"Let's fix what happened two months ago" ~ Alycia & Emrick

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"Let's fix what happened two months ago"

"I want to be a good friend, I'll try to be one..."

~ Ça y est ! Les vacances étaient arrivées, enfin ! Je pouvais enfin me lever en étant heureuse. Aujourd'hui, j'allais partir avec Catalina, dans sa famille, et y passer le temps des fêtes. J'en étais très impatiente et ce, malgré ma patience légendaire. Enfin quelque chose qui allait monter définitivement mon moral, très bas depuis Halloween. Je souhaitais mettre un point sur plusieurs choses me concernant et commencer à apprendre à combattre mes peurs. Je pense que ces petites vacances allaient être un bon début face à cet objectif. En plus, ça allait être définitif chez Catalina. Nous allions pouvoir être des sœurs, en quelque sorte ! Je n'ai eu que des frères, au nombre de quatre, et ce ne fut jamais vraiment agréables. Ma vie familiale n'a jamais été agréable tout court et malgré la lettre de mon père qui me disait de ne plus revenir, je n'ai pas bronché à cause du fait que j'allais chez ma meilleure amie. C'est dans cette bonne humeur que je venais de terminer de préparer ma valise. Un petit coup devant le miroir, où j'ai attaché mes cheveux en une queue de cheval, chose que je faisais très rarement. En plus, j'ai opté pour des jeans aujourd'hui ainsi qu'une chemise bleue carreautée, délaissant mes habituelles robes ou jupes. Satisfaite, j'ai pris mon manteau dans mes mains. Je savais que je n'avais pas à porter la valise, les elfes s'en chargeaient que de les amener magiquement à Pré-au-Lard. Là, j'avais un rendez-vous avec Emrick, me souvenant de la lettre dont il m'avait écrite. Enfilant mes bottes, je sortis de la salle commune, en quête d'aller jusqu'à Pré-au-Lard, en ce premier jour sans cours, évitant les Serpentards. J'avais dit à Cat' qu'elle me rejoigne au Trois Balais, un peu plus tard, le temps qu'elle puisse se préparer et tout ça. La connaissant, ça peut prendre un peu de temps...

~ Une fois le chemin parcouru, en toute solitude, où je n'ai pu m'empêcher de chanter un peu, le village était en vue. Je me suis arrêtée au moment où il y avait présence humaine en vue. C'était bientôt l'heure du rendez-vous et peut-être allais-je avoir la chance de renouer mon amitié avec le Poufsouffle qui avait eu une fissure lors de la soirée d'Halloween. Ça, c'est réparable mais concernant Dylan, pratiquement impossible. Lui, il m'a complètement laissée à la merci de Frowein et McDell sans m'aider. Moi, malgré le fait que je sois faible et peureuse, j'aurais tenté de venir à sa défense si ça avait été le contraire bien que je sache parfaitement que je ne sois pas de taille. Bref, je ne voulais plus y penser, seulement aux vacances qui s'en venaient. Marchant, dans la neige, jusqu'au Trois Balais où j'allais souvent avec mes meilleures amies, j'ai entré, secouant mes bottes sur le sol. Il n'y avait pas énormément de monde mais ce n'était pas vide en même temps. Jetant un coup d'oeil sur ma montre, je pus voir que j'étais à l'heure. J'ai regardé dans la pièce pour voir Emrick qui était isolé à une table, plus loin. Un petit sourire vint à mes lèvres, me rapprochant de lui. Retirant mon manteau pour le mettre sur le dossier de la chaise, je lui ai dit, m'approchant de lui :

« Salut Emrick ! » Dis-je, avant de le serrer dans mes bras pour ensuite le relâcher, prenant place sur la chaise dont j'avais mis mon manteau. Je ne pouvais m'empêcher de penser qu'il était très mignon mais il était aussi en couple, alors je ne pourrai rien faire à ce niveau-là. C'était entre amis, en ce moment. Et puis, ça faisait bizarre d'avoir les cheveux attachés en une queue de cheval, je n'ai appris que l'année passée à en faire une convenable. Mettant mes mains sur la table, j'ai continué : « Tu vas bien ? Moi, ça va, je rejoins Cat' tout à l'heure ! Je pense qu'on va chercher mes trucs chez mes parents avant... » J'ai haussé des épaules, sans cesser de sourire, ayant hâte de finir l'étape d'aller chercher mes trucs.

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Ce moment de l’année était quelque chose qu’Emrick avait attendu avec une grande impatience. Il était quand même un garçon qui appréciait l’école et qui n’avait pas de la difficulté dans ses cours, il les réussissait avec une grande aisance par ailleurs, mais il était évident que tout le monde avait besoin d’une petite pause de temps en temps. Il regardait à présent avec regret les lettres qui trainaient sur sa table de chevet, toutes envoyées par son grand frère. Comme à leur habitude, ils n’avaient pas pu réellement se voir depuis le début de l’année, le fait qu’ils n’étaient pas dans la même maison et la même année les empêchant encore plus de réellement se parler. Bien sûr, ils trouvaient le temps de se parler, mais seulement indirectement, s’envoyant quelques lettres lorsqu’ils en avaient le temps, mais il fallait l’avouer, c’était extrêmement différent que de se voir en vrai. Avoir un grand frère était quelque chose qu’il appréciait extrêmement, mais ils s’éloignaient l’un de l’autre de plus en plus que les années passaient. De plus, il savait que son frère ne comprenait pas nécessairement ses réflexions et pourquoi il refusait de retourner chez lui durant les vacances de Noël. Il fallait l’avouer, Evan avait toujours été le préféré de son père, même si ce dernier ne portait pas nécessairement ses fils dans son cœur. Le fait qu’il décide de revenir subitement dans leurs vies l’avait profondément choqué et il n’avait pas l’intention d’être confronté à lui pour l’instant, il lui fallait un minimum de temps pour s’y préparer mentalement, la fin de l’été aillant été un véritable enfer pour lui. Emrick roula les yeux, rangeant les lettres dans sa table de chevet, à l’abri des regards indiscrets. Il y répondrait plus tard.

Il regarda dehors, la température semblant juste assez correcte, ni trop froide et ni trop chaude. Il était certain qu’il n’allait pas faire chaud en hiver, mais c’était connu que la notion de température différait lorsque l’on passait un certain temps dans un environnement plus chaud ou plus froid qu’à l’habitude. Il enfila une tenue confortable, décida d’enfiler son manteau avant de sortir dehors. Il avait invité Alycia à se rejoindre aux Trois Balais, voulant reprendre le temps qu’ils avaient tous les deux perdu dans les derniers mois. D’autant plus qu’il se sentait mal concernant ses agissements à la dernière soirée organisée par l’école et voulait se rattraper ainsi. Il était content de ce qu’elle lui avait fait parvenir par lettres, soit qu’elle comptait passer les vacances chez les Kaligaris, ce qui devait lui éviter plusieurs problèmes, soit le fait de devoir confronter sa famille, qui avait l’air de ne plus du tout vouloir d’elle. C’était quelque chose qu’il pouvait comprendre que trop, vivant une situation qui ressemblait un peu à cela.

Il était arrivé quelques minutes avant l’heure officielle de leur rendez-vous, mais Alycia ne tarda pas à le rejoindre, étant extrêmement ponctuelle. Elle le salua dès qu’elle entra et le serra dans ses bras, étreinte qu’il lui rendit aisément. « Salut Aly ! » Lui dit-il avant de l’imiter, se rasseyant où il était assis quelques minutes auparavant. « Je vais bien aussi et je dois t’avouer que savoir que tu vas être heureuse pendant au moins un petit laps de temps me rend heureux. Et… Ça te dérange pas trop de devoir retourner chez ta famille ? »

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~ J'étais contente de me retrouver en compagnie d'Emrick, en fait. Peut-être allait-on pouvoir renouer notre amitié qui s'est fissurée suite au bal d'Halloween de manière à ce qu'il a commencé à s'éloigner de moi en ayant eu peur de m'aider face à Frowein et McDell. Je me dis que au final, il est peut-être lâche mais est un garçon très sympa' malgré qu'il sorte avec une fille qui n'a absolument aucune classe et qui ne fait que se plaindre de tout. M'enfin, je ne jugeais personne, ce sont les autres qui me jugent sans me connaître. Bref, je m'étais rendue à la table du Poufsouffle où je l'ai salué en le serrant dans mes bras de manière amicale, bien entendu. Ce court contact me fit du bien intérieurement. Je me suis ensuite assise sur une chaise en retirant mon manteau puisqu'il faisait plutôt chaud à l'intérieur et que je n'avais pas envie de ressembler à un fourneau. Je ne pensais pas prendre un truc à boire, étant simplement là pour discuter avec le garçon. Je lui avais aussi demandé s'il allait bien, lui signifiant que j'allais rejoindre Catalina tout à l'heure et que j'allais devoir chercher mes choses chez mes parents. Ça va être un moment difficile mais je suis prête à affronter ma famille. Emrick me répondit rapidement :

« Je vais bien aussi et je dois t’avouer que savoir que tu vas être heureuse pendant au moins un petit laps de temps me rend heureux. » Je lui souris, voyant au moins qu'il se souciait un peu de moi. « Et… Ça te dérange pas trop de devoir retourner chez ta famille ? » J'ai haussé des épaules, réfléchissant encore à la façon dont je devrai confronter mon père ou encore ma mère. Je n'allais là-bas que pour chercher le restant de mes vêtements et plusieurs trucs personnels comme ma N64 et autres. J'avais hâte que ce moment soit passé, chose certaine. Je me demandais toujours quel moyen de transport on allait utilise, Cat' et moi, après le Poudlard Express. J'espérais simplement que ce ne soit pas une voiture... J'ai joint mes mains ensemble, en le regardant dans les yeux en lui répondant :

« Contente que tu vas bien, comment ne pourrais-tu pas aller mal ? » Dis-je, encore avec un sourire. « Mais je vais t'avouer que ça risque d'être difficile psychologiquement... Je n'aurai juste pas le choix et je vais devoir faire ma lionne ! J'ai pas énormément de trucs à aller chercher, seulement quelques robes et choses qui me tiennent à cœur ! » J'ai jeté un coup d’œil derrière pour voir une serveuse passer tout près. J'ai levé la main pour qu'elle s'approche. J'avais abdiqué et j'allais prendre quelque chose, finalement. J'ai commandé deux bieraubeurres, une pour Emrick et une pour moi. Je n'étais pas riche, même très pauvre, mais j'étais plutôt généreuse. Je sortis la monnaie exacte que j'avais inséré dans la poche droite de mon jeans au cas où il m'arriverait un pépin ou une envie soudaine comme celle-ci pour ensuite lui donner. « C'est moi qui offre ! » Dis-je, sans cesser de sourire, avant qu'on ne vienne nous servir les deux boissons où je pris immédiatement une gorgée qui me fit du bien avant de la déposer sur la table, me concentrant de nouveau vers mon ami.

« Et pour ta part, t'as prévu un truc à Noël ? Avec Callie j'imagine non ? » Dis-je, avec curiosité dans ma voix, buvant de nouveau une gorgée de la boisson. Je ne pouvais m'empêcher, intérieurement, d'être déçue qu'il se soit mis avec elle. Je les avais vu ensemble au bal...

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Même si les lettres qu’il avait échangées avec Alycia semblaient insinuées que ce n’était pas si grave s’il avait agît d’une mauvaise manière lors de la soirée, il ne pouvait s’empêcher d’y repenser et de se dire qu’il aurait du agir autrement. Elle avait toujours été une bonne amie pour lui, sans être les plus proches au château, mais il se devait tout de même de l’aider lorsqu’il pouvait et il avait lamentablement failli à sa tâche lors de cette soirée. De plus, il se sentait encore plus idiot de l’avoir abandonnée pour une fille qui savait qu’elle n’aimait pas. Bien sûr, cela ne changeait rien au fait qu’il aimait Callie plus que tout, mais il savait que ce n’était pas le cas d’Alycia et qu’elle devait encore moins avoir aimé le fait qu’il la quitte pour aller voir sa copine. Il aurait du rester plus longtemps, mais en vérité, il avait tout simplement eu peur de Franz et Jennifer et avait du mal à les supporter ces derniers temps. Mais bon, il était content de voir la Serdaigle à ce moment, ce qui permettrait probablement de renouer les liens qu’ils avaient perdus il y a deux mois de cela. Elle enleva son manteau et il en fit de même, se rendant compte qu’il ne l’avait pas fait depuis qu’il était entré aux Trois Balais. Il n’avait pas nécessairement chaud en ce moment, mais cela serait le cas dans quelques minutes s’il le gardait sur lui. Il demanda ensuite à Alycia si cela la dérangeait de retourner chez ses parents, sachant qu’ils ne voulaient pas nécessairement la voir chez eux. Elle joint ses mains ensemble avant de lui répondre :

« Contente que tu vas bien, comment ne pourrais-tu pas aller mal ? » Dit-elle avec un sourire. Il lui sourit en retour. Il y avait une tonne de raison pourquoi il pourrait aller mal, mais il n’avait pas nécessairement envie de s’embarquer dans des explications sans fin. « Mais je vais t'avouer que ça risque d'être difficile psychologiquement... Je n'aurai juste pas le choix et je vais devoir faire ma lionne ! J'ai pas énormément de trucs à aller chercher, seulement quelques robes et choses qui me tiennent à cœur ! » Il sourit, se disant que cela ne devait pas la déranger autant qu’il l’aurait pensé. Ou bien elle ne voulait pas lui montrer ses véritables émotions. Peu importe, elle semblait assez contente en ce moment, alors il valait mieux ne pas essayer de faire descendre son moral.

« Je comprends que ca risque d’être difficile pour toi. Tu me tiendras au courant ? Tu pourrais m’envoyer une lettre ou quelque chose du genre. » Lui dit-il en souriant. Il tenait réellement à savoir comment tout cela allait se passer, espérant que tout allait se passer comme elle le voulait, peut-être même encore mieux que ce qu’elle espérait. Il sourit lorsqu’elle lui offrit une bieraubeurre, la remerciant au passage. Il ne s’attendait pas à ce qu’elle fasse quelque chose du genre, compte tenu du fait qu’il avait mal agît avec elle et même si c’était du passé, il ne pouvait s’empêcher d’y penser encore et encore. Il l’imita et prit une gorgée de la bieraubeurrre qui se trouvait devant lui.

« Et pour ta part, t'as prévu un truc à Noël ? Avec Callie j'imagine non ? » Il sourit à la remarque, ne s’étant pas attendu à quelque chose de la sorte. Il n’avait véritablement rien prévu avec sa copine pour le temps des fêtes, pour tout dire il ne savait pas vraiment ce qu’elle faisait, si elle restait à Poudlard ou non.

« Eum, j’ai rien prévu en fait pour Noël… Je reste à Poudlard pour les vacances de toute façon, je n’ai pas envie de revoir mon père en fait. J’aurais aimé passer du temps avec mon frère, mais je crois que ce serait tout simplement impossible. » Dit-il en souriant, ne voulant pas trop inquiéter son amie. Par le fait même, il s’abstient de parler de Callie, le simple fait de ne pas savoir ce qu’elle faisait de ses vacances ne l’enchantant guère.

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~ Cette petite invitation dans cette taverne était plutôt une bonne idée afin de discuter calmement, étant donné qu'elle n'était pas bombée contrairement à l'habitude, du fait à ce que les vacances étaient arrivées et que les gens allaient dans leur famille ou restaient au château. Emrick était un de mes bons amis et je ne souhaitais pas le perdre. Sa copine ne m'apprécie pas mais ce n'est pas une raison pour que je m'éloigne de lui. Au bal, j'ai eu mal du fait à ce qu'il n'ait pas venu me supporter et m'aider mais il est aussi vrai que ce n'est pas un garçon très courageux, contrairement à Alexanne ou Catalina, par exemple. J'étais pareille, même bien pire. J'étais une peureuse-née, ne sachant aucunement se défendre. Les vacances qui venaient, allaient m'aider à ce plan-là. J'allais être avec ma meilleure amie où je me sentirai mieux en moi-même. Sa présence me fera sentir bien plus forte et me motivera davantage face à la future adversité. Je devais prouver que je peux être courageuse. Ce n'est pas pour rien que je suis l'intello du groupe. J'aime lire, j'étudie beaucoup et je suis attentive en classe. Mes meilleures amies arrivaient tout de même à m'influencer sur quelques points contraires à mes habitudes... Et je ne m'en plaignais pas intérieurement ! Bref...

~ Je venais de rejoindre le Poufsouffle, en retirant mon manteau. J'étais contente d'être ici et cette discussion me fera beaucoup de bien. Après les salutations et le câlin amical, nous avions enfin pris place où nous avions commencé à discuter. J'ai pu comprendre qu'il se souciait de moi, ce qui faisait du bien à entendre. Je lui avais donc avoué mon état de pensée face à mon futur retour chez mes parents où ça allait être difficile psychologiquement en lui avouant que je n'irai que chercher mes robes (par exemple) et plusieurs trucs personnels. Normalement, j'aurais dû être stressée vis-à-vis cette future situation mais non... Je savais que sur le coup, j'allais souffrir psychologiquement mais le fait d'aller ensuite rejoindre la maison de Catalina me prodiguait autre chose, une certaine confiance en soi. C'est donc qu'Emrick me répondit :

« Je comprends que ça risque d’être difficile pour toi. Tu me tiendras au courant ? Tu pourrais m’envoyer une lettre ou quelque chose du genre. » J'ai hoché de la tête en lui répondant : « D'accord, j'aurai sûrement un peu de temps pour ça je crois ! Je vais peut-être aussi te donner un truc, ça va être Noël ! » Dis-je, en souriant.

~ Puis, j'avais commandé deux bieraubeurres, malgré que je m'étais dit que je n'allais pas le faire. J'ai payé avec le peu d'argent que j'avais et j'en avais donné une au Poufsouffle. C'était naturel, j'ai toujours été un peu généreuse. Peut-être était-il surpris du fait que j'aie fait ce genre d'action malgré les événements précédents mais je ne suis pas une personne rancunière à moins que l'on me fasse quelque chose de vraiment inacceptable, genre Frowein ou McDell. Après avoir bu une gorgée où le garçon m'a imitée, je lui avais demandé ce qu'il avait prévu pour Noël, s'il avait prévu un truc avec Callie. Il m'avait semblé ne pratiquement jamais les voir main dans la main, dans les couloirs ainsi que dans les classes. Je me demandais jusqu'où les deux allaient aller. Je ne comprends juste rien à tous ces trucs de couple. Je ne l'ai jamais été mais j'ai passé près, avec Aaron, qui m'a littéralement rejetée avant de quitter l'école. M'enfin, il a fallu que j'aille de l'avant au lieu de rester passionnée sur ce fameux baiser. Bref, Emrick me sourit avant de me répondre :

« Eum, j’ai rien prévu en fait pour Noël… Je reste à Poudlard pour les vacances de toute façon, je n’ai pas envie de revoir mon père en fait. J’aurais aimé passer du temps avec mon frère, mais je crois que ce serait tout simplement impossible. » Je le regardais dans les yeux, écoutant ce qu'il disait. Il est vrai que lorsque l'on a une situation difficile avec un parent, on préfère rester à l'école. J'en suis la preuve vivante, j'ai toujours resté à Poudlard lors des vacances de Noël. C'est ma première fois que je sors de l'école durant le temps des fêtes. Néanmoins, j'espérais qu'Emrick puisse tout de même communiquer avec son frère par le biais des lettres, même si c'est vraiment dommage qu'il ne puisse pas le voir. J'ai bu une gorgée de la boisson avant de joindre mes deux mains ensemble, sur la table, regardant un peu dans la vide. Je lui ai répondu, regardant toujours dans le vide :

« Je te comprends, les difficultés familiales, c'est tellement destructeur... Dis-toi que tu pourras le revoir, ton frère et aussi, tu pourras lui écrire. Mais je trouve ta situation triste... » Dis-je, avec sincérité, tournant moi regard noisette vers lui. « En tout cas, profite du bon temps ici ! » Je bus une nouvelle gorgée de ma boisson. « Je peux te poser une question ? J'aimerais savoir pourquoi les personnes comme Frowein, McDell, Callie, Chris Hummel et ainsi de suite me détestent ou me repoussent ? Qu'ais-je fait de mal ? On aurait dit que seul Gryffondor me respecte... » Dis-je, avec sérieux. Qu'avais-je fit pour être détestée ? Exister ? Être intelligente ? Pourtant, je ne me suis jamais vantée de ce point-là sauf quand je bats Emrick dans certaines matières mais c'est totalement amical. En plus, la majorité de mes amies sont à Gryffondor...

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Emrick se disait que le fait d’inviter Alycia avait été une très bonne idée. Ils n’avaient pas eu la chance de réellement discuter depuis le bal d’Halloween, et même si cela faisait très longtemps que cet évènement avait eu lieu, il se sentait toujours aussi mal de ne pas avoir été plus courageux à ce moment-là. Il se doutait que la Serdaigle avait probablement du compter sur ses amis pour venir l’aider, et il s’en voulait de ne pas avoir été un de ceux-ci. Il aurait du se montrer plus courageux, comme Alexanne, mais ce n’était pas donné à tout le monde de faire preuve d’autant de courage. Honnêtement, il se disait qu’il n’aurait jamais pu se retrouver chez Gryffondor. Il savait que ceux qui se retrouvaient dans cette maison faisaient normalement preuve d’un immense courage et ce n’était tout simplement pas le cas du jeune Poufsouffle. De toute façon, ce n’était pas vraiment ce qui l’importait pour l’instant. Il savait que son amie vivait des moments difficiles et qu’elle avait besoin, maintenant plus que jamais, de l’aide de ses amis. Les lettres qu’ils avaient échangées n’avaient pu faire autrement qu’alarmer Emrick. Il voulait faire tout ce qui était en son possible pour la remettre sur le droit chemin, car ce qu’elle lui avait dit n’était vraiment pas de nature joyeuse. Il se faisait du souci pour elle. Énormément, en fait.

Alycia finit par arriver et rejoint le Poufsouffle à la table qu’il avait choisit. Elle semblait véritablement contente d’être ici et cela le fit sourire. Il savait donc qu’il partait sur la bonne voie, mais cela, il le savait déjà un peu. Il se doutait qu’elle allait être déjà plus heureuse que ce qu’elle lui avait laisser paraitre dans ses dernières lettres, puisqu’elle se rendait dans quelques minutes ou presque chez une des ses meilleures amies. Il avait eu la chance de parler à Catalina lorsqu’il avait été dans les cuisines du château et savait qu’elle était une amie en or pour Alycia. Même si cette-dernière lui avait dit à plusieurs reprises qu’elle était seule, il ne la croyait pas vraiment. Elle avait des amies sur qui elle pouvait compter, alors que plusieurs étaient tout simplement entourés d’amis qui ne les aimaient pas vraiment. Selon lui, il était plus important d’avoir seulement quelques amis proches que plusieurs amis qui n’en valaient pas la peine. Emrick en profita pour dire à Alycia qu’il serait bien qu’elle lui écrive une lettre lors de ses vacances, question de savoir comment tout cela se passait de son côté.

« D'accord, j'aurai sûrement un peu de temps pour ça je crois ! Je vais peut-être aussi te donner un truc, ça va être Noël ! » Dit-elle en souriant. Il sourit en roulant les yeux. Il aurait vraiment aimé qu’elle lui écrive une lettre, mais elle n’était véritablement pas obligée de lui donner un cadeau. Honnêtement, il n’allait probablement même pas en recevoir de ses propres parents, alors il n’avait aucune raison pour qu’elle lui en donne. « Non, ne me donne pas quelque chose, ça serait vraiment trop. Je ne le mérite pas de toute façon. » Lui dit-il en riant, étant à la fois sérieux et non.

Alycia commanda alors deux bieraubeurres et lui paya la sienne. Il se dit alors que cela pouvait tout simplement être son cadeau. Il n’avait pas besoin de quelque chose de matériel pour être heureux. Le seul fait de passer du temps avec Alycia était assez pour le rendre heureux et il allait probablement essayer de la rendre le plus heureuse qu’elle pouvait, sachant qu’elle devait souvent faire semblant de l’être pour ne pas que son entourage s’en fasse pour elle. Il lui dit ce qu’il avait de prévu pour les vacances de Noël, qu’il allait passé seul, à Poudlard. Il avait emprunté plusieurs livres, alors c’était sûrement tout ce qu’il allait faire durant les vacances, ne connaissant pratiquement personne qui restait au château durant les vacances. La plupart avait décidé de retourner voir leur famille, chose qui ne l’intéressait absolument pas.

« Je te comprends, les difficultés familiales, c'est tellement destructeur... Dis-toi que tu pourras le revoir, ton frère et aussi, tu pourras lui écrire. Mais je trouve ta situation triste... En tout cas, profite du bon temps ici ! » Lui dit-elle, probablement pour essayer de le rassurer. La vérité, c’est qu’il n’avait jamais l’occasion de voir son frère aussi souvent qu’il le voulait. Lui, de son côté, avait beaucoup apprécié le fait que leur père décide de réapparaitre dans leur vie et, une chose entrainant un autre, ils ne se parlaient pas autant qu’avant. Il devait probablement juger son plus jeune frère de ne pas faire d’efforts pour parler à leur père.

«Je peux te poser une question ? J'aimerais savoir pourquoi les personnes comme Frowein, McDell, Callie, Chris Hummel et ainsi de suite me détestent ou me repoussent ? Qu'ais-je fait de mal ? On aurait dit que seul Gryffondor me respecte... » Lui demanda-t-elle avec sérieux. Il lui lança un air compatissant avant de réfléchir à sa réponse. Il ne savait pas réellement pourquoi tout le monde la détestait ou la repoussait, comme elle disait. « Je ne crois pas que tu ais fais quelque chose en particulier… Il va toujours avoir des personnes qui ne t’aiment pas, peu importe où tu vas, mais je crois qu’il ne faut pas que tu les laisse diriger ta vie. Personnellement, je trouve que tu es une personne incroyable, sauf que plusieurs ne vont pas t’approcher seulement parce que des têtes fortes comme McDell ne t’aiment pas… » Lui dit-il avec un petit sourire. Il ne voulait pas la blesser, au contraire, mais c’était souvent comme ça lors de l’adolescence. Tout le monde avait peur du jugement des autres, au fond.

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~ Aujourd'hui, j'étais dans ce rendez-vous, avec Emrick, un de mes amis blaireaux. Nous nous avions pas parlé depuis un bout de temps, vu qu'il avait passé sa copine avant son amitié, me laissant intimidée par Frowein et compagnie. J'avais eu mal à ce moment-là, croyant qu'il viendrait me supporter mais je m'étais trompée. Je ne savais pas ce que c'était que d'être en couple, donc je ne pouvais pas comprendre sa réaction à ce moment-là. Ou bien, je connaissais très mal Emrick. C'est tout.

~ Nous étions donc assis ensembles, à la même table, après de petites salutations. Bien sûr, je n'allais pas me montrer agressive vis-à-vis lui puisque j'en avais de la misère. Vaut toujours mieux partir du bon pied, n'est-ce pas ? Et personnellement, je préfère l'avoir en ami plutôt qu'en froid. Notre discussion avait débuté de bon train, où je venais de lui dire que je pourrais lui offrir quelque chose pour Noël vu que cette fête commerciale approchait à grands pas et que ça serait la première fois que j'allais vivre un vrai Noël. Le garçon avait sourit en roulant des yeux. Même si je n'étais vraiment pas riche, j'étais généreuse envers les gens auxquels je tenais. Comme Cat', j'avais prévu de lui donner un magnifique bouquin de Quidditch très récent sur le marché. Je connaissais sa passion pour ce sport, alors elle allait sûrement aimer. Et en plus, c'est un bouquin ! Le Poufsouffle me répondit, en riant : « Non, ne me donne pas quelque chose, ça serait vraiment trop. Je ne le mérite pas de toute façon. » J'ai haussé des épaules, secouant un peu la tête. Pourquoi ne le méritait-il pas ? Pour ce qu'il a fait ? Au final, ça nous arrive à tous de faire des erreurs dans la vie. Nous sommes des êtres humains, nous ne sommes pas parfaits. On ne peut pas être comme ce dieu inexistant dont croit ma famille. Joignant mes deux mains ensembles, je lui ai répondu : « Au moins quelques friandises, tes préférées ! Mmmmh... c'est quoi tes préférées ? » Dis-je, en levant les sourcils.

~ Peu après, j'avais commandé deux bieraubeurres, une chacun. Je pouvais être généreuse non ? Entre-temps, nous avions commencé à parler des vacances de Noël où je lui ai demandé ce qu'il prévoyait, peut-être un truc avec sa copine qui ne m'aime pas, je sais pas. Après sa réponse, j'ai enchaîné sur les difficultés familiales où c'était destructeur, avouant que je trouvais sa situation triste du fait qu'il ne pourra pas voir son frère. Je ne savais pas quelle situation il vivait précisément mais je pouvais le comprendre, m'étant fait jetée dehors de ma famille parce que j'étais athée et que j'étais une sorcière. Étais-je triste ? Oui mais en même temps, j'étais contente parce que j'allais pouvoir avancer dans ma vie et être plus motivée vis-à-vis mon "soi-même". Ensuite, je lui avais posé une question concernant la haine à mon égard, passant de Frowein, ainsi que sa copine jusqu'à sa copine. Qu'avais-je fait pour mériter des regards noirs de leur part ? Être née-moldue dans le cas de Frowein et McDell mais des autres ? Le garçon réfléchit un peu avant de me répondre. Pendant ce temps-là, j'ai avalé une bonne quantité du liquide que j'avais commandé. Ça faisait du bien. M'enfin, Emrick semblait avoir un air compatissant quand je relevais le regard vers lui où il dit :

« Je ne crois pas que tu ais fais quelque chose en particulier… Il va toujours avoir des personnes qui ne t’aiment pas, peu importe où tu vas, mais je crois qu’il ne faut pas que tu les laisse diriger ta vie. Personnellement, je trouve que tu es une personne incroyable, sauf que plusieurs ne vont pas t’approcher seulement parce que des têtes fortes comme McDell ne t’aiment pas… » Avait-il dit, d'un petit sourire. J'ai mis ma main sur mon menton pour réfléchir à ses paroles, regardant la table. Il est vrai que peu importe qui nous sommes, il y aura toujours une personne pour être une embûche à nos yeux. N'empêche que j'ai aimé son compliment, qui m'a fait un peu rougir mais l'étais-je vraiment ? Seuls mes proches le disaient. Les autres, c'était "ridicule" ou "pitoyable", ainsi de suite. J'ai donc remis ma main à la base de ma bouteille en levant de nouveau les yeux vers le Poufsouffle pour lui répondre :

« Tu as raison, c'est vrai qu'il y aura toujours une personne pour nous détester. Et ce, même si je ne leur ai jamais rien fait hormis d'être une née-moldue et d'avoir ma propre perception des choses... » Dis-je, en haussant des épaules. « Tout cas, je vais me venger, un jour, sur tout ce qu'elles m'ont fait subir, surtout Frowein où elle m'a poussé à me suicider mais je n'ai pas lâché prise, pensant à toutes les personnes que j'allais laisser tomber si je passais à l'action. J'aimerais, avant tout, qu'elle se remette en question et se mette un peu à ma place, qu'elle subisse ce que j'ai subi... » J'ai froncé les sourcils, prenant une nouvelle gorgée de bieraubeurre, me calmant un peu par la suite. « Et puis, ne te fâche pas si je te dis ça, mais... j'ai l'impression que tu... es aveuglé... par Callie et que notre amitié s'en ait vu largement affectée... » J'ai baissé la tête, ayant dit ça d'une petite voix.

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Juste avant les vacances d’hiver, Emrick avait décidé de contacter Alycia par lettre, pour lui faire savoir qu’il voulait la rencontrer. D’une part, c’était pour prendre de ses nouvelles, il savait que son amie avait du mal à sourire ces temps-ci et cela le lui avait été confirmé par le contenu dans les lettres qu’ils s’étaient échangés. Pour en rajouter, il savait être l’une des seules personnes réellement présente pour la jeune Serdaigle et il l’avait complètement délaissée lors de la soirée d’Halloween. Ce n’était pas pour mal faire, le jeune garçon ne se rendait tout simplement pas compte des actions qu’il posait, totalement contrôlé par ses émotions et les conséquences que ses gestes auraient sur sa relation avec Callie. C’était stupide, il se l’accordait, mais tout cela était relativement nouveau pour lui et il ne voulait pas faire de mauvais pas. Cependant, Alycia lui avait fait remarquer, d’une manière plus ou moins directe, que ce n’était pas parce qu’il avait un statut relationnel plus complexe avec une personne qu’il devait mettre toutes les autres de côté.

Au moins, dans le moment présent, il pouvait dire qu’il était content d’être avec son amie, d’autant plus qu’elle ne semblait pas vouloir prendre ses jambes à son cou et s’enfuir en courant, le plus loin possible de celui qui lui a causé un malheur et qui n’a pas su la défendre lorsqu’elle en avait besoin. Il avait été tourmenté alors que trop d’options s’offraient à lui mais, avec du recul, il savait qu’il aurait du choisir de rester auprès de son amie. C’est en partie pour cette raison qu’il était assis en face d’elle en ce moment, après tout ce qui s’était passé. Il en étant excessivement reconnaissant et se dit de se rappeler de le lui dire plus tard, lorsque le moment opportun ferait surface.

Lorsqu’elle lui mentionna qu’elle allait lui acheter un cadeau, il roula les yeux puis rit, lui disant qu’il ne le méritait pas. Au fond, c’était vrai. Malgré qu’il fût reconnaissant de la bonté dont faisait par son amie serdaigle, il ne pouvait accepter une offre si généreuse. Il n’avait jamais réellement eu de gros cadeau lors de ses précédents Noëls, alors en recevoir un d’une personne à qui il avait causé du mal lui semblait totalement illogique. De plus, il ne lui avait même pas offert de cadeau, alors il avait l’impression de profiter un peu d’elle, chose qu’il ne voulait absolument pas. Joignant ses deux mains ensembles, elle lui dit : « Au moins quelques friandises, tes préférées ! Mmmmh... c'est quoi tes préférées ? » Il réfléchit un instant, se disant que quelques friandises ne seraient pas de refus. Ce n’était pas quelque chose de gros, il pouvait donc accepter sa proposition. « Hmm… Ça ne me dérange pas, n’importe quoi ! Choisis. » Lui dit-il avec un clin d’œil, laissant à son amie la chance de lui faire une véritable surprise.

Ils échangèrent ensuite sur plusieurs sujets, en passant par leurs vacances de Noël respectives jusqu’à la haine que certaines personnes avaient à l’égard de la Serdaigle. Personnellement, il ne croyait pas qu’elle faisait quelque chose en particulier pour s’attirer un tel sort. Plusieurs intimidateurs choisissaient des cibles qui leur semblaient faible et sans défense, ce qui était peut-être le cas des deux Serpentards. Son amie n’avait rien à se reprocher, elle était exceptionnelle à ses yeux et si les autres étaient trop aveugles pour le remarquer, cela n’était pas leur problème. « Tu as raison, c'est vrai qu'il y aura toujours une personne pour nous détester. Et ce, même si je ne leur ai jamais rien fait hormis d'être une née-moldue et d'avoir ma propre perception des choses... » Lui dit-elle en haussant les épaules, alors qu’il la regardait avec un air compatissant. « Tout cas, je vais me venger, un jour, sur tout ce qu'elles m'ont fait subir, surtout Frowein où elle m'a poussé à me suicider mais je n'ai pas lâché prise, pensant à toutes les personnes que j'allais laisser tomber si je passais à l'action. J'aimerais, avant tout, qu'elle se remette en question et se mette un peu à ma place, qu'elle subisse ce que j'ai subi... » Les paroles qu’elle venait de lui dire lui firent mal au cœur. Il baissa les yeux, se disant que sa vie serait pitoyable si elle n’en faisait plus partie.

« Effectivement, tu ne leur as rien fais pour mériter cela… Je te l’ai dis, t’es une super fille, je ne comprends pas pourquoi ils font ça… » Il haussa les épaules avant de continuer : « Elles n’ont pas la capacité de se mettre à la place des autres, mais ça, je crois que tu le sais déjà… Si ça se trouve, elles sont juste jalouses de ta beauté et de ton intelligence. » Les mots sortirent de sa bouche plus vite qu’il l’aurait espéré, n’ayant pas le temps de les arrêter. Il espérait ne pas trop faire rougir son amie, mais bon, au moins elle serait au courant de ce qu’il pensait vraiment.

« Et puis, ne te fâche pas si je te dis ça, mais... j'ai l'impression que tu... es aveuglé... par Callie et que notre amitié s'en ait vu largement affectée... » Lui dit-elle en baissant la tête, sa petite voix raisonnant entre ses deux oreilles. Il fronça les sourcils et prit un temps pour réfléchir à ce qu’elle venait de lui dire. Était-il vraiment aveuglé ? Il savait qu’il avait négligé certaines amitiés, mais de là à en venir à un point tel ? « Oh… euh, tu penses ? J’ai pas vraiment remarqué que c’était si pire… Je sais pas trop comment agir, tu sais, tout ceci est nouveau pour moi et j’ai de la difficulté à tout gérer… Je vais essayer de faire plus attention, je n’aimerais pas te perdre, tu sais… » Lui dit-il en baissant la tête, légèrement gêné de ses paroles.

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