[ANNEE 2020 - 2021] « Les meilleures plaisanteries sont déplacées. » [Jamie & Mathilda] (TERMINE)

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« Les meilleures plaisanteries sont déplacées. »

Jamie & Mathilda

Depuis ce matin j’étais comme un gamin qui venait d’ouvrir ses cadeaux de Noël. Une surprise, que dis-je, une énorme surprise m’avait été donnée pendant la nuit… un corps sublime de femme, de quoi me rincer l’œil sur moi-même sans que personne n’ait à me reprendre. Et bien oui, fallait être réaliste ! Nous étions le 1er janvier de cette nouvelle année et je me demandai combien de temps je devrais avoir à faire à ce corps. Ok, je prenais mon pied et m’amusais de ce corps mais dans quelques jours ou semaines, j’aimerai bien retrouver mon vrai corps avec ma vraie condition physique et mon vrai charme… ouais, j’étais quand même un mec, j’avais besoin d’être moi-même.
Pour le moment, être ainsi me faisait délirer et je voulais en profiter. Cet aprem, j’avais prévenu Taylor de ma nouvelle apparence, ce qui avait été bien amusant. D’ailleurs, je me retrouvais dans son dortoir – avec l’arrivée de Wilhelmina pour le mois aussi… je sentais que j’allais rire en janvier ! – et c’était une chance car elle pouvait me prêter des vêtements. Le pied, car en soit je ne pouvais pas vraiment utiliser mes affaires quotidiennes, surtout que je ne devais pas me retrouver dans le dortoir des mecs normalement.

En fin d’après-midi, j’avais été en parler à Eléonore, qui avait plutôt bien pris la chose. Tenter de nouvelles expériences ? Pourquoi pas, je suis ouvert à pas mal de choses après tout ! Je ne pensais pas tellement à prévenir d’autres personnes. Enfin si, je mentais, je souhaitais le dire à l’un de mes meilleurs potes : Jamie. Mais je souhaitais l’avertir de façon originale ce soir, et j’avais une idée qui me trottait en tête depuis ce matin et qui me faisais rire rien que d’imaginer la scène.
J’avais donc évité de trop sortir du dortoir des griffonnes, allant juste faire un tour à la salle de bain des préfets et voir Elé. Sinon, je m’abstenais, histoire de garder ma nouvelle apparence secrète juste pour aujourd’hui, voulant que ma petite blague envers Jamie ce soir ne soit pas gâchée !

Début de soirée, Taylor rentrait du dîner à la grande salle et m’avait ramené de quoi grignoter. Je l’avais averti de mon petit plan et elle trouvait ça pas mal, ce qui m’encourageait. Je mangeai alors en vitesse, ma meilleure pote m’ayant prévenu que Jamie avait rejoint le dortoir. Parfait, je trépignais d’impatience. Il ne faudrait pas que je me loupe, j’avais envie de rire et je savais exactement quoi faire pour foutre mon pote en boîte !
Je pris alors une nouvelle fois des vêtements à la gamine : slim, tee-shirt dévoilant les épaules (ben ouais, je trouvais ça sexy sur une nana, et pour mon plan c’était parfait… bien que j’avais du mal à me faire aux soutien-gorge !), et me laissai les cheveux détachés. Je ne pris pas le risque de mettre des chaussures, restant pied nu, car ça, ça pourrait être ce qui me trahirait : je ne savais pas marcher avec leurs saletés de chaussures !

Je quittai alors le dortoir des nanas et me dirigeai vers celui des mecs. Je ne pouvais m’empêcher de sourire mais je devais prendre sur moi pour ne pas tout faire capoter. J’expirai fortement et frappai à la porte, l’ouvrant et passant ma tête par la porte. « Y a quelqu’un ?! » Evidemment… mais autant jouer la crétine, surtout que j’avais bien vu Jamie farfouiller dans ses affaires. Je rentrai alors dans le dortoir et refermai doucement la porte derrière moi. Je fis une tête de nana totalement pommée, observant le dortoir que je connaissais pourtant si bien, puis regardant enfin Jamie, souriant.

« Salut ! Je… Hum je suis un peu perdue. Je n’sais pas si tu es au courant mais je suis nouvelle ici et… Bon, c’est une longue histoire… » Dis-je en essayant de faire la nana embarrassée qui jouait avec ses mains… je devrais penser à une carrière de comédien ! « Bref, je n’sais pas où aller et j’aurai bien besoin que l’on m’aide… tu me sembles être la personne idéale, tu serais prêt à m’aider ? » Lui demandai-je avec un sourire charmeur. Je riais intérieurement et avais hâte de voir sa réaction, juste pour pouvoir me foutre de lui des années et des années.

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J’avais les deux mains dans la commode à chercher une nouvelle fiole d’encre. C’est fou comment j’avais du retard dans mon courrier, Yasha me tuerait, métaphoriquement bien sûre de ne pas lui avoir écrit depuis 3 semaines. Échangeant du courrier ensemble au une ou deux semaines ensemble, j’avais du retard à combler!

Et puis, en Russie j’avais été bien trop occupé avec mes parents pour réellement me mettre à lui écrire. Les vacances en famille avait été sensas et outre mon russe qui sonnait encore comme un bruit de canne, j’avais eu assez de temps pour croisé et courtiser quelques belles nana à l’hôtel ou nous étions restés. Bon, j’avais un accent infect qui les faisait bien rire et c’est sans trop de crainte que j’aie profité de leur charmante compagnie pendant que mon père et ma mère faisait leur boulot. Ah ces russes, elles sont de belles bondes blondes complètement en manque d’attention, j’étais plus qu’apte à m’assurer de leur plaisir et elles n’avaient qu’ajoutée plus d’attrait touristiques à cette virée dans le Nord.

J’allais probablement me passer de raconter mes histoires de nana à Yasha, peut-être ou pas. Célibataire et sans gêne, j’appréciais la compagnie féminine avec beaucoup de plaisir et de délicatesse. Des bruits d’appréciations sortaient de ma gorge pendant que je me remémorai la petite avec qui il avait passé deux jours et qui avait un accent aussi pourri que lui mais en anglais. Ils s’étaient bien marré. Sans attache, je n’avais même pas pensé à lui proposer de m’écrire et j’avouai que son rire allait me manqué, tant que je trouvais une nouvelle fille à me mettre en tête ou encore un nouveau défi avec Endy, aucune crainte pour la suite.

Le bruit de la porte capta mon attention, et je détournai la tête pour observer la rentrée de quelqu’un qui n’avait absolument pas sa place ici. « Matthew est pas là. » Dis-je de première entrée de jeu. Je m’attendais à ce qu’elle quitte et donc, je détournai la tête avant de se rendre compte qu’elle continuait à lui parler. S’accotant à la commode, je jetai un regard sur la demoiselle qui lui expliquait qu’elle avait un problème. Elle était canon dans son genre. Je l’observais avec un sourire compréhensif avant de m’approcher de la belle brune. M’adossant au mur à côté d’elle.

« Qu’est-ce que je peux faire pour toi, beauté ? » Non, Matt n’était pas là, mais il ne pouvait pas laisser se chaton sans défense sans aide. « J’imagine qu’on a oublié de te dire qu’il y avait aussi une préfète, Élé doit probablement être quelque part. Mais d’ici-là, voyons ce que je peux faire pour toi. Une fille qui s’aventure dans le dortoir des mecs de 7e, ça n’a pas froid aux yeux et j’aime ça. » Il la regardait avec un air amusé, essayant d’analyser celle qui se tenait devant lui. Il était hors de question de lui faire peur, ainsi donc, j’affichai une mine calme et intéressé pour ces beaux yeux. « Autant te donner un coup de main. Moi, c’est Jamie. T’a un joli petit nom, bella ? » Avec un sourire en coin sur mon visage.

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Jamie & Mathilda

Voir que Jamie était là, seul, dans le dortoir, c’était vraiment une aubaine pour moi, je pourrais rire de lui et je me retenais d’afficher mon sourire amusé. Au fond, j’étais mort de rire, mais je devais tout faire pour être sérieux et jouer bien la nana, sinon je serai rapidement capté. Pour ce qui était de faire au mieux la fille… je pense que mes années d’observation m’aideraient magnifiquement bien, je savais ce qui caractérisait une nana et surtout ce qui plaisait aux mecs, je serai parfait ! J’en riais d’avance.
J’entrai alors dans le dortoir alors que Jamie signifiait que Matthew – en l’occurrence moi – n’ét ait pas là. Je ne répondis donc rien, refermant la porte derrière moi. Après tout, je connaissais ce dortoir comme ma poche, mais jouer la minette perdue, je savais très bien le faire aussi. Je lui spécifiai alors que mon problème était que je ne savais pas tellement où aller. Qu’il il croit ou non n’était pas mon soucis, au fond cette histoire était tordu, mais je me doutais qu’il ne ferait pas cas de cette excuse, tant que c’était une jolie nana qui s’adressait à lui… et j’avais la chance d’avoir été « changé » en une belle demoiselle. Ouais, normal, j’étais un beau mec après tout, c’était évident – merci, mes chevilles ont une taille plus que normale héhé –.
Il me sourit alors… génial, la machine était lancée, il ne restait plus qu’à voir s’il avait mordu à l’hameçon, et pour ça j’attendais d’entendre ses paroles. D’un sourire charmeur, il demande ce qu’il pouvait faire pour la « beauté ». Oh non, Matt ne te marre pas, retiens toi !! Je fermai quelques secondes les yeux pour me concentrer et ne pas faiblir si vite puis je les rouvris, affichant un très joli sourire.

« J’imagine qu’on a oublié de te dire qu’il y avait aussi une préfète, Élé doit probablement être quelque part. Mais d’ici-là, voyons ce que je peux faire pour toi. Une fille qui s’aventure dans le dortoir des mecs de 7e, ça n’a pas froid aux yeux et j’aime ça. »

Pas froid aux yeux ?! Ah mec, si seulement tu savais… tu me maudiras à jamais, mais moi je prenais mon pied à te foutre en boîte. Je gardais mon sourire qui se faisait mielleux. Je haussai alors les épaules, regardant tout le dortoir comme si je ne le connaissais pas.

« Quand on m’a dit qu’il y avait un dortoir avec un garçon incroyablement sexy, je n’ai pas hésité… » Lui lançai-je en faisant un petit regard aguicheur, comme j’aurai pu le faire à une jolie demoiselle que j’aurai voulu draguer… avant Eléonore bien sûr, non ?! Il me regardait, m’observait même mais je trouvais ça hilarant ! Il devait draguer les nanas comme ça, pas de doute, après tout je l’avais déjà vu à l’œuvre… mais c’était très étrange de le voir le faire sur moi. En temps normal, j’aurai été dégoûté, mais vu la situation, j’étais on-ne-peut-plus amusé.

« Autant te donner un coup de main. Moi, c’est Jamie. T’a un joli petit nom, bella ? »

Je le regardai avec un petit sourire, l’observant de la tête au pied. Je m’approchai de lui, le regardant dans les yeux et acquiesçant d’un signe de tête : « Je ne dis pas non à un coup de main… Jamie. » Puis, en réponse à sa question, je mis mon cerveau en marche rapide. Un nom ? Ouais, y avait eu ce « Mathilda » facile mais je pensais que Jamie pour percuter, bien que cela soit totalement incroyable. Ayant la flemme et surtout pas le temps de penser à autre chose, je devais l’utiliser. Après tout, qui pourrait penser qu’un mec se serait changé en nana ? Pas moi en tout cas… enfin, avant aujourd’hui ! « Mathilda, vraiment enchantée de te rencontrer… » Lui dis-je, toujours souriant, tout en allant au centre de la pièce, tournant sur moi-même avant de reposer mon regard sur lui. « Alors, comment un si beau jeune homme peut-il m‘aider ? »

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J’assistais avec délectation à la visite de cette petite brunette perdue. C’était tellement plus plaisant que ce mettre à la recherche de nouvelle fiole d’encre, à trois mille kilomètre à l’Ouest. Je venais de lui dire combien j’avais qu’une nana soit aventureuse, et que j’étais prêt à l’aider. Elle me faisait des beaux yeux et je souris de plus bel en la regardant me dire qu’elle me cherchait. Après tout, ça ne pouvait être que moi. Je passai ma main dans mes cheveux. « T’a trouvé ma jolie. » Elle s’avançait et je continuais à la regarder tout en lui demandant son nom. Ce qui me semblait être totalement naturel vu la situation. Bon, ce n’était pas la première fois qu’il y avait des filles qui se présentait ici pour voir l’un des garçons des 7e; les Griffonnes étaient un poil trop téméraire quelques fois, mais il trouvait que cette dernière travaillait assez actuellement pour essayer de l’occuper un bref instant. Il s’était présenté et elle le regardait de la tête aux pieds. Allez, rince-toi l’œil. Je sais! Je sais, c’est gratuit!

Elle acceptait moi aide ce qui allait de soi, vu qu’elle semblait cherché quelque chose. « Enchanté, Mathilda. Ravi de te rencontrer. » Je me décollai du mur pour la rejoindre au centre de la pièce, devant les malles de deux des garçons habitant dans le dortoir. Mes yeux la parcouraient sommairement, sans pour autant paraitre grossier, alors qu’elle tournait sur elle-même. Arrivé à sa hauteur, elle avait fini de tourner et me regardait assez intensément. « Tout dépend ce que tu cherches. » Je posai ma main sous son menton pour qu’elle me regarde et de mon pouce, je caressai sa joue, j’échangeai un regard rempli de promesse avec la belle. Et je finis par faire glisser cette même main dans ces cheveux au-devant de son visage, avant de retirer graduellement mes doigts de quelques cheveux que j’avais enroulé sur un de mes doigts. « Il va falloir que tu me parles, bella. Je ne peux pas t’aider si tu restes à me regarde ainsi. » Je restais en position d’attente devant elle, la fixant du regard, un sourire en coin pleinement affiché aux creux de mes lèvres du côté droit. « Et donc Mathilda. Ça sera quoi pour toi aujourd’hui ? »

De belles lèvres rosés, des pommettes hautes, de long cheveux bruns, de long cils; plus je la regardais plus je la trouvais jolie cette fille. C’était déjà un miracle qu’elle se soit rendu jusqu’ici! D’ailleurs, je supposais qu’elle s’était perdu ou cherchait quelqu’un en particulier, mais il lui restait à attendre que la jolie demoiselle lui explique son problème pour qu’il puisse très rapidement le réglé. Après pour sûr, elle se souviendrait de moi, et elle m’offrirait sa gratitude sur un plateau par la suite. Quoi de mieux pour finir sa journée d’aujourd’hui ? Probablement rien. Même écrire sa lettre lui semblait moins intéressant que ce chaton perdue, jolie et souriante.

:molly::

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Jamie & Mathilda

J’avais visé juste et je n’en étais pas peu fier ! Je connaissais si bien Jamie que j’avais réussi à le piéger majestueusement et je me retenais de rire. On était pareil avec ce mec, je pensais bien que je me serais fait avoir de la même façon en voyant une jolie fille aguicheuse débarquer dans le dortoir. Mais là, l’avoir si facilement, c’était vraiment appréciable, et il pourrait compter sur moi pour que je lui rappelle cette plaisanterie très… très longtemps !
Jamie apprécia alors me dire que j’avais trouvé ce que je cherchais… lui. Parfait, il entrait dans le jeu et je ne le lâcherai pas comme ça, je voulais bien avoir suffisamment de choses croustillantes pour me foutre de lui des années et des années ! Je le regardai alors de la tête aux pieds d’un œil malicieux, faisant en sorte d’apprécier le spectacle, ce qu’il semblait aimer. Je m’étais dirigé au centre du dortoir, tournant sur moi-même et faisant mine de découvrir le lieu, jouant la nana curieuse. Le griffon vint alors me rejoindre, me regardant de façon intéressée mais non insistante. Matthew, retiens-toi de rire, c’était important… j’inspirai et expirai fort puis réussis à me reconcentrer très rapidement, ne montrant nullement mon amusement. Alors qu’il arrivait à mon niveau, il me dit :

« Tout dépend ce que tu cherches. »

Ahah, si seulement tu savais mon tout beau ! Encore une fois, je riais intérieurement… ce qui s’estompa assez rapidement quand Jamie posa sa main sous mon menton pour tourner mon visage vers le sien. Dis donc mon cher, j’apprécierai que tu ne sois pas trop tactile avec la nouvelle venue ! Ouais, je jouais le jeu, mais je n’imaginais pas que mon meilleur pote soit si vite au taquet… je ne devrais pas jouer la vierge effaroucher mais je ne venais pas là pour que Jamie me touche gratuitement… oh par Merlin, c’était loin d’être mon objectif ! Il caressa alors ma joue et je fermai les yeux, partagé entre l’envie de rire et le repousser rapidement, ce que j’aurai fait en temps normal. Mais je ne voulais pas craquer, je voulais qu’il se sente mal de m’avoir fait la cours et je réussirai. Du coup, je me contrôlais, imaginant la main d’une jolie jeune fille sur mon visage. Enfin, cela était assez difficile, sa main n’avait rien à voir avec une main féminine. Je souris alors, me disant que tout ça n’était qu’un jeu, et je le ferai tourner en bourrique… bien que je n’apprécie pas qu’il me touche. Gardant les yeux fermés pour me concentrer, je sentis sa main glissée vers mes cheveux. Ce qui était assez étrange, c’était le ressenti d’une main dans mes longs cheveux, ça je n’en avais pas l’habitude et ça n’avait rien de très agréable en ce moment. Mais, je devrais faire croire le contraire à mon pote. Doucement, il retira sa main en ajoutant :

« Il va falloir que tu me parles, bella. Je ne peux pas t’aider si tu restes à me regarde ainsi. Et donc Mathilda. Ça sera quoi pour toi aujourd’hui ? »

Je rouvris alors les yeux, faisant mine d’avoir apprécié cet acte, et lui souris malicieusement. Je haussais tout d’abord les épaules, me mettant en face de lui, plongeant dans son regard avec intensité. Puis, je tournai autour de lui, posant ma main sur son épaule. Une fois derrière lui, je gardai ma main sur son épaule – ouais, je ne pouvais pas tellement faire plus, j’avais ma fierté aussi oh ! – et m’approchai de son oreille pour lui murmurer :

« J’aimerai bien que tu me fasses visiter ton dortoir, je suis certaine que celui des filles est beaucoup moins intéressant que celui-ci… » Je souris alors tout en tournant de nouveau autour de lui et me dirigeant vers son lit, m’asseyant dessus tout en le regardant d’un air malicieux. « C’est ton lit ? » Je le fixai alors que je croisais les jambes – oh, c’était pas très agréable ça, pourquoi les filles faisaient-elles ça ?! – et posai mes coudes sur mes genoux, appuyant ma tête sur la paume de mes mains. « Es-tu toujours aussi accueillant quand une fille passe la porte de ce dortoir ? Ton coloc’ de dortoir est comme toi ? » Et bien quoi, autant savoir ce qu’il disait de moi aux autres, histoire de pouvoir encore plus le charrier par la suite… j’adorai ça, je me délectais de cette situation où Jamie venait de s’embarquer, sans se méfier que son meilleur pote était en train de rire de lui.

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Les visites guidées des dortoirs des garçons étaient de loin une visite guidée des moins intéressantes pour la majorité des filles qui se tenait plus souvent en meute qu’à se balader seule. J’observais cette fille depuis qu’elle était arrivée, avec un ravissement certain, Je m’étais questionné rapidement pour savoir d’où elle venait et pourquoi elle était ici et au final tout restait un peu flou. À la voir s’habituer au lieu, je souris en coin et finis par la rejoindre au milieu de la chambre des 7e. Je lui avais dit qu’elle m’avait trouvé et aussi qu’elle pouvait me faire confiance pour régler ces cousis. J’aimais bien les regarder, et profiter de la compagnie des belles nanas, mais j’aimais d’autant plus quand elle se considérait comme m’étant redevable. Hors donc, j’avais décidé de faire une bonne impression et de l’allumez un peu parce que c’était sans me le cacher, une très belle gryffonne. J’effleurai sa joue et laissa glisser mes doigts sur sa chevelure soyeuse. Elle savourait le toucher de mes doigts qui n’avait rien d’insistant et alors qu’elle rouvrait les yeux, j’offrais à sa vue un sourire charmeur. C’était la deuxième fois alors que je lui demandais et je commençais à me dire qu’elle ne voulait que rester avec moi, ce qui ne me dérangeait en rien, après tout, j’étais vraiment ce qu’elle pouvait trouver de mieux.

Elle me contourna et je sentis sa main sur mon épaule, alors qu’elle me disait qu’elle voulait visiter le dortoir des garçons. Je me demandais bien ce qu’elle voulait voir en particulier, quelque chose ou quelqu’un. J’étais un peu perplexe, il n’y avait pas grand-chose de différent entre celui des garçons et celui des filles outres les habitants. Elle me contourna pour aller s’asseoir direct sur mon lit. Oh! Chaud. Avait-elle la moindre idée que ce n’était pas réellement une très bonne idée de s’asseoir là à moins d’avoir en tête toutes autres activités qui incluaient d’autre rapport à la langue que l’usage de la parole. Je posai mon coude sur le poteau montant de mon lit à côté d’elle, affichant un sourire malicieux. «Effectivement. C’est mon lit, bella.» J’échappai un petit rire alors que je l’imaginais câline. Cette idée n’était pas pour me déplaire, mais je n’avais pas l’habitude de sauter sur une fille sans être certaine que c’était cela qu’elle voulait. « Il est différent du tien ? » Avec un semblant d’intérêt. « Tu peux t’étendre si tu veux. » Alors qu’elle croisait tous ces membres et le regardait aux beaux fixes, lui demandant si c'était toujours aussi accueillant. « Ça peut l’être plus si tu veux. »

J’échangeai un petit sourire en coin qui laissait présager plusieurs choses et alors qu’elle enclenchait vers son coloc absent, il rit. « Mon coloc est extra, mais ma chérie, il n’est pas pour toi. À moins que tu aies en tête d’avoir à dos ta préfète, sa petite-amie.» Aventureuse, ne voulait pas forcément dire suicidaire, à espérer qu’elle comprenne les choses. « Et puis, je suis là. Que pour toi. Qu’aimerais-tu que je te montre ? Tant de possibilités encore. » Je haussai les épaules, mine innocentes avant d’échanger un grand sourire avec la belle. Je ne cherchais pas à être insistant, si ça lui plaisait, je savais pertinemment qu’elle viendrai elle-même chercher ce qu’elle voulait de moi, et j’étais déjà prêt à l’accepter grandement.

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Jamie & Mathilda

Bon, tout semblait très bien prendre, Jamie tombait magnifiquement dans mon piège et j’en jubilais !!! C’était excellent, et je ne me priverai pas de le lui rappeler très… très longtemps ! Il fallait que je continue à jouer la nana innocente en apparence mais provocante au fond, ce que je savais qui plaisait à Jamie. Il fallait que je la joue subtile tout en faisant attention de bien rester dans le personnage. Fort heureusement, j’avais eu la chance d’avoir un magnifique corps féminin, ce à quoi mon pote était loin d’être insensible… et ça aurait été la même pour moi !! Du coup, je pouvais m’amuser sans qu’il ne s’aperçoive de rien, et je riais et riais encore intérieurement. Plus le temps passait plus je me retenais pour ne pas exploser de rire. J’y arrivais, et je comptais bien poursuivre le jeu… juste pour rire encore plus de mon compagnon de dortoir !

Je me mis alors derrière lui pour lui susurrer quelques mots. Ainsi, il ne pouvait pas voir mon petit rictus amusé, ne sentant que le souffle de la jeune femme qui n’était en réalité que son meilleure pote Matt… je m’empêchais d’imaginer sa tête quand il le découvrirait car je pourrais exploser de rire tout de suite ! Du coup, je restais dans mon rôle, mêlant mon côté séducteur naturel aux observations des filles que j’avais pu draguer… le jeu était juste parfait, je maîtrisais !
Je m’assis sur le lit que je savais être celui de Jamie, et je vis à cet instant dans ses yeux quelque chose qui aurait pu me faire rire… ça te tentait une nana qui s’invitait sur ton lit mon cochon ?! Ahah, si tu savais à quel point j’en savourais la moindre miette !

« Effectivement. C’est mon lit, bella. »

Je souris alors tout en me pinçant les lèvres et en hochant la tête, lui faisant comprendre que je trouvais ça bien. Je faisais en sorte de le fixer, me mordant la lèvre inférieure avant de replacer une mèche de mes cheveux, ne le quittant pas du regard.

« Il est différent du tien ? » Je lui souris juste tout en haussant les épaules d’un air malicieux sans répondre à sa question. « Tu peux t’étendre si tu veux. »

Eh bien ! Il était au taquet le coco ! C’était énorme ! Enfin, ce n’était pas moi qui pouvait lui reprocher cela, une invitation comme celle-ci, ça ne pouvait se refuser, j’aurai surement réagi de la même façon, sans aucun doute. Bien que désormais je sois maqué, je n’aurai surement pas eu la même réaction mais j’avouerais que cette initiative d’une jeune femme, avant Elé, ne m’aurait pas déplu. Je décroisais alors les jambes et m’assis en tailleur sur le lit du griffon, m’étirant en joignant mes mains et en les élevant vers le plafond.

« J’ai l’impression que ton lit est plus confortable que le tien… » Dis-je d’un ton malicieux avant que Jamie n’ajoute :

« Ça peut l’être plus si tu veux. »

Je lui rendis son sourire, posant mes coudes sur mes genoux, le fixant toujours droit dans les yeux. « Si tu savais ce que je veux… » Dis-je, toujours souriant, penchant légèrement ma tête sur le côté tout en gardant mes yeux plongés dans les siens. Ne pas trop en dire et laisser planer le mystère était essentiel, pour ne pas faire en sorte que les choses s'accélèrent trop vite, au risque de devoir vite lui dire ma véritable identité et ne pas pouvoir rire de lui un peu plus. Cependant, je savais qu'il y aurait bien un moment où les mots ne conviendraient plus à Jamie, et là je n'héisterai pas une seule seconde à mettre fin au jeu, pas de proximité possible avec mon pote s'il vous plait !« Tu es toujours comme ça avec les filles qui viennent te voir ici ? »

Histoire de rire un peu plus, je lui parlai de moi, ce qu’il ne savait pas bien évidemment, et sa réponse me fit sourire de façon très amusé, et sans que je m’en rende compte.

« Mon coloc est extra, mais ma chérie, il n’est pas pour toi. À moins que tu aies en tête d’avoir à dos ta préfète, sa petite-amie.»

Extra… c’était évident ! Quoiqu’il en soit, voir qu’il me mettait carrément de côté maintenant que j’étais avec Elé me faisait rire. Qu’en serait-il si j’étais toujours célibataire ? Rien que d’y penser je ne pouvais m’empêcher de rire. Je haussai alors de nouveau les épaules avant de lui dire, en faisant attention de ne pas baisser les yeux :

« J’voudrais pas créer de conflit… surtout que je ne suis pas venue pour ton coloc’… » Lui lançai-je d’un œil aguicheur avant d’ajouter : « Il ne risque pas de rentrer là ?! »

En lançant cette phrase, je savais que cela pourrait sous-entendre pour Jamie que la belle brune voulait en avoir plus avec lui, et c’était ce que je voulais qu’il comprenne, juste pour voir jusqu’où je pourrai l’amener. Evidemment, je faisais très attention et je savais que je lui avouerai au moment où il se sentirait le plus idiot, juste pour que j’en jubile encore plus !

« Et puis, je suis là. Que pour toi. Qu’aimerais-tu que je te montre ? Tant de possibilités encore. »

A ses mots, je laissais mon regard vagabonder dans le dortoir, restant silencieux quelques secondes, faisant mine d’observer en détail les lieux. Je reposai alors mon regard sur mon pote et tout en me mordant de nouveau ma lèvre inférieure, ne souriant plus pour laisser passer plus d’intensité, je lui dis :

« Je crois m’être bien imprégnée des lieux, ce que je veux que tu me montres ne concerne que toi maintenant. Comment je peux apprendre à connaître au mieux le beau jeune homme qui se trouve sous mes yeux ? » Je le regardais sans sourciller, faisant en sorte d’utiliser un ton séducteur, tout en jouant avec mes doigts qui s’entrelaçaient et en mordillant mes lèvres. Mon gars, tu étais foutu, mouahaha…

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La belle Mathilda était installé sur mon lit et je ne pouvais que me plaire à la regarder. J’avais même été jusqu’à l’inviter à s’y coucher, ce qui m’aurait permis dans la rejoindre par la suite. Mais loin de s’en tenir, elle s’étira à la place et en me disait qu’il semblait beaucoup plus confortable que le sien. J’avais déjà invité des filles par le passé dans ce dortoir, ou ailleurs, mais je n’avais jamais pu rentrer dans les leurs alors j’ignorais tout bonnement ce genre de détail. Je haussai les épaules, comme si finalement il appréciait l’idée. D’autant plus que ça lui ferait une bonne promotion auprès des autres nanas. Son lit était confo, la belle affaire! « T’es la bienvenue quand tu veux pour venir t’allonger. Je n’ai rien contre de la compagnie ou encore le partage. » Oh, ouais. C’était un minimum subtil mais sans être trop offensant. Qu’en penserait-elle ? Elle m’avait demandé si j’étais toujours aussi accueillant et je lui confirmai alors que je pouvais l’être encore plus. Elle me rendit mon sourire et je savais qu’après tout, j’étais encore impeccable avec cette petite brune, elle ne pouvait qu’être charmé par moi ou mes manières qui étaient polies et audacieuses en même temps.

J’avais décidé de faire le tour de mon lit et de venir m’installer de l’autre côté du lit, toujours adossé contre le montant du lit. Elle restait mystérieuse et pleine de promesse quelque chose que j’adorais tout bonnement. Un vrai plaisir pour les yeux et les oreilles, cette nana. Je n’avais pas répondu car bien que la curiosité me rongeait, ça n’aurait plus été si plaisant. « Tu entends par là, mon accueil chaleureux ? » Bien que je savais déjà la réponse à cette question. « Je pense que toutes filles qui a assez d’audace pour se faufiler dans le dortoir des garçons méritent toute mon attention des plus compète. Je vous adore quand vous êtes un peu aventureuse. »

Elle me posa des questions par rapport à Matt et je lui répondis avec le plus grand naturel du monde. D’ailleurs, je le pensais, mon coloc était extra, et maintenant qu’il était K.O., félicitation Éléonore! J’avais champs libre. Mais je n’avais jamais considéré que je perdais quelque chose quand il était dans les parages, après tout, il avait ces nanas, et moi je repartais vainqueurs de mes propres batailles. Tout normalement, nous nous entendions et je n’avais rien à dire sur ces choix d’être en couple ou de classe. J’étais content de bien m’entendre avec lui, et c’était tout à fait normal pour lui de m’apprécié. « T’inquiète, y’a aucun problème à avoir. C’est chill entre lui et moi. » Et elle poursuivit en disant qu’elle n’était pas venu pour Matt et pour moi c’était tout simplement une évidence.

La belle avait peur qu’il entre. « Tu préfères que nous ne soyons pas déranger? » Je lui échangeai un sourire sexy et plein de promesse. Après tout, elle venait clairement d’énoncé un fait assez intéressant. Ne pas vouloir être pris en flagrant délit lui semblait de forte avance, bien que pour sa part, il restait clair qu’il n’avait même pas débuté la partie. Il gardait ces distances, respectueux, question de savoir ce que cette beauté venait faire pour le visiter, alors qu’il ne l’avait jamais vu d’Ève ou d’Adam. « Je bloque la porte si ça peut te rassurer. » La main sur ma baguette, je lançai le sortilège de Collaporta sans le dire à haut voix, avant de remettre ma baguette dans la poche arrière de mon pantalon. Sort plus qu'utile et que j'avais appris à maîtriser.

Je lui proposai de lui montrer ce qu’elle voulait, si elle pouvait bien me dire ce qui l’intéressait dans son dortoir. Outre mon lit dans lequel, elle était encore nichée. Elle me disait vouloir me connaître et j’en profitai pour m’installer derrière elle sur mes genoux, sans la toucher derrière son dos. À son oreille, je glissai quelques mots. « Que veux-tu savoir ou voir, bella ? » Elle n’avait qu’à poser ces questions, ou ces demandes, j’étais bien aise d’y répondre.

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« Les meilleures plaisanteries sont déplacées. »

Jamie & Mathilda

Jouer avec Jamie était vraiment très drôle et je me disais qu’il me tuerait surement quand il apprendrait la vérité mais rien à foutre, j’étais trop content de ma petite idée de me jouer de lui pour penser qu’il se vengera très probablement par la suite. Je m’étais alors assis sur son lit, m’amusant en lui disant que son lit était beaucoup plus confortable que le mien, ce qui pouvait sous-entendre beaucoup de choses dans un dialogue mec/fille. Sa remarque me fit sourire, il en perdait pas le nord le salaud, toujours prêt à se faire une nana en toute circonstance… je ne pouvais m’empêcher qu’en temps normal j’aurai réagi de la même façon, bien que depuis que j’étais avec Eléonore j’arrivais un peu plus à calmer mes ardeurs. M’allonger pour un peu plus de partage ? Haha, je préférai le voir languir plutôt que lui avouer tout de suite que j’étais son pote… ben ouais, je n’allais pas m’allonger, vous rêviez ou quoi ! Je fis alors en sorte de le fixer tout en laissant un petit sourire malicieux sur le coin de mes lèvres. « Le partage… y a rien de mieux ! ». Après tout, je ne devais pas trop en dire pour ne pas provoquer des choses que je ne voulais pas ! J’étais toujours Matt, et je voulais rire de mon pote, mais pas le taper !

Je faisais en sorte de le regarder de façon aguicheuse, l’observant sous toutes les coutures comme les nanas pouvaient le faire. Je le suivis du regard alors qu’il allait de l’autre côté du lit. Toujours assis en tailleur sur celui-ci, je changeai de sens pour lui faire face. Il me demanda alors si ma question concernait son accueil chaleureux et je ne pus m’empêcher de laisser échapper un petit rire avant de lui dire : « C’est tout à fait ça… on dirait que tu manies l’accueil chaleureux, comme tu dis, à la perfection ! » Lui lançai-je tout en lui faisant un petit clin d’œil complice. Puis il continua, me disant que les filles qui franchissaient le pas de la porte du dortoir des mecs méritaient toute son attention et qu’il aimait les nanas aventureuses… ah mon cher Jamie ! Fais comme un rat ! Tout en me m’approchant un peu de lui et me pinçant les lèvres, je lui dis « Tu ne peux même pas t’imaginer comme je suis aventureuse… tu l’es toi ? »

Je gardais le sourire, riant intérieurement en me disant que Jamie devait penser que c’était son jour de chance. Malheureusement, ce qu’il ne savait pas, c’était que cela était tout l’inverse en définitive, et je m’en délectais ! On dévia alors sur le sujet Matthew… enfin sur moi, ouais ouais, autant voir comment il se démerdait avec ça et je fus agréablement surpris, bien que je n’aurai jamais fait cas de ses paroles ! Alors que Jamie me disait que tout était cool entre eux/nous, j’acquiesçais d’un signe de tête. « Parfait alors, je peux profiter de toi ici et apprendre à faire connaissance tranquillement. » Après tout, j’avais dit que je n’étais pas venu pour voir son colocataire, et je savais que cette révélation ferait gonfler le torse de Jamie, ce qui m’amusa d’autant plus. Je fis en sorte de jouer la nana qui ne voulait que personne n’entre dans le dortoir, ce qui, ça aussi, pouvait sous-entendre bon nombre de choses. Jamie me demanda alors si je préférais qu’on ne soit pas dérangés et je haussai les épaules tout en regardant la porte. « Ouais… j’aimerais bien être seule avec toi… » Lui dis-je tout en retournant mon visage vers lui en lui offrant un sourire aguicheur. Il me dit alors qu’il pouvait bloquer la porte, ce qu’il fit très rapidement et je le remerciai par un sourire alors que je l’observais, jouant la fille mystérieuse, inaccessible et demandeuse en même temps… ce qui avait le don de faire tourner en bourrique un mec autant que ça pouvait l’aguicher, je le savais bien. Tout en le regardant, je me mordis la lèvre inférieure alors que je lui avouais vouloir le connaître un peu plus. Il s’installa alors derrière moi, à genoux, sans me toucher… par Merlin heureusement, je ne pousserais pas le jeu jusque-là, mais je savais que je ne pourrais m’empêcher encore longtemps d’exploser de rire en voyant mon pote me séduire. Il s’approcha alors de mon oreille et, sans qu’il ne me voie, je souris de façon amusée, me disant qu’il sera très déçu d’apprendre ma véritable identité. Il me demanda alors ce que je voulais savoir sur lui ou voir et je me tournai alors, lui faisant face.

« J’avoue que je préfèrerai plus voir que savoir… bien que ça aille de pair. Es-tu prêt à me montrer tout ce que je peux demander ? Car il faut savoir que je peux avoir des envies particulières, et j’adore quand on cède à mes envies ! » Je souriais, et au fond je me retenais pour ne pas exploser de rire. Je voulais le mettre dans une situation hilarante, le genre de situation que je ne veux pas oublier et que, surtout, je ne veux pas qu’il oublie… et j’avais ma petite idée de défi s’il acceptait de céder aux caprices de la belle demoiselle devant ses yeux. Et bien quoi, qui aime bien châtie bien nan ?! Et moi je l’adorais mon pote !

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S’il était aventureux, j’échangeai avec la belle un sourire ravageur. «Plus que tu ne pourrais l’imaginer. Surtout si braver le danger se fait avec une nana comme toi!» Installé confortablement de mon côté du lit, je posai ma tête brièvement sur le poteau montant du lit à baldaquin pendant que je croisais les jambes, détendus. C’était mon lit après tout. J’y allais tranquillement avec cette nana, je ne la connaissais ni d’Adam, ni d’Eve, et je ne voulais pas qu’elle parte en courant. Ça aurait été mauvais, surtout que j’étais bien décidé à lui plaire et qui sais, lui voler un baiser ou autre chose… Elle était quand même sur mon lit, miss aventure, il était clair que comme moi, elle avait des idées derrières sa mignonne petite tête.

Profiter de moi ? Je levai un sourcil intriguée et amusé, tout en finissant d’un sourire charmeur. Ce qu’elle pouvait ne pas dire celle-là. J’avais sécurisé les lieux, à sa demande, sans trop attendre. Sur mon lit, et la porte barré, décidément, ça annonçait une soirée très différente que celle que j’avais prévue. N’en déplaise à mes plans, j’avais une brunette qui n’attendait que moi et j’allais nullement lui faussé compagnie. Je m’étais placé derrière elle pour lui annoncer à l’oreille qu’elle n’avait qu’à faire sa demande. Je le surplombais de ma stature et alors qu’elle me signifiait qu’elle préférait voir que savoir, j’étais aussi pour cette idée. «Des envies particulières ? Tu m’en diras-t-on. » Je déplaçai d’un doigt sa chevelure pour libéré l’un de ces épaules. «Nous avons cela en commun, ma belle.» Je n’assumais rien, mais j’étais plus que conscient qu’il ne me restait qu’à lui demander, je me penchai à nouveau du côté ou j’avais déplacé ces cheveux, avant de dire à son oreille. «Que veux-tu savoir, voir ou faire? Bella. Je suis tout oui.» Ça n’allait pas plus faire trop de mal, de céder à un caprice d’une fille, tant que ça le portait loin. Quand même pas très loin, il était déjà dessus son lit. «Dit-moi ce qui te plairait! » Finis-je sur un ton séducteur.

J’étais dans l’attente, la plaisante attente d’en découdre avec cette Mathilda. Elle avait joué de tout, autant de ces charmes que de ces mimiques, oh combien excitante. Mais je gardais le contrôle sur la situation, lui laissant l’impression qu’elle contrôlait tout, tout en m’assurant que chacun de mes gestes ne seraient pas mal perçu. Elle ne répondait pas actuellement à aucune de mes avances physiques et restaient assez stoïque. Aventureuse ne voulait pas dire pour autant qu’elle était sans gêne comme moi, hors donc, il fallait que je lui laisse assez d’espace pour virevolter et se sentir assez à l’aise avant de prendre mes marques sur son corps. Je n’avais aucunement envie de la brusquer mais je me plaisais à lui murmurer ou lui lancer directement mes avances. Ça se voyait à dix mètres à la ronde lorsque j’appréciais la compagnie d’une fille, que je la draguais et en général elle me le rendait bien. C’était un peu le cas avec cette Gryfonne, aguichante et mystérieuse. Il ne me restait qu’à attendre doucement pour la cueillir.

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Jamie & Mathilda

Jamie jouait vraiment le grand jeu, un séducteur dans l’âme celui-là. Si seulement il savait… et ouais, je riais toujours intérieurement en me disant qu’il n’y voyait que du feu ! Eh bien, il maniait les mots pour faire succomber les nanas, dommage pour lui que je n’en sois pas une vraie. Je souris d’autant plus quand il me souligna qu’il aimait braver le danger, surtout si c’était avec une « nana comme moi ». Je roulais alors des yeux et répondis juste d’un air rêveur. « Parfait… ».
Je l’observais faire sa petite parade autour du lit, comme s’il voulait captait l’attention de la jeune fille qui se trouvait sur son lit. Un vrai paon celui-là. Mais je devais l’avouer, il était on-ne-peut-plus respectueux pour le moment, surement parce qu’il ne connaissait pas la jeune fille qu’il avait sous les yeux, en l’occurrence moi. Évidemment, il ne voulait pas passer pour un gros lourd, c’était le propre du séducteur !

Il s’était alors placé derrière moi, me susurrant quelques mots qui auraient peut-être donné des frissons à une demoiselle. Manque de pot, c’était moi, son meilleur pote, il n’en serait pas moins déçu ! Il me questionna alors sur mes « envies particulières » tout en faisant glisser une de mes mèches de cheveux entre ses doigts. Je lui fis alors face avec un petit sourire malicieux, tout en le regardant droit dans les yeux comme pour acquiescer. Combien de temps pourrai-je jouer la comédie ? Je n’en avais aucune idée, mais je me rendais compte que j’étais un bon comédien, même si je me retenais à tout instant d’exploser de rire. Par la suite, il me questionna un peu plus, disant clairement qu’il était prêt à pleins de choses. Je restais alors quelques secondes face à lui, sans rien dire, tout en l’observant encore, de la tête aux pieds. Je me mis alors en tailleur, les nanas se mettaient souvent comme ça, bien que je n’avais jamais trouvé ça très confortable… en fille, ça l’était plus ! Je fuis alors son regard un instant tout en parcourant la pièce des yeux puis je reposai mon regard dans le sien avant de lui dire : « N’ai pas peur mais je suis une fan incontestée des strip-tease… » Je lui souris alors et lui dis : « Oui, je sais, rien d’original avec ça… Sauf quand c’est vraiment tourné à la dérision. » Je me pinçai alors les lèvre avant de lui avouer : « Extravagance, maquillage, originalité des vêtements… j’aime le voir et j’aime l’offrir. Ca te dit de jouer ce jeu avec moi ? Promis, je me laisse aller après toi… » Ayant peur que mon pote refuse le défi, j’ajoutai d’un air aguicheur : « Tu aimes les défis n’est-ce pas ?! Tu ne peux me refuser ça… je récompense très bien ! » Et ce que j’aimerai entendre cette phrase, en tant que mec je serais totalement en trance ! Pour que plan réussisse, il fallait que Jamie joue le jeu. Mais connaissant son côté joueur, j’avais peu de doute qu’il refuse, bien que cela soit totalement loufoque. Pour une belle nana, que ne ferait-il pas ?

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J’étais dans l’attente de savoir ce qui plairait à Miss Mathilda. Je m’étais mis derrière elle, conscient de l’effet que je pourrais avoir en glissant mes mots directement à son oreille. Une attention après une autre. J’étais conscient des choses qui pouvaient leur plaire et je me jouais la total pour m’assurer qu’elle se livrerait par elle-même, désireuse de profiter de cette situation au maximum. La Rouge et Or toujours sur mon lit m’intriguait assez, son attitude, cette manière de jouer me faisait vouloir en voir plus d’elle et pourtant son corps lui ne réagissait pas autant que je ne l’aurais voulu. Les signes et symptômes d’une indécision. J’avais dit que j’étais prêt à lui dire ou faire ce qu’elle voudrait, c’était aussi dans le but de la faire se sentir plus à l’aise.

Nos regards se croisèrent à nouveau alors qu’elle venait à m’exposer son petit plan. Strip-tease. Je haussé le sourcil intrigué. Non, je n’avais pas de crainte particulière à retirer mes vêtements sur de la musique. J’analysais son expression alors qu’elle rajouta des détails. Extravagance, maquillage, originalité. J’étais d’accord que le plan pouvait être amusant, et alors qu’elle me lança que j’aimais probablement les jeux et les défis de ce genre et qu’elle récompensait bien par la suite, qu’elle allait aussi se prêter au jeu. J’eus un sourire craquant sur le visage. «Je peux toujours vérifié si Élé, n’a pas oublié un tube de rouge à lèvre ou de gloss dans la pharmacie de la salle de bain, mais tu es conscientes que c’est une chambre de mec ici. Maquillage, on ne trouve pas vraiment.» Et puis, pour le costume, il était un peu beaucoup paumé. N’étant pas allé à l’Halloween cette année, il n’avait donc pas de vieux costume dans son armoire. «Désolé, j’ai oublié mon costume de pompier à la maison.» Je ne savais pas si c’était une né-moldu ou encore une sang mélée, mais si oui, elle capterait probablement la référence. «Je te laisse fouiller dans mes affaires et si tu trouves quelques choses d’intéressant, je suis tout oui.» Il se sentait un peu embêté par la demande car il n’avait vraiment pas le nécessaire pour l’effectuer. Même le costume d’Halloween de Matt n’était probablement pas assez extravagant pour ces attentes, du moins c’était ce que j’imaginais. «Quel genre de fringue tu avais en tête, bella ?» Je souris amusé. Peut-être que ces commentaires m’aideraient à trouver le choix juste qui l’arrangerait au final. Du moins, je l’espérais. J’avais bien envie de la voir se dévêtir sur de la musique. Et qui sait, qu’est-ce qui se passerait une fois qu’ils ne leur resteraient plus que leurs sous-vêtements.

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Jamie & Mathilda

Bon, il faudrait que je fasse quelque chose, que je joue un peu plus, sinon je me doutais que Jamie se lasserait de tout ça. Etant donné que ce dernier avait dit qu’il pourrait faire ce que je – ou plutôt Mathilda – voulait, je voulais vraiment pouvoir rire comme il le fallait. Je lui parlai alors de strip-tease. Jusque-là, tout allait bien, rien de bien méchant et de très original. Pour pimenter le tout, je lui proposai d’y ajouter quelques accessoires et diverses fanfreluches. De quoi s’amuser quoi ! Il ne semblait pas effrayé par cette proposition. Parfait ! Quoique… c’était chaud, mon pote allait me révéler des choses que je ne voudrai pas savoir ! Du coup, je ferai tout pour le tourner au ridicule afin d’en rire jusqu’à ce que je succombe. Pour ce qui était de la musique, pas de problème, je me doutais qu’il y en aurait en stock… et puis, ce n’était pas ça le plus important après tout.
Il fit alors un petit sourire aguicheur et je ris légèrement. Nan nan, ne pas laisser Matt prendre le dessus sur la jeune femme qu’il était. Je lui retournai alors son petit sourire, faisant un truc que, lorsqu’une nana me le faisait, je craquais… je me mordis la lèvre inférieure tout en le fixant quand il me dit qu’il pourrait trouver un peu de maquillage grâce à un oubli éventuel d’Elé.

Je haussai alors les épaules malicieusement à ses mots avant de lui dire : « Un tube de rouge à lèvres, ce sera très bien, je t’assure… ». Par la suite, il évoqua un costume de pompier. Un instant, je fronçai quelque peu les sourcils en réfléchissant. Pompier pompier… ça me disait quelque chose ça. Surement un truc moldu que j’avais dû voir chez ma mère, mais je n’avais pas la tête à me concentrer pour retrouver ce que c’était. Surement quelque chose d’intéressant, mais bon, passons. Quand il me dit que je pouvais fouiller, je me levai en toute hâte, regardant autour de la pièce, me dirigeant vers une malle qui n’était pas la mienne, je n’avais rien d’intéressant dedans et je ne voulais pas me trahir. Vu que c’était celle à côté du lit sur lequel j’étais assis, je savais que c’était celle de Jamie. Je l’ouvris alors avant de me retourner vers le garçon, souriant : « J’imagine que c’est à toi… on trouvera toujours quelque chose d’intéressant. » Je fouillais alors dedans. Arf, que des trucs de mecs forcément, rien qui pourrait tourner mon pote en ridicule. Je me redressai alors, observant de nouveau la pièce et m’approchant de Jamie. Une fois à son niveau, je tournai autour de lui jusqu’à lui faire face. Je regardai mes vêtements, puis ses vêtements. « J’ai une petite idée… » Je le regardai droit dans les yeux puis lui fit un sourire charmeur. Je retournai à sa malle, lui prenant un short tout simple et un T-shirt puis je m’empressai d’aller dans la salle de bain. Je me changeai alors en tout hâte, enfilant ses deux vêtements sur moi et cherchant un reste de maquillage d’Elé au passage. Parfait, un rouge à lèvre et un eye-liner : génial !

Je ressortis alors, lui souriant et, une fois devant lui, je lui tendis mes affaires –enfin celles de Taylor, j’allais me faire frapper si on les agrandissait mais elle comprendrait, c’était pour la bonne cause – soit un soutif, un débardeur, un gilet et une jupe : j’avais hâte de voir ce que cela donnerait ! Je lui dis alors d’un ton aguicheur, tout en me laissant tomber sur son lit : « Enfile-moi ça, fais-moi un show et après, je te promets de retirer ce qui t’appartient… surtout que je n’ai que peu de couches moi. » Je lui souris alors et, au moment où il tournait les talons, je l’interpelai : « Eh beau brun ! N’oublie pas ça ! » Je lui lançai alors le rouge à lèvres et eye-liner avant de lui dire : « Si tu veux, je te maquillerai moi-même… c’est toi qui choisiras. » Je lui souris malicieusement avant qu’il ne disparaisse dans la salle de bain. Discrètement, je ne me retins plus et me mis à rire, soufflant pour me remettre dans la peau du personnage. S’il jouait le jeu, je serai gagnant et je serai le meilleur pote du monde en lui rappelant ce moment toute sa vie !

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Cette lèvre qu’elle mordait me rendait un peu fou, je l’avoue. J’avais envie d’y goûter et à la voir sourire ainsi, je m’avouai à moi-même qu’elle devait savoir exactement ce qu’elle faisait cette nana. Je n’étais pas le moindrement embêté pour son plan, quoique je le trouvais étrange. J’énonçai qu’elle pouvait bien chercher mais qu’au final, je doutais qu’elle trouverait quelque chose à me faire mettre autre que des vêtements des plus simples pour garçon. Après tout, ni moi, ni Matthew ou encore Louis n’étions du genre à faire ce genre de chose. Bon, je savais même pas si Louis ramenait des nanas au dortoir, mais pour Matt, j’étais plus que certain que sa copine allait et venait, mais sans y laissé trace derrière. Je croyais avoir bel et bien vu un tube de rouge à lèvre traîné quelque part. Un vestige d’Éléonore ou d’une autre des filles qui étaient passé avec le temps dans cette chambre. Il fallait dire que bien que ça ne soit pas porte ouverte tous les jours, ce n’était pas non plus une chapelle pure cette chambre. Si les murs avaient des yeux, ils pourraient se rappeler de bien des délires. Une chance pour nous, c’était pas le cas! On était déjà assez chanceux de pas avoir de portrait qui ferait des commentaires désobligeants tout le temps, tout autant.

La brunette circulait et fouillait dans la malle de Louis, et je souris de la voir mettre à exécution son plan. Je la laissai faire alors qu’elle se dirigeait vers la mienne. Piqua deux trois morceaux, avant de s’engouffrer dans la salle de bain. J’attendais, amusé sur le rebord de la porte. «Le but du strip c’est de le faire devant l’autre, pas dans la salle de bain, ma puce.» Au cas ou elle aurait peut-être oublié. Après être sorti avec mes vêtements sur le dos, je ne pouvais que la trouvé encore plus sexy. «C’est bien parce que j’ai accepté de te faire plaisir, sinon je t’aurais tout de suite retiré mes vêtements sur le dos. Mais je dois dire qu’il sont plus joli sur toi que sur moi.» J’avais un sourire craquant sur les lèvres, et alors qu’elle passait rapidement à côté de moi pour s’élancé sur le lit, m’indiquant que je devrais mettre ces vêtements. Je ris. Comme si j’allais réussir à rentrer là-dedans! Ça allait être tout un tour de main. Elle me lança eye-liner et rouge à lèvre que j’attrapai au vol, dans de regarder les tubes. Je ris. «J’espère que tu n’aimes pas trop ton débardeur, parce qu’il rien de ne plus être aussi moulant après que je sois passé dedans. Ça serait quand même dommage. » J’avançai vers le lit pour prendre les vêtements, avant de me pencher vers elle, posa délicatement mon index sous son menton pour qu’elle me regarde droit dans les yeux. «Après j’imagine qu’il ne te restera qu’à me remettre mes vêtements par la suite.» Je la regardais avec désir et plaisir dans les yeux, après tout, je voulais voir ce qui la poussait à me faire faire quelque chose d’aussi ridicule, et d’un autre côté, j’étais aussi près à jouer le jeu jusqu’au bout. Si ça pouvait lui faire plaisir. Moi, ça me ferait bien marrer.

Je retirai mon doigt avant de prendre ces vêtements et de me rendre à la salle de bain. Je mis les deux tubes sur la porcelaine de l’évier, avant de me pencher sur le tas de vêtements féminins que j’avais posé sur le réservoir du w.c. . Pour les avoir retiré plusieurs fois par le passé, je savais exactement comment il devait se porter, mais ça ne faisait pas pour autrement que les mettre serait facile. Les deux mains contre l’évier. J’ouvrir le robinet, avant de m’arroser le visage pour me donner un peu de courage pour faire ces idioties. L’appliquait l’eye-liner et remerciai le ciel que la pointe de ce trucs ne soit pas énorme, du coup, c’était pas l’horreur. Mais j’avouai dans ma tête que je faisais un peu n’importe quoi. Et puis, c’était pas la fin du monde. Le rouge à lèvre, ça irait par la suite. Je retirai mes vêtements, sauf mon caleçon. Enfilai la jupe qui me donnait du mal, trop étroite que je devais laisser détacher pour ne pas mourir dedans. Le soutif que j’eut tout le mal du monde à rentrer les deux bras et que je ne pus pas attaché, trop maladroit, mais aussi parce qu’il n’y avait pas assez de tissu. J’enfilai le reste des vêtements rapidement, et levai les yeux au ciel ironiquement alors que j’avais du mal à faire entrer mes bras et mon torse dedans qui déformait les coutures. J’appliquai le rouge à lèvre, teinte plus rose que rouge et dont la sensation sur mes lèvres me laissait perplexe.

Il fallait que je sorte de ces vêtements qui m’embêtait mais aussi parce qu’il me comprimait les bras, le torse et les hanches. J’étais loin d’être laid, mais l’image grossière de moi en travesti qui souriait me faisait marrer. Bon, il était temps que je sorte de cette salle de bain et que commence la fête, parce que j’avais vraiment hâte d’ôter tous les vêtements qui se trouvaient dans cette chambre et qui n’appartenait pas à leur possesseur original. «À ton goût, princesse.» Dis-je en sortant de la salle d’eau. «Mais vraiment. Dit adieu à tes vêtements.» Je ris, amusé. «Occupe-toi de partir la musique.» Lui indiquais-je une stéréo lui la table. «Que la fête commence.»

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Jamie & Mathilda

Je n’étais pas vraiment certain qu’il se prendrait au jeu mais j’aurais tort de ne pas essayer. J’avais donc essayé de chercher un costume qui en vaudrait la peine. J’avais d’abord farfouillé dans la malle de Louis… hum rien de très intéressant. Puis celle de Jamie. Rien de bien pour pouvoir rire de mon pote. Du coup, la seule idée que j’eus fut d’échanger nos vêtements… ouais, là j’allais rire, et Taylor me tuerait ! Je me changeai alors rapidement dans la salle de bain, mettant quelques-uns de ses vêtements et lui proposant de mettre les miens pour faire un magnifique petit strip-tease. Quand je ressortis de la salle de bain, ses mots me firent sourire. « Ne sois pas si pressé, chacun son tour. » Lui dis-je d’un ton malicieux. Oh, tiens, le séducteur refaisait surface et j’avais, encore une fois, envie de rire. J’acquiesçai alors ses dires d’un signe de tête tout en gardant mon petit sourire qui se voulait charmeur… pfiou, pas facile de faire mine de draguer son meilleur pote punaise ! Mais bon, je m’imaginais face à une jolie nana et ça marchait plutôt bien. Je haussai alors les épaules et dis, de façon assurée : « C’est évident, un rien ne m’habille ! ».

Après m’être installé sur le lit de Jamie, je l’observais regarder les vêtements que je venais de lui donner, ce qui était hilarant ! Evidemment, je pensais bien qu’il aurait du mal à rentrer là-dedans mais c’était toute la dérision. « Je suis prête à sacrifier mon débardeur si ça peut me permettre de te voir l’enlever… » Lançai-je de façon aguicheuse, levant un sourcil amusé. Il prit alors les vêtements et s’approcha de moi avant de me lever le menton du bout de son index. Ola mec ! Tout doux ! Ne va pas trop loin hein, je veux te voir te ridiculiser avant, ne m’oblige pas à te dire la vérité tout de suite ! A ses mots, je souris de nouveau. « Je te l’ai promis, et je tiens toujours mes promesses. » Evidemment, nous n’arriverons pas au point où je lui rendrai ses affaires sous ses yeux, mais lui faire croire était bien risible. Je le regardai alors droit dans les yeux, prenant un air provocateur, me pinçant les lèvres comme si je retenais un certain désir. Ouah, j’étais tellement bon comédien que je devrais y penser pour plus tard… bon, ok, mon apparence totalement différente de mon habituelle jouait sur ma crédibilité.

Il partit alors dans la salle de bain et je soufflai quelques temps, riant silencieusement et impatient de le voir costumé. Lorsqu’il sortit, franchement je fis les meilleurs efforts du monde pour ne pas rire, du coup je souris, ravi de le voir ainsi. Oh puting, il était parfait comme ça ! Je me tournai alors sur le lit pour l’observer dans son intégralité et ne jamais enlever cette image de ma tête. Pendant quelques secondes, je ne dis rien, souriant. Le débardeur le boudinait, la jupe était mille fois trop petite pour sa longueur de jambe, on pouvait voir le soutien-gorge essayait de s’échapper de ce piège… cerise sur le gâteau : le rouge-à-lèvres… oooooh tout ça était parfait et je me délectais de l’apparence de mon meilleur pote. Je hochai alors la tête, satisfait. « C’est parfait, tu es magnifique ma chérie ! » Lui lançai-je avec un large sourire. Je ris quand il me dit de dire adieu à mes vêtements, il faudrait que je pense à le dire à Tay ça, j’allais me faire pourrir mais je m’en foutais car j’étais trop content de ce que j’avais réussi à faire faire à Jamie ! « Si c’est pour voir ça, je suis prêt… prête à leur dire au revoir de suite ! » Lui dis-je avec un petit air aguicheur, tout en m’approchant du bord du lit pour mieux l’observer. Oh par Merlin, j’avais envie d’exploser de rire mais je devais me contenir encore quelques temps, juste le temps du début du strip-tease. J’espérais que j’arriverai à tenir jusque là mais pour le moment c’était de plus en plus dur de ne pas partir en fou rire. Il me parla alors de la musique en me montrant une petite stéréo et je me dirigeai directement vers elle. Pas de doute, je connaissais la musique idéale pour ça. C’était une chanson moldue qui était culte pour les strip-tease, je l’avais pas mal entendue lors de soirées bien arrosées… enfin ! Après quelques secondes de recherche, la musique se mit en marche alors que je me dépêchais de me réinstaller sur le lit de Jamie. Souriant, You can leave your hat on se mit à résonner dans le dortoir et je fixai le garçon d’un œil charmeur. « Tu es en train de réaliser un de mes plus grands fantasmes… merci… j’ai hâte d’en voir plus… » Lui dis-je avec un petit clin d’œil complice, inspirant et expirant fortement. Pour lui, cela pouvait passer pour une forte respiration afin de canaliser le désir de la jolie nana qu’il avait devant les yeux, en réalité c’était pour ne pas partir dans un gros fou-rire, ce qui devenait vraiment très compliqué, mais je prenais mon pied !

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Je n’étais pas vraiment pressé. Mon atout était le temps et je n’avais rien contre le fait d’attendre un peu, sachant que ma récompense se tenait devant moi. J’étais aussi assez certain qu’un rien pouvait l’habille, mais aussi que je préférerais probablement rien voir sur sa peau qui se dessinait sous mon t-shirt. J’avais envie de la toucher et d’un autre côté, je savais qu’avec le plus grand respect, je devais attendre. J’y allais au compte goute. Y allant de petite attention, en attention. Mais je commençais à croire qu’elle faisait vraiment exprès, parce que du coup, quelle fille aurait fait des plans comme ça si soudainement. Je la voulais peut-être un peu trop, mais j’étais toujours partant pour un délire. Je passai un doigt sous son menton, un léger contact pour capter son expression, auquel elle sourit avant que je m’enfuis avec ces vêtements dans la salle d’eau. Elle avait l’air d’avoir hâtes et moi je pense que je n’avais jamais vu une fille avoir eu un délire aussi intense. Mais si elle était aussi intense pour ce genre de chose, je serai épaté par la suite! Et puis, il n’y avait rien que je ne pourrais pas faire avec brio. J’étais comme cela, c’était naturel. J’étais ressorti rapidement l’exercice de m’habiller réussi, du moins le maximum que je pouvais faire.

«Contente que ça te plaise.» Répondis-je avec moi aussi un sourire amusé. Je me sentais pris dans ces vêtements qui était vraiment, mais oh vraiment, très petits. Lui annonçant qu’elle devrait dire adieu à ces vêtements, elle me convainquit que c’était exactement ce qu’elle voulait et qu’elle assumait de les voir disparaitre par la suite de sa garde-robe, en considérant que j’allais me donner au jeu. Je l’invitai à mettre en marche la stéréo, qui débuta en trompette et je levai les yeux, me disait que ça allait le faire. Me déhanchant, je commençais à retirer tranquillement le débardeur alors que le chanteur commençait à jouer. J’étais conscient de ne pas être nécessairement le meilleur danseur, mais je m’appliquais. Je défie les boutons un à un du gilet, puis roulai des épaules pour m’en défaire puis le faire tourner dans les airs avant de lui lancer. Un sourire amusé, tout en continuant à bouger les épaules au rythme de la musique. Elle riait, et moi aussi.

Je me marrais beaucoup. Je posai mes mains sur mes hanches comme pour descendre ma jupe et lui fit lentement un signe de non avec mon doigt. Je jouai avec mon haut, roulant un peu le matériel sous mes doigts. J’avais vraiment très hâtes de le retirer celui-là. Il m’embêtait à mort, mon torse se sentait comprimé et la sensation était affreuse. Je laissais percevoir un bout de mon ventre légèrement musclé et imberbe. Je fis un clin d’œil à la belle. Attendant sa réaction, avec de m’en départir. Ah et puis, allons-y du coup. Je finis de le rouler, tout en me déhanchant et lui lançai aussi du coup. Ouf! Je respirais enfin, et puis elle avait l’air assez satisfaite avec son débardeur qui lui était tombé dans les mains. Je bombai le torse en glissant mes mains sur mon corps pour rejoindre mes hanches en prenant le temps de tourner sur moi-même, pour qu’elle puisse savourer le ridicule. De côté, je me déhanchais et détachais doucement la dernière pièce de vêtement qui lui appartenait, avant de la faire glisser le long de mes jambes, me pencher et lui envoyer aussi. Le tout dans un gros ridicule poignant. Je continuai de danser en allait devant elle, pour prendre sa main et la faire lever de mon lit. «Ton tour, princesse.»

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Jamie & Mathilda

Par Merlin ! Oh putain ! Excusez ma vulgarité mais, même si je savais que Jamie était du genre à relever les défis, je ne pensais vraiment pas qu’il pousserait celui-là jusqu’au bout ! Il me faisait plaisir celui-là, franchement, c’était de la pure satisfaction de le voir travesti ainsi ! Je lui fis donc savoir que sa tenue était vraiment parfaite, étant impatient de voir la suite. Ni une ni deux, je mis la musique idéale pour tourner encore un peu plus au ridicule mon pote, ne voulant pas en louper une seule miette !
C’était fou comme tout ça le moulait, c’était vraiment hilarant de le voir dans cet accoutrement. En toute sincérité… ça ne lui allait pas du tout, évidemment, mais voir qu’il le prenait à la rigolade me faisait vraiment rire, autant que ça me faisait peur quant à ses pratiques sexuelles. Enfin, ça c’était son problème. S’il aimait ce genre de défi, tant mieux pour moi en ce moment, je ne pourrais jamais enlever ces images de ma tête ! Je me maîtrisais, vraiment, pour ne pas partir en fou rire moqueur. Nan, je devais montrer que cela me plaisait, et j’y arrivais encore… pour le moment.

La musique se mit en route, tout comme Jamie. Je le regardais, ayant un large sourire sur mes lèvres, n’arrivant plus tellement à prendre sur moi. Première étape : gilet enlevé et réceptionné, avec un petit clin d’œil complice de ma part. Voyons voir la suite… en espérant qu’il n’aille pas non plus jusqu’au bout du strip-tease ! S’il vous plaît ! Mais je n’y pensais pas, étant très amusé par la situation ! Il allait surement me tuer par la suite mais, après tout, il aurait certainement fait la même dans mon cas, et je pensais bien que ça m’aurait tout autant fait rire. Et puis, je ne le faisais pas à n’importe qui ce coup, juste à Jamie que je pourrais charrier des années et des années. Je ne pouvais plus me retenir de rire désormais, me mesurant tout de même pour ne pas le stopper net dans son élan.
Il fit mine de descendre la jupe d’un air aguicheur et je ris de nouveau en le voyant s’en amuser, me disant non d’un signe de doigt. Il s’amusa par la suite avec son haut, qu’il n’enleva pas de suite, voulant surement exciter la nana que j’étais censée être en dévoilant une partie de ses abdos. Ouais, ça aurait surement plus à une minette, mais moi cela me faisait plus rire qu’autre chose, je n’arrivais plus à enlever ce sourire amusé de mes lèvres. Deuxième étape : adieu le débardeur ! Je regardai ce dernier, me disant qu’il l’avait vraiment fini… Taylor allait m’étriper mais, peu importe, c’était pour la bonne cause ! Je le posai alors rapidement à côté de moi pour voir le final, souriant de toutes mes dents. C’était vraiment ridicule comme situation, le pauvre ! Mais c’était pour mon plus grand bonheur !!! Troisième étape : bye bye jolie petite jupe ! Réceptionnée de nouveau et posée à mes côtés, sans vraiment y faire attention. Oh puting, c’était un vrai show à l’américaine, tout ça était loin d’être valorisant pour Jamie mais moi, je n’en pouvais plus ! Il continuait de danser en allant vers moi, me prenant la main pour que je me lève. Ce que je fis, tant bien que mal. A ces mots, je ne pus me retenir plus, je partis dans un gros fou rire que je ne pouvais vraiment plus contenir. C’était trop, rien que de me souvenir de son show et de le voir, maintenant, torse-nu avec son petit rouge-à-lèvres rouge, je n’en pouvais plus… J’étais debout mais je me tordais de rire, m’appuyant contre la poutre de son lit pour ne pas m’affaler. Il fallait que je lui dise la vérité sinon il finirait par se vexer.

Je soufflai alors fortement en me redressant, ayant toujours des brides de rire que je ne pouvais contenir, gardant un éternel sourire amusé sur mes lèvres. Je repris alors mon ton normal, celui de Matthew… bon avec une voix de nana, c’était vrai, mais je pensais bien qu’il reconnaîtrait mes intonations. « Oh putain ! Oh mon pote tu m’as tué là ! » Je repartis à rire, essayant de me contenir avant de le regarder. « Tu t’es fait avoir comme un bleu mon gars ! C’est Matt… oh j’te promets de jamais te faire oublier ça ! Putain comment t’as trop kiffé sur moi… » J’imaginais bien que c’était un peu insensé pour lui à ce moment-là mais je ne pouvais pas en dire plus, j’étais dans l’euphorie de la situation et je repartis dans un fou-rire juste en le voyant me fixer, complètement perdu, avec son petit rouge sur les lèvres.

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Le plan s’était bien déroulé. Les pièces de vêtements avait quitté mon corps, une par une, sous le son de la musique. J’étais bien partant pour m’éclater et alors que finalement je retirai la dernière pièce pour lui lancé, je ne pouvais pas nier que je m’étais bien amusé à exécuter son petit jeu. Ma main avait pris la sienne pour la faire se lever, ce qu’elle fit difficilement avant d’être prise par un fou rire. Mathilda s’affala sur la poutre montant de mon lit, avant de reprendre son souffle, prise encore par la vacillation de sa respiration encore sporadique entre ces rires.

Le ton de la demoiselle changea malgré le timbre et mon sourire se muta avec un air d’incompréhension la plus totale. J’ouvrai la bouche, en suspens, alors que le message prenait drôlement de temps à parcourir mon cerveau. Mais qu’est-ce que… Les sourcils froncés, je regardais la jeune fille debout sur mon lit qui était en train de rire à gorge déployé m’annonçant que je venais de me faire avoir comme un bleu. Ah pour ça, j’étais d’accord. Mais ce n’était pas comme si je n’avais pas décidé d’y participer en toute connaissance de cause. J’étais complètement largué et j’énonçai bien mal ma pensée. «Mais…» Je lâchai la main de ma partenaire, avant de m’asseoir sur le rebord du lit, retournant le visage vers elle/lui, en tout cas. «Qu’est-ce que…» Qu’est-ce qui lui avait passé par la tête ? J’assimilais très mal l’information. Matt ? Mais qu’est-ce que… Matt, mon pote de chambré ? Dans mon incompréhension, la fille continuait à rire. «Sans blague?» Je retournai un visage un peu ahuri vers lui. «C’est quoi ce plan de nana? J’espère que tu comprends que j’aurais pu t’embrasser, bêta?»

Je me tournai, un genou en angle sur le lit et mon autre pied toujours au sol. «Et pourquoi t’es une fille aussi ?» J’espérais pour lui que ce n’était pas seulement pour me faire tourner en bourrique du coup, je m’en souviendrais pendant très longtemps. Il avait beau être un pote, mais je me vengerai un jour pour me payer sa tête par la suite. J’étais patient, ça arriverait tôt ou tard. Mais du coup, je ferai grandement attention aux visiteurs qui se pointeraient dorénavant. J’attrapai le débardeur toujours sur le lit, et essuyai grossièrement le rouge sur mes lèvres, avec une expression mi choqué, mi stupéfait. Je n’avais aucune idée de personne originale à qui appartenait ces vêtements, mais ça ne changeait pas que je m’en foutais pas mal à ce moment-ci. «Bien sûr que j’ai kifé, t’a vu ta gueule? Tu te serais toi-même embrassé si tu aurais pu!» De cela, j’étais assez sûr! Après tout, les brunettes de ce genre me branchaient autant que lui, j’étais assez sûr. «Qu’est-ce qui t’a pris, gueule d’ange?» J’imaginais bien qu’il voulait se marrer. Mais à mes dépends, ça je trouvais cela beaucoup moins sympa. Je passai mes mains dans mes cheveux embêtés, en attente de plus de réponse.

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Jamie & Mathilda

Je n’en pouvais plus, je riais à n’en plus pouvoir. Je ne pouvais plus jouer le jeu, c’était totalement impossible, et ce pour deux raisons : premièrement, j’étais tellement mort de rire qu’il devait sentir qu’il y avait quelque chose de louche, et ça je ne pouvais m’en empêcher ; et deuxièmement, je ne voulais pas aller plus loin, au risque de partir dans des trucs qui me dégoutaient rien que d’y penser ! Je haletais tellement je riais. Je n’arrivais presque plus à reprendre mon souffle, me retenant de tomber en m’appuyant contre la poutre du lit de Jamie. Reprenant mon ton normal, je m’adressai alors à Jamie qui semblait ne pas tout comprendre, ce qui n’agit en rien pour dissiper cette hilarité qui avait pris possession de mon corps !

Il s’assit alors sur le rebord du lit, tout en me regardant, ne saisissant pas tout apparemment. En réalité, c’était on-ne-peut-plus claire : je voulais charrier mon pote, lui faire un sale coup comme on pouvait avoir l’habitude de s’en faire. Mais là, j’avais eu de l’or entre les mains, je ne pouvais pas faire autrement que me rire de lui dans un tel corps, c’était obligé, je ne pouvais laisser passer une occasion pareille ! Les mots ne lui venaient pas apparemment, il semblait être totalement pommé et j’étais vraiment fier de moi ! Quand il me dit qu’il aurait pu m’embrasser, je ris de nouveau, plus modérément cette fois-ci ! Je roulai alors des yeux. « Attend, je t’aurais jamais laissé faire, j’suis pas fou ! » Je ris de plus belle. « Ce que j’ai kiffé, t’étais trop à fond… désolé mec mais j’ai eu une occasion en or de te faire marcher, j’ai pas pu résister ! » Lui dis-je avec un sourire qui voulait dire « je m’excuse… mais c’était vraiment trop bon ! », mais qui était surtout rempli de malice.

Il se tourna alors encore plus vers moi et je voyais dans son regard qu’il était encore à côté de la plaque. Je posai alors mes deux pieds sur le sol, me mettant debout tout en m’appuyant sur la poutre de son lit. Il me demanda pourquoi j’étais en fille et je haussai alors les épaules. « Pourquoi… j’sais pas vraiment, j’pense que j’ai bu un truc qu’il fallait pas hier, en soirée. » Je fis alors une moue ignorante avant de reprendre avec un large sourire : « Mais j’avais un beau cadeau à mon réveil ce matin… » Dis-je tout en me montrant d’un geste de main d’un air ravi. « P'tain, c’est la classe ! J’ai pas tout compris au début mais bon, j’y vois des avantages… j’sais pas pour combien de temps ni rien, mais c’est plutôt drôle ! » Surtout que je pouvais jouer de sales tours à mes camarades ainsi… j’adorais ça !
Je ne savais pas trop s’il était vexé ou juste choqué pour le moment, mais moi j’avais pris mon pied ! Oh, c’était de l’humour, il allait s’en remettre le petit. Je lui donnai alors un petit coup de poing amical dans l’épaule comme j’avais l’habitude de lui faire – ouais, sauf que là ça ne faisait pas du tout le même effet – et lui dis tout en le charriant : « Aller, fais pas ta nana ! Tu vas pas te vexer ! Avoue que c’était drôle… » Je souris de nouveau largement en y repensant, me retenant de rire. Bon ok, c’était beaucoup plus amusant pour moi que pour lui mais je savais que je n’oublierai jamais ça, et que je ferai en sorte que lui non plus ne l’oublie jamais ! Ah… c’était excellent !

A ses questions, je me dirigeai vers ma malle, l’ouvrant pour y prendre quelques affaires. Ouais, après tout je n’y étais pas passé depuis que j’étais comme ça. Je tournai ma tête vers lui, lui répondant comme si c’était une évidence : « Nan mais attend, c’était tellement tentant de te jouer un sale tour… avec le corps que j’ai, je m’suis dit que tu n’pourrais pas résister. Une blague quoi, juste pour se marrer un peu… et tu l’oublieras pas celle-la ! » Dis-je en lui lançant un regard malicieux, avant de me relevant, des affaires dans les bras, les déposant sur mon lit. Je me retournai vers lui, baissant la tête pour me regarder avant de la relever de nouveau vers Jamie, prenant un air sérieux. « J’avoue que j’aurai bien envie de me draguer moi-même… ». Je croisais son regard et repartis dans un fou rire. « Ah… franchement tu m’as fait plaisir mon pote ! »

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Jamie & Mathilda

Les meilleures plaisanteries sont déplacées

J’étais sous le choc. C’était le seul moyen que je pouvais envisager. Dans l’incompréhension totale! Mais l’idée commençait à se faire un chemin et puis ce n’était pas comme si on n’en voyait pas de toute sorte de couleur dans une école de sorcellerie. Il fallait avoir la tête sur les épaules et de bon réflexe pour rebondir. Donc, cette fille, c’était … Matt. Encore est-il que j’avais encore du mal imaginé l’idée grotesque qu’il lui était passé de venir roucouler autour de moi comme un petit oiseau. Je lui fis remarqué que j’aurais très bien pu l’embrassé à un moment ou un autre, avec ces sourires et son regard, il en avait fallu de peu pour que je contienne des ardeurs pendant qu’elle nichait sur mon lit. J’espérais vraiment qu’il ne m’aurait pas laissé faire, j’aurai eu des crises cardiaques à vie sinon! «J’ai vu ça!» Je changeai de position sur le lit. J’étais intrigué et lui fit part de quelques questions qui parcourraient mon esprit. Il n’en avait vraiment aucune idée. Je roulai des yeux non seulement pour la réponse mais pour la moue qui venait avec. Oh non! Il n’allait pas continué à me mener en bateau. Bien assez pour moi. «J’imagine.» Après tout si une des premières choses qu’il avait pensé c’était de venir m’embêté et me faire avoir l’air d’un idiot pour rien, j’étais prêt à parier qu’il allait s’en donné à cœur joie de cette état, temporaire tout probablement.

J’étais un peu grognon maintenant, ne serait-ce que pour l’idée que je n’aurais pas ce que je voulais. Quelle frustration! La honte, quoi! Elle avait dû remarquer mon état et me disait de ne pas me vexer. «C’est toi la nana, ma belle.» Il posa la main sur son front. Damn. Sa tête n’arrivait pas trop à associer le corps de cette brunette avec l’esprit de Matthew dedans. «Je suis plus troublé actuellement que choqué. Outre le fait que je sais plus comment te regarder ou t’appeler…» J’eus un rire nerveux avant de m’esclaffer. «Crois-moi, je l’oublierai pas. Je vais faire boire du Veritaserum à tout le monde qui rentre dans cette chambre.» Il ne se ferait pas duper deux fois. Il était déjà un peu d’avoir kiffé graver sur le corps féminin de son meilleur pote, il ne tenait pas vraiment à avoir d’autre visite de ce genre. J’étais pas vraiment surpris de voir qu’il aurait lui-même été attiré par sa propre personne s’il n’avait pas été dans le corps. Je souris, hilare, car j’aurais pu le prévoir. Mais bon, il avait l’air content, et moi déboussolé, pour l’heure, il fallait que j’aille prendre une douche pour me changer les idées et aussi pour m’assurer de retirer les traces de maquillage que ce débile m’avait fait appliqué sur le visage. «Continue de te marrer. Moi je saute dans la douche.» Je fouillai dans ma malle pour sortir une serviette propre avant de me retourner vers lui. «J’en profiterai pour me débarrassé du maquillage du coup. Rappel-moi de te faire appliquer de l’eyeliner quand tu seras de retour en mec que moi aussi je rigole. Ca et du rouge-à-lèvre. Ça ne serait que juste.» Je ris ouvertement, montrant que j’étais bon joueur, avant de me diriger vers la salle de bain et de refermer la porte derrière moi.

Il faudrait aussi que j’avertisse Louis avant qu’il ne tombe lui-même dans le piège. Bon, il était pas autant into les nanas. Plus calme que moi et Matt. Mais ça ne changeait pas que je m’étais déjà bien assez donné en spectacle sans pour autant qu’il réussisse son coup avec d’autre. Mon seul questionnement : Est-ce qu’il continuerait à dormir dans son lit? Si oui, j’aurais bien du mal à ne pas le reluquer pendant qu’il se change… Ah la galère!!!

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