Dans la grande salle les élèves prennent un bon petit déjeuner composé de porridge, de petits pains, de jus d'orange, de harengs, d'oeufs aux bacons, de toasts, de toasts beurrés a la confiture et des corn-flakes. La nourriture a toujours été copieuse dans cette école, et ma foi fort excellente d'après ce que je me souviens. Les élèves, assis sur les bancs en bois, discutent en mordant dans des petits pains, ou en plongeant leur cuillère dans le porridge, les céréales et les harengs. Un bruit d'ailes résonne dans la grande salle et je lève la tête. Des dizaines de hiboux et de chouettes volent d'une manière légèrement désordonnée puis, soudain, les rapaces fondent sur les élèves en lâchant des colis ou des journaux, certains me traversent en repartant et il y a même un tout petit hibou qui tombe sur le sol en me traversant au passage. Je regarde rapidement les tables des élèves, certains ont reçu la gazette du sorcier ou sorcière Hebdo tandis que d'autres ont reçu des colis remplis de confiseries sorcière. Quand j'étais élève à Poudlard mes parents m'apportaient souvent de cette manière des confiseries sorcières dont je me régalais le soir dans le dortoir en travaillant sur mes devoirs.
-Par tous les dieux, à qui est donc ce petit hibou qui vient de s'évanouir ? Je crie assez fort pour me faire entendre dans le brouhaha. Mais personne ne daigne me répondre, je vais donc voir la table des professeurs qui est a part ainsi que beaucoup plus surélevée que celle des élèves pour leur parlé de cette pauvre petite créature afin qu'ils prennent soin d'elle.
Ceci fait je retourne parmi les élèves et mes congénères fantômes, je croise Patrick et ses gens qui s'amusent à la course sans tête, je les saluent avec une politesse aussi gelée que la gelée qui s'est déposée sur l'herbe durant la nuitée, je serre ensuite avec beaucoup plus de bonne humeur la main potelée de mon ami le moine gras et j'évite de croiser le regard du Baron Sanglant que je n'aime pas beaucoup, puis je pose mes yeux sur les gigantesques portes de la grande salle qui s'ouvre pour laisser passer mademoiselle Lyard. À sa vue je me dirige vers elle avec un large sourire et je me pose devant elle.
-Bonjour Miss Lyard quelle joie c'est pour moi de vous revoir ! Comment allez-vous donc très chère, depuis la dernière lettre spectrale que je vous aie envoyé ?
Aujourd'hui était une excellente journée. Le soleil brillait, se reflétant dans la neige, la faisant briller de milles feux. L'air était froid, mais les rayon de soleil diffusaient une chaleur agréable. De plus j'étais de bonne humeur du coup, tout me paraissait sublime. Je m'étais habillée avec une des seules longues jupes que je possédais, descendant jusqu'au sol, d'un violet profond. Par dessus cette jupe je portais un chemisier blanc accompagné d'un nœud dans les ton de ma jupe. J'avais passé mon manteau d'hiver noir, qui me descendait jusqu'aux genoux, décoré avec des boutons d'or. Je venais de quitter le bureau de mon frère, le panier en osier que j'avais pris avec déjà bien plus léger. Au vue de notre dernière interaction, j'avais décidée de lui amener quelques pâtisseries, ainsi que du thé, histoire de me faire en quelque sorte pardonner et de montrer que la tempête était passée. J'avais doc passé une pair d'heure avec lui, me levant tôt se matin pour pouvoir le voir. J'avais aussi pris un petit plus pour Aniek et Avril, sachant leur gourmandise. Je me rendais donc souriante à la grande salle, espérant croiser les jeunes femmes lors de leur déjeuné.
J'avais passé mon manteau par dessus mon bras, et marchais d'un pas continu, mes gestes rendus fluide grâce au tissus de ma jupe. J'arrivais finalement devant les portes de cette immense salle qui dégageait mille et une odeur délicieuse de petit déjeuné et un brouhaha habituel. Je restais un instant cachée derrière les portes, fermant les yeux quelques secondes et me remémorant mon temps dans ce château. Je me remémorais les blagues faites, les cours intéressants, les moments entre amies à chuchoter entre nous sur tel ou tels garçon. Je me souviens aussi de mon émerveillement que j'éprouvais face au mystères de cette ancienne bâtisse. Je rouvris finalement les yeux, un sourire rêveur aux lèvres. Je franchis l'immense double porte, entrant dans la salle. Personne ne semblait spécialement me remarquer parmi les élèves. Quelques professeurs me firent un signe de tête que je leur rendis avec un sourire aimable. Avrils ne semblait pas être présente. Je restais en retrait et me focalisais alors sur la table des serpentard, cherchant ma petite protégée mais en vains.
Cella fait que quelques minutes que je suis là, et toujours plongées dans ma recherche d'Aniek lorsque j’entends une voix familière me parler. En tournant la tête je découvre Sir Nicholas, le fantôme des griffondors. Un large sourire enchanté se forme sur mes lèvres, faisant écho au sien. Je me souviens bien petite avoir été follement amoureuse de ce fantôme. Il avait un titre de noble, avait d’excellentes manières et était toujours charmant ! Je me souviens bine encore rougir à chaque fois qu'il me saluait avec son habituel « Bonjour Miss Lyard ! » d'un ton enjoué. Aujourd'hui nous en rions, mais enfant j'étais éperdument amoureuse de lui. Je pense qu’il représentait en quelque sorte mon idéal masculin. Polis, courtois, le sens de l'honneur, courageux, bien éduqué, avenant, tendre et gentil. Aujourd'hui encore je pense que je calquais mon homme idéal sur Sir Nicholas.
Souriant toujours, je fis une légère révérence à mon ami fantôme.
« Sir Nicholas ! Le plaisir est tout à fait partagé ! Je me porte à merveille merci ! Et vous donc ? »
Même si Sir Nicholas n'était pas du genre à répandre des rumeurs ou autre commérage insignifiant, il était quand même au courant de pas mal de choses. Sachant sa conversation très agréable je me permis de proposer.
« Si vous le voulez, j'ai un peu de temps devant moi. Nous pourrions nous installer et discuter un peu ? »
Je montrais un endroit à la table des poufsoufle. L'heure du déjeuné était déjà bien avancée et les tables se vidaient peu à peu, ce qui me permettrait de m’installer avec mon ami. Même si je n'étais plus dans ce château ce fut un réflexe de désigner la table de mon ancienne maison. Un réflexe et un plaisir. Retrouver mon ancienne place, mon ancienne maison et pour quelques instant reprendre une place dans ce château. Je m'installais donc, posant mon panier sur la table, les genoux croisés, ma jupe s'étalant au sol. Je me tournais de côté histoire de faire face à mon ami.
« Alors ! Racontez moi tout ! Quels sont les nouvelles au château ? »
À travers les fenêtres de la grande salle je vois le soleil faire briller la neige, les élèves emmitouflés dans des habits chauds font des bonshommes de neige, des batailles de boule de neige ainsi que de la luge (une activité moldue je crois) en les voyant mon sourire devint plus large, je crois que leur bonne humeur déteint sur moi, je reporte mon attention sur miss Lyard qui porte un panier en osier recouvert d'une couverture à carreau. Est-ce son petit-déjeuner ?
-Je me porte également a merveille, très chère !
Elle m'invite à discuter avec elle et j'approuve d'un signe de la main, je la suis donc jusqu'à la table des Poufsouffle, peu à peu les tables commencent à se vider, on vois bien que l'heure avance. Elle s'installe en posant son panier sur la table et en repliant sa jupe tandis que je m'installe a ses côtés, m'asseyant a ras du banc.
« Alors ! Racontez moi tout ! Quels sont les nouvelles au château ? »
Je toussote pour éclaircir ma voix et je commence :
-Eh bien Poudlard accueille une nouvelle professeur, mademoiselle Pelvenche, la nouvelle enseignante en sortilège et la nouvelle directrice des Gryffondor, je ne la connais pas beaucoup, ne l'ayant croisée que quelquefois dans les couloirs. Je vous avoue miss Lyard que suis un peu déçu que Dame McGonagall ne soit plus directrice des Gryffondors, c'était une femme de poigne qui a su montré sa force et son courage a de nombreuses reprises et qui avait largement sa place dans ma maison, mais bon cette nouvelle directrice des Gryffondor a l'air fort appréciable.
Il est vrai que pour le moment nos discussions se sont limitées à de simples "bonjour Miss Pelvenche" et "bonjour sir Nicholas" fort courtois. Bien que je regrette un peu Dame McGonagall que je connaissais beaucoup plus et que j'aimais bien, la nouvelle directrice des Gryffondor m'a cependant l'air fort aimable et j'avoue que j'aimerais un peu plus discuté avec elle et faire sa connaissance.
-Peeves a trouvé un nouveau jeu très amusant, mettre de la colle forte sur les bancs des salles de classe afin que les élèves y restent collés. Cet esprit frappeur ne cesse de nous faire une horrible réputation. Fis-je d'un ton agacé, les pensées occultée par l'esprit frappeur.
Je reprends ensuite un ton plus aimable :
-Et vous chère amie ? Comment se porte votre taverne ?
Nicholas était toujours d'une excellente compagnie. Cella faisais du bien de passer du temps avec une personne ayant une éducation comme la sienne ! Beaucoup de bien.De plus sa voix est agréable. Je l'écoute parler des nouvelles du château. Une nouvelle professeure ? Mon frère s'est certainement chargé de lui réserver un accueil chaleureux. Dans le fond je n'avais aucun problème à ce qu'il couche à droite à gauche... Temps que la personne reste assez éloignée de lui et qu'il me reviens ! Je haussais un sourcil en apprenant qu'elle était la nouvelle directrice de Griffondor. Il est vrai que Miss McGonagall se faisait vielle. Mais bon , de la à confier la tâche à une nouvelle ? D'un autre côté je ne la connaissais pas. Je souris à Nicolas lorsqu'il parlât du courage de l'ancienne directrice. J'eus un sourire amusé. J'avais à de nombreuses reprise fait connaissance avec la force de caractère de Minerva, suivant l'exemple de mon frère pour ce qui était de faire les 400 coups !
« Oui elle en avait ! Et elle en à toujours d'ailleurs ! »
J'éclatais de rire suite à la blague de Peeve. Ce jeux n'étais pas si nouveau que ça, il l'avait déjà joué au par avant. Notamment dans mon cour de sortilège. Je présume qu'il devait déjà avoir fais ça encore avant. Je souris au ton agacé de Nicholas. D'un côté je pouvais le comprendre d'un autre.. Poudlard sans Peeve n'était pas Poudlard, tout comme il ne l'était pas si on enlevait Hagrid !
« Je suis sur que si Peeve venait à ne plus être là il vous manquerait ! »
Je lui fis un clin d 'œil avant de rajouter :
« Et puis votre réputation est loin d'être mauvaise mon cher ami ! Sinon, vous pensez bien, que je n'aurait pas eu le béguin pour vous. Nous Lyards savons choisir ! »
J'avais dit la fin de la phrase d'un ton faussement hautain avant de rire doucement. Oui, Nicholas était loin d'avoir une mauvaise réputation. Je me souviens encore de moi petite bégayant et rougissant devant ce fantôme, cette homme, qui m’impressionnait grandement. Et puis sa manière de m’appeler « Miss » m'avait toujours fait me sentir importante. Il avait toujours été gentil, avait une bonne conversation et il savait tant de choses. J'avais été sous le charme et avait décidé que si je ne pouvais l'épouser lui, et bine j'épouserais un homme qui lui ressemble. Jusqu'aujourd'hui je n'avais que trouvé une ressemblance avec Nicholas auprès de mon frère mais bon... Je ne perdais pas espoir ! Lorsqu'il me posa la question sur ma taverne je lui servis un sourire.
« Oh elle se porte bien. La période d'hiver à apporté es nouvelles recettes ; J'ai changé le menu la semaine passée et les gens ce jettent sur mes nouvelles pâtisseries ! Ma tarte pomme-cannelle tiède classique est encore une fois un grand succès. Sinon j'ai essayé d'inventer une nouvelle pâtisserie. Une sorte de brioche qui, une fois que vous la mangez, se transforme en liquide, mais vous rassasie. Je ne sais pas si mon idée vous semble claire ? Pour l'instant j'essaye cette mixture avec du jus de pomme. J'y travaille encore, mais il y à des progrès ! »
Je souriais à Nicholas. Oui cette idée m'était venue, et même si elle était bizarre j'espérais qu'elle fonctionne. Je remarquais du coin de l’œil la dame grise à l'autre bout de la salle et un sourire espiègle prit place sur mes lèvres.
« La dame grise n'a pas perdu de son charme, vous ne trouvez pas ? »
Miss McGonagall avait toujours montré un courage digne de la maison des Gryffondor, notamment durant la Grande guerre durant la septième année de scolarité d'Harry ou bien en s'opposant à miss Ombrage en 1995, d'ailleurs en pensant à elle une petite grimace naquit sur mes lèvres. Cette vivante fort perverse travaillais pour le ministère, ce fut le pire professeur de défense contre les forces du mal qui existe au monde avec ces lois perverses et son racisme contre les créatures magiques, les nés moldus et les cracmols. Elle a donc édicté un décret pour les fantômes : ce décret nous interdisait d'adresser la parole aux vivants et nous ordonné de rester entre nous, elle avait aussi noté que si jamais elle surprenait un élève en train de parler à un fantôme l'élève en question serais puni dans son bureau, et la punition était vraiment cruelle.
-Elle a su montrer son courage durant la Grande guerre, c'est une femme qui sait se battre et qui a de la poigne !
Je l'écoute avec attention me donner des nouvelles de sa taverne, je hausse les sourcils tout en remettant ma fraise en place car elle s'est un peu décalée. Je ne suis jamais allé à La tête de sanglier mais les élèves me racontaient souvent que l'endroit été sale ainsi que mal famé, bien que maintenant cela soit devenu la licorne. Changé de menu toutes les semaines sont une fort bonne chose, cela évite aux clients de toujours mangés la même chose et au final de se lasser, et puis la tarte pomme-cannelle doit être succulente, je n'aie jamais gouté mais rien qu'à l'odeur cela doit faire bien envie ! Un sourire amusé se peint sur mon visage lorsqu'elle me parle de son invention, une brioche qui se transforme en liquide qui rassasié la personne qui le mange. Cela promet de l'innovation !
- Si vous faites des progrès et si votre invention fonctionne, je suis sûr qu'elle aura son petit succès !
Un petit sourire apparaît sur son visage lorsqu'elle me montre Dame Hélèna, flottant a l'autre bout de la grande salle et visiblement absorbée par la lecture d'un livre. Je "rougis", mes joues deviennent plus argentées, oh non, elle n'allait pas commencer à faire comme miss Potter ! Diable, mais qu'est-ce qu'elles ont toute a vouloir absolument que je tombe amoureux de Dame Hélèna ? Je toussote :
- Oh non miss Lyard, par tous les dieux vous n'allez point commencer à vous y mettre vous aussi ? ! Nous sommes de fort bon amis Dame Hélèna et moi, et celà n'ira pas plus loin !
Nous étions en train de commenter la directrice, Minerva Mcgonnagal, lorsque Nicholas évoqua la guerre. J'étais jeune à l'époque. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait, mais je savais que Jayson y avait combattu. Avant je n'avais pas compris. juste qu'il devait y aller. Aujourd'hui je comprends mieux ses motivations. Et j'ai peur! Très peur de le perdre, de le voir partir. j'avais eu peur aussi le jour ou il avait du paraitre devant un tribunal. La guerre n'était que synonyme de mauvaise choses dans mon esprits. Papa qui tue maman, Jayson qui part et qui reviendra très changé. javais tant perdu. Un père, un frère et une mère. Je souriais poliment à Sir Nicholas revenant au moment présent. J'espérais juste qu'une lueur triste ne reste pas dans mes yeux.
Parler de ma taverne me fit du bien. J'étais fière de ce que j'avais construit. Au mon père aurait certainement été contre l'idée au début, mais je pense qu'il aurait apprécié venir manger avec maman chez moi. Parfois je rêvais de les voir débarquer et s'installer, voulant voir ce que j'avais réussit; mais malheureusement rien de cella n'arriverais. Mais au moins j'avais Aygaus. Mon chère frère arrivait toujours à me donner le sourire et à me remonter le moral. Je venais de partager ma nouvelle idée avec Nicholas et son enthousiasme me fit rigoler. "C'est encore loin d'être près, mais j'ai bon espoir à y arriver!"
A la mention de la dame grise je vis Sir Nicholas "blanchir" comme j'aimais le dire. Je rigolais doucement pour moi même écoutant son discours habituel.
"Et si je mis met! Pourquoi n'iriez vous pas lui demander un rendez vous? Vous la regardez comme moi je vous regardais avant... Et nous deux savions ce que j'ai éprouvé pour vous lorsque je suis arrivée ici... Qu'est ce qui vous retiens?"
Oui Nicholas regardait dame Héléna avec un regard qui en disait long. J'espérais qu'il franchisse enfin le pas, au moins qu'il essaye. Il avait tout aussi droit au bonheur de l'amour que les vivants! Lui souriant grandement j’essayais de l'encourager du mieux que je pus. La mention de mes sentiments passé pour lui firent remonté pas mal de souvenirs. Rigolant doucement j'en évoquais un spontanément. "Vous vous souvenez de la fois, lors de la st valentin, où j'avais demandé au moine gras de bien vouloir rédiger une carte pour l'occasion à votre nom? Je n'ai jamais été aussi gênée devant le moine!"
Un souvenir entraina un autre et je vis défiler des années d'innocences et de paix à Poudlard. Entre les blagues, mon béguin pour Sir Nicholas, mon frère sur protecteur, les cours intéressant, les amies, les ragots, les examens, les journées à la bibliothèque. Tout un tas de souvenir affublaient dans mon esprit et un sourire rêveur venait s'installer sur mes lèvres. J'avais fait pas mal de chemin depuis cette époque. J'avais changée aussi. Je m'en était rendue vraiment compte en revoyant Arthur. En pensant au jeune étudiant charmant, une idée me vin.
"Vous vous souvenez d'un élève de poufsoufle? Arthur June? Il venait d'entrer en première année lorsque j'étais en septième. Vous savez me dire quelque chose sur lui?"
Je me sens mal à l'aise, une boule se forme dans mon ventre, j'ai cette impression désagréable que cela est limite "mal" de rester fidèle à un amour dans ce monde magique qui accueille des magiciens de plus en plus modernes dans leur façon de pensée, même pour ceux qui ont évolué dans le monde magique, et je veux rester fidèle à mon premier et seul amour. Heureusement qu'ensuite nous changeons de sujet, ce qui fait disparaitre mon gène, elle m'évoque la carte de la saint-valentin qu'elle a dicté à mon ami le moine gras. Je me souviens de cela oui, elle était aussi rouge qu'un coquelicot la pauvre enfant ! Un rire amusé me monte à la gorge, lorsqu'elle fut une petite fille, mademoiselle Lyard avait un petit faible pour ma personne, un amour d'enfant qui m'a toujours amusé, je trouvais cela très mignon, et aujourd'hui nous en rions tous les deux.
-Oui je m'en rappelle, oh vous étiez aussi rouge qu'un coquelicot très chère !
En tout cas j'étais très enthousiaste quant à son projet de nouvelle pâtisserie, je croyais fortement à sa réussite, surtout si elle faisait des progrès, et lorsque je m'apprête à le lui dire, elle me demande :
"Vous vous souvenez d'un élève de poufsoufle? Arthur June? Il venait d'entrer en première année lorsque j'étais en septième. Vous savez me dire quelque chose sur lui?"
Je fronce les sourcils, plissant par la même occasion les rides de mon front, tandis que je me plonge dans mes souvenirs... Arthur June ? Un Arthur June ? Ce n'est point le frère de miss June, l'assistante de la bibliothècaire ? Je me souviens qu'il avait un petit groupe d'amis qu'il tente toujours d'amuser et qu'il travaillait d'arrache-pied, oh désormais il est parti de Poudlard !
-Oui, je me souviens d'un élève très travailleur, toujours entouré d'un groupe de jeunes gens à qui il racontait des blagues, c'est tout ce que je sais de lui, je ne l'aie point beaucoup croisé.
Je hausse un sourcil, la curiosité me démange, pourquoi donc veux-t'elle des informations sur ce jeune vivant ?
-Pourquoi donc voulez-vous en savoir plus sur ce jeune homme ?
Je rigolais avec Nicholas suite à ce souvenirs comique. Oui j'avais été une sacrée petite fille. Très amoureuse et tenace ! J'étais heureuse que Nicholas ne m'en tienne pas rigueur et que nous pouvions en rire aujourd'hui. Aujourd'hui et par le passé aussi.
-Oui je me souviens ! Mon dieu qu'elle folie ! Vous avez encore la lettre ?"
Cella pourrais s’avérer drôle de lire cette carte. Une trace du passé, de ce que j'avais été. J'adorais faire ça. Vous écrivez quelques chose un jour, vous laisser passer le temps puis vous vous replonger dans vos souvenir, dans l'ancien vous. Il faudrait un jour que je replonge dans mes anciens journaux intimes, ça devrait me faire rire un peu. Je demandais ensuite après Arthur. Ce garçon ne me sortais plus de la tête et j'avais voulu en savoir un peu plus sur lui. Je vis mon amis froncer des sourcils et attendis patiemment qu'il parle. Je souris doucement lorsque Nick parla. Oui Arthur laissait toujours une impression générale de quelqu'un de bien vivant, toujours jovial et qui travaillais dure. Un sourire attendri pris place sr mon visage alors que je me remémorais le petit garçon que j'avais aidé. Je relevais le regard sur Nicholas lorsqu'il posa la question fatidique. Je rougis légèrement et bafouillais.
« Oh non juste comme ça.. Je l'ai recroisé récemment. Je l'avais rencontré durant sa première année, et puis on s'est perdu de vue pour se retrouver récemment. Ça m'a fait prendre un petit coup de vieux je dois avouer. »
Je rigolais doucement assez nerveuse. Oui j'avais retrouver Arthur après pas mal de temps, mais bizarre il avait fait une impression asse marquante sur ma personne. La bataille de nourriture y était peut-être pour quelque chose, ou le fait qu'il était bon de retrouver un ami... Mais son sourire m'avais marqué et hantais mes pensées depuis. J'avais toujours été quelqu'un de volage, profitant de la vie... Mais depuis un certain temps j'avais envie de me poser... Et Arthur semblait renforcer se sentiment. Je laissais courir mon regard dans la salle, essayant de trouver quelques chose pour me changer les idées et surtout le sujet de conversation lorsque je vis la neige au dehors. Je me retournais vers mon ami :
« Je suis désolé si cette question est trop indiscrète, mais vous jouiez dans la neige plus jeune ? »
Le passé de Nick avait toujours été un sujet passionnant pour moi. L'ancienne culture, les manières etc.. J'étais toujours fascinée par les paroles de mon amis !
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