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Si seulement tu suivais les règles - Artémis
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Message(#) Sujet: Si seulement tu suivais les règles - Artémis Si seulement tu suivais les règles - Artémis EmptyLun 22 Déc - 14:10

Dernière semaine de cours avant les vacances de Noël. Marie-Joséphine avait hâte de retrouver sa famille et ses trois soeurs. Marie-Thérèse avait décidé de rester à Poudlard pendant les vacances, malgré les nombreuses réprimandes de la part de ses parents qui la sommaient d'être présentes avec sa famille pour les fêtes. Elle s'isolait de plus en plus de la famille De Courtier, Marie-Joséphine, elle-même, avait de moins en moins envie de la croiser dans les couloirs. Il y avait tellement de choses qu'elle ne comprenait pas chez sa soeur qu'elle avait choisi d'éviter toute discussion avec elle. Elle devenait bizarre. Et ça, c'était à cause d'Absolem. Il avait beau être préfet, la gamine lui en voulait énormément. A cause de lui, sa soeur sortait du droit chemin et devenait une fille de moins en moins fréquentable. C'était sa faute, à lui. Si seulement la cadette pouvait ouvrir les yeux et redevenir cette Marie-Thérèse que tout le monde appréciait. Enfin, du coup, elle ne serait pas présente pour les vacances. C'était dommage, surtout que Marie-Joséphine avait été désignée pour jouer Marie, la mère de Jésus dans la pièce de théatre de l'église, cette année. Elle était super fière, c'était la première fois qu'elle avait un aussi grand rôle ! Toute l'église pourrait la voir porter le Christ dans ses bras le jour de sa naissance. Ce n'était tout de même pas rien ! Elle avait reçu une lettre de sa mère qui la prévenait, jointe des quelques lignes que la jeune fille devait apprendre. Un texte composé de cinq phrases. La pièce de théâtre était surtout narrative. Elle, elle devrait surtout bouger, se mouvoir, plutôt que parler. Mais quand même, jusqu'ici, elle n'avait été qu'au second plan de la pièce. Apparemment, Aubépine jouerait du violon pour accompagner la pièce et Elizabeth incarnerait l'âne. C'était donc un vrai spectacle en famille. La petite dernière était encore un peu jeune pour jouer. Il ne manquait donc que Marie-Thérèse.

La jaune et noire venait donc d'envoyer une lettre à ses parents pour les remercier de l'avoir intégrée dans la pièce. Elle revenait de la volière, sourire aux lèvres. Elle avait si hâte de Noël ! Elle adorait cette fête. Les maisons s'illuminaient, il y avait des couleurs partout, les sourires étaient tous au rendez-vous et, surtout, il y avait la dinde aux marrons. La petite n'aimait pas forcément beaucoup de choses, mais cette dinde, surtout cuisinée par sa mamie, avait tout pour vous faire saliver. Elle l'attendait durant toute l'année et, maintenant que la date s'approchait, elle se sentait tout excitée et impatiente. En revanche, contrairement aux autres enfants, il n'y avait pas toute l'histoire du Père Noël. Son père n'avait jamais eu envie de mentir à ses filles et ne voulait pas qu'elle croit en cette histoire si peu catholique. Bien sûr, les cadeaux étaient présents sous le sapin mais les soeurs avaient toujours su qu'ils provenaient de leurs parents ou grands-parents. Marie-Joséphine était encore trop jeune pour penser à offrir des cadeaux à ses soeurs et parents mais avait tout de même demandé à Phoebe de lui ramener quatre boîtes de chocolats lors de sa dernière sortie à Pré-au-Lard : une pour ses parents, une pour Aubépine et Marie-Thérèse et une pour Elizabeth et Juliette.

Donc, la petite venait de quitter la volière, traversant le parc. Il n'y avait pas grand monde dehors, il faut dire que la nuit tombait relativement vite en ce temps-ci et qu'il faisait froid. Les gens préféraient rester près de leur cheminée, dans leur salle commune. Marie-Joséphine elle-même avait hâte de retrouver sa tour et un petit coin de canapé. Elle avait quelques devoirs à faire et ne voulait pas les finir tard. Elle passa donc rapidement, faisant à peine attention aux gens présents. Pourtant, un petit bruit attira son regard. Un petit reniflement. Marie-Joséphine tourna la tête en direction du dit-bruit et aperçut, par terre, Artémis tenant son bras. Stupéfaite, la gamine s'approcha d'elle. « Ben Artémis, tu fais quoi par terre ? » Bien vite, la deuxième année remarqua une tâche rouge sur les vêtements de la gryfonne : elle saignait. Elle aida son amie à se relever avant de la trainer vers l'intérieur du château. « Faut aller à l'infirmerie, tu saignes là ! Viens, je t'amène ! On verra ce que l'infirmière dira ! » Sans trop broncher (était-ce parce qu'Artémis se sentait vraiment mal ou était-ce parce qu'elle était un peu sonnée ?), la rouge et or se laissa mener jusque l'infirmerie. Bien vite, l'infirmière l'installa sur un lit sous l'oeil légèrement inquiet de la deuxième année. Ben oui, Marie-Joséphine appréciait beaucoup Artémis, elle s'entendait bien avec elle, c'était son amie. C'est normal de s'inquiéter pour ses amis, non ? Pendant que l'infirmière cherchait quelques petits trucs dans ses tiroirs, la gamine s'approcha doucement de la troisième année et souffla légèrement en souriant. « Qu'est-ce que t'as fait encore ? » Elle connaissait la tendance de la jeune fille à se mettre dans le pétrin toute seule. Elle aimait faire quelques bêtises, au grand damne de la catholique. Pourquoi s'aventurer dans des choses pareilles ? S'il y avait des règles, ce n'était tout de même pas pour rien, hein ?


Dernière édition par Marie-J. De Courtier le Lun 5 Jan - 13:37, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Si seulement tu suivais les règles - Artémis Si seulement tu suivais les règles - Artémis EmptySam 3 Jan - 15:48



Un échec de plus !

« Si seulement, tu suivais les règles »
Marie-J. De Courtier


Encore une semaine avant les vacances de Noël et Artémis avait hâte d'y être, elle allait retrouver sa famille et surtout sa petite soeur, Alice. La petite lui manquait beaucoup et elle avait hâte de la voir surtout à quel point Alice avait grandi durant son absence. La famille était devenue précieuse pour Arté, la blonde ne voulait plus voir ses parents déçus, mais bon, ils savaient que leur fille aînée était plutôt hyperactive et enfantine. Elle allait encore faire des bêtises malgré les règles, les professeurs et de leurs avertissements par des lettres. En tout cas, Alexander et Pandore prièrent assez fort toutes les nuits pour que leur fille devienne un peu plus mature et qui ne lui arrive rien de mal. La jeune Pendragon avait de la chance d'avoir des parents si gentils et patients, pas beaucoup auraient fait comme eux vu le nombre d'âneries qu'elle faisait durant une année. Une vraie petite peste depuis sa naissance, après tout, elle tenait ça de sa mère qui était comme elle à son âge. En ce moment, la blondinette s'était un peu calmé et cela se voyait un peu avec les notes ainsi que le peu de lettre qui arrivaient chez les Pendragon. Ceci dit, c'était grâce à l'aide de quelques amies et en particulier, Marie-Joséphine qui la sermonnait à chaque bêtise qu'elle faisait. La petite Poufsouffle était toujours là pour la remettre à sa place et de la mettre en garde de ne pas faire trop de bêtises. En temps normal, la belle blonde se serait chamailler avec ce genre de personne, mais la petite était différente. Artémis ne savait pas pourquoi, mais il lui était impossible de l'engueuler pour qu'elle arrête de lui faire la morale. La jeune adolescente l'aimait vraiment beaucoup comme Lily Potter, le mystère de l'amitié, c'était un grand pouvoir que rien ne pouvait briser si aisément.

En parlant d'amitié, la jeune blonde avait plus d'amies que d'amis, c'était un peu bizarre enfin pas trop, c'était normal, mais au fond d'elle, cela la dérangeait. Question qui la tourmentait depuis quelques semaines déjà et ce n'était pas prêt de s'arrêter maintenant. Artémis sortit de la salle commune de Gryffondor pour prendre l'air afin de penser à autre chose, c'était peut-être ça qui la rendait moins perturbatrice dans l'école. La jeune fille avait reçu une lettre de ses parents avec un petit dessin tout mignon de sa cadette, ils avaient hâte de la revoir pour passer le réveillon à ses côtés. Rester sage le plus longtemps possible pour avoir un joli cadeau à Noël, c'était aussi une excuse pour ne pas se faire remarquer. Comportement assez typique qu'un parent connaissait et Arté leur faisait souvent le coup quand le 24 décembre approchait à grands pas. Les cours reprenaient que dans deux heures, elle avait le temps de se faire une petite balade au parc pendant que certains restaient au chaud. Que de petites natures, bon, ça glissait un peu, mais ce n'était pas trop méchant non plus pour tomber souvent. Ce genre de détail n'était pas réellement important pour la boucle d'or même si on lui avait souvent averti de faire attention, mais ça rentrait par une oreille et ça ressortait par l'autre. Sacrée Artémis, toujours à faire l'enfant, elle n'avait que treize ans alors autant qu'elle profite pour s'amuser avant d'être adulte. Marchant dans le parc, elle ne voulait pas réviser pour le prochain cours, elle avait la flemme de le faire et aucune motivation pour l'instant. La belle blondinette s'apercevait qu'il n'y avait pas beaucoup de monde aujourd'hui dans le parc, difficile d'aller embêter quelqu'un. Il faisait déjà presque nuit, arrivé au mois de décembre ou fin octobre, il faisait déjà sombre et la Pendragon n'aimait pas trop ça même si cela lui permettait de faire des coups en douce en dehors de l'école.

Durant sa promenade, quelque chose attira l'attention de la Grecque, un chat noir qui la fixa depuis un bac et c'était plutôt étrange d'en voir un dans ces lieux. C'était la première fois qu'Artémis voyait un chat dans le parc, du coup, elle alla le voir pour le caresser. Subitement, le félin prit le fuite vers un arbre et alla assez haut en s'asseyant sur une branche tout en miaulant. Touché par ses miaulements, Arté monta sur l'arbre et glissa un peu, mais continua sans s'arrêter. La blondinette voulait venir à son secours et elle aurait fait une bonne action pour aujourd'hui. Arrivant au niveau du chat, le félin descendit rapidement de l'arbre et prit la fuite vers les buissons. Malheureusement, la branche où était la Pendragon se brisa et sa blonde s'écrasa au sol en se faisant très mal à son bras. La Gryffon était mal retombée dessus et versait quelques larmes en tenant son bras. Artémis ne le sentait plus du tout et cela l'inquiétait beaucoup. Soudain, Marie-Joséphine arriva vers elle, la petite était surprise de voir son amie au sol et lui demanda pourquoi elle était à terre. « J'ai... J'ai mal...». La jeune rouge et or saignait alors sans chercher à discuter plus longtemps, les deux fillettes partirent à l'infirmerie. Artémis se sentait un peu sonnée et très mal en commençant à pleurer à cause de la douleur. En arrivant à l'infirmerie, la sage-femme installa la 3e année sur un lit sous le regard inquiet de la petite catholique. La femme alla chercher quelques trucs pour pouvoir s'occuper de la blessure de la sorcière et la laissa en compagnie de sa jeune amie, Marie-J. La petite lui demanda ce qu'elle avait encore fait, surement un reproche et elle n'avait pas tort. Détournant son regard, Artémis lui répondit avec une petite voix triste.

« Je...Je suis monté dans un arbre...pour sauver un petit...chat noir...Est-ce mal ? »

L'infirmière revint alors et analysa le bras de la jeune Artémis avant de soupirer, l'infirmière demanda à Marie-J de tenir compagnie à Artémis le temps qu'elle revient de la réserve. L'adulte donna un cachet d'antidouleur le temps qu'elle revienne, la femme avait été à court d'ingrédient pour créer une potion pour "réparer" le bras de la petite blonde. Artémis prit le cachet et se retrouva seule en compagnie de sa tendre et jeune amie. La Gryffon déposa un doux baiser sur la jolie joue de MJ et lui sourit tendrement toujours avec un petit air triste. Elle avait eu très peur et c'était bien la première fois pour Arté qu'elle se casse un bras en tombant. Sur ce coup-là, la rouge et or aurait dû faire plus attention, heureusement que les remèdes de sorciers étaient plus efficaces que celui des mordus, son bras n'allait pas lui gâcher son Noël. Maintenant qu'elle avait une amie et surtout, sa petite puce avec elle, Artémis allait pouvoir discuter question de se rassurer et d'oublier un peu la douleur.

« Je suis désolée de t'avoir inquiété, ma petite Marie-Joséphine adorée. Je te promets de faire plus attention la prochaine fois, j'ai compris la leçon que cet arbre m'a donnée ! » Elle se mit à ricaner légèrement avant de se tenir le bras à cause de la douleur. « Je devrais éviter de rire un peu trop, je crois. Tu vas faire quoi de tes vacances de Noël . Tu vas beaucoup me manquer, je t'aime trop même si tu me grondes ! » Elle lui adresse un joli sourire.

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Message(#) Sujet: Re: Si seulement tu suivais les règles - Artémis Si seulement tu suivais les règles - Artémis EmptyLun 5 Jan - 14:03

Artemis se tenait si fort le bras que Marie-Joséphine ressentit elle-même de la douleur. Elle n'avait encore jamais vu la rouge et or verser des larmes. Si la troisième année se laissait ainsi aller, c'était sans doute qu'elle avait très mal. Inquiète pour son amie, la jaune et noir l'aida à se relever. Il faisait froid en ce mois de Décembre et les manteaux étaient sortis depuis un bout de temps. Celui de Marie-Joséphine, bien que très confortable, était loin de permettre d'amples mouvements. La jeune fille tenta donc de relever son amie sans appuyer sur le bras fracturée. Elle était petite et légèrement menue, c'était difficile de lever quelqu'un à bout de bras. Pour autant, les deux filles parvinrent à rester debout et une fois qu'Artémis fut sur ses jambes, elle put marcher de son propre chef sans que Marie-Joséphine n'ait à la porter. Tant mieux, elle en aurait été bien incapable ! La poufsouffle resta cependant vigilante : Artémis ne semblait pas en grande forme. Marie-Joséphine n'avait pas tellement envie de la voir s'effondrer au sol.

Une fois à l'infirmerie, la nurse prit Artémis sous son aile. Elle était occupée, surtout que certains élèves commençaient à montrer des signes grippaux. Pour autant, elle n'hésita pas une seconde à laisser de côté les papiers qu'elle était en train de compléter. Artémis maintenait tellement fort son bras contre elle et ses yeux pétillaient tellement de douleur qu'elle n'aurait pas pu passer à côté sans l'aider. La rouge et or fut donc rapidement couchée sur un des lits libres, loin des élèves grippaux. Marie-Joséphine lança un regard en leur direction, espérant de tout coeur que le virus ne puisse être transmissible à cette distance. C'est qu'elle avait des projets pour les vacances et qu'elle n'apprécierait pas du tout être malade en même temps !
Lorsque l'infirmière s'éloigna un temps pour récupérer deux-trois outils de soins, Maire-Joséphine en profita pour s'intéresser à son amie. Que s'était-elle fait ? La jeune catholique tenait réellement à Artémis. Elle s'amusait beaucoup en sa présence, elles étaient sur la même longueur d'onde. C'était juste dommage que la gryffonne soit aussi téméraire et se jette dans la gueule du loup aussi souvent. Curieuse, la deuxième année chercha à comprendre ce qu'il s'était passé. L'explication de la blessée finit par faire sourire son amie. Un chat. Que ne ferions-nous pas, tous, pour un chat ? Marie-Joséphine n'eut pas le temps de répondre que l'infirmière était déjà revenue. Elle s'écarta un peu du lit pour laisser la professionnelle s'occuper de son amie. De toute façon, Marie-Joséphine n'avait plus cours après, elle pourrait rester au chevet de la troisième année sans problème pendant le temps qui fallait. Elles auraient le temps de discuter une fois l'infirmière partie. Cette dernière déposa un cachet sur la langue de la rouge et or avant de s'enfuir de nouveau. Marie-Joséphine se rapprocha donc, de nouveau, du lit où elle parvint à trouver un petit coin, près des jambes de la blessée, pour s'asseoir. « Et alors, tu as réussi à le sauver, le chat ? » Marie-Joséphine ne se lançait pas souvent dans l'humour. Mais il est vrai que cette situation lui avait tendue la perche. Artémis avait choisi de sauver le chat, cela n'était en rien interdit par les règles. Marie-Joséphine ne pouvait pas lui en vouloir, pas pour ça. Elle était juste désolée qu'elle n'ait pas fait plus attention ou qu'elle n'ait pas demandé l'aide d'élèves plus âgés, voire de professeurs. La décision qu'elle avait prise était risquée. Ce n'était pas pour rien qu'elle se retrouvait maintenant dans un lit à l'infirmerie.

Artémis se redressa alors légèrement pour discuter avec Marie-Joséphine. Celle-ci adorait la voix de son aînée. Elle était douce et toute mignonne, c'était trop facile de s'y attacher. Et puis Marie-Joséphine avait toujours aimé avoir une troisième année comme amie. L'amitié qu'elle entretenait avec Artémis était bien différente de celle qu'elle avait avec Phoebe mais elles restaient toutes deux des troisièmes années. Sans doute que la poufsouffle avait une mentalité qui leur correspondait le plus. Dans tous les cas, Marie-Joséphine aimait beaucoup discuter avec Artémis. Le courage et l'envie d'aller toujours plus loin de la jeune blonde était bénéfique sur Marie-Joséphine qui se voyait avoir envie de pousser plus loin ce qu'elle entretenait. Pour autant, elle n'était pas prête à dépasser les règles et à se lancer à la poursuite d'un chat en haut d'un arbre. Elle rit donc avec son amie, faisant tout de même attention de ne pas toucher le bras cassé. « Ne t'inquiètes pas, maintenant que tu es à l'infirmerie, je suis rassurée. Elle va s'occuper de ton bras et sûrement que, demain, tu pourras de nouveau grimper à des arbres en cherchant des chats. » Marie-Joséphine sourit de nouveau en inclinant légèrement la tête sur le côté. Elle s'inquiétait toujours pour ses amis. C'était plus fort qu'elle, elle avait toujours besoin de savoir comment ils allaient.
Le sujet des vacances fut finalement abordé et c'est avec un grand sourire que la jeune blairelle répondit : « Je vais jouer dans une pièce de théâtre ! Pour Noël, notre église a prévu une pièce de théâtre sur la naissance de Jésus. J'ai été choisi pour incarner Marie ! Je suis super contente mais super stressée aussi... Bon, je ne dois dire que cinq phrases, après, c'est surtout du jeu, mais quand même, je suis stressée ! » Bien évidemment, elle savait à qui elle s'adressait : Artémis n'était pas croyante mais tant pis. C'était le plaisir de Marie-Joséphine d'avoir été choisie en tant que Marie. Elle avait juste eu envie de le partager avec son amie proche. « Tu rentres chez toi, toi aussi ? Tu as prévu quoi ? » Les vacances de Noël étaient toujours chargées. Tout le monde avait quelque chose de prévu pour ces vacances ! A la dernière phrase de la blessée, Marie-Joséphine sourit encore plus. « Tu vas beaucoup me manquer à moi aussi. Ca va être bizarre deux semaines loin de toi... Dis, tu crois que tu pourrais passer un ou deux jours chez moi pendant les vacances ? » L'idée était venue d'un coup, juste comme ça. Sans doute qu'Artémis avait prévu d'autres choses pour ces vacances mais Marie-Joséphine avait bien envie de la présenter à ses parents et à ses soeurs. Les yeux pétillants, elle attendit, avec espoir, la réponse de la rouge et or.


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Message(#) Sujet: Re: Si seulement tu suivais les règles - Artémis Si seulement tu suivais les règles - Artémis EmptyMar 6 Jan - 22:58



Parlons vacances !

« Tu es vraiment la Sainte Marie »
Marie-Joséphine De Courtier


L'infirmerie, un endroit que la jeune blonde n'aimait pas spécialement et surtout d'être la patiente allongée sur un lit. Il y avait tellement de personnes malades et il y avait des risques d'être contaminé. De plus, il n'y avait rien à faire d'intéressant dans ce genre d'endroit sauf quand des amies viennent te rendre visite. Là, c'était un jour assez malheureux pour la jeune sorcière de Gryffondor qui s'était cassé le bras en tombant d'un arbre. Raison pour y être monté ? Elle voulait tout simplement aider un chat qui miaulait et pour la blonde, c'était un signe de détresse. La prochaine fois, la jeune Pendragon réfléchira à deux fois avant de monter dans un arbre qui était un peu gelé. Artémis aurait dû utiliser sa baguette magique et utiliser un sort pour le faire descendre plus facilement, sans prendre de risque inutile. Heureusement, Poudlard est une école de sorciers et guérir un bras brisé, il suffisait juste de boire une potion pour le revoir se régénérer afin de l'utiliser à nouveau. Si cela lui aurait été arrivé dans le monde des moldus, son Noël aurait été gâché en ne pouvant rien faire d'amusant avec un bras en moins, temporairement bien sûr. L'infirmerie devrait être un lieu où Arté cherchera vite à partir, mais elle était accompagnée de l'une de ses précieuses amies, Marie-Joséphine. C'est la petite Poufsouffle qui l'a découvert à terre en saignant au bras et qui l'a conduit à l'infirmerie. Un véritable ange gardienne, elle est toujours là quand la blondinette a besoin d'aide, à croire, qu'elle a été envoyée pour l'aider. En tout cas, Artémis était heureuse de l'avoir comme amie, son lien avec Marie-J n'était pas une simple relation amicale, c'était bien plus. Une petite soeur, voilà ce qu'elle était pour la jeune Pendragon. La prochaine fois, elle fera attention en allant sauver un chat et d'arrêter de faire la folle avec un temps pareil.

Artémis était tout de même contente de savoir que Marie-J ne lui en voulait pas d'avoir cherché à sauver un chat, elle n'allait donc pas la disputer pour cette fois-ci. De toute façon, la blonde avait surtout besoin de réconfort que d'un sermon de la part de qui se soit pour le moment. En tout cas, MJ était toujours présent pour la soutenir et de voir si elle n'avait rien de grave à son bras. De l'humour un peu, c'était surprenant de la part de la catholique, mais rien que cela, ça faisait plaisir à la rouge et or. Sauver un chat, quelle idée stupide surtout que les félins sont capables de retomber sur leur patte. Enfin bon, c'était passé à présent et l'infirmière allait la soigner rapidement avec l'une de ses potions dont elle avait le secret. Le lendemain, Artémis ira beaucoup mieux pour refaire des bêtises et la folle dans Poudlard, elle est difficile à tenir en laisse. Demander de l'aide, c'était impossible de la part de la blondinette qui aimait tout faire part elle-même dans ce genre de situation. Oui, quand il s'agit de devoir ou tout ce qui est en rapport avec les cours, Artémis préfère demander un coup de main de la part de ses amis. La petite brunette était si mignonne à regarder et sa voix si enfantine, c'était trop chou de l'entendre parler. De plus, elles se ressemblaient un peu sauf que Marie-Joséphine n'aimait pas trop enfreindre quelques règles même pour rire. Là-dessus, Arté n'allait jamais la forcer à faire une chose qu'elle n'aimait pas, car la petite deuxième année comptait énormément pour la Grecque. Discuter avec son amie après avoir pris un antidouleur et se montrer désole de l'avoir inquiété. La petite jaune et noir rassurèrent son amie blonde pour lui dire que tout allait bien et en profita pour lui dire que demain, elle ira beaucoup mieux. En tout cas, Artémis l'espéra surtout que les fêtes approchèrent avec Noël et la nouvelle année. Eh ben, elle avait de l'humour, la petite croyante et ça faisait plaisir de la voir ainsi.

« Eh ben, tu fais dans l'humour maintenant, ma petite Marie-J. » Elle se mit à lui sourire tendrement.

Les vacances, Artémis était une personne assez curieuse et elle voulait savoir ce que son amie avait prévu de faire. C'est son amie et c'était normal de demander ce qu'elle avait prévu, c'était la preuve que MJ l'intéressait beaucoup. En tout cas, la petite deuxième année semblait contente d'en parler, oui, d'après ses dires, elle allait jouer dans une pièce de théâtre dans une église. La naissance de Jésus, ce genre de pièce théâtrale devait être jouée tout le temps et à chaque période de Noël. Artémis n'est pas trop croyante, mais cela ne l'empêcherait pas d'aller dans une église pour voir ce qui se passe là-bas. En tout cas, la blonde est bien contente que sa copine de Poufsouffle ait le rôle de la Sainte Marie et il y avait de quoi à être fière. MJ était très stressé à l'idée de l'incarner dans une pièce de théâtre et c'était compréhensible, Arté le serait aussi si un jour, elle participe à un match de Quidditch. Arté voyait bien la joie sur le visage de la petite et cela la motiverait bien d'aller la voir jouer ce rôle. La blondinette n'était pas trop intéressée par le théâtre ou les comédies musicales, mais après, elle pouvait faire des efforts si c'est une amie qui le lui demande. Toujours là pour faire plaisir à quelqu'un qu'elle aime et ça ne sera pas aujourd'hui que ça changera. Artémis la regarde alors en souriant et d'une voix douce avec plein de sympathie, elle lui répondit.

« Je suis vraiment ravie que tu joues ce rôle, cela t'ira comme un gant. Je comprends que c'est stressant, mais garde ton calme et avant d'entrer en scène, pense à moi et tout ira bien. Dis-moi, Sainte Marie, la pièce de théâtre se jouera quand ? »

Si ce n'était pas lors du réveillon de Noël, Artémis passerait peut-être discrètement pour lui faire la surprise du siècle et de l'admirer dans son rôle de Marie. Prévu de faire quoi durant les vacances ? Alors là, c'était une bonne question, car à part jouer avec sa petite soeur, jouer aux jeux vidéo et envoyer des lettres à ses amies. La blonde n'allait pas faire grand-chose de ses vacances sauf de profiter de sa famille en or. Les vacances allaient être longues et ses amis allaient beaucoup lui manquer en particulier Lily et Marie-J. MJ trouvait que c'était réciproque et sur le coup, Artémis avait un peu mal au coeur d'être séparée d'elle, trop mignonne. D'un coup, La petite Courtier avait eu une très bonne idée et c'était de faire venir Arté chez elle pendant un ou deux jours pendant les vacances. Un grand sourire s'afficha sur le beau visage de la blonde et elle allait pouvoir rencontrer la famille de sa magnifique amie. Rien que le regard si étincelant de la brunette rendait la Grecque toute chose et impossible de lui donner une réponse négative.

« Oh oui, je veux bien passer un ou deux jours chez toi même plus si tu le veux ! Je t'adore tellement, Marie-J ! Si je n'aurais pas mon bras de casser, je t'aurais fait un gros câlin. Je demanderais à mes parents et je t'enverrai une lettre, je passerais même le réveillon du nouvel an avec toi et ta famille, si c'est d'accord. Et pour te répondre, je n'ai pas prévu grand-chose à part jouer avec ma petite soeur et glander. »

L'infirmière retourna les voir avec le sourire et la potion en main, elle demanda à Artémis de l'avaler cul sec et interdiction de le recracher. La pouvoir avait comme pouvoir de reconstruire l'os cassé en quelques heures, la blonde allait devoir passer la nuit sur le lit de l'infirmerie et elle avait averti la directrice de Gryffondor. Suite à cela, la femme laissa les deux filles seules en intimité tout en souriant pour aller s'occuper des autres malades. La potion était infecte et fort amère, difficile de l'avaler sans vouloir tout recracher, mais Artémis fit au moins l'effort pour être vite guéris. Une envie de vomir et elle avait du courage ainsi que de la retenu pour ne pas le faire surtout devant son amie. Regardant le plafond, la jeune Pendragon semblait un peu perdue dans ses pensées avant de demander quelque chose d'assez difficile à répondre.

« Marie-Joséphine...Comment me trouves-tu physiquement et psychologiquement ? Car j'ai l'impression de faire fuir les garçons...»

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Message(#) Sujet: Re: Si seulement tu suivais les règles - Artémis Si seulement tu suivais les règles - Artémis EmptyMer 7 Jan - 19:15

Assise au bord du lit de son amie, Marie-Joséphine avait retrouvé le sourire. Il faut dire qu'Artémis parvenait toujours à mettre de la joie dans le coeur de la jeune poufsouffle. La joie de vivre de la petite rouge et or était suffisant que pour faire oublier tous les soucis du monde. Marie-Joséphine était donc contente d'être à ses côtés, surtout maintenant qu'elle semblait moins souffrir. Artémis avait beau avoir une belle fracture du bras, maintenant qu'elle était allongée sur un lit de l'infirmerie, un cachet antidouleur dans l'estomac, le sourire était présent et la douleur bien lointaine. Marie-Joséphine ne pouvait pas en vouloir à son amie d'être montée dans un arbre pour aider un chat. Après tout, Marie-Joséphine aussi adorait les chats. Oh, bien sûr, elle ne serait pas montée elle, bien trop peureuse que pour se lancer dans une telle aventure. Mais elle savait combien un chat pouvait être attractif. Artémis n'avait dérogé à aucune règle en grimpant dans le végétal, elle n'avait donc pas besoin d'être réprimandée par la deuxième année. Sans doute cela peut vous sembler invraisemblable, qu'une gamine de treize ans réprimande une jeune d'un an plus âgé. Et pourtant, la relation entre les deux enfants était bien là. Marie-Joséphine, rassurée par l'état de sa jumelle d'anniversaire, se lança même dans l'humour, chose rare chez elle. Elle grandissait notre petite ! Elle était habituée au surnom qu'Artémis lui donnait et bien, qu'au début, la jeune tiquait car le trouvait un peu trop vulgaire, elle avait finit par l'accepter, voire même à l'apprécier. Bien sûr, uniquement de la bouche d'Artémis ! Jamais Marie-Joséphine n'aurait accepté qu'une tierce personne la nomme ainsi.

La discussion concernant les futures vacances s'installa donc progressivement et Marie-Joséphine se fit donc une joie de lui raconter la pièce de théâtre dans laquelle elle jouerait. Elle avait hâte de se retrouver dans la peau de la Vierge Marie mais ressentait tellement de stress à cette pensée qu'elle avait peur de tout rater. Pourtant, elle n'avait que cinq phrases à réciter. De plus, sa soeur, Aubépine, ne serait pas bien loin d'elle puisque jouerait du violon pour accompagner les acteurs. C'était la première année que Marie-Joséphine participerait à une pièce pareille. L'excitation était belle et bien là. Bien que connaissant la position d'Artémis quant au catholicisme, la jaune et noire avait tout de même choisi de lui en faire part. C'était quelque chose d'important pour elle, l'envie de partager ce plaisir avec son amie était fort. Artémis fut le récepteur parfait de cette joie. Le sourire qu'elle lança à Marie-Joséphine lui fit chaud au coeur, comprenant qu'elle ne jugeait pas de la religion et des croyances de la petite. « Promis, je penserai à toi ! Mais, tu sais, c'est la première fois que je serai devant autant de monde. D'habitude, l'église n'est pas bien remplie, mais le jour de Noël, qu'est-ce qu'il peut y avoir comme monde ! On la fera avant la messe de famille du 24 décembre, à 21h. » C'était le jour de naissance de Jésus, cette pièce ne pouvait pas avoir lieu un autre jour. Tout comme la présence du petit Jésus dans la crèche de Noël : elle ne pouvait être présente avant cette fameuse date. Tous les ans, la famille De Courtier se rendait à l'église pour la messe des familles, à 21h30. Elle durait près d'une heure et demie. C'était une tradition. Cette année, Marie-Thérèse avait choisi de rester au château. Sa petite soeur ne comprenait pas son choix. Sans doute qu'Absolem restait aussi et qu'elle avait envie de sa présence pour continuer à dévier du droit chemin. Il n'était qu'un monstre, ce préfet...

Marie-Joséphine proposa alors à son amie de venir passer quelques temps chez elle durant les vacances. Elle avait envie de la présenter à sa famille, de partager des soirées en sa présence et de l'avoir près d'elle toute la journée. Elle pourrait faire du camping dans la chambre ou encore faire du vélo dans la rue. Les possibilités étaient grandes, même en ce mois de décembre. La brunette fut ravie d'apprendre que son amie était d'accord. Elle se redressa donc, grand sourire aux lèvres, heureuse d'apprendre la bonne nouvelle. « Oh, super ! Tu n'auras qu'à arriver le 31 et, si tu veux, on pourra fêter nos anniversaires ensemble chez moi ! Ou un peu en avance, si tu veux le fêter avec ta famille. » Toutes deux nées le 4 janvier à un an d'intervalle, les deux filles avaient adoré se rendre compte de ce lien. Cela n'avait fait que de les rapprocher. Bien sûr, la plus jeune des deux pouvait comprendre qu'Artémis souhaite fêter cela avec sa famille mais cela ne les dérangerait sans doute pas de fêter leur anniversaire en avance, chez la famille De Courtier.

Contente de toutes ces discussions avec son amie gryffonne, Marie-Joséphine laissa le temps à l'infirmière de guérir Artémis. Elle attendit que la potion soit entièrement but pour s'enfuir de nouveau, laissant les deux jeunes seules. Artémis s'allongea alors totalement, semblant, tout à coup, bien fatiguée. Légèrement inquiète de ce nouvel état, Marie-Joséphine se pencha légèrement vers elle : « Ca va ? » Mais avant d'avoir une réponse, la rouge et or posa une question. Question qui surprit la deuxième année. A vrai dire, Marie-Joséphine était encore bien jeune pour penser aux garçons. Ses pensées étaient plutôt occupées par ses amis et ses devoirs. Bien sûr, elle aimait bien rire avec un garçon ou deux mais jamais ne s'était-elle lancée dans la chasse réelle des garçons. Elle ne s'attendait donc pas à une telle question de la part d'Artémis. « Ben t'es très jolie ! Tu ressembles à Boucle d'Or avec tes cheveux. Il y a un garçon que tu aimes bien ? » Les voilà lancées dans la discussion des garçons. Ca pouvait tout aussi bien être une chouette discussion, surtout si Artémis en aimait bien un en particulier.
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Message(#) Sujet: Re: Si seulement tu suivais les règles - Artémis Si seulement tu suivais les règles - Artémis EmptyDim 11 Jan - 21:06



Les garçons !

« Il y a un garçon que tu aimes bien ? »
Marie-Joséphine De Courtier


Allongée sur son lit à l'infirmerie, Artémis ne pouvait plus trop rien à faire pour le moment. Heureusement, la Sainte Marie était à ses côtés pour lui tenir compagnie, une magnifique compagnie ceci dit. La blonde était contente de la savoir près d'elle dans ce genre de moment et puis bon, elle aime énormément Marie-J et ce n'est pas pour rien. À peu près la même mentalité sauf pour la croyance chez Artémis et elles ont la même date d'anniversaire sauf que la blondinette a un an de plus que la petite châtaigne. C'était plutôt amusant d'y repenser à présent, être une très bon amie avec une personne ayant la même date de naissance qu'elle, c'était plutôt rare comme point commun. C'est aussi grâce à cette information que les deux petites sont encore plus proches, car elles peuvent fêter leur anniversaire en même temps. Une petite soeur à Poudlard et bien sûr, MJ ne remplacera jamais Alice dans son amour de soeur, mais elle avait tout de même une place importante. Fête à l'honneur de Jésus le vingt-quatre décembre, la jeune Courtier allait jouer le rôle de Marie et malheureusement, Arté ne pourra pas venir, car ce jour-là, elle devra préparer le réveillon avec ses tantes, cousines et sa mère. C'était bien dommage surtout que cela allait être la première fois pour Marie-Joséphine de jouer une pièce de théâtre devant tout le monde. Si seulement, cela aurait été deux jours après Noël, la Boucle d'Or serait venue la voir pour la filmer et le regarder plus tard en sa compagnie. C'était malheureux, mais en espérant qu'il y aura d'autres possibilité pour aller la voir et la filmer. Témis voulait prendre un très grand soin de MJ, c'était une amie si magnifique et attachante que la blondinette fera tout pour la garder auprès d'elle. Arté se savait un peu fille manquée et un peu fofolle dans ses délires, mais elle n'entraînera jamais sa petite catholique dans ce genre de choses. La peur de la perdre à cause de ces bêtises et de l'entraîner dedans.

La meilleure des propositions, aller dormir chez elle durant les vacances et fêter leur anniversaire ensemble comme si elles étaient jumelles. Artémis serait ravie d'aller chez Marie-J pendant quelques jours et de connaître sa famille, cela lui changera de ses habitudes de geeker les jeux vidéo, aller courir et jouer avec sa petite soeur Alice même si elle allait lui manquer. Le seul souci, chose qu'avait évoquée la Sainte Marie, c'est la famille de Témis et difficile de savoir si les parents de la Pendragon allaient accepter que leur fille ne fête pas le jour même son anniversaire avec eux et le reste de sa famille. N'empêche comme l'avait signalé la belle blonde, Arté lui enverra une lettre pour la tenir au courant de ce qu'elle comptait faire et voir s'ils sont d'accord avec tout cela. Pandore et Alexander étaient un peu strictes sur ce genre de choses même s'ils commencent à l'être moins, mais selon eux, leur fille aînée est encore trop jeune pour cela. De plus, ils préfèrent avoir l'avis des parents où elle allait dormir pendant quelques jours, cela a toujours fonctionné de la sorte. Sachant que Marie-J est loin d'être une fille méchante et que ses parents sont peut-être sympas, ils ne diront pas non pour qu'elle aille dormir là-bas deux ou trois jours. Par contre, pour l'anniversaire, elles devront surement le faire un jour avant la vraie date. Pour le moment, la Boucle d'Or ne connaissait pas d'avance la réponse de ses parents, ils sont toujours si imprévisibles et indécis par moments. En attendant, ça sera mieux de parler d'autre chose et une lettre sera envoyée à Marie-J par pure politesse envers elle. La Gryffondor voyait l'infirmière revenir au loin avec la potion et en la buvant, la jeune sorcière avait failli toute recracher tellement que c'était amer et dégueulasse. La rouge et or préféra le boire en entier pour vite récupérer et ne pas être embêté avec son bras pendant les vacances.

Un peu affaiblie, Artémis décida de s'allonger complètement et l'effet de la potion allait surement bientôt faire effet. Comme toujours, Marie-J semblait inquiète en voyant le visage grimaçant de son amie. Si mignonne, Artémis a énormément de chance de l'avoir comme amie et c'est dans ce genre de moment, c'est là qu'on voit à quel point une personne tient à vous. Pour la rassurer, Artémis lui dit : « Oui, ça va, Marie. Ne t'inquiète pas, c'est peut-être l'effet de la potion.» Après lui avoir posé une question sur elle. Oui, Artémis se sentait un peu bizarre, car elle n'avait pas beaucoup d'amis garçon et physiquement, elle ne se sentait pas à l'aise. N'empêche, cette petite deuxième année a toujours les mots pour soutenir la Boucle d'Or, un joli surnom ceci dit. Un garçon qu'elle aime ? Maintenant qu'elle y pense, la jeune Pendragon n'y avait jamais pensé à avoir un copain ou à savoir ce qu'elle pourrait ressentir. L'amour ? Un sujet un peu inconnu pour elle, Artémis n'a jamais eu de petit ami et elle se sentait tout de même trop jeune pour cela. Côté garçon, elle connaît que James et Albus, c'est les frères de sa meilleure amie, Lily. Amoureuse de l'un d'eux ? Ils sont plutôt mignons, mais elle n'osera jamais faire quoi ce soit avec eux enfin sauf si...bref. Toujours avec le sourire, Artémis regarda son amie et lui caresse la joue droite avec sa main dont le bras est encore valide.

« Je ne connais pas beaucoup de garçon. Je connais surtout James et Albus Potter, car ce sont les frères de ma meilleure amie, Lily. Je dois dire qu'ils sont plutôt mignons tous les deux et si l'un d'eux s'intéresserait à moi ben...je ne dirais pas non. » Dit-elle en rougissant légèrement.

Cela contredisait sa pensée à ne pas vouloir sortir un jour l'un des frères de sa Lily, mais son coeur reste celui d'une jeune fille. Artémis était par contre intéressée à Marie-J, elle voulait savoir si sa petite Poufsouffle avait un garçon dans son viseur et elle pourrait même la taquiner avec cela. Bon, la jeune Courtier n'a que douze ans, mais l'amour n'a pas d'âge surtout un amour innocent vu son jeune âge. La belle Pendragon poka le petit nez de son amie et caressa ses doux cheveux si magnifiques, elle ne voulait pas qu'elle parte de cette infirmerie jusqu'au prochain cours donc demain.

« Et toi, Marie-J ! Aimes-tu un garçon ? Ne fait pas la timide avec moi, je veux tout savoir sur toi ! Après tout...On est des super copine ! »

CODAGE PAR MADOUCE SUR EPICODE
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Message(#) Sujet: Re: Si seulement tu suivais les règles - Artémis Si seulement tu suivais les règles - Artémis EmptyMer 14 Jan - 21:15

Inquiète de l'état de son amie, Marie-Joséphine se tenait penchée au-dessus d'elle. Elle n'avait aucune idée de la potion que venait de lui faire boire l'infirmière mais elle ne devait pas être des plus agréables. Artémis choisit cependant de rassurer la jeune jaune et noire, indiquant simplement que c'était sans doute la potion qui lui avait fait tourner la tête. Pas rassurée pour un sou, Marie-Joséphine préféra rester près de la rouge et or pour s'assurer qu'elle ne tombe pas dans les vapes. Elle se promit alors, intérieurement, de rester aussi longtemps que possible, squattant un lit de l'infirmerie, si nécessaire. Elle attrapa alors la main de son amie, caressant son dos avec son pouce pour lui montrer qu'elle était présente et là pour la soutenir si besoin est.
La discussion dériva alors sur les garçons. Artémis était inquiète de son physique, chose qui surprit Marie-Joséphine puisque cette dernière trouvait son amie plutôt jolie. Elle chercha donc à la rassurer et à en savoir plus sur les attirances de la jeune fille. Après tout, c'était une discussion qui pouvait être amusante à avoir avec son amie, même si Marie-Joséphine était bien loin de tout ça. Elle écouta donc Boucle d'Or énumérer les frères Potter avec des étoiles dans les yeux. La deuxième année avait oublié que son amie connaissait les Potter. L'histoire concernant leur père était bien évidemment connue de la jeune fille mais celle-ci n'avait jamais ressenti une grande attirance pour la famille. Après tout, à la maison, le monde de la magie n'était pas réellement évoqué. Bien sûr, la mère et trois des cinq filles étaient sorcières mais Marie-Joséphine n'avait pas grandi en ayant entendu l'histoire héroïque du grand Harry Potter. Elle sourit donc simplement à son amie, entendant, dans le nom des garçons cités, de simple jeunes hommes comme il y en avait tant dans le château. « Mais ils sont bien plus âgés que toi ! » La petite avait déjà du mal à concevoir, qu'à leur âge, les jeunes filles puissent avoir un amoureux, alors s'il s'agissait d'un garçon plus âgé, c'était tout de même exagéré, non ? Bien sûr, avec le temps, elle savait qu'elle ne pourrait pas retenir Artémis si celle-ci avait une idée en tête. Elle ne parviendrait donc pas à faire oublier ces garçons de la tête de la rouge et or. Le problème fut lorsqu'Artémis posa, à son tour, sa question à Marie-Joséphine. A la base, celle-ci ne se pensait pas amoureuse. Mais lorsque la question fut posée, un prénom et un visage surgit dans l'esprit de la demoiselle. Honteuse et gênée, ses joues rougirent fortement alors que ses doigts attrapèrent l'une de ses mèches de cheveux pour la tournicoter. Pourquoi avait-elle pensé à lui ? C'est vrai qu'elle aimait beaucoup le regarder et l'observer mais pourquoi, à cette question-ci, avait-elle pensé à lui ? « Euh... Je... Non. Je ne crois pas. Non. » Une réponse qui était plus faite pour se convaincre elle-même. Que dirait Artémis si elle savait, qu'après que la deuxième année ait été offusquée qu'elle s'intéresse à un cinquième et un septième année, celle-ci était également intéressée par un cinquième année ?
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