[DILEMME] Parfois on voudrait simplement être ailleurs. [Jennifer]
Invité
Invité
À SAVOIR
DETAILS EN PLUS
(#) Sujet: [DILEMME] Parfois on voudrait simplement être ailleurs. [Jennifer] Jeu 15 Jan - 22:27
Les journées pourries pouvaient survenir à n’importe quel moment même lorsqu’on s’y attendait le moins. Rhiannon avait un peu de mal à trouver le sourire depuis la mort de Sky qui l’avait beaucoup affectée. Se réveiller tous les matins dans un dortoir dans lequel elle ne la reverrait plus jamais était vraiment très compliqué, si bien qu’elle avait quand même envoyé une lettre à sa mère malgré la réticence qu’elle avait à lui adresser la parole afin de lui exposer son petit souci au moral. Heureusement, elle devait se rendre en week-end chez son frère très prochainement et il y avait fort à parier que ça lui permettrait de souffler un peu et de prendre du recul sur la situation mais pour le moment, son amie lui manquait cruellement et même son chat semblait s’être aperçu de l’absence de son petit compagnon. Il était plus câlin que d’habitude, comme si une trêve tacite avait soudainement été accordée sans même qu’ils aient besoin de se concerter pour l’obtenir. Lorsque Rhiannon rentrait après les cours, elle l’attrapait par la peau du coup et le collait sur son ventre alors qu’elle s’allongeait sur son lit, regardant le plafond d’un air absent sans songer le moins du monde à reprendre ses devoirs. Zéphyr, quant à lui, se roulait en boule et ronronnait doucement, chose qu’il ne faisait jamais habituellement, cette présence rassurante lui remontait un peu le moral.
Mais comme un malheur n’arrivait jamais seul, les journées de Rhiannon connaissaient une accumulation de petites catastrophes sans gravité qui contribuaient à l’énerver et à la rendre particulièrement irritable. La veille, son sac s’était troué en plein milieu du couleur à une heure de pointe, répandant tout son contenu sur le sol sans que personne ne daigne s’arrêter pour l’aider à tout ramasser. A la suite de cette mésaventure, elle avait ramassé une sale note en histoire de la magie et avait continué la journée en renversant le contenu de son assiette sur ses genoux à l’heure du diner à la suite d’un simple faux mouvement. La soupe chaude l’avait complètement ébouillantée et une nuit à l’infirmerie avait été nécessaire pour réparer les dégâts. C’est donc totalement épuisée qu’elle était rentrée dans son dortoir pour prendre ses affaires pour aller en cours le matin même, emportant avec elle une pommade donnée par l’infirmière destinée à calmer une éventuelle douleur et à effacer les rougeurs persistantes sur ses cuisses. A appliquer trois fois par jour, lui avait-elle précisé. Comme si c’était facile de trouver un moment pour se tartiner de crème, elle n’allait quand même pas faire ça en publique, si ? Mais la blessure était douloureuse et Rhiannon n’avait pas trop les moyens de faire la difficile, elle se plia donc aux règles et à la fin de la matinée, les cernes jusqu’à en bas des joues, elle prit le chemin des toilettes pour sa deuxième application de la journée.
En arrivant près des toilettes, la jeune fille entendit comme des sanglots à travers la porte et elle hésita avant d’entrer. Avec la chance qu’elle avait ces derniers temps, il y avait une forte probabilité qu’elle se retrouve en face de Mimi Geignarde et qu’elle passe un très mauvais moment. Alors forcément, le plus judicieux aurait sûrement été de faire demi-tour de de n’appliquer la fameuse lotion que le lendemain matin ou même dans la soirée, tant pis pour les recommandations. Mais l’infirmière devait la surveiller depuis son bureau puisqu’à l’instant où elle pensa de cette façon, les démangeaisons se réveillèrent doucement mais également douloureusement, la poussant tout de même à franchir cette porte pour suivre les conseils qu’on lui avait donné. Avec un soupir digne des plus grands drames de l’histoire du cinéma, Rhiannon fit tourner la poignée pour pénétrer dans les toilettes des filles, il allait lui falloir un peu de courage, mais si elle se montrait ferme et déterminée dès le début, elle pourrait encore s’en sortir. Tout ce qu’il fallait, c’était ne pas se laisser embobiner et trouver les bons mots dès le début. Mimi impressionnait beaucoup les petits de première ou deuxième année mais elle avait passé ce stade depuis longtemps et si c’était une joute verbale qu’elle voulait avoir, elle l’aurait. D’un pas ferme et décidé, elle entra.
« Mais qu’est-ce que c’est encore que ce ba… »
La jeune fille s’interrompit en plein milieu de sa phrase. Elle l’avait pourtant commencée d’une voix ferme et assurée, souhaitant imposer sa présence dès le début de l’altercation qui allait, de toute évidence, avoir lieu. Sauf que contrairement à ce qu’elle avait imaginé, ce n’était pas le fantôme qui pleurnichait toute seule, flottant au-dessus de l’évier mais bien une de ses camarades classe qui semblait être au bout de sa vie. Et encore, camarade de classe, c’était déjà bien trop gentil puisqu’en effet, la personne en train de se vider intégralement de son eau n’était autre que Jennifer, une vipère au sens propre comme au figuré qui semblait trouver que faire de la vie de ses camarades un véritable enfer était une nécessité absolue. Les deux jeunes filles ne s’étaient jamais apprécié, bien au contraire et Rhiannon eut beaucoup de mal à savoir comment réagir. Son premier réflexe aurait été bien sûr de repartir doucement et d’adopter la politique de l’autruche en faisant comme si elle n’avait rien vu, sauf qu’elle avait parlé d’une voix claire et parfaitement distincte et si Jennifer ne l’avait pas entendue, c’était qu’elle était atteinte de surdité précoce. Finalement, se retrouver nez-à-nez avec Mimi Geignarde aurait peut-être été une meilleure solution.
« Euh… Jennifer ? Tu es sûre que ça va ? »
Non, ça n’allait pas et ça crevait les yeux, tact et diplomatie quand tu nous tiens… Mais si encore la vipère avait été une amie, elle aurait peut-être su quoi dire, or c’était loin d’être le cas et Jennifer pouvait déjà s’estimer heureuse qu’elle soit sympathique avec elle parce qu’elle ne le méritait pas franchement. Mais Rhiannon ne voulait pas s’abaisser à son niveau. Etre une garce ne faisait pas partie de ses aspirations futures et elle voulait rester fidèle à la personne qu’elle était.
Invité
Invité
À SAVOIR
DETAILS EN PLUS
(#) Sujet: Re: [DILEMME] Parfois on voudrait simplement être ailleurs. [Jennifer] Mer 28 Jan - 18:34
Poufsouffle... jaune et noir. Voilà les satanées couleurs de bâtard que j'avais sur le dos depuis désormais quelques semaines. Je devais passer le mois de Janvier parmi les plus inutiles et stupide de tout le château, les Poufsouffle. J'avais terriblement honte, je ne m'était pas montrée énormément en publique depuis le début de ce pénible mois. Je me cachais dans le dortoir qui m'était désormais assigné et je manquait plusieurs cours. De plus, je n'avais aucun ami dans cette maison, que des ennemis. Alors bref, j'avais du partager un dortoir avec cette énergumène de Callie et une salle commune avec son détestable de ignorant petit copain, Emrick. Le mois était long. Très long et il ne tirait toujours pas à sa fin. Le jaune était une couleur qui ne n’allais pas du tout avec mon teint. En fait, devoir porter une robe de cette couleur me rendait presque malade. Le mois ne serait pas plaisant, mais il serait aussi très difficile sur le moral. Cependant, il ne fallait pas exagérer la chose, ce mois serait certes pénible, mais pas simplement à cause de ma terrible répartition pour le mois.
Le mois dernier, ma seule vraie et meilleure amie Sky Milbury était décédée. Je vivais un vide giganteste depuis ses quelques jours qui me paraissait déjà comme une éternité. Je n'avais plus personne pour rire avec, me moquer des Gryffondor et parler le soir jusqu'à des heures pas possible. Il lui était arriver un grâve accident de balais volant, j'avais bel et bien toujours eu raison de craindre du plus profond de mon être ses objets volants. Les hauteurs pouvaient être dangereuse pour un humain qui s'y aventurais. Cependant, je n'aurais jamais cru qu'il arriverait un tel destin à cette déesse du Quidditch. Il fallait souligner ici qu'elle en était morte, d'une chute de balais qui l'avait laisser ce vider de son sang sur le sol, par la faute de cette cruelle, sans-coeur et vile Alexanne. Moi et Sky avions vue le danger en cette rouge et or depuis déjà quelques années, mais voilà que sa victime ce trouvait à être ma meilleure amie en question, cela me détruisait que nos avertissement n'aient jamais été pris au sérieux et que désormais Sky en payait de sa vie. Je ne savais plus comment continuer sans ma meilleure amie. Elle était si jeune, elle ne méritait pas une telle fin. Elle aurait du vivre longtemps, avoir plusieurs enfants et mourir doucement dans son sommeil. Comme on le dit, les meilleurs, plus braves et plus gentils sont toujours les premiers à nous quitter.
Mes journées étaient de plus en plus morne, mauvaise et triste depuis qu'elle nous avait quitter de cette souffrante et horripilante mort. J'aurais voulu pouvoir tuer cette Alexanne de mes propres mains, lui redonner la monnaie de sa pièce. J'était certaine que Aly-Garou et Catalina était au courant de ce plan. Je saurais me venger sur elle. Mon cœur en était briser à un tel point, jamais je ne retrouverais d'amie comme elle. Pourquoi disais-je que je n'avais qu'elle comme ami? Car pour aider à mon mauvais mois, je venais de me rendre compte que les deux autres personnes que je considérais comme mes amis étaient en fait de simple menteur et traitre. Alors que j'avais confier mon amour pour Franz à Aniek et avoir embrasser ce dernier et lui avoir confier la même chose, je venais tout juste des les croiser dans un couloirs, main dans la main ce dévorant du regard. Il ne m'en avait pas prit long pour comprendre. Alors pendant tout ce temps ils étaient ensemble. Seulement Sky aurait pu m'écouter et me remonter le moral présentement, mais son dernier souffle me l'avait prise. Je venais de perdre, d'un seul coup, mes trois unique et meilleurs amis. Je n'avais donc plus personne pour moi. Aniek et Franz étaient un couple et m'avait jouer dans le dos, sûrement pour ce moquer de moi, me faisant croire qu'ils ne l'étaient pas et que j'aurais sûrement des chances avec le garçon que je connaissait depuis ma tendre enfance. Je n'avais plus envie de leur parler ou même de leur faire face, je me sentait trahi. Ils ne me l'auraient probablement dit, moi étant désormais parmi les jaunes et noirs.
L'enfance... Merlin que parfois j'aimerais retourner dans cette époque si simple et douce. Je n'aurais aucun soucis et je pourrais tenter d'éviter la mort de ma meilleure amie et ne jamais parler à Franz pour ne pas avoir le cœur briser. Cependant, un tel retour dans le temps était même magiquement dangereux, prescrit et quasiment impossible. Alors plutôt que de faire cela, je me retrouvais dans la salle de bain des filles, on maquillage qui coulait partout, assise au sol, devant les lavabos de la pièce. Je n'avais même pas trouver la force de me rendre dans une cabine me cacher. Je n'en pouvais plus de la vie, je commençais même à me demander si je ne devrais pas tenter de rejoindre Sky ou je pourrais tout lui confier et que nous pourrions oublier la douleur qu'est la vie. Pleurant tout les larmes de mon corps sur cette cape au couleur de Poufsouffle, je n'entendis même pas quand quelqu'un entra dans la salle où je me trouvais depuis sûrement déjà une bonne dizaine de minutes. Je ne savais pas à quoi je ressemblais, sous le lavabos n'ayant pas accès au miroir, mais je devais avoir un style terrible. Le mascara coulant sur mes joues et les cheveux emmêler autour de mes dos qui les serrait fortement, comme si me faire mal physiquement me ferait oublier la douleur intérieur que mon cœur vivait. Je l'entendis, finalement, cette personne qui était entrer lorsque des mots furent prononcer d'un ton ferme et assuré, me faisait un peu sursauté dans un soubresaut et oublier mes pleures l'instant d'une seconde...
« Mais qu’est-ce que c’est encore que ce ba… »
Je lâcha immédiatement ma chevelure pour tenter, tant bien que mal, d'essuyer mes yeux. Ce qui avait probablement causer la création de marque noir horizontal sur mes joues plus pâles que jamais, absente de mes habituels tâche de rousseur. J'avais un peau blanche comme un vampire et les cheveux poivre et sel, sans aucune vie et sans reflet. Mon pouvoir de métamorphomage, dans cette tornade, voir même ras-de-marée d'émotion était hors de contrôle. Je ne doutais pas un instant que je devais avoir l'air malade et faible. Je me sentais faible d’ailleurs, n'ayant plus de force vital et physique depuis le temps que je me vidais de mes larmes. Je regarda qui m'avait parler pour voir Rhiannon, une fille de mon dortoir... merde. J'aurais dû prendre le temps de m'enfermer dans une cabine. La verte et argent me dit, changeant complètement de ton, devant mon air de chien battu sûrement.Cela me fâcha un peu.
« Euh… Jennifer ? Tu es sûre que ça va ? »
Je ne répondit pas, je pencha le regard vers le plancher puis tenta de répondre fâcher...
« Vas t'en. » son souffle coupas, car la parole était une chose difficile présentement, « Je n'ai pas besoin de ta pitié.. » puis, ce soubresaut de pleure refit surface et une larme coula et j'ajouta, car en vériter, même si mon orgeuil mal placé avait honte, je ne voulais pas être seule présentement. J'avais terriblement besoin de quelqu'un qui me prendrait dans ses bras et me dirait que tout irais bien et que Sky m'attendais dehors de cette salle de toilette lugubre et humide. Je savais que cela n'arriverait pas, mais si Rhiannon, cette fille que je dénigrait et détestait devait être celle qui me dirait ses mensonges et bien j'avais besoin de sa présence... « Tu ne comprendrais pas de toute manière... » encore une pleure sortie avant de finir avec un presque murmure... « Tu la détestait comme tout les autres... »
Ce qui n'était pas faut, Sky n'était pas apprécier de tout ses collègues de classes et ni même de dortoir et j'avais l'impression que personne ne comprendrais ma douleur de la perdre. Regarder, même Franz riait et était heureux présentement, il devrait pleurer et en vouloir au monde entier de la perdre de Sky lui aussi. Je devais me rendre à l'évidance, si mes amis ne voulaient plus de moi, je devrais trouver tôt au tard quelqu'un à qui parler et malgré mon mauvais caractère, Rhiannon l'avait toujours bien fait... mais je ne pouvais pas mettre de côté mon orgueil construit depuis tant d'année de côté si vite. J'ajouta donc, comme si cela aussi était une raison de mes pleure et avoir l'air un peu moins fe-fille de pleurnicher pour rien...
« En plus je suis... » pleure « coincé dans ce satané jaune. » Puis je montra des mains mon uniforme de Poufsouffle désormais plein de poussière et dans un sale état. Et je fini, devant me vider le cœur... « et mes meilleurs amis sont des menteurs sans-cœur. »
(#) Sujet: Re: [DILEMME] Parfois on voudrait simplement être ailleurs. [Jennifer] Sam 21 Fév - 20:35
« Va-t’en. Je n'ai pas besoin de ta pitié… »
Quelle pitié ? Ça s’appelait plus communément de la gentillesse et elle aurait dû être heureuse de ne pas tomber sur quelqu’un qui se serait moqué d’elle et l’aurait rabaissé plus bas que terre alors qu’elle semblait déjà avoir beaucoup de mal à retrouver le sourire. Son maquillage avait coulé, manifestement et même si elle semblait faire son possible pour retenir ses larmes, elle n’y arrivait pas vraiment. Rhiannon était triste de voir ça, non pas parce qu’elle tenait à cette Serpentard qui lui rendait la vie impossible dès qu’elle ne avait la possibilité, mais parce qu’elle ignorait ce qu’une telle peste pouvait bien vivre pour tomber d’un seul coup de son piédestal et avoir autant de mal à surmonter cette douloureuse épreuve.
« Ne me fais pas payer ta tristesse, je ne t’ai rien fait ! » S’exclama la jeune fille, soudainement sur la défensive. « Je ne te prends pas en pitié, crois-moi. »
Elle devait se défendre malgré tout, elle n’allait pas se laisser marcher sur les pieds par la Serpentard simplement parce qu’elle n’avait pas l’air d’aller très bien pour le moment, il était hors de question qu’une chose pareille arrive. Rhiannon était pourtant de bonne composition, elle ne s’énervait que très rarement, ne se disputait avec personne, n’avait aucun mal à s’entendre bien avec tout le monde et à s’intégrer dans un groupe. Mais elle ne devait pas pour autant se laisser marcher sur les pieds surtout pas par une fille comme Jennifer qui passait une bonne partie de son temps à la martyriser lorsqu’elle ne trouvait rien de mieux à faire. Elle avait de la chance, la vipère n’avait pas non plus prévu de profiter de sa tristesse, elle n’agissait jamais de la sorte et ne commencerait pas maintenant.
« Tu ne comprendrais pas de toute manière... Tu la détestais comme tous les autres... »
Au départ, Rhiannon ne comprit pas ce qu’elle voulait dire, mais elle ne tarda pas à faire le rapprochement, la mort de Sky semblait être l’événement du mois, tout le monde en parlait dans les couloirs du château, c’était comme si le fantôme de la vipère planait au-dessus de leur tête et était présent dans tous les esprits. Jennifer et elle étaient relativement proches, la Serpentard l’avait toujours su car sa colocataire lui en parlait très souvent, il y avait donc de grandes chances que ce soit d’elle qu’elle soit en train de parler, d’autant plus qu’elle avait utilisé le passé, chose improbable lorsqu’on parlait de quelqu’un qui était toujours en vie. Cependant, elle avait du mal à comprendre pourquoi elle lui envoyait une telle accusation dans la figure alors que c’était loin d’être la vérité. Avait-elle à ce point besoin de se défouler ? Tant pis pour elle, Rhiannon ne la laisserait pas dénigrer les liens forts qui l’avaient unie à la jeune Milbury pour le plaisir d’alléger sa conscience.
« Je la détestais… Sky ? » Demanda-t-elle pas forcément certaine que ce soit la bonne réponse. « Je t’interdis de juger ma relation avec elle alors que tu ne me connais même pas ! Elle était ma colocataire, ma coéquipière et mon amie, son absence est affreuse à supporter et chaque matin quand je me réveille je ressens ce même vide, parce que je vois son lit à côté du mien et que jamais plus elle ne viendra me secouer pour me forcer à aller en cours ou me balancer ses vérités cinglantes à la figure. Tu ne sais rien de moi, t’es qu’une pimbêche sans cœur, tu n’as pas le monopole de la tristesse, ce n’est pas parce que je ne suis pas constamment en train de pleurer que je n’ai pas de peine. »
Sky avait représenté beaucoup pour elle, c’était d’abord leurs animaux qui les avaient rapproché, la vipère aimait la taquiner à propos de son chat et elles avaient fini par devenir très proches. Elles avaient intégré l’équipe de Quidditch de leur maison quasiment en même temps et la jeune fille avait été aux anges lorsqu’on amie avait enfin été nommée capitaine de leur équipe, elles ne s’étaient plus quittées et Rhiannon était devenu une sorte de bras droit pour elle et elle appréciait particulièrement ce rôle. Jamais elle ne l’avait jalousée, elles avaient simplement été amies, pas forcément proches mais des amies quand même et elle lui manquait affreusement. Snow était désormais le nouveau capitaine de l’équipe et la vipère en voulait à la terre entière, elle avait l’impression que le jeune homme avait pris une place qui lui revenait de droit, elle aurait aimé perdurer ce que Sky avait commencé et rendre son amie fière d’elle mais le poste lui avait échappé.
« En plus je suis... coincé dans ce satané jaune. Et mes meilleurs amis sont des menteurs sans-cœur. »
Visiblement, la vipère semblait avoir uniquement des malheurs aujourd’hui, l’uniforme des Poufsouffle, la mort d’un proche, des amis qui lui tournaient le dos… Rhiannon commençait à comprendre ce qu’elle était en train de vivre et le fait que ça soit un peu difficile pour elle. Ça l’aurait été pour beaucoup de personnes et elle ne pouvait pas la juger pour ça, ça aurait été bien incorrect et irrespectueux de sa part et elle ne voulait pas franchement se le permettre. Toutefois, la vipère ne pouvait pas non plus simplement compatir et se comporter avec Jennifer comme si elle était son amie de toujours alors que toutes les deux savaient qu’elles avaient de nombreux problèmes à régler. Il était difficile pour Rhiannon de savoir sur quel pied danser, elle aurait aimé lui apporter du réconfort mais savait que ce n’était pas son rôle. La fuite lui semblait être une bonne chose, mais elle n’était pas sûre que l’idée soit judicieuse.
« Tu as choisi tes amis à ton image, il ne faut pas t’étonner. Maintenant tu sais ce que ça fait de se sentir détesté et de subir la méchanceté des autres… » Répondit-elle avant de se radoucir soudainement. « Tu veux me raconter ce qu’ils t’ont fait ? »
Elle pouvait très bien lui répondre non, qu’elle n’avait pas envie de lui en parler, mais elle avait de la chance, elle était tombée sur une personne honnête qui ne se servirait pas de son malheur pour l’enfoncer davantage. Elle se montrait un peu dure avec elle parce qu’elle estimait que Jennifer méritait qu’on se montre ferme après tout ce qu’elle faisait subir aux gens, mais au-delà de ça, elle voulait faire preuve de soutien.
Invité
Invité
À SAVOIR
DETAILS EN PLUS
(#) Sujet: Re: [DILEMME] Parfois on voudrait simplement être ailleurs. [Jennifer] Sam 21 Mar - 4:14
Une défaut que j'avais toujours eu, était de ne pas savoir prendre la main que ceux qui me voyait en peine et en mal me tendait et comme de fait, je venais encore une fois de démontrer cette carapace mal placé face à Rhiannon qui devait simplement tenter de me venir en aide sachant le mal que je vivais présentement. Or, dans ma famille, on avait fait de moi une gamine avec un ego démesuré et qui n'étais pas capable d’appeler à l'aide lorsque le vie devenait trop lourde pour être soutenu seule. C'était sûrement avec des réponses comme celles que je lançais à la blonde que je me retrouverais de nouveau seule en pleure dans les insalubre toilettes pour filles du château. Malheureusement, je ne pouvais pas savoir non plus que Rhiannon ressentait vraiment de la pitié, de me voir ainsi le maquillage qui coulais les cheveux poivre et sel et mon allure de princesse démolit. Elle devait réellement ce demander ce qui m'arrivait, car j'avais toujours mis mon apparence avant mes sentiments. Elle répondit donc à mon arrogance de toujours... « Ne me fais pas payer ta tristesse, je ne t’ai rien fait ! » désormais sur la défensive, comportement que l'on abordait souvent face à moi. « Je ne te prends pas en pitié, crois-moi. »
Les vieilles habitudes étant forte, Jennifer resta sur l'attaque et la défensive plutôt que de ce ramollir et accepter le fait qu'elle avait certes besoin d'aide. L'orgueil en elle était encore bien trop solide. Je lui lançais alors un commentaire comme de quoi elle ne comprendrais pas et ne prenait pas en compte ses propres relations du passé avec Sky. Comme si ma douleur était unique, bien qu'il fallait comprendre que à mes yeux elles l'était.
« Je la détestais… Sky ? » Je ne fit que hocher la tête en silence, repassant un main sous mes yeux pour essuyer mes larmes et tirer encore plus mon maquillage à nouveau, mon regard qui ce voulais noir et dur regardant fixement le vide devant moi plutôt que la blonde partageant mon dortoir qui ajouta... « Je t’interdis de juger ma relation avec elle alors que tu ne me connais même pas ! Elle était ma colocataire, ma coéquipière et mon amie, son absence est affreuse à supporter et chaque matin quand je me réveille je ressens ce même vide, parce que je vois son lit à côté du mien et que jamais plus elle ne viendra me secouer pour me forcer à aller en cours ou me balancer ses vérités cinglantes à la figure. Tu ne sais rien de moi, t’es qu’une pimbêche sans cœur, tu n’as pas le monopole de la tristesse, ce n’est pas parce que je ne suis pas constamment en train de pleurer que je n’ai pas de peine. »
Je n'avais rien à répondre à cela, Rhiannon avant raison, cependant j'avais besoin de faire mal aux autres avec mes paroles pour me débarrasser de ma propre douleur, ce n'était pas personnel contre elle... s'était la seule manière que je connaissait de faire partir ma souffrance. Je ne fit que regardait encore plus dans le vide et il me semblait que son commentaire me rendait encore les larmes aux yeux. Il semblait que cela me faisait du bien d'entendre que Sky avait compter au yeux de quelqu'un d'autre. Cela me faisait du bien d'entendre que d'autres partageait mon mal, même s'il était d'un niveau autre que le mien. Chose normal, Sky avait tout de même été ma meilleure amie durant toute ses années et nous passions presque tout notre temps ensemble. Comprenant mon erreur de jugement sur la blonde, je répondit donc tout juste, avec un temps enfin plus doux et honnête, regardant n'importe où sauf la blonde, car le fait de me savoir vue dans cette état m'était encore insupportable... « Je pensais simplement pas que tu l'appréciait... »
Puis, afin de ne pas retourner en larme en repensant à Sky, j'avais annoncer un autre de mes maux du mois, le fait d'être chez les jaunes et noir. Je détestais le fait de passer un moi entier dans un uniforme jaune et noir. Puis, je voulais changer le sujet avant de repartir en larme devant l'autre verte et argent qui en prendrais sûrement plaisir de me voir ainsi. Puis, il me sembla que l'attitude de Rhiannon changea, tout comme la mienne avait changer depuis le début de cette échange lorsqu'elle me lança finalement...
« Tu as choisi tes amis à ton image, il ne faut pas t’étonner. Maintenant tu sais ce que ça fait de se sentir détesté et de subir la méchanceté des autres… » Puis, je l'entendis ce radoucir lorsqu'elle ajouta... « Tu veux me raconter ce qu’ils t’ont fait ? »
Mon premier réflexe fut de faire un vif non de la tête toujours mon regard désormais bleu pâle, tel un animal ayant perdu la vue, toujours fixé sur le murs derrière elle. Puis, après deux seconde, je la regarda finalement et murmura avec mal...
« oui... »
Je devait me l'avouer enfin, elle avait besoin d'aide et Rhiannon avait toujours su l'écouter malgré leur mauvaise entente et désormais que Franz et Aniek lui avait tourner le dos et que Sky n'était plus des leurs, j'aurait besoin d'une nouvelle épaule pour m'écouter et m'aider à ce libérer de tout ce mal... Puis, pour répondre au premier commentaire de la vipère, je lui répondit...
« Je ne devrais pas subir la méchanceté de ceux qui étaient mes amis, puisque justement je les avait choisi à mon image comme tu dit... Je ne leur ai pas fait de mal moi... » Puis, retournant le regard sur ses mains cette fois elle ajouta, de nouvelle larme menaçant ses yeux... « ils sont rendu ensemble... je les ai vue. »
(#) Sujet: Re: [DILEMME] Parfois on voudrait simplement être ailleurs. [Jennifer] Dim 22 Mar - 16:13
« Je pensais simplement pas que tu l'appréciais... »
Rhiannon se renfrogna sans trop savoir pourquoi. Elle n’était pas spécialement du genre à être de mauvaise humeur et se savait absolument pas rancunière ce qui était plutôt utile dans la vie de tous les jours où les personnes qu’elle côtoyait ne cessaient de vouloir lui planter des couteaux dans le dos. Cependant, elle ne savait pas trop pourquoi, le commentaire de Jennifer l’énervait et le fait qu’elle puisse la juger si facilement aussi. Ou peut-être était- ce simplement le sujet de l’attaque qui l’agaçait terriblement ? Sky avait énormément compté pour elle et le fait qu’une personne qui ne la connaissait absolument pas puisse se permettre de dire le contraire alors que de toute façon, son amie n’était plus là pour qu’elle puisse prouver à qui que ce soit leur proximité était affreusement énervant. La vipère ne savait pas bien gérer la colère parce qu’elle n’avait tout simplement pas l’habitude d’y être confrontée. Elle prit donc une grande inspiration avant de répondre à la boule de nerfs qui lui faisait face, cherchant à ne pas se laisser marcher sur les pieds.
« Quand on ne sait pas, on se la ferme. » Rétorqua-t-elle vivement avant de se radoucir de façon significative. « Ce n’est pas parce qu’on essaie de mettre un pied devant l’autre et d’aller de l’avant qu’on oublie les personnes qui ont compté… Sky fera toujours partie de moi. »
Elle avait été sèche, très sèche même mais quels que soient les torts de Jennifer, elle ne pouvait tout simplement pas la laisser seule dans un tel désarroi. Remonter le moral des gens n’était pas forcément ce qu’elle faisait de mieux, elle était même assez nulle dans son genre mais quelle genre de fille aurait-elle été si elle avait tout simplement tourné les talons, la laissant se morfondre dans son coin alors qu’elle était visiblement très malheureuse et pas uniquement à cause du décès de Sky. La vipère savait qu’elle aurait aimé pouvoir se confier à quelqu’un si sa vie avait pris soudainement un tournant désastreux et Jennifer semblait avoir besoin d’extérioriser tout ça. Elle était une bombe à retardement qui menaçait d’explosait et par ces larmes qui roulaient encore sur ses joues, elle montrait qu’elle commençait à craquer et qu’elle ne pouvait plus garder toute cette rancœur et cette tristesse pour elle. C’est pour cette raison que Rhiannon lui proposa de se livrer, elle n’était pas curieuse ni même la confidente idéale mais elle était la seule à pouvoir lui venir en l’aide, là, maintenant et aussi difficile que ça puisse être, elle comptait bien remplir ce rôle.
« Oui... »
Rhiannon lui adressa un sourire encourageant, ce n’était pas de la pitié, mais simplement une manière de lui signifier qu’elle pouvait avoir confiance, ses paroles ne sortiraient pas de cette pièce et si jamais ça lui faisait plaisir, une fois cette conversation terminée, elles pourraient continuer à se détester comme ça avait toujours été le cas jusque-là. La vipère avait la nette impression d’être en train de vivre une sorte de parenthèse géante, le genre de moment qui arrêtait provisoirement le temps et le lendemain, très certainement, elle aurait dû mal à savoir si ce moment s’était déroulé dans sa tête ou si c’était la réalité. Tout ce qu’elle savait était que Jennifer pouvait avoir confiance, elle était peut-être une garce sans cœur prête à tout pour pouvoir détruire les autres, Rhiannon n’était pas du tout comme ça, la basse vengeance ne l’intéressait pas, elle ne se sentait pas capable de faire preuve de méchanceté gratuite. En revanche, elle ne comptait pas non plus se laisser écraser par la jeune femme, si elle avait besoin de parler, elle était prête à l’écouter, mais pour se défouler, il faudrait qu’elle trouve une autre bonne poire, la vipère n’était pas du tout prête à servir de bouc émissaire personnel.
« Je ne devrais pas subir la méchanceté de ceux qui étaient mes amis, puisque justement je les avais choisi à mon image comme tu dis... Je ne leur ai pas fait de mal moi... Ils sont rendus ensemble... je les ai vus. »
Rhiannon ne prononcerait pas ces mots à voix haute pour ne pas froisser inutilement la jeune femme qui semblait déjà être au bord du gouffre rien qu’en ayant prononcé ces quelques mots, mais elle pensait que c’était effectivement parce qu’elle avait choisi ses amis à son image qu’elle était déçue aujourd’hui. Après tout, si elle avait décidé d’avoir des amis aussi sans-cœur et mesquin qu’elle était capable de l’être, il était évident qu’ils finissent par lui planter un couteau dans le dos, ou l’inverse d’ailleurs, elle avait simplement eu la malchance de devenir la cible et non pas le bourreau dans cette histoire. Ça devait être vraiment très difficile à encaisser, surtout pour quelqu’un comme Jennifer qui avait une fierté immense et refusait bien souvent une main tendue. Elles n’avaient jamais été proches et ne le seraient probablement jamais, mais Rhiannon côtoyait sa camarade depuis assez longtemps pour savoir comment elle fonctionnait, elle préférait l’attaque à la confiance et ne semblait absolument pas capable de baisser la garde ne serait-ce qu’une minute. Pour cette raison, elle allait avoir du mal à renaitre de ses cendres et à aller de l’avant, il fallait qu’elle ouvre un porte et accepte une main tendue si elle voulait s’en sortir.
« Assieds-toi, tu vas finir par tomber dans les pommes à force de pleurer autant. » Répondit-elle doucement en la guidant pour qu’elle s’assoie le long du mur, sur le carrelage froid des toilettes des filles, carrelage sur lequel elle la rejoignit immédiatement. « Respire, ça va aller, on va discuter et tu vas te sentir mieux, je te le promets. »
Jennifer avait l’air vraiment très mal et le fait de prononcer une nouvelle phrase ne faisait que redoubler les sanglots qui l’asseyaient. Rhiannon ne pleurait pas très souvent et n’avait jamais eu d’aussi gros chagrin depuis un vrai long moment, mis-à-part l’énorme déception qu’elle avait ressenti en apprenant la véritable nature de son géniteur. Cependant, elle savait que se laisser envahir la tristesse pouvait finir par faire tourner la tête des plus tenaces et elle ne tenait pas à ce que Jennifer subisse une telle chose. La vipère ne méritait pas ce qui lui arrivait, aussi méchante et détestable qu’elle soit. Personne ne méritait d’être aussi malheureux. Peut-être pardonnait-elle trop facilement ? Après tout sa camarade aurait rigolé de la voir mal en point parce qu’elle était comme ça, capable de se réjouir du malheur des autres comme si c’était la chose la plus drôle qu’elle puisse constater durant sa journée, mais tant pis, Rhiannon ne pouvait pas s’abaisser à son niveau, elle préférait passer pour la pauvre fille naïve plutôt que de renier ses convictions.
« Tu veux dire que deux de tes amis sont en couple ? » Demanda-t-elle pas forcément certaine de bien comprendre où elle venait en venir. « Je… Je ne vois pas vraiment où est le problème ? Ils ne peuvent pas rester tous les deux tes amis en étant amoureux… Ou alors vous êtes une sorte de trio amoureux et quelqu’un t’a brisé le cœur ? »
Il fallait simplement espérer que ce n’était pas quelque chose comme, elle ne connaissait pas les liens qui unissaient réellement Jennifer et Franz, elle savait simplement qu’elle les voyait assez souvent ensemble mais se fichait éperdument de savoir s’ils étaient amis ou amoureux. En revanche, elle avait bien conscience qu’en terme de relations amoureuses, elle était loin d’assurer de son coté, alors niveau conseil, elle ne risquait pas d’être au top. Tant pis, elle s’était embarquée là-dedans désormais, elle ne pouvait plus reculer.
Invité
Invité
À SAVOIR
DETAILS EN PLUS
(#) Sujet: Re: [DILEMME] Parfois on voudrait simplement être ailleurs. [Jennifer] Mer 25 Mar - 5:24
Si l'on m'avait dit au début de ma journée que je finirais dans les toilettes pour filles à parler ouvertement de tout mes soucies du mois de Janvier avec Rhiannon Wallace, j'aurais rie d'un rire franc. Je n'aurais jamais cru cela. Cela encore plus, si l'on avait ajouté que je craquerais enfin. Que au final, dans ma journée que mon masque de fierté tomberait et ce fracasserait lourdement au sol. Pourtant, m'y voici désormais, au sol des toilettes, a remplacer la fantôme mimi geignarde avec la Serpentard qui partageait mon dortoir à mes côtés. Mon cœurs de pierre s'était enfin fissuré, malgré tout mes efforts pour le garder en une pièce. Mes allures de dur et de fille prétentieuse et au dessus de tout n'était plus de la partie. J'étais devenu une simple humaine. Quelqu'un qui ressentait des émotions, quelqu'un qui avait besoin d'aide. C'est ainsi que nous commencions par parler de Sky. Elle fini par me répondre à ce que je lui avais dit... « Quand on ne sait pas, on se la ferme. » ce qui avait été dit d'un ton plutôt sec, avant qu'elle ne ce calme et ajoute... « Ce n’est pas parce qu’on essaie de mettre un pied devant l’autre et d’aller de l’avant qu’on oublie les personnes qui ont compté… Sky fera toujours partie de moi. » « Moi aussi. »
Fût tout ce qu'elle eu pour réponse de ma part. Parler pour le moment, alors que j'étais encore en quelque soit en pleure, n'était pas facile. J'aurais certes apprécier que dans ce moment de ma vie, aussi rare qu'il soit, qu'il n'y ait pas de publique. Ainsi, j'aurais pu, pour le restant de mes jours, niés complètement avoir eu un moment de faiblesse. Or, il avait fallut que Rhiannon ai l'idée de ce rendre dans les toilettes au même moment. Alors, impossible d'ignorer la situation, je devrait finir par en parler. Puis, ma voisine de lit n'avait en fait pas tord, je devrais en parler. Si je gardais tout pour moi, je finirais perdre la raison. Un jours je n'en pourrait simplement plus. Je savais, plusieurs avait perdu la raison en ce renfermant trop. Malheureusement pour moi, je n'avais plus personne de proche à qui en parler. Personne en qui j'avais confiance suffisamment pour la préservation de mon image en lui racontant tout cela en pleure. Sauf Demetra, mais celle-ci n'était plus au château.
Il n'y avait donc que Rhiannon, la fille avec qui je mettais prise la tête quelques jours auparavant en cours de sortilège de Pelvenche. Pour la raison que je mettais battu avec des élèves de la classe, dons Noël, un rouge et or qui était son amie semblait-il. J’agissais souvent impulsivement et violemment inconsciente des dégâts que cela causerait comme je l'avais fait dans ce cours. Cependant, je devais avouer que l'autre blonde m'avait toujours écouter, malgré mon manque de jugement et mon arrogance et sarcasme envers elle. Pourrais-je avoir confiance encore aujourd'hui? Je ne crois même pas que s'était une question à envisager, il me fallait simplement de l'aide et s'il elle me disait de parler, je ferais comme elle me disait. Elle n'était pas rancunière, chose sur. En ce moment, je me suis dite que je croyait qu'elle voyais en moi plus loin que certaine le faisait. Qu'elle voyait au de-las de ma carapace et tenter de la craquer en m'écoutant et me conseillant quand j'en avais ressentie le besoin oubliant pour un moment sa haine envers moi afin d'éviter que je me noie. Peut-être n'étais-je en fait qu'une autre de ses causes perdu qu'elle tentait de sauver.
Je devais pas avoir fière allure pour cause perdu avec mon maquillage qui coulait sur mon visage et mes cheveux mal coiffé et de couleur étrange pour quelqu'un de si jeune. Rhiannon me fit un sourire d'encouragement apprécier lorsque je lui répondit un simple oui à sa demande sur si je voulais en parler. Je ne voulais pas spécifiquement, il le fallait cependant. J'avais assez de bon sens pour réaliser cela. Si j'en était rendu en pleure au fond des toilettes des filles, c'est que j'avais besoin d'aide.Puis, ce n'était que pour un moment, le lendemain elle et moi n'aurions plus rien à ce dire, nous pourrions retourner à notre jeux de vie. Sauf si elle décidais de me parler de ce jours présent. Là je ne savait pas comment je réagirais. Pourtant, Rhiannon n'avait jamais été ce genre de fille à vouloir détruire les réputations des autres.
Je commença donc mon récit. Lui parlant, sans jamais lui dire directement de qui ou de quoi je parlais. Elle ne parlait pas, elle m'écoutait. Ce qui était assez apprécier, je ne savais pas si je serais capable de continuer mon récit si en plus j'étais couper tout les deux mots par des questions pour plus de détaille ou autre. Je lui racontait que je ne comprenait pas pourquoi mes amis m'avait trahi s'ils étaient comme moi. J'étais certes une tête forte, mais si j'avais une grande qualité s'était mon courage et ma fidélité. Je n'aurais jamais été trouillarde au point de garder un secret comme ils l'avaient fait et je n'aurais jamais trahi ainsi une amitié pour une histoire aussi banal que la leurs. J'aurais mis cela au clair dès le début pour éviter de blesser qui que ce soit. Puis, puisque je mettais lever lorsque Rhiannon avait commencer à me parler de Sky, elle me dit... « Assieds-toi, tu vas finir par tomber dans les pommes à force de pleurer autant. » ce à quoi je répondis dans un murmure, mi-grognement... « Je ne suis pas faible à ce point. »
Tout cela en prenant place au sol le long du murs sans aucun mouvement pour rester sur pieds. S'était une phrase dite calme, sans ton d'attaque, juste pour montrer qui j'étais malgré le fait que j'acceptais son aide. De l'orgeuil, ou un réflexe aller savoir. Puis, Rhiannon ajouta « Respire, ça va aller, on va discuter et tu vas te sentir mieux, je te le promets. » Je pris un respire et je lui sortie enfin la dernière raison de mon malheur, je lui lança enfin sur la table ce que mes amis avait fait dans mon dos, sans lui dire de qui je parlais. Je ne fut donc pas surprise lorsqu'elle me regarda un peu perdu me demandant des explications cette fois-ci. « Tu veux dire que deux de tes amis sont en couple ? » Pour ajouté ensuite, avant que je n'ai répondu « Je… Je ne vois pas vraiment où est le problème ? Ils ne peuvent pas rester tous les deux tes amis en étant amoureux… Ou alors vous êtes une sorte de trio amoureux et quelqu’un t’a brisé le cœur ? » Un trio amoureux, ce fut mon tour de lui faire un regard un peu troubler avant de retourner à mes mains jointes devant moi. Puis, je me lança, lentement et calmement, afin de ne pas repartir en plus dans mon explication...
« Ô, Non, beurk. On est pas barbare. »Suivit d'un rire jaune. Bon en fait je partais sur mon explication après cette réponse courte. « En fait, ce qui est arrivé est que je venais tout juste de dire à Aniek que j'aimais Franz. Elle m'a dit de lui confier, alors en conne je l'ai fait et il m'a repoussé. C'est lui le pire. »
Je lâcha du regard mes mains pour regarder la blonde et voir si elle suivait. Avant de continuer. « Ensuite, ils ne m'ont pas dit être un couple. Je l'ai appris pas moi même, en tombant sur eux dans le couloir tantôt. Cela veux dire que ça dure sûrement depuis un bon moment, tu voie. Peut-être même depuis le jours où je leur en ai parler... et ils ont trahi mon amitié et ma confiance en jouant dans mon dos. Ils doivent bien rirent. » Je passa une main sous mes yeux, essuyer mon maquillage, mais surtout pour ne pas la regarder pendant ce moment de l'histoire et ajouta... « cela le même mois que je suis chez les satané Poufsouffle et que je perd ma meilleure amie, presque sœur. »
Puis comme je m'y attendais, une larme coule. Voilà pourquoi j'avais détournée le regard. J'avais un orgueil bien trop gros pour la regarder droit dans les yeux alors qu'une larme coulait. En revanche, j'avais su que repenser à Sky aurait cette effet et j'avais pu prévoir le coup. Une fois la larme couler le long de ma joue je renifla d'un coup sec et je retourna mon regard sur Rhiannon qui devait sans aucun doute me juger, afin de voir à qu'elle niveau elle le faisait. En même temps, je fit quelque chose qui m'étonna moi même, je lança un petit sourire gêné en coin comme si je voulais lui dire « mais je vais m'en remettre un jours ». Un sourire de faiblesse, mais honnête que peu de gens avaient pu voir de ma part.
Spoiler:
Je fini sur cela, mais j'ai l'impression qu'elle va être surprise encore une fois par Rhiannon qui ne correspond juste pas à ce qu'elle attend de la part des autres et qui ne semble pas la juger. J'adore tes réponses et comment ton personnage s'y prend pour approcher « la bête » ^^
(#) Sujet: Re: [DILEMME] Parfois on voudrait simplement être ailleurs. [Jennifer] Dim 29 Mar - 23:58
La jeune fille était la première étonnée de réaliser que son commentaire avait fait mouche, finalement, Jennifer n’avait pas fait l’effort de la rembarrer lorsqu’elle lui avait dit sur un ton on ne pouvait plus sec qu’elle aurait dû se taire si elle ne savait pas de quoi elle parlait et n’avait pas non plus tenté de se dégager ou de la repousser lorsqu’elle l’avait incitée à s’assoir le long du mur. Désormais adossées côte-à-côte, assises sur le carrelage froid d’un endroit pas forcément propice à la conversation, les jeunes filles conversaient comme si elles avaient été des confidentes, ce qui n’arriverait probablement jamais, il fallait être réaliste. Rhiannon ignorait pourquoi elles ne s’aimaient pas, il n’y avait pas vraiment de raison à cela, finalement, elles partageaient beaucoup de choses au quotidien que ce soit le dortoir ou les horaires de cours et étaient donc amenées à se croiser un nombre incalculable de fois dans la journée. De plus, quiconque les aurait aperçu à ce moment précis n’aurait pas été capable de voir une mésentente entre les deux vipères, et pourtant, la cohabitation n’était pas rose tous les jours, elles n’avaient pas les mêmes fréquentations, c’était évident.
« Savoir reconnaitre ses limites n’est pas une marque de faiblesse mais d’intelligence. »
C’était une simple remarque en l’air mais lorsque Jennifer lui avait avoué ne pas vouloir se montrer faible, la Serpentard avait eu soudainement l’impression de comprendre bien des choses, à commencer par la raison pour laquelle sa camarade de dortoir se montrait toujours comme une fille forte que personne ne pouvait atteindre ni blesser. C’était une question d’éducation et de culture probablement, rester de marbres, ne pas se laisser avoir par les gens et dissimuler ses émotions devaient être des valeurs qu’on lui avait inculqué au fil des années et qu’elle se devait de respecter. D’ailleurs, si tel était le cas, elle devait se sentir bien mal d’être en train de pleurer devant une personne qu’elle ne connaissait pas tant que ça finalement. Rhiannon pouvait le comprendre mais d’un autre côté, elle avait du mal à saisir comment Jennifer pouvait s’efforcer de se montrer aussi forte en toutes circonstances. Craquer était humain, ça arrivait à tout le monde et c’était même quelque chose de bénéfique parce que ça permettait d’évacuer d’éventuelles tensions. Pas étonnant donc à ce qu’elle ne parvienne pas à sécher ses larmes actuellement, beaucoup avaient été retenues bien trop longtemps.
« Alors déjà, tu n’as pas été bête d’avouer tes sentiments mais simplement honnête et courageuse. » Rétorqua la jeune fille. « Ce sont des qualités dont peu de personnes disposent, crois-moi. S’il n’a pas été capable de voir qui tu es vraiment et d’accepter tes sentiments à son égard, c’est lui qui a perdu quelque chose de précieux et pas toi, certainement pas. »
La jeune fille avait attendu gentiment, écoutant le récit de sa camarade jusqu’à la fin, ouvrant de grands yeux un peu choqués en entendant ce qu’elle avait à dire. Effectivement, il y avait de quoi pleurer. Rhiannon ne s’y connaissait pas vraiment pour tout ce qui était histoire d’amour, elle se tenait à bonne distance des garçons et comptait bien continuer comme ça encore longtemps. Toutefois, elle pouvait reconnaitre l’atrocité de la situation dans laquelle avait été placée Jennifer et à quel point elle devait prendre sur elle pour sourire et ne pas perdre la face. Avoir des sentiments non partagés était le lot quotidien de nombreuses personnes et elle ne serait ni la première ni la dernière à vivre ce genre de choses, mais il y avait tout de même une grosse différence entre se rendre compte que les sentiments qu’on éprouvait n’étaient pas partagés et se faire trahir par une personne qu’on considérait comme étant l’une de nos plus proches relations. La vipère devait se sentir affreusement seule désormais et Rhiannon savait qu’elle ne parviendrait pas à elle toute seule à combler le vide qui s’était très certainement créé en elle. Toutefois, malgré la difficulté de la tâche, elle n’avait pas l’intention de baisser les bras. Elle était bien trop sensible à son chagrin.
« Tu sais, si tu m’avais simplement dit qu’il t’avait repoussée, j’aurais presque pu le comprendre… Les sentiments amoureux ne se contrôlent pas et il a même été assez honnête pour ne pas te donner de faux espoirs. » Commença-t-elle en sachant pertinemment quelle tournure elle allait donner à cette conversation. « Sauf que justement, c’est là le problème, il avait bien commencé en étant honnête mais il s’est comporté comme le dernier des connards derrière ton dos ! S’il savait dès le départ qu’il avait des sentiments pour Aniek, il n’aurait pas dû te laisser ouvrir ton cœur de cette façon, c’est totalement affreux ! Et elle ? Tu dis que c’est lui le pire, mais si quand tu lui as parlé elle avait déjà commencé à se rapprocher de Franz, elle aurait dû te prévenir au lieu de te pousser à aller lui parler en sachant très bien ce qu’il allait te dire. Franchement, si ces personnes étaient réellement tes amis, jamais elles n’auraient fait une chose aussi monstrueuse. »
Il fallait que Jennifer ouvre les yeux et réalise que la trahison dont elle avait été victime aurait pu être évitée. Ce n’était pas un simple concours de circonstances ou des vérités légèrement dissimulées mais bien une situation affreusement gênante pour la vipère qui aurait pu être totalement différente si ses deux amis avaient fait les choses bien. Certes, Rhiannon n’y connaissait pas grand-chose aux relations de couple, mais elle se doutait que si les deux verts et argents étaient en couples désormais, ils avaient dû se tourner autour comme deux adolescents normaux pendant un certain temps. L’un comme l’autre savait donc depuis un moment que Jennifer n’était qu’une amie et ne ferait donc jamais vraiment partie de l’équation. Franz aurait donc dû mettre fin à ses espoirs il y a bien longtemps et au moins la prévenir de ce qu’il se passait avec Aniek plutôt que de lui planter un couteau dans le dos de cette façon. La Serpentard n’appréciait pas du tout ce garçon et elle ne le porterait certainement jamais dans son cœur, mais là il atteignait des sommets de méchanceté, c’était tout simplement invraisemblable, si Jennifer était aussi importante à ses yeux, comment pouvait-il se permettre de la traiter de cette façon ? Il ne méritait même pas d’être aimé, par qui que ce soit.
« Bien sûr que tu vas t’en remettre ! Si un garçon te fait autant pleurer, c’est qu’il ne te mérite pas. » Reprit-elle avec le plus de dynamisme possible, comme si elle pouvait tout simplement le transférer à Jennifer. « Ce n’est pas facile de se remettre sur pieds quand les catastrophes s’enchainent mais c’est justement quand tu es au plus mal qu’il faut se forcer à rebondir. Montre-lui que ça ne t’atteint pas, qu’il est aussi peu important à tes yeux que tu l’es au sien, que tu peux te passer de lui. Tu as largement assez d’atouts pour lui montrer ce qu’il a perdu en te tournant le dos. Et puis reconnaissons-le, tu es une grosse garce, alors pourquoi est-ce que tu ne te comportes pas comme tel avec lui ? »
Après tout, elle était douée pour être odieuse avec tout le monde, savait probablement très bien comment briser un couple et était capable sans le moindre scrupule de faire preuve de méchanceté gratuite. Rhiannon avait donc du mal à croire qu’elle puisse être en train de pleurer dans les toilettes des filles plutôt que de passer ses précieuses minutes de temps libres à élaborer un plan dégueulasse pour se venger de ce qu’ils lui avaient fait tous les deux. La vipère n’appréciait pas tellement ce genre de pratiques en général, mais pour le coup, c’était plus que mérité.
Spoiler:
Je l'adore aussi ce RP. *-* J'ai hâte de voir ce que la suite va donner et j'ai beaucoup aimé ta réponse.
Contenu sponsorisé
À SAVOIR
DETAILS EN PLUS
(#) Sujet: Re: [DILEMME] Parfois on voudrait simplement être ailleurs. [Jennifer]
[DILEMME] Parfois on voudrait simplement être ailleurs. [Jennifer]
(
J'adore tes réponses et comment ton personnage s'y prend pour approcher « la bête » ^^