Faust avait l'habitude d'assister à de grandes fêtes, pas d'organiser un événement du genre. Certes, il n'invitait pas tous les élèves du château et n'avait pas besoin de se mettre autant de pression mais c'était de Wilhelmina dont il s'agissait et pour elle, le jeune homme voulait que tout soit parfait. Heureusement, la salle sur demande avait des capacités extraordinaires, elle l'avait en quelque sorte sauvé en améliorant nettement le début d'idée qu'il avait eu pour que sa soirée de Noël en compagnie de sa copine soit dès plus réussie. Il fallait avouer que le résultat était assez surprenant, on aurait pu s'attendre à une salle de bal pour danser toute la nuit tranquillement ou peu importe, mais l'idée de transformer la salle en luxueuse chambre d'hotel c'était assez spécial. Malgré tout, le Serdaigle était tout à fait satisfait de ce qu'était devenue la salle et il était impatient que sa petite amie la voit. Non, ils n'étaient pas deux amants qui devaient se voir dans le plus grand des secrets mais Faust imaginait que tous les élèves étant restés au château étaient attendus dans la grande salle. Tant pis, rien dans le règlement n'interdisait très clairement de pas passer la soirée du réveillon dans une salle à l'écart, en tout cas tant que ce n'était pas clairement dit et que les probabilités qu'un préfet vienne les dénicher étaient très faibles, il n'y avait aucun problème.

Le jeune homme avait conscience de ses petits talents de cuisinier, quelques fois dans son enfance il était allé aider sa génitrice à préparer les repas, une aide réalisée dans le dos de son père bien entendu, ce qui n'était pas compliqué étant donné ses périodes d'absences. Il aurait aimé pouvoir faire appel à sa mémoire d'enfant et préparer un repas digne de Noël pour sa copine, comme si il était chez lui et qu'il partageait un moment privilégié avec sa mère mais il n'était pas vraiment sûr que les elfes lui auraient permis d'emprunter la cuisine. Gentils, ils l'étaient, c'était pas le soucis mais c'était quand même un de leur lieu de travail privilégié et ils n'aimaient pas qu'on leur vole leur boulot. Aussi, le Serdaigle avait dû se résoudre à leur demander alors leur aide pour préparer des plats qui trouveraient très bien leur place dans les estomacts du couple. Faust devait avouer que cette aide n'était pas vraiment de refus, il pouvait ainsi se concentrer sur d'autres petits détails importants qui apparaissaient au fur et à mesure dans la salle sur demande pour complèter cette belle pièce. Des tableaux sur les murs, des tableaux au sol, ce n'étaient que des petits détails qui trouvaient malgré tout de l'importance aux yeux du jeune homme, il voulait que tout soit beau, tout soit parfait pour Wilhelmina.

Ce soir, le jeune couple allait dîner en tête-à-tête et pour cette occasion, Faust avait sortit de ses valises le plus beau costume dont il disposait et il espérait pouvoir voir sa copine dans une charmante tenue elle aussi. Ils pourraient alors danser la valse ou n'importe quelle autre danse de salon, ils seraient beaux. Le visage du jeune homme affichait un sourire béant, il s'imaginait déjà la scène et ne pensait plus qu'à ces images dans sa tête. Quelques bruits de talons dans le couloir le ramena à la réalité, il ne savait pas si il s'agissait de sa vipère mais dans le doute il se dépêcha de se ressaisir, passant au passage une main sur la nappe pour enlever un pli qui lui avait échappé un peu plus tôt. Les secondes s'écoulèrent sans que personne ne franchisse la porte, Faust dût en déduire avec une pointe de déception qu'il avait dût s'agir d'une demoiselle se rendant dans la Grande Salle. Enfin qu'importe, un nouveau bruit sur le sol se faisait entendre et cette fois, c'était la bonne, les pas s'attardaient dans le couloir pour ensuite laisser apparaître la porte dans le couloir. Une fois franchit, Wilhelmina, toujours aussi éblouissante, faisait son entrer dans la salle qu'avait imaginer Faust pour leur dîner romantique.

« Bonsoir my lady. J'espère que vous êtes prête pour passer une soirée inoubliable en ma compagnie. »

Son sourire le plus charmeur pour terminer sa tirade, Faust cherchait encore et encore à jouer de ses charmes sur sa petite amie, à présent elle était la seule à qui il pouvait faire son petit numéro et il adorait voir les différentes réactions que la Serpentard pouvait avoir ainsi que les diverses teintes de rouge que son visage prenait. Il ne se moquait pas mais il trouvait cela tellement mignon et craquant sur elle. A chaque fois il subissait le revers de la médaille car il était à chaque fois un peu plus amoureux d'elle encore.

Robe. :

Faust n'était pas maniaque. Pas en général mais pour ce grand soir le jeune homme avait multiplié les efforts afin que tout soit parfait. Il n'avait jamais autant passer ses mains sur tous les tissus, que ce soient ceux de la table ou ceux de son costume, pour qu'ils soient parfaitement lisses. Et que dire de sa cravate, difficile de trouver un juste milieu entre la version trop serrée qui faisait trop sérieux, un peu comme si il assistait à une réception, et la version décontractée qui donnait une impression d'inscoucience et de légèreté. Le moindre détail est important car les femmes aiment trouver des significations à chaque petit détail, c'est en aillant eu plusieurs occasions de s'en rendre compte que Faust avait pris le soin de faire attention et de continuer à le faire jusqu'à temps que son invitée franchisse le pas de la porte. Il voulait l'impressionner et qu'elle soit heureuse d'être là tout en se sentant parfaitement à l'aise, pas besoin de se mettre une pression de fou comme si il y avait un tas d'inconnus autour d'eux qui allaient scruter le moindre de leurs mouvements.

« En votre compagnie, je suis assurée que cette soirée sera inoubliable, alors oui je suis parfaitement prête. Et puis comment je pourrais résister à un si bel homme comme vous ? »

Toujours aussi éléguante, Wilhelmina a fait son entrée. Discrète mais inmanquable, le jeune homme ne peut pas la quitter des yeux et la détailler scrupuleusement pour pouvoir revivre les souvenirs de cette soirée le plus fidèlement possible. Les jolies lèvres pulpeuses de la vipère n'attendent qu'un baiser, ses yeux d'un verts presque transparents sont perçants, comme une proie le Serdaigle ne peut plus bouger pendant quelques secondes, comme hypnotisé. Et quand le charme se rompt, il vient bousculer les ravissantes boucles blondes qui tombent en cascade sur les épaules de sa petite amie par une chaleureuse étreinte. Le temps d'emplir ses narines de l'odeur du shampoing utilisé par la jeune fille avant de répondre à l'appel de ses lèvres avec délicatesse. Cette soirée est la leur et elle commence déjà très bien, en douceur mais c'est de cette manière que Faust apprécie le plus ce genre de moment. L'étreinte est brève mais ce n'est que partie remise, la soirée est encore très loin de se terminer et ils ont beaucoup de temps. Tel un gentleman, il préfère prêter son bras pour lui faire faire le tour de la salle. Elle est grande telle qu'il l'avait imaginé, pas immense non plus mais il préfère lui montrer chaque détail pour qu'elle puisse s'impréger du lieu à son tour.

Un Noël qui n'a rien à voir avec le précédent. Loin de la maison familiale, Faust se laisse le temps d'adresser quelques pensées à l'égard de ses parents et de sa sœur. Peut-être eux aussi se rappellent-ils comment avait été le dernier, tous ensemble avec son ancienne petite-amie. Le jeune homme avait longtemps hésité, que préfèrerait Wilhelmina ? Un dîner en famille comme il avait pu le faire avec Taylor ou alors un moment privilégié rien que tous les deux ? Finalement son cœur avait penché pour une soirée en tête-à-tête à Poudlard parce que c'était leur dernière occasion de fêter Noël au château, les dîners en famille ils pourraient en avoir pleins par la suite et dans d'autres occasion que les fêtes de fin d'année. A voir le sourire qui illuminait le visage de sa petite amie, Faust n'avait vraiment pas l'impression d'avoir fait une erreur, en même temps il ne lui avait pas exposé ses hésitations mais ce sourire n'aurait pas été le même si ils étaient dans un autre endroit à ce moment là. De là à dire qu'il connaissait Wilhelmina sur le bout des doigts, non, le bleu et bronze savait bien que ce n'était pas le cas mais il était quand même capable de deviner certaines choses, et c'est dans cette capacité qu'il retrouvait une autre part de confiance en lui qui s'était la malle il y a un temps.

« J'espère que la décoration intérieure est à ton goût et que le repas le sera plus encore. »

Poursuivant dans son élan de gentleman, Faust laissa le bras de sa copine pour tirer une chaise afin que sa belle puisse s'asseoir et se sente comme une princesse. Le jeune homme n'avait pas ses manières avec tout le monde mais Wihelmina avait une place de choix avec lui. Une fois installée, il rejoignit l'autre bout de la table pour prendre place à son tour. Quelques petits pains et amuses-gueule étaient déjà posés sur la table. Les elfes de maisons avaient fait un super bon travail, la petite vapeur qui s'élevait montrait bien que les petits fours étaient bien chauds et que le couple allait se régaler.

Le jeune homme n'était pas sans savoir que les goûts de sa petite amie étaient très compliqués mais il n'avait pourtant pas voulût demander conseil à ses amies. C'était une soirée très personnelle, il devait en être l'unique auteur puis quel petit ami faisait-il si il n'était pas capable de savoir comment satisfaire sa petite amie avec ses propres idées ? Si il avait besoin d'aide c'est qu'il craignait vraiment beaucoup et hors de question de se payer une honte pareille même dans le cas où elle resterait sous silence, Faust ne tomberait pas aussi bas et il avait de toute façon assez confiance en soit. Wihelmina était tomber amoureuse de lui tel qu'il était, avec sa manière d'être et de faire, en restant au naturel en gardant ses premières idées il ne pouvait que viser dans le mille ? C'est en tout cas sur cette façon de pensée qu'il avait miser et jusqu'à présent, tout donner à penser qu'il ne s'était pas trompé.

«Tu n'as pas à t’inquiéter, c'est vraiment superbe, et j'ai hâte de voir la suite. »

Au moins la vipère n'allait pas finir la soirée avec le ventre vide c'était déjà ça de gagner. D'accord, c'était que tout petit mais c'était déjà un début, Faust faisait des efforts pour tourner tout ce qu'il pouvait de manière positive, c'était bon moyen qu'il avait trouvé pour avancer jour après jour avec le sourire et sans baisser les bras. Cette année ne se passait pas exactement comme il l'avait imaginé, le Serdaigle s'était attendu à ne pas avoir beaucoup de temps à accorder à sa petite amie mais il pensait en avoir quand même un peu plus. C'était une déception que de la cotoyer de si près en cours mais de ne pas pouvoir transformer ces moments là en parenthèses de tranquilité, ce serait tellement bien si ils pouvaient se cacher dans une bulle de temps en temps, arrêter le temps et vivre leur relation un peu plus passionnément qu'elle l'était pour l'instant. C'était la première fois que Faust préférait autant quelqu'un qu'à des cours mais cette fille était exceptionnelle et il aimerait pouvoir partager équitablement son temps libre entre études et petite amie. La voie qu'il avait choisit était particulièrement compliqué, c'était celle de l'excellence et c'était son choix, il ne devrait pas se plaindre du coup.

« Hâte ? Personnellement je préfèrerais que nous puissions profiter pleinement de cette soirée, je n'ai aucunement envie qu'elle ne se déroule plus vite qu'à la normal. »

Jouer sur les mots, voilà une spécialité dont il ne s'était pas servit à un très bon usage à une certaine époque. Il pensait que c'était normal de s'en servir de cette manière mais quelle manière bien égoïste de penser, aujourd'hui il ne se permettrait pas de penser de la même manière avec Wilhelmina, maintenant quand il jouait avec les mots, peu importe la personne qu'il avait en face, le plus souvent c'était pour taquiner. Bien sûr, il savait également s'en servir pour blesser, décider à ne plus s'occuper des personnes inintéressantes ce genre de situation ne se produisait plus très souvent mais il savait encore le faire, on sous-estimait bien trop souvent le pouvoir des mots mais ils pouvaient très bien se révéler être aussi tranchants que des couteaux, ils étaient à manier avec précaution. Fasut avait la chance de savoir s'y faire mais parfois, il pouvait mal interpréter ce qu'on voulait lui dire, une personne ne disposant pas des même connaissances pouvait faire des erreurs dans les mots à choisir et Faust ne s'en apercevait pas toujours. Il était doué mais pas non plus capable de tout et n'importe quoi, si il devait maintenant s'occuper des erreurs des autres alors son temps libre serait réduit à néant.

« Nous pouvons commencer. »

Le jeune homme avait comme l'impression que si il ne donnait pas le signal pour débuter le repas ils allaient alors traîner à se regarder dans le blanc des yeux et alors perdraient du temps précieux. Cette soirée ne leur était pas réservée si souvent, ils fallaient qu'ils en profitent alors il dirigea sa main vers l'un des petits fours encore fumant sur lequel il souffla avant de croquer à l'intérieur, obtenant une ultime confirmation sur le talent de cuisinier des elfes de maisons.

« Je n'en ai aucune envie aussi, au contraire si tu connais quelque chose pour ralentir le temps je suis parfaitement preneuse. »

La réaction de la vipère correspondait exactement à quoi le jeune homme s'attendait, voilà pourquoi il eut un petit sourire amusé mais pas moqueur pour autant, il aimait beaucoup trop sa petite amie pour ça. Seulement, il la savait ultra compliquée et pour lui, la rendre prévisible à ses yeux était une belle victoire personnelle mais bien sûr, une immense avancée dans leur relation. Ils ne faisaient que ça, aller de l'avant à leur rythme et Faust en était d'ailleurs très fière, mine de rien c'était sa première relation qui durait aussi longtemps sans encore aucun problème qui se profile à l'horizon. Oui, pour le jeune homme, c'est un exploit. A moins que son seul soucis avait été de taper dans une maison autre que celle des Gryffondor qui devait lui être maudite. Ce qui expliquerait que ses relations avec ces élèves là soient en majorité négatives...

« Si c'était dans mes capacités, j'aurais rendus tous nos moments particuliers ensemble beaucoup plus longs qu'ils ne l'ont été. »

En tant que bon élève, Faust ne ressentait aucune hésitation quant à ses compétences magiques et aurait donc volontiers lancer un sortilège qui permettrait de rallonger le temps leur étant accorder. Malheureusement, le jeune homme ne connaissait pas de formules répondant à cette attente, et ce n'était pas un oubli de sa part, les bouquins ne leurs apprenaient pas. Ce qui n'était pas une surprise. Il n'avait aucun mal à faire le tour global de quelques usages à mauvais escients que feraient les élèves avec la possibilité de s'offrir plus de temps quand ils le veulent pour faire tel ou tel truc. Mais parce que ce n'était pas dans leur programme scolaire, ça ne voulait pas autant dire qu'un sort de ce genre n'existait pas. Le Serdaigle mettrait sa main au feu que dans la réserve se trouvait un bouquin pouvant répondre à leurs attendes. Seulement, ils n'étaient pas tous les deux là pour comploter et chercher un moyen d'entrer dans la réserve, surtout que si ils le demandaient à Avril, elle pourrait facilement leur donner un coup de main. Même si pour cela, ils devraient trouver une excuse du tonnerre. En attendant, le couple allait donc se contenter de ce qu'ils avaient, ce n'était pas plus mal non plus.

« C'est délicieux ! »

L'exclamation de sa petite amie fit relever la tête à Faust pour qu'il puisse voir la sincérité sur le visage de sa belle. Elle avait l'air ravi du choix effectué et le jeune homme ne pouvait que s'en faciliter, il n'avait pas besoin de chercher à gagner des points pour conquérir le cœur de Wilhelmina mais conserver la bonne image qu'elle a de lui est tout aussi important. C'est pourquoi il continuera de faire de son mieux pour qu'elle soit parfaitement heureuse. En ayant trouver des petits fours qui conviennent à ses papilles, c'est une autre victoire pour lui. Il en est heureux mais loin d'agir bêtement en sautant partout, trop content d'être parvenu à viser juste, il se contenta d'un sourire en guise de réponse. De toute façon, il ne pouvait pas s'exclamer, parler la bouche pleine ne figure pas dans les bonnes manières à avoir à table. Il attendit donc tout en prenant note quelque part dans sa tête qu'il lui faudrait aller remercier les elfes de maison dans les prochains jours. Leur travail était formidable.

« Je suis content que le début de repas te plaise. Les elfes de maisons se sont surpassés pour nous. »

Les créatures magiques n'avaient peut-être pas fournis réellement plus d'efforts que d'habitude afin de satisfaire leurs papilles délicates mais ce qui se trouvait dans leurs assiettes n'étaient pas ce qui était servit tous les jours aux heures des repas dans la Grande Salle et c'est ce qui devait principalement faire la différence. Le savoir n'empêchait pas Faust d'être reconnaissant envers les elfes et de trouver que leurs talents en matières de cuisine était indiscutable.

« En effet c'est dommage, mais disons que ce n'est pas vraiment le temps qu'on a qui compte le plus, ce qui compte réellement c'est ces petits moment aussi cours soit il, qui sont pour moi un réel bonheur.. Et puis, peut être que l'année prochaine on arrivera à prendre plus de temps pour nous, avec un peu de chance ? »

La vipère marquait un point, ce qui comptait avant tout c'était de savoir profiter de la meilleure manière possible du temps qui leur été accordé. Cette soirée ne pourrait pas durer plus que nécessaire mais ils avaient encore à leur disposition quelques jours de vacances pour profiter de leur couple. Le but n'étant pas non plus de former une bulle dans laquelle personne d'autre ne pourrait entrer... Faust savait que les prochains jours, il les passerait à emballer les derniers cadeaux et à finir d'écrire les lettres. En général, le jeune homme s'y prenait à l'avance et terminé donc bien assez tôt mais cette fois, avec les préparatifs de la soirée et ses efforts pour rester tout de même assez discret sur la question, il n'avait pas pu. Heureusement, les lettres de Noël étaient toutes terminées, ou presque. Et ensuite viendrait celles de bonne année, il s'y prenait tard pour les faire cette fois mais ces dernières seraient prêtes. Ce n'était pas parce qu'il avait une petite amie maintenant, dont il prenait loin, qu'il allait changé ses habitudes. L'année dernière, le jeune homme sortait avec Taylor à cette époque de l'année et ce ne l'avait pas empêché de tout faire en temps et en heure sans problèmes. Peut-être que dîner à Noël chez ses parents à Londres avait aussi aidé d'une certaine manière mais bon, c'était pas non plus un point qui aurait pu changer énormément la donne.

« Je suppose que cela va dépendre des périodes de l'année. Il y a les gros examens dont Yasha m'a parlé pour le début de mois prochain. Une semaine d'épreuve. Pendant les révisions, je sais pas si on pourra trop se voir. Mais le reste du temps je pense que ce sera possible, on peut rester comme maintenant, concentré sur nos études mais s'accorder du temps. Par contre je ne sais pas encore si je prends un double cursus... »

La passion des études... Le Serdaigle réfléchissait à cette question depuis quelques semaines déjà mais il n'en avait pas encore parlé à Wilhelmina. De un, parce qu'il n'était pas sûr de lui, de deux, parce qu'il ne savait pas comment elle allait le prendre. Le relation pâtissait déjà des études, ils n'avaient pas toujours des tonnes du temps pour réellement profiter. Etudier ensemble ce n'était pas le top du top non plus. Et en s'inscrivant dans deux cursus, Faust n'arrangerait rien avec la situation actuelle. Enfin si, quand même, il aurait du temps libre mais pas autant que si il en choisissait. Sa petite-amie serait-elle déçue ? En vérité, même si il n'y était pas encore, le bleu et bronze devait faire face à un cruel dilemme et avoir l'avis de la Serpentard ne l'aiderait pas forcément parce qu'à part le rendre potentiellement plus coupable qu'il ne se sentait déjà, il était pas sûr que ça fasse autre chose. Le vrai problème c'était que ses idées d'avenir restaient tout de même assez vagues. Il avait des idées mais se décider très précisément, c'était pas encore possible. Si le doute persistait jusqu'à la prochaine rentrée scolaire, il serait bien obligé d'assurer ses arrières du mieux possible en s'inscrivant à deux cursus. Ce n'était pas une charge de travail supplémentaire qui lui faisait peur, au contraire. En revanche, c'était surtout la réaction de la vipère qu'il craignait.

« Et dire que tous les autres doivent être en bas pour le repas festif dans la Grande Salle. Tu ne regrettes pas de ne pas y être aller ? »

Changer de sujet, absolument. Faust en faisait sa priorité dans le sens où il savait qu'il devait parler de ses doutes à sa copine mais ce n'était pas non plus le moment opportun pour vraiment en parler et débattre. C'était venu dans la discussion alors il avait balancé l'information mais il ne tenait pas plus que ça à en parler maintenant. Il n'avait pas pu faire autrement qu'être honnête sinon Wilhelmina lui aurait reprocher un jour prochain de ne pas lui en avoir parler. Donc là, elle pourrait rien lui dire et il espérait qu'il avait pas un jeté un froid qui durerait toute la soirée.

« Il est certain qu'on a pu le faire jusqu'à maintenant, je pense qu'on pourra très bien le faire le reste du temps tout comme l'année prochaine. Et si tu désir prendre un double cursus, je ne vois pas pourquoi tu devrais t'en priver.. Surtout que j'hésite à faire de même c'est pourquoi j'en venais à cette conversation en fait.. J'avais envie de te proposer quelque chose mais c'est un peu tôt peut être... » 

Elle ne lui en voudrait pas de faire un tel choix. L'université c'était un tout autre monde mais elle n'y voyait aucun inconvénient et tant que ça se fasse, autant que tous les deux prennent une décision similaire. Il y aurait comme un sentiment d'abandon si ils l'un était plus disponible que l'autre par son choix d'études. C'était propre à chacun et ce ne serait pas forcément facile pour eux mais Faust appréciait l'idée et était franchement ravie. Finalement, il avait pensé à fuir un peu le sujet en les projetant sur un autre mais que Wilhelmina reprenne les choses unes à unes c'était tout aussi bien. Même beaucoup mieux. Le cœur du jeune homme avait subit quelques petits ratés mais la nouvelle en valait le coup. C'était comme une immense vague de soulagement qui l'envahissait, il se sentait heureux, vraiment très très content et pour peu il sauterait au plafond. Sauf qu'il avait ses manières et que selon lui, se laisser aller de cette manière c'était plus dignes d'enfants que de personnes de son âge, il était un jeune adulte et ne pouvait pas se laisser aller par un comportement qui en plus de ça n'avait jamais été trop le sien.

« Entre choisir de passer la soirée avec mon copain ou passer la soirée avec des personnes avec qui je me sent plus vraiment à ma place, mon choix est vite fait. J'ai pas vraiment l'occasion de profiter d'être avec toi, alors je suis extrêmement heureuse d'être la ce soir. Alors non je ne regrette rien du tout. Et toi ? » 

Autre soulagement. Parfois, quand Faust prenait du recul sur son comportement avec sa petite amie, il se trouvait extrêmement possessif, bien plus qu'il n'avait plus l'être jusqu'ici avec quelqu'un d'autre. Il y avait bien sa petite sœur mais c'était pas comparable du tout. Il se surprenait et plus encore quand il comparait leur attitude à un couple de personnes âgées, à passer tout le temps possible dans leur coin en s'auto-excluant du monde. Parfois le Serdaigle avait peur d'enfermer sa petite amie dans une bulle qui n'était pas bonne pour eux deux. Lui, il était très content de comment leur relation se déroulait au jour le jour mais tant qu'à faire, si jamais ils devaient changer quelque chose, autant qu'ils s'en rendent compte ensemble, au moins en parler. Mais pour l'instant, la vipère ne semblait pas souffrir de solitude ou d'un quelconque autre mal-être à l'idée de fuir les autres, c'est ce qui comptait le plus pour le jeune homme. Il aimait bien trop Wilhelmina pour l'étouffer si il voyait qu'elle n'était pas heureuse. Il pouvait être méchant mais pas envers les gens qui savaient toucher en bien le plus profond de son cœur.

« Je ne regrette pas du tout non plus. J'ai pris un vrai plaisir à préparer cette soirée. J'imagine qu'elle n'est pas parfaite mais je sais pas, j'aimais beaucoup cette ambiance. L'idée m'est apparue comme ça et je l'ai trouvé bien pour nous ce soir. Les soirées en bas sont toujours sympas mais j'ai pas trop la tête à faire la fête là-bas en sachant que je dois me mêler à des gens que je n'aime pas, c'est dommage. »

Le bleu et bronze était en train de se demander si il n'avait pas donner une fausse impression à sa petite amie en parlant de la soirée dans la Grande Salle. Il avait abordé le seul sujet qui lui était venu par la tête, pire que ça il avait fuit. C'était ridicule, il n'agissait jamais de la sorte, comme quoi l'avis de Wilhelmina comptait énormément, ce qui prouvait que la jeune fille elle-même occupait une très grande place dans le cœur du jeune homme. Pour chasser tout malentendus possibles, surtout que maintenant il n'avait plus de raison d'avoir peur, ce serait bien de reprendre exactement tout un à un. Et s'expliquer aussi sur sa fuite, ça faisait lâche et vraiment pas sérieux alors que pourtant, dans la tête de Faust, tout ce qui s'y passait ne pouvait pas l'être plus. Il se traita mentalement d'idiot, pas de là à s'imaginer se gifler mais c'était une situation bizarre. L'habitude de gérer la situation et avoir soudainement eut l'impression de perdre pied, que ce ne serait plus le cas. Difficile de déterminer avec exactitude les raisons de cette prise de panique subite.

« J'ai eu peur que tu prennes mal le fait que je veuille prendre un double-cursus. Nous ne nous pouvons pas toujours profiter de vrais moments complices, ça n'ira pas en s'arrangeant. Mais après c'est la meilleure décision pour moi je pense. Je me disais que t'apprécierais peut-être pas de revivre une autre année comme celle qui est en train de s'écouler alors je paniquais un peu. » S'expliqua t-il rarement aussi peu à l'aise. « Je suis curieux de savoir ce que tu veux me proposer. J'aurais du attendre avant d'enchaîner sur autre chose, j'aurais alors eu le loisir de t'entendre me dire quelque chose qui attise vraiment beaucoup ma curiosité. »

La discussion dans un couple occupait une place fondamentale parce que sans, impossible de vivre vraiment heureux sans compter qu'on ne peut pas toujours deviner avec précision les pensées de son partenaire. C'est bien de pouvoir et de s'en approcher mais il faut être réaliste, l'identité de chacun appartient à une seule personne, savoir à l'avance ce que pense un autre n'est simplement pas possible, c'est juste un gros coup de bol ou un simple calcul de probabilités. Quand on sait que quelqu'un aime telle chose, on sait qu'en les proposant il y a plus de chances que l'effet ressenti par l'autre soit positif. Faust était plutôt bon quand il s'agissait de calculer mais il n'avait pas envie de procéder à l'évolution de sa relation avec Wilhelmina en calculant et en jouant avec des pourcentages de réceptivité positive ou non. Il préférait de loin la discussion, un moyen beaucoup plus humain et naturel, la plupart des gens ne procédaient pas avec des calculs, et bien pour une fois il souhaitait faire pareil car c'est ainsi que tout ce qui s'en suivrait alors serait plus honnête.

« J'avoue que cette année n'est pas des plus facile pour notre couple, mais nous arrivons quand même à nous voir et je pense que mon amour pour toi est assez fort pour que je puisse surmonter cela tout en restant aussi amoureuse de toi. Je sais aussi que toi comme moi, nous sommes des personnes destiné à de longues études, nous sommes fait pour ça et le mieux encore nous aimons ça, et je ne veux pas que l'amour que je te porte vienne à être un frein pour toi dans ton futur. Tu veux un double cursus ? Prend en un, on trouvera toujours du temps pour être ensemble j'en suis certaine. Par contre, pardonne ma curiosité maladive, enfin tu me connais quoi, tu serais tenté de prendre quels cursus ? Enfin tu as déjà une idée ? » 

Elle était géniale en de nombreux points mais également pour sa compréhension. Comment le jeune homme avait-il pu hésiter avant de lui parler de peur qu'elle se froisse ? Trop réfléchir n'était vraiment pas utile parfois. Il lui sourit, ravie, riant même quand elle évoqua sa célèbre curiosité. On disait que c'était un vilain défaut mais chez Wilhelmina, il trouvait que c'était plutôt mignon et rassurant. Encore heureux qu'elle s'intéresse à son avenir. Elle ne mentait pas, elle était complètement amoureuse. C'était vraiment touchant d'autant plus que les sentiments de Faust étaient tout aussi forts. Il y a quelques temps, il aurait pris face à cette sincérité mais la Serpentard l'avait guéri. Bien sûr, elle n'était pas la seule, prendre du recul, reprendre contact avec ses amis et se rassuraient en leur présence lui avait fait le plus grand bien. C'était grâce à eux qu'il pouvait sincèrement aimer sans avoir peur et sans se poser trop de questions. Certaines demeuraient mais il n'y en avait pas plus que nécessaire, il ne nourrissait pas une crainte paranoïaque ce qui lui permettait de s'épanouir pleinement dans cette relation comme ça n'avait jamais été le cas auparavant. Il y avait eu des possibilités mais on lui avait sans cesse briser le cœur.

« Je suis content que tu me comprennes, c'est vraiment agréable de se soutenir par ses proches. » Répondit le jeune homme en prenant la main de sa petite amie, posée sur la table. « Le département du commerce à l'air intéressant, c'est de nouvelles matières qui je pense m'intéresseront. Et le cursus administration. La vie politique à l'air tout aussi intéressante je trouve. J'aimerais me pencher dessus un peu plus. »

Ses idées d'avenir n'étaient pas encore très précises mais c'était déjà un début. Quand il avait commencé à regarder le dépliant de l'université de Londres, plusieurs cursus lui avaient tapés dans l'oeil. Pour l'instant ils ne disposaient pas de trop de détails mais bientôt l'école fournirait d'autres informations sans compter non plus qu'à la rentrée il s'abonnerait à une documentation concernant l'université sorcière de Londres. Ce sujet était très sérieux, il ne tenait vraiment pas à être pris au dépourvu quant à son avenir, puis lors des vacances d'été, le jeune homme ne se voyait pas se prendre au dernier moment pour tout régler. Inscriptions, logements, pour bien faire il fallait prendre son temps, pas s'y prendre pendant les dernières semaines décisives. C'était pas un sujet à évoquer en plein repas de Noël, Faust en avait conscience mais maintenant c'était trop tard, ils étaient lancés et puis au moins ils étaient dans un environnement tranquille pour en parler. De plus, la vipère se montrait compréhensive et prévoyait potentiellement un double cursus également, du moins c'était le sous-entendu que le Serdaigle avait compris dans sa réponse.

« Et bien disons que j'ai pas mal réfléchit à l'éventualité qui serait que l'un comme l'autre nous prenions un double cursus et de ce que ça amènerait, c'est a dire qu'on se voit très peu. Et ne voulant pas sacrifier cela j'ai essayé de trouver un moyen pour que notre double cursus ne soit pas soudainement une contrainte pour notre couple. L'année prochaine j'avais dans l'idée de ne plus retourné chez mes parents, tout simplement parce que soi ça me fera trop loin soit je ne me sentirait plus à l'aise. Je ne dis pas que je n'irait plus les voir, mais j'avais dans l'idée de prendre une chambre universitaire et je pensais que si tu avais toi aussi eu l'idée d'en prendre une pour faciliter tes études, ou pour tout autre raison, nous aurions pu prendre un appartement universitaire ensemble... Ben sûr ce n'était qu'une éventualité ! Mais j'ai vu cela comme le fait que même si on ne se voit pas la journée on aura des chances de se voir un peu le soir... » 

Même assis, Faust avait l'impression qu'il aurait pu finir le derrière par terre. C'était une proposition si soudaine ! Il était content, ce n'était pas le problème mais pour le coup, il ne s'était pas attendu à ça, certainement parce que ça ne faisait même pas un an qu'ils étaient ensemble. En même temps, ils avaient pour habitude de tout vouloir précipiter. C'était peut-être ça le vrai grand amour, on ne prend pas de sécurité parce qu'on ne pense pas en avoir besoin ? Le jeune homme pensait de la même manière, il ne voulait pas prendre trop de temps pour réfléchir alors qu'il était sûr de lui alors oui, ce que venait de lui dire Wilhelmina le faisait sourire à un point que ses lèvres pourraient s'étirer jusqu'aux oreilles comme un gamin qui voit le jouet dont il rêve depuis un long moment, enfin dans ses mains. Au fond, avec elle, il était comme l'un de ces enfants un peu pathétique sur les bords. C'était une éventualité à laquelle il était bon de réfléchir, ils pouvaient s'installer juste côte à côte ou ensemble oui. Rien ne les empêcherait de passer le soir ensemble. Mais est-ce que c'était présent pour leurs études ? Aïe, Faust pensait également travail. Ce point devait être relever.

« Ce n'est pas rien ce que tu proposes, je ne penserais pas que tu me proposerais cette éventualité. Mais ça me fais chaud au cœur. J'aimerais beaucoup également parce que j'ai confiance en nous et je suis sûre que nous serons très bien tous les deux, se retrouver le soir et ne plus être obligé de se séparer comme ici. Par contre, c'est le matin qu'on se séparera, au final ça ne changera pas grand chose. »

Le jeune homme avait surtout peur qu'ils aient encore moins de temps pour eux et qu'ils finissent par ressembler à un couple adulte, partager par leurs travail et qui se retrouvent seulement pour leur vie de famille. Et si leurs sentiments finissaient pas s'estomper à cause de cette distance à cause des cours ? Le cœur du bleu et bronze se serra, non, ça ne se passerait pas comme ça. Il ne pouvait pas penser à cette possibilité, ils étaient trop bien ensemble pour que leur couple tourne au drame ainsi.

« En effet, quand je vois dans quoi tu aime bien te spécialiser à Poudlard, je me dis que ses cursus sont tout à fait créé pour toi. Je me suis longtemps demandé dans quoi tu te spéciaiserait, mais si tu pense que c'est ce qu'il te faut, je suis de tout coeur avec toi, je suis sûr que tu t'y sentira à ta place. »

La vipère était vraiment une fille géniale. Bien sûr, après six mois de relations, le jeune homme avait eu largement le temps de se rendre compte de cette qualité géniale que possédait sa petite amie mais il ne pouvait s'empêchait de s'en faire la remarque chaque fois qu'elle la surprenait par tant de gentillesse et de compréhension. Il n'y a pas à dire, cette attitude envers lui le changer radicalement de l'année précédente, pas que tout le monde lui ait entièrement tourné le dos, ses parents avaient toujours été présents pour le soutenir mais ça avait été à distance et le Serdaigle ne s'était pas tout de suite rendu compte que des personnes géographiquement plus proches avaient gardés foi en lui. C'était pour dire ô combien il appréciait cette année, pas besoin de se méfier ni de cherchait à comprendre qui pense quoi, un peu tout lui était proposé sur un plateau d'argent et il n'avait qu'à choisir parce qu'il était libre de ses décisions et ce, de A à Z. Sous obligation de changer de comportement et d'opinions en publique, c'est sûr que le jeune homme ne pouvait se sentir que libérer grâce à sa dernière année. Enfin, qu'elle soit agréable ne changeait rien au fait qu'il désire s'en aller pour définitivement tourner la page.

« C'est bien gentil de déjà penser à me soutenir mais dans tout ça, je ne sais pas dans quoi toi tu désirerais te spécialiser l'année prochaine. Tu veux bien me faire part de tes idées ? A moins que tu n'en aies pas encore et ce ne serait pas grave puisqu'il nous reste du temps avant de prendre nos décisions plus ou moins définitives pour l'année prochaine. »

De temps en temps, il arrivait à Faust d'être un peu trop concentré sur sa petite personne, peut-être un peu la faute au fait qu'on lui ait depuis tout petit accordé un peu trop d'importance. Par son nom, par son ascendance mais aussi par ses capacités. Parmi les moldus, même ceux qui avaient du mal à reconnaître son nom, il s'était fait une petite renommée grâce à ses talents de pianiste notamment. Régulièrement sous les projecteurs, centre de l'attention, le jeune homme se centrait parfois trop sur lui et sans s'en rendre réellement compte. Un détail qui lui avait finalement sauté aux yeux et qu'il avait réussit à plus ou moins corriger au fil de ses années d'études à Poudlard. Le partage, la vie en communauté, tout ça l'avait beaucoup aidé et puis il n'avait pas voulût paraître comme une personne égoïste et/ou manipulatrice que tout le monde chercherait à fuir. Dans un sens, ce n'était pas faux, il l'était mais c'était des traits de caractères assez bien cachés dont parfois il pouvait se servir. Sans aucun remord, c'était mal, une petite voix dans sa tête le lui reprochait mais au final, l'étais-ce tant que ça ? Il serait bien aidé pour la politique comme ça...

« C'est pas faux, on sera obligé de se séparer le matin, ce qui ne veut pas dire qu'il n'est pas possible qu'on ne se retrouve pas dans la journée quand nos emploi du temps nous le permettront. J'avoue qu'avec un double cursus on sera bien pris, mais nous ne serons plus à Poudlard, les emplois du temps seront bien moins chargé. En outre, qui dit université, dit changement et je n'ai pas envie de devoir attendre une semaine presque pour avoir un moment avec toi... Je vois comment mon amour pour toi devient chaque jour plus fort, donc je sais que d'ici septembre prochain se sera plus fort, et je dois avouer que j'aurais certainement plus besoin de te voir que juste l'instant de quelque minutes. Je n'ai pas envie l'année prochaine de courir après le temps...  »

Même si aucun reproche ne lui était fait de manière très explicite, Faust comprenait le ras-le-bol que pouvait ressentir sa petite amie vis-à-vis de leur situation actuelle. Lui même trouvait cela très pénible mais ils ne pouvaient pas dire ne pas avoir été mis au courant avant. Personne ne leur avait dit, c'est vrai, mais ils étaient suffisamment grands et intelligents pour savoir à quoi ils allaient devoir se confronter et ils s'y étaient préparés mentalement. C'était normal qu'après cette année, ils aient envie d'une meilleure disposition pour se voir et le Serdaigle ne voyait aucun réel inconvénient à ce qu'ils s'installent ensemble, pour l'instant ce n'était que le temps de leurs études et ils seraient tellement pris par leurs devoirs qu'ils n'auront pas le temps de voir à quel point vivre à deux c'est parfois compliqué et que des obstacles peuvent intervenir. Parce que oui, lui n'avait pas l'impression que leurs programmes seront moins chargés, il avait jeté un œil sur les matières enseignées dans chacun des cursus qui l'intéressait et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça n'avait pas l'air du tout simple et reposant. Il y avait beaucoup de matières dans chacun des cursus, matières qu'ils verraient obligatoirement une fois chaque semaine. Ca faisait pas mal de temps à passer dans les amphithéâtres sans compter la bibliothèque pour trouver des compléments aux prises de notes.

« Je ne suis pas vraiment sûr que nos emplois du temps seront moins chargés mais nous ne serons plus obligés de nous quitter le soir, j'imagine que malgré tout on peut gagner du temps ensemble en plus et ça ne peut que nous être bénéfique. Je suis en tout cas partant pour que nous essayons, c'est une idée qu'il faut garder en tête et nous pourrons plus en parler cet été ou un peu avant si tu le désires. »

Pas trop se précipiter mais également prévoir, trouver un juste équilibre n'était pas facile. Ce qu'il y avait de dur pendant cette année, ce n'était pas seulement les examens qui les attendaient à la fin mais également l'organisation pour la poursuite de leurs études, plusieurs recherches et moments intenses de réflexion. La vie d'un septième année à Poudlard n'était pas de tout repos et pour avoir une chance de s'en sortir en tant et en heure, il fallait procéder de manière organisée. Comme l'endroit où habiter était un problème un peu moins important, moins que leurs choix d'études, ils pouvaient le reporter à un peu plus tard pour pour l'instant avoir bien le temps de se concentrer sur ce qui importait le plus.

« Et bien si, pour être honnête, j'y réfléchit depuis l'année dernière. Je n'aime pas vraiment être prise au dépourvu quand il s'agit de mes études même si je n'avais aucune idée de comment se déroulerait cette année. » J'hésite encore entre deux département assez différent mais qui reste tout de même dans la justice. Soit je me tourne vers le département litterature et juridique avec un cursus juridique et un cursus littéraire pour me permettre de faire partis de magenmagot ou bien je me tourne vers le département administration et politique et là je prend un cursus police magique doublé d'un cursus LDP pour être plus sur le terrain qu'enfermé dans un bureau... Je dois encore peser le pour et le contre et je pense...  Je pense peut être essayé de faire un stage pour avoir une meilleure vision et avoir la capacité de faire mon choix. »

Le ton romantique de la soirée avait bel et bien disparu. Momentanément. Du moins c'est ce que espérait Faust. Rares étaient les fois où ils pouvaient profiter de quelques heures seuls et tranquilles pour pouvoir aborder des sujets qui nécessitaient du temps pour de la réflexion, alors cette soirée tombait bien mais ils n'allaient sûrement pas parler des études tout le long du dîner. Leur avenir était en jeu alors s'en préoccuper semblait naturel mais il était tout autant important de ne pas perdre leur couple de vue, sinon les liens finiraient par se rompre lentement mais sûrement. Ils étaient aussi là pour fêter Noël et s'amuser. A leur manière puisqu'ils ne comptaient pas se déhancher bêtement sur une piste de danse au milieu d'inconnus mais plutôt se faire des mamours. Au moins la moitié du temps. Dit comme ça, Faust admettait que ça faisait un peu gnangnan mais c'était aussi un peu ça être un couple, même si il ne laissait pas totalement tomber le sien dans ce genre de niaiseries. Très peu pour lui, il ne s'appelait pas Erwan...

« Je pense qu'effectivement, faire des stages est une très bonne idée. Tu comptes en faire au moins un cet été ? Il me semble que c'est vraiment le seul moment où tu pourras en faire car à la rentrée, les programmes seront chargés et le temps de réflexion pour changer de cursus pourrait être dépasser quand tu auras fais ton choix. »

Si le jeune homme attachait beaucoup d'importance à sa réussite personnelle, ses années à Poudlard lui avait appris à se sociabiliser et à se soucier également des autres, du moins de son entourage le plus proche. Wilhelmina, en faisant parti, il était évident que Faust se montre très curieux concernant ses projets d'avenir. Ce n'était pas la première qu'il entendait parler d'un cursus en police magique par exemple, il avait déjà eu vent quelques fois des ambitions de sa petite amie et appréciait beaucoup être tenu au courant. Partager, peu importe dans quel domaine, était un signe de confiance assez forte alors oui, il ne pouvait qu'aimer et il faisait de même avec elle. En réalité, il en parlait beaucoup, c'était une sorte de besoin de vanter un peu à l'avance ce qu'il ferait plus tard mais l'avis des autres, leurs expressions quand ils apprennent la nouvelle était une source d'inspiration dont il ne se lassait pas. C'était assez drôle et puisqu'il voulait marquer son temps, c'était à la fois très intéressant. Le Serdaigle devait avouer qu'avec sa copine, il formait une belle paire dans le fait de viser très haut mais c'était un autre point sur lequel il pouvait se comprendre, leur couple n'était composer que d'avantages, il se demandait comment il ne pouvait pas avoir ouvert les yeux avant sur elle.

« Oui, nous avons encore le temps d'y réfléchir »

Le moins que l'on puisse dire, c'est que même après les examens de fin d'année, les tourtereaux ne se reposeraient pas pour autant tranquillement sur leurs lauriers. Ils avaient tellement de choses à voir... C'est pour cela qu'il fallait procéder de manière méthodique. D'abord les révisions et quelques recherches par rapport à la rentrée prochaine, ensuite ils se pencheraient plus sérieusement sur les papiers et sur le reste des recherches bien entendu. Si ils faisaient tout maintenant, ils n'auraient pas le temps de réviser convenablement sans compter que le temps des vacances, Faust en tout cas, ne pourrait pas s'empêcher de se renseigner encore et encore dans le but de ne rien laisser passer comme complément d'information. Autrement dit, c'était perdre beaucoup de temps de s'occuper du maximum de choses maintenant. Il en était conscient et c'est pour cela qu'il mettait volontairement des coups de freins à son élan même si ce n'était pas toujours très facile de lutter contre une nature pas habituée à se voir restreinte comme ça. Heureusement que voix de la raison avait souvent le dernier mot dans ces moments là. C'était ça d'être intelligent, on a un esprit qui l'est tout autant et agit pour le bien de soit.

« On ne devrait pas se charger la tête avec trop de questions. » Conclût-il. « Et si nous passions à la suite du repas ? »

Mine de rien, le bleu et bronze avait pas mal grignoter en même temps qu'il discutait et il était tant de passer à la suite. Une prochaine étape dans le repas qui allait leur permettre de passer tranquillement à un autre sujet de conversation. Et Faust laissait le choix à sa belle de le déterminer tandis qu'il sommait les elfes de maison d'intervenir.

« Je pense qu'effectivement, faire des stages est une très bonne idée. Tu comptes en faire au moins un cet été ? Il me semble que c'est vraiment le seul moment où tu pourras en faire car à la rentrée, les programmes seront chargés et le temps de réflexion pour changer de cursus pourrait être dépasser quand tu auras fais ton choix. »

Est ce qu'elle comptait en faire cette été ? oui certainement. Wilhelmina n'avait pas besoin de plusieurs stage pour savoir si la chose lui plaisait ou pas. Elle était du genre à savoir rapidement ce qu'elle voulait pour son futur et elle n'aurais pas besoin non plus de deux mois. ça pourrait en surprendre plus d'un certainement, mais Wilhelmina était quelqu'un qui savait prendre des décision très rapidement et qui allaient toujours dans son sens, ça allait de soit. Bien sûr, elle n'allait pas attendre cette été pour avoir la chance de trouver un stage, elle commencerait très vite c'était certain mais elle préférait que son copain soit au courant, après tout c'était lui qui devait être le premier au courant.

« Oh je n'attendrais pas la rentrée pour faire mon choix dans mon cursus, je vais me mettre assez vite pour trouver un stage au ministère. Je préfère être sur de savoir ce que je veux quand nous reveterons les tenus d'étudiant. »

Oui c'était décidé pour elle, et elle n'aurait pas de difficulté à trouver une place au ministère de la justice, après tout, son nom restait malheureusement très connu. Elle haussa un peu les épaules, comme si son choix était assez fait mais qu'elle avait eu besoin de voir comment le prendrais Faust pour ne pas le laisser de coté, elle avait besoin en quelque sorte de son avis, son accord, elle ne voulait pas risquer de le perdre car elle aura voulu se donner toutes les chances au niveau de ses études. A ses mots, il semblait tout a fait d'accord et ça la rassurait, ça ne voulait pas non plus dire qu'elle allait passer tout l'été à faire cela, non l'été, elle avait dans l'intention de profiter à fond du jeune homme quitte à partir en voyage, ou peut être de le présenter à sa mère, même si dans le fond, ceci, elle comptait le faire bien plus tôt, peut être même au prochaine vacances.


« On ne devrait pas se charger la tête avec trop de questions. »

Faust avait raison, et elle aussi le pensait qu'il fallait nécessairement qu'elle pense à autre chose. Elle avait ses Aspic's avant tout ça, puis cette histoire de son père et sa soeur à régler. Comme cet histoire de cousin qu'elle n'avait jamais connu, pas qu'elle cherchait à en savoir plus sur lui, mais elle se demandait dans le fond pourquoi sa famille lui avait cachait tellement de chose, si bien qu'elle avait assez de choses en tête pour en rajouter une couche. Et puis elle avait tout le temps de penser au futur, en sachant pertinemment qu'il les rattraperais tot ou tard. Elle hocha un peu la tête et se détendit sur sa chaise. Quand il repris un peu la parole.

« Et si nous passions à la suite du repas ? »

Un sourire s'afficha sur les lèvres de la blonde qui ne savait pas ce qu'était la suite, mais qui n'en attendait pas moins de son copain. Elle n'avait pas tant mangé que ça, elle se connaissait assez pour savoir qu'elle avait un peu un appetit de moineau et savait donc pertinemment que si elle avait beaucoup mangé au plats d'avant elle n'aurait rien pu avaler d'autre. Elle hocha alors un peu la tête se redressant légèrement sur sa tête.

« Oui bien sûr, qu'à tu prévu pour la suite ? »

« Oh je n'attendrais pas la rentrée pour faire mon choix dans mon cursus, je vais me mettre assez vite pour trouver un stage au ministère. Je préfère être sur de savoir ce que je veux quand nous reveterons les tenus d'étudiant. » 

Alors qu'il portait son verre à ses lèvres, le jeune homme s'interrompit quelques secondes pour assimiler ce que la vipère venait de lui raconter. Jusqu'ici, il ne l'avait pas entendu mentionner un quelconque stage alors un peu qu'il était surpris. Cependant, la connaissant, Wilhelmina devait y avoir réfléchit un certain moment avant d'en être sûre et de lui en parler, pour ne pas raconter de bêtises et/ou revenir sur ses paroles. C'est pourquoi, le Serdaigle chassa rapidement la surprise de son visage pour y coller un grand sourire sincère et chaleureux, accueillant comme il se doit cette si bonne idée. Les ambitions de la blonde étaient un peu mieux fixées que les siennes, entendre parler du Ministère par sa bouche n'avait rien d'étonnant et qu'elle puisse obtenir un stage, si quelqu'un pouvait bien le faire, c'était elle. Bien que pas très sociable, sa copine n'en restait pas moins une personne charismatique quand elle le veut, il ne devrait donc n'y avoir aucun soucis et il lui faisait totalement confiance quant à la suite de ses projets.

« Tu sais déjà à qui t'adresser pour proposer ton stage ? Tu as déjà fais des repérages en posant des questions à des employés ? »

Tout ce qui concernait de près ou de loin la vie de sa petite amie le rendait très curieux, Faust était à fond derrière elle, peu importe vers ce quoi elle se dirigerait finalement. Parallèlement, il appréciait la voir organiser son temps minutieusement pour préparer ses projets d'avenir et en même temps, continuer à suivre ses études actuelles. Quand elle avait ce regard de professionnel tout en expliquant ses intentions, la jeune femme était vraiment craquante. Aux yeux du jeune homme, dans toutes les occasions elle l'était mais dans celle-ci, il y avait peu de temps qu'il l'avait découverte et devinez quoi, il était alors tombé encore une fois dans les filets de sa belle. Bonne nouvelle, il n'était pas près d'en démordre avec sa belle même si leur vie de couple passait après et que ce n'était toujours pas facile à vivre. Heureusement que tous les deux, à leurs façons, étaient habitués à vivre dans leurs bouquins, un peu solitaire et qu'au final, ça ne leur changeait pas grand chose mis à part que de temps en temps, il fallait lutter pour résister à l'envie de courir rejoindre l'autre.

« Oui bien sûr, qu'à tu prévu pour la suite ? »

Pour respecter les habitudes de la verte et argent, l'ensemble du repas n'était pas aussi chargé qu'un vrai repas de Noël. Il faut parfois faire preuve d'adaptation car encore une fois, Wilhelmina avait montré à quel point elle était parfois un peu compliquée avec son petit appétit. Ce n'était pas un détail qui gênait Faust, en revanche il avait galéré à convaincre les elfes de maison de préparer de faibles quantités dans les assiettes. D'ailleurs, il n'était toujours pas certains que ceux-ci respecteraient ses consignes. Ce serait la surprise, mais son doute, il ne voulait pas le montrer à la jolie blonde, inutile de l'inquiéter pour des choses qu'il n'en valait pas la peine, au pire elle ne mangerait pas tout et lui, peut-être pas non plus. Son estomac n'est pas celui d'un ogre et il mange difficilement l'intégralité d'un repas de famille en entier, surtout à cette période de l'année où les mets sont plus que chargés. Avec un poil d'appréhension, le jeune homme fit bouger la cloche que lui avait confié les elfes de maison pour leur donner le signal d'apporter la suite. Il ne la fit pas raisonner longtemps et déjà, les petits êtres étaient là et reprenaient ce qui avait été servi juste avant. A la place de tous ceci, ils déposèrent un plat sur lequel était déposé quatre tranches de pains de mis sur lesquelles était étalées du foie gras. Oui, pour le coup c'était assez léger mais Faust ne pouvait s'en plaindre, c'était ce qu'il avait demandé et puis avec ce qu'il avait prévu pour la suite, ce n'était pas de trop.

« Et bien, voilà, tu as ta réponse. J'espère que ce sera à ton goût. »

Connaissant leurs origines à tous les deux, Faust savait qu'ils avaient baignés dans une ambiance similaire en de nombreux points et il savait aussi que leurs habitudes alimentaires correspondaient à des produits nobles. En tout cas pour les fêtes et il n'aurait pas pu passer à côté.

« Tu sais déjà à qui t'adresser pour proposer ton stage ? Tu as déjà fais des repérages en posant des questions à des employés ? »

Bien que Wilhelmina refusait de l'admettre, elle avait belle et bien sa place dans la maison des vert et argent, tout simplement parce que son ambition était tout de même démesuré. Oh bien sûr, elle aurait eu aussi sa place chez les serdaigles, cela valait de soit et ce n'était pas pour rien que le choixpeau avait longuement hésité mais elle était ambitieuse, parfois même trop. Si bien qu'il lui arrivait souvent de delaisser les autres pour son propre futur. Ce genre de chose avait quand même bien changé depuis que Faust était entré dans sa vie comme petit copain, mais elle pensait tout de même à son avenir c'est pourquoi elle avait quand même déjà pris les devant ne voulant pas resté au dépourvu au dernier moment. Elle hocha doucement la tête aux question de celui ci. Si elle savait à qui demandais un stage, pas vraiment, du moins elle ne connaissait pas la personne même. Mais elle savait tout de même où s'adresser.

« Je pense que je vais me tourné vers le département de la justice. Je ne connait personne là bas, mais je vais tout faire pour accéder au directeur, ce qui ne devrait pas être trop difficile, vu que ma famille est plus ou moins connu. Après, j'avais pensée lui écrire, mais je me dis que le mieux serait peut être que je me déplace tout simplement et ainsi exposer ma demande en montrant quelle genre de personne je suis. »

C'est à dire mettre en avant ses qualité de bosseuse, et d'ambitieuse. Certes Wilhelmina n'était pas vraiment sociable, mais il était clair que quand elle avait décidé de prendre les choses en main pour son futur en autre, et bien elle devenait très professionnel jusqu'à aller d'elle même vers les personnes. Elle ne le ferait certainement jamais dans une autre situation, mais la situation était dans son interet à elle et non à une autre. De plus, on n'avait pas vraiment besoin d'être sociable dans ce genre de milieu, chose qui l'arrangeait vraiment bien. Elle souris faiblement à son copain, heureuse de voir qu'il trouvait son idée très bien, et très soulagée, car elle savait qu'elle pouvait compter sur lui pour du soutien, comme elle avait toujours pu en y réfléchissant bien.

Pour le reste de le soirée, la jeune fille avait décidé de laisser toutes ses pensées professionnelles de côtés. Elle avait voulu en savoir plus sur la suite des études de son copain et ainsi savoir si elle avait une chance plus tard d'espérer un futur pour eux. Elle avait envie de réussir là ou beaucoup avaient échoués, là où même ses parents avaient échoués, c'est a dire concilié vie professionnel et familiale. Wilhelmina était encore jeune certes, mais elle savait que tot ou tard, elle voudrais une famille et elle était presque sur d'avoir trouvé l'homme qui partagerait sa vie peut être jusqu'à sa mort c'est pourquoi elle avait voulu voir si l'année prochaine elle pourrait commencer cela, mais elle ne devait pas trop se focaliser dessus non plus. après tout la blonde était réputé pour savoir prendre les bonnes décision au moment venue. Elle était réfléchit et elle savait se servir de sa tête.

Elle regarda le nouveau plat arrivé avec impatience, pas qu'elle attendait explicitement de savoir ce que c'était et ainsi avancer dans la soirée déjà bien entamer, mais surtout parce que son ventre commençait doucement à se faire sentir. Elle ne savait pas ce que son copain avait prévu pour la soirée, et donc préférait se limiter au grignotage, si bien que la faim commençait à la prendre petit à petit. Avant que celui ci ai eu le temps de lui répondre, la cloche sur le plat fut levé et un sourire se posa sur les lèvres de la jeune fille. Certes elle était difficile sur les quantité, mais sur l'aliment en lui même, Wilhelmina avait appris à manger de tout, vu le nombre de voyage qu'elle avait fait et le nombre de culture qu'elle avait connu. Elle fut donc plus qu'heureuse de voir du foie Gras dans le plat, une chose presque obligatoire pour un repas de noel. Elle rafolait de cette chose, bien qu'elle doutait que Faust soit bien au vourant de cela encore, vu qu'il n'avait jamais du la voir manger de cela avant. Serait ce un gout qu'il avait en commun ? Très certainement. Enfin du moins elle se le demandait.


« Très bonne idée le fois gras, je vais presque me demander si tu lis dans mes pensées. »

Elle lui fit un petit sourire amusée, elle savait que Faust ne lisait pas dans les pensées, du moins elle n'en avait jamas entendu parler mais elle était contente de voir qu'il se ressemblait quand même beaucoup et pas seulement à cause de leur éducation. A croire même qu'il se ressemblaient plus qu'ils ne voulaient l'admettre. Elle pris un peu les devants pour les servir tous les deux.

« Je pense que je vais me tourné vers le département de la justice. Je ne connait personne là bas, mais je vais tout faire pour accéder au directeur, ce qui ne devrait pas être trop difficile, vu que ma famille est plus ou moins connu. Après, j'avais pensée lui écrire, mais je me dis que le mieux serait peut être que je me déplace tout simplement et ainsi exposer ma demande en montrant quelle genre de personne je suis. »

Comme attendu de la part de la jeune femme, elle visait haut et ne cachait ni son ambition, ni l'influence que peut lui donner sa famille. C'est une bonne chose de se prendre au sérieux mais attention à ne pas aller trop vite au risque de se brûler les ailes, avoir de la famille pour soutenir derrière ne garantit pas de ne jamais faire de faux pas. Faust ne voulait pas jouer les oiseaux de mauvaise augure, c'est pour cela qu'il ne prit pas la parole pour donner un avertissement à sa petite amie, mais il n'oubliait pas qu'il faut aussi savoir se débrouiller seul et vérifier régulièrement ses arrières, on ne sait jamais quand la famille va nous jouer un mauvais tour, sans compter que la situation dans celle de Wihelmina est assez chaotique dans son genre. S'avancer ainsi pourrait lui faire gagner des points comme lui en faire perdre, entre eux la jeune femme pouvait se permettre de parler plus en profondeurs de ses idées et de ses objectifs mais tout révéler maintenant ne serait pas se vouer à une carrière qui stagne parce que tout le monde vous a cerné et ne peux plus être étonné par vos tentatives d'évoluer peu importe les moyens ?

« Si jamais tu as besoin d'un petit coup de pouce, tu pourras toujours me demander, mon père est lui aussi très bien placé au Ministère. Après, je pense que c'est quand même mieux que tu réussises seule, il y a des chances que ça puisse jouer en ta faveur, certaines de tes qualités seront mises en valeur naturellement sans que tu aies besoin d'en parler. C'est du blabla ennuyant en moins pour eux mais le message passera quand même. Fais attention à ne pas foncer dans le mur, les gens de ce monde sont vicieux, mon père me le répète souvent. »

Faust s'inquiétait pour la Serpentard et c'était tout naturel, même si il l'admirait pour ses choix et toute la conviction qu'elle était capable de mettre dans ses mots, il n'en restait pas moins qu'il ne suffisait d'un rien pour se planter complètement. La jeune femme était loin d'être bête, néanmoins il ne pouvait s'empêcher d'avoir un peu peur pour elle. Prendre de l'avance maintenant pour obtenir des renseignements, c'était vraiment une chouette idée qui pourrait lui apporter beaucoup d'avantages par la suite mais encore fallait-il bien se débrouiller car à l'heure actuelle, elle est beaucoup moins parée que des étudiants plus âgées qui ont commencés à suivre les études concernés pour lutter contre les vilains de ce monde qui la verront comme une proie facile à faire fuir. Faust n'imaginait pas que sa petite amie prendrait ses jambes à son coup dès qu'elle le pourrait mais quand même, ce serait un vrai défi pour elle et lui s'en voudrait si ça tournait mal, parce que selon lui, les ambitions de sa petite amie pouvaient parfois l'aveugler légèrement sur les dangers. Son truc à elle, c'était qu'elle était trop confiante, il l'aimait mais ne pouvait craindre ce détail de sa personnalité qui à mauvais escient pourrait la conduire à sa perte.

« Très bonne idée le fois gras, je vais presque me demander si tu lis dans mes pensées. » 

Suite à cette remarque, l'elfe de maison en charge de l'arrivée du plat laissa un sourire prendre place sur son visage, apparement ils étaient heureux de pouvoir servir leurs maîtres et même si les deux élèves ne l'étaient pas, ils étaient quand même à la charge des elfes de maison du château pour les repas. Voir que son travail était apprécié ou alors qu'il l'avait fait fait semblait rendre le petit être heureux et discrètement, en passant le bras sous la table, Faust pointa son pouce vers le haut pour faire part de ce qu'il pensait à propros du service. L'elfe de maison, l'ayant remarqué et sans doute compris, s'éloigna quelque peu en sautillant avant de disparaître, sûrement pour retourner derrière les fourneaux de la cuisine où il devait y avoir encore beaucoup à faire car même si beaucoup d'élèves partaient passer les fêtes en famille, un bon nombre restait à Poudlard et se trouvaient en se moment même dans la grande salle, à manger dans une ambiance festive et conviviale.

« Si je pouvais avoir la possibilité de lire dans les pensées de n'importe qui, crois-moi je ne me ferais pas prier. Ce serait très pratique pour savoir quel comportement adopter avec telle personne ou bien ce qu'il faut à tout prix éviter de faire avec une autre, tu ne penses pas ? » Demanda t-il un peu songeur quant à cette capacité incroyable. « Mais pour revenir sur moi, non je n'ai pas cette chance, par contre je sais comment me servir de ma tête et je pense que c'est presque aussi bien que de lire dans les pensées parce que tout le monde ne sait pas s'en servir correctement. » Ne put-il s'empêcher de dire d'un ton piquant même si les personnes auxquelles il pensait n'étaient pas présentes dans la salle. « Nous avons grandi dans un environnement proche et tu as déjà dit, notamment lors de la croisière, être habituée à manger des aliments nobles. A mes yeux, le fois gras est un incontournable. »

Le jeune homme était content, il avait réussit à surprendre sa petite amie et dans le bon sens en plus. Bon, peut-être qu'elle lui avait posé cette question juste pour rire et qu'elle savait déjà la réponse mais en tout cas, lui trouvait plaisant de pouvoir fanfaronner un peu sur les bons goûts qu'il avait eu en commandant ce repas aux elfes de maison.

« Si jamais tu as besoin d'un petit coup de pouce, tu pourras toujours me demander, mon père est lui aussi très bien placé au Ministère. Après, je pense que c'est quand même mieux que tu réussises seule, il y a des chances que ça puisse jouer en ta faveur, certaines de tes qualités seront mises en valeur naturellement sans que tu aies besoin d'en parler. C'est du blabla ennuyant en moins pour eux mais le message passera quand même. Fais attention à ne pas foncer dans le mur, les gens de ce monde sont vicieux, mon père me le répète souvent. »

Personnellement, Wilhelmina avait déjà du mal de se dire qu'elle devrait peut être devoir se servir de son nom de famille pour avoir ce qu'elle voulait, elle ne voulait pas profiter du nom de son copain même si elle était certaine que ça pourrait lui ouvrir bien plus de porte. Il était clair pour elle, qu'elle devait réussir à se débrouiller seule. Ce ne serait peut être pas chose facile, en fait, Wilhelmina ne savait pas vraiment comment cela se passerait, mais elle devait réussir par elle même et se prouver à elle en même temps qu'elle était capable de faire de grande chose sans aide. Wilhelmina n'avait jamais eu confiance en elle réellement, même avec ce qu'on disait d'elle, elle savait se montrer fière et cacher cette peur de l'échec mais dans le fond tous ce qu'elle faisait n'était à ses yeux que de petites chose sans interet et surtout jamais assez bien. En tout cas, Wilhelmina hocha un peu là tête a sa phrase. Il avait la même vision des choses qu'elle, elle devait le faire seule et se débrouiller seule. Son nom ne serait qu'une sécurité et elle n'avait pas besoin de jouir de l'influence de son "beau-père" si elle pouvait dire ça comme ça. Comme pour rassurer Faust, elle lui attrapa doucement les deux main, caressant l'une d'entre elle de son pouce sur sa paume en le regardant droit dans les yeux.

« Je te promet de faire très attention, je ne me laisserais pas influencer ou quoi que se soit. Je ferais mon possible pour obtenir ce que j'ai à obtenir tout en restant celle que je suis. Et je te remercie de me soutenir et de vouloir me proposer l'aide de ton père, mais je dois y arriver seule, sinon jamais je me sentirais d'attaque pour la suite.. »

Elle se leva doucement, posant délicatement ses lèvres sur celle de son copain, à la fois pour le remercier ou simplement par amour. En fait, elle n'avait pas de raison réelle de venir l'embrasser, elle aimait juste cela et ne savait absolument pas s'en passer quand il était face à elle. Certes elle ne le faisait pas en cours, car elle restait une personne discrète et humble, mais tout de même quand elle se retrouvait dans un endroit calme, à l'abri des regards et avec lui face à elle, elle perdait quelque peu sa pudeur, laissant ses envie prendre le dessus.

« Si je pouvais avoir la possibilité de lire dans les pensées de n'importe qui, crois-moi je ne me ferais pas prier. Ce serait très pratique pour savoir quel comportement adopter avec telle personne ou bien ce qu'il faut à tout prix éviter de faire avec une autre, tu ne penses pas ? »

Wilhelmina haussa un sourcil à la façon rêveuse qu'avait pris son copain en disant cela. Elle se demandait si dans le fond il avait des problème a communiquer avec d'autre personnes, chose qui lui semblait à ce jour plutôt improbable vu la diplomatie que pouvait faire preuve le Serdaigle quand il le voulait vraiment. Certes, il avait son caractère et n'aimait pas qu'on lui marche sur les pied, mais comparé à elle qui était plutôt du genre nerveuse à faire regretter à qui voulait l'empêcher de choisir sa voie et ses choix, lui savait restait plus diplomate, et la jeune fille l'admirait énormément pour cela. Comme pour beaucoup d'autre chose. Après cette contemplation , elle se mit à penser à sa phrase, il aurait aimé pouvoir lire dans les pensé&es d'autrui et en y réfléchissant , la jeune fille n'était pas trop chaude pour ça, du moins pour les siennes. Certes elle lui cachait rien, en fait, elle n'avait aucune raison de le faire, mais il y avait des choses qu'elle préférait quand même garder pour elle de temps en temps, comme l'attirance un peu trop prononcé qu'elle pouvait avoir pour lui à de certains moment, rien que quand il était en simple chemise comme à cet instant là. Elle secoua la tête à cette pensée quand il repris la parole.

« Mais pour revenir sur moi, non je n'ai pas cette chance, par contre je sais comment me servir de ma tête et je pense que c'est presque aussi bien que de lire dans les pensées parce que tout le monde ne sait pas s'en servir correctement. »

Tous le monde ne sait pas s'en servir, la blonde fronça un peu les sourcils à cette phrase et essaya de se remémorer qui pouvait correspondre aux personnes qui savaient se servir de leur tête, et elle avait beau réfléchir, peu de nom lui venait à l'esprit. Elle pouffa un peu, sans le vouloir certes avant de lacher d'un ton déterminé.

« A vrai dire dans cette école, il n'y en a pas des masses qui savent le faire... »

Elle haussa un peu les épaules tout en attrapant sa fourchette et son couteau et commença à couper le petit bout de pain de son assiette pour porter l'aliment à sa bouche écoutant alors l'explication de son copain sur la raison du foie gras.

« Nous avons grandi dans un environnement proche et tu as déjà dit, notamment lors de la croisière, être habituée à manger des aliments nobles. A mes yeux, le fois gras est un incontournable. »

Il était vrai que l'un comme l'autre avait vécu dans un environnement assez luxueux. Wilhelmina bien que sang mêlé par le coté Vélane de sa mère, ne restait pas moins un sang pur du coté de son père et de sa mère aussi. Il n'y avait pas de sang moldu dans ses veine ce qui l'ajouté à une grande partie de la société qui se faisait rare maintenant. Certes il y avait des famille de Sang pur peu aisé, mais il ne fallait pas oublié que ses parents était connu dans le monde sorcier donc c'était pas difficile d'avoir une bonne situation comme cela. Elle fut d'autant plus touché de voir qu'il avait retenu ce qu'elle avait dit, lui au moins l'écoutait sincèrement et elle ne pouvait que en être heureuse.

« Je vois que tout ce que je dis est retenu, je t'en remercie. Et tu as raison, le fois gras c'est juste un des aliments que je préfère le plus. »

« Je te promet de faire très attention, je ne me laisserais pas influencer ou quoi que se soit. Je ferais mon possible pour obtenir ce que j'ai à obtenir tout en restant celle que je suis. Et je te remercie de me soutenir et de vouloir me proposer l'aide de ton père, mais je dois y arriver seule, sinon jamais je me sentirais d'attaque pour la suite.. »

Le jeune homme s'inquiétait sans doute pour rien, c'est du moins ce qu'une petite voix dans sa tête lui murmurait pour le rassurer et pour le coup, Wilhelmina appuya cette fameuse petite voix en venant déposer un baiser doux sur ses lèvres. Quand elle avait cette manie de boucler la conversation pour qu'elle soit à on avantage, le bleu et bronze coopérait presque toujours sans broncher, il n'avait plus rien à dire comme si sa langue avait été aspiré ou couper. En fait, sa petite sœur lui avait reproché de nombreuses fois certains points et au vu de la relation qu'il menait aujourd'hui avec elle, il faisait très attention à ne pas agir de manière un peu semblable avec sa copine qui pourrait un jour très bien l'envoyer valser parce que son comportement était parfois étouffant. Pour l'instant ce genre d'avenir ne semblait pas proche et le jeune homme s'en réjouissait, cependant le futur n'était jamais acquis et il n'en continuait pas moins ses efforts et ses vœux pour que son couple dure sur le long terme.

« A vrai dire dans cette école, il n'y en a pas des masses qui savent le faire... » 

Quelque chose sur laquelle Faust n'avait pas besoin de s'inquiéter, c'était quand il venait à jouer les langues de vipères. Ce n'était pas très bien selon sa morale mais avec les gens qui ne se gênaient jamais pour le faire, de temps en temps il pouvait bien se le permettre. Et il avait trouvé la juste bonne personne pour partager ses mauvais commentaires sur telles ou telles personnes à moins que ce soit une appréciation globale. Sa copine et lui étaient de très bonnes commères dans l'ombres, pas pour lancer des rumeurs dans tout le château, n'empêche qu'il leur arrivait de remettre la réputation de certaines personnes en question. Faust avait un peu honte de l'avouer mais jouer les mauvaises langues le relaxait. Il avait tellement pris pour son grade et avait détesté ces gens-là que faire la même chose, même si ce n'est pas devant un grand public, le détend et lui permet ensuite de se re concentrer correctement sur ses plans. Qu'il se rassure tout de même, ce qu'il fait n'est pas pire que ce qui lui a subi, si il parle, ce n'est qu'en compagnie de sa petite-amie pas de personnes prêtes à tout répéter pour mettre tout pleins de gens dans de beaux draps.

« C'est un peu dommage, Poudlard à une bonne réputation mais j'ai bien peur que celle-ci ne commence à se dégrader avec les futures générations. Je ne sais pas toi mais personnellement, quand je vois certains élèves, je me dis que si tous les autres enfants destinés à venir étudier ici sont dans le même genre, il n'y aura plus aucune fierté à dire avoir fait ses études ici. Peut-être passons nous dans les mailles du filet, en étant les quelques derniers qui ont étudiés au château avant que le niveau des étudiants entame une chute libre. »

De plus en plus mauvais, Faust venait de s'attaquer d'une manière au château et même si il pensait ce qu'il venait de dire, il regretta presque immédiatement ses paroles. Il ne détestait pas son endroit, pendant plusieurs années c'était son rêve de venir ici et si il n'avait pas vécu toutes les années de rêves auxquelles il s'était préparé, il avait une part de responsabilité qu'il n'avait pas le droit de mettre de côté ni d'oublier. Fuir maintenant n'était pas une solution, pour le présent mais aussi pour l'avenir. Il devait assumer et même si il n'en était pas vraiment question aujourd'hui, le jeune homme voyait qu'il n'était pas prêt encore à admettre certains points. Il n'avait rien à cacher mais pour en revenir à la discussion de tout à l'heure, il était plutôt content que sa copine ne puisse lire en ses pensées, il n'avait rien à cacher mais avant de faire accepter des choses aux autres, il faut faire ce pas soit-même avant.

« Je vois que tout ce que je dis est retenu, je t'en remercie. Et tu as raison, le fois gras c'est juste un des aliments que je préfère le plus. »

La vipère n'était pas n'importe qui. Si souvent, Faust avait songé que ces personnes aux goûts nobles, aux manières bien trop parfaites pour ne pas être exagérées étaient agaçantes, en voir quelque unes en étudiant à Poudlard s'était révélé être un soulagement. Mine de rien, c'était une partie de l'environnement dans lequel il avait grandit, une partie de lui et de son éducation, contre son gré il était devenu un peu le même style de type que ceux que n'avait de cesse lui présenter son père lors des réunions ou des galas. Ce genre d'événement n'était toujours pas le truc du bleu et bronze mais il avait appris à considérer un peu plus ces gens-là, à apprécier leur présence parce que c'était un monde qu'il connaissait plus, son environnement et il n'était pas toujours si désagréable. Il ne savait pas encore si Wilhelmina avait ressenti la même chose que lui durant son enfance mais finalement, la personne qu'elle était devenue lui correspondait tout à fait. C'est une chose bien étrange quand même de grandir.

« Bien sûr que je t'écoute, tu mérites bien plus d'attention que beaucoup d'élèves du château et même à l'extérieur. Et c'est normal de se renseigner sur les goûts de sa copine. Non seulement pour lui faire plaisir mais parce que mon amour me rend toujours plus curieux de te connaître un peu plus. » Répondit-il avec un sourire éclatant dont il avait le secret.

Le Serdaigle quitta ensuite le regard de sa copine pour se concentrer sur les assiettes, c'était le moment de savoir si il n'y avait pas que la mise en place des plats qui était réussie.

« C'est un peu dommage, Poudlard à une bonne réputation mais j'ai bien peur que celle-ci ne commence à se dégrader avec les futures générations. Je ne sais pas toi mais personnellement, quand je vois certains élèves, je me dis que si tous les autres enfants destinés à venir étudier ici sont dans le même genre, il n'y aura plus aucune fierté à dire avoir fait ses études ici. Peut-être passons nous dans les mailles du filet, en étant les quelques derniers qui ont étudiés au château avant que le niveau des étudiants entame une chute libre. »

Elle écoutait son copain parlait de la nouvelles génération, et faut dire que sur la question, Wilhelmina était tout a fait d'accord avec lui. Depuis quelque temps, elle n'arrivait pas à trouver sa place au milieu de tout ses nouveaux élèves, qui peter plus au que leur c** et qui n'écoutait rien. Elle n'avait qu'à voir beaucoup de cinquième année, qui se permettaient des choses qu'elle n'aurait jamais eu l'idée de faire de son temps. Bon d'accord, elle n'était pas non plus le bon exemple, vu qu'elle passait le pus clair de son temps seul dans son coin mais tout de même, les gens avaient changés et elle ne se sentait de moins en moins à sa place, pourtant poudlard était quelque chose de vraiment important pour elle.

« Tu as raison. Je n'ai qu'à voir notre maison, les ambitieux. » Elle avait fait avec ses mains une sorte de guillemet quand elle avait indiqué le mot audacieux tout en roulant des yeux. « Je suis bien d'accord que notre maison n'a jamais eu une réputation du tonnerre, mais si on a été envoyé la bas, c'est parce que notre ambition pouvait être démesurée, hors la depuis quelque temps, je ne vois dans nos rang que des gamin qui se prenne pour le centre du monde. Je ne me sens plus à ma place dans cette maison.. J'ai l'impression que ma place aurait été autre part, mais dans le fond je me demande si ça ne serait pas pareil ailleurs, alors oui je suis d'accord avec toi, la belle réputation de Poudlard est en train de disparaitre, pour laisser place à des personnes non dine de cet apprentissage..»

Wilhelmina était une personne franche, bien trop franche quelque fois, car il lui arrivait souvent de blesser des gens sans le vouloir forcément, mais elle le faisait car elle avait des choses à dire et n'allait pas dans la dentelle. Et quand on la lancé sur un sujet comme l'école, qui était un peu toute son enfance, elle pouvait devenir très mauvaise dans ses paroles, car oui, c'était le berceau de son enfance, et elle refusait qu'on le dégrade si facilement. Si elle avait des enfants plus tard, elle aimerait vraiment que ceci soit dans une école comme elle avait pu l'être et non dans un foutoir monumentale.

Après ce petit coup de gueule du couple, le repas devint plus calme, recommençant à parler du repas que les tourtereaux étaient en train de se faire. Wilhelmina fut quand même bien surprise de voir que son copain n'avait pas oublier ce qu'elle avait pu lui dire au départ de leur relation, comme quoi, il l'écoutait et c'était quelque chose de bien étrange pour la jeune fille qui n'avait pas pour habitude de cela. Non d'habitude, elle passait plus ou moins inaperçu aux yeux des autres, étant un peu comme une plante verte, a qui on donnerait à boire pour qu'elle reste belle et sage. enfin bref autant dire que la jeune fille n'avait pas l'habitude, même si Faust, lui avait montré déjà à plusieurs reprise qu'elle n'était pas juste là pour faire jolie.

« Bien sûr que je t'écoute, tu mérites bien plus d'attention que beaucoup d'élèves du château et même à l'extérieur. Et c'est normal de se renseigner sur les goûts de sa copine. Non seulement pour lui faire plaisir mais parce que mon amour me rend toujours plus curieux de te connaître un peu plus. »

La jeune fille, au mot de son copain, ne pu que se mettre à rougir. Bon d'accord, même si Wilhelmina n'était pas du genre à montrer ses émotion, il faut dire que Faust savait parfaitement les faire ressortir avec seulement un simple mot qui avait souvent beaucoup d'effet sur elle et ses émotions. Là en l'occurence, il avait encore réussi vu que la jeune fille était presque roue pivoine. Son amour le rendait curieux, mais Wilhelmina était une personne mystérieuse, cela ne devait pas être tache facile pour le jeune homme d'en connaitre plus sur elle, ou alors c'était une surprise chaque jour. Presque elle s'en voulait de ne pas lui rendre la tache facile. Et puis ce sourire, la fit fondre, si bien qu'elle ne su quoi répondre, hochant juste un peu la tête de haut en bas, en lui mimant des lèvres un "je t'aime" avant de se focaliser sur la suite, l'odeur la mettait déjà en appétit.

« Tu as raison. Je n'ai qu'à voir notre maison, les ambitieux. Je suis bien d'accord que notre maison n'a jamais eu une réputation du tonnerre, mais si on a été envoyé la bas, c'est parce que notre ambition pouvait être démesurée, hors la depuis quelque temps, je ne vois dans nos rang que des gamin qui se prenne pour le centre du monde. Je ne me sens plus à ma place dans cette maison.. J'ai l'impression que ma place aurait été autre part, mais dans le fond je me demande si ça ne serait pas pareil ailleurs, alors oui je suis d'accord avec toi, la belle réputation de Poudlard est en train de disparaitre, pour laisser place à des personnes non dine de cet apprentissage..»

Depuis l'ouverture de l'école mais également au fur et à mesure des années, les maisons sont devenus plus que des insignes, des raisons pour mettre des individus dans le même panier sans prendre la peine de les connaître. C'est vrai que les gens qui s'y retrouvent ont la plupart du temps des points communs assez nombreux mais c'est parfois cette image de même maison, même manière qui a commencé à forgé les attitudes des personnes. Faust en est persuadé, si il n'y avait pas eu cette idée de classer les élèves à l'origine de l'école, les personnalités pouvant être observées seraient encore plus nombreuses et la cohésion de groupe peut-être meilleure. En revanche, lui n'était pas certain que cette histoire de maison ait influencé quoique ce soit dans sa vie. C'était sûrement un peu prétentieux alors que toute son enfance il réclamait cette brillante maison dont avait fait parti son paternel durant sa jeunesse. En même temps, il lui avait toujours semblé naturel de travailler dur. Les gênes ou du bourrage de crâne ? Le jeune homme ne se posait pas la question.

« Je suis certain que tu as ta place, peut-être même plus que les autres, au final tu sais resté toi-même dans cet environnement en restant fidèle aux caractéristiques de ta maison. Il y a plusieurs manières de coller à l'image de sa maison. A mon avis, ce sont tes camarades qui sont dans le faux, persuadé de n'avoir qu'une solution pour être dans le moule mais c'est juste une idée véhiculer depuis de longues années déjà. Du moins c'est ce que je crois. »

L'image des aînés qui déteint, pas toujours de façon volontaire sur les plus jeunes ? C'est une possibilité, après tout, qui pour bien faire n'a t-il jamais pris pour un exemple une personne plus grande, bien intégrée et qui semble réussir peu importe ce qu'il entreprend. Au départ, le caractère de tous ne devaient pas être aussi banal et ridicule à la fois, ce devait être le fruit d'une déformation qui dure depuis un sacré moment. Et le petit doigt de l'aiglon lui disait que ce n'était pas prêt de terminer, malheureusement d'ailleurs et il se demandait bien ce à quoi ressemblerait les générations suivantes même si au final, il ne préférait pas imaginer. Au pire, il aurait des enfants pour lui raconter... Parce que ce n'était pas que les Serpentard qui étaient touchés par ce phénomène du ''soyons-tous ensemble des copier-coller'', tous les élèves de chaque maison subissait le même sort. Lui-même se trouvait au final assez ressemblant même si il n'admettrait jamais être en tout point identique, lui était encore capable de réagir et agir seul.

« Les elfes de maison se sont surpassés ! » Déclara t-il après avoir fini son assiette. « Il n'y a pas à dire, ils sont vraiment très doués, heureusement que ce n'était pas moi derrière les fourneaux. »

Le jeune homme ne s'était pas encore essayé à la cuisine, ni à aucune autre tâche ménagère, ce qui était une erreur qu'il reconnaissait à mi-mot quand il s'agissait d'évoquer ne serait-ce que sa vie future à l'université. Hors de question là-bas de se ramener avec un elfe de maison du château ou bien même de celui de chez lui. L'indépendance là-bas l'attendait et mine de rien, derrière son apparence assuré, il était prêt et attendez sagement qu'on vienne lui proposer des conseils. Dans le pire des cas il aurait sa baguette, néanmoins, un plat avec magie n'a pas la même âme que si une personne à donner de son temps là-dedans.