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Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia]
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Message(#) Sujet: Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] EmptyMar 13 Jan - 23:10

    Un rayon de soleil vint briser la morosité de l'hiver. Le ciel s'était dégagé, ne laissant pour simple tâche qu'un ou deux nimbus afin de rompre l'infinité bleue. Il s'agissait de l'une de ses journées où l'air n'était pas aussi glacial que d'habitude au contraire, il faisait plutôt bon. Le soleil venait réchauffer cette bonne vieille terre tandis que, de temps en temps, une fine brise nous empêchait d'oublier la saison hivernale. À Poudlard, ce changement de température fut apprécié. Plusieurs élèves sortirent du château, profitant de ce temps pour se rendre à Pré-au-Lard, tandis que d'autres décidèrent d'aller se prélasser ici et là.

    "Enfin,... il était temps" s'exprima Peter en descendant une à une chacune des marches en direction du rez-de-chaussée. Les cours de la journée venaient de finir. Encore une journée bien exaspérante pour le jeune Kintley, qui dut supporter une fois de plus les matières les plus inutiles dispensées dans cet établissement. Heureusement pour lui, la journée n'était pas encore finie, il lui restait encore pas mal de temps libre avant que le soleil ne se couche et que l'air ne se rafraichisse de trop. Avec hâte, il se rendit au dortoir des Serpentards où il y laissa sa cape avant de ressortir son sac à l'épaule.

    Une nouvelle fois, il se mit en quête d'un lieu calme et éloigné de tous, ce qui le mena dehors. Il n'y faisait pas si froid, enfin tant que l'on restait en plein soleil. Et puis, Peter n'était pas vraiment frileux, au contraire, il appréciait pas mal les températures basses. Sur sa route, il dévisagea plusieurs personnes et en bouscula d'autres, sans jamais s'excuser, au contraire, il allait même jusqu'à pester contre les individus qu'il heurtait. Son périple prit fin devant le Parc où il contempla pendant une bonne dizaine de secondes l'étendue herbeuse qui se profilait au loin. Le soleil avait fait fondre une partie de la neige tombée, excepté à l'ombre des arbres. Il s'y engagea alors et attendit d'être suffisamment loin, et hors de la vue de la plupart des personnes pouvant passer, pour s'arrêter. Plusieurs arbres se dressaient devant lui, tandis qu'au milieu de tous ces géants de bois, se trouvait un ridicule tronc coupé, dépassant à peine le mètre. Il sortir un morceau de tissu enroulé autour d'un objet de son sac, avant de jeter ce-dernier contre la souche.

    Peter déroula le linge laissant apparaître sa flûte de pan. Il vint s'asseoir sur le morceau de bois avant de réfléchir. Une envie, une idée ? Il cherchait quelque chose à jouer, quelque chose de différents. Plutôt partisan des mélodies mystérieuses et pesantes, il ne jouait que rarement des sons joyeux et entraînant. Le jeune serpent ferma ses yeux à la recherche d'un morceau que lui jouait autrefois son grand-père. Une once de nostalgie l'envahit alors et presque instinctivement, il porta sa flûte à ses lèvres

    Il finit par se laisser aller, comme à son habitude. Rien autour de lui ne semblait plus exister. Peter se sentait seul, mais comme autrefois, il était seul, mais heureux dans sa solitude. La mélodie qu'il jouait lui raviver des souvenirs, ceux passés avec son aïeul. Au début, il rata quelques notes et transitions mais il la rejouait en boucle afin de la rendre de plus en plus parfaite. Il finit enfin par obtenir un résultat satisfaisant. Il rouvrit les yeux et allongea son dos sur la large souche, observant le ciel, la flûte sur son thorax. Il était rare de le voir aussi nostalgique,... il faut dire qu'il n'aimait pas vraiment montrer cette partie de lui-même. Après tout, il est Peter Kintley, de Serpentard.







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Message(#) Sujet: Re: Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] EmptyMer 14 Jan - 21:56



"Sous un soleil d'hiver"



~ En cette journée, j'avais décidé d'aller voir le professeur Collins, mon manteau par-dessus mon uniforme stylée Gryffondor au lieu du bleu habituel et ce, depuis le début du mois. En fait, je venais de terminer le dernier cours de la journée. Une écharpe tenait mon cou au chaud. Il ne faisait pas très froid, à l'extérieur, étant donné qu'un soleil inondait le ciel, malgré que l'on soit en plein mois de janvier. Je n'eus rien à me mettre sur la tête. Parfois, une petite brise faisait voleter mes cheveux, laissés en air libre. J'appréciais le sentiment de l'élément naturel qu'est le vent. Décidément, cette après-midi s'annonçait super. J'avais envie de parler un peu au professeur Collins qui devait terminer un de ses cours. Un peu de tout, ça faisait un bout que je ne lui avais pas parlé ainsi. Il donnait son cours à l'orée de la forêt, il me semblait ou du moins, c'est ce que j'ai cru. Je m'étais approchée, où il n'y avait aucun élève étant donné que les cours généraux étaient terminés depuis une vingtaines de minutes. Je ne vis aucun signe du professeur Collins. Pourtant, il faisait doux et la température était sympathique. Avait-il dû entrer d'urgence ?

~ C'est à ce moment-là que mes oreilles eurent "un frisson". Un son très agréable à entendre venait d'y pénétrer, me donnant une certaine envie de danser. Je fis même un tour sur moi-même. Qu'était-ce ? J'ai regardé d'où ça venait, me demandant si ce n'était pas le professeur Collins qui me fait un "cadeau". C'est à ce moment que j'aperçus un garçon assit sur un tronc d'arbre jouant d'un étrange instrument. Je me souvenais que c'était une flûte de Pan d'après la forme de l'objet. Le garçon en question était connu sous le nom de Peter Kintley, une personne très détestée dans le château et il était en mon année en plus. Il était mignon mais sa philosophie était débile, penser que les êtres comme moi n'étaient que des sous-merdes. Néanmoins, on aurait dit que j'étais une des seules personnes à qui il ne s'en ait jamais vraiment pris, peut-être une impression. Pourquoi était-il si méchant envers autrui ? Pourquoi devait-il se rabaisser au niveau de Frowein et compagnie ? Je doute avoir des réponses un jour. En tout cas, la mélodie qu'il jouait me rendait nostalgique, mes rencontres avec Alexanne et Catalina, ainsi que les moments passés toutes les trois... J'ai fermé les yeux quelques secondes, laissant mon esprit transporté par le son de la musique.

~ C'est à ce moment-là que le son de l'instrument musical s'arrêta. J'ouvris doucement mes yeux, regardant dans la direction du garçon. Devrais-je oser d'aller à sa rencontre ? J'avais peur qu'il se mette à m'insulter sur mes origines ou peu importe. Je me suis donc mise à marcher lentement vers lui, passant une main dans mes cheveux suite à un petit coup de brise. Il était désormais assis contre la souche, ayant la flûte de Pan contre son thorax. Il semblait nostalgique, pourquoi ? Mettant mes mains dans les poches de mon manteau, arrivant près de Peter, je me suis adressée à lui, lentement :

« Euuuuh... Salut Peter. Je... t'ai entendu et c'était comment dire... magnifique ! Je ne pensais pas... que tu étais aussi bon... » Dis-je, d'un petit sourire, peu sûre de moi, toujours peur de me faire insulter de Sang de Bourbe ou autre horreur de ce genre-là.

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Message(#) Sujet: Re: Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] EmptyJeu 15 Jan - 12:29

    Sombrant peu à peu dans les méandres de sa mémoire, Peter ne fit plus attention à rien. Les choses avoisinantes n'avaient plus d'importances. Même la brise glacial qui caressa son visage ne le surprit pas. Il était comme "inébranlable", enfin jusqu'à un certain point. Une voix résonna dans sa tête, au début cette dernière lui parut lointaine, très lointaine. Puis, petit à petit, elle vint l'arracher de sa torpeur, lorsqu'il en comprit la provenance. En effet, cette tonalité, le jeune Kintley aurait pu la reconnaître parmi mille autres. * Dîtes moi qu'j'rêve...* pensa-t-il rapidement. Il eut un léger frisson, puis une sensation étrange commença à le traverser. Peter se redressa. Maintenant qu'il avait face à lui son interlocutrice, car il s'agissait bel et bien d'une fille, il pouvait confirmer ses craintes. Ses yeux roulèrent :

    "Miss Underwood... voyez-vous ça." dit-il exaspéré. S'il y avait une personne qu'il ne s'attendait pas à voir ici, c'était bien elle. En fait, depuis un bout de temps maintenant, le serpent faisait tout pour éviter d'être trop près d'elle. Comment expliquer cela ? Une lutte incroyable entre sa philosophie et son cœur. La jeune serdaigle ne le laissait pas indifférent... elle avait tout pour plaire. Et oui, Peter la trouvait plutôt mignonne, même si ça peut paraître étonnant de sa part. Par ailleurs, il remarqua rapidement qu'elle portait le blason de Gryffondor. Il s'abstint d'en faire le commentaire, ces derniers temps, beaucoup de choses étranges se passaient à Pourdlard. L'espace d'un instant, il eut une légère envie de fuir la discussion. Néanmoins, cela aurait pu paraître bien étrange de sa part. Pourquoi ne pas la traiter comme les autres de sa "race" alors ? Peter avait déjà essayé, mais sa conscience le rappelait à l'ordre sans cesse. Aucune insulte ne pouvait sortir de sa bouche en face d'elle...

    "Qui l'aurais cru, toi dans le parc,... La bibliothèque a migré ici, ou alors tu m'espionnais." continua-t-il avec ironie. Il avait pesé ses mots, Peter était déjà détesté d'une bonne partie de l'école, mais pour elle s'était différent. Si Alycia détestait le jeune garçon, cela lui faciliterait la tâche, mais il avait bien du mal à s'y résigner. Il posa ses mains sur ses genoux et se leva subitement plongeant sa flûte dans son sac. Avançant doucement vers la jeune fille, les mains dans les poches, il l'examina discrètement, repensant aux propos qu'elle avait tenus précédemment. Elle l'avait entendu jouer et trouvait cela "magnifique". Ceci dit, elle semblait surprise par le fait que Peter soit capable d'une telle chose. Cela ne l'étonna guère : un Serpentard haït de beaucoup faire de la musique ? Impensable. Bien qu'il essayait de faire comme si de rien n'était, il ne put s'empêcher d'apprécier le compliment. Il continua de s'approcher et reprit :

    "Ça t'surprend hein ?... Pas étonnant,... mais même les ordures ont des talents cachés." s'exprima Peter en feignant l'indifférence. Il s'arrêta devant elle, seulement un ou deux mètres les séparaient. Dire qu'il s'était efforcé de se tenir loin d'elle et qu'aujourd'hui, c'était elle qui venait à lui... Il ne l'aurait jamais cru. Le jeune garçon savait qu'il pouvait être rude au travers de ses paroles. D'habitude, cela ne l'aurait pas gêné, mais cette situation était différente. Elle avait beau être une Sang de Bourbe, il n'arrivait pas à la rabaisser à un tel niveau... Surtout que la jeune Serdaigle était bien meilleure que lui dans la plupart des matières.

    L'élève de Serpentard passa alors ses mains derrière sa nuque et poussa sur ses bras, afin de s'étirer,
    "Bon,... alors que fait Madame Première de la Classe dans le parc après les cours ?" continua-t-il en essayant de paraître le plus "Kintley" possible.
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Message(#) Sujet: Re: Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] EmptyJeu 15 Jan - 20:54



"Sous un soleil d'hiver"



~ Je m'étais rendue au parc, espérant trouver le professeur Collins afin de converser un peu avec lui, surtout que ça faisait un petit bout que je n'en avais pas eu l'occasion. Cependant, je ne le vis pas, lorsque je suis arrivée à l'endroit où il était supposé donner son cours. J'ai regardé dans les alentours et rien. Déçue, je pensais retourner au château, revoir mes amies mais c'est à ce moment-là qu'un beau son engouffra mes oreilles. Ça m'avait un peu "déstabilisé", me demandant d'où ça provenait. En fait, ça m'avait rendue nostalgique de mes meilleurs moments en compagnie de mes meilleures amies. Ça ne prit pas de temps pour que je le découvre. Mes yeux noisettes tombèrent sur un garçon de mon âge, jouant d'une flûte de Pan. Je le connaissais, pas vraiment niveau personnel mais personne, dans l'école, ne l'appréciait. Il détestait les gens comme moi, des nés-moldus. Néanmoins, il ne m'a jamais vraiment insultée, moi, de cette façon-là comme le fait si bien Frowein. C'est en m'approchant de lui que je l'avais salué, complimentant ce qu'il venait de jouer, ne cachant pas ma surprise face à mon talent. Allait-il m'insulter vu qu'une personne comme moi lui avait parlé ainsi ? Je n'ai pas tardé à le savoir, il roula des yeux en me répondant, d'un ton exaspéré : "Miss Underwood... voyez-vous ça." Je ne répondis rien, me contentant de retirer mes mains de mes poches pour dégager, une nouvelle fois, quelques mèches de cheveux qui me dérangeaient. Il continua, avec ironie, cette fois-ci : "Qui l'aurais cru, toi dans le parc,... La bibliothèque a migré ici, ou alors tu m'espionnais." J'ai secoué lentement de la tête pendant qu'il mettait ses mains sur ses genoux en se levant, pour plonger son instrument dans son sac.

~ D'ailleurs, pourquoi pensait-il que je l'espionnais ? Et il est vrai qu'il ne sait pas quel genre de lien je partage avec le professeur Collins. Néanmoins, je savais qu'il se moquait de moi, du fait que j'aime bien aller à la bibliothèque. Je n'allais tout de même pas m'abaisser sur ce fait, surtout garder mon calme au lieu de me mettre dans le trouble. Le garçon s'approcha donc de moi où je n'ai pas bougé d'un poil, les bras de chacun côté de mon corps, me demandant ce qu'il allait faire. Peut-être allait-il me bousculer ? Peter reprit, s'arrêtant à environ un mètre de moi, peut-être un mètre et demi : "Ça t'surprend hein ?... Pas étonnant,... mais même les ordures ont des talents cachés." J'ai secoué de la tête, me demandant personnellement pourquoi il se traitait d'ordure alors qu'habituellement, c'est moi que l'on traite de ce nom-là ou semblable. Tout le monde a des talents cachés et pourquoi n'aurait-il pas le droit d'en avoir ? Pensait-il que j'allais me moquer de lui puisqu'il est musicien d'une flûte de Pan ? Croisant les bras, je lui ai donc répondu : « Tu n'es pas une ordure. Ce n'est pas tout le monde qui sont capables de jouer de ce genre d'instruments aussi bien... Ce n'était qu'un compliment... » Dis-je, conservant mon calme, refusant d'être intimidée, même si c'est vis-à-vis un garçon à mauvaise réputation, aimant s'en prendre à des personnes comme moi.

~ Le garçon passa alors ses mains derrière sa nuque, afin de s'étirer. Pour ma part, je ne faisais que le regarder, toujours surprise qu'il m'adresse la parole sans sortir "Sang de Bourbe" ou autre truc ridicule du genre. Au final, peut-être a-t-il compris que ça n'allait le mener nul part s'il continuait à dénigrer les nés-moldus ? Ou n'était-ce que moi ? Il disait, suite à ce petit étirement : "Bon,... alors que fait Madame Première de la Classe dans le parc après les cours ?" Roulant des yeux, j'ai décroisé mes bras. Je savais que beaucoup me considérait comme première de classe, ayant très souvent d'excellentes notes, surtout en potions mais pourquoi ce surnom, à cet instant-même ? J'aimais les surnoms mais il y en a que j'apprécie moins. D'un petit sourire, je lui répondis, tournant la tête vers l'endroit où j'étais avant de venir à sa rencontre :

« En fait, j'étais partie voir le professeur Collins mais je ne l'ai pas vu. J'ai ensuite entendu un doux son apaisant à mes oreilles... » Dis-je, lentement, me tournant de nouveau vers lui, d'un petit sourire. « Mais pourquoi étais-tu ici, seul ? Je veux dire, tu n'es pas resté avec tes amis ? Parce que... c'est la première fois que l'on se retrouve que les deux sans personne... » J'ai regardé le sol blanc, pensive, quelques secondes, avant de relever la tête, pointant mes yeux dans les siens. Je me demandais s'il allait finir par m'insulter...

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Message(#) Sujet: Re: Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] EmptyVen 16 Jan - 1:17

    Dire que cette fin de journée devait être paisible... Pas de cours, pas de professeurs sur le dos, pas de travail pour le lendemain, juste une belle fin d'après-midi arborant une sublime éclaircie, propice à la détente. Sublime idée. Moi qui pensais pouvoir jouer tranquillement et aussi longtemps que possible sans interruption. Douce illusion. Le parc me parut être le meilleur choix, un coin à l'ombre des regards, personne en vue, aucune chance qu'une tierce personne ne vienne me déranger. Somptueux mirage. Dire que je n'avais même pas eu envie d'aller martyriser un pauvre élève aujourd'hui. Même en cours, aucune attaque contre personne. J'aurais dû me douter que quelque chose n'allait pas... Ces derniers temps, les seuls instants que je voulais passer seul étaient "gâchés" par un élément perturbateur. Cependant, là, il ne s'agissait pas du même type de perturbations... Enfin si, c'était le même genre de personnes, mais pas de la même importance. Ce ne fut pas n'importe quel individu qui suivit la trace de ma mélodie afin de remonter à la source. Croyez-moi, s'il y avait bien une chose à laquelle je ne m'attendais pas et à laquelle j'étais tout sauf préparé, c'était sa venue à ELLE. Alycia Underwood. Pourquoi fallait-il que ce soit elle... Cela aurait pu être n'importe qui d'autre, quelqu'un que j'aurais pu insulter librement, sans remords ou encore un ami, j'en sais rien moi,... mais certainement pas elle.

    Je m'étais approché d'elle, bien plus que je n'aurais du d'ailleurs. J'avais été quelque peu désobligeant quant à ma réaction concernant sa présence dans le parc. En même temps, elle passait plus de temps dans la bibliothèque qu'ailleurs, j'avais presque fini par croire qu'elle y avait élu domicile ! M'enfin, elle avait quand même pris la peine de me complimenter, chose qui m'émoustilla bien plus que je ne l'aurais crû... "Tu n'es pas une ordure. Ce n'est pas tout le monde qui sont capables de jouer de ce genre d'instruments aussi bien... Ce n'était qu'un compliment..." Ordure ? Je m'étais moi-même qualifié de déchets ? Dîtes moi que c'est pas vrai... "Euh non,... tu... tu dois avoir mal entendu, j'ai pas dit ordure. J'ai dit... je... Oh pis merde !" répondis-je maladroitement en levant les yeux au ciel. J'devais pas avoir l'air fin. Surtout devant elle, une pauvre né-moldue. Toute ma crédibilité venait de disparaître en l'espace de quelques mots. Non, cela pouvait encore être sauvé !

    Après m'être brièvement étiré, et avoir demandé à cette charm... eh... Serdaigle ce qu'elle venait faire ici, cette dernière en tarda pas à me répondre. "En fait, j'étais partie voir le professeur Collins, mais je ne l'ai pas vu. J'ai ensuite entendu un doux son apaisant à mes oreilles... ". Le professeur Collins ? Encore un rapport avec les cours... "J'aurais encore préféré qu'elle m'espionne." murmurai-je de façon à peine audible. Venais-je de penser à voix quasi-haute ? Non, elle n'avait sûrement rien entendu. "Et t'as trouvé intelligent de chercher d'où ça provenait." repris-je en toussant, tentant de reprendre un peu de sérieux. Mes réponses étaient décousues, et moi, j'commençais à avoir bien trop chaud. J'en oubliais presque l'hiver, ce qui me poussa à tirer un peu sur le col de mon polo,... enfin jusqu'à ce que je puisse la voir sourire. Là, ce fut une autre histoire. Une bouffée de chaleur m'écrasa le visage, m'obligeant à dé-serrer ma cravate. *Rester calme, très calme* Facile à dire, mais pas à faire. Vous comprenez maintenant pourquoi je tenais tant à rester loin d'elle ? Imaginez donc ce qu'il adviendrait de moi si cela venait à se savoir.

    Heureusement, ces dernières paroles me firent,... moins d'effet. Il s'agissait juste de quelques questions et d'une simple constatation. En effet, Alycia me demanda ce que je faisais seul ici, et pourquoi je n'étais pas resté avec mes amis. Puis elle fit remarquer qu'il s'agissait de la première fois que nous étions seuls. Je pense qu'à cet instant, je devais avoir l'air légèrement froissé. *Bien sûr, qu'c'est la première fois ! J'ai toujours tout fait pour t'éviter ! * pensais-je en fronçant les sourcils, jusqu'à ce que son regard plongea dans le mien. L'irritation précédente s'évapora aussi rapidement qu'elle était apparue. J'étais comme hypnotisé. Un véritable sortilège dont j'eu bien du mal à m'extirper. Mais ce fut avec succès que je parvins à m'en sortir,... encore un peu déstabilisé. Trop. Je me retournais, de façon à ne plus la voir pendant quelques instants. Je m'accroupis devant mon sac, mimant la recherche d'un objet, alors que je ne faisais que souffler un peu. C'est alors que je me décidais à répondre sans vraiment réfléchir : "J'vois pas en quoi ça concerne une simple Sang de...". Je m'interrompis soudainement, remarquant la nature de mes propos. Espérant qu'elle n'ait rien entendu, je me relevais, rassemblant mon courage et essayant de paraître toujours le plus "Kintley" possible.

    Avec mon air cynique habituel, je repris en grande pompe : "Bah comme tu peux le voir avec cette souche, j'suis venu ici en grand bûcheron que je suis ! Puis j'me suis fabriqué une magnifique flûte...". Il était évident que je me foutais d'elle et que je ne répondais pas totalement à la question, notamment en ce qui concernait le "seul". Pour être franc, je n'avais pas vraiment envi de l'expliquer, même si cela n'avait rien de honteux. Ceci dit, ne pas répondre, était une sorte de fuite... ce qui ne me ressemblait pas vraiment. "... hum,... enfin t'as compris non. J'ai juste cherché un endroit à peu prés calme, dis-je en la regardant en m'efforçant de ne pas fuir son regard pour paraître le plus normal possible, pour jouer tranquillement." Je marquais une courte pause avant de reprendre : "Y a des moments, on a besoin d'être seul,... sans ses potes, enfin tu vois c'que j'veux dire. N'est-ce pas Miss.... euh,... n'est-ce pas ?" Je pouvais sentir ma tension artérielle revenir à la normale. Mon souffle redevenait calme,... Self-Control ! J'avais encore du mal à comprendre pourquoi j'agissais de la sorte. Enfin, si je savais pourquoi, mais je ne pouvais simplement pas me résigner à l'accepter. Trop de choses rentrer en ligne de compte pour cela. "Puis, y avait pas vraiment de raisons pour qu'on se retrouve seul auparavant. La preuve, aujourd'hui, on doit cette rencontre au hasard..." Ajoutais-je pour clore son discours.



    Une fois de plus, je l'examinais. Ses cheveux bougeaient légèrement à cause des petites brises. Étrangement, ça avait le pouvoir d'apaiser un peu... Enfin, il n'y avait pas que ça, tout en elle était reposant à regarder. Beaucoup trop d'ailleurs. Raison pour laquelle je ne préférai pas la fixer trop longtemps, de peur de finir rampant sur le sol. Cela n'aurait tenu qu'à moi et ma façon de penser, j'aurai clos cette discussion à l'instant même où elle avait commencé... Malheureusement, la chose qu'on nomme habituellement conscience me poussait à la continuer. Je l'ai alors relancé : "Et,... euh,... Pourquoi tu cherchais le prof de Soins ? Ah, et... comment dire,... merci pour le compliment de tout à l'heure"... M'arracher un remerciement, j'aurais tout vu... Misère de misère.

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Message(#) Sujet: Re: Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] EmptySam 17 Jan - 20:51



"Sous un soleil d'hiver"



~ Je ne saurais déterminer comment allait se terminer l'issue de cette rencontre, entre Peter et moi-même. Allais-je finir par me faire insulter de tous les noms étant donné que je ne suis qu'une née-moldue alors que lui est Sang-Pur et aime bien dénigrer les gens de mon "espèce" ? Je savais qu'avec moi, il était moins pire, il semblait vouloir éviter d'en arriver là. Je ne savais pas pourquoi et je ne savais pas comment le savoir. Je venais, cependant, d'apprendre qu'il avait des talents de musiciens. Pourquoi était-il ainsi, seul, à jouer de cet instrument étrange qu'était la flûte de Pan ? J'aimais écouter le son. J'aurais pu l'écouter encore bien plus longtemps mais il s'est arrêté, malheureusement. J'ai osé m'approcher de lui où nous avions débuter un dialogue. Il ne semblait pas apprécier mon approche, selon ses dires. En s'approchant de moi, je fus surprise de voir qu'il s'était auto-traité d'ordure. Bien qu'il soit méchant, je lui ai répliqué qu'il n'était pas une ordure, lui avouant que je ne voulais que le complimenter. C'est donc qu'il me répondit, maladroitement, levant les yeux au ciel :

"Euh non,... tu... tu dois avoir mal entendu, j'ai pas dit ordure. J'ai dit... je... Oh pis merde !" J'ai haussé des épaules, avec un petit sourire, me demandant pourquoi il tentait de se justifier. Les seules véritables ordures sont les psychopathes et ce genre de personne-là. Et Frowein. Je ne pensais pas que Peter était une ordure, seulement un garçon borné qui ne peut pas voir plus loin que le bout de son nez mais c'est dû à la façon dont il a été élevé. Je ne le juge pas pour ça, surtout qu'il est craquant mais il ne doit sûrement pas penser la même chose de moi, petite née-moldue moche comme tout. Suite à cela, le garçon s'était étiré avant que je ne lui explique ma présence en ces lieux qui était, en fait, de voir le professeur Collins avec qui j'avais une relation supérieure que professeur-élève. C'est un peu comme un papa pour moi. J'entendis un murmure, par la suite, parlant qu'il aurait préféré que je l'espionne mais je ne fis comme si je n'avais rien entendu. Ensuite, il toussa, me disant : "Et t'as trouvé intelligent de chercher d'où ça provenait." J'ai haussé des épaules, une nouvelle fois, jouant soudainement dans mes cheveux, avec ma main. Je lui répondis : « Quand... t'entends un truc du genre, tu préfères... regarder d'où ça provient, non ? M'enfin, je dois avouer que je suis un peu curieuse... ! » J'ai enfin lâcher mes cheveux, une mèche étant enroulée alentour de mon doigt. Le garçon tira ensuite sur le col de son polo avant de dé-serrer sa cravate. Du coup, je restais, là, sans bouger, pour ensuite lui demander ce qu'il faisait ici, sans ses amis, ni personne, sans oublier d'omettre que c'était bien la première fois qu'on se retrouvait tous les deux, personnes à nos côtés...

~ Je ne sais pas pourquoi mais Peter semblait un peu froissé, ayant les sourcils froncés. Ensuite, nos regards étaient directement croisés. Pendant ce moment, je crus voir quelque chose dans ses yeux mais je ne sus pas vraiment ce que c'était. Qu'avais-je ? Pourquoi trouvais-je, tout à coup, son regard si intéressant ? Ce focus fut brisé lorsque Peter se tourna, vers son sac, cherchant un truc à l'intérieur. J'entendis des paroles désagréables : "J'vois pas en quoi ça concerne une simple Sang de..." Bourbe... Il s'était arrêté avant ce mot... On aurait dit qu'il ne voulait pas que je l'entende. Je n'étais que ça, pour lui ? Je ne répondis pas, jugeant que ça pourrait très mal se terminer pour moi. Il s'était donc relevé pour me faire face, une nouvelle fois. Il me dit :

"Bah comme tu peux le voir avec cette souche, j'suis venu ici en grand bûcheron que je suis ! Puis j'me suis fabriqué une magnifique flûte..." J'ai roulé des yeux, sans le lâcher des yeux, répondant : « Je suis peut-être une "sang de bourbe" mais ne me prend pas pour une idiote... » Je n'avais dit ces paroles avec aucune méchanceté, surtout qu'il savait pertinemment que j'étais plus brillante que lui... Il avait donc continué : "... hum,... enfin t'as compris non. J'ai juste cherché un endroit à peu prés calme." Il ne cessait pas d'avoir ses yeux dans les miens, avouant enfin la vérité. Il marqua une courte pause, en reprenant : "Y a des moments, on a besoin d'être seul,... sans ses potes, enfin tu vois c'que j'veux dire. N'est-ce pas Miss.... euh,... n'est-ce pas ?" J'ai hoché de la tête, ce qui m'arrivait souvent de vouloir être seule. Il termina : "Puis, y avait pas vraiment de raisons pour qu'on se retrouve seul auparavant. La preuve, aujourd'hui, on doit cette rencontre au hasard..." Effectivement, nous n'avions jamais eu de raisons, auparavant, au prix de me faire insulter par ses amis ou lui-même. Croisant lentement les bras, j'ai commencé à lui dire, tentant de prendre de l'assurance mais avec une certaine gêne :

« Tu peux m'appeler Alycia... Mais c'est vrai... être seuls ne fait de tort à personne... Je suis comme toi, sauf que je me cache derrière un bouquin au lieu de jouer de la musique... Je suis une vraie intello, quoi ! » J'ai un peu rougi sur le coup, me demandant aussi s'il allait émettre un commentaire négatif là-dessus. « Le hasard est parfois quelque chose de positif... L'est-ce aujourd'hui ? » Lui demandais-je, haussant des épaules, décroisant mes bras. Était-ce une bonne chose que l'on se parle, seule à seul, aujourd'hui ? Lui, comment le voyait-il ? Est-ce positif ou négatif ? Parce que je ne savais pas déterminer ses intentions face à cette question. Lui seul pouvait me le dire...

~ Un certain silence eut lieu ensuite, où j'ai senti une bonne brise soulever mes cheveux, appréciant ce contact "naturel". Contrairement à la plupart des filles, je me fichais de me savoir dépeignée ou d'être bien maquillée puisque je ne maquillais jamais sauf durant les soirées de bal parce que je galère. Jessica doit m'aider à chaque coup. Je ne suis donc pas complexée par mon physique. Disons que je ne suis pas le genre de fille à passe deux heures devant un miroir afin de se faire une de ces coiffures. Pendant ce silence, Peter semblait m'examiner ou du moins, j'en avais l'impression, jusqu'à ce qu'il brise la glace, me forçant à relever la tête vers ses yeux. Il disait, lentement : "Et,... euh,... Pourquoi tu cherchais le prof de Soins ? Ah, et... comment dire,... merci pour le compliment de tout à l'heure" Encore une fois, je rougis. C'était curieux qu'il me demande la raison du fait que j'aille chercher le professeur Collins et encore plus me remercier. Connaissant ce Serpentard, je savais que la politesse et lui, ça faisait deux et en plus de ça, j'étais une née-moldue. Je me suis donc avancée vers lui, le contournant où je me suis assise sur la souche sur laquelle le serpent était assis plus tôt, croisant les jambes pour ensuite relever le tête vers lui. Je me suis mise à lui réponse : « Ça fait plaisir... Je ne vois pas pourquoi insulter... quand on peut dire la vérité... non ? Pourquoi juger sur ce que... fait une personne ? J'ai été jugée toute ma vie, battue psychologiquement par mon père... me faire insulter sur mon physique et ma mentalité... J'ai même été jetée dehors de ma famille... Alors, si tu penses que je vais m'en prendre... à toi parce que tu aimes... jouer de la flûte de Pan en toute solitude... Tu te trompes de personne, je ne suis pas ainsi... » Dis-je, avec un petit sourire, baissant la tête en mettant mes mains sur ma cuisse, en les joignant ensemble. Je pris quelques instant pour souffler. Je ne pleurais pas et je ne le voulais pas. Auparavant, j'aurais déjà eu des larmes mais je n'allais pas me faire passer pour une faible devant un Serpentard. J'ai relevé la tête vers lui. « Donc, je te mentirais si je te disais que j'allais voir le professeur Collins pour son cours... C'est le seul professeur avec qui je peux parler vraiment, qui m'aide à progresser psychologiquement... M'enfin... Libre à toi de m'insulter ou peu importe... Ça ne me dérange pas. De toute façon, je ne fais pas le poids devant un garçon aussi mignon que toi... » Je me suis arrêtée, rougissant, encore une fois, étant soudainement gênée. Là, c'est sûr qu'il allait s'en prendre verbalement à moi... J'ai donc arrêté de bouger.

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Message(#) Sujet: Re: Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] EmptyDim 18 Jan - 18:50

    C'est toujours dans ses moments-là qu'on voit les limites de "l'infinité de possibilités". On en a le plus besoin et pourtant, on remarque à quel point cette chose en laquelle on croit depuis si longtemps se retrouve incapable de vous aider. Oui, je parle bien de la magie ! Allez ! Hop Hop Hop, une p'tite incantation et Pouf ! Disparu... Si seulement ça pouvait être vrai et aussi facile, elle m'aurait déjà tiré de cette situation détestable. Enfin, non... pas détestable, c'est pas le mot. Disons plutôt incommodante. Oui, c'est cela ! Dieu que c'est frustrant. Vous savez cette sensation d'échec alors que vous aviez tout fait pour éviter que quelque chose arrive. On en a le plus besoin et pourtant, on remarque à quel point cette chose en laquelle on croit depuis si longtemps se retrouve incapable de vous aider. Bah imaginez un pêcheur qui... Hum, laissez tomber.
    À quoi bon me mentir à moi-même ? Au fond, je savais exactement que je me voilais la face. Pourtant, je n'en démordais pas. Borné ? Oui, c'est le mot. Une confrontation impitoyable entre mes sentiments et en ce que je crois. Mes principes, ma philosophie, toutes ces choses me l'interdissent, ou plutôt je les fais me l'interdire. Ne cherchons pas plus loin, le problème venait de moi, pour une fois.

    Heureusement pour moi, elle ne revint pas sur le fait que je m'étais moi-même qualifié d'ordure, chose que j'ai encore du mal à digérer. De la même façon, elle ne semblait pas avoir entendu mes pensées au même instant lorsqu'elle justifia sa présence dans le parc... Le contraire aurait été une source d'ennuis et je trouve que pour le moment, j'en ai bien assez comme ça. Forcément, comme à mon habitude, il avait fallu que je fasse une réflexion quant à sa curiosité. Je fus un peu surpris, je m'attendais à un peu d'énervement, mais rien, elle haussa juste les épaules en expliquant : "Quand... t'entends un truc du genre, tu préfères... regarder d'où ça provient, non ? M'enfin, je dois avouer que je suis un peu curieuse... ! ". Curieuse,... sans blague, je ne l'aurai jamais deviné seul. Enfin, elle marquait un point, lorsque l'on entend quelque chose de surprenant, on aime savoir d'où cela provient. Face à cela, je ne poussai qu'un bref soupir.

    À plusieurs reprises nos regards se croisèrent, et à chaque fois, il m'était impossible de ne pas fixer ses yeux pendants quelques instants. Je ne comprenais pas, et je ne comprends toujours pas pourquoi. C'pourtant pas bien difficile de regarder ailleurs, mais là, c'était comme si mes yeux étaient attirés par une force dépassant l'entendement vers elle. Puis vint la gaffe,... j'avais failli l'insulter de,... ce qu'elle était : une Sang de Bourbe. Je m'étais pourtant coupé dans mon élan espérant que mes mots avaient été inaudibles. L'espace de quelques instants, je le crus. Ce n'est qu'après avoir prononcé une phrase emplie d'ironie qu'elle me balança à la figure : "Je suis peut-être une "sang de bourbe" mais ne me prends pas pour une idiote... ". Je venais de la rabaisser et pourtant ces quelques mots ne renvoyaient aucune colère, aucune méchanceté. Elle était restée calme. Surpris ? Forcément que je l'étais ! D'habitude, les gens pleurent ou hurlent au manque de respect après cela, mais jamais l'on m'avait fait le coup de s'en contrefaire. "Ce... c'est pas ce que je voulais dire, dis-je en fermant les yeux et soufflant, tête légèrement baissée. [color=#006600]Excuse-moi"[/color,] repris-je en mettant mes mains dans les poches de mon pantalon. Cette journée était incroyablement effroyable. D'abord, je remercie et voilà que maintenant, je m'excuse. Néanmoins, j'en râle, mais à l'instant, cela m'était venu aussi naturellement que d'insulter n'importe quel autre né-moldu que j'aurai pu croiser.


    Face à cette "connerie", je me résignais à répondre aux questions qu'elle me posait, et cela, en toute sincérité... Quel horrible mot. Expliquer de telles choses à quelqu'un avec qui vous parlez pour la première fois n'est pas spécialement réjouissant. Pourtant, bien que cela soit la première fois que nous discutions, j'avais en tête sa voix. Chaque fois qu'elle répondait à un professeur en cours, sa voix s'élevait dans la pièce, c'était comme si elle m'appelait... Après mes explications, elle croisa les bras. Elle tenta de se donner plus de contenance, avec une gêne assez perceptible, enfin pour Peter. "Tu peux m'appeler Alycia... Mais c'est vrai... être seuls ne fait de tort à personne... Je suis comme toi, sauf que je me cache derrière un bouquin au lieu de jouer de la musique... Je suis une vraie intello, quoi ! ". Ses paroles me touchèrent plus que je ne l'aurai pensé,... ou alors c'est le fait qu'elle ait rougi. "Comme moi,... oh que non, si tel avait été le cas, cette rencontre aurait eu lieu il y a déjà bien longtemps." Marmonais-je en mimant une crise de toux, tentant de camoufler mes propos après avoir remarqué qu'à nouveau je pensais à haute voix. A nouveau mes yeux plongèrent dans les siens, mais cette fois, de mon gré : "Y a pas d'mal à aimer lire... chacun ses passions. On ne peut pas vraiment reprocher aux autres d'aimer ceci ou cela... " avouais-je à Alycia. Des propos qui pouvaient paraître bien hypocrites de ma part. En effet, j'étais le premier à sauter sur les gens afin de moquer d'eux. M'enfin ! Vous ne trouvez pas que la situation était bien plus détendue qu'auparavant ? Si,... bah pas pour longtemps. Alors que je profitais de la sensation d'une brise de vent caressant mon visage, j'eus le droit à l'une des déclarations les plus déroutantes depuis le début de cette discussion. J'peux vous assurer que même un homme, ayant assisté à un triple salto arrière sur le dos d'un dromadaire, jumelé à une numéro de jonglage avec des huîtres ne pouvait être plus stupéfiait que moi. "Le hasard est parfois quelque chose de positif... L'est-ce aujourd'hui ?"... J'eus l'impression que mes yeux allaient sortir de mes orbites. Heureusement, cela ne dura qu'une demi-seconde. Un léger frisson me parcourut. Positif ? Qu'est-ce qu'elle sous-entendait ? Que notre rencontre était positive ? Lire entre les lignes, lire entre les lignes.... Impossible, mon esprit était bien trop embrumé. Je répondis alors rapidement en levant la tête au ciel : "Hum,... j'en sais trop rien..., t'en dis quoi toi ?". Profond n'est-ce pas... Même une otarie aurait été foutue de répondre mieux que cela. Enfin, ce qui est fait est fait...

    Allons de propos déstabilisant en propos déstabilisant puisque nous sommes si bien partis ! J'étais face à elle, jusqu'à ce qu'elle se mette à avancer vers moi. Mon cœur se mit à battre de plus en plus rapidement, jusqu'au moment où elle passa juste côté. À cet instant, cette chose incompréhensible qui battait dans ma poitrine sembla s'arrêter. Jamais je n'avais été aussi proche d'elle. Une sensation étrange, mais si agréable que je ne demandais qu'à la ressentir à nouveau. Alycia alla s'asseoir sur la souche derrière moi. Pour autant, je ne m'étais pas encore retourné vers elle. Mes yeux se voilèrent, mon esprit s'embrumait. Des silhouettes difformes. Chacun des mots qu'elle prononça par la suite semblaient résonner pendant des heures dans ma tête. "Ça fait plaisir... "... *Stop* pensai-je. "Pourquoi juger sur ce que... fait une personne ? ". *J'ai dit stop...*. Mes mains commencèrent à trembler. "J'ai été jugée toute ma vie "...*Arrêtes...* l'implorais-je dans mes pensées. "... battue ... insulter ... jetée dehors de ma famille ... "... *Pourquoi... pourquoi est-ce que tu me dis ça à moi !* J'aurais voulu le crier, mais aucun son ne sortait de ma bouche. Seul mon corps répondait au travers de ce tremblement incessant. "Alors, si tu penses que je vais m'en prendre... à toi parce que tu aimes... jouer de la flûte de Pan en toute solitude... Tu te trompes de personne, je ne suis pas ainsi... " Mes bras, mes doigts, se contractèrent. Mes poings serraient sans même que je puisse le remarquer. Je perdais le contrôle, c'était évident,... mais vu de dos, je ne pouvais savoir ce qu'il en était. Bien que je voulusse extérioriser le fond de ma pensée, j'étais resté muet. Elle répondit alors à ma dernière question. "Donc, je te mentirais si je te disais que j'allais voir le professeur Collins pour son cours... C'est le seul professeur avec qui je peux parler vraiment, qui m'aide à progresser psychologiquement... M'enfin... Libre à toi de m'insulter ou peu importe... Ça ne me dérange pas. De toute façon, je ne fais pas le poids devant un garçon aussi mignon que toi...  " De tous cela, je ne retins que la dernière partie. Il y a quelques minutes, j'aurai sûrement encore joué la carte du sarcasme et aurait été surpris. Cependant, quelque chose était différent. Ma vision redevint nette, je pouvais voir le soleil commencer à se cacher au loin. Mes poings restèrent serrés. Ses mots résonnaient et je ne pouvais les accepter.



    “Arrête !" poussais-je avec animosité... "Pourquoi ?!, continuai-je sur le même ton en regardant le sol, toujours dos à elle,... pourquoi tu me racontes tout ça ?! Ta vie, ton passé ! Qu'est-ce que j'en ai à faire ? Je ne te l'ai pas demandé !". Je serrais mes poings de plus en plus fort. Je venais d'apprendre plus de choses que ne l'aurai voulues à son sujet. Voilà donc ce que je ressentais... ce sentiment-là ne m'était pas inconnu : de la colère. La même que le jour où j'appris la vérité quant à ma naissance. La savoir aussi rejeté m'énervait au plus haut point alors que pourtant,... Moi-même, je la rejetais. Je faisais partie de ces personnes la mettant à l'écart en l'insultant. Je pris une grosse inspiration et soufflai longuement dans le but de faire retomber toute la tension accumulée. Mes mains se rouvrirent et allèrent plonger dans mes poches. Je me suis alors retourné vers elle. La fixant d'un air sévére.

    "Progresser psychologiquement... T'appelles ça progresser... Comment peux-tu toi-même laisser le choix aux autres..., repris-je, tu ne peux pas laisser à quelqu'un d'autre le choix de t'insulter ou non. T'as vécu en étant rejeté, injurié. Encore aujourd'hui, je sais que des gens t'insultent pour tes origines. Et là,... tu me dis que je peux t'insulter si l'envie m'en prend. J'comprend pas. Si progresser, c'est se laisser marcher dessus lorsque tu ne fais pas le poids, et bien mieux vaut ne pas progresser du tout. Que tu me trouves mignon ou pas, si je t'insulte, répond, soit plus forte qu'un pauvre mot, t'es bien plus intelligente que ça..." Ma tirade se coupa nette, relatant un mot en particulier qui m'avait échappé à cause de la colère.

    "Mi-mig-Mignon ?..."répétais-je. Je pouvais sentir mes oreilles devenir écarlates... Étrangement, mes yeux se relâchèrent d'un coup, prenant un air plus ahuri qu'autre chose.
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Message(#) Sujet: Re: Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] EmptyJeu 22 Jan - 16:13



"Sous un soleil d'hiver"



~ Eh oui, je me trouvais actuellement avec Peter Kintley, un intimidateur mais pas envers ma personne, ce qui était plutôt rare pour une personne dans son genre. C'était un garçon très borné par sa propre philosophie et c'est ce que je trouvas dommage. Il était comme Frowein. Néanmoins, je lui suis reconnaissante de ne pas s'en être beaucoup pris à moi, depuis toutes ses années. Il aurait très bien pu commencer à m'insulter de tous les noms. Peut-être le fait-il dans mon dos mais au moins, pas en face. Aujourd'hui, je devais lui montrer que je ne suis plus la petite Serdaigle ayant peur de son ombre, savoir le confronter correctement sans trembler. J'ai beau être une née-moldue, je veux lui montrer que je suis plus que cela... Dans ma mentalité, on ne peut juger une personne que si on connait vraiment son cœur, pas par ses croyances, sa race, son orientation ou son sang. Mes parents, ils jugeaient tous ça (sauf le sang, on s'entend). Dans mon enfance, on me jugeait constamment parce que j'étais trop rêveuse. Je me souviens particulièrement ce jour-là, lors de mon cours de danse, où une autre fille était jalouse parce que j'étais bonne, m'a littéralement frappée et mordue. Le professeur n'avait rien fait, simplement dégagé l'autre fille qui n'a eu aucune sanction. Ça, c'est ma vie. On m'intimide souvent parce que je suis la meilleure alors que je ne fais rien pour m'en vanter (si on exclue Emrick et les copains de Serdaigle mais c'est totalement amical avec eux). Je n'irai jamais dire à Frowein : "Je suis meilleure que toi, t'es juste une nulle." Ça ne me ressemble pas. Je ne peux que me vanter d'avoir une chose : Une amie qui ferait tout pour moi et réciproquement. Catalina m'a donnée un refuge et une maison où habiter... Je lui dois tout... Tout ça pour dire que juger une personne, c'est être ignorant, borné et irrationnel...

~ Je fus donc surprise de voir Peter se qualifier d'ordure devant moi. Je me suis empressée de lui dire qu'il n'en était pas une avant qu'il ne tente de répliquer qu'il n'avait pas dit cela mais bon, il ne m'aurait pas ainsi. Je n'ai donc pas continué sur le sujet, répondant, par la suite, à sa question concernant ma curiosité, lui avouant que quand on entend un aussi joli son, on préfère voir ce que c'est. Je me sentais très calme dans mes paroles et sûre de moi, ce qui était plutôt rare. Du coup, il ne répondit pas, sûrement parce qu'il savait que j'avais raison là-dessus. N'importe quel être humain "normal" aurait regardé d'où provenait le bruit... Suite à cela, nos regards ne cessaient de tomber l'un dans l'autre, n'osant pas vraiment regarder ailleurs que dans la prunelle de ses yeux. Je ne savais pas vraiment pourquoi il m'était presque impossible de regarder ailleurs. C'est là qu'il était partit vers son sac que je l'entendis presque dire "sang de bourbe" mais il s'était arrêté juste avant le dernier mot. Après avoir entendu ses paroles sur sa "fabrication" de la flûte, lui ai dit que j'étais peut-être une sang de bourbe mais qu'il ne devait pas me prendre pour une idiote. Eh oui, Alycia Underwood dire ça, sans se sentir battue ou triste. C'était une première. Le garçon avait donc dit, fermant les yeux, soufflant et baissant un peu la tête : "Ce... c'est pas ce que je voulais dire. Excuse-moi." Il remit les mains dans les poches de son pantalon pendant que je haussais des épaules, lui répondant en passant une main dans mes cheveux : « C'est pas grave, je suis habituée. »

~ Suite à cela, j'avais répondu au restant de ses paroles, lui disant qu'il pouvait m'appeler Alycia au lieu des trucs genre "miss je-sais-tout" ou peu importe, lui avouant être comme lui et aimer me libérer en lisant des bouquins. C'était vrai, on aimait penser à autre chose que la vie dans la quelle on vit. Le garçon répondit, où on aurait dit qu'il ne voulait pas que je l'entende étant donné qu'il marmonnait, d'une petite toux : "Comme moi,... oh que non, si tel avait été le cas, cette rencontre aurait eu lieu il y a déjà bien longtemps." J'ai haussé des épaules, ne trouvant pas utile à lui réponde face à ces paroles. Nos yeux plongèrent, encore une fois, les uns dans les autres où le serpent continua : "Y a pas d'mal à aimer lire... chacun ses passions. On ne peut pas vraiment reprocher aux autres d'aimer ceci ou cela... " Dit-il, où j'ai hoché de la tête, répondant : « On est faits ainsi. Par exemple, je ne dis jamais non à un petit livre sur les potions, avant de me coucher ! C'est une matière si riche et si intéressante... Je suis presque sûre que je pourrais arriver à accomplir un projet personnel et si je le voudrais... créer des poisons sauf que je ne le veux pas... » Dis-je, baissant la tête pour regarder le sol quelques secondes, me voyant en train de mettre du poison dans le verre de Frowein afin de lui faire payer toutes ces années d'intimidation. Ah non, je ne dois pas penser à ça ! Ensuite, je lui avais posé une curieuse question, relevant la tête vers lui, le rendant stupéfait. Je lui avais demandé si le hasard de notre rencontre, aujourd'hui, était sujette à être positive. Il répondit donc, levant les yeux au ciel :

"Hum,... j'en sais trop rien..., t'en dis quoi toi ?" J'ai haussé des épaules, me le demandant sérieusement. Je lui ai répondu, d'un sourire : « Je n'arrive pas encore à le déterminer, à vrai dire... J'espère que ce le sera... » Dis-je, d'un ton sincère. J'aimerais vraiment qu'il me considère autre chose que juste une née-moldue, une personne à part entière. Ce n'est que peu après que je me suis dirigée vers le tronc d'arbre auquel il était assis plus tôt, passant directement à côté de lui où je sentis quelque chose à l'intérieur de mon corps, ressentit quand j'avais rencontré Aaron. Cette proximité soudaine fit battre mon cœur à une vitesse supérieure, sans en comprendre vraiment la raison. C'est en m'asseyant que j'ai pu reprendre un battement régulier. J'ai commencé à lui parler de jugement, pourquoi les gens s'amusaient à le faire ? On aurait dit qu'il tremblait un peu. Il devait se sentir viser, c'est sûr. Je visais l'ensemble de la population, en fait. Il avait serré les poings, peut-être dans l'intention de me frapper ? Je ne saurais le déterminer. Après tout, qu'il le fasse, qu'il me démontre sa lâcheté. Lorsque le soleil commençait à disparaître à l'horizon, j'avais peut-être fait l'erreur de lui dire qu'il était mignon. Je le pensais vraiment mais lui, il pouvait le prendre effroyablement mal d'une personne comme moi. C'est alors que Peter commença :

“Arrête !" Poussa-t-il avec animosité. "Pourquoi ?!" Il était toujours dos à moi, regardant le sol. Je fis de même. "Pourquoi tu me racontes tout ça ?! Ta vie, ton passé ! Qu'est-ce que j'en ai à faire ? Je ne te l'ai pas demandé !" J'ai haussé des épaules, même s'il ne me regardait pas. Je lui répondis, d'une petite voix : « Je sais pas... Ça aide parfois à comprendre qui je suis... » Ce qui n'était pas faux. Mon passé est l'image de qui je suis maintenant. Sans mes amies, je serais sûrement renfermée et plus seule que jamais. Elles m'ont appris à voir autrement que par mes propres pensées. À être plus forte psychologiquement bien que je ne cesse de me faire toute petite lorsque je me fais intimider. Lorsque Peter se retourna finalement contre moi, il prit un air sévère, où j'ai levé les yeux vers lui, ne pleurant même pas, ce qui m'étonnait moi-même. Il avait cessé de serrer les poignets, ce qui me fit un petit soulagement où il mit ses mains dans ses poches. Il dit :

"Progresser psychologiquement... T'appelles ça progresser... Comment peux-tu toi-même laisser le choix aux autres... Tu ne peux pas laisser à quelqu'un d'autre le choix de t'insulter ou non. T'as vécu en étant rejeté, injurié. Encore aujourd'hui, je sais que des gens t'insultent pour tes origines. Et là,... tu me dis que je peux t'insulter si l'envie m'en prend. J'comprend pas. Si progresser, c'est se laisser marcher dessus lorsque tu ne fais pas le poids, et bien mieux vaut ne pas progresser du tout. Que tu me trouves mignon ou pas, si je t'insulte, répond, soit plus forte qu'un pauvre mot, t'es bien plus intelligente que ça..." Il s'arrêta d'un coup sec, où je me suis lentement relevée. Je me suis baissée, prenant une poignée de neige, remontant vers lui en le regardant dans les yeux, sentant la froideur de la neige dans mes doigts. Je lui dis : « Seules les personnes en manque d'attention ou encore les personnes jalouses d'autrui se permettent d'insulter, pour déstabiliser inutilement une personne et ce, quelque soit le motif. La question est, pourquoi le faire ? Pourquoi m'insulterais-tu à cet instant-même ? Je n'ai pas d'origines nobles, je suis moche et je suis une intello, à quoi bon de répliquer aux autres sur ce que je suis ? » Me tais-je, sûre de moi, baissant encore une fois, la tête. Le neige était devenue liquide, ma main était désormais trempée par cet élément naturel. Je l'assumais, je n'étais pas capable d'insulter. Pour moi, ce n'étaient que les imbéciles qui le faisait. Je n'en revenais pas, avoir tout dit ça. Je n'aurais jamais dit ça à Aniek, n'ayant aucun courage de le faire. Du coup, un certain silence se fut, jusqu'à ce que le garçon lâcha, ce qui me fit lever la tête vers lui, le regardant dans ses yeux :

"Mi-mig-Mignon ?..." Je ne pus m'empêcher de rougir, du coup. Lui aussi, on aurait dit, prenant un air ahuri également. Ça me fit passer ma main dans mes cheveux, dégageant une nouvelle fois, les mèches enfouie devant mes yeux par une brise qui venait de passer. En vérité, je me trouvais à être gênée, du coup. J'ai donc répondu : « O.. Oui...C'est ce que j'ai... dit... Ais-je... le droit de le... penser ? » Mon visage était rempli d'une certaine rougeur, pendant que je laissais mes bras de chaque côté de mon corps, sans cesser de le regarder, n'osant plus rien dire...

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Message(#) Sujet: Re: Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] EmptyJeu 22 Jan - 19:50

    Cet instant semblait durer une éternité. Face à elle, mon regard plongeant dans le sien, la chaleureuse lumière du soleil se reflétant dans l'iris de ses yeux,... j'étais totalement incapable de réagir. Le temps me parut se figer, du moins physiquement, car dans mon esprit, les bousculades continuaient. Dingue... Deux voix retentissaient. L'une me poussait à faire ce que j'avais toujours fait : suivre ma ligne de conduite. Ma philosophie : s'imposer, ne pas reculer, éliminer les gêneurs, et puis, remettre à leur place ceux qui n'avaient rien à faire dans le monde de la magie. Depuis mon entrée dans l'univers de sorcellerie, je n'avais pas cessé un instant de garder le même chemin, et cela, sans aucun écart. Jamais un remords, un regret ou encore de la pitié... Puis, de l'autre côté, il y avait celle qui me demandait de m'écarter de la route que j'avais passé tant de temps à parcourir : laisser s'exprimer les sentiments. Ce duel durait depuis bien longtemps. Beaucoup trop fier pour admettre la véritable signification des frémissements auxquels ma poitrine était sujette depuis tout ce temps, j'avais choisi la facilité. Et même malgré tout ce que j'entrepris, son image, son visage, celui du jour où pour la première fois mon regard l'a croisé, revenait à la charge heurtant tout mon être. À plusieurs reprises, j'ai voulu me prouver à moi-même que ces "sentiments" ne représentaient rien d'important et ce fut toujours en vain. Et vous voulez savoir pourquoi ? Malgré la distance entre nous, mes yeux finissaient toujours par croiser au chemin, même si nous étions à l'opposé d'un couloir... En cours, Franz, Aniek et moi-même avions l'habitude de nous attaquer verbalement aux "intello" de la classe, dont Alycia faisait partie. Pourtant, jamais je n'avais eu l'audace de lui dire quoique ce soit... Pire encore,... jamais je n'avais voulu le faire. Pour tout vous dire, je crois être capable d'enfin le dire,... je ne l'ai à aucun moment considéré comme appartenant à ces erreurs de la nature. Au final, quelle ironie... Refouler la seule chose qui par le passé avait été la cause de tant de souffrances.

    Le soleil commençait à tomber au loin. Son reflet orangé envahissait le ciel, donnant à ce-dernier un aspect chaleureux se reflétant sur les parterres enneigés. Forcément, la discussion que nous avions avait fini par "déraper". Inconsciemment, je l'avais explicitement insulté. Heureusement pour moi, elle ne semblait pas l'avoir mal prit bien que ce qu'elle ajouta me froissa légèrement. Elle affirma avoir l'habitude de subir de telles remarques. Bien sûr que je le savais ! Mais je n'en étais pas la cause. Aniek,... Franz,... et d'autres. Cela ne me plaisait pas plus ça, mais au moins, ça me donnait espoir de pouvoir réussir à la considérer comme tel. J'allais d'illusions en illusions. M'enfin. Par la suite, je lui avais répondu qu'on ne pouvait pas reprocher à quelqu'un d'aimer une chose ou une autre. Chose qui pouvait paraître très largement hypocrite venant d'un individu comme moi. Pourtant, elle ne rétorqua rien à ce sujet, elle m'avait simplement répondu : "On est faits ainsi. Par exemple, je ne dis jamais non à un petit livre sur les potions, avant de me coucher ! C'est une matière si riche et si intéressante... Je suis presque sûre que je pourrais arriver à accomplir un projet personnel et si je le voudrais... créer des poisons sauf que je ne le veux pas... ". Potions ? Ma bête noire. Un cours insupportable. Rien qu'à y penser, je pouvais voir apparaître un chaudron m'engloutissant. Ceci dit, une question me turlupinait un peu plus que le fait de me faire avaler par un bac de fonte : de quel projet parlait-elle ? C'est en ricanant que je repris : "Les po-tions... torture et compagnie,... toi tu en rêves, moi j'en cauchemarde..." Je n'ajoutais rien de plus, déjà rien que le fait d'avoir prit cela à la rigolade, me surprenait. Parler de ces étranges mixtures m'apportaient bien souvent des migraines, pour ne pas dire tout le temps. Imaginez donc une fois devant la paillasse...

    La question suivante m'était apparue comme très curieuse. Cette-dernière concernait le fait que nous avions été réunis seuls en ce jour. Bien entendu, l'on devait cela au hasard,... mais était-ce positif ou au contraire négatif. Pour ma part, les deux options étaient envisageables. Et oui, au fond de moi, cette petite discussion, je ne pouvais que l'apprécier pour la compagnie qu'elle m'apportait. J'eus beau le renier, telle fut la vérité. Néanmoins, j'échappa à la réponse en lui renvoyant sa propre question. Alycia n'avait pas l'air plus avancé que moi sur le sujet, mais elle espérait qu'elle soit plus positive que négative. Comprenez-vous pourquoi ma situation est si difficile ? Si seulement cette fille pouvait me haïr,... les choses auraient été tellement plus faciles. Mais non,... elle ne semblait pas me considérer comme un sale type. "Ouais, peut-être que oui, ou peut-être que non,... Je sais pas. On verra bien." répondis-je en soufflant. Une réponse pour le moins utile.

    Enfin, vint le moment que j'avais le plus redouté depuis tout ce temps : celui où elle se mettrait à parler d'elle-même. L'écouter m'avait été insupportable. Je ne voulais rien entendre, de peur de m'y intéresser et pire encore, de peur d'être touché. Car j'ai beau le cacher, je ne suis pas un robot sans sentiments et surtout à l'instant. Je m'étais énervé. Une violence incroyable m'avait envahi, mais pas contre elle. A chacun des mots qu'elle prononçait, j'imaginais avoir la source de son malheur face à moi et la lyncher comme je le faisais si bien d'habitude. Sans le voir, j'avais franchi un cap. Aux mêmes instants, une chaleur agréable avait traversé mon être. Qu'était-ce donc ? Mon cœur s'était battait un rythme loin de m'être inconnu. Ce tempo, il y avait bien longtemps que je ne l'avais plus entendu. Ma colère s'apaisa assez rapidement grâce à l'enchantement de cette mélodie qui sifflait mystérieusement dans ma tête. Pour reprendre, j'avais prononcé une longue tirade sur le fait qu'elle ne se défendait jamais face aux insultes, qu'elle s'écrasait plutôt que de rétorquer, et à bon entendeur, je m'attendais à ce qu'elle fasse la même chose ici.

    "Seules les personnes en manque d'attention ou encore les personnes jalouses d'autrui se permettent d'insulter, pour déstabiliser inutilement une personne et ce, quelque soit le motif. La question est, pourquoi le faire ? Pourquoi m'insulterais-tu à cet instant-même ? Je n'ai pas d'origines nobles, je suis moche et je suis une intello, à quoi bon de répliquer aux autres sur ce que je suis ? "

    Qu...Que... Comment ?! En manque d'attention ? A ces mots, je pus sentir mon corps entier se raidir et se refroidir. Mes yeux devinrent vides . Le passé avait un pouvoir bien particulier, et dans mon cas, il était sûrement puissant. Tous les instants que j'avais passés recroqueviller dans un coin à me morfondre sur mon propre sort ressurgirent, envahissant mon esprit. Une image se figea alors. Un immense désert, et au fond, deux silhouettes que je n'eus pas de mal à reconnaître. Elle représentait la vérité,... celle de la distance séparant un enfant de ses parents. Cela ne dura que quelques instants, puis je revins à moi. Mes yeux la fixaient toujours, elle était maintenant debout face à moi. Peut-être avait-elle raison après tout, je faisais sûrement partie de ces personnes en manque d'attention. Étais-je jaloux de ceux qui disposaient de cette attention que je convoitais depuis si longtemps. J'ai alors levé la tête vers le ciel, mes yeux étaient rouges. J'ai alors lâché : "Quelle violence...".

    Je fus arraché de ma pseudo-torpeur par l'un des termes qu'elle avait employé : mignon. Je m'étais répété sa phrase en boucle voulant m'assurer de ce que j'avais entendu. Je pouvais sentir mon visage devenir écarlate. Une fois certain, j'ai de suite baissé la tête vers elle... Son regard plongea dans le mien, de nouveau. Bêtemment, je lui avais demandé implicitement si elle avait bien dit que ce j'avais cru entendre. Avec stupéfaction, elle confirma mes doutes. "O.. Oui...C'est ce que j'ai... dit... Ais-je... le droit de le... penser ? " Le déclic... Assez... La tension était retombée. Plus serein, je me suis assis sur le sol en soufflant : "Quel sentiment violent....". Une fois posé par terre, je me suis penché légèrement en arrière, m'appuyant sur une main. Mon autre main passait sur mon visage, cachant partiellement mes yeux. Mon esprit était maintenant bien clair. Je n'avais peu eu d'autre choix que de m'incliner face à elle. Alycia avait vu juste à mon sujet.

    "Alors comme ça,... tu n'as pas d'origines nobles ? Tu te dis moche et un peu trop penché sur les bouquins... C'est une façon de voir les choses, et si tu veux que les autres te voient comme ça, t'as raison, ne réplique pas." lui lançais-je. "Maintenant dis moi,... Comment penses-tu que je te vois ?" repris-je rapidement. Libérant ma vision, j'ai attrapé un vieux galions traînant dans l'une de mes poches. Commençant à le faire tourner machinalement entre mes doigts, comme j'en avais l'habitude, je l'ai regardé, et sûrement, la première fois en souriant : "N'empêches,... tu m'en as bouché un coin... J'ne m'attendais pas à ce que tu me balances à la tronche que je sois jaloux ou en manque d'attention.". Je jouais sur les mots, je n'étais même pas persuadé qu'elle pensait cela vis-à-vis de moi bien que ce soit la vérité.

    Je m'étais résigné. Capitulation. La dispute avait cessé. Mes idées étaient bien claires. Seule une voix avait "survécu". Me relevant aussi rapidement que je m'étais assis, j'ai commencé en m'avançant vers elle : "T'es hallucinante comme fille toi. Jusqu'au moment où j'étais bien tout seul, tu m'entends jouer, et tu arrives et tu me fous comme un coup d'poing dans la gueule." Un pas devait nous séparer lorsque je m'arrêtais. Comme depuis le début de cette discussion, j'ai plongé mon regard dans le sien : "Maintenant,... Regarde-moi bien,...si tu ne me vois pas comme une ordure... dis moi comment tu me vois... Alycia" articulais-je en chuchotant. Les choses avaient quelque peu évolué, mais pas ma fierté et mon orgueil. Je devais m'assurer de ne pas avoir mal interprété certaines choses, comme par exemple, ce que cachait ce "Mignon" et sa réaction suite à cela. En dépit du fait que je semblais avoir repris mes moyens, j'avais caché mes mains dans mes poches, faute de tremblement.
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Message(#) Sujet: Re: Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] EmptyDim 25 Jan - 9:00



"Sous un soleil d'hiver"



~ Je trouvais cette situation très étrange, particulièrement niveau psychologique. Je ne me sentais pas intimidée devant Peter Kintley, un garçon Pro Sang-Pur et Serpentard. Je ne savais pas pourquoi. Je n'avais pas peur de lui répondre et je n'hésitais pas vraiment dans mes paroles. Il ne s'en était jamais beaucoup pris à moi et j'en ignorais la raison. Évidemment, il l'a fait plusieurs fois, peut-être pour plaire à ses potes de sa maison sachant que plusieurs serpents aiment bien me victimiser. Mais je pouvais dire que je ne le détestais pas. Je n'avais rien contre lui, personnellement. Ce n'est pas Frowein, McDell et compagnie. Peut-être avais-je l'impression qu'il avait tout de même un peu de respect pour ma personne malgré le fait que je sois née-moldue ? Je ne sais pas, c'est ce que mon coeur me murmure... Je le voyais agir sur d'autres, leur disant des paroles affreuses tandis qu'à moi, c'est pratiquement rien. Souvent, il fuyait mon regard, me demandant pourquoi. Qui était vraiment Peter Kintley ? Je pensais que derrière cette brute sans pitié se cachait un garçon fort différent, simplement trop influencé par sa famille. Juste cette musique dont il avait eu le plaisir de me faire entendre (bien qu'involontairement) avait prouvé qu'il n'y avait pas que son côté brute en lui...

~ Le soleil commençait déjà à tomber et pourtant, il n'était pas très tard. Le temps passait vite, il fallait dire mais je n'en avais pas encore fini, avec Peter. Ouvrir une discussion pacifique avec lui, sous ce magnifique ciel orangé allait peut-être mener à un certain respect mutuel ou je-ne-sais quoi, souhaitant que ça aille vers le positif. Je l'avais entendu dire "sang de...", où il s'excusa ensuite, ce qui m'a fortement étonnée. J'ai rétorqué que ce n'était pas grave et que j'étais habituée. Frowein m'appelait souvent ainsi ou "Aly-Garou" et autres trucs aussi laids les uns que les autres. Cette fille n'a juste aucun cœur et elle n'est qu'un monstre. Bref, je venais de parler de mes talents en potions, à Peter, lui avouant que je pourrais même créer des poisons si j'en avais envie. Malheureusement, ce n'est pas mon style d'empoisonner. En plus, il me faudrait les ingrédients pour concocter ce genre de liquide. Le garçon ricana avant de répondre : "Les po-tions... torture et compagnie,... toi tu en rêves, moi j'en cauchemarde..." J'ai haussé des épaules, me demandant comment on pouvait cauchemarder là-dessus, tellement c'était facile. C'est comme une recette de cuisine, on suit le plan à la lettre et quand on sait comment s'y prendre, on y ajoute de notre propre médecine. Je lui ai donc répondu, en souriant : « Je peux toujours t'aider sur le sujet, si tu le désires... ! » Accepterait-il l'aide d'une personne comme moi ? Je n'en savais rien mais j'étais de nature aidante, ce qui pouvait être une qualité ou un défaut. En potions, je peux aider presque n'importe qui sauf les personnes genre Frowein... Donc, c'était à voir si Peter délaisserait son orgueil et se faire aider par une née-moldue...

~ Puis, j'avais posé une question que j'avais envie de partager quant à cette rencontre. Était-ce une bonne chose, oui ou non ? Positive ou négative ? Je lui avais avoué que j'espérais que la conclusion serait positive. Il y a des chances là-dessus, en tout cas. Il suffit d'utiliser les bons mots et surtout, ne pas se laisser intimider, ce que je ne laisse pas, aujourd'hui. Je me sens forte devant Peter et je ne le laisserai pas me faire passer pour une moins que rien. C'est donc en soufflant qu'il avait répondu à mes paroles sur le sujet : "Ouais, peut-être que oui, ou peut-être que non,... Je sais pas. On verra bien." J'ai hoché de la tête en guise de réponse, n'ayant rien à ajouter là-dessus. En effet, nous allions pouvoir voir plus tard. Je ne savais pas ce que sa tête espérait à ce sujet-là... J'aimerais pouvoir lire dans les pensées d'autrui mais malheureusement, je ne suis pas Legilimens...

~ C'est alors que je me suis mise à parler un peu de moi-même, vis-à-vis mon intimidation, niveau psychologique et physique, passant un peu par la famille. Ensuite, il m'avait posé la question du pourquoi je lui avais dit tout ça. Je lui ai avoué que ça pouvait aidé à comprendre un peu qui je suis et pourquoi je me renferme comme une huître quand vient le temps. Grâce à Catalina, j'ai pu affronter ce genre d'état pour devenir une personne plus forte mais c'est un processus long me concernant. C'est suite à son monologue sur les insultes que je me suis mise, à mon tour, à monologuer là-dessus, en lui avouant mes pensées à ce sujet-là. Au final, j'avais raison puisque je savais que les personnes qui insultaient ou se sentaient supérieures, ne voulaient que rechercher de l'attention ou encore pour montrer leur jalousie vis-à-vis telle personne sans le laisser paraître. Je ne le visais pas particulièrement, je faisais simplement généraliser l'ensemble des personnes qui s'amusaient à faire chier autrui. Puis, je me suis auto-rabaissée, nommant les sujets sur lesquels on m'insultait, passant par mes origines, mon physique ainsi que sur le fait que je sois une intello. C'est peu après que je vis le garçon lever les yeux au ciel. De cet action-là, je savais qu'il se sentait viser par mes paroles... Je l'entendis dire simplement : "Quelle violence..." Je ne dis rien, ne me contentent que de l'observer.

~ C'est peu après que j'avais répondu à sa question sur le terme "mignon" parce que oui, c'est ce que j'avais dit. Le visage du Serpentard était devenu écarlate pendant que le mien aussi commençait à prendre une teinte rougeâtre. Nos regards étaient ancrés l'un dans l'autre. Je voyais, par le regard, que Peter semblait moins énervé où il s'est assis sur le sol, soufflant : "Quel sentiment violent...." Ce à quoi, je ne pus absolument rien dire, me contentant de le regarder se pencher derrière, à l'aide d'une main. Son autre main cachait partiellement ses yeux. Drôle de manœuvre, je n'ai pu m'empêcher de le penser. Le garçon s'était donc mis à me dire :

"Alors comme ça,... tu n'as pas d'origines nobles ? Tu te dis moche et un peu trop penché sur les bouquins... C'est une façon de voir les choses, et si tu veux que les autres te voient comme ça, t'as raison, ne réplique pas." Ces paroles me donnèrent comme un coup de poing au visage. "Maintenant dis moi,... Comment penses-tu que je te vois ?" Ça aussi. Comment lui me voit-il, tous les jours ? J'étais tellement nulle dans les relations humaines que je ne savais pas comment le définir. Pendant que je réfléchissais rapidement à une réponse, il s'était mis à jouer avec un gallion, où j'ai regarder vers le ciel quelques secondes avant de me concentrer sur lui pour lui dire : « Euuuuh... Peut-être me vois-tu comme une fille ayant du mal à s'affirmer ? Bordel, je sais pas... Peut-être me vois-tu... différente des autres ? » Je continuais de rougir, un peu. J'avais maintenant un doute qu'il ne me voyait pas comme une simple banale née-moldue. Peut-être plus, je ne saurais le dire. Peut-être me l'avouerait-il ? En me regardant, Peter affichait désormais un sourire, ce qui me surpris. Il disait : "N'empêches,... tu m'en as bouché un coin... J'ne m'attendais pas à ce que tu me balances à la tronche que je sois jaloux ou en manque d'attention." Je passais ma main dans mes cheveux, en guise de gêne face à ces paroles. Je lui ai aussitôt répondu, jouant maintenant avec une de mes mèches en l'enroulant alentour de mon doigt avant de prendre plus d'assurance : « Oh, tu sais... ce n'est pas toi que je visais, je ne faisais que généraliser... ! De toute façon, on a tous une perception différente de la chose et ce n'était que le fond de mes pensées, quoi... ! » Dis-je, en souriant, lâchant mes cheveux en haussant des épaules.

~ Je vis Peter se lever, tout à coup, ne bougeant pas pour ma part. Il s'était avancé vers moi. Je ne cessais de le regarder dans les yeux, me demandant ce qu'il faisait, m'imaginant plusieurs scénarios possibles. J'entendis sa voix : "T'es hallucinante comme fille toi. Jusqu'au moment où j'étais bien tout seul, tu m'entends jouer, et tu arrives et tu me fous comme un coup d'poing dans la gueule." Je rougis de plus belle, regardant mes pieds quelques secondes avant de remonter mon regard vers le sien. La distance entre tous les deux me surprit énormément, d'un coup. Seulement un pas nous séparait. Je sentais son souffle. J'ai pu répliquer, face à ses précédentes paroles : « C'était pas volontaire, désolée... » J'avais dit cela avec un sourire où le garçon avait toujours son regard plongé dans le mien. Il me dit donc, en articulant d'un chuchotement : "Maintenant,... Regarde-moi bien,...si tu ne me vois pas comme une ordure... dis moi comment tu me vois... Alycia" J'eus alors un regard surprit face à la question. Comment est-ce que je le voyais ? Je ne cessais d'observer son visage, me posant la question. Je le voyais autrement que pas mal de personnes dans le château, chose certaine. Je me suis donc encore plus approchée de lui, où nous étions à un demi-pas de distance. Le regardant toujours dans la prunelle de ses yeux, je lui dis, à voix basse :

« Je... Peut-être suis-je... la seule à te voir différemment que beaucoup d'êtres de ce château... Malgré ce que tu fais, je ne suis pas capable... de te considérer comme ce que les autres te considèrent... Je ne sais pas trop comment définir tout ça... Je... J'ai toujours l'impression que mon regard est attiré vers toi... » Soufflais-je, en rougissant. On se frôlait presque et je ne savais plus quoi ajouter...

fiche par century sex.


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Message(#) Sujet: Re: Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] EmptyLun 26 Jan - 0:55

    Une longue route dallée s'était étendue devant moi pendant des années. Le chemin bordé d'idéaux et d'actes que j'avais choisi de suivre,... ma ligne de conduite, ma détermination. Puis vint le jour où cette immense ligne droite se sépare en deux allées distinctes. L'heure du choix, de la confrontation. D'un côté, tout au bout, un avenir incertain, mais avec à la clé la chose quelque chose que je ne m'avais plus ressenti depuis longtemps. De l'autre, un futur tout tracé, celui où je fais abstraction de mes propres pulsions, me refusant les écarts. Il y a de cela quelque temps, j'avais choisi la direction la plus évidente à mes yeux. Pourtant, j'avais beau continuer, le second chemin suivait le mien, à côté, juste un fin feuillage les séparant. Un simple coup d'œil curieux me permettait de voir ce qui arpentait l'autre sentier. Toujours le même sentiment, une boule au ventre... peut-être du regret ? Le remords de ne pas avoir sauté sur l'occasion de pouvoir toucher du doigt ce que je n'ai jamais eu et que je désirais tant. Oui, sûrement,... mais je ne voulais pas m'y résigner, et je ne sais toujours pas pourquoi. Peut-être pensais-je que je ne le méritais pas ? Ou alors avais-je peur de ce que cette route m'apporterait ? Une question encore sans réponse concrète. Puis, voilà que mon sentier se sépare une nouvelle fois en deux, les mêmes directions que précédemment à un détail près. Ce qui autrefois était au bout du chemin que je n'avais pas suivi se trouvait aujourd'hui, juste devant moi. Devais-je prendre cela comme une deuxième chance ? J'eus bien du mal à me l'accorder, mais la senteur qui émanait de cette allée enivrait mon esprit, me faisant ouvrir les yeux, et par la même occasion, me poussant vers le choix que j'avais passé tant de temps à éviter.

    Le ciel se ternissait de plus en plus. Les quelques rayons de soleil qui réchauffait l'air commençaient à disparaître peu à peu. Pour autant, notre discussion battait son plein, mon cœur aussi par ailleurs. Il faut dire que j'avais jamais été aussi proche d'elle auparavant. D'habitude, il y avait des tables, des chaises, des gens entre nous, et là,... rien. Mes yeux étaient constamment rivés sur elle, même quand j'essayais de regarder autre part. Oh ! Si, le seul moment où mon regard a vraiment eu envie d'aller voir ailleurs, ce fut lorsqu'elle avait commencé à parler des potions. Pourquoi en parler dans un moment pareil ? Enfin,... elle n'avait peut-être pas le même avis sur la situation dans laquelle ils se trouvaient... Ceci dit, je ne voulais pas que ce sujet s'étende de trop, j'en avais déjà bien assez avec les cours. Alycia ajouta tout de même que si je le voulais, elle pourrait m'aider. Le soucis avec cette matière, ce n'était pas que je n'y arrivais, juste que j'y portais vraiment aucun intérêt. Parmi toutes les potions que l'on nous enseignait, seulement quelques-unes devaient vraiment être utiles, autant dire que je trouvais cela très,... inutile. Puis, la cuisine, ce n'était pas vraiment mon truc. "On... on verra. Ce n'est pas contre toi, mais pour l'moment j'préfère ne pas y penser, c'est vraiment pas mon objectif premier" lui répondis-je.

    Puis elle avait abordé le fait que cette rencontre puisse être positive ou négative. Pour ma part, je n'avais pas répondu très clairement, pour la simple et bonne raison que moi-même, je n'en étais pas persuadé, et apparemment, elle non plus puisqu'à ma réponse, elle ne répondit qu'en hochant brièvement la tête. L'avenir est incertain. Enfin, ce fut l'instant où je perdis pied précédemment. Alycia s'était mise à déballer un flot incessant de choses et d'expériences auxquelles elle avait étés confrontés durant ses années. Face à cela, j'avais éprouvé un étrange sentiment : de la colère. Enragé à l'idée de la savoir persécuter. Seulement, j'y étais peut-être pour quelque chose. Mes propres amis s'en prenaient à elle. Surtout Aniek. Que vouliez-vous que je fasse ? Je n'y pouvais rien. Je tenais bien trop à cette amitié pour pouvoir leur dire quoique ce soit, sans parler du fait que j'aurai sans doute perdu toute crédibilité. Aniek et Franz comptaient parmi les seules personnes qui me comprenaient moi et mes opinions, je n'allais pas laisser nos relations disparaître. Culpabilité, impuissance... c'était la seule et unique fois où je ressentis cela. Et vint la claque. Celle qui me fit accepter ce que je ne voulais pas voir. Elle prononça des mots qui heurtèrent les quelques souvenirs de mon passé, ravivant en moi une flamme que je crus éteinte depuis longtemps. La jeune Serdaigle n'avait pas tort, j'avais longtemps jalousé ce qui se vantait d'avoir des parents aimants,... comme ses maudit Potter. Néanmoins, à force d'y penser, j'étais arrivé à passer outre, et suis devenu ce que je suis aujourd'hui : un fervent défenseur de mes convictions. Je ne pense pas avoir rejeté ma colère contre les Sang de Bourbe, ils ne sont pas mes boucs-émissaires. La preuve, certain sont brillants, eDe nouveau, elle se trouva tous les défauts du monde, ses origines, son physique, son côté "intello". Quand bien même elle soit une née-moldu, elle bien différente de celle que je connais, elle a ce petit plus que les autres n'ont pas. Quant à son physique,... hum,... comment rester courtois,... disons qu'elle avait sûrement déjà s'attirer le regard de nombreuses personnes, sans vouloir rentrer dans les détails. Ceci dit, je ne pouvais la laisser se voir comme celle qu'elle décrivait. C'est pourquoi je lui avais demandé comment elle pensait que moi, je la voyais. À cette question, elle rougit : "Euh... Peut-être me vois-tu comme une fille ayant du mal à s'affirmer ? Bordel, je sais pas... Peut-être me vois-tu... Différente des autres ? ". Elle ne savait pas à quel point ce qu'elle venait de dire était vrai. Bien sûr que je la pensais différente des autres, bien que je ne l'aie jamais réellement signifié. Une fille ayant du mal à s'affirmer ? Aussi, mais d'un côté,... je pense que c'est l'une des choses qui fait son charme. Je n'y répondis pas, la regardant toujours d'un seul œil. Je voulais écouter chacune des réponses qu'elle apporterait à mes questions avant de réagir. Pour dire vrai, je réfléchissais encore à commela façon dont je devais m'y prendre. J'avais enchaîné sur le fait qu'elle m'avait surpris en m'envoyant la vérité à la figure. "Oh, tu sais... ce n'est pas toi que je visais, je ne faisais que généraliser... ! De toute façon, on a tous une perception différente de la chose et ce n'était que le fond de mes pensées, quoi... ! " répondit-elle avec assurance en jouant avec une mèche de cheveux. Ce n'était pas moi qu'elle visait, mais elle m'avait touché et à un endroit bien fragile. Je ne pus afficher qu'un sourire face à tant de sagesse. La jeune femme haussa brièvement les épaules, dégageant ainsi sa chevelure. Je m'étais levé et avais prétendu la trouver hallucinante, même si le mot exact aurait été fascinante, et qu'elle m'avait asséné comme un "coup" par sa présence. En soit, cette blessure venait plutôt des mots prononcés plus que par le fait qu'elle soit ici, face à moi. Elle s'excusa. Me levant, je m'étais approché d'elle, et avait joué cartes sur table. Je lui avais posé une simple question, enfin pas si simple, mais cette dernière était bien importante pour moi.

    Alycia sembla surprise d'entendre une telle question. Afin de me répondre, elle s'était rapprochée davantage et tout bas, elle prononça en rougissant : "Je... Peut-être suis-je... la seule à te voir différemment que beaucoup d'êtres de ce château... Malgré ce que tu fais, je ne suis pas capable... de te considérer comme ce que les autres te considèrent... Je ne sais pas trop comment définir tout ça... Je... J'ai toujours l'impression que mon regard est attiré vers toi... ". Ces quelques mots me firent vibrer. Je n'avais qu'une envie... je vous laisse deviner laquelle. La proximité entre nous,... ce qu'elle venait de confesser. Elle ne me considérait pas comme la brute, que je suis pourtant. Pourquoi ? Et puis,... si nos regards se croisaient, ce n'était pas par hasard. Son regard dans le mien... l'attente devenait insoutenable. "Tu ne crois pas si bien dire... Je te vois comme tu es vraiment, t'es bien différente des autres... Ceux qui te voient seulement comme une "intello" passent à côté de quelque chose d'incroyable.. et ceux qui disent te trouver "moche" sont aveugles ou bien fous" lançais-je en fermant brièvement les yeux. "Tu ne me considères pas comme les autres,... je ne te considère pas comme les autres,... moi aussi j'avais l'impression que mes yeux étaient toujours rivés sur toi, mais aujourd'hui j'en suis sûr, ils te cherchent toujours, dans l'espoir de te trouver." avais-je repris avant de rapprocher mon visage de plus en plus du sien. Ces paroles ne me ressemblaient pas, admettre aussi sincèrement la vérité... M'enfin.

    La tension était palpable. Son visage, ses yeux, tout en elle me donnait des sueurs froides. Mais il y avait aussi ses lèvres, plus le temps passé, plus l'envie de les effleurer grandissait. Jusqu'à ce que je ne puisse plus retenir se désir inéluctable : "Voilà ce que je pense de toi..." lançais-je rapidement, en rapprochant mon visage lentement. Mes lèvres vinrent se poser délicatement sur les siennes. La simple sensation de toucher me fit frissonner, mais en même temps, cela apaisa tout mon être faisait s'envoler ce "stress" qui me hantait depuis longtemps. Cela ne dura que cinq ou six secondes, après tout, je ne pouvais savoir quelle serait sa réaction. De plus, j'avais agi par impulsion, sans consentement. Gêné, oui, je crois que c'est le mot. Après ce bref baisé, mais sincère, je fis un pas en arrière mettant de la distance. J'osais à peine la regarder dans les yeux, c'est pourquoi j'ai baissé la tête :

    “Euh,... désolé, ...j'aurai pas dû... C'est... c'est... Puis merde, maintenant au moins tu comprends,... n'est-ce pas ?” dis-je en relevant la tête plein d'assurance. J'espérai une réponse, une seule,... et peut-être
une baffe dans une moindre mesure.
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Message(#) Sujet: Re: Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] EmptyLun 2 Fév - 6:52



"Sous un soleil d'hiver"



~ Ma tête était ailleurs actuellement. Je ne saurais pas comment décrire cette situation que de me retrouver avec un garçon style Peter qui n'est pas le genre de personne que je fréquente tous les jours. Je ne me suis jamais retrouvée seule à seul avec lui et c'est une première. Il s'en prend souvent à mes amis dont Kendrick, Jessica et Morgane mais pas vraiment à moi. On dirait que je suis intouchable par lui. Il est ami avec Frowein et ainsi de suite mais je ne sais pas pourquoi je le trouve attirant... Je savais qu'il avait un bon fond, au final. Ce n'est pas la brute qu'on voit tous les jours et je le pensais. Peut-être qu'en apprenant à le connaître ainsi, ça allait m'aider à le comprendre un peu plus... Il y avait aussi le son de sa flûte envers lequel je suis presque tombée amoureuse. Le son était si beau... Je n'avais jamais su que ce serpent jouait d'un instrument de musique.

~ Le temps passait et au départ, la discussion était un peu enflammée mais j'ai resté calme, trouvant inutile de paraître faible devant lui. C'était différent et je me sentais apte à le confronter même si c'était un Pro Sang-Pur. Je ne devais pas me montrer intimidée par lui. Entre-temps, je lui avais même proposé de l'aider en potions qui était, apparemment, sa bête noir tandis que moi, c'était tout le contraire. Je ne puis le comprendre mais je n'ai aucunement cherché à me vanter ou à le décrédibiliser face à ça. Ce n'est pas tout le monde qui a une passion pour les potions. Il me répondit : "On... on verra. Ce n'est pas contre toi, mais pour l'moment j'préfère ne pas y penser, c'est vraiment pas mon objectif premier" J'ai hoché de la tête afin de lui faire comprendre que j'avais compris le message. Néanmoins, j'espérais qu'il n'hésite pas à me demander s'il avait un soucis. J'avais ensuite abordé une question définissant l'issue de cette rencontre, positive ou négative ? Aucun de nous deux ne put donner une réponse concluante puisqu'on ne pouvait pas définir la conclusion. Suite à cela, j'avais commencé à lui parler un peu de ce que j'avais vécu, soit l'intimidation depuis ma tendre enfance, lui contant une petite parcelle de qui j'étais. Peter avait semblé énervé quand je lui avais dit tout ça... Aussi quand je lui avais parlé que les personnes insultants autrui n'étaient qu'en manque d'attention et voulaient se faire remarquer. Je ne le visais pas personnellement puisque je visais toutes les personnes pratiquant l'activité d'intimidation... Après toutes ces discussions, il m'avait posé une question des plus étranges. Comment lui me voyait-il selon moi ? Je ne savais pas. D'après mes observations de la journée, il ne me considérait pas comme tous les autres nés-moldus de l'école. Je lui avais répondu, en rougissant, s'il me voyait comme une fille ayant du mal à s'affirmer et aussi, différente des autres. Il ne répondit pas sur le coup et j'avais enchaîné ma prochaine réponse quant au fait que je lui avais "bouché" un coin face à mes précédentes paroles. Je lui avais dit que je ne visais pas lui particulièrement, généralisant la situation en admettant que ce n'était que ma propre perception de la chose, ni plus ni moins...

~ Le garçon ne me répondit pas, se levant pour se positionner en face de moi. Nous étions près l'un de l'autre, ce qui me faisait très étrange. Il m'avait posé une autre question des plus étranges mais aussi perturbantes. Comment moi je le voyais, lui. Le voyais-je comme un intimidateur aimant faire du mal à autrui ? Oui mais je ne le voyais pas qu'ainsi. Au fond de lui, je savais qu'il était différent. Je lui avais avoué que je le voyais autrement que les autres du château et aussi... que mon regard était attiré vers lui sans que je ne puisse rien y faire... Pendant que je parlais, je ne lâchais pas son regard de mes yeux noisettes, ayant une belle petite teinte rouge au visage. Ce n'est que peu après que Peter me répondit :

"Tu ne crois pas si bien dire... Je te vois comme tu es vraiment, t'es bien différente des autres... Ceux qui te voient seulement comme une "intello" passent à côté de quelque chose d'incroyable.. et ceux qui disent te trouver "moche" sont aveugles ou bien fous" Je continuais de rougir, ne répondant rien. Était-ce vrai ? Pourtant, je ne suis pas la fille qui passe des heures devant le miroir à me relooker ou encore je ne maquille pas du tout (ou parfois, à peine)... Je ne savais pas comment prendre ses paroles, surtout qu'il est un des premiers garçons à me dire ces paroles... Il ferma donc brièvement les yeux en même temps... "Tu ne me considères pas comme les autres,... je ne te considère pas comme les autres,... moi aussi j'avais l'impression que mes yeux étaient toujours rivés sur toi, mais aujourd'hui j'en suis sûr, ils te cherchent toujours, dans l'espoir de te trouver." J'étais bouche bée, étant comme statue. Je ne pouvais rien dire face à ces paroles. Et bien sûr, mon visage était toujours rougeâtre... Mes pensées étaient dans les nuages. Je venais de découvrir qu'un garçon s'intéressait à moi... Et une des brutes de l'école détestant les gens issus de mon sang... Mon cœur pompait quatre fois plus fort qu'à la vitesse normale au moment où son visage s'approchait du mien. Il me lança rapidement, avec à peine quelques pouces séparant nos deux têtes : "Voilà ce que je pense de toi..."

~ Le monde tout autour disparût aussitôt. Ses lèvres touchèrent les miennes, m'embrassant. Je faisais de mon mieux, du coup. Je ne pensais à rien d'autres. J'étais dans un tout autre monde. Je me demandais si c'était une bonne chose vu nos perceptions complètement opposées et nos cercles d'amis aussi complètement opposés. Peu importe, je profitais de ce court moment qui ne dura que six secondes. Mon cœur continuant de pomper à une vitesse anormale... Je ne saurais décrire comment était ce baiser mais je pouvais néanmoins dire que j'avais apprécié. Après qu'il eut décollé ses lèvres des miennes, il fit un pas en arrière. Il sembla honteux ou gêné, baissant la tête. Moi, je le regardais, ne cessant de penser au goût de ses lèvres. Je ne pus rien dire, je ne savais pas quoi dire. J'étais aussi perturbée. Il commença donc :

“Euh,... désolé, ...j'aurai pas dû... C'est... c'est... Puis merde, maintenant au moins tu comprends,... n'est-ce pas ?” J'ai baissé la tête, rougissant encore pendant que lui relevait la tête. Je ne savais pas quoi répondre. J'ai serré les poings afin de m'aider à prendre du courage pour ensuite relever la tête. J'ai dé-serré mes poings, le regardant de nouveau dans les yeux. Je me suis un peu approchée de lui, disant calmement : « Peter... Je pense que j'ai... compris... Et si je te dis... que j'ai apprécié ce... contact... ? » Dis-je, d'un petit sourire, recommençant à rougir. « C'est tout bizarre... Je sais que demain... on va reprendre nos habitudes de tous... les jours... M'en voudrais-tu si... je te dis que je veux pas... que ça s'arrête là... ? » Je me suis tus, regardant vaguement le ciel presque rendu noir. Il faisait noir tôt, dommage... Je lui ai dit : « Il se fait tard... Tu crois qu'on devrait rentrer... Sans être ensemble je veux dire... Je ne veux pas que tes... amis... te jugent... »

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Message(#) Sujet: Re: Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] EmptyMar 3 Fév - 22:30

    La vie d'un Homme consiste en trois grands moments. Le premier est sa naissance. Le second, lorsqu'il apprend ce pourquoi il est naît. Et le troisième : la mort. Où est l'imbécile qui a écrit ça, que lui colle une beigne ?! Moi, j'en ajouterai un tas. Si un jour, on m'avait dit que je tomberai amoureux d'une née-moldu, j'pense que j'y aurai pas cru. Pourtant, c'est bel et bien ce qui est en train de se passer, même si j'ai mis bien longtemps à l'accepter. Et encore, j'avais du mal à m'y faire. Pourquoi elle en particulier ? Le mystère d'une vie. Mes yeux ont un jour croisé son chemin et... paf des œillères ! Je voyais plus qu'elle. Partout où j'allais, mon regard examinait les environs afin de trouver ne serait-ce qu'une mèche de cheveux flottante et disparaissant derrière un mur. Je me cachais la vérité. Prétexter le fait que cela soit contre ma volonté n'était pas adroit de ma part, car en réalité, cela ne dépendait que de moi et moi seul. Ne pas la voir ne soulager qu'une partie de moi : celle qui ne voulait pas entacher mes principes et mon code de conduite. L'autre part de mon être, elle gardait un goût amer de ce « manque ».

    Elle n'avait pas peur de moi, ou plutôt de mes paroles, bien qu'il me fut toujours impossible de ne prononcer quoique ce soit pouvant la blesser. Une sorte d'inconscient m'en empêchait. Cela aurait pu être tellement simple. Puis nous nous sommes rencontrés par le plus grand des hasards. La discussion n'avait pas été des plus constructive, en ce qui me concerne. Au contraire, j'étais plutôt froid et distant. Mais malgré moi, mes paroles n'étaient pas celle que je pensais sortir. Les mots arrivaient trop vite, se mêlant dans une tempête de pensée. Faire le tri... c'était comme un navire au cœur de la tempête. Impossible de se stabiliser. Enfin, tout ça pour dire que mes paroles étaient bancales et démunies de toute crédibilité, comme par exemple m'auto-insulter (Comment ça ce mot n'existe pas ?!). Heureusement, les choses étaient redevenues plus « normales ». Si on oublie le moment où elle a commencé à parler des potions... Je n'ai toujours pas compris le pourquoi de la présence de ce sujet dans notre conversation. M'enfin, les femmes. La première des interrogations qui me fit frémir fut celle sur la conclusion de notre rencontre : une bonne ou une mauvaise chose. Il n'y pas plus photo. Pour moi, la première option était la seule envisageable... même si la dernière l'était aussi dans une moindre mesure. Mais avant ça,... avant que je n'ouvre les yeux sur mes propres sentiments, il avait fallu qu'Alycia me parle d'elle. Je n'avais pas supporté. Un flot d'informations. Des mots qui m'énervaient uns à un. Jusqu'à l'explosion : la colère. Ce n'est qu'après cela que je pus faire le vide et m'abandonner à mon « désir » le plus profond.

    À mon tour, je l'avais questionné. Comment la voyais-je ? Elle rougit, ne donnant qu'une partie de la réponse. Comment me voyait-elle ? Elle rougit de plus belle. Sa réponse me donna de l'élan. J'ajoutais ce que j'avais à ajouter pour compléter ses réponses, seule la vérité sortie de ma bouche. D'un pas décidé, je m'étais avancé, et l'avais embrassé. Un court instant, certes, mais suffisamment pour avoir envie de recommencer. J'y découvris un autre monde. J'en avais parcouru des dizaines par le biais de la musique,... mais ce n'était pas comparable. Le seul rythme audible dans ce-dernier était celui d'un cœur battant un hymne aux consonances indescriptible. Mettre des mots sur un tel voyage ne m'était pas permis. Aucun ne serait assez fort, ou même adéquat pour décrire cela. Il devait restait indéfinissable. Un mystère ne demandant qu'à être élucidé et obligeant à répéter cette excursion. Six ou sept secondes. Peu importe, seule l'intensité du moment importait. Ce n'était pourtant pas la première fois que j'embrassais une fille... enfin dans ces conditions, si... D'habitude, il y avait un intérêt, pas une envie... Me retirant légèrement, j'eus l'impression d'avoir été trop loin. M'excusant aussitôt et pestant devant mon manque de tact.

    Je pus la voir serrer les poings. Je m'y étais préparé : la baffe. J'ai fermé les yeux,... mais rien. Elle les avait desserrés. Son regard plongeant dans le mien, elle s'approchait doucement. Incompréhension de ma part ? Non, plutôt de la surprise. Il était dingue de voir à quel point ma faculté d'anticipation était réduite à néant en de telle circonstance. Depuis le début, je m'étais trompé et là encore, j'avais fait fausse route. Face à cela, j'essayais de chercher ses prochaines paroles, mais rien ne me vint en tête. Jusqu'à ce que quelques mots me sortent de ce « brainstorming » inutile : « Peter [...] compris [...] apprécié ce... contact ... » Comment dire... Un énorme soulagement ? Une gigantesque bouffée de chaleur. Pour la première fois, mon regard se décrocha de ses yeux pour fixer son sourire. Ce n'était pas la première fois qu'elle souriait et pourtant, j'avais l'impression de ne jamais y avoir prêté l'attention qu'il méritait. Il me paraissait tellement... Woh... Je le redécouvrais, sous une autre forme, d'une autre manière. Comment une chose si insignifiante qu'un sourire pouvait me faire un tel effet ? Non, pas n'importe lequel,... le sien. Perdu dans cet « émerveillement », je restais pantois. Mes yeux fixant ses lèvres en mouvement, articulant de nouveau quelque chose. Reprendre nos habitudes ? Bizarre ? Que cela ne s'arrête pas là ? Lui en vouloir ?

    Revenant à peu près à moi-même, mon regard se releva légèrement pour voir ses yeux. Malheureusement ces-derniers étaient trop occupé à occulter le ciel. Je n'avais même pas remarqué que le ciel s'était noirci dans sa quasi-totalité. Elle reprit rapidement : « Il se fait tard... Tu crois qu'on devrait rentrer... Sans être ensemble, je veux dire... Je ne veux pas que tes... amis... te jugent... » . Me juger ? Mes amis ? Ah oui,... il me restait ce problème à régler maintenant. Je ne souhaitais pas leur mentir, par principe. L'on ment à ses ennemis, pas à ses alliés et encore moins à ses amis. Quoique, c'est discutable. Je ne préférais pas y penser pour le moment. Néanmoins, elle avait raison, il se faisait bien tard. Ce n'est pas l'envie qui manquait : rester plus longtemps avec elle -dire qu'il y a quelques minutes à peine, je tenais le discours contraire... -. Elle ne voulait pas que cette histoire s'arrête là, et pour être franc à l'instant présent, moi non plus. Je passai derrière elle, me dirigeant vers la souche où était posé mon sac. Une assurance soudaine m'envahit. Me penchant pour le saisir, je commençais : « C'pas croyable... dire que ça fait presque cinq ans. » D'un geste, je passai mon sac à l'épaule en bandoulière. Jetant un œil à l'intérieur, pour vérifier que ma flûte y était toujours, je repris : « J'vais être franc avec toi... j'ai longtemps souhaité que cela ne commence jamais et maintenant... comment je pourrais t'en vouloir quand tu dis ne pas arrêter là... dis-je en me retournant vers elle,... moi aussi, j'veux que ça aille plus loin. »

    Me rapprochant de nouveau d'elle, je suis passé juste à côté d'elle me stoppant à seulement quelques centimètres de son épaule. « T'as raison, il se fait tard, on devrait rentrer au château. » J'étais comme possédé, pourquoi est-ce que je n'agissais pas comme Peter Kin... Non, il faut que j'arrête de penser ainsi. Je suis Peter Kintley. J'suis juste différente avec cette fille : Alycia. Il fallait que j'arrête de m'inquiéter pour la suite. Ma façon d'être n'allait pas changer ! Je repris alors en plongeant mes mains dans les poches de mon pantalon : « On peut rentrer ensemble... j'suis pas inquiet pour ça. Pour mes amis, c'pas grave, vu l'heure, il ne doit plus y avoir grand monde dehors. Puis même si cela venait à se savoir, tu dois l'savoir, j'suis un as pour trouver un mensonge. » Je fis quelque pas avant de me retourner, tournant sur un pied, pour me mettre face à elle. Je la regardais. Avec la distance, j'avais une '' vue d'ensemble ''. Pour la seconde fois, je décochai un sourire en la fixant : « Oui,... fou, ceux qui diront le contraire sont totalement arriérés, donc t'es folle. » Ce n'était très certainement pas clair, mais je faisais référence à ce qu'elle avait dit antérieurement, concernant la façon dont elle s'était qualifiée : moche. « J'en reviens toujours pas... j'vais devoir remercier ma flûte pour ça... » repris-je. Soudain, une chose me revint en tête :

    « Tiens, maintenant qu'on va bientôt devoir se quitter... j'te retourne ta question de tout à l'heure : le hasard a bien fait les choses ? Dans mon cas, j'pense que oui... même s'il est arrivé avec du retard. Beaucoup de retard selon moi. » m'exprimais-je en remontant mes épaules. Il commençait à faire froid et j'avais jugé bon de ne sortir qu'avec un polo. M'enfin, j'avais le sang-froid.
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Message(#) Sujet: Re: Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] Sous un soleil d'hiver [Feat Alycia] EmptyLun 23 Fév - 19:29



"Sous un soleil d'hiver"



~ Qui aurait pensé que cette situation aurait pu avoir lieu un jour ? Sûrement pas moi-même. J'étais avec une des brutes de l'école, Peter Kintley, très peu aimé parmi mes amis et mon entourage. Il se passait quelque chose dans l'air. En plus, je n'avais jamais parlé avec lui, seule à seul étant donné nos cercles d'amis respectifs. Aujourd'hui, j'avais appris que Peter ne me méprisait pas et qu'il n'avait rien contre moi. Je me souvenais que parfois, je l'avais vu me regarder et ce fut... réciproque... Mais ce n'était qu'en l'espace de quelques secondes. Mon esprit n'était donc que concentrée vis-à-vis le garçon. On aurait dit que je ne pensais qu'à lui tout à coup...

~ Notre rencontre n'était qu'étrange. Je m'étais sentie courageuse et peu intimidée, pour une fois. Ça avait commencé normalement, où il ne s'était pas gêné pour me questionner sur mes intentions quant à ma venue ici. Je me sentais plus forte, capable de lui répondre bien qu'un certain stress était engouffré à l'intérieur de mon corps. Je tentais d'avoir de l'assurance. Je ne m'étais pas laissée faire quant aux paroles du garçon. Aussi, je lui avais avoué, concernant l'intimidation, que seules les personnes manque d'attention le faisaient. Je ne le visais pas personnellement mais c'était vrai. Par exemple, on s'en prend à moi afin d'être "quelqu'un". Au fil de la discussion, tout semblait se calmer petit à petit dans la tête du Serpentard. Moi, je tentais de conserver mon calme, ne voulant surtout pas me faire passer pour une faible devant lui...

~ J'ai donc dû lui répondre de la façon dont lui me voyait. Je lui ai dit ce que je pensais qu'il pensait de moi. Je n'en avais aucune idée qu'il me regardait secrètement avant ce moment-là. J'avais dû rougir par la suite, surtout quand je lui ai avoué ce que le plus profond de moi-même pensait de lui. Évidemment, je continuais de rougir, où mon cœur ne cessait de battre la chamade. J'étais sincère et j'oubliais tout ce qu'il avait fait envers mes amis. Il avait avoué que ses yeux me cherchaient où il disait que j'étais différente, malgré mon statut sanguin... Ce n'est que peu après que tout changea dans ma tête. Il avait déposé sa bouche contre la mienne. Mon cœur continuait de pomper à une vitesse alarmante. Ce moment plutôt appréciable à mes yeux ne dura pas bien longtemps, malheureusement. Le garçon semblait soudainement gêné en faisant un pas en arrière. Moi, j'étais rouge... J'avais serré les poings, pas de colère mais afin de me donner du courage à moi-même. Peut-être pensait-il que j'allais le frapper ou un truc du genre ? De toute façon, frapper n'a jamais été de mon ressors, c'est moi qu'on frappe... Je m'étais donc mise à lui avouer avoir apprécier le contact... C'est aussi avec gêne que je lui avais avoué que je ne voulais pas que tout ça ne s'arrête là... Non, même s'il avait une réputation de merde et qu'il s'en prenait aux gens que j'aime, je ne peux m'empêcher de penser qu'il se calmerait vis-à-vis eux. Et puis, j'appréciais le garçon... Je lui avais ensuite fait part qu'on devrait rentrer au château vu qu'il commençait à se faire tard. Je lui avais aussi fait part qu'on ne devrait pas entrer ensemble, ne voulant pas que ses amis à lui ne le jugent... C'est là que le garçon passa derrière moi en se dirigeant vers la souche où se tenait toujours son sac. Il se pencha pour le saisir, disant au passage : « C'pas croyable... dire que ça fait presque cinq ans. » Et ensuite, il le mis sur son épaule, en bandoulière. Il regarda à l'intérieur. Pendant ce temps, moi, je le regardais faire, avec un petit sourire, pensant toujours au précédent baiser. Peter continua :

« J'vais être franc avec toi... j'ai longtemps souhaité que cela ne commence jamais et maintenant... comment je pourrais t'en vouloir quand tu dis ne pas arrêter là... » Je restais immobile, telle une statue, pendant qu'il se tournait vers moi. « ... moi aussi, j'veux que ça aille plus loin. » Je rougis encore, en le regardant dans les yeux. Lui aussi ne voulait pas que ça s'arrête... Je ne sus pas quoi dire... Du coup, le blondinet s'approcha de moi, stoppant à quelques centimètres de mon épaule. Encore une fois, je restais immobile au moment où il me dit : « T'as raison, il se fait tard, on devrait rentrer au château. » J'ai hoché maladroitement de la tête... Il plongea ses mans dans les poches de son pantalon en continuant : « On peut rentrer ensemble... j'suis pas inquiet pour ça. Pour mes amis, c'pas grave, vu l'heure, il ne doit plus y avoir grand monde dehors. Puis même si cela venait à se savoir, tu dois l'savoir, j'suis un as pour trouver un mensonge. » Je n'en doutais pas une seconde ! Je lui répondis, enfin, en mettant mes mains dans les poches de mon manteau : « J'ai pas envie de nuire à ta réputation parmi tes amis. Au pire, on se séparera plus loin ! » Dis-je, en penchant vaguement la tête sur le côté en souriant.

~ Ensuite, le Kintley fit quelques pas en avant pour se tourner vers moi d'un seul pied. Il me regardait et je fis de même, de mes yeux noisettes. Il avait un sourire à ses lèvres. Avant ce jour, je ne me souvenais pas de l'avoir vu avoir ce genre de sourire. Il me sortit : « Oui,... fou, ceux qui diront le contraire sont totalement arriérés, donc t'es folle. » J'ai encore rougis, regardant mes pieds quelques secondes, sortant mes mains de mes poches pour jouer avec mes cheveux. Je lui dis, en même temps : « Je pense qu'il faut mieux que je sois "folle" que "normale" non ? » Dis-je, avec un ton amusé. C'est vrai, une personne "normale", c'est ennuyant... Le garçon reprit : « J'en reviens toujours pas... j'vais devoir remercier ma flûte pour ça... » J'ai eu un petit rire, lâchant enfin mes cheveux. Je ne répondis rien cependant, surtout que Peter continua de dire, pendant que nous marchions :

« Tiens, maintenant qu'on va bientôt devoir se quitter... j'te retourne ta question de tout à l'heure : le hasard a bien fait les choses ? Dans mon cas, j'pense que oui... même s'il est arrivé avec du retard. Beaucoup de retard selon moi. » J'ai hoché de la tête, en rougissant, encore et encore. Je me suis approchée de lui, en disant : « Je pense comme toi mais ne dit-on pas qu'il n'est jamais trop tard pour entreprendre quelque chose ? » Dis-je, d'un sourire. « Avant qu'on ne se quitte... Puisque je doute qu'on pourra passer un autre moment de ce genre prochainement, j'ai envie de faire ça et ne m'en veut pas... » J'étais rouge et mon cœur continuait de pomper comme jamais. J'ai appliquer un court baiser sur sa bouche, me décollant par la suite. « Maintenant, on peut se séparer bien que je n'aurais pas dit non pour continuer de discuter avec toi... » Nous avions repris la route, presque arrivés aux portes du château. « Bon, on est arrivés, je... te dis à plus tard ! » Mon ton était maladroit. Nous nous étions séparés, allant chacun de notre côté...

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