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Une visite au musée - PV Nikita
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Message(#) Sujet: Une visite au musée - PV Nikita Une visite au musée - PV Nikita EmptyDim 11 Jan - 19:40

Londres. Une nouvelle ville pour une nouvelle vie.
Louis profitait des quelques instants de répit qu’il avait devant lui. Son fauteuil préféré était maintenant posé devant sa cheminée. Une belle cheminée, ancienne et massive. Elle serait bien pour les fois où Blake, son jeune fils de 5 ans, viendrait lui rendre visite. Enfin, lui rendre visite, c’était un grand mot. A vrai dire, Blake, qui vivait avec sa mère depuis déjà deux ans, vivait à moins de trois cent mètres d’ici, dans une belle maison victorienne. Il vivait avec sa mère, Elenna, une américaine. Une belle rousse et sorcière émérite. Il pouvait aussi compté sur son beau papa. Il avait même maintenant son papa à côté. Le soleil était pile dans l’axe de la fenêtre, pile sur Louis. Il sentait une petite chaleur. Sur cette cheminée, le bel homme regardait fixement une photo. Un jeune homme, une coupe dans une main, un balais dans l’autre. Ce jeune c’était lui, il y a maintenant 14 ans. Sur la photo, il avait 19 ans. La coupe, c’était le trophée du meilleur joueur de l’année. Cette année-là, lui et ses coéquipiers des Tapesouafles de Quiberon avaient été champion. Ils n’avaient perdu aucun match et il avait même battu un record de point. Ils n’avaient pris presque aucun point et Louis y était pour beaucoup. C’était cette année-là que le jeune de l’époque pris une autre envergure, se mit même un nom dans le milieu du balai volant. Depuis cette photo, il en avait joué des matchs. Il n’avait jamais changé d’équipe. Le rose des Tapesouafles avait été la seule couleur avec le bleu de l’équipe nationale qu’il avait eu sur les épaules. Coupe de France, championnat de France et d’Europe. Il avait même gagné la Coupe du Monde et la Coupe d’Europe. Il avait été capitaine des deux équipes. Une vraie légende, une vraie star. Et pourtant, Louis avait toujours fait en sorte d’être en retrait des ragots qu’il pouvait lire dans la Gazette du Sorcier.

Des souvenirs et des trophées, c’est ça qu’il avait toujours voulu laisser aux gens qui l’avaient suivi. Il pensait bien avoir réussi. Durant ces années, il avait donc eu Blake. L’arrivée du petit n’avait pas beaucoup changé de chose pour Louis jusqu’il y a quelques mois. Son ex avait décidé de partir vivre à Londres. Pour Louis, c’était impossible de vivre aussi loin de son fils. Durant seize ans, il avait joué, il devait maintenant s’arrêter par amour. La décision ne fût finalement pas si difficile. Seulement voilà, il n’avait fait rien d’autres que voler sur un balai depuis des années. Jamais rien d’autres. Il avait bien des passions pour l’écriture mais il ne voyait pas comment cela pourrait l’aider dans sa future nouvelle vie. C’est quatre jours après avoir annoncé sa retraite sportive que la Gazette du Sorcier le contacta. Sans même qu’il eut besoin de rien faire, le directeur voulait faire de Louis son nouveau journaliste à la page des sports. Avec une certaine Ginny Weasley, ancienne joueuse elle aussi. Sans même réfléchir et sans aucune connaissance de base du journalisme, le sorcier français avait accepté. Il pourrait donc continuer dans le sport, en écrivant et en voyant son fils tous les jours. C’était parfait. Pour cela, c’était Londres. Une nouvelle langue aussi à parler parfaitement. Il l’avait déjà appris quand il était joueur mais il n’avait jamais vraiment eu la chance de la pratiqué. Il savait qu’il avait le niveau, il savait qu’il pouvait se faire comprendre. Et puis avoir des pouvoirs magiques, ça pouvait aider pas mal.

Se levant rapidement, Louis regarda à travers la vitre. Il avait du temps devant lui, Blake était avec sa nourrisse et il n’avait rien d’autre à faire. L’avantage de ne suivre que le sport, pour l’instant, lui laissait pas mal de temps. Curieux, Louis pris sa veste en cuir rouge et sortis de chez lui. La porte fermée, les marches dévalées, le jeune papa sorti sur le trottoir. Il vivait en plein centre de la capitale anglaise, dans un quartier moldu, à Camden. Ce quartier se rapprochait finalement du monde sorcier. Des épiceries de différentes cultures du monde s’affichaient devant lui. Il voyait des artistes de rue, des commerçants. Il aimait beaucoup cela chez les moldus. Les sorciers n’avaient pas pour habitude d’avoir des modes et des styles vestimentaires différents. Ici, ils auraient été normaux et pas excentrique comme dans les quartiers riches de Londres. A un coin de rue, il vit un magicien. Non pas un sorcier comme lui mais celui qui fait de la magie « moldue ». La dextérité de ces personnes avait toujours attirés l’attention du français. C’était drôle de se dire qu’il serait capable de vraiment faire disparaitre un lapin ou de faire voler un bateau. Il déposa donc deux billets dans le chapeau du vieil homme. Il avait toujours un peu d’argent moldu sur lui. Il aimait bien se mêler à eux à la terrasse d’un bar par exemple. Il aimait d’ailleurs la bière moldue, bien plus que l’alcool sorcier. Continuant sa route, il arriva enfin au niveau du métro. Cette invention, il ne l’avait jamais pris de sa vie. Aucune des deux villes dans lesquelles il avait habité n’était équipée d’un engin pareil. S’enfonçant sous terre, il regarda attentivement les gens autour de lui. Il ne voulait pas passer pour un idiot et faire n’importe quoi. Même s’il avait été élevé avec des moldus, il était un peu dépassé par certaines technologies. Quelques minutes après, Louis s’était enfoncé dans un métro. Deux ou trois personnes autour de lui étaient penchées sur leurs téléphones portables. Ils étaient tellement absorbés qu’ils n’avaient pas vu que Louis avait fait tomber sa baguette magique. C’est un sourire aux lèvres que le français sorti du métro.

Sortis de la bouche du « Tube » comme le disait si bien les londoniens, Louis pouvait voir un grand bâtiment circulaire. C’était sa destination : le Musée de Londres. Grand passionné d’histoire, il ne pouvait pas s’empêcher d’aller voir l’histoire de la ville dans laquelle il allait vivre. Même s’il ne verra au finale que très peu de moldus, il voulait connaitre les racines de la cité qui lui ouvrait ses portes, il voulait sentir comment les bâtiments et le lieu s’étaient construits. Cet imposant bâtiment se trouvait en plein centre de ce que les moldus appelaient un rond-point. S’approchant à grand pas, Louis pris un ticket pour une visite complète. Il n’avait jamais aimé voir les choses à moitié. Sans guide, il débuta sa visite. Le musée retraçait l’histoire de la région depuis l’arrivée des Romains. Pris dans les lectures et les objets exposés, il ne vit pas dans un premier temps la jeune fille qui était derrière lui. Elle le regardait fixement. Il avait l’habitude d’être regardé, d’être pris en photo et qu’on lui demande des autographes. Mais ça c’était dans le monde des sorciers. Jetant un rapide coup d’œil, il ne vit aucun signe distinctif chez la demoiselle qui pouvait lui faire penser qu’elle était une sorcière. Louis regarda donc son reflet dans une vitrine qui exposait des bijoux d’une certaines reines. Il n’avait rien de spéciale, pas de salade entre les dents, pas de problème avec son pantalon. Si cette demoiselle le regardait c’est bien qu’il avait quelques choses. Curieux, il marcha doucement, toujours en regardant les vitrines. Le regard de la jeune demoiselle croisa le sien. Il venait de comprendre. Il le savait pourtant. Louis avait été gâté par la nature, il était grand, fort et surtout assez beau. Il devait donc faire fantasmer cette jeune demoiselle qui devait avoir plus de dix ans de moins que lui. Lui faisant un sourire, il s’approcha d’elle puis il lui dit :

« Je peux vous aider ? Je ne suis pas guide mais vous sembliez interloqué par le contenu de la vitrine que je regardais. »
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Message(#) Sujet: Re: Une visite au musée - PV Nikita Une visite au musée - PV Nikita EmptyDim 11 Jan - 21:20

Sortir faire les magasins, Viktoriya était toujours partante, sortir pour s'enfermer plusieurs heures dans un musée, c'était sans elle. Sa meilleure amie avait été clair, si c'était pour aller "admirer" des objets moldus, c'était même pas la peine de compter sur elle. La jeune Kaminski était prête à faire des efforts pour faire plaisir à sa meilleure amie, mais un lendemain de cuite, il ne fallait pas trop lui en demander et Nikita ne lui en voulait pas. La jeune Zelenko se rendait bien compte que Viki avait sacrifié beaucoup de choses pour venir à Londres. Elle avait fait une croix sur sa réputation, sur des soirées entre amis, sur un bel appartement en plein coeur de Kiev et tout cela, pour aller rejoindre Nikita à Londres. Evidemment, les deux jeunes femmes avaient toujours imaginé faire leurs années d'université ensemble, mais certainement pas à l'autre bout du monde. Les choses avaient beaucoup changé depuis leur enfance, Nikita avait perdu sa place de privilégiée durant quelques années, avant de la retrouver avec le remariage de sa mère. La mort de son père avait été une tragédie, autant psychologiquement que socialement. On avait commencé à remettre en question les origines de sa mère et la place que la famille Zelenko avait au sein des grandes familles de sorciers ukrainiens. Quand la mère de Nikita avait commencé à se prostituer, la question ne se posait même plus, il était intolérable qu'une famille de leur rang en vienne à ce genre d'extrémité et il n'était même pas envisageable de tenter de comprendre comment elle en était arrivée là. Nikita ne devait plus avoir le soutien de ses amis de toujours et devait les éviter à l'avenir, pour le bien de tous. Tous ses amis d'enfance lui avait tourné le dos, sauf Viktoriya qui en secret était restée fidèle à sa meilleure amie. Nikita avait perdu son père, sa position sociale et un avenir doré. Quand sa mère s'était mariée à un mafieux influent de Kiev, plus personne n'avait songé à cracher de nouveau sur l'honneur des Zelenko. La famille avait repris sa place au sein des grandes familles et plus personne n'abordait le sujet des origines de la mère de Nikita.

Après ce qu'avait enduré Nikita, entre la mort de son père et les nombreux sacrifices de sa mère, il lui était intolérable de leur pardonner si facilement. Il n'était même pas envisageable pour le moment de revenir parmi eux la tête haute et le sourire aux lèvres. La plaie était encore bien trop ouverte et purulente pour faire comme si rien ne s'était passée. La nouvelle union de sa mère n'était pas non plus passée comme un hibou dans une volière, Nikita avait bien du mal à voir sa mère remplacer son père, même si elle comprenait son besoin de retrouver sa vie d'avant. Suffisamment de sacrifices avaient été fait, elle avait le droit de retrouver son honneur et son ancien train de vie. D'un commun accord, Nikita avait quitté Kiev pour Londres, afin de suivre un double cursus, Biologie et Magie avancée. Son désir de parfaire ses connaissances dans les plantes et les potions s'étaient tout naturellement révélé à elle. Elle ignorait ce qu'elle ferait par la suite, Botaniste ou potioniste mais ce qui était sûr, c'était qu'elle travaillerait avec les plantes, sa passion et son havre de paix depuis la mort de son père.
A Londres, elle avait fait de belles rencontres, essentiellement des élèves de l'université de magie mais pas seulement, il lui arrivait aussi parfois de rejoindre des amis moldus qu'elle avait rencontré durant son été à Londres. Les gens étaient sympathiques et accueillants, passant facilement au dessus des nombreuses fautes de Nikita et appréciant son accent encore bien prononcé, même encore aujourd'hui. Personne ne voulait le voir s'en aller et au fond d'elle, Nikita non plus. Il était un des vestiges de ses origines et de son passé, il serait cruel de le faire disparaitre totalement.

Embrassant sa meilleure amie sur le front pendant que cette marmotte dormait encore, Nikita quitta leur appartement pour se rendre dans un des musées de Londres. L'histoire lui avait toujours plu et l'envie d'en apprendre le plus possible sur sa nation d'accueil l'avait poussé à visiter plusieurs vestiges du passé anglais, pour tenter de mieux les comprendre et d'imaginer ce qu'était la vie avant. Pour se rendre au musée, elle allait devoir prendre le métro, invention moldue un peu étrange et parfois un brin angoissante quand il y avait affluence. Mais par chance pas cette fois-ci, pas autant qu'à certaines heures en tout cas. Nikita rata son arrêt, trop tête en l'air pour se souvenir à quel station il fallait s'arrêter. Elle descendit donc à la suivante et marcha un peu plus pour retrouver le musée. Ce fut délicat mais pas impossible, la jeune fille tourna un peu en rond avant de parvenir à sa destination initiale. Une fois à l'intérieur, elle fit la queue pour acheter un ticket et prit en plus une visite guidée enregistrée. Il n'y avait pas l'ukrainien, bien entendu, mais il y avait une visite en russe, langue qu'elle parlait couramment. Kiev avait des origines étroites avec la Russie, il était donc de bon ton de savoir parler ces deux langues. Au début, tout se passa sans problème, Nikita détailla tous les objets qui se présentaient à elle en écoutant le guide lui expliquer ce dont il s'agissait et à quoi ça servait. Mais au fil de sa visite, elle remarqua une tête. Pourquoi elle plus qu'une autre ? Nikita n'aurait su le dire, peut-être parce qu'il était bel homme à la place ... Ce qui était sûr c'est que la sensation de l'avoir déjà vu à quelque part la tarauda. Qui était-il ? Etait-ce juste une impression de Déjà-vu ? Ou alors le connaissait-elle vraiment ? Légèrement distraite, la jeune étudiante perdit le fil de la visite et resta fixé sur l'homme. Grand, d'une belle stature, charismatique et plutôt bel homme, on ne pouvait pas passer à côté sans y jeter un coup d'oeil. Il n'était pas non plus un Apollon, certes, mais il restait un bel homme quand même. Ne se rendant pas compte qu'il l'avait vu, Nikita le suivit, d'une façon peu discrète j'en conviens. L'homme finit par se retourner et leurs regards se croisa, il lui sourit et s'approcha.

« Je peux vous aider ? Je ne suis pas guide mais vous sembliez interloqué par le contenu de la vitrine que je regardais. »

Sa voix, elle lui était familière aussi. En un instant, la mémoire lui revint, c'était Louis Deslestrat, un ancien joueur de Quidditch français. Qui aurait cru que Nikita allait rencontrer un ancien joueur de Quidditch à Londres, en plein milieu d'un musée ? Certainement pas la jeune femme et pourtant, il était bien là, à la fixer, attendant une réponse de sa part. La gêne l'emporta, Nikita rougit légèrement, se demandant ce qu'elle allait bien pouvoir répondre sans passer pour une psychopathe ou une fan débile. Le guide parlait toujours dans ses écouteurs et ce ne fut que maintenant qu'elle s'en rendit compte, elle mit donc sur pause et tenta de rassembler ses esprits.

"Heu ... vous me pardonnez ..." En perdant ses moyens, Nikita perdait aussi son anglais. Son accent ressortait plus que jamais et ses origines de l'Est ne pouvait être ignoré. Bien évidemment, il fallait être un fin connaisseur pour reconnaitre qu'elle n'était pas Russe mais Ukrainienne, mais ça, ce n'était que de l'ordre du détail. Reprenant contenance, Nikita entendait la voix de son père lui dire de se tenir droite et d'articuler pour qu'on la comprenne. Qu'elle était une fille bien élevée et qu'une fille bien élevée ne rougissait pas et ne balbutiait pas. "Vous êtes Louis Deslestrat ? " Au moins la question était directe. Si elle avait été à Kiev et si elle parlait sa langue, elle se serait excuser, expliquant qu'elle avait eu la sensation de l'avoir reconnu et que c'était parce qu'elle cherchait justement où elle avait bien pu le croiser qu'elle l'avait fixé de façon si grossière. Elle aurait sourit et lui aurait demandé en souriant s'il était bien celui qu'elle pensait, s'excusant d'avance si ce n'était pas le cas. Mais voilà, ce n'était pas sa langue et elle était bien trop confuse pour faire un aussi long discours, elle décida donc d'aller au plus simple et pas de la plus belle des façons.
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Message(#) Sujet: Re: Une visite au musée - PV Nikita Une visite au musée - PV Nikita EmptyLun 12 Jan - 15:06

Surprenant. Oui ça l’était. C’était même assez terrifiant. Il avait donc raison, cette demoiselle le dévisageait parce qu’elle l’avait reconnu. Elle savait qui il était et qui il avait été. Le plus étonnant c’est qu’il rencontre un sorcier dans ce lieu. Il n’était pas le seul à aimer voir et comprendre les moldus. C’était une grande satisfaction pour lui. A vrai dire, Louis avait grandi dans un monde assez dangereux pour lui et ses amis moldus. Il avait connu la terreur de Voldemort alors qu’il était jeune, il avait connu l’exploit et le courage d’Harry Potter. Il ne le comprenait pas quand il était petit mais il entendait les grands qui parlaient, qui disaient des choses. Quand on est petit, on peut répéter ce que disent les grands, même si leurs paroles ne sont pas bonnes. Par chance, le français avait grandi avec des sorciers prêts à tous pour protéger les moldus. Ses parents eux même avaient aidés des voisins. Maintenant qu’il y pensait, ils auraient pu être exécutés par les sbires du Seigneur des Ténèbres. La sorcière qui se trouvait devant lui ne partageait pas les sombres idées de Voldemort. Et tant mieux. Certes elle l’avait reconnu mais une autre chose l’intriguait.

Son accent. Elle était tout sauf anglaise. Lui, son accent, il l’avait toujours. Les demoiselles anglaises trouvaient ça charmant, à certains moments. L’accent français était risible pour les anglais mais là, la demoiselle semblait venir de plus loin en Europe. Avec ses déplacements sportifs, Louis avait pu entendre grand nombre de langue à travers l’Europe et le monde. S’il ne pouvait pas dire exactement de quel pays pouvait appartenir la jolie jeune demoiselle, il savait que c’était à l’est de l’Europe. Sans vouloir se risquer, il ne dit rien sur l’accent. Au vu de l’embarra de sa fan, Louis lui fit un grand sourire pour lui répondre calmement :

« Oui, effectivement, je suis Louis Deslestrat. Effectivement j’ai joué au quidditch. Mais une sorcière ici, c’est pas courant »

Il tourna doucement la tête pour voir si personnes ne les regardait ou ne les écoutait. Il ne voulait pas violer la loi magique la plus fondamentale. Il ne l’avait jamais fait avec ses amis moldus, il ne voulait pas le faire avec une inconnue, aussi belle soit-elle. Louis regarda la fille de la tête au pied. A 18 ans, il l’aurait très certainement dragué. C’était un tombeur, il profitait de son statut de joueur de quidditch. Même s’il charmait, il n’avait jamais fait de mal à une demoiselle. Du moins, il ne le savait pas si jamais ça avait été le cas un jour. Dans les yeux de son fan, il revoyait un peu sa première copine. Son ex-coéquipière. Il avait été avec pendant quelques temps, il avait même eu le droit aux ragots made in la Gazette du Sorcier. N’attendant pas une seconde réponse de la demoiselle, notre français continua :

« Et vous ? Vous vous appelez comment ? Et si je me trompe, vous n’êtes pas d’ici non plus ? Vous avez un accent de l’est de l’Europe. Russie ? Ou Ukraine peut-être ? »

Les mots sortaient de sa bouche assez rapidement. Trop rapidement même. C’était son côté journaliste. Même s’il n’avait pas encore commencé à travailler pour la Gazette, il avait dû passer quelques tests d’écriture et d’interview. Il avait été obligé d’entendre un vieux sorcier parler de sa collection de plume d’hibou. Un véritable enfer pour lui mais il savait que ça serait ce qui l’attendait. Il devait repartir de tout en bas. Au vu du regard de la demoiselle, Louis fini en lui disant :

« Désolé pour toutes les questions, je suis maintenant journaliste et ça devient un réflexe »
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Message(#) Sujet: Re: Une visite au musée - PV Nikita Une visite au musée - PV Nikita EmptyMar 13 Jan - 15:32

« Oui, effectivement, je suis Louis Deslestrat. Effectivement j’ai joué au quidditch. Mais une sorcière ici, c’est pas courant »

Nikita ne s'était pas trompée, la voilà donc rassurée. Elle aurait pu, surtout dans un lieu moldu et c'était d'ailleurs étonnant de rencontrer un sorcier dans un musée et qui plus est, un sorcier connu. Bien évidemment, il fallait s'y connaitre un minimum en Quidditch pour le connaitre mais même sans cela, son physique en avait fait jaser plus d'un. Beau et sportif, cela plaisait en général. Nikita n'avait pas particulièrement suivi sa carrière de près, le trouvant toujours esthétiquement attirant mais sans chercher particulièrement à avoir les derniers potins sur cet homme. Pourquoi l'aurait-elle fait ? Il était bien plus âgé que lui et il n'y avait que très peu de chance qu'ils se rencontrent un jour. Nikita n'arrivait d'ailleurs toujours pas à y croire, rencontrer une ancienne star du Quidditch au beau milieu de Londres, c'était tout à fait improbable. Quand elle allait raconter ça à Viktoriya, elle allait être verte. Tant mieux, cela lui donnera peut-être envie la prochaine fois de la suivre dans une de ses excursions, il y avait peu de chance de retomber sur quelqu'un de connu mais sait-on jamais, dans le doute, elle tentera peut-être quand même sa chance.

"Hum ... oui, je suis curieuse et j'aime ... l'histoire ? Le passé."

Nikita avait beau avoir vécu dans une famille de "sang-pur", en théorie du moins, elle n'avait jamais songé un instant que les moldus n'étaient pas intéressants. Son père travaillait pour le gouvernement ukrainien moldu et elle avait connu beaucoup de personnes qui ne possédaient pas de pouvoir. Evidemment, elle avait trainé avec plus de sorciers que de moldus, mais elle n'avait strictement rien contre eux. Après la mort de son père, elle s'était éloignée de ses anciens amis et avait décidé d'ouvrir son champ de connaissance. Aujourd'hui, elle était fière de pouvoir dire qu'elle avait des amis des deux bords et que même s'il n'était pas toujours facile de mentir, elle les appréciait tous. Leur histoire était tout aussi intéressante que celle des sorciers et inconnue. Nikita avait donc qu'une hâte, en savoir plus sur les anglais pour tenter de mieux les comprendre.

« Et vous ? Vous vous appelez comment ? Et si je me trompe, vous n’êtes pas d’ici non plus ? Vous avez un accent de l’est de l’Europe. Russie ? Ou Ukraine peut-être ? »

Nikita se rendit compte qu'en parfaite impolie, elle ne s'était même pas présenter. Son père ne serait pas très fière d'elle s'il la voyait là, à fixer des gens qu'elle ne connait pas juste parce qu'elle pensait les avoir déjà vu quelque part et ne même pas avoir la décence de se présenter en tout premier lieu avant d'aborder le sujet qui l'intéressait. Rougissant légèrement face à cette impolitesse, Nikita décida de se rattraper rapidement. "Veuillez pardonner moi, j'ai oublié la politesse. Nikita Zelenko, enchantée. Et vous avez raison, je viens de Kiev. " En général, on la prenait pour une russe, non pas physiquement mais quand on l'entendait parler. Elle n'était certes pas grande et blonde mais il ne fallait pas se leurrer, il n'existait pas non plus que des poupées russes d'1m80, filiforme et blonde platine. Nikita avait beau s'être expatriée, elle était fière de ses origines et était plutôt ravie de voir que Louis ne s'était pas trop trompé sur ses origines. Il s'excusa de lui poser autant de questions, prétextant qu'il était devenu journaliste. N'étant pas particulièrement gênée, mais plutôt flattée qu'une personne comme lui prenne le temps de lui parler, Nikita lui offrit son plus beau sourire. Beaucoup étaient curieux d'en savoir plus sur les raisons qui l'ont poussé à venir étudier à Londres, ce n'était pas un secret d'état, la jeune Zelenko ne voyait donc aucun problème à lui répondre. "Pas de soucis, mes origines ne sont pas un secret. "
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Message(#) Sujet: Re: Une visite au musée - PV Nikita Une visite au musée - PV Nikita EmptyVen 16 Jan - 17:53

L’Ukraine donc. Louis n’avait pas eu la chance d’avoir joué contre une équipe ukrainienne. Même si leur équipe nationale avait une grande réputation. Ils jouaient durs sur l’homme. Le français savait aussi très bien que ce pays avait connu une grande période sous une dictature. Les moldus, bien qu’ils n’aient pas de pouvoir magique, arrivaient à obliger des centaines de milliers de personnes à écouter et être sous les ordres d’une seule et même personne. Si le monde des sorciers avaient connaitre cela, le monde moldu était bien plus enclin à ce problème. Louis se demandait parfois comment serait la vie sous une dictature d’un sorcier. Bien qu’il l’ait connu quand il était plus jeune, il ne l’avait vécu que deux ou trois années. C’était déjà long. Mais certains pays, certaines populations moldus pouvaient vivre durant des années sous le joug de la Mort. Malgré cela, les moldus avaient une chose d’incroyable. Lorsqu’ils sont face à un même ennemi, ils s’unissent. Sous Voldemort, nombres de sorciers n’avaient cherché qu’à fuir ou même aidé Voldemort dans sa lutte contre les moldus. Ce n’était pas le cas des parents de Louis. Ils avaient protégé leurs voisins moldus sans même qu’ils le sachent. Kiev était pourtant, après tant d’année de malheur, une ville qui revivait. Il n’avait pas entendu que des bonnes choses bien sûr, difficile ne même temps pour une capitale mais les mauvais points étaient bien moins nombreux que les bons.

La jeune demoiselle était donc curieuse et elle voulait connaitre l’histoire. Deux qualités pour notre français. Il était pareil. Même s’il n’avait jamais été le meilleur élève de partout, Louis avait toujours une très grande curiosité. Quand il avait dû faire le choix des matières durant sa troisième année puis sa sixième, il avait eu beaucoup de difficultés. Il avait même pensé toutes les prendre, ce qui lui était totalement impossible bien sûr. Il voulait tout savoir sur tout. Pour certains, c’était une occasion de se montrer un peu plus. Il avait déjà la gloire du quidditch, il voulait en plus être le meilleur de partout. Pourtant, ce n’était pas du tout le cas. Louis n’avait jamais abusé et usé du fait qu’il était très populaire, sauf avec les filles. Même durant sa carrière, il aurait pu avoir des passes droits mais jamais il n’avait abusé. C’était même difficile dans certains moments. Sa vie privée ne l’était plus, il était épié sans cesse. Ce n’était pas le cas dans ce musée. Louis tourna donc la tête vers la jeune ukrainienne puis il lui dit :

« La curiosité n’est pas un vilain défaut. Ne t’en fais pas. Et effectivement, le passé est toujours très intéressant. Surtout quand notre histoire et celle des moldus se rejoignent. Ton pays a aussi une histoire très forte »

Le jeune père qu’était Louis ne savait pas si la jeune demoiselle avait eu de la famille qui connaissait cette histoire, si elle l’avait vécu. A vrai dire, à aucun moment, une personne aurait pu dire qu’elle était ukrainienne. L’image qu’avaient les gens c’était très différents, surtout dans le monde moldu. Si Louis pensait bien, elle avait dû aller à Durmstrung. Il avait eu la chance de rencontrer cette école lors de sa dernière année, pour un Tournoi des Trois Sorciers. Il avait des bons souvenirs de cette année-là même s’il avait toujours un pincement au cœur quand il pensait à la petite histoire qu’il avait vécue avec une jeune anglaise. Il lui semblait que Nikita était maintenant en étude supérieur. L’Université des Sorciers se trouvait en plein Londres et Louis n’y avait jamais mis les pieds. Il aurait pourtant pu y aller. Il aurait très certainement étudié l’histoire de la magie. Londres avait l’une des seules universités en Europe et c’est ici qu’il aurait terminé. A la fin, Louis serait devenu professeur. Avant de devenir journaliste, il avait bien pensé à devenir prof de vol. Il y avait eu une place à Poudlard mais il aurait dû y vivre et donc s’éloigné de son petit Blake. Nikita devait être donc loin de sa famille et de ses amis, cela devait être très dur. Même si elle pouvait transplaner :

« J’ai oublié de te demander ton prénom ? Et tu peux me tutoyer, j’ai beau avoir l’âge de tes profs d’université, si tu y es, je suis quand même cool hein »
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Message(#) Sujet: Re: Une visite au musée - PV Nikita Une visite au musée - PV Nikita EmptyVen 23 Jan - 13:43

« La curiosité n’est pas un vilain défaut. Ne t’en fais pas. Et effectivement, le passé est toujours très intéressant. Surtout quand notre histoire et celle des moldus se rejoignent. Ton pays a aussi une histoire très forte »

Tout le monde ne serait pas du même avis que Louis, la curiosité n'était pas toujours bien vu, surtout si elle était utilisée à mauvaise escient. Mais Nikita n'était pas de ces pimbêches qui cherchaient à connaître le secret enfoui des gens pour pouvoir l'utiliser à leur dépend. Elle l'a été, à une époque, elle ne pourrait le nier et n'en est pas bien fière, mais aujourd'hui, c'était du passé. Après un juste retour de bâton, elle s'est rendue compte de ce que ça pouvait engendrer chez une personne et elle ne voulait plus faire de mal, ni volontairement, ni involontairement. Elle avait grandi ou elle l'espérait du moins, elle était devenue plus sérieuse, plus mâture, plus ouverte également. Elle avait encore beaucoup de défauts, personne n'était pas parfait, mais elle tentait de ne pas être la garce qu'elle avait été et qu'elle est certainement encore, au fond d'elle. Si quelqu'un blesse un de ses proches, Nikita ne répondra plus de rien, vous pouvez en être sûr, mais en dehors de ça, elle n'a pas envie de se prendre la tête avec ses camarades, elle est venue à Londres pour changer de vie, le but est donc de repartir à zéro.

"Je pense qu'il est important de connaitre son passé pour ... aller bien dans l'avenir."

pour Avancer dans l'avenir, voilà ce que voulait dire la jeune Zelenko, seulement elle n'avait pas réussi à trouver le bon terme et ne voulait pas ennuyer plus encore Louis en cherchant durant des heures les bons mots. La jeune fille espérait que Louis comprendrait, ne souhaitant pas passer pour une débile profond, même si c'était le sentiment qui l'habitait à chaque fois qu'elle se trompait dans les mots. C'était frustrant qu'encore aujourd'hui, elle ne maitrise pas totalement l'anglais. Elle avait fait d'énorme progrès, surtout à l'écrit d'ailleurs. Elle ne faisait quasiment plus de fautes et était assez fière d'elle, mais l'oral lui posait encore quelques problème. Elle n'avait rien contre pourtant, elle était volontaire et parlait à beaucoup de gens, mais la peur de raconter n'importe quoi l'envahissait bien souvent elle du coup, lui faisait perdre ses moyens.
La jeune ukrainienne ne s'exprima pas sur l'histoire de son pays. Elle était assez compliquée et elle savait que personne, en dehors d'eux, pourrait les comprendre réellement. Il était tellement facile de juger un peuple quand on ne fait que l'observer, il fallait vivre parmi eux pour pouvoir se permettre de réellement les connaître. Elle n'était pas ici pour parler de ses origines, même s'il n'y avait aucune animosité de la part de l'ancien joueur de Quidditch sur son pays.

« J’ai oublié de te demander ton prénom ? Et tu peux me tutoyer, j’ai beau avoir l’âge de tes profs d’université, si tu y es, je suis quand même cool hein »

C'était quand même amusant de se retrouver là, en plein milieu d'un musée moldu à parler à une star telle que Louis Deslestrat. Qui aurait cru cela possible ? Certainement pas Nikita et encore moi Viki quand elle allait le lui raconter en sortant d'ici. L'homme en face d'elle était réellement sympathique. Souriant, patient, il prenait un peu de son temps pour parler à une de ses fans, c'était vraiment sympa de sa part, tout le monde ne ferait pas ça. Ce n'était pas la seule personne de connue que Nikita rencontrait mais c'était toujours impressionnant de se dire que c'était quelqu'un de célèbre qui lui parlait. Esquissant un sourire en l'entendant l'autoriser à le tutoyer, Nikita rougit légèrement. Ce n'était pas une jeune femme timide, mais elle restait néanmoins impressionné par cet homme. "Je m'appelle Nikita, Nikita Zelenko." Il y avait peu de chance que son nom lui dise quelque chose, il était peu probable que Louis s'y connaisse en politique ukrainienne, surtout la politique moldue et qu'il se souvienne qu'il y a quelques années de ça, le Ministre Zelenko, Ministre de la défende avait péri dans un attentat à la voiture piégée et qu'il avait laissé derrière lui une femme et une fille. Mais dans son pays, ce nom était connu, pas autant que Harry Potter ou certaines grandes star de Quidditch ou de la chanson, mais elle restait la fille de l'ancien ministre de la défense et mine de rien, ça signifiait beaucoup. Son père était aimé et respecté, que ce soit aux yeux des moldus, qu'aux yeux des sorciers. "Je suis en effet à la fac, j'étudie la botanique et les potions. " Pourquoi lui disait-elle ça ? Il devait bien s'en foutre.
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Message(#) Sujet: Re: Une visite au musée - PV Nikita Une visite au musée - PV Nikita EmptyDim 25 Jan - 0:54

Les moldus passaient autours sans même se douter que les deux compères étaient des gens assez différent d’eux même. Déjà parce qu’ils n’étaient pas anglais et que la plus part des personnes se trouvant ici devaient être anglaise mais surtout qu’ils étaient sorciers. Les deux auraient dû certainement faire bien plus attention. Il ne fallait surtout pas parler trop fort et qu’un moldu puisse entendre parler de « balais volant » ou de « potion ». Quoi que personne n’aurait pu le croire s’il avait pu dire à ses amis qu’il existait des sorciers. Même s’ils vivaient avec eux, les moldus ne voyaient que très rarement les sorciers. Ils ne se rendaient compte de rien. Louis s’était d’ailleurs toujours demander comment il faisait. Après tout, c’est dur de ne pas repérer un sorcier. La mode et les vêtements n’existaient que très peu chez beaucoup de sorciers. Les plus jeunes suivaient une mode mais les plus âgés portaient des robes ou des habits très étranges comme des pantalons de golf ou des chapeaux de couleur assez étrange. Louis écoutait attentivement Nikita qui avait dû lire dans les pensées du jeune homme puisqu’elle parlait un peu plus doucement. Son prénom plaisait beaucoup à Louis. Il avait toujours aimé les prénoms des pays de l’est de l’Europe. Les filles de ces pays avaient un charme naturel qui était très difficile de voir chez d’autres personnes à travers l’Europe. Bien su, pour beaucoup les filles de l’est étaient blondes à forte poitrine. Louis savait bien que non. La jeune ukrainienne continua de parler alors que les gardiens du musée les regardaient fixement. Ils pensaient certainement qu’ils étaient en train de préparer un mauvais coup. Ou bien que le français, bien plus âgé de Nikita, voulait l’enlever. Une situation assez inconfortable mais Louis oublie assez rapidement les agents de sécurité quand il entendu la jeune fille parler de botanique et de potion. Deslestrat avait donc vu juste, elle était bien ici pour des études. Des études longues si elle se destinait à la botanique et aux potions. Le français avait apprécié toutes les matières qu’il avait eues quand il avait été à l’école. La botanique était une matière qu’il n’avait pas forcément appréciée. Et il savait très bien pourquoi. Alors qu’il était en sixième année, il s’était fait attraper par une Tentacula Vénéneuse assez grande. Il avait failli ne plus retrouver l’usage de son bras. Pourtant, deux jours plus tard, il était sur un balai pour jouer au quidditch. Le meilleur dans tout ça, c’est qu’il avait remporté le match haut la main. Depuis ce jour-là, Louis faisait attention à toutes les plantes, même les plus petites. Il avait bien compris que n’importe quoi pouvait être néfaste. Pour ce qui était des potions, c’était certainement, après l’histoire de la magie, la matière dans laquelle il était le plus fort. Il avait toujours été fasciné par le faite qu’on pouvait donner de la chance avec un liquide ou encore faire en sorte de soigner tant de maladie. C’était d’ailleurs assez triste de se dire que des moldus mourraient de certaines maladies qui pouvaient certainement très bien être soigné par des potions de sorciers. Néanmoins, Louis n’avait pas que des bons souvenirs avec des potions. Surtout une, le philtre d’amour. En dernière année, alors qu’il était à Poudlard pour le Tournois de Trois Sorciers, une demoiselle avait glissé cette potion dans son café. Tout aurait pu être drôle si le français n’avait pas été allergique au produit qu’il avait bu. C’était Suzanelle qui l’avait sauvé. A cette pensée, Louis eu un nœud dans le ventre, il n’avait pas parlé à l’anglais depuis un bout de temps et ça l’attristait beaucoup. Avec un sourire un peu forcé, Louis dit :

« Je pense que ça doit être dur la fac. Je n’ai pas eu la chance d’y aller du coup. J’espère juste que tu vas réussir, un métier dans les potions, ça doit être assez fabuleux. J’aimerai que mon fils y aille plus tard, même si j’ai encore pas mal de temps avant ça. »

Le français releva la tête pour voir qu’il n’y avait pas qu’un mais trois gardiens maintenant qui le regardaient fixement. Il ne savait pas quoi pensé. Regardant Nikita et les hommes alternativement, Louis posa la main sur l’épaule de Nikita puis il dit :

« Dis, ça te dérange pas qu’on avance un peu. On peut toujours parler mais je crois qu’on a des gardiens de musée qui nous regarde un peu trop. J’ai l’impression de revenir au temps où j’étais accompagné de garde du corps lors des soirées de remise de récompense »

Et il en avait fait de ces soirées. Des heures à être en costume avec des gens qu’il ne connaissait pas. Il n’avait jamais aimés ces récompenses puisqu’elles destinaient à un homme et non une équipe.
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Message(#) Sujet: Re: Une visite au musée - PV Nikita Une visite au musée - PV Nikita EmptyLun 2 Fév - 14:19

« Je pense que ça doit être dur la fac. Je n’ai pas eu la chance d’y aller du coup. J’espère juste que tu vas réussir, un métier dans les potions, ça doit être assez fabuleux. J’aimerai que mon fils y aille plus tard, même si j’ai encore pas mal de temps avant ça. »

La discussion tourna autour des études de Nikita, et non autour de la vie et des passions de Louis. Non pas que la jeune femme était persuadée que Louis était égocentrique mais il était de notoriété publique que les gens célèbres avaient tendance à être assez nombriliste et que leur sujet préféré était eux. Peut-être que l'homme était l'exception qui confirmait la règle ou alors c'était une fausse rumeur. C'était en tout cas plaisant de voir que l'ancien joueur de Quidditch s'intéressait à autre chose qu'à son petit monde et qu'il n'hésitait pas à converser tranquillement avec une parfaite inconnue qui l'avait reconnu. Il prenait son temps, discutait en souriant et n'avait pas l'air de s'ennuyer, c'était agréable. Nikita souria quand Louis parla de la fac et de la difficulté qu'elle devait rencontrer à suivre les cours là bas. Il n'insinuait pas qu'elle était plus bête que les autres ou que parce qu'elle était étrangère, c'était encore plus dur, non il faisait une généralité, les cours en général à la fac devaient être difficile. Lui-même n'avait jamais eu l'occasion d'y aller alors il ne faisait que supposer. L'ancien joueur de Quidditch lui souhaita bon courage pour ses études, espérant qu'elle trouverait sa voie au sein des potions. Visiblement c'était un sujet qui lui plaisait, ce qui enchanta encore plus la jeune Zelenko qui lui offrit un plus grand sourire.

"La fac n'être pas si dur, il faut juste travailler ... étudier sérieusement." commença-t-elle par répondre pour le rassurer. Lui même pouvait y retourner si l'envie lui en prenait, les auditeurs libres étaient acceptés à l'université, en tout cas ça se faisait en Ukraine, ça devait aussi se faire à Londres. "Vous pourriez reprendre études si vous avez envie." Son anglais n'était pas terrible aujourd'hui, mais elle restait compréhensible, c'était toujours ça. Cela faisait une demi année qu'elle était à Londres, elle n'allait bientôt plus avoir d'excuse pour ne pas s'exprimer correctement à force. "Vous avez un fils ? Quel âge il a ?"

Ne sachant pas encore dans quelle voie elle allait se lancer, Nikita laissa de côté l'histoire des potions. Elle aimait beaucoup cette matière et cela ne la dérangerait pas du tout de partir dedans, mais elle voulait garder un lien impératif avec les plantes, la passion de sa vie. C'était elles qui l'avaient aidé à tenir à la mort de son père, elle n'imaginait pas sa vie sans elles. Heureusement, les potions et les plantes étaient fortement liées, une chance. Nikita n'était décidément plus très people, elle n'avait pas vraiment suivi la vie de près de Louis, alors elle ignorait le fait qu'il était marié et avait un enfant, un fils en l'occurence. Depuis la mort de son père, elle s'était éloignée de toutes ces préoccupations, s'intéressant à elle et à des choses plus simples. Sa vie n'était plus faite de faste, de fêtes et d'insouciance, elle ne rêvait plus d'épouser un homme avec une bonne situation sociale, elle recherchait quelque chose de plus vrai, de plus authentique. Elle n'était plus la pimbêche qu'elle avait été autrefois et même si elle aimait toujours les belles choses, elle tentait de rester le plus proche possible de la simplicité, même si ce n'était pas toujours évident.

« Dis, ça te dérange pas qu’on avance un peu. On peut toujours parler mais je crois qu’on a des gardiens de musée qui nous regarde un peu trop. J’ai l’impression de revenir au temps où j’étais accompagné de garde du corps lors des soirées de remise de récompense »

Louis était assez étrange depuis quelques minutes, mais Nikita tellement concentrait qu'elle était sur la conversation et sur la compréhension des dires de Louis, n'avait pas fait attention à ce qui les entourait. Quand Louis lui demanda si ça la dérangeait de marcher, la jeune femme fronça les sourcils, ne comprenant pas très bien pourquoi. Elle finit néanmoins à suivre son regard et tomba sur celui des gardes qui les observaient. Qu'avaient-ils donc à les fixer ainsi ? N'avaient-ils jamais appris que c'était mal de fixer les gens de cette façon ? Quel était leur problème ? Louis et Nikita n'avaient pas le droit de discuter tranquillement au milieu du musée, sans forcément penser à mal ? N'avaient-ils pas le droit de se connaitre ? Certes ce n'était pas le cas mais Nikita pouvait très bien être la soeur de Louis ? Sa cousine ? Une amie ? Une élève. Elle était trop âgée pour être sa fille, mais il pouvait exister mille et un liens qui pouvaient les unir tous les deux. "Non ça ne me dérange pas." Répondit poliment Nikita, ne voulant ni chercher les ennuis, ni gêner Louis. S'il voulait qu'elle s'en aille, elle pouvait le laisser tranquille, cela ne la vexerait pas, peut-être serait-elle légèrement blessée, mais juste dans son amour propre et elle finirait par s'en remettre. "Pourquoi ils nous regardent ? "
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Message(#) Sujet: Re: Une visite au musée - PV Nikita Une visite au musée - PV Nikita EmptyMer 4 Fév - 19:42

Les deux personnes se levèrent d’un coup. Nikita venait de lui donner son accord pour partir et il ne se fit pas plus prier. Il n’avait aucune envie de se faire épier. Les moldus étaient décidément bien trop sécuritaire et il n’aimait pas ça. Il l’avait déjà vu quand il était plus petit. Plusieurs fois les familles de ses amis voyaient arriver la police. Quand il était jeune, il ne comprenait pas bien pourquoi. Il avait peur des fois que c’était de sa faute, que les policiers venaient pour parler aux moldus, leur dire qu’il était sorcier et qu’il ne fallait plus lui parler. Mais c’était une raison tout autre. Ses amis n’étaient pas des français, du moins, ils n’étaient pas nés en France. Pour la plus part, ils venaient des pays africains ou de l’est de l’Europe, des pays qui avaient connu bien plus de misère que la France. C’était d’ailleurs assez étrange le fonctionnement des moldus qui voulaient absolument contrôler les entrées et les sorties des personnes sur leurs territoires. Louis savaient maintenant que si les policiers venaient chez ses amis, c’était pour les expulser. Mais à chaque fois, une chose se passait comme par magie. Le français savait maintenant que c’était ses parents qui protégeaient les voisins avec toutes sortes de sortilège. Louis cherchait un endroit tranquille dans le musée. Ils tombèrent à un moment face à une splendide peinture montrant la Reine d’Angleterre. Un banc se trouvait juste en face. On pouvait voir sur le mur qui tenait la grande toile, des dates très importantes pour la reine en question. Cette femme avait donc fait beaucoup de chose, il comprenait mieux pourquoi les moldus l’aimaient et l’admiraient tant. Un regard derrière, Louis ne vit plus les personnes. Avec un sourire, il fit un geste à Nikita de s’assoir, ce qu’elle fit :

« Désolé, je sais pas qui sont ces gens. Les moldus sont assez étrange, beaucoup trop à cheval sur la sécurité, je n’aime pas du tout ça. Ils pensaient certainement qu’on voulait voler quelque chose ou alors que je te draguait »

Cette idée le fit rire intérieurement. Avec cette précipitation, le français n’avait pas eu le temps de répondre à son interlocutrice ukrainienne. Elle lui avait donc dit que la fac n’était pas dur avec du travail. Louis n’avait jamais été mauvais mais à chaque fois, il faisait tout pour travailler le moins possible, c’était d’ailleurs des remarques qui lui étaient souvent faites par ses anciens profs. Ils voyaient en lui un potentiel qu’il n’exploitait pas du tout. Avec la carrière qu’il avait eue et le métier qu’il faisait maintenant, il ne regrettait pas du tout ses choix. De plus, Louis ne pouvait pas reprendre ses études. Il aimait beaucoup trop écrire, fouiné et découvrir de nouvelle chose. Il avait aussi dans le coin de la tête d’écrire des romans d’actions, il n’avait donc pas le temps de prendre des cours. De plus, il y avait Blake :

« Donc, pour la fac, je veux bien te croire mais j’ai tellement de chose à faire ! Et Blake à 5 ans maintenant. Il est déjà totalement amoureux du quidditch. Il est très intelligent et travaille beaucoup son imagination, il doit tenir ça de sa mère. »

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Message(#) Sujet: Re: Une visite au musée - PV Nikita Une visite au musée - PV Nikita EmptySam 7 Fév - 16:09

« Désolé, je sais pas qui sont ces gens. Les moldus sont assez étrange, beaucoup trop à cheval sur la sécurité, je n’aime pas du tout ça. Ils pensaient certainement qu’on voulait voler quelque chose ou alors que je te draguait »

Les deux jeunes gens quittèrent l'endroit où ils avaient élu domicile pour discuter tranquillement pour trouver un nouveau lieu pour discuter. C'était quand même tout un monde de ne pas pouvoir discuter en paix sans que les autres se fassent tout un tas d'idées stupides. Deux personnes avaient tout de même le droit de parler sans que ça augure quelque chose de mauvais, c'était ridicule. Sans chercher à regarder en arrière, Nikita suivie tranquillement Louis, observant les différents objets qui les entouraient. Certains lui plaisaient beaucoup et elle trouvait cela dommage de ne pas pouvoir prendre le temps de les étudier un peu plus, d'autres au contraire ne lui plaisaient pas du tout. Il y avait de tout dans ce musée, c'était ce qui faisait tout son charme. Une fois arrivée vers une grande peinture, Louis décida de s'arrêter, trouvant un nouveau banc pour s'installer. Sans rechigner, Nikita s'installa à ses côtés, observant la grandes peinture qui leur faisait face. Alors c'était la Reine ? Elle n'était plus de première fraicheur, c'était le cas de le dire, mais elle avait le port gracieux, un air imposant, on avait envie de la respecter.

"Voler quelque chose ? On a têtes de voleurs ?" Demanda Nikita quand Louis émit l'hypothèse que peut-être c'était parce qu'ils paraissaient suspects. Nikita était relativement bien habillée, bien coiffée, bien apprêtée en général, elle n'avait pas réellement le look de quelqu'un qui avait besoin d'argent pour vivre. Si c'était ses origines qui étaient en cause, ça n'allait certainement pas se passer comme ça. Personne ne la traitait de voleuse et certainement pas juste en se basant sur son accent de l'est. "Et quel est le problème si vous ... tu me draguais ? On est dans un pays libre non ?" Nikita ne pensait pas un instant que Louis était en train de la draguer, l'idée même ne lui était pas venue à l'esprit. Elle trouvait cela juste totalement stupide qu'on les observe comme ça juste parce qu'ils estimaient que Louis n'avait pas à draguer une fille comme Nikita. Elle était majeur, elle n'avait pas besoin que de parfaits inconnus viennent jouer les moralisateurs. Si Louis avait envie de la séduire, qu'il le fasse, elle était assez grande pour refuser ou accepter ses avances. Le problème ne se posait pas encore eux, mais s'il était venu à le faire, ce serait à elle de le gérer.

« Donc, pour la fac, je veux bien te croire mais j’ai tellement de chose à faire ! Et Blake à 5 ans maintenant. Il est déjà totalement amoureux du quidditch. Il est très intelligent et travaille beaucoup son imagination, il doit tenir ça de sa mère. »

Nikita tenta de se calmer, depuis qu'ils s'étaient installés ailleurs, la jeune ukrainienne était un peu hors d'elle, non pas à cause de l'ancien joueur de quidditch, mais à cause de ces gens qui les observaient comme des bêtes de foire. S'ils savaient seulement à qui ils avaient à faire, ils feraient un peu moins leur malin et auraient un peu plus peur. Mais ce n'était pas la faute de Louis, il n'avait donc pas a essuyer les plâtres. Se rappelant qu'elle était une jeune femme de bonne famille qui avait été bien élevée, Nikita respira un bon coup et reprit son calme. Elle tenta d'analyser les infos que venait de lui transmettre Louis. Son fils, Black, avait 5 ans et il avait beaucoup d'imagination comme sa mère, donc certainement la femme de Louis. Et ce dernier ne voulait pas reprendre la fac, ce qui était compréhensible quand on avait arrêté il y a si longtemps ses études. "Il veut devenir comme son papa ?" Demanda-t-elle en souriant, trouvant cela mignon qu'un enfant veuille faire comme son papa ou sa maman, même si cette période ne durait jamais bien longtemps. "Votre femme doit être contente de ne plus vous voir partir au quatre coins du monde pour vos matchs. Et de ne plus se faire du soucis pour les blessures. " Etant évident pour elle qu'ils étaient toujours ensemble, elle ne se dit pas un seul instant qu'elle mettait peut-être les deux pieds dans le plat. Gardant toujours le sourire, elle observa la physionomie de Louis.
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Message(#) Sujet: Re: Une visite au musée - PV Nikita Une visite au musée - PV Nikita EmptyLun 9 Fév - 12:53

Le français vit dans la réaction de la jeune demoiselle qu’elle n’était absolument pas ravie qu’on puisse croire qu’elle était capable de voler quelque chose. Les clichés, c’était une chose qu’elle ne semblait pas apprécier, Louis non plus. Chez les moldus malheureusement, il y avait ces clichés sur les personnes qui venaient de certaines parties du monde. Mais il ne savait pas comme ces gardes, qui semblaient stupides, pouvait suspecter les deux. D’une, il était impossible de dire que Nikita était ukrainienne. Mise à part son accent, elle ressemblait à toutes demoiselles qui pouvaient vivre en Europe. Même si elle était plus belle que pas mal de demoiselle. Louis éclatât de rire quand la demoiselle lui demanda s’ils avaient des têtes de voleurs. Il fallait croire que oui. Ils auraient pu passer pour des extravagants s’ils avaient porté des tenues de sorciers mais les deux avaient l’habitude de se fondre dans la foule moldu. Et puis les nouvelles générations de sorcier étaient rarement en robe, sauf dans les écoles. Le français ne voyait que les pros sang-purs être fier de pouvoir porter des robes ou des costumes totalement fous pour des moldus. Alors qu’il calmait son rire, la demoiselle demanda encore pourquoi Louis n’aurait pas le droit de draguer Nikita. Un sourire s’afficha sur le visage de Louis :

« Parce que je suis plus vieux. Malheureusement, les moldus ont des problèmes avec ça. Même si tu es majeur, ils ont tendance à ne pas trop comprendre comme des personnes d’âges différents peuvent être heureux ensemble. Et puis, même si je te drague, j’imagine bien que la jolie jeune demoiselle que tu es, est déjà amoureuse, non ? »

Il bottait en touche. Il ne voulait pas rentrer dans ses discutions. Louis n’avait jamais été à l’aise avec les filles, surtout quand elles étaient jolies. C’était différente avec Nikita, il ne la connaissait pas, elle était bien plus jeune que lui et n’avait aucune envie d’avoir une relation avec elle sauf une relation amicale. Même si elle semblait être bien à Londres, Louis ne pouvait que comprendre à quel point il était dur de trouver des personnes avec qui être ici. Ce n’était pas rare de faire des rencontres mais c’était beaucoup plus rare par contre de garder contact avec ces personnes. En plus, en tant qu’étranges, les deux ne pouvaient que bien s’entendre. Pour ce qui était du pays libre, Louis ne savait pas trop comme voir la liberté dans les pays occidentaux :

« Et pour le pays, on est libre effectivement, pourtant les moldus nous surveillent sans cesse avec leurs cameras. Après le Ministère fait peut être pareil avec nous, ils espionnent peut être pour nous entendre parler d’histoire moldu »

Puis l’histoire du petit Blake revint sur le devant. Nikita semblait être sous le charme. Elle devait être ce genre de demoiselle totalement heureuse de voir des enfants. Le français aimait aussi beaucoup son fils. Paradoxalement, il n’aimait pas tous les enfants, surtout ses neveux et nièces. Ils les aimaient mais il ne les supportait pas, ou plus. Il savait que c’était parce que ce n’était pas ses enfants. Pour Blake, il était capable de tout, la preuve il était à Londres pour lui. Même s’il était jeune, Blake était déjà passionné par le quidditch. Mais Louis savait qu’il ne finirait pas comme lui, le petit était beaucoup trop calme, beaucoup trop posé, même à 5 ans. S’il jouerait au quidditch, il ne serait pas gardien. Il voyait bien son fils en tant qu’attrapeur. Après, le jeune père s’était toujours dit qu’il ne forcerait pas du tout Blake. Ses parents à lui l’avaient toujours encouragé mais jamais ils ne lui avait imposé une chose comme loisir, c’était tout seul qu’il avait choisi le quidditch. Blake, lui au contraire, avait grandi dans le monde du quidditch. Pourtant Louis espérait que son fils fasse une plus grande carrière que lui. La demoiselle qui le regardait renchéri demandant si la mère de Louis était heureuse que Louis ne soit plus joueur. Avec un sourire, Louis commença à parler :

« Pour Blake, je pense qu’il fera autre chose que du quidditch, il est déjà très intelligent et intéressé par les livres. Il commence déjà à savoir lire, à 5 ans ! Ce petit bonhomme est assez extraordinaire. Pour sa maman, disons qu’elle n’a plus les soucis de mes matchs puisqu’on est plus ensemble. Elle s’est remariée avec un riche sorcier arabe. Très gentil mais très différent de moi. Je suis totalement seul depuis quelques temps maintenant. Et puis les blessures, ce n’était pas le pire. C’était les journalistes toujours présents. Je sais pas si tu connais, je n’espère pas pour toi en tout cas. Pendant que j’y pense, tu veux qu’on aille ailleurs, je te paye un coup à boire si tu veux ? Il commence à avoir beaucoup de moldu et j’ai pas envie d’avoir des problèmes »

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Message(#) Sujet: Re: Une visite au musée - PV Nikita Une visite au musée - PV Nikita EmptyMer 18 Fév - 13:36

« Parce que je suis plus vieux. (...) Et puis, même si je te drague, j’imagine bien que la jolie jeune demoiselle que tu es, est déjà amoureuse, non ? »

Les moldus avaient des problèmes avec beaucoup de choses décidément. Ils n'aimaient pas les étrangers, ils avaient des aprioris sur eux, ils n'aimaient pas les hommes qui draguaient des femmes plus jeunes, ils n'aimaient pas que des gens discutent au milieu d'un musée sans forcément penser à mal, etc. Nikita qui n'avait rien contre les moldus commençaient à les trouver un peu limité et allait finir par croire qu'ils n'étaient guère mieux que les sorciers de sang-pur. Elle avait le droit de venir d'un pays étranger et de décider de venir étudier à Londres sans avoir à se justifier. Elle avait le droit de discuter avec un homme plus âgé au milieu d'un musée sans forcément que ce soit pour manigancer un vol ou un flirt. Elle avait le droit de respirer sans avoir à demander d'autorisation, ça allait bien maintenant. Nikita était du genre un peu sanguin par moment et ce genre de situation la rendait encore plus explosive mais il fallait bien dire ce qui était, la question de Louis la désarma beaucoup. Non pas parce qu'elle était de celle qui se mettait dans la tête que si elle répondait non à cette question, elle aurait des chances avec l'ancien joueur de Quidditch, mais parce que cette question la rendait toujours mal à l'aise. Que la vie pouvait être compliquée par moment, surtout quand il s'agissait d'amour. Elle voulait répondre non, parce qu'au final elle était célibataire et que son petit ami en Ukraine ne comptait pas réellement dans sa vie, pas en tant qu'amoureux en tout cas. Elle l'estimait beaucoup, le trouvait charmant et gentil, mais le voyait plus comme un ami que comme un réel coup de coeur. Mais répondre non signifierait qu'elle avait réellement tourné la page de son histoire avec Maksim et ce n'était pas complètement vrai. Depuis qu'elle savait qu'il était à Londres, elle ressentait des sentiments un peu contradictoire. Elle voulait l'insulter, lui faire du mal pour se venger mais si elle ressentait toujours autant de colère après tant d'années c'était bien parce qu'au fond, elle l'aimait toujours ... "Non .... oui ... Je ne sais pas ..." Quelle réponse mémorable, cela devait beaucoup avancé Louis. Même si au fond la réponse de Nikita ne devait rien apporter de plus dans sa vie, il n'était pas plus avancé pour autant. Il pouvait bien comprendre qu'une jeune adolescente de 18 ans devait être un peu perdue dans ses sentiments, sans pour autant savoir si elle était en couple ou non. "J'ai aimé quelqu'un une fois ... mais terminé maintenant ..." Louis comprendrait aisément que ce n'était pas aussi simple et que se qui devait être terminé ne l'était pas réellement au fond.

« Et pour le pays, on est libre effectivement, pourtant les moldus nous surveillent sans cesse avec leurs cameras. Après le Ministère fait peut être pareil avec nous, ils espionnent peut être pour nous entendre parler d’histoire moldu »

Ah les caméras, Nikita était familière de cette invention moldue que son paternel utilisait lui même dans son métier. Etant en charge de la défense et de la sécurité de l'Ukraine, il avait donné l'ordre de mettre des caméras de surveillance dans des endroits stratégiques, soit disant pour le bien de ses concitoyens. Nikita encore jeune n'avait pas trouvé les arguments nécessaire pour expliquer à son père qu'elle trouvait cela détestable d'espionner les autres de cette façon en se servant de l'excuse de leur sécurité pour entrer dans leur vie privée. Mais elle ne se faisait pas vraiment d'illusion, au ministère de la magie aussi ils savaient comment faire pour tout savoir, ils avaient leurs méthodes. "Je connais bien sujet, mon père était ministre de la Défense dans mon pays." Evidemment son père ne s'occupaient pas non plus que des caméras, son métier était diversifié et touchait un peu à tout. Dommage pour lui que sa voiture n'est pas été surveillé par une caméra le jour de sa mort, cela lui aurait évité de sauter avec. Cela lui faisait toujours aussi étrange de parler de son père, surtout à un parfait inconnu. Mais n'était-ce pas normal qu'il lui manque après 3 ans ?

« Pour Blake, je pense qu’il fera autre chose que du quidditch, il est déjà très intelligent et intéressé par les livres. (...) Pendant que j’y pense, tu veux qu’on aille ailleurs, je te paye un coup à boire si tu veux ? Il commence à avoir beaucoup de moldu et j’ai pas envie d’avoir des problèmes »

Comment savoir ce que feront nos enfants plus tard ? Déjà qu'elle même ignorait ce que l'avenir lui réservait, il serait bien difficile de pouvoir dire ce que ferait le jeune Blake une fois sa majorité atteinte. Mais Nikita était persuadée que quoi qu'il choisirait comme voie, ses parents seraient toujours derrière lui à le soutenir et à l'encourager dans toutes ses entreprises. Et c'était le sentiment qu'elle avait également avec ses propres parents, même si l'un est mort aujourd'hui. Nikita par contre ignorait si savoir lire à 5 ans c'était précoce ou non, elle n'y connaissait pas grand chose aux enfants et ne se souvenaient pas vers quel âge elle avait appris à lire. Tout cela ne l'intéressait pas vraiment, elle espérait être une bonne maman comme la sienne avait pu l'être pour elle, mais n'aspirait pas à avoir un enfant maintenant, s'estimant trop jeune pour ça et ayant encore toute la vie devant elle. Gardant le sourire néanmoins, elle était prête à croire qu'à 5 ans c'était très jeune pour savoir lire si Louis le lui disait, il était tout de même le mieux placé pour savoir ce genre de chose. L'ancien joueur de Quidditch expliqua ensuite qu'il était séparé d'avec sa femme, une triste nouvelle même si visiblement cela faisait longtemps vu qu'elle s'était remariée depuis le temps. Il n'avait visiblement rien contre cette nouvelle alliance et c'était tant mieux, cela tendait à prouver que leur fils Black vivait dans un environnement sain, dénué de disputes ou presque en tout cas. Louis avoua même qu'il était seul depuis quelques temps, ce qui étonna beaucoup Nikita. Non pas l'aveu en lui même, il avait le droit de dire qu'il était seul sans forcément avoir une idée derrière la tête, c'était le fait qu'un homme comme lui, physiquement toujours attrayant, soit célibataire qui l'étonnait beaucoup. "Ca étonne moi que tu sois toujours célibataire. Tu es pourtant bel homme." Ne voyant pas pourquoi elle ne dirait pas ce qu'elle pensait, Nikita avoua sans ombrage qu'il était étonnant qu'il soit encore célibataire, sans penser particulièrement à mal. Elle se doutait que s'il l'était, c'était que c'était volontaire, en tout cas cela lui paraissait évident en tout cas. Quand Louis lui proposa d'aller boire un verre, Nikita accepta aussitôt, trouvant cette rencontre agréable et ne voulant pas particulièrement rester dans un lieu où elle serait surveillée constamment et suspectée de vol. "Avec plaisir."
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Message(#) Sujet: Re: Une visite au musée - PV Nikita Une visite au musée - PV Nikita EmptyJeu 19 Fév - 18:34

Alors qu’il y avait un peu de monde qui commençait à arriver dans le musée, les deux sorciers devaient faire bien plus attention que quand ils avaient commencés leurs discutions. Il ne fallait pas qu’on puisse entendre leurs paroles sur des balais volants ou de château magique. Le français avait rebondit sur le passage où la demoiselle lui avait demandé si c’était grave si jamais il l’a draguait. A vrai dire, Louis l’aurait peut-être bien fait s’ils n’avaient pas eu autant d’écart d’âge et si une certaine personne n’était pas dans sa tête. La réponse de Nikita fut assez drôle à entendre. Elle ne savait pas. Qu’est-ce que ça pouvait bien vouloir dire ? Elle ne savait pas parce ses sentiments pour un homme n’était pas assez fort ? Elle ne savait pas parce que ce n’était pas réciproque et qu’elle ne voulait pas se dire amoureuse si ça n’était pas réciproque. Un sourire aux lèvres, Louis allait lui parler avant que la demoiselle n’apporte de précision sur sa réponse. C’était une chose à laquelle il n’avait pas pensé : elle était belle et bien encore amoureuse mais elle ne se l’avouait pas. Elle avait donc dû être en couple durant un bon moment. Comme pour la réconforter, Louis posa sa main sur l’épaule fine de la demoiselle :

« Ne t’en fais pas, ça ira. L’amour laisse toujours des traces de toute façon. Dans certains cas, même des années plus tard tu te rends compte que tu aimes une personne. Puis du jour au lendemain, c’est une autre fille ou pour toi un autre homme qui arrive. Et puis je m’en fais pas trop pour toi, tu es une belle fille »

La discussion avait pris par la suite une autre tournure. Quand Louis avait parler des caméras qui filmaient une grande partie des rues de Londres et tout ce qui attrait à la sécurité trop grande chez les moldus, Nikita lui avait alors répondu que son père était ministre de la Défense en Ukraine. C’était donc une sang-mêlé. Si ce n’était pas le cas, Louis n’avait jamais entendu parler d’un quelconque ministre de la Défense chez les moldus. Celui qui occupait le poste le plus proche au Ministère de la Magie britannique c’était quand même Harry Potter. Le français fut donc assez fasciné. Lui qui avait toujours aimé l’histoire moldue, comprendre le fonctionnement d’un pays comme l’Ukraine, ça devait être génial :

« Vraiment, Ministre de la Défense ? Ouah, vous êtes donc très connu par les moldus je suppose. Il était aimé au moins ? Parce que chez les moldus, encore plus que chez nous, les hommes politiques ne sont pas toujours appréciés. Et puis j’imagine qu’il a dû être assez populaire, sinon, tu ne pourrais pas faire tes études où tu veux dans le monde même si tu es largement capable de te défendre toute seule j’imagine »

Après cette réponse, la jeune demoiselle repartie sur le fait que Louis était seul. Un grand compliment venait d’être fait à Louis. Il sentait la demoiselle être un peu plus libre dans ses paroles, comme si elle voyait déjà que Louis n’avait aucune attention étrange. Le français comprenait ce que voulait dire Nikita. Il n’était pas imbu de sa personne mais il savait que son physique était assez apprécié chez les demoiselles. Il en était d’ailleurs très content, c’était utile pour les conquêtes d’un soir. En revanche, ça ne lui apportait pas plus l’amour qu’à un autre. Et ce que Louis cherchait vraiment. Il pensa alors à Sue. Son ventre fit un nœud durant quelques secondes puis il repris ces esprits pour répondre à la demoiselle :

« C’est gentil du compliment mais tu sais, je ne suis pas du genre à être en couple avec une fille qui ne m’aime que part mon physique. Et puis, je suis amoureux. C’est totalement impossible entre cette demoiselle et moi-même mais bon. Même si je viens de rencontrer une fille du nom de Natasha, vraiment très intéressante. Elle a beaucoup de qualités et des valeurs que j’aime beaucoup. Alors peut être que ça sera la bonne, qui sait »

Se levant, Louis avait invité la demoiselle à le suivre dehors pour prendre un verre. D’un pas assez rapide, les deux sorciers sortirent dans la rue. Il y avait beaucoup plus de monde que lorsqu’il était arrivé. Londres était une ville que Louis aimait vraiment beaucoup. Il n’avait pourtant jamais apprécié les très grandes villes. Mais celle-ci avait une âme, une façon de vivre qui plaisait au sorcier français. Malgré ça, la pluie semblait vouloir arriver. C’était une habitude ici. Louis pensait ne pas avoir eu un seul jour sans plus depuis deux ans qu’il habitait dans la capitale britannique. Marchant à côté de Nikita, Louis lui demanda :

« Est-ce que tu as un endroit que tu apprécies et où tu veux aller ? Sinon je connais un très café qui fait restaurant. On pourrait prendre un petit truc à manger en même temps, je t’invite. Histoire que tu rendes jalouse les gens quand tu leur dira que tu as bu un coup avec Louis Deslestrat »
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Message(#) Sujet: Re: Une visite au musée - PV Nikita Une visite au musée - PV Nikita EmptyDim 12 Avr - 13:19

« Ne t’en fais pas, ça ira. L’amour laisse toujours des traces de toute façon. Dans certains cas, même des années plus tard tu te rends compte que tu aimes une personne. Puis du jour au lendemain, c’est une autre fille ou pour toi un autre homme qui arrive. Et puis je m’en fais pas trop pour toi, tu es une belle fille »

L'amour fait souffrir, elle l'avait toujours su mais ce n'est qu'en expérimentant les affres de l'amour qu'on se rend compte combien c'est douloureux parfois d'aimer. On avait toujours peur de se laisser aller à aimer quelqu'un, à se confier à lui, à s'ouvrir à lui mais une fois qu'on se laisse totalement aller, on se rend compte trop tard qu'on est vulnérable. Maks ne l'avait pas loupé, il avait su attendre le bon moment avant de la larguer comme une vieille merde, se foutant de sa gueule au passage. Bien évidemment, il avait omis de dire que ce fut un déchirement pour lui de lui faire un coup pareil et qu'il avait été trop bête pour tomber amoureux à son tour. Nikita n'avait vu qu'un être méchant qui n'avait fais que lui nuire volontairement, rien que pour se venger d'une vieille histoire. La rancune est parfois tenace, Nikita en a payé les frais. "C'est gentil mais je n'ai pas très envie de tomber amoureuse encore." Nikita ne s'attarderait pas sur le sujet, sauf si vraiment cela devenait nécessaire, mais il était évident qu'elle n'était pas prête de repartir dans ce genre d'histoire. L'amour c'était beau, jusque l'un des deux se lassent, après ça devenait l'enfer sur terre. Le pire en amour c'est de se rendre compte que celui qu'on aime ne nous a jamais vraiment aimé, que ce n'était qu'une feinte pour mieux l'atteindre, un moyen de la mettre à terre une bonne fois pour toute. Peut-être l'avait-elle cherché, elle n'avait pas toujours été irréprochable, il fallait bien dire ce qui était, mais cette histoire et la mort de son père avaient eu le don de lui remettre les pendules à l'heure et de changer radicalement de comportement. Etait-ce mieux au final ? Nikita ne saurait le dire, tout ce qu'elle savait c'est qu'aujourd'hui, tous les gens qui l'entouraient comptaient pour elle, ce qui n'était pas toujours le cas avant.

« Vraiment, Ministre de la Défense ? Ouah, vous êtes donc très connu par les moldus je suppose. Il était aimé au moins ? Parce que chez les moldus, encore plus que chez nous, les hommes politiques ne sont pas toujours appréciés. Et puis j’imagine qu’il a dû être assez populaire, sinon, tu ne pourrais pas faire tes études où tu veux dans le monde même si tu es largement capable de te défendre toute seule j’imagine »

Ils avaient été connu, il fut un temps. Chaque année, le jour de sa mort, les informations moldus parlaient de son père et du jour tragique de sa mort. De temps à autre, sa mère et elle faisaient la une des journaux people, parce que les gens ne les avaient pas complètement oublié, parce qu'elles étaient belles et mystérieuses et parce qu'il fut un temps où Nikita aimait se faire voir. Quand ils avaient appris que la jeune Zelenka partait à Londres, ils étaient déçus, mais avaient promis de "garder un oeil sur elle". Aujourd'hui elle ne faisait pas de vague, il n'y avait donc que peu de chance qu'on parle encore d'elle dans son pays. "Oui assez ... mais pas par tous sinon il ne serait pas mort dans un attentat à la voiture piégée ..." Esquissant un pâle sourire, Nikita détourna le regard, n'aimant pas parler de cette période tragique. C'était le pire jour de sa vie, même Maks n'avait pas pu faire pire en lui brisant le coeur. Apprendre la mort de son père, se rendant compte que plus jamais elle ne verrait sont visage, n'entendrait sa voix, sentirait son odeur. Il ne verrait jamais sa fille avoir ses ASPICs, ne la verrait jamais mûrir, tomber amoureuse, se marier, avoir des enfants. Il ne la prendrait jamais plus dans ses bras ... Non c'était un coup dur, surtout pour cette fille à papa. Mais c'était du passé et malgré la peine toujours présent et l'absence difficile, Nikita avait remonté la pente et elle n'avait aucune envie de rechuter dans les limbes du désespoir. "J'ai surtout pu aller où je voulais parce que mon beau-père me paie mes études et à le bras long." Et parce qu'il voulait se débarrasser de Nikita, mais c'était un détail qui devait rester au sein de la "famille", même si Nikita ne considérait pas ce type comme sa famille. Elle acceptait cette nouvelle union que pour faire plaisir à sa mère. Elle savait qu'elle avait beaucoup souffert ces dernières années et c'était beaucoup sacrifié pour offrir un semblant de luxe à sa fille unique. Aujourd'hui elle aspirait à retrouver sa vie d'avant, même si l'homme qu'elle avait épousé était un membre de la mafia.

« C’est gentil du compliment mais tu sais, je ne suis pas du genre à être en couple avec une fille qui ne m’aime que part mon physique. Et puis, je suis amoureux. C’est totalement impossible entre cette demoiselle et moi-même mais bon. Même si je viens de rencontrer une fille du nom de Natasha, vraiment très intéressante. Elle a beaucoup de qualités et des valeurs que j’aime beaucoup. Alors peut être que ça sera la bonne, qui sait »

Personne n'avait envie d'être en couple avec quelqu'un que pour son physique. Ca existait, elle était très bien placée pour le savoir mais ce n'était pas un critère pour tout le monde. Evidemment que le physique comptait, c'était évident et ce serait triste de se voiler la face, mais il y avait d'autres points qui rentraient en compte. Il fallait bien s'entendre avec l'autre, avoir des points en commun de préférence, sourire sans se forcer, imaginer pouvoir construire sa vie à ses côtés. "Natasha ? Elle est anglaise ? Ce genre de prénom ne faisait pas très anglais. Après cela pouvait arriver que des parents choisissent un prénom d'une autre nationalité parce qu'il le trouvait joli ou avait envie de faire dans l'original. Elle était plutôt contente que ses parents ne choisissent pas de lui donner un prénom anglophone, ça aurait été dommage, ne retrouvant pas ses racines dans son prénom. Nikita n'était pas un prénom féminin à la base, mais bien masculin mais elle n'était pas la seule à être affublé d'un prénom masculin. En général c'était pour satisfaire la frustration des pères de ne pouvoir avoir une descendance masculine, même si le sien avait digéré la pilule assez rapidement. "Ahahah avec plaisir, ma meilleure amie sera verte de jalousie. Je te suis, je ne connais pas encore assez bien Londres pour avoir des préférences dans les lieux." Lui répondit-elle avec un sourire, aux anges d'avoir pu approcher une célébrité et de pouvoir se faire inviter par elle, sans rien demander. Ce n'était pas tous les jours que ça arrivait et c'était plutôt plaisant. Pour une fois que ce n'était pas son nom qui avait attiré l'attention, mais bien elle en tant qu'individu.
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