Comme une millier d'étoiles

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Comment en était-elle arrivée à se coucher sur le plancher et relever les jambes sur le mur ? Ah ça s’était la question que beaucoup se poserait par la suite… Mais pour le moment, revenons en arrière. C’était une journée maussade pour Sunny. Le vent n’avait pas tournée et son moral bien que plus élevé était toujours plombé par la mort de sa sœur dont chaque détail lui rappelait son absence. Son tempérament la forçait à essayer de garder le sourire qui lui revenait par vague sans trop y penser. Si elle avait l’air de la méchante demi-sœur qui se gratifiait de la mort de sa sœur, alors les gens ne la connaissaient pas vraiment assez pour percer l’image figée que représentait son sourire. Elle tentait d’étudié avec toute la volonté du monde pour ne plus tomber dans cette léthargie presque catatonique qui l’attendait à chaque fois que son cerveau pigeait dans sa tête une ancienne idée, un souvenir qui l’émouvait toujours autant. La petite avait toujours eu mal à être elle-même, devenue beaucoup plus sérieuse et posée, son sentiment de plaire, d’être entouré de gens était exacerbé par l’absence et la perte.

Sinon comment aurait-elle pu accepter de jouer les professeurs particuliers à un garçon qui n’avait pas répondu à ces propres sentiments quelques jours plutôt ? Elle le verrait souvent et bien que la perspective ait été joyeuse, elle était prise entre deux feux. Elle aurait voulu le détesté, faire une crise, rendre sa vie un enfer pour lui avoir dit non, mais en ce jour, elle était beaucoup trop vidé émotionnellement pour traiter un sentiment de rage et de vengeance qui l’aurait pris autrement. Mais, elle ne pouvait pas dire que la situation avec le garçon ne lui faisait pas de bien. Bien au contraire! Le simple fait de le voir plus souvent, lui donnait un peu la pêche, et comme elle devait prévoir la théorie et la pratique d’Astronomie, pouvait au moins s’occuper un bref instant en songeant qu’elle passerait du temps avec le garçon de ces rêves à étudier les étoiles. Dans les yeux de n’importe quelle fille, étudier les étoile, les regarder, avait quelque chose de tellement romantique et elle se ramenait à la réalité à chaque fois en envisageant la surcharge de travail à prévoir à tous les coups. Si elle se montrait sur un meilleur jour, agissait avec plus de maturité, il finirait tôt ou tard par l’apprécier, peut-être plus ? L’espoir fait vivre non ?

Hors donc, après avoir été récupéré le manuel d’Astronomie pour préparer sa ‘’classe’’, elle avait profité de son absence de troisième option pour avancer sa préparation. Se promené avec un manuel de 7e lui donnait l’impression d’être une vraie petite Serdaigle. Tant qu’elle ne croisait pas ‘rion qui lui poserait toutes sortes de questions sur le sujet et qui verrait l’annotation de bas de page avec le nom de son propriétaire, tout allait bien se passer pour elle. Deux heures de temps libres qu’elle savait parfaitement meubler. Ces pas la menaient vers la salle du Balcon Monde. Si ça avait été sa salle fétiche pour s’enfermer pour ne pas se faire déranger, c’était une des meilleures salles pour éviter qu’elle monte dans le tour d’astronomie aujourd’hui et préparer sa classe, lui offrant chaleur et visuel pour son travailler. Elle se concentra sur la vision qu’elle voulait. La soirée qu’elle avait passée avec Nathan sur la butte à regarder les étoiles filantes au début de l’année.

Le paysage fit place et alors qu’elle s’asseyait sur le sol. Posant le manuel au-devant d’elle, elle se concentra sur sa lecture avant de tomber sur la première carte du ciel. Elle contenait toutes les constellations. Songeuse, elle se rappela que son frère avait droit d’avoir sa propre constellation. Orion ou le Chasseur, une constellation qu’elle chérissait pour l’avoir chercher très souvent dans le ciel alors qu’elle se morfondait de son absence dans le domicile familiale. Chapitre 6. Elle la verrait plus tard avec le Serpentard, si elle finissait par ce rendre à celle-ci. Après tout, elle lui avait bien dit si elle se mourrait d’ennui, ça serait la première et la dernière fois qu’elle lui ferait les classes. Pour l’heure, elle tournait les pages, en lisant de travers, rapidement. Bon, Cassiopée! Se fiant à la carte complète, elle commença par trouver Orion comme guide, et s’orienta en fonction de trouver celle qu’elle cherchait. Le cou cassé, elle finit par se coucher, trainant avec elle son manuel qu’elle posait sur son ventre et relevait de temps en temps pour s’assurer qu’elle cherchait la bonne chose. Cassiopée était vraiment loin du centre, et hors donc, elle se leva pour se diriger vers le mur avant de s’installer, jambe étendue sur le mur et le corps au sol. Ah voilà! Elle était là cette fichue constellation. C’était très peu gracieux, mais elle était beaucoup plus confortable. Concentré sur son observation, elle ne remarqua pas que quelqu’un était entré. Pointant les étoiles du coup pour essayer de faire ce ‘’W’’ qui semblait être a représentation de cette alignement d’étoile.

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La nuit tout est permis

Une culotte...je voyais une culotte ! Je ne comprenais pas vraiment pourquoi cette fille avait les jambes collés au mur, ni pourquoi elle observait le ciel comme une idiote, mais j'avais le droit de voir une culotte avec une jupe relevée...Enfin sur l'instant c'est ce que je pensais être, mais en regardant de plus prêt, je remarquais le visage habituellement joviale Sunny. C'était une jeune fille que j’appellerai courageuse. J'ai rencontré cette jeune fille il y a quelques temps alors qu'elle parlait d'aller faire je ne sais plus quelle bêtises ou plutôt que je ne préfère pas décrire ici, sachant qu'on à tous les deux finis à l'infirmerie dans une situation peu...agréable. Mais qu'importe, je l'adorais pour sa franchise,s on rire, ses sourires et surtout, je la trouvais incroyablement courageuse de surmonter ainsi la perte de sa sœur, de continuer sa vie calmement, tranquillement. Comment pouvait elle parvenir à faire cela ? Comment pouvait elle parvenir à survivre à cela et à faire comme si tout était normal, comme si elle ne venait pas de perdre une sœur aînée ?

La question qui se pose en plus de cela est, comment suis je arrivé ici. C'était assez simple en fait, venez un peu que je vous explique la vie. J'étais tranquillement installé dans la salle commune des Poufsouffle à lire un livre, je ne sais plus réellement lequel, tant je me suis mis à courir pour rejoindre cette pièce, enfin non, je tentais de rejoindre la tour d'astronomie à la base, mais il y avait du monde et figurez vous que, oh surprise mes gentils camarades viennent de se rappeler qu'étant malade lors de la dernière session d'Astronomie, je n'avait pas pu deviner qu'il y avait un examen pour demain...bah oui, c'est ma faute aussi, j'ai arrêté la divination dès que j'ai pu ! Bref, attrapant ainsi donc mon bouquin d'astronomie, j'étais monté en quatre à quatre jusqu'à la tour avant de redescendre sur le balcon du monde ou j'avais trouvé...Sunny qui faisait les pieds au mur. Ne comprenant pas trop la démarche, je m'allongeais à coté d'elle, les pieds au mur avant de la regarder.

« Salut, c'est le nouveau jeu à la mode ? Si oui, tu pourrai remettre ta jupe tout de même ! »

Je riais un peu avant de remarquer son bouquin, astronomie pour les septième année, ce qui signifiait qu'elle devait tenter de prendre de l'avancement ou...que j'en avais aucune idée, mais je ne savais même pas qu'elle avait pris l'option Astronomie, ce qui, au final était super, un point commun en plus.

« Dit, moi ton bouquin...tu t'es pas trompé d'année ? »

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Sun cambrait légèrement le cou pour voir des pieds et un Pouffsoufle arrivé de la porte en envers dans son champ de vision. Elle ne savait pas trop depuis combien de temps il était là à l’observer. De deux ans environ son aînée, le garçon était de la même année que son frangin, Orion. Bon, elle s’étendait toujours bien entendu avec lui et il avait eu la chance de se retrouver à l’infirmerie ensemble suite à une idée de génie commune et également partagé dans les parts de responsabilité. Il n’y avait que très peu de chose qui brisait le courage de la belle petite Milbury et malheureusement, il lui restait encore des bêtises à faire avant d’atteindre son quota de fin d’insouciance. Il vint s’installé à ces côtés et alors qu’elle l’entendait la saluer, elle cliqua des yeux deux fois avant d’assimiler l’information. Sa jupe ? Oh! Elle était trop concentrée que le pan qu’elle coinçait entre ces jambes était tombé, permettant librement de voir sa culotte de coton violette. Rouge de confusion, elle replaça le tout. «Désolé, je devais être trop concentré. Si tu peux éviter de faire le message à toute l’école, ça me conviendrais, surtout avec les rumeurs actuelle. Je ne suis pas vraiment encline à donner à penser aux autres que j’aurais couché avec toi... ou même avec quiconque.» Elle avait fini sa déclaration avec clairement un peu de ressentit alors qu’elle se remettait correcte et présentable. Mais pour revenir au sujet primaire elle lui répondit tout en lui montrant la constellation qu’elle s’était mise à chercher. «En fait, c’était la seule manière que je pouvais la voir clairement et dans le bon angle comme dans le livre. C’est pas trop inconfortable, non plus. » Elle eut un petit sourire en coin alors qu’elle reportait son regard sur Chang.

Il lui fit remarquer pour le livre. Elle aurait préféré que ça reste entre elle et Asling, mais du coup, elle était un peu prise au dépourvu. «Ah ça ? Non, j’en aie besoin pour donner un coup de main à un garçon que j’aime bien. Il a du mal avec son Astro et moi,… j’ai un peu de temps libre après avoir fini la totale de mon rattrapage pour mon saut d’année. Bon, il reste quelques détails, mais mineur.» Elle disait cela sans une once de grosse tête. «Je cherchais Cassiopée, c’est pour cela que je suis ici, sur le mur.» Elle échangea un regard entendu avec le Poufsouffle, avant de poursuivre. «Je lui fait une fleur, je l’aime bien.» Afin qu’il ne croit pas qu’elle donnait des cours particuliers à toute l’école. «Ça va me permettre de passer un peu de temps avec lui…» Ce qu’elle ne ferait pas pour le voir, c’en était presqu’absurde. Elle avait une mine songeuse, et reporta son regard vers le plafond. «C’est tellement joli à regarder les étoiles…» Surtout quand on est amoureuse.

«Et toi, qu'est-ce qui t’amène ici, outre le fait de pouvoir savoir pour ma culotte, sans devoir me déshabiller.» Dit-elle en riant un peu, un petit rappel à cette situation embarrassante. Elle espérant grandement qu'il n'en parlerait pas!

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La nuit tout est permis

La position n'était pas particulièrement agréable, ni confortable, mais amusante malgré tout et connaissant Sunny, ça ne m'étonnais pas plus que cela ! Malgré tout, la voir rougir ainsi me fit rire comme un idiot, alors que j'acquiesçais à cette histoire de ne pas faire passer le message. Personne n'avait besoin de savoir que j'avais vu sa culotte, alors autant oublier de suite cette petite chose amusante et passer au pourquoi de de cette position !

« T'inquiète pas, ça reste entre nous ! Très jolie violet sinon ! »

Je ris quelques instants, comme une vanne que l'on fait avec sa meilleure amie alors qu'elle me parler d'une constellation qu'elle n'arrivais pas à voir autrement et dans le bon angle comme pour le livre, ce que je pouvais comprendre, mais j'aurais aimé savoir quelle constellation elle cherchait car j'aurai ainsi pu l'aider. Mais pour ce qui est de la raison, un sourire en coin me pris. Petite Sunny était amoureuse, c'était d'un mignon incroyable, mais pour le garçon qui avait cet honneur...j'étais plus que curieux de savoir qui il était, car pour qu'elle en vienne à bosser des cours de l'année suivante pour lui, elle devait être bien accrochée. Surtout avec tout le travail qu'elle avait eu pour parvenir pour rattraper cette année qu'elle avait sauté, alors quand elle me parla de Cassiopée, je sortais ma baguette et d'un geste léger je fit apparaître cinq points au dessus de nous, à la place exacte ou se trouvait la constellation.

« Elle est juste ici tu vois ? »

Je ne savais pas si cela l'aidait vraiment, si elle ne l'avait pas déjà trouvé, car ce n'était pas si facile qu'on aurai pu le penser pour une personne qui n'y connaissais pas grand chose et pour ce qui est de l'aider pour trouver les étoiles pour avoir du temps avec son coup de cœur...

« Passe moi ce livre je vais t'aider à préparer ce truc à la noix ! Mais t'as intérêt à marquer des points avec lui, je ne fais pas ça pour que tu revienne sans avoir un petit ami ! Puis j'étais venu pour réviser un peu mes constellations avant le cours de demain soir ! »

Observant donc rapidement son bouquin, je cherchais ce dont elle avait besoin, avant de remontrer la constellation que je faisait de nouveau briller du bout de ma baguette.

« bon, alors Cassiopée est là tu vois ? On la repère facilement par sa forme de 'w' ou de 'M' ça dépend de la saison en fait ! Elle est visible assez longtemps durant la nuit et permet en fait de reperer l'étoile polaire qui est...là ! »

Je tentais de bien lui montrer la constellation ainsi que l'étoile polaire un peu plus haut dans le ciel qui brillais malgré tout de mille feu, continuant de lui sourire de mon air le plus sympathique et amusé.

« Hey prend des notes ! Ton futur chéri sera content que tu lui fasse des cours correct plutot que de papillonner devant lui »

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Elle ne pouvait que levé les yeux au ciel alors qu’il lui disait qu’il aimait bien la couleur de ces sous-vêtements; mais dans un sens, il lui confirmait aussi qu’il n’allait pas en parler, ce qui était un soulagement pour la petite brunette qui n’avait guère envie de stimuler ces rumeurs stupide. Elle avait en tête deux noms de personne qui cherchait vraiment à lui nuire, la première était la préfète de Gryffondor qu’elle avait vu quelques jours plus tôt, et qui ne lui avait pas semblé lui montrer une quelconque hostilité public et l’autre était une très chère camarade de classe de Poufsouffle dont malheureusement elle allait causer beaucoup d’autre problème que de simplement lui damné le moral avec des rumeurs salace et déplacé. C’était facile de dire que ça ne nous faisait rien… Très facile. Mais il n’en était rien pour la petite Milbury qui n’attendait qu’une chose du monde autour d’elle; acceptation et amour (peu importe le type). De savoir que la personne pour laquelle elle se donnait actuellement autant de mal, sortait avec cette même qui rendait son univers un véritable enfer habituellement, n’était que lui rappeler l’ironie de la chose.

Sun s’était installé ici pour mieux voir Cassiopée qu’elle avait fini par repérer avec le temps et après de nombreux déplacements dans la salle. Chang sorti sa baguette et délimita les étoiles qui composait la constellation, et elle tourna la tête en souriant. «Merci.» Il lui demandait de prendre le livre, et intérieurement, elle savait que ça la mènerait à beaucoup d’ennuis. Elle revenir avec Asling a son bras pour lui avoir donné cours, nah ça sonnait non seulement improbable et impossible. Elle avait une mine un peu défaite alors qu’elle détournait la tête vers le ciel. Si seulement c’était si facile… Elle avait soudainement un peu moins enjoué. C’était justement ce qui lui avait causé un pépin sa forme changeante. D’une voix un peu morne elle demanda : « W et M c’est quoi les périodes ? Été, hiver ? » Elle ne s’était pas rendu si loin dans sa lecture brève qu’elle avait débuté. Encore heureuse qu’il n’ait pas décidé de feuilleté les premières pages pour trouver le nom d’Asling inscrit dans un coin de la marge à la deuxième ou troisième page… Je le regardais lié l’étoile polaire aux schémas qu’il s’était décidé de lui montrer. Elle était reconnaissante de ne pas faire cela tout seule, et en même temps, elle se sentait un peu mal, car non, elle n’aurait pas de chéri à lui présenté par la suite. Qu’un garçon qu’elle aimait malgré tout, et dont elle n’arrivait pas à chasser sa présence de sa tête.

«Je devrais pouvoir retenir…» Elle avait de talent dans les choses concrètes mais le fait d’observer autre chose qu’une feuille de papier aidait beaucoup. S’il faisait trop froid, elle reviendrait avec lui ici, peut-être. «… et puis, il ne peut pas être mon chéri, Chang.» Elle passa sa main dans ces cheveux un peu embarrassé. « Le nom des étoiles et l’histoire de la constatation ? » Après tout, apprendre fonctionnait avec des souvenirs; et quoi de mieux que l’histoire de Cassiopée pour agrémenter son études avec le beau brun qui ne serait probablement jamais l’homme de sa vie.

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La nuit tout est permis

Les étoiles semblaient interesser ma jeune amie, mais la question était, cela l'interessait elle réellement ou n'était ce qu'une excuse pour ces cours particulier avec ce fameux garçon qu'elle voulait interesser ? La seconde solution était bien évidemment la bonne réponse, car qui pourrait aller s'infliger des cours en plus, d'une année qui est supérieur à la notre tout ça pour un coup de coeur qu'on veux impressioner avec des connaissances. C'était mignon au final, j'imaginais ma jeune amie les joues rougissantes à tenter d'attirer l'attention à parler d'étoiles, de leur position, de leur histoire et j'en souriais, j'en riais. Néanmoins, si elle comptait montrer sa culotte mauve pour attirer l'attention, elle aurai pas forcément le résultat souhaité.

Sunny était devenu comme une jeune soeur pour moi, un e amie sincère et de confiance à qui je pouvais quasiment tout raconter et tout dire. Certes je lui avait laisser entendre que je préféré les garçons, ce qui semblait ne pas l'avoir dérangé plus que cela, elle savait aussi pour Keith, pour notre histoire et le fait qu'il me haïsse désormais, sans parler de mon crush pour Abraham, nom de code pour ce beau Asling sur lequel je savais qu'elle avait aussi craquer. Comment dire à la fille que l'on considère comme sa meilleure amie qu'on à des vues sur le même garçon qu'elle ? Elle risquerait de le prendre réellement mal, alors je restait silencieux sur ce sujet, continuant de parler d'Abraham plutot que d'une autre personne. Mais l'instant n'était pas aux confidences d'amis, mais à l'aide et à la révision, car j'étais après tout venu ici pour pouvoir réviser. Alors je lui montrais Cassiopé du bout de ma baguette, lui expliquant comment la trouver, ce qu'elle faisait, comment elle aidait à trouver l'étoile polaire et son changement de position qui semblait aider mon amie à comprendre un peu mieux cette constellation. Neanmoins, elle avait quelques questions, ce qui était normal et je tentais donc de lui expliquer au mieux les choses.

" En fait on le vois comme un M ou un W selon l'heure de la nuit. Imagine que l'étoile polaire et au centre et que les étoiles tourne autour. Donc selon l'heure Cassiopée est sur son trone ou s'en casse la gueule!"

J'en riais quelque peu, me rappelant cette histoire à la con alors qu'elle me disait pouvoir retenir tout cela, ce qui était aussi bien en définitive, même si elle eu besoin de préciser que ce n'était pas son chéri qui était le destinataire de ce cours. Certainement un simple crush, un petit coup de coeur qu'elle souhaite obtenir. Mais pour la suite de sa demande, j'eu besoin de réfléchir quelque peu.

"L'histoire c'est que Cassiopée s'est vanté qu'elle et sa fille étaient plus belle que les sirènes. Les sirènes n'ont pas appréciés et sont aller se plaindre à Poseidon qui à envoyé je ne sais plus quelle creature contre Cassiopée et sa fille Andromède. Le seule moyen de calmer la bête était de sacrifié Andromède, donc Cassiopée l'a fait."

Je soupirais quelque peu.

" C'est stupide quand meme de vouloir sacrifier son enfant pour sa propre connerie. Bref, Andromède fut sauver par Persée et devins sa femme, mais Cassiopée n'ayant pas assez souffert, fut attaché à son trone et transformé en constellation dans les cieux. Ainsi durant certaines heures elle reste sur son trone, et le reste du temps elle en tombe à cause de sa vanité!"

C'était l'histoire que je connaissais, c'était pas forcément la chose la plus précise possible, mais je ne me souvenais plus de tous les détails, quant au nom des étoiles...je ne suis même pas sur qu'elles aient un nom, peut etre plutot un numéro ?

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Sunny était ainsi placé à observer le décor qu’elle avait elle-même choisi. C’était soirée calme, une soirée d’avant. Elle se souvenait la félicité de ce moment de quiétude et de parole échangé avec le Serdaigle Nathan avec qui elle avait été agréable. Échangeant sourire et pensée, pour terminer à offrir un baiser sur la joue au garçon qu’elle avait au préalable suggérer avec aucune arrière-pensée. Elle s’était avoué un peu perdu dans les histoires de chacun, toute nouvelle transféré dans ce groupe. C’était une nuit nostalgique et y penser l’était tout autant mais absolument pas pour les mêmes raisons. C’était à considérer que la vie s’acharnait à lui causer des problèmes. Déjà qu’à la base, cet été, elle n’avait rêvé qu’à une année calme et sereine pour faire changement de ses études intensives. Elle en était bien loin!

La Serpentard bougeait la tête d’un côté et de l’autre tout en questionnant Chang sur cette constellation. La base, y’a que rien de ça de vrai! Et s’il fallait qu’elle les revoie avec Asling, le mieux serait de littéralement recommencer par le début. Bon, elle se sentait un peu stupide de devoir faire cours et en même temps, l’idée de passer du temps avec lui seul à seule ne lui avait pas déplut, mais elle sentait que ça ne serait pas sans conséquence pour elle-même. Ils ne seraient jamais venus à cette entente si elle n’était pas envahie par cette morosité. Si elle avait besoin d’avoir l’impression qu’il l’appréciait, c’était vraiment qu’elle avait oublié les conséquences qu’avait eu sur son cœur Nathaniel l’année d’avant. L’ironie dans tout cela c’est que pour le moment, c’est qu’elle savait déjà qu’il finirait par lui briser le cœur, mais était trop obstiné pour reculer devant son obsession. «Je vois ce que tu veux, dire. Je ferai l’exercice plus tard avec un autre de mes souvenirs de lieu … » Ceci expliquait cela. De devoir chercher une forme changeante c’était comme regarder une carte à l’envers avec l’incertitude de la tenir dans le bon sens. Le Royaume-Uni devenant alors un pays sous l’équateur à la place, d’être au-dessus du méridien.

Casser la gueule ? Je regardai Chang avec une expression légèrement amusée avant de reporter mon regard vers le plafond. Il posait des questions et je m’entends lui répondre qu’elle ne pouvait pas devenir la chérie d’Asling. Était-ce une forme de résignation? Rien de tel. Qu’un fait, tout banal en fait. Elle ne pouvait pas parce qu’il ne voulait pas, et ce malgré sa volonté et l’alchimie électrique entre les deux serpents. Ensemble ça faisait Boom, un vrai choc nucléaire! Une fusion extrême et explosive, comme des feux d’artifices. Elle n’était pas pour abandonner si facilement, foi de Milbury, mais elle savait reconnaitre quand il fallait qu’elle use de ténacité pour faire comprendre les choses selon son point de vue, les imprégner profondément et de manière permanente dans la tête de quelqu’un. Alors elle jouait la prof question qu’elle finisse par se rapprocher stratégiquement de lui.

Cassiopée et Andromède, les sirènes, Poséidon, grosomodo, elle captait bien l’image de cette reine. Une femme vaniteuse qui a sacrifié sa fille, tout naturellement. Le sacrifice, une personne aimée, son cœur se serra dans sa poitrine. Si elle aurait été Andromède, elle se serait elle-même jeté sur le bûcher pour sauver quelqu’un qu’elle aimait. Étourderie très certainement. Elle se rappelait avoir préféré mourir à la place de sa sœur pour ne pas subir la souffrance qui l’avait prise quand elle avait su la nouvelle et même après. La plaie était toujours là, et réellement profonde, mais elle essayait de comblé le vide par la présence de ces amis et d’Asling et bien évidement d’Orion. Mais ça restait sensible, fragile et temporaire; car quand elle se retrouvait de nouveau seule, elle était submergé par la pression et les souvenirs lourds et pesant qu’elle portait.

Au moins elle restait d’accord avec Chang, l’acte de Cassiopée était tout simplement idiot. À avoir des enfants et à s’en départir de cette manière, autant ne pas en avoir. Ce que cette reine pouvait lui paraitre sans cœur pour avoir cherché à sauver sa peau. «C’est vraiment une histoire horrible. À avoir des enfants, elle aurait dû aimer sa fille et pas le lancer comme un appât pour se débarrasser de son problème. Il faut prendre ces responsabilités quelque fois, même si ce n’est pas forcément plaisant.» Sa voix faisait écho à ces émotions. Accepté ces choix et ces erreurs, ce n’était pas toujours aussi beau et brillant, mais c’était au moins cela. Elle laissa deux à trois minutes s’écoulé le regard perdue dans sa contemplation. « C’est si beau les étoiles… » Mais maintenant, elle avait l’impression de porter son regard vers la voute étoilé comme Nathan, à la recherche de quelques mystérieuses réponses de sa sœur qui ne viendrait jamais. Qu’à cette pensée, ces yeux se remplirent de larmes, avant de les chasser rapidement de ces deux mains simultanément. Elle savait qu’il ne la jugerait pas, mais il n’avait pas non plus besoin de la voir souffrir. Déjà que Dylan avait dû la subir en détresse, elle ne voulait pas systématiquement que tout le monde pense qu’elle était faible et fragile. Elle allait s’en sortir, peut-être, ou pas. Mais elle était cruellement dans le déni de l’évènement, encore sous le sol. «Désolé.»

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La nuit tout est permis

L'histoire de cassiopée semblait avoir troublé la jeune fille. Pourtant était elle si affreuse que cela ou n'était elle qu'une simple expression de la punition et de la douleur ? Cassiopée avait été audacieuse, elle criait à ceux qui voulaient l'entendre qu'elle et sa fille étaient les plus belles comparés au sirènes. Certes c'était une chose orgueilleuse et vaniteuse à dire, mais sa punition n'était elle pas affreuse ? Etait ce réellement un manque d'amour que d'offrir sa fille à la mort ou n'était ce qu'une résignation ? Si sa fille n'était pas mise à l'échafaud, si elle ne parvenait pas à ce sacrifice, que ce passerait il exactement si ce n'est la destruction totale de sa cité. Alors que fallait il faire ? Tuer sa fille ou simplement laisser la ville entière être détruite pour leur vanité ? N'était ce pas au final un choix qui se faisait de lui même ? Que valait une vie contre une cité, même si c'était celle de sa fille ? Qui nous dit que Cassiopée, n'a pas souffert de cette situation ?

pourtant quand on changea littéralement de sujet pour partir sur la beauté des étoile, j'en restais stupide, ne comprenant pas vraiment le pourquoi de la chose en elle même. Je cherchais à observer les étoiles moi aussi, cherchant par là une certaine beauté, mais je ne voyais que des constellations, des histoires et des choses interessantes. Je n'avais jamais eu grand plaisir à observer le ciel juste pour l'observer, d'ou ma surprise à voir combien j'aimais cette matière qu'étais l'astronomie, mais que répondre à cela.

"Oui...enfin tu sais ce ne sont que des milliers de boules de gaz qui brillent à millions et des millions de kilomètres de nous et en plus certaines sont peut être morte depuis dieu sais combien de temps et on aperçois encore leur lumière malgré tout!"

Réponse à la con pour masquer le fait que je ne vois pas le coté beau des étoiles. quant à la suite, à ses yeux humide et tout le reste, je ne savais trop que dire. Je savais pour sa soeur comme tout le monde dans l'école, mais de là à lui dire quelque chose. Le mieux était parfois de se taire, de ne rien dire qui pourrait la blesser sans que je ne souhaite, alors je haussais les épaules, comme pour dire que ce n'est rien.

"Et ton mec là qui n'est pas ton chéri mais pour qui tu te démaine, y a aucune chance que ça marche ? Parce que si non, pourquoi tu te déméne autant ?"

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Mais la chercher à travers les étoiles ne la lui rendraient pas. Elle passa ces mains à ces yeux séchant ces larmes car c’était la seule chose digne qu’elle pouvait encore faire par elle-même. La brunette écoutais Chang lui répété ce qu’elle savait déjà; que ces boules de gaz crépitaient au loin et que certain était peut-être déjà éteinte depuis le temps que le rayonnement nous arrivait ici du fin fond de l’écran noir qu’était le ciel. Un éclat fugace qui s’éteignait en pleine majesté, comme sa sœur chérie. S’excusant bêtement, il haussa des épaules et pour une fois elle était contente que quelqu’un ne lui en parle pas. Plusieurs leurs avaient donnés leur condoléances à elle et Orion, et ça n’avait fait qu’au final lui rappeler sa douleur. Le silence voulait tout dire et ne rien dire du tout, c’était reposant. Le retour à la réalité allait de son cours et alors qu’il me demandait si cela avait des chances de fonctionner avec Asling, je secouais la tête doucement. Elle le comprenait qu’il soit un peu larguée, mais c’était une décision des plus logiques si je voulais passer un peu de temps avec lui.

Elle avait une mine triste, mais semblait quand même heureuse, du moins le plus qu’elle pouvait. «Ça t’es déjà arrivé de te dire que tu serais prêt à tous pour faire partie du Monde de quelqu’un ?» Elle jeta un regard de biais à son ami. «Et bien, c’est pour cela que je bosse. Il m’a demandé si je pouvais l’aider et moi, je me dis, Hey Sunny, tu pourras passer du temps avec lui et personne ne te fera la tête parce qu’au final tu ne fais rien de mal.» Elle souriait pour elle-même. «Et je l’aurai rien qu’à moi pour quelques heures…» Sa voix sonnait douce et rêveuse. «S’il me voyait sous un autre jour, peut-être finirait-il par m’aimer…» Mais elle n’y croyait pas vraiment. Son humeur, ces rêves et sa ténacité pour ce genre avait pris un gros coup, elle n’avait plus autant cette hargne à vouloir combattre et se débarrasser de cette copine qu’était la sienne. Au fond, la Milbury n’était pas méchante, elle voulait tout simplement qu’il l’aime, même qu’un peu, pour elle-même. C’était si énorme à demander ? D’ailleurs, elle se trouvait si déraisonnable de l’aimer, mais elle était incapable de se débarrassé de lui dans sa tête, son cœur et son esprit. Il l’avait empoissonné si profondément qu’elle avait du mal à se reconnaitre par moment avec lui. Elle lui avait remis les reines du pouvoir et elle était tout simplement malheureuse sans lui. Elle avait un si grand besoin de lui que ça lui coupait brusquement le souffle. Il hantait ces rêves et ces cauchemars, et elle ne savait pas si elle préférait se faire des films avec sa sœur ou avec lui. Et alors qu’elle était si vulnérable, il devenait une drogue simple et douce qui lui permettait d’oublier sa misérable vie pendant un bref instant. «C’est aussi la seule personne avec qui j’ai actuellement l’impression de vivre et non n’être qu’une pâle copie de moi…» Elle échangea un regard avec le Poufsouffle. «J’imagine que tu me prends pour une folle…»

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