Dis moi pourquoi tu es partis sans moi #. Idiya.

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C'était le weekend, et comme tout weekend il arrivait souvent que Amethyste finisse par retourné chez Idiya plutôt que de rester dans poudlard, pour la simple et bonne raison qu'elle ne se sentait vraiment pas à sa place dans ce collège et elle avait besoin de se retrouver pour affornter une nouvelle semaine. Etant donné ses problème au niveau psychologique, elle avait donc reçu une dérogation ce weekend là pour partir chez sa marraine qui avait décidé de prendre Amethyste sous son aile de façon a s'occuper d'elle sans savoir pourquoi la jeune fille était si réservé surtout en ce moment.En fait surtout depuis qu'elle avait une nouvelle fois repris les cours. Mais il faut dire que cette année était bien différentes de toute les années précédentes et Amethyste avait beaucoup de mal à s'y faire, son père avait décidé de prendre le large sans elle maintenant les vacances, alors qu'avant il venait la récupérer toutes les vacances, cette année il l'avait laissé à la charge d'une femmeque la blonde ne connaissait pas tant que ça dans le but de la sociabilisé un peu.

Il était vrai qu'Amethyste était peu sociable, voir pas du tout. Elle n'aimait pas les gens , en réalité elle en avait extrêmement peur n'étant pas habitué à les cotoyer. Elle avait toujours vécu sur un bateau depuis sa tendre enfance, vivant avec les même personnes et la mer, donc le monde était vraiment trop hostile pour elle, tellement qu'elle préférait se rester sur le bateau même pendant les escale ayant peur de se faire bousculer. Mais son père avait décidé que ce n'était pas sain pour elle, chose qu'elle avait très peu accepté quand son père lui avait annoncé. Il était déjà dur de lui faire accepté quelque chose mais quand il lui avait dit ça, la jeune fille était devenue une vrai lionne, impossible de la contrôler. Elle s'était sentit trahit par son propre père si bien qu'elle avait laissé parlé ce jour la sa double personnalité. Heureusement, personne n'avait été la ce jour là, hormi son père qui ne voulait pas que tout le monde sache qu'en plus de vivre avec un handicap, sa fille souffrait d'un dédoublement de personnalité.

Mais revenons à nos moutons. Amethyste avait donc investit les lieu de chez sa marraine pendant deux jours, mais au matin du dimache, bien décidé à ne pas faire ce qu'on lui avait dit, la jeune fille avait quitté en douce la maison de celle ci et avait marché un long moment , pour retrouvé le seul endroit où elle se sentait vraiment chez elle. Elle ne s'était pas soucier de l’inquiétude qu'elle pourrais donné, mais Alistair avait prévenu qu'amethyste était une jeune fille difficile malheureusement. Celle ci avait donc marché dans londres tranquillement, se fatiguant un peu jusqu'à voir au loin les mats de plusieurs bateau. Un sourire s'était affiché sur son visage et elle s'était mise à courir pour arriver sur le port de londres. Systématiquement, la jeune fille se dirigea vers l'endroit où son père avait l'habitude d'appareiller son bateau quand il faisait son escale. Mais quand elle arriva, l'endroit était désert, ce qui n'était pas étonnant et elle le savait. Elle regarda l'endroit et se laissa tomber au sol, en tailleur, regardant l'horizon avec la simple envie de partir et de s'éloigner d'ici.

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Amethyste & Idiya

Je préparais le petit déjeuné ce matin, m'étant dis que vu qu'on était dimanche je pouvais mètre les petits plats dans les grands. On ? Ma filleule et moi. J'avais connu son père lorsque j'étais à l’orphelinat. Il m'avais une fois protégée contre des garçons plus âgés qui avaient voulu me faire du mal. Depuis on était resté en contacte. Beaucoup en contacte. Il m'avait vu grandir, m'avait vu me développer. Et il m'avait élu moi pour devenir a marraine de sa fille. J'avais accepté avec émotion. Je me doutais bien que je ne verrais ma filleule pas très souvent, qu'elle serrais serrement en mer avec son père, ce qui fut le cas, mais je m'étais promise d'être la pour elle si jamais elle en avait besoin. Chaque fois qu'il y avait des fêtes je lui envoyait un présent. Pas toujours le plus grand ni le plus cher, mais celui que j'espérais, lui plairait le plus. Et cette année Améthyste viendrais vivre de temps en temps avec moi. Elle venait le week end ainsi que durant les vacances.

Aujourd'hui j'avais donc décidé de faire un petit déjeuné de roi pour nous deux. Croissant, chocolat chaud, thé, miel, confiture, pain au chocolat, chouquettes et plats de fruits frais. J'installais le tout à table et décidais, vu qu'il était dix heure passé. Je montais les escaliers menant à sa chambre, avant de toquer doucement et de l’appeler par son nom. N'entendant pas de réponses je me permis d'ouvrir doucement al porte et de passer ma tête par l'ouverture. Mon sourire s’effaça lorsque je vis le lit vide et la chambre déserte. Je marchais rapidement vers la salle de bain que je lui avait attribuée, avant de faire le tour du manoir en gros. Je savais les endroits où elle se réfugiais. Après avoir passé une demi heure à la cherchée la panique me pris doucement. Elle était ma filleule, sous ma responsabilité ... Si elle allait mal, qu'il lui était arrivé quelque chose ? Je revenais dans sa chambre essayant de trouver des indices lorsque je vis que ses chaussures manquaient ainsi que ses vêtements. Elle était donc partie mais où ? Mon regard se porta sur l'image d'un bateau accroché au mur et le doute me pris. Marcher jusqu'au port ? Ce serrait une sacrée trotte. Le doute pris plus de place et je finis par prendre ma veste. En passant devant la salle à manger je m’arrêtais deux minutes. Je rebroussais chemin pour prendre un panier en osier et le remplis à rabord. Un thermos de chocolat chaud, un de thé, des pains au chocolat présent, des serviettes, des croissants, deux couteaux ainsi que quatre verres et un pots de confiture. Je plaçais le tout dans le coffre de ma fiat, oui j'avais une voiture moldue au cas ou, avant de prendre le volant et de rouler en direction du port.

Après quelques minutes je la vis assise au loin, à contempler la mer au loin. Je poussais un soupir de soulagement et me garais. Je m'emparais du panier avant de marcher vers elle à allure normale. La crise de panique était passée. Je m'installais alors à côté d'elle, gardant le silence. Je l'observait un instant avant de regarder moi aussi le vague. Je savais pourquoi elle venait ici. Son père devait lui manquer énormément. Une idée me travers alors l'esprit. Je sorti mon trousseau de clé et en défit un des portes clefs accroché là depuis bien des années. Un bout de corde noué d'une manière marine. Un cadeau de son père. Je pris une inspiration, je ne savais pas quoi dire. Elle était si lunatique et imprévisible. J'aurais adoré dire quelque chose de réconfortant. J'avais eu l'idée que ce nœud l'aiderais peut être un peut, mais finalement je le gardais pour plus tard, essayant de voir sa réaction d'abord. Je plaçais le panier devant nous avant de sortir les serviettes et tout le matériel, laissant les vivres dans le panier à ouvert et recouvert d'un sort de protection contre toutes mouettes voleuse. Je fis un sourire à Améthyste :

« Petit déjeuné au port aujourd'hui ! »

J'essayais une touche d'humour, tout en gardant ma voix douce et calme. Je ne voulais pas qu'elle prenne mal ma phrase. Je m'emparais d'un croissant avant de mordre devant avec appétit. Je me servit aussi du thé dans un verre. Après une gorgée je me tournais doucement vers la jeune fille.

« Saches que tu es libre d'aller et venir comme tu veux juste... Écoutes je sais que ... Tu ne m'apprécie pas trop et je comprend en partie. Mais moi je t'apprécie Améthyste, je t'apprécie beaucoup et je m’inquiète pour toi alors si... La prochaine fois que tu veux faire une ballade ce serrait gentil si tu laissais un mot ? Je ne veux pas te tenir en cage, c’est juste ... Histoire que je m’inquiète pas trop et que j’enclenche ni le FBI ni la Navy pour te retrouver ! »

Encore une touche d'humour. J'étais si maladroite avec elle. J'aurais tant aimé avoir les mots réconfortant, savoir lui remonter le moral et la faire aller mieux. Mais je ne savais pas comment m'y prendre... Alors j'essayais. Chaque jour j'essayais et sa ça ne marchait pas j'essayais autre chose. Je voulais qu'elle aille bien, qu'elle sourie. Qu'elle soit heureuse !

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Amethyste n'avait certainement pas vu Idiya arriver, heureusement sinon la jeune fille se serait braqué et serait partit d'une façon ou d'une autre, capable même de sauter dans l'eau histoire d'être loin de quiconque. Ce qu'elle voulait ? Que son père vienne immédiatement la chercher et l'emmene loin de tout ça. Ses yeux se remplir d'eau à cette pensée, mais elle refusa de laissé couler ses larmes, sentant soudainement quelqu'un se mettre à ses coté. C'est à ce moment là qu'elle se raidit , devenant plus prudente, elle ne savait pas qui c'était mais elle n'aimait pas trop qu'on s'approche d'elle, elle tourna la tête légèrement apeurée quand elle reconnu celle que son père avait dit être sa marraine, celle qui s'était mise du coté de son père dans sa trahison. Elle fit une petite moue et la regarda se poser completement à coté d'elle.

« Petit déjeuné au port aujourd'hui ! » Elle avait tourné la tête se disant que tant que la femme ne lui disait rien de spéciale, elle ne ferait rien. Mais celle ci pris la parole lui annonçant que le petit déjeuné était servit. La jeune fille tourna son regard bleu dans celui clair de sa marraine et posa ensuite son regard sur le panier où se trouvait beaucoup trop de chose qui pouvait lui donner envie, mais la jeune fille difficile à un point inimaginable, n'avait absolument pas envie de faire quoi que se soit pour faire plaisir à la brune, du moins pas maintenant. Elle haussa alors les épaules et dirigea à nouveau son regard sur l'eau, avant de prendre une pierre et de la lancer dans celle ci.

« Je n'ai pas faim. » C'était peu, mais c'était déjà un début. Amethyste n'aimait pas parler, et quand elle le faisait c'est qu'elle en était obligé ne voulant pas que la conversation s'éternise. A force qu'on l'insulte et qu'on la rende mal par les critique, la petite blonde s'était enfermé dans un mutisme lui faisant très peu parler, juste le stricte minimum, juste assez pour répondre de manière courte et précise au parole qu'on lui disait à elle. De plus, il était vrai qu'elle n'avait pas particulièrement faim et que si elle prenait quelque chose, ce serait par gourmandise, et elle ne voulait pas écouté cette envie préférant tout ignorer. Le calme était fait entre les deux quand Idiya pris à nouveau la parole.

« Saches que tu es libre d'aller et venir comme tu veux juste... Écoutes je sais que ... Tu ne m'apprécie pas trop et je comprend en partie. Mais moi je t'apprécie Améthyste, je t'apprécie beaucoup et je m’inquiète pour toi alors si... La prochaine fois que tu veux faire une ballade ce serrait gentil si tu laissais un mot ? Je ne veux pas te tenir en cage, c’est juste ... Histoire que je m’inquiète pas trop et que j’enclenche ni le FBI ni la Navy pour te retrouver ! » La blonde fronça alors les sourcils et regarda la femme à coté d'elle. Elle l'appréciait, mais comment pouvait elle apprécier une fille comme elle ? C'était tout simplement stupide. De plus elle lui demandait d'écrire un mot, ça aussi c'était stupide, elle avait trop de difficulté à écrire pour prendre le temps d'écrire un mot pour dire où elle allait. Elle soupira un peu et plongea sa main dans le panier pour prendre un pain au chocolat avant de lacher avec rapidité sans pour autant la regarder, le regard baissé comme si elle était apeurée, chose qu'elle était chaque fois qu'elle était en présence de quelqu'un.

« Je te connait pas, alors je ne peux t'apprécier. Ce que je veux c'est juste être avec mon père et tu m'en empêche. De plus, tu ne peux apprécier un monstre, arrêté toujours de dire des bêtise, on m'a déjà fait la leçon, m'aimer pour mieux me détester. Pour finir, je n'aime pas écrire. » Admettre qu'elle ne savait pas écrire était trop pour la jeune fille et elle refusait de le faire. Elle ne controlait rien et se sentait de plus en plus agressait par la femme qui lui faisait de reproche la jeune fille croqua à pleine dent dans le pain et serra les dents par la suite. « Je ne suis pas libre, depuis quatre ans je suis en prison. » La prison ? C'était poudlard, la terre. Le seul moment où la jeune fille se sentait libre c'était en mer, et là elle en était loin.

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Amethyste & Idiya

Je voyais bien qu'elle n'était pas heureuse. Elle était sur la défensive aussi. Sur ses gardes. Je souriais doucement lorsqu'elle dit qu'elle n'avait pas faim. Ne surtout pas montrer que les gestes font plaisir. Ne surtout pas montrer qu'on a faim. Ne surtout pas faire de pas envers les gens. J'avais connu une phase pareille. Peut être pas exactement pareille, mais j'avais réagis comme elle à un moment. Je l'écoutais calmement, prenant un croissant que je disposais sur une serviette avant de l'ouvrir avec un couteau et de le tartiner de confiture. C'est vrai, elle ne me connaissait pas. Par contre elle n'étais pas un monstre. A cette évocation j'avais relevé la tête et froncé les sourcils. Comment on pouvait traiter cette jeune fille de monstre ? Je décidais de lui répondre dans l'ordre, mangeant d'abord un bout de croissant.

« C’est vrai que tu ne me connais pas... Mais j'aimerais bien que ça change. Je sais que je n'ai pas souvent été présente physiquement dans ta vie, mais aimerais vraiment qu'on apprenne à se connaître un peu mieux. Ton père m'a beaucoup parlé de te toi dans ses lettres et j'ai vraiment envie d’apprendre à te connaître par moi-même. Ce qui m'amène à te dire que tu n'es pas un monstre Améthyste ! »

Je fis une pause de quelques secondes, cherchant mes mots, mon regard se perdant à l'horizon, avant de me retourner ver elle.

« Ton père m'écrivais beaucoup sur toi. Et sache que jamais je n'ai pensé que tu était un monstre. Au contraire. Dans ces lettres il me décrivait une jeune fille vivante, souriante, pleine d'énergie, curieuse et magique. Et je ne pense pas que ce soit la définition d'un monstre ! »

Je pris une autre bouchée du croissant avant de prendre un verre de thé. Je posais alors une question qui me taraudait.

« Est ce que c’est à cause de tes pouvoirs que les gens te traitent de monstres ? »

Je ne commentais pas la remarque sur le fait de voir Poudlard comme une prison. Chacun avait sa perception des choses et un avis propre. Par contre je souriais doucement à Améthyste. Sans le faire express elle m'avait donné une chance d'orienter la conversation sur des sujet, je l'espérait, plus joyeux.

« Qu'est ce que tu aimes faire alors ? »

Ma question était sans arrière pensées. Je ne la posais pas pour la faire parler mais parce que je m’intéressais à elle. Je décidais de clarifier ça. Je ne savais jamais comment elle allait prendre mes phrases.

« Tu n'es pas obligée de répondre si tu ne veux pas. Je ne demande pas ça pour te faire parler, mais plus pour te connaître. Mais comme je l'ai dit tu n'es pas obligées de me répondre. »

Je fis un sourire à Améthyste, avant de finir mon croissant et de prendre un pain au chocolat. Je regardais les gens autour de nous, la mer, les bateaux. J'eus un sourire amusé en me souvenant du père d'Améthyste qui avait essayer de m'initier au travail de matelot. Je n'avais pas été douée du tout. Je repensais à ce petit nœud marin dans ma poche. J'aurais vraiment aimé apprendre à en faire, mais autant je suis douée en pâtisserie, autant je suis nulle en navigation navale. Peut-être qu’Améthyste pourrait essayer de m'apprendre quand on se connaîtra mieux.

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« C’est vrai que tu ne me connais pas... Mais j'aimerais bien que ça change. Je sais que je n'ai pas souvent été présente physiquement dans ta vie, mais aimerais vraiment qu'on apprenne à se connaître un peu mieux. Ton père m'a beaucoup parlé de te toi dans ses lettres et j'ai vraiment envie d’apprendre à te connaître par moi-même. Ce qui m'amène à te dire que tu n'es pas un monstre Améthyste ! »

Amethyste haussa les épaules à son "j'aimerais bien que ça change" , la jeune fille n'était pas du genre à faire plaisir au gens , juste parce qu'il aimerait bien que, au contraire, on lui avait appris à ne rien vouloir de la vie car celle ci ne le rendait jamais en retour, et bien c'était pareil pour les autres. Même si Idiya voulait la connaitre, elle au contraire n'en avait aucune envie et ne comptait pas faire d'effort. Après tout, elle était l'obstacle pour rejoindre son père, si celle ci n'avait pas existé, il n'aurait trouvé personne pour la faire garder et de ce fait elle serait certainement en mer pendant les vacances, c'est tout ce que la blonde voulait retenir, elle se fichait bien des explications à coté. La dernière phrase de la femme lui fit par contre froncé les sourcils et elle soupira alors bruyamment, ses yeux devenant plus noirs de reproche.

Amethyste était vraiment croyante, en plus de l'être elle était pratiquante, et chaque soir elle priait dieu de lui pardonner de ce qu'elle était. La jeune fille se détestait et elle ne supportait pas qu'on remette en question tout ce qu'elle avait appris depuis qu'elle était petite. On lui avait appris que Dieu avait créé les hommes égaux et pourtant elle, elle était différente. Elle, elle possedait un vice en elle, qui avait fait d'elle une jeune fille a problème, et ce n'était certainement pas une inconnue qui allait lui faire changé d'avis. Pour qui se prenait elle pour penser qu'elle n'était pas un monstre ? Après tout, elle utilisait encore plus la magie qu'elle, donc elle aussi devait avoir du sang du diable entre elle, comme toute les personnes de cette école. En réalité, seulement une personne n'était pas un monstre, une seule personne avait été épargné et c'était Avril. Idiya lui fit savoir pour autant que son père avait parlé d'elle plus d'une fois dans ses lettre, mais avait il ne serait ce qu'une fois parlé de ses difficulté ? Certainement pas car elle savait une chose, son père en avait surement honte, il n'aimait pas qu'on voit sa fille comme une bête de foire.

« Tu ose prétendre que ma famille ment ? Si je suis un monstre, comme toute personne qui utilise cette chose qu'on appel magie, la magie vient du mal, la magie vient du diable et moi en naissant avec de la magie, je suis né avec le mal, je suis donc un monstre. »

Là était la réponse de la blonde et elle ne comptait pas revenir ses ses mots même après la question d'Idiya. « Est ce que c’est à cause de tes pouvoirs que les gens te traitent de monstres ? »

Amethyste soupira une seconde fois, elle n'aimait pas parler de tout ça, surtout quand la personne face à elle, n'avait pas l'air de tout comprendre. Est ce que c'était si difficile à comprendre que la magie n'était pas quelque chose de normal ? Pour elle comme une personne né dans une famille qui n'en possede pas ? Elle ferma un peu les yeux avant de reposer son regard sur l'horizon laissant échappé des mots à peine audible.

« Les gens sont ma famille, ceux qui m'ont vu grandir et m'ont fait croire être aimer. C'est eux qui pensent comme moi, que je suis né de l'enfer et du pêché car mes parents ont eu un enfant hors mariage. Les autres, eux, aime rire de moi. »

Elle resta vague un instant, ne voulant pas en dire plus, après tout qu'est ce que ça pouvait faire qu'Idiya sache pourquoi on riait d'elle ? Elle était une enfant à problème, qui avait peur des gens e qui preferait parler au poisson plutôt qu'au gens comme elle. De plus, elle avait un handicap qui rendait les moqueries plus facile, ce n'était pas une chose qu'elle pouvait arrêté, alors en dire plus ne servait à rien. Le sujet changea radicalement et Idiya lui demanda ce qu'elle aimait faire. Elle haussa légèrement les épaules avant de lacher doucement.

« Naviguer, me perdre dans l'océan, être loin de la terre, regarder les vagues s'écraser contre les rocher... Des choses qu'on m'a empêché de faire, on m'empêche de me sentir libre. »

Dans les paroles de la jeune fille,on pouvait voir que malgré le fait qu'elle parle peu, elle avait un langage qui montrait qu'elle était instruite. Et pourtant elle avait du mal a lire, cela prouvait qu'une fois lancé elle était prête a tout. Elle se leva alors de son rebord et regarda autour d'elle.

« J'ai faim, mais je ne veux pas ce que tu as préparé.. »

Comment fuir la conversation. Amethyste avait décidé de manger, et elle comptait montrer à cette femme qu'elle était loin de a connaître.

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Amethyste & Idiya

J'étais assise là, au bord de l'eau avec ma filleule qui ne voulait pas de moi. Je la comprenais en partie mais je voulant tant l'aider. Tant pouvoir passer de bon moment avec elle, la faire sourire. Je compris que j'avais dis la phrase en trop lorsqu’elle m'accusa de traiter sa famille de menteurs. Je soupirais en l'écoutant prononcer cette sentence. Comment est ce qu'on pouvais faire croire de telles choses à un enfant ? Elle était intelligente, débrouillarde, jolie, curieuse quand elle le voulais... Pourquoi lui répéter qu'elle était un monstre ? Je l'écoutais parler, sa voix était devenue faible. J'aurais aimé la prendre dans mes bras, mais je n'étais pas sur qu'elle accepte. Alors je posais juste doucement ma main sur son épaule et y fis des cercles doucement.

« Chacun a sa vision des choses je suppose... Mais saches que je ne moque pas de toi et s'il y à quelque chose dont tu veux parler tu peux le faire ! Si je ne te poses pas trop de questions ce n'est pas par manque d’intérêt, je ne te prend pas pour un bête de foire non plus, mais tu es ma filleule... Mais donc si je ne te poses pas énormément de question c’est parce que je ne veux pas te forcer ou te brusquer ! Mais si jamais tu décide de parler sache que je t'écouterais avec respect Améthyste ! D'ailleurs je ne comprend pas pourquoi on se moquerais de toi ! »

Je mis toute ma franchise et mon sérieux dans ma voix histoire de bine faire passer le message. Le bon message. Celui qui lui ferais comprendre que je n'étais pas contre elle et qu'elle pouvais avoir confiance. Je doutais qu'elle le fasse, pour elle j'étais la méchante inconnue qu'elle devait supporter. Je décidais de bouger ma main, de peur de faire un geste de trop. Lorsque j'entendis les désirs de ma filleule je me sentis pas coupable mais impuissante. Son père m'avait demandé de m'occuper d'elle. De la garder sur terre et de la sociabiliser. Mais si elle voulait tant aller en mer pourquoi l'en empêcher ? J'eus alors une idée, voyant plus loin un petit loueur de bateaux. Pourquoi ne pas passer la journée sur une barque ou un petit voilier à deux ? J'avais bien les moyen et puis je suis sur que cella rendrais Améthyste de bonne humeur ! J'allais le lui proposer lorsqu'elle me dis qu'elle avait faim. Je haussais les sourcils et remballais mon panier de pique-nique rapidement. Je n'étais pas vexée. Tenant une taverne je savais parfaitement que le goûts des gens variait fortement ! Je décidais d’enchaîner sur un ton enjoué, me relevant aussi.

« Et bien... Soit tu as une envie bien précise de ce que tu veux et je t'emmène manger ça, soit tu me suis dans un petit restaurant assez spécial ! C’est un endroit assez drôle ou le gérant, en plus d'une carte, laisse ses clients mixer leurs repas eux même. J'ai une fois été mangé la avec ton père, c'était assez drôle. Tu veux essayer ? »

Je fis un sourire à ma filleule avant de rajouter mystérieusement avec un clin d’œil.

« Et si jamais ma compagnie ne deviens pas trop insupportable, j'aimerais bien que tu m’apprenne un truc cet après midi ! »

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