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[TERMINE] Don't you dare come to me [Ft. Chang]
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Message(#) Sujet: [TERMINE] Don't you dare come to me [Ft. Chang] [TERMINE] Don't you dare come to me [Ft. Chang] EmptyDim 18 Jan - 1:02


Don't you dare come to me
Chang & Keith
Nouvelle journée de cours qui s'achève. Nouvelle journée à faire semblant. Nouvelle journée à avancer parmi les autres élèves de Poudlard qui pensent me connaître, qui pensent que je suis quelqu'un de tout à fait normal alors qu'en réalité il vaut mieux qu'ils ne sachent pas véritablement qui je suis. Si la vérité venait à éclater alors je crois que je ne m'en relèverais pas. Mais heureusement pour l'heure je parvenais sans trop de difficulté à garder mon grand secret intact. La clé était de sourire. Sourire pour masquer tous ces mensonges qui ne valent pas le coup d'être découverts. Sourire pour oublier que la vérité est bien trop horrible pour être remarquée. Alors sourire malgré tout parce que si les gens pensent que vous êtes sincèrement heureux alors vous échappez à toutes les questions douloureuses. Et tout vaut mieux qu'avoir à répondre à ces questions.

La première fois que j'avais eu un véritable accès de violence ici à cause d'un mec qui n'a pas compris que quand je lui avais dit de me laisser tranquille ce n'était pas une question mais un conseil. Il n'a pas écouté et résultat il s'est retrouvé avec un nez cassé. Bizarrement par la suite il n'est plus jamais me souler. Bon, évidemment Absolem m'a rappelé à l'ordre, en faisant son bon travail de préfet. Mais ça ce sont mes problèmes. Tant que ceux qui ne sont pas au courant de ce que je peux faire lorsque je suis en colère ne savent rien tout va bien.

Aujourd'hui j'avais profité du fait qu'il faisait encore clair quand j'étais sorti de cours pour aller faire un footing. Souvent je demande à Chloé si elle veut me rejoindre mais cette fois-ci je n'avais pas eu le temps de faire les choses comme d'ordinaire. Je sentais déjà que j'étais sur les nerfs et que j'avais besoin de me défouler, d'une façon ou d'une autre. Une fois que ça irait mieux je penserais à faire mes devoirs pour les lendemains mais pour l'heure je ne pouvais plus retenir ce trop plein d'énergie. Et pendant une bonne demie heure je me dépensais un maximum, jusqu'à avoir du mal à respirer parce que c'était comme ça que je faisais du sport : Jusqu'à ce que je ne puisse plus avancer. Seulement à ce moment-là je m'arrêtais parce que sinon je sais très bien que si je ne suis pas assez épuisé, je risque de devoir y retourner et pour ce soir je n'avais aucune envie de ressortir après le dîner.

J'étais donc retourné dans mon dortoir pour aller me doucher et avais savouré le plaisir de l'eau me débarrassant de toutes mes mauvaises pensées et lorsque j'étais ressorti j'avais enfilé un jean noir ainsi qu'un tee-shirt en V gris, par dessus mes médailles en argent. Cela fait, j'étais sorti de la salle de bain et étais tombé nez à nez avec celui que je voulais le plus éviter en ce moment : Chang. Il fut un temps où nous étions meilleurs amis mais depuis, les choses avaient bien changé.

Emi Burton


Dernière édition par Keith A. Lindley le Lun 19 Jan - 14:04, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Don't you dare come to me [Ft. Chang] [TERMINE] Don't you dare come to me [Ft. Chang] EmptyDim 18 Jan - 1:53








Don't you dare come to me



Une nouvelle journée s’achève au pays merveilleux de la magie et une fois de plus mon sac est emplie d'un fatras de parchemins et de livres. Pourquoi tous ces devoirs, ces notes, ces cours ? Pourquoi une telle soif d'apprendre des choses, de se perfectionner, de découvrir un monde à vouloir le dévorer à pleine dent alors que je n'avais que dix-sept ans ? Peut être parce que le monde vous ouvre les bras à cet age là et qu'il faut en profiter pour s’émerveiller et garder son âme d'enfant aussi longtemps que cela nous est possible. Mais tout cela n'était peut être au final qu'une armure parmi tant d'autre. Certains choisissent la colère, la haine, d'autre choisissent les études pour disparaître. Ma sexualité m'effrayais au maximum ou plutôt les regards que d'autres pourraient avoir sur celle ci si ils venaient à la découvrir. Je n'avais pourtant jamais rien fait, ni embrasser, ni touché, pas même regarder un corps au détour d'un regard, mais j'avais l'impression qu'une étiquette était collée sur mon front, et que tous pouvaient voir au travers de mon masque de gentillesse, de bêtise et d'études.

L'école était devenue une fourmilière une fois de plus, les robes de sorcier volaient de partout dans les couloirs, tout comme les mots, les bavardages, les rires. Des jeunes hommes et filles passaient de ci de là, parlaient cours, étude, quidditch, mais aussi romance. Quid de ces deux jeunes personnes s'embrassant tendrement à l'ombre d'une colonnade ? Pourquoi l'amour est si simple à contracter, mais si dur à vivre ? Pourquoi donc la vie se rend si difficile pour si peu de choses ? Détournant le regard de ces personnes, je rejoignis la bibliothèque ou je travaillais quelques temps à l'un de mes cours, écrivant encore et encore sur l'un de mes sujets de défense contre les forces du mal avant de passer à la métamorphose et à l'histoire de la magie. C'était l'une des matière que j'aimais le plus, bien que je regrette toujours qu'il n'y ai point de cours de langues. J'aurai tant aimé apprendre d'autres langues, tel que celui des créatures aquatique, je me faisait une passion pour ces créatures qui vivaient au fond du lac et les sirènes en général d'ailleurs. Peut être devrais je apprendre de par moi même ? Demandais conseil à mes professeurs ? Ils auraient bien besoin de traducteur ou de personnages de ce genre non ? Ce fut en ces pensées que sans y prendre garde, je renversait mon encrier et taché mon ma tenue, grommelant de mécontentement, je ranger le tout au plus vite, nettoyant ce que je pouvais avant de rejoindre au plus vite le dortoir afin de me changer. Je détestais être taché, cela me donnait un air négligé et j'avais l'impression que les gens riaient de moi. Un vieux complexe sûrement dû à l'enfance. Mes pas se faisant rapide dans les couloirs, je rejoins enfin notre salle commune, saluant au passage quelques élèves que je connaissais avant de rejoindre ma chambre que je partageais avec quelques camarades de sixième année. Sans réfléchir plus que cela, je quittais ma robe de sorcier ainsi que mon haut me retrouvant ainsi simplement torse nu, prêt à changer de tenue au moment même ou la porte des douches s'ouvrit, dévoilant Keith, l'un de mes meilleurs amis, du moins l'était il.
Pour une raison qui m'est restée inconnue, il n'a cessé de m'éviter depuis quelques temps, détournant son regard, refusant de me parler ou m'évitant, trouvant toujours une excuse pour que l'on vienne à passer le moins de temps possible ensemble, alors que nous faisions toujours tout à deux dans notre jeune age. Après tout, j'avais bien faillit lui tomber dessus durant la cérémonie de répartition non ?
Lui souriant comme j'aurai souri à mon meilleur ami je lui montrait ma chemise tachée d'encre

« Toujours aussi maladroit tu vois ? L'age n'y fera rien je pense ! »

riant un peu, j'enfilais une autre tenue pour la fin d’après midi et la soirée, continuant de sourire à Keith.

« Quoi de beau depuis la 4e année ? »

Un peu piquant, mais pour une fois qu'on était rien qu'a deux, il pourrait m'expliquer pourquoi il n'était plus mon ami non ?



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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Don't you dare come to me [Ft. Chang] [TERMINE] Don't you dare come to me [Ft. Chang] EmptyDim 18 Jan - 11:00


Don't you dare come to me
Chang & Keith
Je n'avais rien prévu pour ce soir, en fait après avoir passé une grosse demie heure à me défouler j'étais maintenant suffisamment calme pour pouvoir passer une soirée tranquille. Autrement dit j'allais pouvoir vaquer à ma seconde occupation favorite : Dessiner. Ces temps-ci mes croquis avaient des modèles diverses et variés. De Outlaw qui savait se faire très immobile, surtout quand il se roule en boule pour faire une sieste sur mon lit, à Chleofee que je dessinais de temps en temps pour lui montrer où elle pourrait en arriver si elle prenait le temps d'avoir la patience d'apprendre. Après tout je ne suis pas parvenu au niveau où j'en suis aujourd'hui en à peine une semaine. Depuis toujours ou presque je dessine. Bien sûr comme tout le monde j'ai commencé par dessiner des bonhommes en bâton mais par la suite, alors que ma mère m'encourageait à poursuivre mes efforts, j'ai appris quelques techniques, quelques astuces, qui rendait mon coup de crayon plus léger et précis et même si aujourd'hui certain de me croquis restent secrets, c'est ce qui me permet de me vider l'esprit dans le calme.

Sauf que pour le moment, les choses étaient différentes et je risquais d'avoir du mal à me concentrer sur le fait que j'étais censé faire le vide dans mon esprit. Alors que je venais de terminer de m'habiller et que je pensais aller me poser un peu sur mon lit avant de descendre -si jamais je descendais-, j'étais tombé nez-à-nez avec Chang que je cherchais pertinemment à éviter depuis un bout de temps maintenant. Il fut un époque où nous étions très proches, je le considérais presque comme mon frère, nous faisions tout ensemble, on se disait tout, et jamais je n'aurais pu imaginer que nous en arriverions là où nous en sommes aujourd'hui, à s'adresser la parole juste lorsque l'on est obligés de le faire, comme par exemple lorsqu'un prof nous met en binôme alors que je préférerais largement devoir travailler avec quelqu'un d'autre. Pourquoi est-ce que j'ai finis par avoir ce comportement ? Eh bien, les choses se sont faites un peu malgré moi à vrai dire. Alors que nous étions en train de parler, seuls dans le dortoir, comme nous le faisions bien souvent, il m'avait avoué être gay et avoir un petit coup de cœur pour un mec mais était sûr que celui-ci était hétéro et qu'il n'avait donc aucune chance. Sur le moment j'avais prétexté avoir subitement autre chose à faire, la situation était plus que dérangeante pour moi qui masquais mon plus grand secret en jouant l'homophobie sauf que sur le moment je n'avais pas pu faire ça avec lui, alors qu'à cette époque nous étions encore meilleurs amis. J'étais donc partis, nous ne nous étions plus jamais parlé librement et j'avais commencé à le haïr, lentement mais sûrement, pour ne pas être associé à un gay, même si cela me tuait de l'intérieur à petit feu.

A présent il était là, devant moi, torse nu alors que je n'aurais jamais pu imaginer qu'il soit là. J'étais resté bouche bée alors que cette fois mon esprit n'arrivait plus à fonctionner correctement, ce qui m'aurait largement à répondre à sa petite remarque sur le fait qu'il restera probablement toujours aussi maladroit. Je n'avais rien dit pendant de longues secondes et il m'avait demandé ce qu'il y avait de neuf depuis la quatrième année. Je ne répondis à nouveau pas, faisant comme si je n'avais rien entendu je le dépassais et me dirigeais vers mon lit, sortant mon carnet de croquis afin de l'ouvrir et de commencer à dessiner. Alors qu'il avait tenté d'entamer la conversation ? Oui. Alors que je mourrais d'envie de lui reparler après toutes ces années ? Oui. Pourquoi ? Parce que cela était plus simple. Beaucoup plus simple. Et moins douloureux aussi.

Cependant, alors que j'avais commencé à dessiner un paysage de la forêt interdite et que mes pensées s'assombrissaient à mesure que mon croquis évaluait, je laissais échapper un sourire, ce n'était pas de sa faute si je me comportais comme un connard après tout. Quand je relevais la tête je vis qu'il n'avait pas vraiment bougé, essayant probablement de comprendre pourquoi j'avais autant changé, en si peu de temps. Il n'y était pour rien et pourtant il se prenait dans la gueule. Tout ça parce que j'étais trop lâche pour être honnête avec moi-même.

Rien n'a changé. Toujours le train-train quotidien, les soirées en plus, les filles qui vont avec aussi. Les BUSES l'année dernière et les cours cette année. Non vraiment, rien n'a changé. C'était suffisant comme réponse, non ? Il faut croire que je ne pus m'empêcher de m'intéresser un tant soit peu à mon ancien meilleur ami puisque j'ajoutais ensuite : Et toi?

Emi Burton
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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Don't you dare come to me [Ft. Chang] [TERMINE] Don't you dare come to me [Ft. Chang] EmptyDim 18 Jan - 14:44








Don't you dare come to me



ULa gêne semblait s'installer dans la pièce, telle un voile qui tomberait doucement sur nos dans un silence de mort, mais surtout de plomb. J'observais celui qui avait été mon amis, qui m'avait fait rire et m'énerver, celui avec qui j'avais été collé pour avoir fait je ne sais plus quelle connerie qui nous avait fait rire à en pleurer en nous tenant les côtes, tentant de reprendre une respiration qui ne semblait pas vouloir prendre place en nos poitrines. Que s'était il donc passé pour qu'on en vienne à ne plus se parler de la sorte, à ce qu'il évite ma présence et mon regard ? Non, je n'avais pas à poser cette question car je le savais bien et c'est là ce qui m'avais conforté dans mon idée que j'étais un monstre déviant qui de vais se reprendre. Je lui avais avoué mes vues sur un autre garçon, un garçon beau, gentil, amusant, mais un garçon. C'était déviant, non conforme à ce qu'attendais la société d'un garçon, les hommes avec les femmes pour la procréation et c'était tout, oui c'était tout. Il m'avait ainsi rejeter, de peur que je ne le drague peut être, que je tente je ne sais quelle insanité charnelle avec lui sans son consentement ou tout simplement parce que je le dégoûtais à présent. En un sens, je pouvais le remercier, c'est par son absence que je me suis plongé encore plus dans les études et dans le sport pour me défouler, c'est grâce à lui que je suis devenue aussi musclé que je le suis et que j'attire le regard de dizaines de filles qui chuchote à mon passage. Certaines ont tenté leur chances mais on été débouté avec autant de douceur et de gentillesse que possible. Il me suffisait d'inventer que mon cœur était déjà pris pour qu'elle laisse tomber et s'interrogent sur cette jeune fille qui avait volé mon cœur. Qui était elle ? Plus jeune, plus âgée ? Poufsouffle ou autre ? Tant de questions qu'elles devaient se poser, sans jamais trouver que mon cœur semble battre pour un beau garçon de gryffondor.

Mais là n'était pas la question. Mon ami était face à moi, l'air gêné, embête par ma tenue certainement et par le simple fait que je sois là aussi. Pourtant nous continuons de partager le dortoir des sixièmes année, nos lits sont cote à cote et je regrette ces soirées ou l'on parlait à voix basse d'un lit à l'autre. Aujourd'hui je ne vois plus que sa silhouette caché par les baldaquins . Malgré cela, je ne pu retenir mon sourire toujours aussi franc et doux qu'autrefois en le voyant, riant de ma maladresse, tentant d'apaiser l’atmosphère avant de le piquer un peu sur son silence grandissant qui ne fit que continuer. Il ne prit pas la peine de me répondre sur l'instant ce qui me blessa quelque peu. Nous étions seul et il m'ignorait, voilà qui était douloureux pour en être sur. Je passais malgré tout mon haut, me couvrant ainsi quelque peu pour lui éviter la gêne de me voir ainsi dénudé. Mais rien n'y fit, j'étais invisible, plus invisible qu'un fantôme encore. Un goût amer m'emplissait la bouche, alors que je baissais doucement les yeux, cherchant la meilleure façon de me comporter, devais je faire comme si de rien n'était ? Lui relancer une pique ? Mon visage s'affaissa quelque peu sous la tristesse et la déception de son silence, alors que du coin de l’œil je pouvais le voir assis sur son lit comme il l'avait toujours fait, dessinant sur un cahier de dessin emplie de choses magnifiques.

Pourtant quelque chose changea, je ne sais pas pourquoi, il aimait peut être son dessin, il aimait peut être un souvenir qui venait de lui passer en mémoire et son sourire semblât illuminer la pièce, bien qu'il soit faible. La glace qui nous séparait s'était elle fissuré ? Sa voix s'éleva lentement dans la pièce, simple concise, mais elle s'élevait, il me répondait et mon sourire revint immédiatement.

« Rien n'a changé. Toujours le train-train quotidien, les soirées en plus, les filles qui vont avec aussi. Les BUSES l'année dernière et les cours cette année. Non vraiment, rien n'a changé. Et toi? »

Je m'asseyais sur mon lit, l'observant avec intérêt, buvant ses paroles comme du petit lait, si heureux qu'il vienne enfin à me parler ne serait ce qu'un petit peu.

« C'est super que tu fasse des soirées ! Et j'ai entendu dire que t'était un sacré Don Juan, je trouve ça génial que tu ai tant de succès auprès des filles ! Quant au reste... »

Je haussais les épaules comme si ce n'était rien de plus que le train-train quotidien. J'avais moi aussi passé mes BUSES, j'avais moi aussi repris les cours , c'était pareil sans l'être exactement, à croire que Poudlard avait changé, alors que ce n'était que moi et non l'école.

« J'ai eu mes BUSES aussi, les cours ont repris, je traîne toujours autant à la bibliothèque et...bah c'est un peu tout. Quelques soirées aussi mais pour le reste bah... »

Je preferais haussais les épaules, l'air de dire que c'était le vide total et clôturant ainsi le sujet. Il n'avait pas envie d'entendre parler de ça et je n'avais pas envie de lui parler, ça ne servais à rien de remettre ce qui semblait l'avoir fâché sur le tapis. Mais je voulais continuer la conversation et je ne trouvais rien de mieux que ses dessins pour cela, je savais qu'il aimais ça et c'était un bon sujet, du moins, je le pensais.

« Tu sais que ma mère à encadré le dessin de moi que tu avais fait en 3e année ? Elle n’arrête pas de dire que celui qui l'a fait est un vrai artiste, ça me fait toujours sourire de voir qu'elle aime autant ton dessin ! Quoique je l'adore aussi , c'est pour ça qu'on l'a encadré pour qu'il s’abîme pas »

Cela ferait il gerber un souvenir en son esprit ? Cela le dériderait il un petit peu ? Je l’espérais du plus profond de mon être, sachant très bien que ça pourrait également le renfrogné...



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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Don't you dare come to me [Ft. Chang] [TERMINE] Don't you dare come to me [Ft. Chang] EmptyDim 18 Jan - 17:45


Don't you dare come to me
Chang & Keith
J'avais fait comme si je n'avais pas fait attention à Chang mais en réalité il en était tout autre. Après tout, comment aurais-je pu oublier la réponse de celui dont j'avais appris à écouter les moindres mots, les moindres expressions ? Il semblerait que quel que soit ce qu'il puisse dire, mon cerveau s'en imprégnait autant que possible et malgré moi, je continuais à boire ses paroles, comme avant. En fait, ce que je lui avais dit était la vérité : Rien n'a changé. Il y avait un sens caché derrière ses paroles seulement j'avais tellement appris à cacher ce que je ressentais réellement qu'il aurait fallu être devin pour le saisir. Et aux dernières nouvelles ce n'était pas le cas de Chang, ni de personne que je ne connaissais d'ailleurs. Personne ne savait tout de moi, j'avais fait attention à ce que ça reste comme ça afin d'être en mesure de me protéger et c'était bien mieux comme ça. Mieux valait faire semblant et jouer à être quelqu'un d'autre qu'être blessé parce que je n'ai pas été assez prudent. C'est mieux comme ça. Bien sûr jouer ce double jeu me tuait à petit feu mais il ne me restait plus qu'un an et demi à tenir, ce n'était pas si long que ça, si ?

En même temps, je n'y peux rien c'est plus fort que moi, à chaque fois que je croise Chang j'ai l'impression de recevoir une gifle étant là pour me rappeler que je n'avais pas son courage et que jamais je ne pourrais être véritablement moi-même avec qui que ce soit. Même avec ma famille j'étais quelqu'un d'autre. Alors qu'enfant j'étais très proche de mon père aujourd'hui j'avais l'impression de m'engueuler avec lui à chaque fois que je lui parlais, je prenais toutes ses remarques au premier degré et jamais je n'avais eu le cran de m'excuser, étant bien trop fier pour assumer mes erreurs. Voilà où j'en étais aujourd'hui : Je n'étais plus que l'ombre de moi-même, quelqu'un qui prétendait être heureux, sûr de lui et parfaitement satisfait de la vie qu'il avait alors qu'il en était tout autre. Bizarrement, j'avais soudainement envie de m'enfuir de ce dortoir, de prendre mes jambes à mon cou et de partir le plus vite possible. Mais je ne pouvais décemment pas faire ça. Et à la place j'avais donc commencé à dessiner, m'enfermant dans mon croquis, laissant s'installer un silence de plomb que rien n'aurait pu perturber. Ce silence en disait long à vrai dire. Il nous rappelait à quel point les temps ont changés, ce que nous avons perdu au fil des années et que nous ne pourrons plus retrouver. Il m'arrive parfois d'avoir de petits coups de blues en repensant au passé mais je ne les laisse jamais s'emparer de moi parce que la dernière fois que j'ai laissé ça arrivé, j'étais chez moi, c'était lors des dernières vacances, et on m'a retrouvé sur le toit de l'immeuble, complètement défoncé à cause de la drogue qu'il m'arrivait de consommer lorsque je pouvais m'en procurer. J'avais eu droit à des réprimandes de la part de mes parents -inutile de dire que je m'en fichais complètement- mais le pire était le regard de Pearl, qui me demandait ce qui n'allait pas et pourquoi elle ne pouvait pas m'aider. C'était juste pour elle que je tenais le coup à présent. Pour ma petite sœur. Parce que si ça ne tiendrait qu'à moi, rien ne me retiendrait sur cette terre …

Finalement, alors que je terminais de dessiner le contour d'un buisson, je relevais la tête et regardais Chang s'asseoir sur son lit comme si il s'attendant à ce que je daigne lui parler pendant de longues minutes. Je ne pensais pas que ce serait le cas mais pour l'instant je ne dis rien, essayant de garder un visage de marbre, ce qui ne fut pas bien difficile étant donné mon état actuel.

Ouais, enfin c'est pas bien difficile tu sais, à partir du moment où tu leur dis clairement que tu ne cherches rien de sérieux … Mais bon, c'pas ce que tu cherches ... Le ton de ma voix s'était assombri lorsque je m'étais souvenu du fait que lui n'en avait absolument rien à faire des filles, n'essayant même pas de faire semblant, prétendant que son cœur appartenait déjà à quelqu'un. D'ailleurs qui sait c'est peut être bien le cas, ce n'est pas comme si j'allais m'amuser à le lui demander.

Bizarrement je trouvais qu'il avait tendance à beaucoup hausser les épaules. Le mettrais-je mal à l'aise ? Tant mieux, s'il préférait ne pas traîner avec moi alors j'avais atteint mon objectif. Oui ça me faisait mal de le considérer comme un moins que rien alors que nous étions comme des frères lorsque nous étions enfants mais que voulez-vous, les gens changent …

Quand il me dit que sa mère avait encadré le portrait que j'avais fait de Chang lorsque nous avions 13 ans, un petit rire silencieux m'échappa mais il masquait en fait le fait que quelque chose dans mon cœur s'était réveillé, comme si ce qu'il me disait me touchait réellement alors que j'avais bien fait attention à ce qu'il ne puisse m'atteindre d'aucune manière, c'était mieux ainsi.

Tant mieux si il vous plaît. Dis-je d'une voix froide. Je n'avais pas à me montrer aussi con avec lui mais je ne pouvais m'en empêcher, c'était devenu comme un instinct et aujourd'hui c'était la première réaction qui me venait quand nous étions amenés à discuter. Tu as des trucs à faire ce soir?

Emi Burton
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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Don't you dare come to me [Ft. Chang] [TERMINE] Don't you dare come to me [Ft. Chang] EmptyDim 18 Jan - 18:45








Don't you dare come to me



Allez savoir pourquoi, comment et même dans quelle étagère, si cela peut vous amuser, mais mon regard était poser sur mon ami, comme si il m'avait hypnotisé, comme si il n'y avait plus en ce monde que lui, que moi, mais n'était ce pas cela dans ce dortoir ? N'étions nous pas les seuls, coupé du monde, tentant de recoudre de par les liens timides de la parole une amitié qui comptais plus que toute autre pour moi ? Je l'observais ainsi, comme j'aurai observer pour la première fois un homme. Il avait tant changé en un an et demi que je le reconnaissait à peine au fianl. Ses cheveux étaient toujours aussi beau, son visage s'était durci, quant à son corps le sport lui réussissait et si il n'avait pas été mon ami et aussi coureur de jupon,je me serai permis de regarder de manière moins amicale, mais l'idée n'était pas là en cet instant n'est ce pas ?

Mon sourire s'étirer lentement, comme ce sourire d'enfant par un joyeux matin de noël, alors qu'au dehors la neige recouvre de son blanc manteau l'horizon et que les cadeaux sous le foyer bien chaud d'une cheminée et d'un sapin luisent de leur boucle dorées. Cette discussion était elle un cadeau de noël, une surprise à laquelle on ne s'attend, un espoir qui renaît alors qu'une pousse verte émerge de la neige. Pourtant je n'avais jamais eu de difficulté avec qui que ce soit, tous avaient toujours étaient mes amis, du moins ceux qui me supportaient, ceux qui aimaient mon coté franc, un peu fous, toujours à rire et sourire de tout, même du mauvais temps ou de l'infortune, j'avais toujours un bon coté des choses pour chaque catastrophe, chaque misère, chaque tristesse. Quand Keith avait cessé de me parler, je m'étais dit que c'était triste, mais que cela me permettrait de parler plus à d'autres amis, de m'en faire de nouveau, de m'ouvrir aux autres et c'est ce que j'avais fait, en un certain sens bien sur. J'avais gardé mon coté secret, mon coté mystérieux. Quand je souriais on pouvait distinguer ces non dit, ces petites choses que l'on aimerait découvrir sur moi et que je cache si bien, que l'on ne peut que supposer, s'emplir d'idée, de superstition, d'espoir ou de désespoir avant de voir que la belle histoire que l'on s'est raconté sur mon cœur et mon esprit n'est que volute de fumée qui s'envole dans le ciel pour faire un nuage de rêve en plus. Oui, l'es nuages sont des rêves et les noirs des cauchemars déversant leur peur et leur tristesse lors des jours de pluie. Étrangement, je suis incroyablement heureux les jours de pluie, ce qui me ramenait quelque années en arrière, alors que j'étais toujours le meilleur ami de Keith. La pluie tombée, drue, forte, à n'en pas voir plus loin que le bout de son nez et j'étais sorti, me faisant trempé et riant pourtant, alors que je courais sous la pluie, que je lui ouvrait les bras, souriant tel un adolescent amoureux à la vie. Le regard de Keith avait été étrange après cela, comme si il me prenait pour un fou, mais je m'en fichais, je voulais profiter de chaque chose de la vie et la pluie en faisait partie

La brûme de mes yeux se leva soudain, comme si je quittais ce monde de rêve et de souvenir pour retourner dans ce présent ou l'enfant devenue homme dessiner les contours de la foret enchantée sur son cahier à dessin, comme pour immortaliser le monde qu'il voyait au travers de ces yeux de garçon qui vivait une vie derrière un masque étrange de bonheur. Notre discussion était simple, des phrases rapide, courte, empli de mots servant à cacher nos pensées, nos peurs, nos ressentiments. Il avait parlé de son coté fétard, de son coté dragueur, et j'avais tenté de le suivre, d'en rire, de le complimenté sur ses prouesses de dragueur, sur ce coté bon vivant qui avait fait que je l'avais toujours tant adoré, mais il semblait que cela ne nous avait plongé qu'un peu plus dans la gêne...

« Ouais, enfin c'est pas bien difficile tu sais, à partir du moment où tu leur dis clairement que tu ne cherches rien de sérieux … Mais bon, c'pas ce que tu cherches ... »

sa voix m'avait donné un frisson. Je ne savais si il voulait dire que je ne cherchais pas une relation sérieuse et plutôt des aventures d'un soir ou si je ne cherchais pas les mêmes choses que lui en parlant simplement de mon goût, de mon attirance pour les hommes. Voila que je ne savais encore une fois plus ou me mettre, j'aurais pu me défendre un peu, dire que je n'étais pas si différent de lui, si particulier, après tout l'amour est l'amour, mais je n'y croyais pas moi même. Je savais que j'étais divergent et en cela je me sentais étrange, a part des autres sans qu'aucun d'entre eux ne puisse parvenir à me comprendre.

Mais je ne voulais pas terminer notre rencontre ici, le laisser partir, retourner dans le mutisme d'une étrange relation et pour cela, il me fallait être persuasif, ne pas avoir peur de changer de sujet, de forcer la discussion et quoi de mieux en cela que les dessins qu'il faisaient ? Sa passion, son art, ce pour quoi il était incroyablement doué. Je lui parlais d'un portrait qu'il avait fait et que ma mère avait alors encadré et cela sembla lui plaire, son visage semblait en la seconde moins dur, moins sérieux et j'en étais relativement content, même si le timbre de sa voix était toujours aussi glacial je savais qu'il faisais un effort et la relance de discussion en était une preuve non ?

« Tu as des trucs à faire ce soir? »

Était ce une sorte d'invitation ? Une proposition de paix entre nous, pour relier les liens, pour oublier ce temps de solitude et de silence qui nous avait tant éloigner l'un de l'autre ? Surpris comme jamais par sa question, mon sourire deviens une lumière, ma voix s'enjoua aussitôt comme si on venait de me proposer de voler sur le dos d'un hippogriffe, j'avais réellement l'impression qu'il voulait me proposer quelque chose.

« Rien que je ne puisse remettre au lendemain et toi, tu as prévu quelque chose ? »



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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Don't you dare come to me [Ft. Chang] [TERMINE] Don't you dare come to me [Ft. Chang] EmptyLun 19 Jan - 0:52


Don't you dare come to me
Chang & Keith
Si je me retenais de le regarder c’est que j’avais d’excellentes raisons de le faire. Je ne voulais plus me laisser aller. Ca faisait trop mal et c’est pour ça que j’avais appris à masquer tout ce que je ressens, jouant en permanence sur les apparences, si bien que j’avais moi-même finit par croire à cette mise en scène complètement malsaine. La vérité c’est que je suis faible mais que j’ai trop peur qu’on le découvre pour l’assumer pleinement. En même temps me direz-vous, qui peut être assez stupide pour assumer sa propre lâcheté ? Et le faire serait un paroxysme en lui-même puisqu’il faudrait avoir suffisamment de courage pour avouer que l’on est lâche. Enfin, voilà quoi j’étais coincé avec moi-même, avec mes débats intérieurs, avec des questions auxquelles je n’avais pas de réponse solide mais qui ne cessait de me tourmenter. Si je savais quelque chose en tout cas c’était que ma devise avait été depuis quelques temps maintenant : « Mieux va ta souffrance que la mienne ». Je m’en étais imprégné et aujourd’hui je la vivais complètement, la mettant en scène chaque jour derrière chaque sourire et chaque clin d’œil. Parfois ça en devenait presque cruel mais quand il s’agit de se protéger il vaut mieux être sûr de soi.

Je le voyais revêtir ce sourire dont il semblait ne jamais se lasser et bien qu’une part de moi, infime, aurait voulu se libérer et retrouver son meilleur ami, j’avais appris à dompter ce côté de moi, et à le museler afin de contrôler mes moindres émotions. Les moments où je relâchais la pression, je le faisais lorsque je savais qu’il n’y avait aucun risque. Il s’agissait de moments où je pouvais être sincèrement heureux, comme par exemple lorsque je me suis moqué de Chleofee parce le croquis de chat qu’elle avait dessiné ressemblait plutôt à deux patates empilées l’une sur l’autre qu’à un félin domestiqué. A ce moment-là, mon rire n’avait pas été feint et quand elle avait fait semblant de se vexer et que je m’étais amusé à lui ébouriffer les cheveux, j’avais été réellement joueur, je ne cherchais pas simplement à faire jouer les apparences. Malheureusement pour moi, je perdais ce côté joueur quand je retrouvais ma solitude ou que j’étais en présence de gens qui auraient pu créer des émotions que je m’interdisais.

Depuis le début de notre conversation je parlais par bribes de phrases froides, dénuées d’émotions et je n’attendais secrètement qu’une seule chose : Le moment où il déciderait qu’il en avait assez entendu et qu’il sortirait du dortoir, me laissant retrouver ma solitude, afin de ne plus avoir à prétendre être cordial car je voulais retrouver notre amitié passée. Je faisais semblant de ne pas lui en vouloir, semblant de voir en lui un élève de Poufsouffle comme un autre alors qu’en réalité à chaque fois que je croisais son regard, un souvenir plus douloureux les uns que les autres me ramenaient dans le passé. C’était également pour cette raison que j’évitais de lui accorder mon attention, pour ne pas être ramené à ce qui a été fait et qui ne peut plus être défait. Il est trop tard pour revenir en arrière et d’abord, pourquoi aurais-je envie de connaître à nouveau ce qu’étaient les joies du passé ? J’étais naïf et je pensais que le monde était à mes pieds alors qu’en réalité, on a jamais rien acquis d’avance.

Je lui avais parlé des soirées, de ces moments, plus sur-joués que n’importe quel autre au passage, où je flirtais avec des filles sans importance, toutes superficielles car ce sont surtout celles-là qui cherchent des histoires sans lendemain. Mais finalement j’étais persuadé qu’il devait totalement se moquer de ces détails et j’avais fini par éluder la question. Le ton glacial avait apparemment atteint son but puisque je le voyais mal à l’aise, changeant de sujet, alors que j’étais intérieurement soulagé qu’il finisse par parler d’autre chose. Bien sûr il aurait été tellement plus simple qu’il se contente d’abandonner mais après tout, rien n’est jamais simple pas vrai ? Espérant une réponse positive de sa part je lui avais demandé si il avait quelque chose de prévu ce soir. Je vis qu’un sourire dix fois plus lumineux que les autres avait maintenant pris possession de ses lèvres et il me dit qu’il n’avait rien de prévu qu’il ne pouvait repousser avant de me retourner la question. Un ricanement mauvais m’échappa quand je lui dis sur le même ton glacial que tout à l’heure puisque je savais que c’était celui-là qui lui faisait mal :

Ne crois pas que je voudrais passer du temps avec toi, je voulais simplement m’assurer que je ne t’aurais pas dans les pattes ce soir.

Emi Burton
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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Don't you dare come to me [Ft. Chang] [TERMINE] Don't you dare come to me [Ft. Chang] EmptyLun 19 Jan - 12:01








Don't you dare come to me



Pourquoi...

Pourquoi ce garçon face à moi, celui qui était autrefois mon meilleur ami, que je considérais presque comme un frère, celui à qui j'ai livré mes plus grands secrets, mes peines, mes joies était il devenu si méchant ? Devrais je lui chercher des circonstances atténuantes pour ces actes et ses paroles emplies de venins ? Pourrais je l'expliquer par des raisons psychologique, sociale ? Par son histoire personnelle, une souffrance sociale, ou simplement la condition humaine, source inépuisable de guerre et de haine ?

Mon père m'a appris que la volonté de l'homme est une faculté, celle de se projeter consciemment et librement vers un but, une fin définie de par avant. Envisager qu'il puisse vouloir le mal, reviendrait à prétendre qu'il ai librement, consciemment choisi la méchanceté, la cruauté, or cela ne peut aller de soi. Au contraire, l'existence même d'une telle volonté me paraît proprement inintelligible. L'idée que Keith puisse être méchant volontairement, que son inhumanité puisse procéder d'un choix et non d'une détermination me semble particulièrement contradictoire. J'ai toujours pensais, qu'on ne pouvait pas nier avoir conscience que l'on agit mal, lorsque l'on fait une chose qui ne devrait pas être faite. On se sait coupable, même si on tente de prétendre le contraire et personne ne s'indigne quand le sort vient à tomber sur les personnes qui nous ont blessés. Tous nous les jugeons, nous les accablons de notre malheur et pour cela il nous faut leur imputait la responsabilité de celle ci. Ainsi, devrais je simplement accepter l'idée qu'il puisse y avoir en certaines personnes comme Keith, une volonté perverse, faisant délibérément le choix de la méchanceté et de la cruauté, s'en réjouissant tout en sachant la peine qu'il cause autour de lui ?

Ses mots m'avaient poignardés de par leurs tranchants, leurs froideur et je me retrouvais face à lui, le visage refermé, les yeux écarquillé, comme si je sentais au fond de les entrailles la lames déchirant mon être et laissant couler mon sang. Rien n'en était bien évidemment, mais j'étais comme sous le choc, l'avait on remplacé ? Ou tout n'était il que sa faute pour être un déviant, un divergent de la société ? Un intolérable sentiment de culpabilité m’emplis aussitôt, était il devenue ainsi à cause moi ? Je n'ai jamais réellement assumé ce penchant, j'en ai conscience, mais n'ose pas m'affirmer, me montrer, chercher à rencontrer une personne et vivre une relation amoureuse aussi légère que courte ou un grand amour d'adolescence, car je suis une personne différente. La seule personne à qui je me sois confiée est maintenant face à moi, me rejetant, me haïssant pour cette personne que je suis et sans que je ne sache, comment, pourquoi, alors que mon cerveaux est en ébullition sous cette douleur et ce rejet mon poing viens trouver sa pommette dans un crochet du gauche assez violent.

Avais je envie de le frapper ? Non. L'avais je fait malgré tout fait ? Oui. Mon subconscient avait pris le dessus, me forçant à réagir sous le coup de la colère et de la stupéfaction, m'emplissant du rage comme je n'en avais jamais eu avant de se transformer tout simplement en sentiment dépressif...

« Ce n'est pas parce que je suis un monstre que tu as besoin d'être si méchant avec moi...je le sais bien que tu es comme ça parce que je te fais peur et que tu me déteste pour ça, mais plutôt qu'être méchant il te suffisait de le dire. T'es pathétique, dire que je pensais qu'on pourrait redevenir amis... »

ma voix s'était perdu dans les méandres de ma gorge et bien que ce soit moi qui ai frappé, j'étais le plus blessé. Ne sachant que faire, que dire de plus, je pris simplement mes affaires et me dirigeais vers la sortie du dortoir, pas la peine de rester ici à pleurer sur mon sort ou sur le sien. Mais je me rendais compte que ce côté écœurant de ma sexualité m'avais fait perdre l'un de mes meilleurs amis...



© Jawilsia sur Never Utopia

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Message(#) Sujet: Re: [TERMINE] Don't you dare come to me [Ft. Chang] [TERMINE] Don't you dare come to me [Ft. Chang] EmptyLun 19 Jan - 13:49


Don't you dare come to me
Chang & Keith
J’avais appris à le détester. Comme si nous n’avions pas partagé tous ces bons moments ensembles. Comme s’il n’avait pas été mon plus proche ami pendant toutes ces années. Comme s’il ne comptait pas plus que quelqu’un d’autre. Tout ça parce qu’il représentait la partie de moi que je détestais le plus. Jamais je n’avouerais que si je le déteste c’est en fait parce que je me déteste moi et qu’à chaque fois que je le vois, je me souviens du fait qu’il a osé me parler de tout ce qu’il avait sur le cœur et que je n’avais pas su accepter. Ca avait été notre dernière vraie discussion. Par la suite j’avais pris mes distances sans demander mon reste, lui faisant comprendre sans aucune difficulté qu’il ferait mieux de ne pas venir me parler. Mais encore une fois il s’agissait d’une mise en scène. A vrai dire toutes les insultes, toute la violence que j’avais profané à son égard me blessait autant qu’elle ne le blessait lui. Mais le fait est que j’étais bousillé de l’intérieur et rien ne pourrait venir arranger ça. Il était trop tard pour moi mais peut être qu’il finirait par s’en rendre compte et pourrait passer à autre chose, acceptant ainsi qu’il avait perdu son meilleur ami sans rien pouvoir y faire.

Alors certes, mes mots avaient été violents et j’étais personnellement convaincu qu’il ne les méritait pas mais ils m’avaient échappé comme un venin incurable dont j’aurais eu besoin de me débarrasser. A chaque fois que je faisais ça je me sentais juste encore plus mal et c’est quand je me sentais au plus bas que j’avais besoin de m’enfermer dans mon monde avant de faire une connerie. Dans ces moments-là il y avait peu de choses capables de m’aider à aller mieux. Le dessin était l’une d’elle. Il représentait tout ce que je ne pouvais pas dire et même si mes croquis étaient sombres, ils disaient le mal-être que je ressentais sans être en mesure de l’exprimer. Ils étaient tout ce que j’avais et si un jour ils tombaient entre les mains de quelqu’un d’autre, peut être qu’il se demanderait pourquoi je gardais autant de douleur en moi. J’ai appris à vivre avec. A la gérer comme je m’occuperais de n’importe lequel de mon problème et aujourd’hui, elle fait partie de moi. Je ne peux plus m’en débarrasser et elle me bouffe de l’intérieur sans que je ne puisse rien y faire.

Cependant, alors que je fusillais Chang du regard, accompagnant mes mots du regard le plus froid et menaçant au monde, je le vis se rapprocher dangereusement et bien trop vite pour que je ne puisse éviter le coup de poing qu’il m’asséna. Je bouillonnais de l’intérieur. Comment avait-il pu oser faire ça ? Savait-il au moins dans quels ennuis il venait de se fourrer ? Il savait pourtant à quel point je pouvais me montrer rancunier. Mais peut être était-ce sa manière à lui de se convaincre que j’étais irrécupérable ? C’est pour cette raison et uniquement pour cette raison que je ne le frappais pas à mon tour, refusant de m’abaisser à son niveau et décidant qu’il valait mieux qu’il sorte maintenant, avant de me forcer à faire quelque chose que je regretterais. Un ricanement mauvais m’échappa face à ses paroles et sur le même ton tranchant que précédemment je lui dis :

Ainsi donc tu t’en rends compte. Je t’en félicite. Tu as fais des progrès alors. Tu te trompes néanmoins sur un détail : Je n’ai pas peur de toi, je te hais. C’est très différent. Et comme tu t’en es rendu compte comme un grand, notre amitié –si un jour elle a existé- est perdue depuis bien longtemps. Depuis que tu m’as avoué t’as déficience. Tu me dégoûtes Wolff.

Je le regardais s’éloigner, content qu’il comprenne qu’il n’était pas désiré ici. Bien sûr nous étions obligés de partager le même dortoir mais il finirait rapidement par comprendre qu’il valait mieux pour lui de ne pas essayer de rétablir le lien qui a été depuis bien longtemps brisé entre nous deux. Le plus vite il serait sorti et le plus vite je pourrais laisser tomber ce masque de haine. Au moins un peu de calme après son acharnement inutile.

Emi Burton


Fin tragique du RP
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