J'avais passé la journée à faire du ménage dans le manoir familial, mon manoir. Je voulais que tout soit parfait pour l'arrivée d'Aygaus. Il était quatre heure et je commençais à m'atteler au repas. J'avais décidé de faire quelques raviolis aux épinards en entrée accompagné d'une sauce blanche onctueuse. Ensuite un gratin de saumon avec des choux de Bruxelles à la sauce ainsi que des croquettes. Comme dessert j'avais préparé le dessert favori d'Aygaus : la crème de châtaigne. Je préparais les légumes et le poisson avant d'enchanter les plats, histoire qu'une fois chaude, la nourriture ne refroidisse pas. Je passais dans notre cave à vins et passais bien dix minutes pour trouver le bon vin. Une fois satisfaire je montais et mettais le vin blanc au frais et le rouge de côté. Je me préparais alors à dresser la table. Je décidais d'opter pour une nappe crème, des sous plats bordeaux et l'ancien service, ayant appartenu à ma grand mère. Les assiettes avaient de magnifique bord d'or et un « L » était marqué en haut de chaque assiette. Je disposais trois verres à vin en cristal et les couverts en or. Je pris deux serviettes en tissus bordeaux, les enroulais et rajoutais un anneaux en or pour maintenir le tout que je plaçais de travers sur l’assiette. Je contemplais mon œuvre avant de prendre un chandelier d'or, ainsi que trois bougies bordeaux. Je disposais le tout au centre avec le sel et le poivre avant de faire pousser au tour du chandelier quelques roses aussi bordeaux avec le bord des feuilles en or. Satisfaite de mon œuvre j'allais allumer le feux de cheminé avant de retourner à la cuisine finir mes plats. Je disposais le gratin au four et fit frire les croquettes. Je finis par faire cuire les raviolis avant de tout disposer dans des plats enchantés pour le service.

Six heure, Aygaus ne devrais arriver dans une heure. Je montais au grenier chercher les caisses. Chaque année nous décorions le sapin de Noël ensemble. C'était une tradition depuis que j'étais toute petite. on décorais le sapin toujours tous ensemble de boules d'or, rouges, de guirlandes de lumières, de paillettes, de figurines de bois et d'une jolie pointe au sommet. Je fouillais un instant avant de prendre une caisse dans mes bras, avant de faire léviter les autres pour qu'elles me suivent. Après avoir descendu les quartes étages je déposais le tout devant le sapin avant de me frotter les mains. Le sapin était déjà installé et attendais les décorations. Je jetais un rapide coup d’œil à ma montre avant de monter rapidement dans ma chambre me changer. Je n'avais jamais pu me séparer des robes de ma mères. Elle avait eu des vrais bijoux ! Et j'avais décidé de la mettre à l'honneur en portant une jolie robe verte en satin. Serrer au niveaux de la taille, elle s’évasait à partir de celle-ci. Le décolleté était en V et le tout retenu par une bande de tissus large de 5 cm qui se nouait derrière la nuque. J'avais décidé de mettre maman en honneur ce soir. Pour introduire la période de Noël avec mon frère. Je décidais de porter de simple talons noirs et des bijoux en diamants. Je laissais mes cheveux boucler légèrement. Après une touche de maquillage je descendis au salon et attendis mon frère qui ne devrait pas tarder. Je décidais de m'installer dans un des fauteuils près du feux, après avoir apporté la nourriture sur un chariot et mis le vin à table. Je m'emparais d'un de mes livres favori, le compte originel de « la belle et la bête » et me plongeais dans ce roman.

Je ne sais pas à quel moment mes yeux devinrent lourd, ni à quel moment exactement je m'endormis. Et je ne sus jamais combien de temps j'avais dormi. Jusqu'à ce que je sentis au loin une voix familière me tirer de mes songes et une mains chaude sur ma joue. Je papillonnais enfin plusieurs fois des yeux avant d'émerger doucement et de prendre pied avec la réalité ! Oh bordel mon repas !

Je clignais encore quelques fois des yeux avant que mon cerveaux décide à intérioriser ce qui se passais au dehors et ce que Aygaus venait de me dire. Aygaus ! Un immense sourire fendit mon visage . Je lui rendis bien volontiers sa bise et me serrais contre lui lorsqu'il me souhaitait un joyeux Noël. Je passais mes bras au tour de son dos, avant de murmurer moi aussi.

« Joyeux Noël grand frère ! »

Je me reculais alors un peu, prenant son visage entre mes mains et le contemplant. Il semblait aller bien et j'en était très heureuse. Je lui fit un petit sourire et revins sur le sujet du repas.

« Oh oui ils en valaient la peine, mais tu vaut bien plus la peine que mes songes ! »

Je me relevais alors et entraînais mon frère avec moi, en lui prenant les mains. D'un coup de baguette j'allumais les lustres, ainsi que deux trois lampes qui éclairaient la pièces et lui donnait un côté chaleureux. Après avoir récupéré ce manoir, j'avais décidé de changer la décorations. J'avais gardé les meubles, mais au lieu de donner un coté lugubre et sombre à cet endroit, j'avais réussit à le rendre chaleureux, accueillant et confortable. Je l'avais fait pour mes frères aussi un peu. Qu'ils aient une maison accueillante et chaleureuse qui les attende ! Je fis un sourire à on frère.

« Et si tu montais tes bagages ? J'ai préparé ta chambre ce matin ! En attendant je servirais le repas du soir. Au menu : ravioli aux épinards, ensuite choux de Bruxelles dans une sauce blanche accompagnés de croquettes et de gratin de saumon et comme dessert une grande surprise ! J'espère que tu as faim ?! »

Je fis un clin d’œil à mon frère avant de me diriger vers la cuisine, pour faire demi tour et venir le serrer encore une fois dans mes bras.

« Ça fais du bien que tu sois là ! Bienvenue à la maison grand frère ! »

Je me reculais légèrement. Je savais pertinemment que cette maison lui rappelait papa, maman... Et que ces souvenirs étaient parfois pénibles. Mais c'était justement ces souvenirs qui rendaient cette place si importante, qui faisait de ce manoir notre maison. Une maison incomplète tant que tous les membres n'y sont pas...Mais il n'y avait pas que les mauvais souvenirs. Il y avait aussi un tas de bons souvenirs.Nos jeux d'enfants, les soirées de réceptions qui me faisaient rêver, les soirées en famille devant la cheminées à discuter et papoter de tout et de rien. Chaque fois que mon frère rentrais au près de moi, j'essayais de lui rendre cette tache la plus facile possible. Je m'appliquait à préparer sa chambre. Allumer le feux de sa cheminée, veillée à ce qu'il ait une carafe d'eau remplie, ainsi que des verres propres. Que les draps sentent bon, que tout soit rangé et nettoyé. Je m'appliquait à ce qu'il se sente bien chez lui. Et j'espérais y arriver !

J'arrivais à la cuisine et égouttais les choux de Bruxelles,avant de les mélanger à la sauce. Je décidais de d'abord amener les raviolis, et de laisser le reste sous des cloches qui tenaient le repas au chaud. Je servis le tout à table avant de poser le plateau centre de celle-ci. Je connaissais l'appétit d'Aygaus et le mien aussi en passant. Je rajoutais une bûche au feux de cheminé, me tenant là pour me réchauffer un peut, avant de me retourner vers mon frère lorsqu'il descendit. Je lui servit un grand sourire et m'avançais vers la table pour m’asseoir.

« Mangeons ! Je ne sais pas toi, mais je meurs de faim ! »

J'avais toujours été une personne qui avait peu pleuré. Je n'aimais pas pleurer. Je n'avais plus pleuré depuis la nuit ou maman est morte et la fois ou je me suis disputée avec Aygaus dans son bureau. Ces dernier temps je sentais mes ancienne barrières se briser lentement. J'étais plus vite sensible, moins tolérante à la douleur. Mais je devais tenir ! Pour ma famille et pour moi. Si pour moi mon passé avait été un enfer, qu'en était-il pour Aygaus. Il avait du supporter des endoloris de papa, la mort de maman. Il était celui dont il fallait s'occuper ! Mon frère avait souffert plus que moi ! Je n'avais pas le droit de craquer face à lui ! Tous les jours depuis l'incident je m’efforçais de sourire, de le rendre heureux, de prendre soin de lui. Il était mon grand frère mais j'avais vu sa peur le soir du meurtre. Il devait être protégé ! Et j'avais l'impression que c'était mon rôle maintenant, rôle que je ne léguerais à personne et que je remplirais avec plaisir et sans jamais faillir ! Quand à Jyson, c'était un cas différent. L'envie de le protégé était présente, tout comme avec Aygaus, mais aussi fort que je voulais rendre Aygaus heureux, aussi fort je voulais sauver mon second frère. Aygaus n'avais pas encore sombré aussi loin que Jyson. Lui je voulais lui rendre son sourire et de l'espoir, tendis que Jyson je voulais lui rendre une vie sauve et un avenir heureux ! J'étais prête à sacrifier beaucoup pour mes deux frères ! Énormément même !

Je n'avais pas entendu mon frère entrer et je sursautais violemment lorsque je sentis une main se poser sur mon épaule, me retournant d'un coup pour plonger mon regard dans celui de mon frère. Il ne semblait pas aller bien. Une main sur le cœur, le regard triste. Je savais qu'il avait compris le fil de mes pensées ! Je savais qu'il avait sombré lui aussi dans des souvenirs que personne ne devrait avoir. Il effaça les traces de larmes sur mes joues mais je le remarquais à peine. Tout ce que je voyais était ce visage. Mon grand frère. Je devais être forte pour lui ! Pouvoir le consoler, lui qui avait enduré tellement plus que moi ! Lui qui avait souffert tellement plus ! Je le lui devais ! Je fis un demi sourire avant qu'il ne me parle. Ses mots me touchèrent plus que je ne l'aurais cru. Je fermais les yeux et inspirais grandement, essayant de retrouver mon calme avant de reposer mon regard sur mon frère. Je posais une main sur la sienne et doucement me laissais aller contre lui, le serrant dans mes bras et murmurant doucement.

«  Je t'aime grand frère ! »

Je ne savais quoi dire d'autre. J'aurais tant voulu rendre mes parents fière de moi, mais jamais je ne saurais ce qu'ils auraient pensés de nos choix. Mais les mots de mon frère atténuèrent les doutes. Il me réconfortèrent. Ils me disaient que j'étais à a hauteur, et ça me rendais heureuse. Toujours collé à mon grand frère je continuais de murmurer.

« Je suis sure qu'elle serais fière de toi et de Jyson ! Vous avez tous les deux fais des études brillantes, décroché un emploi. Elle aurait été fière ! »

Je me reculais finalement, passant la main à mon tour sur les joues de d'Aygaus avant de lui faire un grand sourire. Les larmes appartenaient au passé ! Je repris une grande inspiration, avant de lancer sur un ton enjoué.

« Et si on passais au plat principal ?! Allé va t'installer à table, j'amène le tout ! »

Je posais une bise sur sa joue avant de me retourner vers ma cuisinière. Je versais les légumes et la sauce dans un plats, en faisant de même avec les croquettes qui atterrirent dans un autre plats avant de me retourner vers le four et de sortir le saumon gratiné. Je fis léviter les deux premier plats avant de tout amener à table, rejoignant mon frère. Une fois le tout installé je le laissais se servir, servant le vin et l'eau dans nos verres avant de m'installer à mon tour et me servir moi même.

« Bon appétit ! »

Je souris à mon frère. Il fallait qu'il oublie les larmes ! Il fallait qu'il me voie sourire. Je souriais pour lui, pour lui donner le sourire. Je pris une bouchée de poisson qui avait un goût délicieux, avant de prendre une gorgée de vin.

« Tu veux décorer le sapin de qu'elle couleur ? Classique rouge et or ou tu as d'autres idées ? »

Oui nous avions vécu des drames, mais je m’efforçais d'offrir un quotidien normal à ma famille. Pas pour qu'ils oublient, mais pour que nous sachions ce que c'était une vie normal. Un Noël normal à décorer le sapin, servir de la dinde, ouvrir des cadeau, rigoler. J'allais demander ce que mon frère pensais du repas lorsque un léger miaulement attira mon attention. Je posais le regard au sol et vis Nashiri, le chaton que mon frère m'avait offert pour mon anniversaire. Un grand sourire pris place sur mon visage et je rigolais doucement.

« Tien, je pense qu'il t'a reconnu ! »

Je vis mon petit compagnon retourner près de la cheminer, après avoir récolté une dose de caresses et se rouler en boule sur son coussin attitré. Mon dieu il faudrait être chat dans la vie ! Avoir un endroit chaud où s'installer, de la nourriture à volonté et aucun soucis.

« Merci encore pour ce cadeau ! Il est si mignon ! »

Je fis un sourire à mon frère. Suite à mes mots j'avais vu son regard se voiler. Je savais à quoi il pensais. Mais si j'étais sure d'une chose c’est de la fierté que maman aurait pour nous aujourd'hui. Je ne dis rien, ne sachant que dire pour remonter le moral de mon frère. Pour lui prouver que javais raison. Je lui serrais la main et proposa de passer à table. Je remettrais cette discutions sur le tapis lorsque j'aurais des arguments convainquant ! Nous nous installions à table et je laissais mon frère donner son avis sur ma nourriture. Je souris lorsque je l'entendis me complimenter. J'aimais tant cuisiner pour mes frères.

« Ça me fais plaisir que ça te goûte ! Tu devrais venir plus souvent manger à la maison ! »

Je fis un sourire ravi à mon frère et mangeais moi même de mon saumon qui me goûta aussi. J'adorais cuisiner pour mes frères en effet. Et préparer leurs chambres, et faire en sorte qu'ils ne manquent de rien. J'aimais bien ce rôle de femme d'intérieur même si je savais parfaitement bien que je devais bouger et vivre de temps en temps des folies. Mais donne un foyer accueillant à mes frères resterais une priorité. La question de la décoration restais ouverte et je sentais que tout allait être une improvisation énorme mais certainement sublime. J'aurais adoré organisé un bal... peut-être l'année prochaine, ou pour une autre occasion.

Nashiri pointât le bout de son nez et je donnais volontiers des caresse à ma petite protégée. Quelque chose de tellement innocent mais qui réussit à faire dévier mon frère sur un sujet plus sensible : ma vie amoureuse. Je relevais le regard regardant mon frère dans les yeux, serrant ma fourchette doucement par réflexe, avant de doucement baisser le regard à nouveau sur mon assiette. Oui je me disais bien que la présence d'Arthur avait du marquer mon frère lors de mon anniversaire, surtout concernant le speech que je lui avait fait dans la cuisine. Je jouais un instant dans mon assiettes avec les légumes avant de hausser les épaules.

« Disons que pour l'instant il souffre encore trop pour voir que... Enfin il n'est pas au mieux de sa forme. Et puis il est parti en voyage pour prendre du recul... Du coup j'en profite pour ... Trier mes idées à son sujet ! »

Oui Arthur était partit et d'un certain côté j'en étais ravie pour lui. S'il avait besoin de recul alors voyager était une bonne chose. Je préférais le voir voyager que croupir seul dans un coin sombre. Je souriais mélancoliquement et décidais de rajouter d'une vois plus basse et douce.

« Donc pour l'instant je me contente de rester en retrait et de l'apprécier un peu plus de jour en jour... De loin. »

L'amitié que me portais Arthur était précieuse à mes yeux et je ne laisserais pas mon coup de cœur à son égard détruire ce lien, ou encore pire, nuire à cet homme qui m'avais fait de l'effet. Je relevais le regard sur mon frère. Un sourire plus tendre cette fois si sur le visage.

« Est ce que tu te soucie de mon bien être ou du fait qu'un autre pourrais profiter de ma si divine cuisine ? »

J'avais parlé sur le ton de la plaisanterie, essayant de détendre l'atmosphère, mais vu qu'on était déjà dans le sujet :

« Et toi ? Une jeune femme, belle, douce et attentionnée aurait-elle piquée l'attention de mon frère ? »

Mes frères étaient peut-être protecteur envers moi, mais je l'étais tout autant envers eux. Je n'aimais pas les savoir avec une autre femme. Jyson trouvais mon comportement envahissant, mais je le comprenais. C'était juste plus fort que moi... Combien de filles n'avaient pas draguer mes frères pour leur nom ou leur fortune ? Combien ne pensaient qu'aux apparences ? Je ne voulaient pas qu'ils souffrent. Jamais. Et je n'étais pas prête de partager mon rôle de « femme Lyard » ... Égoïste ? Peut-être un peu. Je continuais de manger, me resservant, non sans avoir d'abord servit mon frère, lorsqu'une idée concernant les doutes d'Aygaus me traversa l'esprit. Je la gardais de côté. Ce soir j'espérais bien rendre mon frère heureux grâce à ça !

Je rigolais doucement à l'air boudeur de mon frère et son petit « hm » ne fit qu'augmenter la malice présente dans mes yeux. Il était si mignon ! Mon envie de rire augmenta avec son air étonné lorsque je lui posais la question d'une quelconque petite amie. C'était un jeux que j'adorais. Clouer le bec à Aygaus. Affectivement bien sur !

J'avais sursauté fortement quand le son de la voix de Jyson avait emplit la pièce. Lorsque je m'étais retournée vers lui je l'avais observée un moment sans rien dire, trop étonnée de le voir avant que doucement un sourire se forme sur mes lèvres. Lorsque je le vis sourire un sentiment chaleureux se répandit en moi. J'arrivais à faire sourire Jyson. Le si sérieux et grand Jyson que rien ne semblait perturber. Toujours droit, toujours neutre. Un sentiment de fierté m’envahit et alors que je me levais je lisais le jupon de ma robe avant de faire un petit tour sur moi même et de m'avancer vers lui :

« C’est gentil de dire ça ! Je suis heureuse que tu apprécies ! »

Je le serrais alors dans mes bras et le sentis me rendre mon étreinte. C'était une chose si rare que j'en profitais. Je profitais aussi de sentir son odeur familière mais devenue si rare depuis quelques temps. Je profitais de la proximité pour murmurer à son oreille :

« Joyeux Noël grand frère ! Bienvenue à la maison ! »

Alors que je me reculais doucement et que je me retournais tout sourire vers Aygaus, je remarquais l'air plus tôt résigné, voir méprisant de celui-ci. Méprisant n'était pas le bon mot en fait. Je savais le mal qui rongeais Aygaus vis à vis de Jyson. C’est une des raisons pourquoi j'avais toujours légèrement favoriser Aygaus en ce qui concernait câlin, tendresses et attentions. Il en avait plus besoin que Jyson. Un sentiment de tristesse se rependis en moi. Mes frères... Ils se détruisaient mutuellement. Il était de mon devoir de les protéger de ce sort.

Je prenais alors le bras d'Aygaus dans le mien et me serrais contre lui. Un sourire heureux et amusé aux lèvres, ne laissant rien paraître de mes sentiment intérieurs de tristesses quand au fait de voir mes frères si distants.

« Et bien je suis heureuse de voir qu'on fête Noël ensemble cette année. Par contre Jyson je t'interdit de jouer avec la neige artificielle pour le sapin, on sait tous comment ça à finit il y à deux ans ! Et Aygaus je pense qu'il est préférable que je porte le carton avec les décorations en verre jaune de Murano de Grand mère Élise parce que il y a ans avec tes sottises, elles éteint presque irrécupérable ! Bon mais avant tout vous aller me faire le plaisir de finir ce repas et de m'en dire des nouvelles ! »

Je tirais alors mes deux frères vers la table, excitée et heureuse, en riant, avant de servir sa part à Jyson. Le gratin de saumon était encore chaud et comme Aygaus et moi n'en avions pas encore mangé beaucoup c'était presque comme si nous avions commencé à manger ensemble. Je m'installais avec le sourire avant de recommencer à manger tout en faisant la conversation à mes deux frères. Nashiri ayant disparut, elle devait encore explorer le manoir, je ne pris pas la peine de la présenter à Jyson.

« Au fait : vous avez le joyeux Noël de madame Servais. Et j'aurais besoin de votre aide. Il y à un truc dans la cave mais je ne sais pas quoi et depuis que j'y ai trouvé une araignée de 70 centimètre de diamètre il y à deux semaine je n'y descend plus ! J'ai peur que ce soit une de ses sœurs ou autre ! Je vous serrais très reconnaissante de vous en charger ! Surtout que je pensais enfin rénover la cave en cave à vin ! Avec du bois, au mur et des grand tonneaux comme dans les vignobles. D'ailleurs je pensais aussi rénover le chemin jusqu'aux écuries et celles-ci. Vous en pensez quoi, On pourrais refaire des balades à cheval dans les bois comme avant. Enfin ça c'est quand vous aurez arrêter vos conneries de « mon cheval est plus grand que ton cheval ! ». je dois sérieusement vous rappeler que dans cette maison vous êtes mes deux frères et sans préférences ? Pas le grand Jyson membre du mange magot et personnages important et distinguer et supérieure, ni Aygaus le professeur d'histoire qui martyrise ses élèves parce qu'il à du pouvoir, comme substitut à son frère sur qui il n’a pas de pouvoir. »

Je pris une gorgée de mon verre de vin et lançais un regard sévère au deux.

« Ici vous êtes à égalité. Le Jyson qui aimais faire des batailles de farine, l'Aygaus entrepreneur qui aimait faire des exploration la nuit. Dois-je vraiment vous rappeler que vous êtes frères et que vous avez été très proches à une époques ? Arrêter donc vos conneries de « je suis grand et distinguer » et apprenez à gérer vos sentiments. »

Je levais une main, voyant que l'un d'eux voulais me répondre.

« Apprenez à les gérer en les montrant un peut plus pour l'un et en les contrôlant un peut plus pour l'autre ! »

J'allais prendre une bouchée de mon saumon, lorsque je relevais mon regard sur eux, toujours sévère, ma voix maintenant devenue dure et froide voir même presque menaçante. Je savais que mon attitude aurait un impacte sur eux. Eux qui n'étaient qu'habitués à la charmante Idiya chaleureuse. S'ils savaient !

« Et ce n'est pas parce que je suis la plus jeune que je ne suis pas capable de vous donner une leçon ! »

Je pris alors ma bouchée de saumon continuant de manger comme si de rien n'était avant de sourire largement.

« Et donc, on ouvre les cadeaux ce soir ou demain matin ? »

image manoir: