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L'Enfer est blanc et froid .oOo. Siobhan
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Message(#) Sujet: L'Enfer est blanc et froid .oOo. Siobhan L'Enfer est blanc et froid .oOo. Siobhan EmptyJeu 8 Jan - 4:57


L'Enfer est blanc et froid...
Avec Siobhan Casey Cian Buckley

Il était dix heures passée, peut-être même onze heures du matin, et déjà, Kendrick sortait dans le parc enneigé. Le froid était sibérien, presque irréel pour cette région de l'Europe. Normalement, même au beau milieu de l'hiver, Poudlard gardait un climat, sommes toutes, agréable. Il n'y avait jamais beaucoup de neige et, tout au plus, la température descendait quelques degrés sous zéro. Ce qui ce passait, par contre, en ce retour de vacances des Fêtes était parfaitement incompréhensible, c'en était surréaliste. Il faisait un froid de canards et même bien pire. On avait l'impression que nos yeux allaient geler dans leurs orbites et on avait froid jusqu'à l'intérieur du corps. Pour être bien certain que personne n'oserait mettre le nez dehors, le vent soufflait à en déraciner le saule cogneur. Mais le pire restait à venir... La neige... La neige s'accumulait sans cesse, atteignant, par endroit, la hauteur d'un élève de première année. Et elle ne cessait pas de tomber depuis plusieurs jours. Que ceux qui croyait que l'Enfer était fait de lave et de feu se détrompe. L'Enfer était blanc et froid, et tout Poudlard en avait un amère avant-goût.

Malgré cet apocalypse qui se déchaînait sur les élèves de l'école de magie, Kendrick marchait dehors. Il devait se rendre à la volière pour envoyer une lettre à ses chers parents. Cette année, il avait décidé de s'éviter un horrible souper avec ses grand-parents, ses oncles et tantes et ses cousins. Il était resté à Poudlard pendant les vacances. Malheureusement, ses parents lui manquaient terriblement. Ils lui avaient envoyé plusieurs cadeaux, mais ce n'était pas la même chose de passer les fêtes sans eux. Le garçon avait donc pris le temps de leur écrire une longue lettre, les remerciant pour les cadeaux, leur racontant ses vacances à l'école et plein d'autres trucs. Il était hors de question que quoi que ce soit l'empêche d'envoyer cette missive. Pas même la fin du monde... Or donc, il marchait en direction de la volière, camouflé sous son lourd et chaud manteau noir, le cou caché par son écharpe de Serdaigle. Il avait un chapeau et des moufles et malgré tout, il avait froid. Le pauvre jeune homme marchait tête baissée pour éviter de recevoir tous les mesquins flocons de neige dans les yeux. C'est à ce moment qu'il remarqua des traces fraîches dans l'épais tapis blanc.
« Tiens, je ne suis pas le seul téméraire à braver la tempête... », dit-il sans même que sa propre voix n'atteigne ses oreilles, le vent soufflant si fort.

Deux par deux, le jeune Fall grimpa les marches qui menaient à la volière. Il ouvrit la porte de la volière sans trop de mal mais, lorsqu'il fut entré, le vent la referma derrière lui dans un grand fracas. Suivant le claquement de la porte, un grondement sourd se fit entendre, suivit d'un « boom » sonore à en réveiller les morts. Le blondinet en sursauta tant le bruit le surprit. Il se retourna vivement et entreprit d'ouvrir la porte, histoire de voir ce qui se passait à l'extérieur. Il en fut incapable. C'est à ce moment qu'il comprit. Le claquement de la porte avait du provoquer l'éboulement de la neige du toit et celle-ci bloquait à présent la porte. Bref, il était coincé... Fermant les yeux un moment et serrant les poings, face à la porte, il donna un grand coup de pied dans celle-ci qui ne bougea pas d'un iota.
« Merde! Saleté de neige! On était tellement mieux en Afrique! », pesta-t-il sans pouvoir réellement comparer, lui qui avait quitté l'Afrique à trois ans. Il ne pouvait se souvenir, mais en cette journée de tempête, il arrivait facilement à se l'imaginer. Soupirant, il se retourna pour balayer la volière du regard. C'est seulement à ce moment qu'il la vit, la jeune fille qui s'y trouvait, au milieu des volatiles. En silence, il s'approcha d'elle, l'observant toujours. Il cherchait et cherchait au font de sa mémoire. Il était certain de l'avoir déjà vu, mais il ne pouvait en dire plus. À l'abri du vent et de la neige, protégé du froid dans une certaine mesure, Kendrick pouvait à présent se découvrir un peu. Il retira ses mitaines et son chapeau, déroula son écharpe et ouvrit son manteau, histoire de respirer un peu. Puis, il posa ses yeux noisette sur la jeune fille. « Désolé, mais on est coincé et je crois que c'est ma faute. Pardonne-moi... », dit-il en soupirant. « Heu... Moi c'est Kendrick, cinquième année à Serdaigle... Et toi? Désolé, d'habitude, j'ai une bonne mémoire des noms et des visages, mais je ne me souviens pas de toi. On a des cours ensemble? »

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Dernière édition par Kendrick A. Fall le Lun 6 Avr - 22:14, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: L'Enfer est blanc et froid .oOo. Siobhan L'Enfer est blanc et froid .oOo. Siobhan EmptyJeu 8 Jan - 13:17


L'Enfer est blanc et froid...
Avec Kendrick A. Fall

Non mais sans déconner ? ... Voilà ce que fut la première pensée de Siobhan en ce levant ce matin là. La jeune Sud-africaine ne raffolait déjà pas de l'hiver en général, mais là, ça atteignait des sommets de ridicule. Comment est-ce possible de faire aussi froid ? Et quel intérêt ? Faire des élevages de pingouins ? Tentait de comprendre la mentalité d'un inuit ? C'était quoi le délire au final ? Comment est-ce possible de faire aussi froid ? Non c'était inhumain, totalement et il était hors de question pour la jeune Buckley de participer à cette mascarade. Aujourd'hui, elle resterait au lit, qu'ils le veuillent ou non. Cette grande résolution ne tint bien évidemment pas longtemps, son ventre se manifesta quelques instants plus tard et à l'entendre, on avait l'impression qu'il criait famine. Pourtant la jeune sixième année avait mangé de bon appétit la veille au diner, il n'y avait donc aucune raison qu'il lui fasse aussi mal. En pleine croissance, voilà ce que lui avait dit l'infirmière et plusieurs médicomages qu'elle avait vu. Ne trouvant pas cela normal de manger autant et de ne rien prendre, elle était allée vérifier que tout allait bien. Visiblement, elle était en parfaite santé, son corps demandait juste plus d'apport alimentaire pour combler ses nouveaux besoins. Elle changeait, grandissait, mûrissait, physiquement et mentalement et elle allait devoir s'y faire. On ne pouvait pas dire qu'elle était une femme, mais plus le temps avancé et plus elle en prenait le chemin. Son visage enfantin cependant trahirait toujours son jeune âge et même plus tard, elle fera toujours plus jeune que son âge. C'était dans ses gênes, son père faisait jeune et sa mère aussi, elle n'allait pas y couper. Enfilant plusieurs couches de vêtements pour éviter de ressentir trop le froid, Siobhan se rendit à contre coeur dans la grande salle pour manger un morceau. Une montage de nourriture pour être plus exact, mais n'allons pas dévoiler non plus son grand appétit au monde entier. Une fois rassasié, la jeune fille retourna dans sa salle commune pour travailler un peu au coin du feu. Elle devait se préparer psychologiquement à sortir dans ce froid polaire pour envoyer sa lettre. Cela faisait quelques jours qu'elle trainait sur sa table de nuit et elle allait s'en vouloir si son père commençait à se faire du soucis. Elle n'était pas restée si longtemps sans donner de nouvelle, il allait en faire tout une montagne.

C'était donc en pensant à son père qu'elle décida qu'il était temps de braver le froid. Armée de botte, de gants, d'une grosse écharpe, d'une veste et d'un bonnet que la jeune sud-africaine sortie à l'extérieur pour rejoindre la volière. Le trajet fut long, lent et difficile. Elle était la première à faire le chemin, elle devait donc prendre soin de ne pas marcher dans des trous, de ne pas glisser et de garder la tête bien couverte pour ne pas attraper la mort. La montée des marches fut le plus compliquée pour la jeune fille, qui ne pouvait pas se tenir à la rambarde mais qui ne tenait pas non plus à se retrouver les quatre fers en l'air, à quelques marches de là où elle avait glissé. Lentement mais surement, elle parvint enfin à son but, la volière. Refermant délicatement la porte, elle reprit son souffle et enleva un peu son écharpe de devant son visage pour reprendre son souffle. A l'abri du vent, il faisait toujours un peu froid mais beaucoup moins que dehors. Il lui fallut un peu de temps avant de trouver son hibou et visiblement, même une fois l'avoir octroyé quelques caresses d'encouragement, il n'avait pas l'air vraiment partant pour retrouver le père de la jeune Buckley.
« Oh s'il te plait, ne fais pas ta tête de mule, cette lettre est importante .. » Parler à cet hibou c'était comme pisser dans un violon, c'était une entreprise difficile, vouée à l'échec. La porte s'ouvrit et se referma violemment, ce qui fit sursauter Siobhan. Que venait-il de se passer ? Siobhan se retourna pour voir si quelqu'un venait de se faire mal, mais visiblement le jeune homme qui venait d'entrer n'était pas tombé. Tant mieux, cela aurait été difficile de l'emmener à l'infirmerie ou d'aller chercher l'infirmière avec un temps pareil.

« Merde! Saleté de neige! On était tellement mieux en Afrique! » Venait-elle bien d'entendre le jeune inconnu parler de l'Afrique ? Etait-ce un simple hasard ou venait-il lui aussi de là bas ? Siobhan commença à s'interroger sur le nouveau venu, son intérêt grandissait de seconde en seconde. Evidemment, elle savait qu'il ne fallait pas qu'elle s'emballe inutilement, il n'y avait que peu de chance qu'il vienne aussi de là bas, mais c'est-on jamais. « Désolé, mais on est coincé et je crois que c'est ma faute. Pardonne-moi... Heu... Moi c'est Kendrick, cinquième année à Serdaigle... Et toi? Désolé, d'habitude, j'ai une bonne mémoire des noms et des visages, mais je ne me souviens pas de toi. On a des cours ensemble? » La remarquant, il s'approcha de la jeune Buckley afin de s'excuser de les avoir enfermer. Il n'était pas réellement le coupable dans cette histoire, Siobhan était bien consciente que la neige en était la principale cause et elle ne lui en voulut pas. Bien évidement il avait prononcer le mot magique, mais même sans ça, Siobhan n'était pas le genre de personne à s'en prendre inutilement aux autres. Les accidents arrivaient, il fallait juste savoir être patient et user d'un peu d'imagination. « Je m'appelle Siobhan, je suis en sixième année chez les Gryffondor. » Commença-t-elle par dire en lui offrant un sourire rassurant « Et ne t'inquiètes pas, on va trouver une solution à notre problème, nous sommes magiciens non ?» Même encore aujourd'hui, cela faisait tout bizarre à Siobhan de dire ces mots. Pourtant elle était bien une sorcière, mais elle n'avait pas été élevé dans cette mentalité, son père était moldu et sa mère aussi. « Tu ... tu as parlé de l'Afrique en entrant ... Je sais que c'est un peu stupide comme question mais ... tu viens de là bas ? Ou alors c'est juste que c'est le pays diamétralement opposé à ce climat là ? » Siobhan se sentait un peu stupide de poser la question, étant bien consciente qu'elle était certainement la seule exception du château à venir d'Afrique, mais elle passerait au dessus du ridicule, après tout, il ne tuait pas.

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Message(#) Sujet: Re: L'Enfer est blanc et froid .oOo. Siobhan L'Enfer est blanc et froid .oOo. Siobhan EmptyLun 12 Jan - 16:49


L'Enfer est blanc et froid...
Avec Siobhan Casey Cian Buckley

Lorsque la porte s’était violement refermée sur lui, Kendrick resta choqué. Pendant un instant, il ne bougeait plus et on n’entendait que le hululement des chouettes et des hiboux ainsi que le sifflement du vent dans les fenêtres. Ce silence rempli des sons de la nature pesait lourd dans la tête du garçon qui, à haute voix, ragea contre la pauvre porte qui n’avait fait que son devoir. Malgré le bon coup de pied qu’il lui avait envoyé, cette dernière restait obstinément fermée. Le pire dans cette histoire, c’est qu’en plus de sa propre captivité, il avait enfermé sans le vouloir une autre personne, une jeune fille qu’il ne connaissait pas vraiment. Avec tous les élèves qui fréquentaient la très grande école qu’était Poudlard, il était difficile de connaitre tout le monde. Poliment, le jeune homme s’excusa pour la terrible erreur qu’il venait de commettre. Il se présenta à la jeune fille qui se présenta à son tour. « Siobhan, quel joli nom pour une jolie fille… », dit le Serdaigle avec un sourire sur les lèvres. Il n’était pas un dragueur à proprement parlé. Il n’attendait rien des compliments qu’il envoyait. Il n’était qu’un garçon qui se plaisait à complimenter les autres. Il aimait charmer, mais il ne draguait pas. « Nous ne sommes pas de la même année ni de la même maison. Je comprends mieux maintenant pourquoi ton nom ne me revenait pas en mémoire. Je n’ai pas l’habitude d’oublier une jolie fille… »

Siobhan était gentille, elle ne lui tenait pas rigueur de leur fâcheuse posture. La situation aurait pu s’avérer bien pire s’il avait été coincé dans la volière avec, par exemple, Franz, qui n’aurait probablement pas raté une si belle occasion de lui mettre sur le dos tous les problèmes de la terre. La Gryffone, quant à elle, lui assura qu’ils trouveraient ensemble une solution. Après tout, ils étaient magicien. « En effet, nous sommes magiciens. Ça ne devrait pas être trop difficile. C’est juste que je suis habitué de régler mes problèmes à la moldue. Ma mère est moldue. Elle me dirait de me servir de ma tête pour trouver une solution. », dit le Serdaigle, la tête haute. Il n’avait jamais eu honte de ses origines. En fait, il retirait plus de fierté de son côté moldu que de sa famille de sang-pur. Aussi, quand il parlait de ses parents, il ne mettait au-devant l’ascendance de son père. Il restait vague, à moins que ce ne soit pour se moquer du fait qu’il avait volontairement et en toute connaissance de cause souillé le sang des Fall. « Mon père est sorcier, mais à la maison, on fait presque tout comme les moldus. Sauf le ménage, parce que c’est vraiment désagréable, faire du ménage. En plus, c’est toujours à recommencer. Pour le ménage, ma mère autorise mon père à utiliser la magie, mais c’est tout. » Kendrick était fier de savoir se débrouiller autant dans le monde moldu que dans le monde magique. C’était comme s’il était bilingue. Sur ce point, il se sentait supérieur à ses cousins sang-purs qui ne connaissaient rien au monde moldu.

Puis, la jeune Rouge et Or ramena un sujet dont il avait parlé plus tôt. Elle lui demanda s’il venait de l’Afrique ou s’il n’avait parlé de l’endroit au hasard. Les yeux noisette du garçon s’illuminèrent alors qu’il les plongea dans ceux de sa codétenue. Elle semblait gênée par la question qu’elle venait de lui poser. Pourtant, il n’y avait pas de quoi se sentir honteux.
« Je suis né au Kenya et j’y ai vécu pendant mes trois premières années de vie. Bon, j’ai peut-être triché un peu parce que, sincèrement, je ne me souviens pas vraiment de ma vie là-bas, mais je peux aisément imaginer qu’il fait plus chaud qu’ici. », dit Kendrick en haussant les épaules. En fait, il était fort à parier que n’importe où dans le monde serait plus chaud que Poudlard. En cette journée d’apocalypse, il ne serait pas contre un petit séjour dans son pays d’origine. Le sable et la terre aride, le soleil qui plombe… « Je sais que je n’ai pas du tout le physique d’un Africain, mais c’est parce que mes deux parents sont Irlandais. Ils adorent voyager et ils se sont rencontré en Afrique. Ils ont probablement voulu que je naisse là-bas pour rajouter au romantisme, ou je ne sais pas trop quoi. », dit-il en secouant la tête. Avec son teint de porcelaine, il n’avait rien des habitants du Kenya à la peau noire. Il avait tout d’un parfait petit Irlandais. « D’ailleurs, c’est à se demander quelles sont mes origines. Est-ce que je suis Africain puisque je suis né là où je suis Irlandais parce que mes parents le sont? », demanda le garçon.

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Message(#) Sujet: Re: L'Enfer est blanc et froid .oOo. Siobhan L'Enfer est blanc et froid .oOo. Siobhan EmptyMar 13 Jan - 16:44


L'Enfer est blanc et froid...
Avec Kendrick A. Fall

« Siobhan, quel joli nom pour une jolie fille… Nous ne sommes pas de la même année ni de la même maison. Je comprends mieux maintenant pourquoi ton nom ne me revenait pas en mémoire. Je n’ai pas l’habitude d’oublier une jolie fille… »Jolie fille prononcé deux fois coup sur coup, il y allait fort. Mais c'était agréable de s'entendre appelait ainsi, même Siobhan appréciait le compliment, qu'il soit sincère ou non. La jeune fille ne voyait pas pourquoi il lui mentirait, même si elle n'avait pas réellement l'habitude qu'on la complimente ainsi. Mais au moins ça changeait du comportement stupide de Ceyan. Enfin, si Kendrick se mettait à la fuir comme le jeune Ragnar, la belle sud-africaine allait commencer à se poser des questions. Est-ce qu'il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond chez elle ? Pourquoi les gens la fuyaient-elle ? Pour le moment, Siobhan tentait de ne pas penser à Ceyan et resta concentrer sur Kendrick, rougissant légèrement aux compliments. « Merci » Le merci étant autant pour le compliment sur son prénom - qu'elle trouvait très beau elle aussi - et le compliment sur son physique. Tant qu'à faire, autant le remercier pour tout au moins c'est fait. Même si Siobhan n'avait pas l'habitude qu'on la complimente ainsi, elle n'avait pas particulièrement envie de se faire des idées ou répondre aux pseudo avances du jeune Serdaigle. Elle ne le connaissait pas, elle n'avait pas été élevé de cette façon là et de toute façon elle n'était pas comme toutes les camarades de son âge à vouloir absolument un copain pour se sentir exister et être comme tout le monde. Si cela devait se faire un jour, elle n'hésiterait pas mais elle ne comptait pas forcer le destin ou se forcer elle-même.

« En effet, nous sommes magiciens. Ça ne devrait pas être trop difficile. C’est juste que je suis habitué de régler mes problèmes à la moldue. Ma mère est moldue. Elle me dirait de me servir de ma tête pour trouver une solution. » On sentait que le règne de la peur avait pris fin depuis plusieurs mois pour qu'un élève ose dire haut et fort ses origines moldus. Bien évidemment s'il n'y avait que sa mère de moldu, cela signifiait que son père était un sorcier et donc il n'avait pas dû avoir beaucoup de problèmes l'an dernier. Siobhan ne pouvait pas en dire autant, ses deux parents étaient des moldus, le compagnon de son père l'était aussi, elle assumait totalement ses origines et en avait payé les conséquences. Kendrick enchaina assez rapidement sur le fait que son père était bien un sorcier mais qu'il s'était habitué à vivre avec une moldue. En dehors du ménage qui se réalisait de façon magique, tout se faisait à la façon moldue. « Vous avez bien de la chance. Mes parents sont moldus mais mon père est un vrai maniaque du rangement, il est capable de passer des heures à tout nettoyer avec Raphael et à réagencer encore et toujours la maison. Parfois j'ai l'impression de ne plus retrouver mes affaires ou de changer de maison régulièrement. » Comme à son habitude, Siobhan n'avait strictement aucune honte de parler du compagnon de son père. Pour elle, l'homosexualité de son géniteur était normal, il n'y avait donc aucune raison d'en éprouver de la honte. Si les gens n'étaient pas capable de voir l'amour et l'attachement que les deux hommes pouvaient éprouver l'un pour l'autre alors elle n'y pouvait rien pour eux. Elle ne connaissait pas Kendrick mais s'il commençait à être scandaliser ou à être grossier avec la famille de Siobhan, la jeune fille se contentera de lui expliquer qu'il était bien bête de réagir ainsi, qu'il avait certes le droit de penser ce qu'il voulait mais que c'était dommage de vivre avec ce genre d'apriori, qu'elle avait grandi avec tout cela et n'avait pas l'impression d'être quelqu'un d'anormal ou de souffrir d'un quelconque manque. Elle n'était pas gay aux dernières nouvelles mais si elle devait tomber amoureuse d'une femme un jour, n'hésiterait pas à vivre pleinement ce nouvel amour au grand jour. Cependant, elle ne comptait pas non plus se forcer à devenir gay si ce n'était pas dans sa nature, simplement pour faire plaisir aux médisants ou pour leur fermer leurs clapets.

« Je suis né au Kenya et j’y ai vécu pendant mes trois premières années de vie. Bon, j’ai peut-être triché un peu parce que, sincèrement, je ne me souviens pas vraiment de ma vie là-bas, mais je peux aisément imaginer qu’il fait plus chaud qu’ici. » Siobhan n'en croyait pas ses oreilles. Le jeune homme qui lui faisait face venait du même continent qu'elle, quel heureux hasard. Un magnifique sourire illumina son visage, trouvant cela formidable et agréable de rencontrer quelqu'un qui venait aussi d'Afrique. Certes il n'y avait vécu que trois ans, mais cela ne changeait rien aux yeux de la jeune Buckley. Il expliqua qu'il n'avait pas le physique d'un africain, ce qui était vrai, mais cela dit, elle non plus et cela ne l'avait jamais dérangé. Kendrick se demanda d'ailleurs quelles étaient ses origines, une question que finalement la jeune fille s'était posée aussi, mais Siobhan avait trouvé tout naturellement la réponse. « C'est amusant, on a beaucoup de points en commun. Je suis née à Cape Town en Afrique du Sud. On a déménagé avec mon père quand j'avais 9 ans et nous sommes venus vivre à Dublin. Mon père est irlandais et ma mère russe. Et comme toi, je n'ai pas vraiment la peau chocolat ou les cheveux crépus mais cela ne fait aucune différence pour moi. Je suis africaine dans mon coeur et par ma naissance, et je suis irlandaise et russe par mes parents. » Siobhan n'était pas particulièrement timide en règle générale mais c'était amusant comme sa langue s'était déliée quand elle a appris que Kendrick était africain lui aussi.

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Message(#) Sujet: Re: L'Enfer est blanc et froid .oOo. Siobhan L'Enfer est blanc et froid .oOo. Siobhan EmptyLun 9 Fév - 17:51


L'Enfer est blanc et froid...
Avec Siobhan Casey Cian Buckley

Ça n’avait absolument rien à voir avec la température apocalyptique ou la situation plus que fâcheuse dans laquelle ils étaient pris. Ce n’était en aucun cas de l’ironie ou quelconque moquerie. Kendrick avait complimenté la jeune fille avec qui il était prisonnier tout simplement parce qu’il en avait envie. Et il pensait vraiment ce qu’il lui avait dit. Elle était jolie, c’était indéniable. De toute façon, que Siobhan ait été la perle rare ou le diamant le plus brillant de cette école, ou qu’elle n’ait été qu’une fille ordinaire tout au plus, le jeune homme l’aurait complimenté. Il avait ce don de trouver en chaque personne le charme, aussi caché soit-il. Tout le monde était beau à ses yeux et il aimait le faire savoir. Même dans les moments les plus sombres de notre propre histoire, un compliment, lorsqu’il est senti, a le pouvoir de redonner le sourire. D’ailleurs, la jolie jeune fille rougissait. Un sourire en coin, Ken se montra satisfait de son effet. Il ne tentait pas de la charmer ou de la draguer, il n’était pas ce genre de garçon qui tente de s’approprier tout ce qui bouge. Il aimait simplement être gentil avec les autres et voir le sourire sur leurs lèvres et le rose sur leurs joues. Timidement, la jeune fille le remercia du compliment. Joueur, le Serdaigle s’inclina dans une révérence digne de la haute société du Moyen-Âge. « Avec plaisir… »

Trêve de flatteries, les deux élèves étaient coincés par la neige dans la volière. Au moins, les centaines de volatiles qui étaient pris avec eux les aidaient à garder un minimum de chaleur. La plupart des chouettes et hiboux appartenaient aux différents élèves de Poudlard. Kendrick, lui, n’en possédait pas. Il n’aimait pas vraiment la compagnie des oiseaux. Il ne les détestait pas, mais sans plus. Disons seulement qu’il préférait la compagnie de son rat qui l’attendait bien au chaud dans le petit lit que le jeune homme lui avait fabriqué en début d’année. Normalement, il transportait Sir Blackrat partout où il allait, mais le froid sibérien aurait eu raison de la pauvre bête en quelques minutes. Il avait donc dû le laisser dans le confort de sa chambre qu’il avait de plus en plus hâte de retrouver.

Pour l’heure, tant qu’à être coincé dans la volière avec la Gryffone, autant en tirer le meilleur parti. Il retrouverait son lit et son rat plus tard. En cet instant, la conversation avec Siobhan était plutôt intéressante. Alors que le garçon venait de parler de son ascendance sang-mêlé à sa comparse d’infortune, celle-ci s’ouvrit à son tour. Ses deux parents étaient moldus. À ces mots, le blondinet eut une moue désolé. Non pas qu’il condamnait ce type d’ascendance, mais il savait, à la lumière des évènements de l’année précédente, qu’être un né-moldu dans cette école était parfois difficile. Morgane et Jessica, ses deux meilleures amies, toutes deux nées-moldu, n’avait pas eu la vie facile sous le règne de l’infâme Balckman. Encore à ce jour, six mois après le renvoie de l’infâme directeur, Ken avait l’impression que ce type d’ascendance restait tabou. Il ne put s’empêcher de trouver la jeune fille courageuse de lui confier d’entrée de jeu l’impureté de son sang. Évidemment, cela n’avait strictement aucune importance pour le jeune homme, mais qu’en savait-elle. Elle ne le connaissait pas, après tout. Elle aurait bien pu tomber sur un pro-sang-pur comme cet imbécile de Clewstone, ou tout simplement sur un autre Fall, un des cousins sang-pur de Kendrick.
« Née-moldue… Tu n’as pas du l’avoir facile l’année dernière… », dit le garçon avec compassion. Instinctivement, il ne put s’empêcher de regarder vers la main de Siobhan pour voir si la marque qu’elle devait porter sous le joug de Blackman était toujours apparente. Celles de Morgane et Jessica avaient bien guéri avec l’aide d’une pommade de l’infirmière et Ken espérait que la jolie blonde avait pu bénéficier du même traitement.

Lorsque Siobhan parla des corvées de ménage à la maison, elle mentionna son père et un certain Raphael. Qu’en était-il de sa mère? Si elle n’en parlait pas, c’était peut-être parce qu’elle ne faisait plus partie de la vie de la Lionne. Il lui était peut-être arrivé quelque chose… Kendrick s’imaginait mal la femme vivant au sein de la famille mais ne participant aucunement aux tâches.
« Et ta mère, elle fait quoi? », demanda le garçon promptement. Puis, réalisant que ce n’était pas très délicat comme question, il s’excusa. « Oh, pardon… Ce n’était pas très poli. Je… Je suis juste curieux. », ajouta-t-il. Puis, sur une note joyeuse, il renchérit. « Et ce Raphael, c’est ton frère? Il vient à Poudlard ou c’est un moldu? Moi j’ai deux cousin qui viennent à l’école ici et, crois-moi, la famille ce n’est pas toujours un cadeau. Tu le connais peut-être, Derek Fall, à Serpentard… Un idiot qui a subi un lavage de cerveau par ses parents… », dit-il, le regard perdu dans le vide. Il adorait sa famille immédiate, mais ses cousins et sa famille élargie représentaient un vrai calvaire. Ils refusaient d’accepter le choix de son père d’épouser une moldue. Ils reniaient le jeune Kendrick, le traitant comme le bâtard des Fall, mais ce n’était rien comparé au mépris qu’ils avaient envers sa mère. Comment aimer ces gens-là qui se croient au-dessus de tout et de tout le monde…

Dans un autre ordre d’idée, les deux élèves se mirent à parler de leurs origines respectives qui s’avéraient être la même. Siobhan était née et avait vécu en Afrique, comme Kendrick. La différence était qu’elle y avait vécu beaucoup plus longtemps que lui. Néanmoins, le garçon se demandait ce que ce pays de naissance changeait à ses origines. Était-il Africain ou Irlandais? Tout bonnement, il avait posé la question à la Gryffondor. Son cœur appartenait à l’Afrique malgré le fait que son sang soit Irlandais et Russe. Il était étrange de concevoir que les deux sorciers à la peau de porcelaine et aux cheveux blonds comme le blé puissent être Africains. Pourtant, c’était bel et bien le cas.
« Africain… Je ne m’étais jamais perçu de la sorte, mais ça me plait bien. », dit-il avec un sourire aux lèvres. Les Fall étaient des Irlandais de générations en générations. Il aimait bien être original et si cette particularité pouvait le différencier du reste de sa famille, il la prendrait volontiers. « Africaine, Irlandaise et Russe… Mais c’est que vous êtes une femme compliquée ma charmante Siobhan. Compliquée, mais originale… Et j’adore l’originalité. Si j’avais un verre, je le lèverais à ta santé et à nos origines, mais je n’ai pas de verre. », dit-il feignant d’être déçu. C’est à ce moment qu’une petite chouette grise se posa tout près du jeune homme. Habilement, il attrapa l’oiseau à deux mains et le leva bien haut. « Bon, je n’ai pas de verre, mais je te lève ce hibou. Je lève mon hibou à la différence qui fait de nous des êtres unique. Je lève mon hibou à l’Afrique. Trouve-toi un hibou pour trinquer avec moi… », ajouta Kendrick accompagné d’un clin d’œil.

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Message(#) Sujet: Re: L'Enfer est blanc et froid .oOo. Siobhan L'Enfer est blanc et froid .oOo. Siobhan EmptyMar 10 Fév - 17:04


L'Enfer est blanc et froid...
Avec Kendrick A. Fall

« Avec plaisir… » Décidément, ce jeune homme était vraiment quelqu'un d'agréable, non pas parce qu'il avait complimenté Siobhan, mais parce qu'il était également amusant. Que tout ceci soit une routine pour lui ou qu'il le pense réellement, cela ne changeait pas grand chose pour la jeune Buckley qui appréciait le compliment et son attitude. Elle aimait les gens simples, de bonnes humeurs et qui savaient faire passer le temps en leur compagnie sans aucun problème. Ils étaient coincés dans la volière mais Siobhan ne ressentait pas l'amer besoin de s'en aller tout de suite, elle n'était ni en danger, ni en de désagréable compagnie ... même s'il était difficile pour Siobhan de trouver une compagnie désagréable, même Etalyrae, la Préfète des Serpentard n'avait pas été d'une compagnie si désagréable que ça, alors que leur entente était loin d'être parfaite. Siobhan offrit son plus beau sourire à Kendrick, non pour le charmer ou se faire bien voir mais parce que c'était dans son habitude de sourire et d'être agréable. « Née-moldue… Tu n’as pas du l’avoir facile l’année dernière… » Instinctivement, Siobhan portant sa main droite sur sa main gauche, comme pour la protéger ou la cacher. Tout le monde savait que les nés moldus avaient été marqué l'an dernier par le directeur et que cette marque était le symbole de l'oppression et de la honte. Ce n'était pas pour rien que Kendrick avait porté son regard sur sa main. Etrangement, cela la gênait un peu, non pas que Kendrick avait voulu la blesser mais parce que c'était encore un sujet douloureux pour la jeune fille. « En effet ... » Laissa-t-elle échapper, le regard légèrement fuyant. Non, l'an dernier ne fut pas une année idyllique, mais malgré tout, Siobhan avait pu grandir, affirmer ses idées, sa volonté et la jeune fille avait découvert en elle une âme de rebelle qu'elle ignorait. Non, elle ne laisserait jamais personne lui dicter sa conduite, lui faire croire qu'elle n'était qu'un être inférieur. Elle avait le droit d'être traitée en égale, elle ne serait l'esclave de personne. Ce n'était pas pour rien au fond que Siobhan avait renforcé son envie de devenir animagus. Cela ne datait pas d'hier qu'elle voulait en devenir un, mais depuis l'an dernier, elle avait décidé de s'entrainer très dur pour prouver à tous qu'elle était une sorcière puissante, malgré ses origines et que c'était justement ses origines qui lui avaient permis de devenir ce qu'elle était aujourd'hui.

« Et ta mère, elle fait quoi? Oh, pardon… Ce n’était pas très poli. Je… Je suis juste curieux. Et ce Raphael, c’est ton frère? Il vient à Poudlard ou c’est un moldu? Moi j’ai deux cousin qui viennent à l’école ici et, crois-moi, la famille ce n’est pas toujours un cadeau. Tu le connais peut-être, Derek Fall, à Serpentard… Un idiot qui a subi un lavage de cerveau par ses parents… » Le changement de sujet fit plaisir à Siobhan. Elle n'avait pas particulièrement envie de parler de l'année dernière, non pas qu'elle avait été la seule victime de cette tyrannie, mais ce n'était pas un souvenir des plus mémorables. Elle avait survécu, ils avaient survécu, ils s'étaient rebellés, ils avaient tenté de faire bouger les choses et ils y étaient parvenus, mais cela ne voulait pas dire qu'il était nécessaire de reparler de cette période. Elle n'était pas tabou, juste pas encore agréable, trop d'émotions présentes, trop de rancoeur, trop de peur, trop de colère, il faudrait du temps pour se libérer de tout ça. C'est quand le sujet était abordé que Siobhan se rendait compte que sa vie n'était pas la même que celle de ses petits camarades. Ils vivaient tous ou presque avec leur père et leur mère, ils avaient parfois des frères et des soeurs et tout cela était tiré d'un schéma classique de ce qu'était une famille. La famille de Siobhan était atypique, elle l'aimait telle qu'elle était mais ce n'était pas toujours évident pour tout le monde qu'il n'y avait rien d'anormal ou de malsain dans ce fonctionnement. Ceyan a vécu parmi eu durant 1 semaine et il n'en est pas mort. Certes il ne lui parle plus mais ce n'était pas à cause de sa famille, en tout cas c'était ce qu'il prétendait. « T'inquiètes, je le suis aussi. Ma mère parcours le monde ... elle fait partie d'une troupe de comédiens, ils jouent sur les planches du monde entier. Je ne la vois pas souvent, mais ce n'est pas forcément un mal, c'est quelqu'un d'assez particulier, pas toujours facile à vivre. Je l'aime hein, mais même si je suis contente de la voir, je suis toujours soulagée de la voir partir. Et puis soyons franc, elle serait malheureuse si on l'obligeait à rester à nos côtés, sa vie c'est le théâtre. » C'était assez compliqué d'expliquer tout cela aux gens. Pour beaucoup, c'était de l'abandon de la part de la mère de Siobhan et dans un sens, ils n'avaient peut-être pas tort, même si cela ne signifiait pas qu'elle ne l'aimait pas. Sa mère n'était pas faite pour être une maman, c'était une évidence, Siobhan avait fini par le comprendre et par l'accepter. Ce ne fut pas toujours facile, surtout quand elle voyait comment les autres vivaient, mais la jeune fille avait rapidement compris que d'une part, elle ne pouvait pas demander à sa famille d'être "normale" alors qu'elle ne rentrait pas dans le moule et d'autre part, il aurait été difficile de supporter sa mère au quotidien. Siobhan aimait sa maman et sa mère aimait sa fille et c'était parce qu'elle l'aimait qu'elle l'avait confié à son père biologique, parce qu'elle savait qu'il ferait un bon père et que leur fille serait heureuse avec lui.« Quant à Raphael, en fait ce n'est pas mon frère mais mon ... deuxième papa, en quelque sorte. Ma famille est loin d'être classique. Mon père est gay, il vit aujourd'hui avec un homme qui s'appelle Raphael ... et je suis fille unique ... voilà je crois que tu sais tout de moi» Dit Siobhan en plaisantant. Cela ne la dérangeait pas de parler de sa famille, elle avait toujours vécu ainsi et ne voyait pas le mal. Ce n'était qu'avec le temps qu'elle s'était rendue compte que le problème n'était pas sa famille mais les autres. Il fallait accepter que certains ne comprennent pas leur mode de fonctionnement. Siobhan aurait pu rajouter que Raphael était le père d'Asling, mais même si ce serait une douce vengeance de la part de la jeune fille, ce n'était pas juste de le torturer de cette façon. Il n'était pas près de voir la vérité en face, Siobhan devait l'accepter, même si ça l'attristait de voir les deux hommes ne plus se parler.

« Africain… Je ne m’étais jamais perçu de la sorte, mais ça me plait bien. Africaine, Irlandaise et Russe… Mais c’est que vous êtes une femme compliquée ma charmante Siobhan. Compliquée, mais originale… Et j’adore l’originalité. Si j’avais un verre, je le lèverais à ta santé et à nos origines, mais je n’ai pas de verre. Bon, je n’ai pas de verre, mais je te lève ce hibou. Je lève mon hibou à la différence qui fait de nous des êtres unique. Je lève mon hibou à l’Afrique. Trouve-toi un hibou pour trinquer avec moi… » Siobhan riait avec plaisir en voyant Kendrick prendre un hibou pour trinquer avec elle. C'était vraiment étrange, mais pas dénué d'un certain humour. Il voulait qu'elle prenne un hibou pour trinquer avec lui, pourquoi pas. Espérant que celui qu'elle prendrait ne tenterait pas de lui crever les yeux, Siobhan en attrapa un au hasard et le leva à son tour « A l'Afrique et à nos origines, nos qualités et nos défauts qui font de nous des gens uniques. » Siobhan ne retint pas bien longtemps le hibou qu'elle avait dans les mains, ce dernier ne fut pas très rassuré et commença à gesticuler dans tous les sens. Ne souhaitant pas lui faire du mal, la jeune sud-africaine le laissa s'envoler, espérant qu'il ne se retourne pas contre elle. Riant de bon coeur, elle s'éloigna de lui pour éviter de trop le tenter.

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Message(#) Sujet: Re: L'Enfer est blanc et froid .oOo. Siobhan L'Enfer est blanc et froid .oOo. Siobhan EmptyJeu 19 Mar - 16:35


L'Enfer est blanc et froid...
Avec Siobhan Casey Cian Buckley

Discuter avec la charmante Siobhan était très agréable. Malgré le froid et la fâcheuse situation dans laquelle ils étaient coincés, Kendrick appréciait le moment. Il avait toujours eu ce dont de voir les plus petites lumières dans les heures sombres et d’en tirer le meilleur parti. La compagnie était agréable, alors le garçon ne se pressait pas de trouver une solution à leur problème. Il se serait attelé à la tâche bien plus rapidement s’il avait été coincé avec Franz ou sa copine, mais il se sentait bien avec la Gryffondor. Lorsqu’elle lui avoua qu’elle était issue de parents moldus, le jeune homme ne put s’empêcher de rouler son regard noisette vers la main de la fille, la main qui avait été marquée des lettres NM sous le joug du dictateur qui se faisait passer pour un directeur. Aussitôt, elle cacha sa main marquée et le garçon se sentit bien stupide. Le mouvement de ses yeux avait été plus rapide que sa pensée et il n’avait pas eu le temps de réfléchir à ce que la pauvre jeune fille pouvait ressentir. Siobhan ne fit qu’acquiescer à l’insinuation de Ken. Elle n’avait pas passé la meilleure des années de sa vie. « Oh, pardonne-moi… Je ne voulais pas te mettre mal à l’aise… », dit-il en baissant la tête. Il n’avait aucune envie de lui rappeler ces douloureux moment et il se sentait bien mal de ne pas avoir pensé avant de parler.

Pour faire baisser la tension, un tant soit peu qu’elle existait, Kendrick changea de sujet, sautant sur l’occasion offerte par la jeune fille pour parler un peu de sa famille. Le sujet était quelque peu sensible pour le jeune homme qui était perçu comme un paria au sein de sa famille élargie, mais s’il pouvait éviter à Siobhan de revivre un mauvais souvenir, il était prêt à prendre sur lui la douleur. Au moins, il avait eu le loisir de parler de son affreux cousin. Kendrick n’était pas le moins du monde le genre de personne qui parle en mal des autres. Il avait cette capacité à trouver le positif en chaque personne et, dans les rare cas où le positif se faisait fortement désiré, il ressentait plus de la pitié que de la colère. Deux exceptions, malheureusement, entachaient le portrait : Derek et Franz. Étrangement, ils étaient amis, même meilleurs amis. Comme quoi, même les âmes les plus noires finissent par trouver leurs semblables. Curieux de nature, l’Aiglon avait décidé de poser quelques questions à Siobhan sur sa famille. Il en apprendrait plus sur elle et éviterait, par le fait même, de parler de sa propre famille. Depuis les évènements de l’année précédente, il évitait le plus possible de parler des Fall et de leur pureté de sang. Bien que cette information soit de notoriété publique, merci à Derek, Kendrick comptait sur le fait qu’on oublie de l’associer à son cousin.

La jeune fille se mis à parler de sa mère, sous les questions de Kendrick qui s’était montré d’une curiosité impolie. Siobhan ne sembla pas s’en offusquer outre-mesure, ce qui fit plaisir au garçon. Elle lui expliqua que sa mère ne vivait plus sous le même toit qu’elle. Elle parcourait le monde avec sa troupe de théâtre. Ken n’avait jamais vu de pièce de théâtre, mais il avait une bonne idée de ce à quoi ça devait ressembler. La blonde affirma qu’elle aimait sa mère, mais qu’elle préférait la savoir heureuse loin d’elle, vivant de sa passion. Le jeune homme, qui avait d’abord été désolé de voir que la mère de Siobhan l’avait abandonnée, était à présent impressionnée de voir avec quelle sollicitude la jeune fille avait pris la chose. Elle était heureuse pour sa mère, plutôt que de lui en vouloir. C’était là un bel exemple d’abnégation.
« Ta mère a beaucoup de chance de t’avoir. Elle peut suivre sa passion et elle sait qu’elle a ton appui et que tu ne lui en veux pas. », dit-il en esquissant un sourire. Il ignorait comment il aurait réagi si sa mère avait décidé de partir loin de lui. Siobhan était décidément vraiment chouette. Puis, la jeune Lionne répondit à son autre question concernant l’identité du Raphael dont elle avait parlé. Ken avait suggéré qu’il s’agissait peut-être de son frère, mais la réponse fut plus étonnante. Il s’agissait de son deuxième papa. Bon, Kendrick connaissait des personnes homosexuelles, comme son ancienne préfète, Molly ou encore Chris, un garçon de sa maison. Néanmoins, il n’avait jamais envisagé qu’un parent puisse l’être. C’est pourquoi il leva inconsciemment les sourcils en guise de surprise. Lorsqu’il se rendit compte que son expression pouvait être mal interprétée, il se confondit en excuses. « Oh, je suis surpris. Ne vas pas penser que je porte un jugement ou quoi que ce soit. C’est seulement que je ne m’attendais pas à ça. Ça… Ça doit tout de même être… Étrange… Je veux dire, de grandir avec deux pères. Disons que ce n’est pas très courant. », dit-il en espérant de tout cœur ne pas l’avoir offensé.

Changeant à nouveau de sujet pour ne pas avoir à lui-même être questionné sur sa famille, Kendrick décida de trinquer avec Siobhan en levant un hibou. Il décida de lever son hibou à l’Afrique. La jeune fille, bonne joueuse, fit de même et trinqua à ce qui les rendait unique. Être le seul sang-mêlé d’une famille de sang-pur, c’est plutôt unique comme condition. Alors qu’il laissa son oiseau s’en aller un grand courant d’air s’infiltra dans la volière, faisant hululer les volatiles à l’unisson. Un frisson parcouru le garçon, lui rappelant cruellement qu’ils étaient prisonniers de cette tour et du froid.
« C’est moi ou ça c’est refroidi tout à coup? On dirait qu’il vente plus fort. On est vraiment pris dans la tempête. », ajouta-t-il en frottant ses mains ensemble pour les réchauffer. La buée se formait chaque fois qu’il ouvrait la bouche. S’ils restaient plantés là comme deux vulgaires plantes, ils allaient se retrouver congelés. Ils devaient bouger pour se réchauffer. Un sourire étira soudainement les lèvres du garçon. Sans crier gare, il se mit à gigoter et se tortiller dans une danse énergique. « Danse! Ça va te réchauffer… », dit-il, saccadé, sans arrêter ce qui ressemblait plus à une crise d’épilepsie debout qu’à une danse. Puis, il s’approcha de Siobhan et lui attrapa la main. Il l’entraina dans une valse endiablée. « Tu vois que ça fonctionne! Il fait déjà plus chaud. »

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Message(#) Sujet: Re: L'Enfer est blanc et froid .oOo. Siobhan L'Enfer est blanc et froid .oOo. Siobhan EmptyDim 12 Avr - 0:20


L'Enfer est blanc et froid...
Avec Kendrick A. Fall

« Oh, pardonne-moi… Je ne voulais pas te mettre mal à l’aise… », Siobhan lui offrit un beau sourire, afin de le rassurer et d'apaiser ses craintes. Non elle ne lui en voulait pas et ne lui en voudrait certainement pas de ce regard curieux. Certes c'était un sujet encore un peu sensible pour la jeune fille, mais elle n'avait pas envie de le montrer, ne voulant pas offrir une victoire à ceux qui lui ont fait du mal. Ils avaient été vaincu et c'était tout ce qui comptait, aujourd'hui elle était toujours là, égale à elle même et prête de nouveau à en démordre si on lui faisait encore une réflexion sur ses origines. Elle avait eu presque honte durant quelques instants d'être née moldue, elle ne comptait pas réitérer cette erreur une seconde fois. Elle était fière de ses origines et personne ne lui ferait dire le contraire. « Ne t'inquiètes pas, je ne t'en veux pas. C'est juste que ... parfois j'ai encore la sensation que ... qu'elle me brûle et ça me rappel qu'elle est toujours là, présente à jamais sur ma main, moins visible qu'avant, presque absente, mais définitivement là. » Siobhan se rendait compte qu'on pouvait la prendre pour une folle avec de tels propos, presque absente mais définitivement là, ça ne voulait rien dire ... sauf pour elle. On ne la voyait presque plus, ce qui pouvait être un soulagement, étant quand même particulièrement laide et humiliante, mais elle serait éternellement au même endroit et si on savait où chercher, on pourrait la voir. L'été c'était le pire, si elle avait le malheur de bronzer, on pouvait plus facilement l'apercevoir, alors Siobhan faisait attention, elle ne se mettait pas au soleil ou se protégeait, afin qu'elle ne réapparaisse pas.

« Ta mère a beaucoup de chance de t’avoir. Elle peut suivre sa passion et elle sait qu’elle a ton appui et que tu ne lui en veux pas. »,Oui, on pouvait dire que la maman à Siobhan avait beaucoup de chance d'avoir une famille aussi ouverte d'esprit mais ce n'était pas que ça au fond. Si le père et la fille avait laissé la mère partir c'était que d'une part, elle n'avait pas réellement sa place au sein de la famille, et d'autre part, elle était tellement insupportable que c'était une bénédiction qu'elle ne souhaite pas rester. Siobhan adorait sa mère, profondément, mais elle avait bien dû mal à la supporter 15 jours d'affilées. Trop excentrique, trop égocentrique et trop caractérielle, il était bien difficile à la suivre, devant faire avec ses humeurs, ses envies étranges et ses caprices. Quand quelque chose ne lui plaisait pas, elle le disait et parfois, des disputes presque violentes pour éclater entre les parents de Siobhan. Bien entendu ils arrêtaient quand ils se rendaient compte que Siobhan écoutait dans les escaliers, ne voulant pas la traumatiser inutilement, mais l'entente n'était pas toujours évidente entre les deux. Ils n'avaient jamais été en couple et ne le seraient jamais. Ils avaient couché ensemble par accident, surtout pour Cinaed et la seule chose positive qui en avait résulté, c'était Siobhan. Sans la jeune fille, jamais ils ne se seraient revus. Le père Buckley avait appris à connaître et apprécier la belle russe, mais leurs rapports n'étaient pas toujours évidents. « Oui en effet ... Mais tu sais, je n'ai jamais vécu avec elle .. enfin si quelques mois, après que je sois née, mais elle s'est rapidement rendue compte qu'elle ne pourrait pas être une bonne mère, alors au lieu de me confier à sa famille en Russie, elle a préféré me confier à mon père, elle savait qu'il serait parfait pour ce rôle. » Et puis il était de notoriété publique que Cinaed avait toujours rêvé être père, c'était donc l'occasion parfaite pour lui de réaliser son rêve, surtout que même sans avoir la garde, il avait au moins un enfant, quelque part dans le monde. La mère de Siobhan aurait pu jouer les garces et ne jamais le lui dire mais elle avait pensé à son enfant avant tout et même si elle se savait incapable d'élever un enfant seule, elle avait suffisamment la fibre maternelle pour éviter à sa fille de repasser par là où elle était passée en Russie. Elle voulait offrir un autre destin à Siobhan et connaissant les finances de Cinaed, savait qu'il pourrait offrir un meilleur avenir à sa fille. Et puis vivre en Afrique du Sud était quand même largement mieux qu'en Russie, aux yeux d'Aleksandrina qui avait souffert du froid russe.

« Oh, je suis surpris. Ne vas pas penser que je porte un jugement ou quoi que ce soit. C’est seulement que je ne m’attendais pas à ça. Ça… Ça doit tout de même être… Étrange… Je veux dire, de grandir avec deux pères. Disons que ce n’est pas très courant. » Quand Siobhan annonça à Kendrick que Raphael était son deuxième papa, il parut étonné. Rien d'inhabituel pour la jeune Sud africaine et rien de blessant non plus, pas à ses yeux. Oui, elle avait deux papas et le vivait très bien. Après elle avait appris à se faire à la réaction des autres mais au fond, elle n'arriverait jamais à réellement comprendre pourquoi ils étaient étonnés. Elle réagissait plutôt bien quand on lui annonçait qu'on était issu d'une famille classique. Evidement son premier réflexe était de penser à une famille avec deux papas et une maman qui voyage mais après quelques instants de réflexions, se rendait compte que c'était plutôt un papa et une maman. Ce n'était pas automatique mais elle s'y était fait et n'était plus étonnait. Pourquoi pas, après tout elle était elle même attirait par les personnes du sexe opposé donc elle ne voyait pas où était le mal, ni dans un sens, ni dans l'autre. Elle n'avait pas honte de dire qu'elle était hétéro mais que ça ne l'aurais pas dérangeait d'être homo et que si un jour elle devait tomber amoureuse d'une femme, ça se ferait. Elle ne se forcerait pas à aimer les femmes pour défier les autres ou faire plaisir à certains, mais elle ne rejèterait jamais l'idée. Après tout, Raphael avait eu une vie avant de rencontrer Cinaed et même s'il s'était rendu compte que sur le tard qu'il aimait les hommes, il était fière d'avoir eu un fils qu'il aimait, même si ce dernier le détestait actuellement. « Pas plus étrange que de grandir avec une mère et un père. J'veux dire, j'ai toujours connu deux papas. Avant Raphael, mon père était avec Ben et Ben m'a vu grandir, il m'a appris à parler, à marcher, il était là quand j'étais malade, m'a appris à faire du vélo, à danser, à chanter, à aimer la vie ... Bref, tout ça pour dire que je ne pense pas que ce soit le sexe d'une personne qui soit important dans l'histoire mais ce qu'elle peut t'apprendre et si je suis celle que je suis aujourd'hui, c'est grâce à eux deux. » Siobhan ne voulait pas se montrer philosophe ou plus intelligente ou plus mâture que Kendrick, loin de là même, elle avait juste eu souvent cette conversation et elle avait eu le temps de beaucoup y réfléchir. Au début, quand elle était enfant, elle trouvait juste tout cela injuste et ça lui faisait beaucoup de peine. Elle trouvait les autres méchants et elle se rebellait contre cette mentalité. Mais avec le temps, l'apaisement de ses papas et beaucoup de discussion, elle avait fini par comprendre qu'elle ne pouvait pas leur en vouloir, qu'elle avait eu le temps de réaliser la beauté d'une telle relation, saine et unie dans l'amour et qu'il en fallait un peu plus pour les autres pour le réaliser. Qu'elle ne pouvait pas leur en vouloir, qu'il fallait juste qu'elle leur explique, qu'elle les guide et peut-être parfois, qu'elle laisse les gens penser ce qu'ils voulaient. Après tout ils étaient libre de ne pas aimer.

« C’est moi ou ça c’est refroidi tout à coup? On dirait qu’il vente plus fort. On est vraiment pris dans la tempête. »Siobhan ne s'en était pas rendue compte jusqu'à présent, bien trop occupée à papoter et à repenser à sa famille et à sa vie en Afrique. Mais maintenant qu'il en parlait, elle sentit le vent s'abattre sur son visage. Non ce n'était pas une bonne idée de parler du froid, vraiment pas. Une fois qu'elle y pensait, elle savait qu'elle allait continuer à se focaliser dessus et en dehors d'un bon feu, elle n'arriverait pas à se réchauffer. Grelottant sur place, elle avait envie de le détester, ne serait-ce qu'un peu pour lui avoir rappelé qu'ils étaient en plein hiver et non pas sur une plage en Afrique. Heureusement, le jeune Kendrick avait une idée et il se mit à l'exécuter. Siobhan le vit danser, bouger dans tous les sens était plutôt les termes juste. Amusée, elle rit de bon coeur et se prêta au jeu. Après tout ridicules peut-être, mais au chaud et ce n'était pas forcément pour déplaire à la jeune Gryffondor. « Tu vois que ça fonctionne! Il fait déjà plus chaud. » Kendrick venait de l'attraper pour faire une valse endiablée. Cela ne devait pas être très chouette vu d'extérieur mais Siobhan elle adora. Elle s'amusait beaucoup en compagnie du jeune homme, inconnu il y a peu. Il était amusant et il savait bouger. Gracieux, elle l'ignorait mais au moins il se foutait de ce qu'on pouvait penser et c'était tout ce qui comptait. « Tout de suite ça va beaucoup mieux. » Plaisanta-t-elle, aux anges.

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Message(#) Sujet: Re: L'Enfer est blanc et froid .oOo. Siobhan L'Enfer est blanc et froid .oOo. Siobhan EmptyJeu 30 Avr - 21:24


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Avec Siobhan Casey Cian Buckley

L’année du directeur Blackman avait été une année remplie d’émotions. Personne n’avait passé une année comme toutes les autres. Qu’on ait été ou non du côté de Blackman, personne ne pouvait rester neutre dans le conflit qu’il avait engendré. Kendrick avait eu la chance de ne pas être un né-moldu avec tout ce que cette ascendance impliquait. Il avait été plus ou moins touché par les décrets et il n’avait pas eu à recevoir cette ignoble marque sur la main. Certes, il avait été battu à maintes reprises par son cousin Derek et sa bande, mais il ne s’était jamais plaint. Tout comme les né-moldus de cette école, il avait subi les châtiments la tête haute sans rien perdre de sa dignité. Il ne s’était jamais laissé abattre et avait toujours tenté d’être le pilier sur lequel pouvaient se reposer ses amies qui avaient eu moins de chance que lui. Une seule fois, il avait explosé, mais seul le professeur Collins avait été témoin de sa perte de contrôle et c’était très bien ainsi. Les né-moldus avaient assez de problèmes et de frustrations sans avoir à aussi gérer la colère d’un sang-mêlé. Encore une fois, le garçon regardait Siobhan et il la trouvait digne et courageuse. Elle ne ressemblait en rien à une victime. « Ce qu’elle devrait surtout te rappeler, c’est que tu t’es battue pour tes droits et que tu n’as pas flanché. Aujourd’hui, tu es encore à Poudlard et tu ne t’es pas laissé abattre. C’est courageux de ta part. », dit-il, sincère. Il comprenait qu’elle ne voit pas sa marque, ou le souvenir de cette marque, comme quelque chose de positif, mais de chaque malheur, il faut voir le bon côté. La force véritable n’est pas de ne jamais tomber, mais d’arriver à se relever.

La discussion dériva tranquillement jusqu’à parler de leur familles respectives. Siobhan parla de sa mère qui n’en était pas vraiment une aux yeux du jeune homme. Elle avait laissé sa fille avec son paternel et elle ne la visitait qu’à de rares occasions. Kendrick ne dotait pas du bien-fondé de cette décision, puisque la femme avait reconnu et accepté qu’elle ne fasse pas une bonne mère. Elle avait pris la bonne décision en confiant sa fille à son père qui lui, semblait prendre son rôle au sérieux. Ken était ambivalent quand à ce qu’il pensait de la femme qui avait mis au monde la jolie Siobhan. En fait, il ne comprenait tout simplement pas comme une mère pouvait faire passer son propre bonheur avant celui de son enfant. Évidemment, il garda ses réflexions pour lui, ne pouvant se permettre de juger ouvertement la famille de la jeune fille, puisqu’il ne la connaissait pas assez. La Gryffondor ajouta qu’elle n’avait pratiquement jamais vécu avec sa mère, ce qui conforta Ken dans son opinion. Elle n’était pas vraiment une mère. Et puis, comme la jeune fille vivait avec deux papas, avait-elle vraiment besoin de cette femme qui ne voulait pas véritablement être là? Le blond se surprit alors à tenter d’imaginer sa vie sans sa mère, mais il n’y arrivait pas. Quoi qu’à la différence de la jeune fille, lui avait toujours vécu avec sa mère et son père, il ne pouvait donc pas s’imaginer vivre autrement.

Siobhan tenta ensuite d’expliquer à Kendrick ce qu’était la vie avec deux papas. En fait, c’était comme avec un père et une mère, seulement, ce sont deux hommes qui tiennent ces rôles. Le garçon était ouvert aux autres modes de vie, mais il avait tout de même de la difficulté à imaginer la vie de la Lionne. Les hommes et les femmes ne sont pas pareils et ils ne réagissent pas de la même façon. Ken savait que, quand il avait de la peine, il allait voir sa mère. Elle le prenait dans ses bras et, pour le réconforter, elle lui préparait parfois une bonne soupe qu’il aimait tant. Elle pouvait le cajoler et sécher ses larmes. Son père aussi était affectueux, mais ce n’était pas la même chose que sa mère. C’était difficile à expliquer, mais il savait que ce n’était pas pareil. Alors il se demandait qui Siobhan pouvait bien aller voir pour calmer ses peines. L’un était-il plus ‘’maternel’’ que l’autre? Le garçon ne voulait vraiment pas porter de jugement. Il acceptait la situation de la jeune fille, mais il avait de la difficulté à la comprendre. La Rouge et Or lui parla de Ben, l’homme avec qui son père était avec Raphael. Elle lui expliqua que Ben l’avait vu grandir et avait fait d’elle la femme qu’elle était, comme un parent se doit de le faire pour son enfant. Elle conclue en disant que le sexe d’une personne ne fait pas d’elle un meilleur parent qu’une autre.
« Je comprends… Et si ton père et toi… Je veux dire, ton père biologique… Enfin, si vous être heureux de cette façon, qui suis-je pour juger? Après tout, il y a des hommes et des femmes qui élèvent des enfants ensemble et qui sont complètement à côté de la plaque. Je ne crois pas que tes papas aient raté quoi que ce soit dans ton éducation. », dit le jeune homme en haussant les épaules.

C’est à ce moment que le vent se mis à souffler de plus en plus fort. La tempête s’intensifiait. Le pauvre Kendrick commençait à geler sur place. En bon hyperactif qu’il était, pour se réchauffer, il se mit à danser de la manière la plus ridicule qui soit. Il en vint même à attraper Siobhan par la main pour l’entrainer dans un semblant de valse, plus énergique que gracieux. Au moins, ça fonctionnait, leurs muscles en action réchauffaient leur corps. Malheureusement, ils n’allaient pas pouvoir danser de cette façon pendant des jours. Ils devaient impérativement trouver un moyen de sortir de cette volière de malheur. Quand le Serdaigle lâcha la jeune fille et s’arrêta enfin de bouger, il était à bout de souffle. Il prit un moment pour reprendre une respiration normale avant d’éclater de rire. Faire un fou de lui devant des gens qu’il connaissait à peine, ça ne l’avait jamais dérangé. À nouveau calme, le jeune homme passa une main dans ses cheveux en tournant son regard vers la porte qui les retenait prisonniers. La conversation et la présence de Siobhan était agréable, mais ils devaient se concentrer sur un moyen de sortir, sous peine de se transformer lentement en cubes de glace.
« Bon, ce n’est pas que tu m’ennuie, mais il faudrait peut-être essayer de sortir d’ici. Tu as une idée pour décoincer la porte? », dit-il sans regarder la jeune fille. Il était affairé à analyser la situation, une oreille sur la porte de bois et un poing qui cognait contre ladite porte tout doucement. Il ne savait pas trop ce qu’il espérait entendre, mais il trouvait que ce geste faisait professionnel. Finalement, délaissant les théories, le garçon se recula de deux pas et, prenant un élan, fonça directement dans la porte, l’épaule en avant. Celle-ci bougea légèrement, mais elle était bien coincée par l’éboulement de neige. Ken ne se laissa pas abattre et il recommença son manège une deuxième fois, puis une troisième. « N’ayez crainte, gente dame. Je vous délivrerai de cette tour de malheur. »

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