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Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M.
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Message(#) Sujet: Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M. Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M.  EmptyLun 5 Jan - 2:25

Jeudi le 7 Janvier 2020, ce jour restera gravé dans ma mémoire pour toujours. Depuis quelques jours à peine que j’étais dans le dortoir des 5e de Serpentard et je n’avais toujours pas croisé ma sœur, à croire qu’elle aussi avait changé de maison temporairement, probablement. En classe, aucune ne trace d’elle, mais plusieurs élèves s’étaient retrouvé à l’infirmerie à cause d’une épidémie de grippe, nous disait-on. Après le 7e jour, je m’étais présenté à l’infirmerie pour retracer ma sœur dont je n’avais aucune nouvelle. Là-bas, on me confirma l’absence de présence de ma sœur sans ajouter plus de détails et me renvoyant à mon Directeur de maison. Sans trop y penser, je rejoignis le bureau de M. FitzSimmons, Directeur de Pouffsoufle. Après avoir toqué trois cou et attendu qu’il m’invite à rentrer, je mélangeais toute les informations dans ma tête sans succès. Il aurait peut-être mieux fallu que j’aille voir le Directeur de Serpentard, ou pas. Ma sœur était-elle rentrée encore à Ste-Mangouste ? Après tout, ça ne serait pas ni la première, ni la dernière fois! Après tout ça, les minutes suivantes furent les pires de toute mon éternité. Il avait toujours eu un teint un peu cerné mais ce matin, c’était pire. Il affichait une mine tendu et pour ma part mon anxiété grimpait sans cesse à m’en faire tourner la tête. Je voulais qu’il me dise tout de suite ce que l’infirmière avait refusé de me dire. IMÉDIATEMENT! J’agrippai les bras du fauteuil avec beaucoup d’intensité et alors qu’il ouvrit la bouche avant de se raviser, j’ai eu le sentiment que cette fois-ci, c’était beaucoup plus grave que jamais avant. Silencieuse, les yeux écartelés, je fixais l’enseignant de potion avec l’appréhension de l’attente qui dure.

Les minutes suivantes furent vraiment les pires. Je regardais horrifiée mon enseignant qui m’expliquait que ma sœur était… décédée. Le mot transitait dans ma tête, se cognant aux parois comme pour éviter de s’accrocher. Une fois-là, je n’arriverais plus à le déloger et ça en deviendrait un fait accompli. Je ricanai mal à l’aise, avant de porter ma main à mes lèvres, mes yeux s’engluant de larmes. S’il pouvait arrêter de me regarder avec ce regard piteux et désolé, j’arriverais peut-être à respirer. Juste une goulée d’air, une toute petite ? Mais j’étais trop tremblante et le désespoir prenait en otage mon souffle et ma gorge qui prirent des allées et venues incontrôlable.
« Depuis… » Réussis-je enfin à glisser, entre deux soubresaut. Sans trop d’attente, il défile l’histoire, soupesa des excuses, des condoléances. Depuis 2 jours… Deux jours que personne ne lui avait dit… Qui était au courant ? Mais la rumeur finirait bientôt par faire le tour de l’école. Je n’avais qu’une envie quitter ce bureau et finir en boule quelque part… dans une baignoire ou personne ne viendrait me chercher. Après que les spasmes et les larmes se calmèrent un instant, je me levai chancelante, ébranlée et avec urgence. Je ne pouvais pas rester ici sous le regarde de FitzSimons en train de pleurer mon existence. Il avait eu la décence de ne pas la mettre dehors, mais moi, j’avais la décence de m’en aller, ne me sentant pas à ma place.

Je rêvais d’une salle sombre, loin de tout ou personne ne viendrait. En déambulant comme une zombie dans les couloirs, j’étais sûr de ne croisé personne avant un petit moment. Ou peut-être pas, quelques portes du troisième étage, venait de s’ouvrir à la voler devant moi et j’en profitai pour prendre les jambes à mon cou et m’engouffrer dans la salle du balcon monde, loin de tout ce brouhaha. Dans la pleine obscurité, j’allai m’installer contre le mur du fond loin du bruit, loin de tout, loin de la vie. Les jambes repliées contre moi, le front sur les genoux, se laissai court à ma peine, de gros sanglot pour une jeune fille dépassée par les évènements. J’avais envie de crier, frapper et démolir tout autour de moi et en même temps, je n’en avais aucunement la force. Je peinais à penser devoir l’annoncer à Orion, quoique peut-être l’apprenait-il lui-même à ce moment. Bizarrement, voir mon frère ne me rassurait pas, maintenant, il y avait un vide entre nous; celui de l’absence et de la perte de notre sœur Sky morte hier.
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Message(#) Sujet: Re: Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M. Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M.  EmptyMer 14 Jan - 4:02

Voilà que la deuxième semaine sans ma soeur était entamée et je ne pouvais encore affirmer que ça allait mieux. Tout le monde disaient toujours qu'il fallait du temps, mais pour l'instant il ne faisait qu'agraver les choses ce fameux "temps". La phase où je ne sentais rien parce que je ne réalisais pas totalement ce qui venait d'arriver était belle et bien loin, pourtant j'aurais tout donné pour retrouver ce sentiment... Il était sans aucun doute meilleur que celui qui prit place le moment où j'eus conscience que ma soeur n'était plus, que je ne la reverrais plus, qu'elle ne rirait plus... Avec les autres j'essayais d'agir le plus normalement possible parce que je ne voulais pas qu'on me prenne en pitié, en classe je faisais mon possible pour écouter, bien que mes pensées ne pouvaient s'empêcher de vagabonder beaucoup plus qu'à l'habitude et mes cahiers étaient maintenant remplis de gribouillages. Sinon, j'essayais de me tenir le plus occuper possible... Me tenir occuper pour éviter de penser qu'en ce moment même, Kate ne vivait plus, ne respirait plus... Je ne savais même pas où elle était ! Au paradis ? Mes parents ne m'avaient jamais inculqué quelconque valeur religieuse et je n'étais pas sûr d'y croire au paradis. En enfer alors ? Non, jamais de la vie, elle était bien trop gentille pour ça ! Une fantôme ? Sans doute pas, elle serait venue me voir... Était-elle réellement à quelque part d'ailleurs ou simplement endormie, vidée de toute âme et de toute conscience ? Mon côté terre-à-terre me poussait à croire à cette option, mais je trouvais ça trop affreux de penser qu'il n'y avait simplement rien. Alors comme j'ai dit plus tôt, je me tenais occupé. Je passais des heures à la bibliothèque, je demandais à Clara plus de leçon de piano qu'à l'habitude, j'allais dans la salle sur demande pour faire des kicks avec mon ballon de foot... Ça me défoulait incroyablement ! Je voyais beaucoup plus de gens qu'à l'habitude aussi, toute excuse était bonne pour me tenir l'esprit occupé. Mais ça, c'était dans mes "bonnes journées". Ça marchait la plupart du temps, et j'arrivais à me sentir pas trop mal. Par contre quand j'avais une "mauvaise journée", j'étais super lunatique et c'était comme si je vivais dans un univers totalement paradoxal à celui de tous les autres élèves du château, qui vivaient tranquillement leur vie, continuaient à suivre la même routine, chaque jour... De plus, j'avais vraiment mauvaise mine ses jours-là, mes cernes trahissant mes courtes nuits. D'ailleurs j'étais presque tout le temps cerné maintenant.

Tiens, je m'étais encore totalement égaré ! Et dire qu'il y eut un temps où j'écoutais absolument chaque mot de ce professeur de défense contre les forces du mal. Aujourd'hui était décidemment une "mauvais journée", j'étais incapable de me concentrer. Je baissai les yeux vers mon cahier, j'y avais dessiné des détraqueurs, sans même m'en rendre compte... Ça donnait une chouette idée de l'état dans lequel je me trouvais. La cloche rétentit enfin, alors je fermais mon cahier d'un coup sec en le fourrant dans mon sac et sortit de la classe le plus rapidement possible. Mes amis comprendraient, que j'avais besoin d'être seul un peu. En fait j'ignorais que j'avais actuellement besoin de solitude, mais mon inconscient le savait en tout cas. J'ai erré un bon moment comme ça dans le château, à essayer de lire un livre moldu tout en marchant dans des couloirs vides, montant et descendant des escaliers... Faire cela m'avait souvent totalement débousselé, mais m'avait également donné la chance d'explorer pleins de recoins du château. J'arrivai finalement au troisième étage, qui était totalement vide. Je fermai mon bouquin, le mis dans mon sac et me dirigeai vers la salle du balcon du monde. J'adorais cette salle, sincèrement, et c'était peut-être ce qu'il me fallait en ce moment. Je m'y étais souvent réfugié ces temps-ci, dans la salle sur demande et là-dedans. Je pouvais y pleurer en paix sans que mon égo d'homme ne prenne le dessus ou que j'ai à me justifier. J'y entrai alors que tout, absolument tout y était noir, et j'entendis de gros sanglots. De où venaient-ils ? Je tournais sur moi-même, tentant d'y voir quelque chose. Décidemment il fallait un peu de lumière... Je m'imaginais aussitôt la mer, avec du sable partout et le bruit rassurant des mouettes, des vagues et du vent. Je n'y étais jamais allé à la mer, pourtant ces jours-ci ce paysage m'avait été d'un grand réconfort. C'est alors que je découvris, avec stupeur, que les sanglots provenaient du fond, d'un visage bien connu... Celui de Sunny. À court de mot, je balbutis :

« Sunny ? Je-j'ai-je... Désolé d'avoir changé le paysage... » Ce furent les seuls mots que je trouvai. Avant de m'approcher et de m'asseoir je voulais m'assurer d'un truc en particulier, ne voulant pas être impoli ou irrespectueux. « Tu veux en parler ? Si tu préfères je peux partir aussi... »
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Message(#) Sujet: Re: Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M. Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M.  EmptyMer 14 Jan - 22:06

Choc visuel. Je ne savais plus depuis combien de temps j’étais ici, mais la noirceur offrait au moins cela, le complet détachement de la réalité. J’avais l’impression que la couleur du monde s’était envolée et c’était aux beaux mots, le meilleur endroit pour moi actuellement. D’ailleurs, peu de gens venait ici et je me savais en paix. Si la première trentaine de minute m’avait semblé un calvaire, la seconde m’était revenu comme un relent de souvenir et une frappe éclair de l’élément mortel : La réalité. Je n’arrivais pas à coller toute les secondes ensembles, comme un film, un rêve, une irrégularité dans mon quotidien qui n’aurait jamais dû y être.

Le flot de lumière fût si intensément brusque qu’elle enfoui son visage de plus belle dans ces bras collé contre ces genoux. Elle était presqu’incapable de bouger, seulement de pleurer comme une madeleine toutes les gouttes d’eau de mon corps. Elle entendait quelqu’un parlé, mais trop profonde dans sa détresse, n’associait pas de nom et les mots n’avaient aucun sens pour elle. Elle releva la tête un bref instant pour reconnaître le visage soucieux de Dylan. Si elle voulait parler… mais pour quoi faire, si elle voulait qu’il parte, absolument pas. Assez proche d’elle, elle se bascula sur le côté avant de prendre le garçon dans ces bras, avec désespoir. Le cauchemar allait s’arrêté et la réalité serait de là à nouveau, apportant son lot de soleil sur sa vie et les joies simple du quotidien. Ça lui semblait beaucoup plus tangible, beaucoup plus vrai. Elle n’avait aucune idée comment elle pourrait le lui dire tellement qu’elle sentait sa gorge se serré à la simple idée de prononcer ce nom; celui de sa sœur.

Elle n’avait pas eu la chance de voir Dylan souvent depuis le retour des classes, et du peu qu’il lui avait parlé la dernière fois, sa sœur à lui aussi n’était pas aux mieux; mais comme elle était toujours un peu à l’écart des autres 5e, et que certain membre de sa maison l’embêtait, elle n’avait pas la tendance systématique de venir le voir et se fondre dans la masse de bleu et bronze. Elle le sentait inquiet et lui-même bouleversé, mais elle n’avait pas le courage encore de lui expliquer. Du coup, la seule chose qu’elle faisait c’était pleuré, les deux mains agrippés à l’uniforme de son ami. Pleurer à en être malade, d’ailleurs, elle commençait à sentir une pression sur son crâne, comme si elle n’était pas déjà assez torturé et assez mal pour qu’on en rajoute tout bêtement et inutilement. Elle frottait sa joue contre lui sans la moindre arrière-pensée, en se disant qu’il ne lui ferait pas de remarque, pas là, quand elle était au plus mal.



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Message(#) Sujet: Re: Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M. Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M.  EmptyLun 2 Fév - 4:25

Toujours sous le choc, j'essayais de savoir qui était cette personne recroquevillée sur elle-même, semblant presque autant, sinon plus, au gouffre du désespoir que moi. C'était méchant, mais cette idée me rassurait, de savoir que je n'étais pas le seul à vivre des trucs difficiles ces temps-ci. Cette idée me rassura un peu moins, lorsque je vis qu'il s'agissait en fait de Sunny, cette petite boule. Nul valait de dire que je me sentais vraiment bouleversé en ce moment, de un parce que j'avais pensé que je serais seul dans cette salle, de deux parce que je ne me sentais pas très bien moi-même et de trois parce qu'une amie très proche à moi pleurait à chaude larme. Je m'excusai pour le paysage que je venais de changer, mais je m'arrêtai de parler lorsqu'elle leva son visage dans ma direction. À ce moment je me suis dit que je ne l'avais jamais, au grand jamais vu aussi abattu et sincèrement, une vague de préoccupation m'enveloppa. Quoi donc pouvait la mettre dans cet état ? Des problèmes avec ses amis ? Un prof ? Les cours ? Un garçon ?Toutefois, je trouvais ces sujets plutôt banals pour l'ampleur de sa peine. Soucieux de son état, je lui demandai si elle voulait parler ou si elle voulait que je m'en aille. Je savais que c'était un peu idiot, mais au moins je saurais si elle avait envie de ma présence ou pas. Même si la chose à faire aurait été de rester, peu importe ce qu'elle aurait dit, si elle m'avait demandé de m'en allé je me serais plié à sa volonté. Je savais mieux que personne que parfois, on avait seulement envie que le monde entier nous fiche la paix. Malgré tout, je compris assez vite qu'elle avait envie que je reste lorsqu'elle me prit dans ses bras. Je la serrai contre moi, automatiquement, alors qu'elle continuait de pleurer et pleurer contre mon torse. Mon chandail allait surement être vraiment mouillé à la fin, mais ça ne me dérangeait pas. Je voulais seulement l'aider, et bon sang, savoir ce qu'elle avait ! La voir ainsi alors que moi-même je n'allais pas très bien, c'était franchement déprimant... Sans aucune arrière pensée, je me mis à lui caresser les cheveux de la main, n'importe qui qui aurait surgit à ce moment dans la salle nous aurait pris pour un couple, mais mon geste visait seulement à la rassurer et à lui faire comprendre que j'étais là pour elle, qu'elle n'était pas seule.

« Chuuut, ça va aller, ça va aller... »

Dis-je du ton le plus rassurant possible, puis une boule monta jusqu'à ma poitrine pour si loger lorsque je réalisai que je venais de répêter les paroles que mon père utilisait tant avec à ma mère ces temps-ci, avec aucune crédibilité parce qu'il pleurait à chaude larme lui-même... Me rappeler ces moments me bouleversait et me donnait presque envie de craquer moi-même, mais je ne pouvais pas me le permettre. Sunny était dans mes bras et pleurait, je ne pouvais me permettre de l'oublier en pensant à mes propres problèmes. Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés ainsi, elle à pleurer et moi à lui dire que tout irait bien, que tout allait se règler même si je n'avais aucune idée de ce que je parlais. Je savais seulement que ça pouvait être rassurant, la promesse qu'un jour tout irait mieux. Dans mon cas, je ne voyais pas quand ce jour allait pouvoir arriver, je ne savais même pas s'il arriverait un jour, ça me semblait impossible, mais pour Sunny le moment où ça arriverait était peut-être plus proche que ce qu'elle pensait. Après un long moment ainsi, je me lançai et lui dit, alors que je la serrais toujours dans mes bras :

« Et si... Et si tu me disais un peu ce qui va pas ? » Puis j'ajoutai un peu hésitant : « Ça te fera peut-être du bien. »
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Message(#) Sujet: Re: Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M. Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M.  EmptyLun 2 Fév - 5:15

Le visage enfoui dans le pull de Dylan, j’avais beau essayé de penser à quelque chose, autre chose, mais rien. Absolument rien ne venait. J’étais ciselé en petit morceau, blotti dans une peine immesurable. Il me serra et pendant un bref instant, mon sanglot se fit plus court, contraint à prendre une réelle respiration. Je frottai ma joue contre lui comme seul signe de vie autre que mes pleurs. Il était ma bouée et moi j’étais en train d’essayer de me noyer. Rejoindre ma sœur, dans cette froide éternité pour ne pas ressentir ce que je ressentais à ce moment précis. Sa main sur ma tête me caressait doucement les cheveux, et j’en étais consciente sans pour autant réellement apprécié ce geste avec toute la gratitude que j’aurais dû avoir. Ces paroles auraient pu être réconfortante, mais à ce moment précis, rien n’au monde ne pouvait bien aller. Absolument rien au monde. Elle venait même à ce demandé si un jour elle pourrait sourire à nouveau, et pour quoi faire ? Déclenchant une quinte de larme plus forte à chaque fois qu’il prononçait ces paroles, simple rappel continue de la fatalité et du côté immuable des événements.

Elle ne bougeait pas spastique et tremblante dans les bras de son ami qui devait rêver de se trouver ailleurs qu’avec la Milbury qui elle en voulait au monde entier. Du moins, c’est ce qu’elle pensait. Allez tous au Diable! Mais à ce moment précis, elle n’arrivait pas à le détester lui qui semblait réellement s’en faire pour elle, malgré l’idiotie de ces paroles. Lui dire ce qui n’allait pas? Et comment était-elle sensé faire cela avec sa gorge qui se nouait à presque plus lui permettre de respirer entre chacun de ces sanglots. Si elle le disait tout haut, ça signifierait que la chose, ce monstre, cette tragédie, sa …, non, ça signifiait qu’elle était réelle et elle n’était pas prête à l’accepter. Elle allait sortir de ce cauchemar. Se réveillé dans son lit chez Poufsouffle et lors de son petit-déjeuner dans la grande salle, en profiterait pour sauter aux bras de sa frangine et la serrer si fort qu’elle en aurait le souffle coupé. C’est ce qu’elle allait faire. Oui. Ça ne pouvait pas être la réalité. Elle rêvait. Elle n’avait pas été transféré chez les Serpentards, elle n’avait pas fait une visite sympa dans les couloirs avec Aniek, n’avait vu Asling dans sa chambre pour discuter, ni ait été à la fête de Chloé chez les Serdaigle. C’était tous des rêves. Et elle allait se réveillé maintenant! Maintenant! MAINTENANT! Elle posa durement ces deux poings contre le buste sur garçon comme véritable fâché, mais le coup n’avait été ni fort ni soutenue, et déjà ces mains retombaient d’elles-mêmes, incontrôlés chacune de leur côté du corps de Sunny.

Elle releva un visage trempé de larme vers le garçon, alors qu’elle tentait vainement de glisser deux mots de file dans sa tête. Mais même ces lèvres tremblaient et alors qu’elle fronçait des sourcils, enfouie de nouveau sa tête contre son torse. Non, elle n’y arrivait pas. Elle avait l’impression qu’elle n’y arriverait même jamais.

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Message(#) Sujet: Re: Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M. Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M.  EmptyLun 16 Fév - 3:06

Dylan l'avait compris désormais, les problèmes de Sunny allaient bien plus loin qu'une petite dispute entre amis ou d'un problème avec un garçon. Ces hypothèses semblaient futiles quand on voyait sa peine, ses larmes qui coulaient et coulaient, qui pourraient remplir un océan en entier tant elles étaient nombreuses. Elle semblait détruite, dévastée, désespérée. Il le savait, elle était détruite, dévastée et désespérée... Il le savait parce qu'en la voyait il avait presque l'impression d'être face à un miroir. Enfin, il n'était pas en larmes en ce moment et n'avait pas les cheveux longs, mais il y avait une peine intense dans son regard qu'il reconnaissait pour souvent l'avoir vu dans les miroirs de son dortoir ces temps-ci. Dylan évitait maintenant toute surface réfléchissante, parce qu'il n'aimait pas voir ses cernes qui lui rappelait son insomnie, qui lui rappelait la raison de son insomnie, puis il détestait maintenant ressembler autant à sa soeur. Avant il le prenait d'un côté assez banal, après tout ils étaient jumeaux et c'était normal, mais maintenant le simple fait de se voir dans le miroir lui rappelait Kate. Il avait l'impression que tout, absolument tout lui rappelait sa soeur et ça le rendait parfois absolument dingue de ne pas pouvoir penser à autre chose. Mais il n'avait pas non plus envie de l'oublier... Bon sang, la seule chose qu'il voulait était que les choses redeviennent comme avant, exactement comme avant. Et aussi que Sunny s'arrête de pleurer parce qu'il n'aimait pas la voir ainsi, d'autant plus qu'il ne savait pas pourquoi elle était aussi triste et qu'il se sentait incroyablement impuissant.

C'est alors qu'il lui demanda si elle se sentait prête à en parler, et pour réponse il reçu deux petits coups venant des points de la Poufsouffle sur son buste, et elle leva son visage vers lui. Dylan se sentit alors réellement peiné à ce moment. Son visage était complètement ravagé par la tristesse. Les yeux rouges, boufis, tous pleins de larmes sur les joues... La jeune fille essaya de parler, il le vit, mais alors que ses lèvres temblèrent il comprit qu'elle ne se sentait pas prête. Alors lorsqu'elle enfouie à nouveau son visage dans son torse, les mains de Dylan reprirent leur position sur ses cheveux et il se remit à les caresser. Il comprenait qu'elle ne voulait pas parler, ou ne pouvait pas, ça ne voulait pas dire que les hypothèses ne tournaient pas à toute vitesse dans sa tête. Un renvoie ? Il voyait mal ce que la jeune fille aurait pu faire pour cela, mais après tout plusieurs personnes qu'on ne soupçonnait pas se faisaient renvoyer. Sinon... Peut-être un échec dans plusieurs matières ? Elle ne serait pas la seule à craquer sous l'effet des BUSE, et avoir à rédoubler une année après en avoir sauter une pourrait être vraiment honteux... Quoiqu'il ne pensait pas qu'elle puisse pleurer de cette façon pour cela. Des hypothèses, des hypothèses et des hypothèses tournaient dans sa tête alors qu'il oubliait peu à peu sa propre peine pour se concentrer sur celle de son amie.
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Message(#) Sujet: Re: Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M. Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M.  EmptyLun 16 Fév - 4:03


«
L’esprit oublie toutes les souffrances
quand le chagrin a des compagnons et que l’amitié le console »
Sunny & Dylan

Ce froid, ce vide, cette absence...

I l ne disait rien et Sunny aurait eu du mal à répondre à quoi que ce soit à ce stade. Lié et scié, on avait transformé son cœur en un casse-tête absurde et dont aucune pièce ne semblait plus jamais vouloir s’emboiter. Son ami, toujours autant attentif, avait cessé de lui poser de question et d’ailleurs, elle aurait pu bien du mal à répondre à quoi que ce soir avec son souffle effréné et sa logique qui combattait les rumeurs que sa sœur pouvait, serait, peut-être décédée. Bon, elle ne croyait pas qu’elle pourrait un jour se faire à cette idée. Ni même pensée à quelque chose de joyeux. Ni même remonter sur un balai. Il y avait tellement de chose qu’elle ne pouvait pas considéré, qu’elle devait reconsidérer. Mortellement blessé, c’était comme cela qu’elle était. Une flèche en plein cœur, et on ne parlait même pas d’un garçon pour lequel elle aurait encore eu la stupidité de s’enticher. Non. On parlait de sa famille. D’Orion, elle et … . Même mettre son nom dans sa tête lui semblait beaucoup trop lourd, et pourtant, elle ne pouvait, ni ne voulait être seule dans cet état. «Sky, elle…» Sa voix partait dans tout les sens, cassés et basse. Y arriverait-elle un jour ? Elle avait le cœur pris dans un étau, mais si elle ne complétait pas, il lui poserait des questions. Beaucoup de question qu’elle n’aurait pas les réponses et qu’elle ne pourrait pas répondre. Un soubresaut et elle continuait à essayer de se concentrer sur sa main dans ces cheveux qui prenait soin d’elle. «…morte.» Elle mordait sa lèvre inférieure, avec rage et peine alors qu’elle s’agrippait à lui comme s’il était la seule chose importante dans sa vie, avant de relâcher et de devenir toute molle. Elle n’y arrivait plus. Elle ne pouvait pas regarder la vérité dans les yeux, mais elle ne pouvait pas non plus se mentir. Pourquoi pleurerait-elle sinon ?

L a benjamine qui avait été si heureuse de partagé le dortoir de sa sœur, et voilà qu’elle apprenait les détails réels de cette absence. Elle aurait préféré ne jamais y avoir été et découvrir sa sœur encore sur ces pieds. Ça lui semblait beaucoup plus probable, beaucoup plus réaliste. Mais ces larmes trahissaient la réalité et elle ne pouvait plus continuellement faire comme si ça ne s’était pas réellement passé. Elle ne savait pas comment réagirait le garçon, et bien qu’elle savait au tréfonds d’elle-même que Dylan lui poserait un milliards de question, mais elle ne voulait pas passé pour une fille pleurnicheuse alors qu’elle avait réellement toutes les raisons du monde d’être sciée en deux par cette si douloureuse et récente découverte. Autant qu’il l’apprenne de sa bouche qu’en plein milieu du couloir. Elle avait arrêté de trembler, mais ces pleurs continuaient à couler à torrent, incapable d’autre chose que de pleurer pour quelque chose qu’elle ne pouvait malheureusement absolument pas contrôler. Faire un caprice à la vie ? Et non, la Miss n’était pas si dupe, personne ne vainquait la mort de cette façon.


(c) crackle bones

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Message(#) Sujet: Re: Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M. Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M.  EmptyMar 3 Mar - 6:45

Ce que Dylan trouvait le plus inquiétant dans cette situation, c'était de ne pas savoir. Ne pas savoir le terrifiait. C'était peut-être absurde pour certains, mais pas pour lui. Ça le terrifiait de ne pas avoir de réponses à tout, par exemple qu'arrivait-il après la mort, où était sa soeur, mais surtout en ce moment, qu'arrivait-il à Sunny. Elle pleurait, pleurait tellement ! Il n'avait jamais vu quelqu'un de Poudlard dans cet état. Il ne savait même plus quelle attitude adopter, si ce n'était de la serrer dans ses bras. L'humour n'était certainement pas une option étant donné les circonstances. Il trouverait cela déplacé et peu probable que Sunny rit à une de ses blagues. Il avait rayé l'option de parler après avoir posé quelques questions auxquelles la Poufsouffle, trop abattue, n'avait pu répondre. Alors écouter aussi était rayé de la liste puisque son amie était incapable d'alignée deux mots, et selon son état Dylan comprenait. Lorsqu'on pleurait autant le souffle nous manquait et les sanglots l'emportaient, il le savait.

Après avoir continuer à la serrer durant il ne savait combien de temps, il entendit soudainement sa voix. Enfin, il savait que c'était sa voix puisqu'ils étaient seuls dans la salle, mais ça ne ressemblait pas à la voix habituelle de Sunny. Ce n'était pas une voix enjouée, mais une voix cassée, éraillée qui sortit de la bouche de la jeune fille. Elle prononça le nom de sa soeur, Dylan était maintenant à l'aguet, toute écoute. Il cessa un moment de lui passer la main dans les cheveux pour se concentrer sur son dos, afin de l'encourager à continuer. Que pouvait avoir un rapport avec Sky pour qu'elle soit dans cet état ? Une violente dispute peut-être ? Les rumeurs disaient que la soeur de Sunny pouvait se montrer plutôt... Dure et agressive. Pourtant leur relation ne lui avait jamais semblé particulièrement mauvaise, une relation plutôt typique de soeurs tout compte fait... Il attendit patiemment qu'elle continue, mais ce ne fut pas long et une chance parce que sa langue lui brûlait de questions. Mais lorsqu'elle prononça le dernier mot, il se figea en entier. Son premier reflexe fut de se dire que c'était impossible, mais l'était-ce réellement ? Sunny était en larmes comme jamais et Dylan savait désormais très bien que la mort pouvait frapper n'importe quand, même à 15 ans... Lorsque son cerveau assimila l'information, il se dit que finalement il aurait préféré ne pas savoir. Ça devait être un cauchemar... Ce n'était pas tant que ça qu'il la connaissait, mais il pensait à la peine que devait ressentir Sunny et toute sa famille, à la douleur que ça causerait à tous ses proches... Tant d'ambitions, de projets et de rêves qui ne se réaliseraient jamais... Ça le bouleversait énormément d'apprendre cela, il ne savait si c'était par compassion ou si c'était parce que cela lui rappelait un peu trop Kate. Quoiqu'il en soit, il serra la jeune fille encore plus fort contre lui, pour lui montrer qu'il était toujours là et à la fois pour s'accrocher à quelque chose.

« Je... Qu-quand ? Comment ? P-pourquoi ? »

Il balbutiait, n'attendant pas exactement de réponses, les questions s'entrechoquant dans sa tête et également la peine qu'il ressentait. Il ne la connaissait pas tellement, mais la mort était quelque chose qui le rendait particulièrement sensible. Sans même s'en rendre compte, les larmes lui montèrent aux yeux et se mirent à couler. C'était trop en même temps, trop injuste... Pourquoi la vie était si injuste d'ailleurs ? Pourquoi la mort ne pouvait pas s'emparer de gens ayant vécu leurs vies au maximum ou alors de malfaiteurs ? Pourquoi ce devait être des personnes de 15 ans à peine et pas de 100 ans et plus par exemple ? Il ne pouvait s'empêcher de penser à tout cela et à Sunny aussi. Il savait, il comprenait exactement ce qu'elle vivait. Il dit d'une voix étranglée :

« Je suis désolé Sunny. Je suis là ok ? »

Il ne put s'empêcher de penser que même si la douleur était au final la même, lui au moins avait eu le temps de se préparer. Pour elle, la nouvelle avait été soudaine, brutale. Et il était prêt à dire que ça semblait bien pire.

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Message(#) Sujet: Re: Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M. Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M.  EmptyVen 6 Mar - 23:31


«
L’esprit oublie toutes les souffrances
quand le chagrin a des compagnons et que l’amitié le console »
Sunny & Dylan

Ce froid, ce vide, cette absence...

C’ était peut-être le fait de l’avoir dit tout haut, mais après avoir violenté sa lèvre inférieure, la Milbury devint toute molle. Elle avait senti Dylan se raidir, diamétralement l’opposé de ce qu’elle était devenue soudainement dans ces bras. S’il ne le tenait pas et si elle aurait été debout, elle aurait probablement fini étendu au sol. Ce que la vérité pouvait être intolérable, ce que ce mentir lui aurait sonné beaucoup mieux à l’oreille. Et pourtant, elle voulait rejeter tout de cette réalité, tout de ce monde. Il était beaucoup trop cruel, beaucoup trop vif, beaucoup trop rapide, beaucoup trop blessant, tout simplement trop! Les bras se refermaient sur elle et bien heureusement. Elle se sentait désincarné, comme si son âme n’aspirait qu’à quitter son corps, épuisée, et pourtant les sillons de larmes continuaient à glisser sur ces joues, flots indomptable de son chagrin épouvantable. Elle l’entendait poser des questions et elle n’avait pas assez de voix pour y répondre, elle releva vers lui un regard suintant et les lèvres tremblantes tentant de placé deux mots d’affilé dans sa tête. Tout était beaucoup trop sombre, tout était beaucoup trop confus. Elle aurait probablement préféré être morte, ne serait-ce que pour ne pas ressentir cette douleur qui lui écrasait le cœur. Elle avait toutes les misères du monde à placé trois mots, comment par Merlin, il pensait qu’elle pourrait répondre à ces questionnements…

La brunette savait depuis peu pour la sœur de Dylan. Quelques mois tout au plus… Les rumeurs annonçaient qu’elle n’était plus, et alors qu’elle observait sa réaction, molle et indolente, elle remarqua à son grand étonnement qu’il pleurait aussi. Elle n’était pas calme loin de là, mais elle espérait que ses sentiments n’étaient pas en train de submerger son ami. Voir même à le comprimer. Mais de savoir qu’elle n’était pas seule dans cet état était rassurant… C’était un sentiment idiot et égoïste, mais il était quand même là, et elle ne se sentait pas assez forte pour être plus rationnelle que sentimental. Il lui signifia qu’il était là, et ça lui fit presque plus mal au cœur de savoir qu’il comptait rester avec elle, même s’il se sentait si mal de la tenir dans ces bras. La petite, glissa sa main sur la joue de son ami, et essuya les larmes d’une main tremblante. La gorge enrouée, elle hocha la tête très légèrement, avant de murmurer d’une voix tremblante son approbation. «um.um.» Elle glissa sa tête sur l’épaule du garçon, d’un mouvement lent pour essuyer ces yeux qui continuait à se vider de leur peine. «J’y…» Elle se mordit la lèvre, tentant de placé les choses dans sa tête. « …arrive…pas. » Elle murmurait contre son oreille. Elle renifla un bon coup, avant de tenter de poursuivre d’une voix enroué. Mais comme si elle avait été une baignoire trop pleine, comme si ces mots étaient trop nombreux à vouloir sortir d'un coup, elle n'arriva plus vraiment à contenir le flot, et les mots s'écoulait entre-choqué les uns avec les autres et à vitesse variable. «Si je le dis, alors ça sera vrai…» Elle déglutit. «… je veux pouvoir me réveiller, et me dire que c’est qu’un cauchemar.» Ses lèvres tremblaient. «Ça ne peut pas être vrai. Je…» Et elle repartit sur une quinte de larme, en ayant nullement répondu à Dylan.

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Message(#) Sujet: Re: Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M. Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M.  EmptySam 21 Mar - 1:28

Dylan venait d'apprendre avec un choc que Sky était morte. Il s'était attendu à tout, absolument tout, sauf à cela. Pourtant, il avait immédiatement cru Sunny lorsqu'elle lui avait annoncé la nouvelle. Surement parce qu'il savait déjà de quoi la vie était capable. Sa soeur aussi était décédée il n'y avait pas longtemps, et il venait de découvir le vrai sens du mot injustice. Parce que c'était une véritable injustice de ne pas avoir pu profiter de la vie plus longtemps que 15 ans. De ne jamais avoir pu réaliser ses ambitions, ses rêves, de ne jamais devenir majeur, aller à l'université, avoir sa maison à soi... Sans même s'en rendre compte les larmes se mirent à couler par elles-même. Ça lui faisait de la peine à cause de la situation, mais aussi pour Sunny. Il n'avait jamais souhaité à personne de vivre la même chose que lui, c'était trop horrible. Revivre une scène similaire à celle qu'il avait déjà vécu il y avait quelques temps le bouleverseait énormément. Il savait que ça ne servait plus à rien de dire que tout irait bien, car il savait que c'était faux. Si la Poufsouffle vivait le deuil de la même façon que lui, elle me se sentirait plus jamais elle-même, toujours comme s'il manquait une partie d'elle... C'est pourquoi au lieu de lui dire que le temps arrangerait les choses et toutes ses sottises, il dit ce qu'il pouvait réellement affirmer, qu'il était là pour elle. Quelques secondes après ses mots, Sunny lui passa une main sur la joue pour essuyer ses larmes. Normalement il se serait senti honteux de pleurer devant quelqu'un, mais pas aujourd'hui, pas avec Sunny.

Il prêta attention lorsque la jeune fille reprit la parole, ne voulant pas perdre un seul mot. Attendre ne lui dérangeait pas, la patience faisait partie d'une de ses qualités et il attendrait le temps que ça lui prendrait pour parler. Il se concentrait réellement sur ce que Sunny disait puisque sa voix était enrouée et que ses mots s'entrechoquaient à cause des sanglots. Il voyait bien que depuis quelques minutes elle était incapable d'allongée deux mots de suite. Elle lui dit néanmoins, que si elle lui donnait plus d'informations ça deviendrait réel, qu'elle espérait encore pouvoir se réveiller, que ça ne pouvait être vrai... Il la comprit en la voyant repartir en sanglots, la mort de Kate n'avait rien à voir avec celle de Sky, mais il pouvait se mettre à sa place et comprendre que c'était tellement brusque, tellement soudain qu'elle ne pouvait le croire. Tout en lui caressant les cheveux, il dit :

« Ne t'inquiète pas, tu n'es pas obligé de parler. »

Il ne voulait pas la forcer à parler, même si les questions de comment ça c'était produit tournaient encore dans sa tête. En tout cas, une chose était sûre ça ne faisait pas longtemps. Elle continuait à pleurer alors qu'il cherchait quelque chose à dire. Il ne voulait pas lui dire que ce n'était réellement qu'un rêve, parce qu'il ne voulait pas lui faire de faux-espoirs ou peut importe. Néanmoims, il tenait à la rassurer... Il fixa sont regard au loin, sur les vagues qu'il avait fait apparaitre en entrant dans la salle parce qu'elles le rassuraient. C'est alors qu'il se mit à parler.

« Concentres-toi sur le bruit des vagues... C'est relaxant non ? Il ferma les yeux en écoutant le bruit qu'elles faisaient, qui l'apaisait à coup sûr. Au fond le silence était parfois le meilleur des remèdes.
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Message(#) Sujet: Re: Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M. Ce froid, ce vide, cette absence... - avec Dylan M.  EmptyLun 30 Mar - 20:16


«L’esprit oublie toutes les souffrances
quand le chagrin a des compagnons et que l’amitié le console »
Sunny & Dylan

Ce froid, ce vide, cette absence...

La mort avait toujours eu ce côté mystérieux, irréel, intangible de quelque chose qu’on croit qui ne peut nous arriver. Ne serait-ce pour l’arrêt de la respiration, ou encore l’absence de la personne qui n’est plus. Mais rien n’aurait jamais pu prévenir ce qui se déroulait actuellement sous mes yeux. J’étais la poupée de chiffon, molle, la marionnette dont on avait arraché les cordes pour la soutenir, j’étais la petite fille effrayé, furieuse et qui n’aspirait à rien d’autre qu’à sa propre fin pour ne pas avoir à ressentir le désespoir qui hantait ses pensées, ses paroles et son âme. Bercé dans les bras de mon ami, je sanglotais, immensément inconsolable, démesurément atteinte, figé dans la torpeur lourde et conséquente. Des parcelles de mon être s’écoulaient par mes yeux, ma tendre innocence drainée par la douleur. Je l’avais dit, tout haut, mais me refusait tout autres paroles de crainte de déclencher de plus fort élément concrétisant dans mon esprit semi-délirant, sous l’assaut de la honte, du remord, de la perte et de la déchirure brutale, le retour de la mortelle réalité. J’étais, pour ainsi dire, soulagé que Dylan ne cherche pas à me submerger de question; j’aurais définitivement craqué et me serait répandu en une énorme flaque de larme sur le parquet. Non, il était ma bouée actuellement, réconfortante malgré sa propre situation. Comment pouvait-il ? Comment faisait-il ? Je venais à peine de récolter des larmes qui s’étaient nichés dans le creux de sa joue ne sachant si c’était de ma faute si elles s’étaient échappées ou si c’était les circonstances qui nous déstabilisait tous les deux. J’étais mi-engourdis par la douleur, ni hérissé par celle-ci. On aurait dit que rien au monde ne pouvait m’atteindre et pourtant j’étais profondément et définitivement à fleur de peau. Niché dans son cou, j’avais parlé à voix basse alors que je la sentais se secoué et l’ébranlé; mais je n’y pouvais pas grand-chose et j’étais simplement reconnaissante de pouvoir placé, après beaucoup d’effort quelques mots d’affilé.

J’insérais mes mains sous ces bras, pour le serrer fort, du moins, du maximum que mes bras pouvaient me le permettre sans tomber en miette. Je frottai mes yeux trempés contre l’épaule du garçon avant de poser ma tête dessus. Les vagues ? C’était peut-être le fait que tout me semblait si distant autour de moi, outre le corps chaud et réconfortant de Dylan. J’essayais de chercher ce qu’il me disait, entre deux pensées, deux pleurs et deux respirations hasardeuses. Oui, j’entendais le remous lointain, si lointain, tellement les fourmillements et le bruit du sang qui pulsait dans mes tempes couvraient le tout. J’inspirai bruyamment, avant d’essayer de calmer la cascade de ma respiration qui s’entrecoupait de sanglot. C’était difficile, mais j’associais la respiration de Dylan à la mienne pour m’aider à me contrôler. Les pleurs continuaient à glisser sur mes joues, mais je n’étais plus la proie de mon souffle court. Je soupirai, en signifiait avec quelques bruits indistinct, mon accord et mes efforts à suivre son conseil. Mon nez errait dans le creux de sa clavicule de gauche à droite en petit vas et viens calme pour essayer de me concentrer sur lui et sur le son que mes oreilles commençaient à percevoir un peu plus maintenant que mon souffle avait cessé de faire de lui un marathonien. «Hum.» Ajouta-t-elle pour communiquer son accord pour l’idée de se relaxer. Il y avait toujours son cœur brisé dans sa poitrine, mais l’orage de ces sentiments semblait s’être un peu apaisé. Ça serrait si fort dans sa poitrine qu’elle avait l’impression que son corps cherchait à se diviser. Elle le libéra de son étreinte, alors qu’elle posait sa main sur son sternum comme pour indiquer à son corps d’arrêter ou ne serait-ce une prière silencieuse pour qu’il ne s’arrête pas en fait. Réunissant ces deux mains, elle les porta à ces yeux en prenant le minimum de distance possible au garçon, essuyant ces yeux pour une nouvelle fois. Avant de se lover contre lui, sans hésitation et laisser ces larmes coulés silencieusement sur ces joues. Elle ouvrait un peu les yeux, mais sa tête dodelinait épuisé de tenir sur ces épaules. Sa force l’avait quitté, son énergie disparu et sa bonne humeur désintégrée. Que restait-il d’elle? Outre cette coquille vide posé sur le torse du 5e, malheureuse, maladroite et déchiré par le tourment.

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