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Si tu crois que tu peux m'adresser la parole, tu fais fausse route - Nyx
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Message(#) Sujet: Si tu crois que tu peux m'adresser la parole, tu fais fausse route - Nyx Si tu crois que tu peux m'adresser la parole, tu fais fausse route - Nyx EmptyLun 26 Jan - 18:24



Si tu crois que tu peux m'adresser la parole, tu fais fausse route !


Feat Nyx S. Flamel



Mon calepin et mes crayons dans les mains, je m'étais isolée au lac avec l'espoir d'être tranquille pour dessiner. J'avais besoin de ce moment, seule, pour libérer mes pensées. Le dessin m'avait toujours permise de me reposer, de m'évader de ce monde ingrat. J'avais toujours eu besoin d'un crayon dans les doigts pour tracer ces lignes sur une feuille blanche. Je laissais mes doigts parcourir la feuille, ils étaient libres de ma volonté. A vrai dire, je ne réfléchissais jamais à ce que j'allais dessiner jusqu'à ce que les premières lignes me montrent le chemin. Mais aujourd'hui, c'était le paysage lui-même que je voulais dessiner. D'habitude, c'était plutôt mon imagination qui dictait mes doigts mais je voulais me lancer dans la réalité. Il faut dire que le paysage que j'avais sous les yeux n'avait aucun point commun avec mon environnement habituel. Le lac avait beau être aussi noir que la plupart des gens de mon quartier, il n'en restait pas moins impressionnant. Qui plus est, le coin était silencieux, surtout en ce moment, avec le froid. Les élèves avaient gentiment déserté les lieux, préférant leur salle commune avec la cheminée. Même si je pouvais comprendre l'envie d'être au chaud, se retrouver tous, serrés les uns contre les autres dans une même pièce me rendait folle. J'avais besoin d'espace et d'air, j'avais besoin d'être seule.

Ma page blanche fut donc rapidement emplie de lignes noires. Bientôt, on put distinguer un lac avec des arbres alentours qui surplombaient le paysage. Je me débrouillais plutôt bien en dessin même si j'étais persuadée de pouvoir faire bien mieux. Bien évidemment, je ne prendrai pas, pour autant, des cours avec un professionnel, préférant me débrouiller seule. Mais j'avais du travail à faire si je voulais m'améliorer. Toujours en proie à augmenter mes performances, je pouvais passer des heures à m'entraîner. Qu'il s'agisse d'utiliser ma magie sans baguette, du dessin ou de l'écriture, j'avais besoin de me prouver que je valais mieux. En tout cas, je savais qu'avec du travail, on pouvait toujours avancer plus loin dans nos projets. Il avait donc beau faire froid, j'avais beau m'être emmitouflée dans un gros manteau et m'entourer d'une écharpe verte en laine, j'étais tout de même assise sur un des bancs près du lac avec mes outils à dessin. J'avais même dessiné la jeune fille qui se trouvait non loin de moi, près de l'étendue d'eau. Je ne faisais pas réellement attention à ce qu'elle faisait, elle était juste là, je l'avais donc simplement intégrée à mon tableau. Je ne la connaissais pas et, à vrai dire, je m'en fichais bien. Elle ne m'intéressait pas du tout alors pourquoi m'attarder un peu plus sur elle ?

Je sentis une brise de vent s'engouffrer un peu plus dans mon manteau. En ce mois de janvier, l'hiver était bien installé et, en fin de compte, je comprenais parfaitement ces élèves qui étaient restés au chaud. Je choisi alors de finir mon dessin au plus vite pour monter dans mon dortoir où j'y serai relativement tranquille et au chaud. Les filles avec qui j'étais obligée de partager la chambre ne se montraient que pour dormir. Je serai donc seule et n'aurai donc aucun compte à rendre. Je pourrai peut-être, même, m'entraîner à léviter mon crayon sans ma baguette. De toute façon, je n'avais pas cours par la suite, je pourrai donc dormir tranquillement, en sachant que cet exercice me prenait, généralement, toute mon énergie. En plein dans mes pensées et dans mon dessin, je n'avais pas fait attention à la jeune fille que j'avais dessiné. Elle s'était approchée de moi. Je la regardai alors, sans pour autant chercher le contact. Elle était juste sous mes yeux. Je la suivis donc du regard. Elle portait un uniforme aux couleurs des Gryffondors et avait les cheveux blonds et bouclés. Je n'avais pas grand-chose contre les autres maisons, je ne considérai les gens que par leurs actions. Bizarrement, il était vrai que les jaunes me semblaient plus pitoyables que les autres élèves mais certains d'entre eux pouvaient sortir du lot. Je pensai notamment à Moriarty. Il semblait avoir un caractère intéressant bien que j'avais choisi de l'ignorer royalement. En vérité, je ne m'attardai que sur les personnes qui pouvaient réellement m'apporter quelque chose dans ma vie. Il n'y avait donc pas grand-monde, si vous voulez tout savoir. Enfin, je suivais tout de même la jeune fille du regard qui finit également par poser son regard sur moi. Aucun sourire n'apparut sur mon sourire, je me contentai simplement de la regarder de la tête aux pieds. J'avais toujours eu tendance à lancer un regard sur l'apparence des gens. On avait beau dire, c'était la première chose qu'on pouvait voir sur une personne, ça ne devait donc pas être négligé. Je pouvais très bien passer pour quelqu'un de hautain mais je m'en fichais. Après tout, j'étais tout de même plus intéressante que tout autre élève dans cette école. Et puis, bon, il n'y avait que moi, ici, qui était capable d'utiliser la magie sans baguette : je ne pouvais donc qu'être considérée comme supérieure. Elle avait cependant ses yeux posés sur moi et je finis par me sentir un peu trop jugée.

"- Tu veux quoi ?"






Dernière édition par Joy Lancer le Mer 28 Jan - 13:59, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Si tu crois que tu peux m'adresser la parole, tu fais fausse route - Nyx Si tu crois que tu peux m'adresser la parole, tu fais fausse route - Nyx EmptyLun 26 Jan - 22:16





" Si tu crois qu tu peux m'adresser la parole [...] "
Si tu veux savoir ce que vaut un homme, regarde donc comment il traite ses inférieurs,
pas ses égaux. - Sirius Black






Feat. Joy Lancer

J'avais passé la fin de l'après-midi au lac. C'était un endroit où j'aimais aller, et les Selkies ne m’embêtaient pas. Enfin, ils m’embattaient moins que les élèves, du moins. Il faisait frai mais j'étais emmitouflé dans mon écharpe rouge et or. Rouge et Or, deux couleurs difficiles à porter, à Poudlard. Je m’étais toujours demandé pourquoi le Choixpeau avait fini par m'envoyer chez Gryffondor. Même s'il avait mis un moment à se décider, je me demande encore s'il a fait, ou non, le bon choix. Après tout, mes ancêtres étaient chez Sepentard depuis presque toujours. Peut-être aurais-je dû aller chez Pouffsouffle, les plus décontractés de Poudlard, avec d'autres personnes décontractées, et même si je n'ai pas la grâce ni l'erudition de Serdaigle, c'est une maison créative qui aurait pût m'apporter beaucoup. Mais, au fond de moi, je me sens malgré tout Gryffondor, autant que Serpentard. Je suis les quatre à la fois.

Alors qu'une tempête de question inondait mon esprit, mes mains se mirent à tisser une couronne de fleurs violette et roses qui poussaient près de moi et sans même m'en rendre compte, mes pensées devinrent plus claires. Le nuage qui encombrait mon esprit s'estompait au rythme de mes doigts qui arrangeaient les boutons colorés qui ornaient mon nouveau bijou de tête. C'était bien mon genre de me décorer d'objets incongrus, alors je posais la couronne sur ma tête, en essayant d'y placer quelques mèches de cheveux, en vain. Et soudain, une de ces maudites Selkie, ou Morrow, je ne sais pas trop lesquelles squattent ce côté du pays. Elle m'envoie un jet d'eau en plein sur ma jupe, cette maudite jupe que je déteste encore plus que les robes de beauxbâtons. Alors je décide de partir énervé mais digne, sécher mes vêtements.

Je croisais les filles de Serpentard qui se moquait de moi, alors j'utilisais des sors que les bonnes mœurs interdisent, du genre qui remonte la jupe, et la coince dans votre culotte. Alors vous sortez des toilettes et le beau Serdaigle le remarque, puis se moque de vous. C'est mesquin mais ça me fait rire. Une foi en haut, je passais un pantalon de vol, le genre survêtement rouge et or, encore. Quand on a des origines Françaises, ça fait rire de savoir que les Griffondor sont tous des Lensois. On a envie de chanter les corons. J'avais l'allure avec mon pantalon de vol, ma chemise, puis ma couronne de fleurs. C'était vraiment de mauvais gout, alors je décidais de la retirer. Alors mon regard croisa celui d'une jeune fille qui portait les couleurs des Serpentard qui me regardait, et je me mis à regarder à mon tour son dessin. C'était une jolie représentation du lac, et je remarquais au milieu une jeune fille arborant une couronne de fleur. C'était moi, sur ce dessin, alors je m'approchais pour admirer mon portrait de plus près. C'est alors qu'elle me lança un regard que je jugeais un peu trop condescendant .

"- Tu veux quoi ?"

- Euh, rien, j'regarde.


Son air arrogant et antipathique me répugnait et m'attirait en même temps. Il faut dire que j'avais souvent des réactions du genre avec les gens que je ne connaissais pas. Je me permettais alors de poser un œil critique sur son tableau.

- Les reflets sur le lac sont vachement réussi, puis les reflets sur mon visage donnent l'illusion que la lumière se reflète dans le lac. Mais il ne peut pas y avoir une source de lumière ici ...

Je pointais mon doigt sur le lac

- ...Et là.

Puis je le pointais enfin sur mon dos. J'étais pari dans un débat sans fin avec moi-même et marmonnais des choses et d'autres dans mes dents.


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Message(#) Sujet: Re: Si tu crois que tu peux m'adresser la parole, tu fais fausse route - Nyx Si tu crois que tu peux m'adresser la parole, tu fais fausse route - Nyx EmptyMer 28 Jan - 14:24



Si tu crois que tu peux m'adresser la parole, tu fais fausse route !


Feat Nyx S. Flamel



A la voir avec son regard de jeune fille perdue, j'eus envie de la transformer en cochon. J'étais certaine qu'elle serait bien plus mignonne avec une queue en tire-bouchon et une peau un plus rose. Elle était si pâle qu'on pouvait la croire malade : une vraie brindille, cette gamine. Je ne la connaissais ni d'Eve ni d'Adam, je ne savais même pas quel âge elle avait. Elle avait juste ce blason portant une tête de lion.
Il fallait le dire, ils avaient quand même une sacré mascotte, les Gryffondors. Tout le monde disait du lion qu'il était le Roi des animaux. Nous, on avait un petit serpent avec sa langue bifide. J'en n'étais pas fan du tout. Elles sont quand même étranges ces bêtes, sans leurs pattes. On pouvait même avoir l'impression qu'ils volaient de quelques millimètres, lorsqu'ils se déplaçaient : c'était clairement anormal. Sans compter leur peau faite d'écailles. Ah, c'est sûr, certains d'entre eux étaient magnifiques et portaient de jolies couleurs. Mais si vous voulez mon avis, il y a vraiment un problème quand on perd la totalité de notre peau d'un coup. Si cela se passait pour un être humain, on penserait qu'il a la lèpre. J'avais également su, il y a peu, que les serpents possédaient deux pénis. Non mais sans déconner, comme si un seul ne suffisait pas !
Enfin, je m'étais donc contentée de la regarder d'un air hautain. Elle ne portait plus sa couronne de fleurs ce que je regrettai : j'aurai pu m'en moquer un peu. Il fallait être encore enfantin pour se créer une couronne de fleurs et la porter. D'ailleurs, je n'avais même jamais eu l'idée de me faire un truc pareil : c'était juste ridicule. J'aurai donc pu m'amuser à me moquer d'elle mais elle avait choisi de l'enlever avant de m'approcher. Je ne pouvais donc que la repousser. Elle ne sembla cependant pas comprendre le ton que j'utilisai puisque se rapprocha d'avantage de moi. Lançant un regard à mon calepin et mon dessin, elle se permit même de faire une critique. Alors qu'elle posait ses doigts maigrichons sur mon dessin, je me rendis compte qu'elle avait raison ce qui m'énerva d'autant plus. Je détestais avoir tort. C'était un défaut qui me hantait depuis ma petite enfance mais c'était plus fort que moi. Je ne supportais pas les critiques et n'admettais jamais mes erreurs. Je rangeai donc mon calepin, empêchant la blonde de jeter un nouveau coup d'oeil sur mon dessin.

"- Je ne pense pas t'avoir demandé ton avis. Tu veux quoi ? De la compagnie ? T'es tombée sur la mauvaise personne, gamine. Si tu veux mon avis, tu trouveras plus de réconfort dans ta salle commune qu'ici."

J'espérai que mon ton sec la fasse fuir. Je me levai pour accentuer mon agacement et lui faire comprendre qu'elle se trouvait sur mon chemin. Je ne lui avais pourtant fait aucun signe chaleureux, alors que faisait-elle là, face à moi, à gratter mon amitié ? Sans doute devait-elle se sentir bien seule dans ce château pour s'approcher d'un être solitaire et chercher à lui parler.




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Message(#) Sujet: Re: Si tu crois que tu peux m'adresser la parole, tu fais fausse route - Nyx Si tu crois que tu peux m'adresser la parole, tu fais fausse route - Nyx EmptyMer 28 Jan - 18:23





" Si tu crois qu tu peux m'adresser la parole [...] "
Si tu veux savoir ce que vaut un homme, regarde donc comment il traite ses inférieurs,
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Feat. Joy Lancer

Ce n'était pas du tout mon genre de parler aux gens. En fait, si, c'était tout à fait moi. Je m'en moquais pas mal de mon interlocuteur, pourvus qu'il soit intéressan. Le serpent en face de moi le paraissait. C'était une jeune fille, plus grande que moi, plus pulpeuse que moi aussi, et c'était joli à regarder. J'ai toujours pensé que le physique des gens n'est que le reflet de l'âme. L'impression qu'une vous donne importe beaucoup sur la façon dont vous allez la voir par la suite. En elle, je voyais une détermination évidente et une agressivité presque insolente. Deux qualités que j'aimais beaucoup, et c'était surement celles ci qui avait envoyé le serpent chez Serpentard. Puis, alors que je regardais attentivement son oeuvre -que j'aimais, je la trouvais flateuse-, elle rangea son calepin, puis ses crayons, avant de me faire profiter de son antipathie. Je n'écoutais pas trop ce qu'elle disais, et je la regardais, avec mes yeux de merlan fris et une tête qui esquissait un air interrogatif en me demandant pourquoi cette fille faisait preuve d'autant de rejet à mon égart.

- C'est toi la vipère heurtante ! Hm, pardon ... Joy, c'est ça?

Je l'avais reconnu, c'était Joy Quelquechose, et elle avait été durant un bon moment le centre d'interret des potins de Gryffondor. Je l'avais reconnu parceque je m'étais amusé à donné des surnoms de Serpents aux Serpentard. Il y avait des Cobra, des vipères, des pythons, et tellements d'autres. Mais Joy était la vipère heurtante, mortelle et rapide, puis pas très apprécié. Je pensais à ceux qui se moquait d'elle, ceux qui la trouvaient bizarre, et les autre qui la prenait pour une imbécile, puis, en me penchant sur sa cause, je trouvais en elle un courage sans pareil. Même si elle semblait mauvaise et froide, on disait d'elle qu'elle était une élève pleine de potentiel. Cette jeune fille m'enchantait autant qu'elle me répugnait par ses vils paroles. Puis Joy, puisque c'est son nom, se leva en trombe en me regardant d'un air agacé, du haut de ses longues jambes. Je lui lançais un sourire niai et, sans y réfléchir, je continuais

- Il parait que t'es plutôt douée en magie. Moi même avec une bonne baguette j'suis pas vraiment douée.

Je me grattais la tête, chose que je fais habituellement quand je suis gênée de quelque chose. Oui, parce que ici, tous les élèves savent lancer un sort de lévitation, tous, sauf moi. Joy suggérait que j'aurais une meilleure compagnie dans la salle commune, mais le fait est là : Je n'aime pas vraiment les Gryffondor, avec leur air hautain, jurant d'être de grand sorcier sous prétexte qu'ils aient connu Albus Dumbledor et Harry Potter - c'est faux, pour la plupart. D'autre sorciers étaient tout aussi puissant, et tout aussi classe. Ces lions présomptueux me donnait la gerbe à chacun de leur sourire hypocrite. Et de toute façon, j'avais oublié le mot de passe. Je m'arrangeais toujours pour y entrer en même temps que quelqu'un, ou juste derrière lui. Je ne me souvenais même plus des murs de la salle, ni des conversations qui s'y traînaient, et c'était pas plus mal. Je n'enviais pas du tout Joy à ce moment, puisque le code des serpentard changeait tout les 15 jour, il m'aurait été impossible de les retenir tous.

- Je connais pas le mot de passe.

Je restais planté là, plutôt que de me pousser poliment: je ne suis pas polie.



[/quote]


Dernière édition par Nyx S. Flamel le Mer 4 Fév - 22:31, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Si tu crois que tu peux m'adresser la parole, tu fais fausse route - Nyx Si tu crois que tu peux m'adresser la parole, tu fais fausse route - Nyx EmptyMer 4 Fév - 20:26



Si tu crois que tu peux m'adresser la parole, tu fais fausse route !


Feat Nyx S. Flamel



L'exaspération montait en moi. J'avais eu envie de tranquillité et de solitude. Finalement, je me retrouvai avec une gamine intéressée par mon dessin. A croire qu'il n'y avait jamais un moment où l'on pouvait être tranquille dans ce château : entre les cours, la salle commune et même ces endroits isolés où l'on était embêté par une tierce personne, ça devenait tout de même agaçant. Soupirant pour montrer mon exaspération, je me levai tout en lui expliquant qu'elle n'avait rien à faire devant moi. Je n'avais jamais été sociale et je ne le serai sans doute jamais. En même temps, je ne voyais pas trop l'utilité de s'entourer d'un grand groupe de personnes. Je préférai m'entourer de personnes réellement utile à mon avenir comme par exemple Fitzgerald. Lui, au moins, me permettrait l'accès à un monde sans limite. Sa famille était très connue dans le coin, je me devais de mettre cette notoriété dans ma poche. Voilà, une bonne raison, pour me rapprocher de quelqu'un. Mais qu'est-ce que cette enfant pourrait m'apporter ? Avec son regard perdu et sa peau pâle, je ne voyais clairement pas ce que je pouvais en faire. Autant dire que je n'avais pas de temps à perdre à discuter avec elle. J'étais donc prête à lui tourner le dos et à m'éloigner d'elle lorsque des mots vinrent alerter mes oreilles : "vipère heurtante"... Ainsi avais-je un surnom. Un sourire apparut brièvement sur mes lèvres, trahissant ma fierté et ma satisfaction : j'étais donc connue dans le château. On parlait de moi dans mon dos, on me donnait des surnoms. Je commençais donc, réellement, à m'insinuer et à me faire une place dans ce monde de sorciers.

Mine de rien, elle était parvenue à capter mon attention. Retenir mon prénom n'était, certes, pas énorme, mais j'appréciais l'entendre de la bouche d'une gamine dont je ne connaissais rien. Je ne me souvenais même pas avoir croisé son visage une fois. En même temps, me direz-vous, je n'avais pas pour habitude de faire attention aux personnes que je croisais. Je choisis de ne pas lui répondre mais mon sourcil droit se haussa légèrement, lui montrant ainsi mon impatience. J'avais beau l'avoir rejetée et la regarder de haut, elle continuait à me parler. Elle savait comment capter mon attention et, malheureusement pour moi, y était parvenue. J'étais donc toujours debout, face à elle, tenant mon calepin et ma boîte à crayon dans ma main. La petite continua donc sur sa lancée : elle me flattait. Elle n'avait pas mon âge, on n'avait pas partagé de cours ensemble et pourtant, elle me savait douée en magie. Ma réputation me suivait, apparemment : tant mieux. Mes yeux se plissèrent tandis que ma commissure droite se leva légèrement. Elle se leva encore plus alors que la rouge et or se dégradait. Je détestai les personnes qui s'apitoyaient sur leur sort. Si j'étais restée dans ma chambre à me plaindre de ma vie moldue, jamais je n'aurai atteint ce niveau. C'est avec force et conviction qu'on avance et qu'on parvient à dépasser nos limites. Les autres ne servaient pas à grand-chose dans cette vie : cette fille ne me servirait donc pas à grand-chose.

La fin de son discours confirma finalement mes pensées et un petit rire sortit de ma gorge. Elle était ridicule. Au moins n'avait-elle pas froid aux yeux pour m'avouer ceci alors qu'elle me connaissait sous le nom de vipère heurtante. Le choixpeau avait bien choisi sa maison. Mais sérieusement, s'il y avait bien une chose à ne pas oublier dans ce château, c'était bien le mot de passe de sa propre salle commune.

"- Ma pauvre, mais comment es-tu parvenue à entrer dans cette école si tu ne parviens même pas à retenir un pauvre mot ?"

Mon ton, sarcastique, montrait tout l'amusement que cette situation me procurait. Je me trouvais face à un agneau perdu, loin de son troupeau. Je n'étais pas encore le méchant loup, il n'y avait aucun intérêt à ce que je la bouffe sur place, mais il fallait dire qu'elle me tendait de sacrées perches. Je ne comprenais pas ce genre de personne qui s'auto-victimisait, comme s'ils aimaient se ranger dans les personnes bas-de-gamme. A croire qu'ils n'avaient aucune fierté et aucune ambition : c'en était triste.




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Message(#) Sujet: Re: Si tu crois que tu peux m'adresser la parole, tu fais fausse route - Nyx Si tu crois que tu peux m'adresser la parole, tu fais fausse route - Nyx EmptyMer 4 Fév - 22:30





" Si tu crois qu tu peux m'adresser la parole [...] "
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Feat. Joy Lancer

J'étais incapable de faire de la magie, et je n'arrivais pas non plus à m'adapter à un monde magique. J'étais douée dans ce que je faisais, quand j'étais juste une "moldue", même si je ne l'ai jamais vraiment été. J'avais une facilité à retenir les noms des gens autour de moi, des acteurs que je voyais à la télévision, je retenais tous les numéro de téléphone de mes amis et j'étais douée dans les énigmes de jeux vidéo. J'étais douée en Littérature et en science. J'aimais les arts et j’excellais en Histoire -Matière où il faut retenir beaucoup de dates et de lieux-. Mes années de vie en dehors du monde magique m'avaient permis de montrer mon potentiel, et même si un serpent m'insultait ou me prenait de haut, je savais que je pouvait valoir mieux que lui. Je fronçais mes sourcils, puisque ses paroles m'avaient bléssées. Mon poing se fermer et je sentais une rage monter en moi. C'était du moi tout craché, je m'énervait pour un rien. J'avais le sang chaud, et j'étais toujours prête à mettre mon poing sur le visage de quelqu'un. J'avais l'habitude de me battre, et je savais pertinament quoi faire à ce moment là. En temps normale -Pas à poudlard, quoi.- je lui aurait sauter à la gorge, mais je repensais à la lettre que m'a mère m'avait envoyé, et j'avais vraiment très peur de perdre la seule connection que j'avais avec de monde exterieur : mon portable. Je la regardais, de mon petit mètre soixante, prête à la manger toute crue, alors je me retournais, prête à rebrousser chemain, quand j'entendais un autre fille, au loin dire tout haut.

- Une vipère, n'importe quoi. Je dirais plutôt un crapaud.

C'était méchant et bas. Ma "vipère heurtante" était recherché, et n'était pas si méchant que ça, dans le fond. J'avais pour habitude de dire tout haut et de façon pas très diplomatique ce que je pensais. La vipère heurtante, même si elle ne le parait pas, est un animal noble, qui vous tue en quelques minutes. S'il y a morsure, la seule façon d’empêcher la mort est d’amputer. Mortelle, je vous dis. Mais je n'étais pas une vipère, subtile et mortelle. J'étais un tout autre animal.
A ce moment, je me sentais lion, et une lumière s’éclairait en moi. Peut-être était-ce pour ça que le Choixpeau m'avais envoyé chez les Gryffondor. Je fusillais du regard la pauvre cruche qui s'était amusé à crier ça, et lui sautais littéralement au visage. On s'écrasait toutes les deux au sol, moi au dessus d'elle, et je lui hurlait au visage

- Excuse toi maintenant!

C'était ironique. Le chavivari cessa rapidement, puisqu'un préfet passait non loin, alors elle et moi se levâmes, brusquement, comme si de rien n'était. Je lui répétais de s'excuser, en vain, alors je l'attrapais par le col avant de la planter devant Joy

-Dis lui en face alors!

Je ne lui devais rien, à cette Joy. Je voulais l'étrangler quelques minutes avant, et maintenant, je me battais presque pour elle. C'était normal, pour moi. Je ne supportais pas ces gens qui parlent au loin, et se font dessus une fois en face de vous. Puis la fille s'excuser poliment, alors je l'envoyer plus loin rejoindre ses amies les autres abruties. Je me tournais maintenant vers Joy.

- Elle sont débile, elles tiendraient pas dix minutes dans Paris.



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Message(#) Sujet: Re: Si tu crois que tu peux m'adresser la parole, tu fais fausse route - Nyx Si tu crois que tu peux m'adresser la parole, tu fais fausse route - Nyx EmptySam 7 Fév - 20:36



Si tu crois que tu peux m'adresser la parole, tu fais fausse route !


Feat Nyx S. Flamel



La réaction de mon interlocutrice m'élargis le sourire. J'adorais voir les gens perdre leur sang-froid. C'était un vrai plaisir pour moi de les titiller et de les sortir de leurs gongs. Il faut dire que j'y parvenais très bien. J'avais vécu dans une cité, une banlieue pauvre de Londres. Là-bas, j'avais appris à me défendre, je n'avais pas le choix : seules les personnes fières et qui savaient garder la tête haute pouvait s'en sortir. C'est donc en crachant sur le visage de mes interlocuteurs et en leur montrant ce que je valais vraiment que j'avais pu avoir une vie tranquille. On ne me calculais pas, j'avais eu droit à ma place. Ce n'était pas comme ce débile de Kriser, un enfant un peu gros dans ma cité. Celui-là, il était vite victimisé. Il n'avait jamais su se défendre, ne savait que se soumettre. C'était facile pour les autres de s'en prendre à lui. Il n'avait pas compris que c'était en traitant les autres de tous les noms et en montrant les dents qu'on pouvait être tranquille. En tout cas, j'avais, moi, bien compris le principe. Depuis, j'avoue que ça m'amuse plutôt bien de m'en prendre à des victimes. Ca a quelque chose de plutôt reposant. Je peux au moins penser à autre chose. Du coup, voir le poing de la gryffonne se serrer ainsi que ses sourcils se froncer m'offrirent un réel plaisir. J'avais réussi à la vexer, c'était parfait. Qui sait ? Peut-être qu'elle serait tellement vexée qu'elle partirait et me laisserait tranquille ? Bien évidemment, il y avait également l'option de la bagarre. Je ne me bagarrai que rarement. Je ne voyais pas tellement l'utilité d'utiliser ses poings pour parvenir à se faire respecter. Pour moi, il n'y avait que les personnes faibles d'esprits qui utilisaient ce système. On pouvait facilement avoir le dessus avec l'esprit, encore fallait-il en avoir. Finalement, elle choisit d'être un minimum intelligente et rebrousser chemin : j'étais enfin tranquille.

Du moins c'est ce que je pensais jusqu'à ce que deux gamines me montrent du doigts en me qualifiant de crapaud. Comme je l'ai déjà dit : je pense qu'utiliser son physique vaut moins que son esprit. J'étais donc prête à répliquer à mon tour, prête à les mettre toutes deux si bas qu'elles seraient retournées sous les jupes de leur mère. Malheureusement pour mon plaisir, la gryffonne choisit d'intervenir avant moi : elle lui sauta dessus, à mon plus grand étonnement. Je ne comprenais pas son intervention, d'autant plus que je venais de la blesser. Il n'y avait aucune raison pour qu'elle vienne à "ma rescousse". Je ne la connaissais pas, venais de la rabaisser et ne lui avais rien demandé. De fait, son intervention me déplut. Je ne cherchai cependant pas à la séparer de l'autre fille, la laissant se défouler. Après tout, si elle en avait besoin, valait peut-être mieux qu'elle se vide de son énergie. J'allais d'ailleurs leur tourner le dos et retourner au château quand la rouge et or finis par amener la fille devant moi. Les larmes lui coulaient sur les joues ce qui m'amusa. C'était si simple de faire pleurer une fille que c'en était presque lassant. Je n'attendais aucune excuse de la part de la gamine et fut d'ailleurs déçue de l'entendre s'excuser. C'était pitoyable. Quelques minutes plus tôt, elle semblait convaincu de me qualifier de crapaud et maintenant qu'une lionne s'était jetée dessus, voilà qu'elle retournait sa veste. Les gens pouvaient être réellement hypocrites. Finalement, la gamine s'enfuit en courant alors que la lionne continuait à me faire face. Sa remarque me fit sourire même si je ne connaissais pas Paris. Je n'étais jamais sortie de Londres ou de Poudlard de ma vie mais j'entendais parler de la capitale française. Pour autant, je pensais que la capitale anglaise était déjà bien grande et pleine de requins, pas besoin de partir dans un autre pays.

"- Pourquoi t'as fait ça ?"

Mon ton était neutre. Je ne lui avais jamais demandé de me défendre, sachant parfaitement le faire par moi-même. Sans compter que je ne la connaissais clairement pas et que je n'avais donc pas besoin de m'enticher d'une gamine comme elle. Pour autant, elle avait su montrer une rage et un courage tel qu'elle méritait bien deux minutes de mon temps.




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