pour en savoir plus, mais difficile de sentir quoi que ce soit sous le parfum des fleurs. A l’oreille cependant, je crois saisir autre chose que le vent. Un léger clapotis…

« De l’eau, » je pense à voix haute.

Une seconde après, je me prends quelque chose dans la hanche. Je laisse échapper un couinement de douleur et porte instinctivement ma main à l’endroit heurté. Ma main qui ne tient pas mes chaussures. Ma main prise dans une boucle de menottes, donc. La chaîne se rappelle a moi rapidement et j’avorte mon mouvement avant qu’il n’aille trop loin, mais après avoir tiré le bras de mon coéquipier.

« Désolée, pardon, je bafouille. Je me suis pris une espèce de… »

De mon poing accroché autour de mes lacets cette fois-ci, je tâte la fameuse chose que je me suis prise.

« … de pilier. Non, de rambarde, ça continue. Et le sol n’est plus du gravier… C’est du bois. »

A partir de là, l’addition est facile : eau plus bois plus rambarde, ça donne pont. Et j’ai foncé en plein dedans. Heureusement, je n’avançais pas très vite et le choc reste bénin, surtout que mon os en a pris la plus grande partie.

« C’est bon, je suis du bon côté de la rambarde. On peut continuer. »

Je sens mon collant en laine qui accroche un peu au bois. A travers, j’arrive à sentir les rainures entre les planches, et, après avoir enroulé mes lacets autour de ma paume pour ne pas risquer de perdre mes chaussures, je laisse ma main glisser sur le garde-fou. Sans savoir pourquoi, j’imagine un bois foncé. Le pont monte, puis descends, et nous voilà de nouveau sur une nouvelle surface.

« Herbe, je dis, parce que sans ma vue, la parole est la seule manière de concrétiser mon environnement. Je cherche s’il y a autre chose. »

Et je reprends mon manège où je tâte les alentours de mon pied sans bouger ma main liée.
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Message(#) Sujet: Re: [POUFSOUFFLE] Troisième épreuve. (1ère salle) [POUFSOUFFLE] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptySam 21 Fév - 13:08








Le Tournoi



J'avais une certaine confiance en cette fille. Bien que je ne la connaisse que peu elle était de ma maison, ce ne pouvais donc être qu'une gentille fille et son avis comptait assez pour moi, alors c'était important de lui demander et puis, ça ne se fait pas réellement d'imposer son avis surtout pour ce genre de tournoi. Alors je l'écoutais, j'attendais un avis et finalement il viens. Elle voulait aller tout droit, ce qui m'allait parfaitement en un sens, tout ce que je voulais était ne pas m'approcher des fleurs qui sentais trop fort et me donnait mal à la tête au final. Mais aussi car je pensais avec une certaine...certitude que le fait qu'elles sentent si fort soit pour nous attirer, comme pour nous guider vers elle en nous faisant penser que c'est là que finirai le défi.

La décision étant prise je suivait Catherine, avançant pas à pas sur le chemin face à nous , les sons changeant petit à petit nous laissans comprendre que le décor changeait légérement. Nous étions proche d'eau, une rivière, un étang ? La question restait en suspens, mais il nous fallait malgré tout faire attention à ne pas finir dans l'eau, sinon va savoir quand et comment nous parviendrons à en sortir. Catherine parlant à voix haute pour confirmer ce que je pensais, j'acquiesçais comme l'idiot que je suis, trop hatibué à être vu et compris par de simples gestes.

continuant d'avancer tranquillement, un bruit me fit quelque peu sursauter. Celui de cette pauvre Catherine qui semblait s'être cognait à je ne sais quelle chose. Une pierre peut être, mais non ce n'était pas cela, c'était tout simplement un pillonne de la rambarde, du moins, je dit simplement, mais elle à tout de même du le sentir passer au vue du couinement douloureux qu'elle avait laissé échapper.

"Tu va bien ? Tu veux prendre quelques instants pour te remettre ou on continu d'avancer ?"

attendant une seconde pour savoir si oui ou non elle pouvait continuer, j'eu ma réponse par la menotte qui tirais sur mon bras et avançait doucement sur le pont, tendant mon bras libre jusqu'à sentir du bout des doigts, le bois de la rambarde. J'avançais ainsi sur le pont, toujours pas par pas, jusqu'à parvenir au bout de celui ci et comprendre que nous étions parvenu sur une étendu d'herbe. Il n'y avais donc plus de chemin pour nous aider ou nous indiquer la bonne route. Attendant ainsi quelques instants que ma coéquipière puisse m'indiquer si oui ou non il y avait un chemin, je tentais de me situer, écoutant au possible, essayant de sentir l'odeur des flerus et tout ce que je pouvais jusqu'à avoir cette odeur étrange, légèrement piquante sans les narines qui me laissait...curieux.

"Catherine...tu sens ce truc qui pique le nez ? C'était pas là tout à l'heure!"

Continuant de sentir un peu, je fini par tirer quelque peu sur la menotte avant de m'excuser. et de persuader Catherine de me suivre. Cette odeur était trop étrange pour être naturelle ou celle d'une fleur et nous ne la sentions pas auparavant, ce qui ne pouvait être qu'une chose, une sorte d'indice.




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Message(#) Sujet: Re: [POUFSOUFFLE] Troisième épreuve. (1ère salle) [POUFSOUFFLE] Troisième épreuve. (1ère salle) EmptyLun 23 Fév - 18:11

Tout autour de moi, je ne sens que de l’herbe. Aucun caillou, aucune dalle, aucun chemin. Il va falloir que Chang et moi nous reposions sur autre chose pour conserver notre direction. Aller exactement tout droit sans y voir, ça peut être vraiment très dur pour quelqu’un de facilement distraite comme moi.

J’essaie donc de découvrir un autre indice, auditif ou olfactif, ou même une de ces intuitions romanesques et soudaines qui ne s’expliquent pas mais guident toujours au bon endroit et que j’affectionne particulièrement. Il y a bien une légère odeur particulière qui se détache maintenant que le parfum enivrant des fleurs faiblit, mais je me souviens des suspicions de Chang sur ce dernier, aussi je me retiens de le relever. Il a parlé d’un piège et je ne veux pas être celle qui tombe dedans et mène ma fière maison à la défaite.

« Catherine...tu sens ce truc qui pique le nez ? fait mon partenaire à mon grand étonnement. C'était pas là tout à l'heure ! »

Diantre, quand est-ce que l’odeur est passée d’un potentiel piège à un indice digne d’intérêt ? Quel coche ai-je manqué ? Est-ce un lieu commun que ce dont on doit se méfier dans une première partie d’épreuve se révèle être un allié dans la deuxième ? Ou est-ce que Chang vient simplement d’expérimenter sa propre intuition romanesque et soudaine ? – j’en veux une aussi ! –

Dans tous les cas, je fais aveuglément – c’est bien le cas de le dire ! – confiance dans le jugement de cet élève si patient et attentionné envers moi. Surtout que je n’ai pas de meilleure proposition à faire. Aussi, je le suis à son rythme sans une protestation quand il m’entraîne dans ce que je suppose être l’origine de l’odeur. Sous mes pieds, l’herbe humide reste constante.

En tout cas, jusqu’à ce qu’un mur de bois m’arrête. J’ai failli me le prendre dans le nez, mais mes orteils ont buté dedans en premier et, tout douloureux que ce fut pour mes pauvres et innocents appendices, cela m’a suffit pour cesser d’avancer et plutôt tendre les mains en avant pour tâter ce nouvel obstacle. Je frotte le grain avec ma paume, teste la profondeur en tapotant dessus et étend ma main de mon côté pour voir jusqu’où il va. Puis, bavarde et dépendante du son comme je suis, je fais part des mes conclusions à voix haute, même si Chang est certainement parvenue aux mêmes :

« On dirait une palissade de bois, qui continue de mon côté. Il y a peut-être quelque chose derrière. … Et peut-être un genre de mécanisme pour l’ouvrir ? »

J’adore les passages secrets et portes dérobées et l’idée d’être face à une m’émoustille au point de me faire rebondir entre la pointe de mes pieds et mes talons. Je n’accorde que très peu d’attention à l’idée que, peut-être, ce n’est qu’une bête palissade comme une autre et qu’il faudrait mieux partir à droite ou à gauche pour trouver une ouverture classique. Je suis dans une aventure par les calçons de Salazar Serpentard ! – mère ne doit jamais savoir que je jure ainsi dans ma tête – Il faut bien qu’il m’arrive des choses aventuresques.

« Je cherche en bas, tu cherches en haut ? » je propose, consciente de ma petite taille.

Et avant même d’attendre une réponse, je commence mon travail. Je suis tellement excitée qu’il ne me faut pas longtemps pour sentir sous mes doigts un verrou en métal froid.

« Trouvé ! » je lance, heureuse comme si c’était un trésor de millions de gallions et pas un bête loquet.

Je le fais jouer et pousse sur la palissade qui cède du terrain à la maigre force de mon épaule. Fière comme un hippogriffe, je saute dans la nouvelle partie de l’épreuve qui s’offre à nous, veillant à laisser ma main liée légèrement en arrière pour laisser à Chang le temps de suivre mes bondissements.

Le sol n’est soudainement plus le même, et je sens distinctement à travers le trou au niveau du troisième orteil de mon pied gauche les grains doux et chauds de sable.

« C’est du sable maintenant, toujours pas de chemin. »

J’entends moi-même mon sourire brillant dans ma voix ; j’ai l’impression d’être à la plage. Nous ne partons pas en vacances souvent, mais c’est tellement agréable de pouvoir faire la différence avec le sable gris et humide et froid des bords de la Tamise.

Par réflexe maintenant, je tends l’oreille et renifle. L’odeur-qui-n’-est-pas-un-piège est toujours là, plus forte que tout à l’heure, et le silence est toujours le même, à peine troublé par le vent.

« On suit encore l’odeur ? » je demande à Chang, légèrement incertaine.

Qui sait si une odeur alliée en deuxième partie d’épreuve ne devient pas de nouveau suspicieuse en troisième mi-temps ? Je préfère me fier à la sagesse de mon partenaire sur ce coup-là. Laissez-moi les portes secrètes, laissons-lui les indices olfactifs.
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