Ahhhh les jours calmes. Je m'ennuie tant ! Pas de clients à réconforter, pas de conversations amusantes, pas de tenues horribles à commenter. Rien ! J'avais rédigée une longue lettre pour une amie. J'avais nettoyé, trié et rangé les plaques que j'utilise pour faire cuir mes pâtisseries au four. J'avais rangé ma cuisine, l'avais nettoyé de fond en comble. Je m'étais même amusée à quasi tout réorganiser. J'avais trié mes formes à cup-cake en papier, avais fais la liste des courses pour la semaine et le menus pour les deux prochaines semaines. Les pains sucrés étaient rangés correctement, mes gâteaux et tartes parfaitement alignées, les lustres et chandeliers polis. Bordel je n'aimais pas ne pas avoir de boulot ! C'était ennuyant ! Je m'étais donc mise à repolir mes verres, histoire qu'ils brillent bien. Lorsque la porte s'ouvrit pour la 7ieme fois de la journée je découvris Nathan.

Un sourire vient directement illuminer mon visage. Je me souviens encore très bien de la nuit ou mon frère m'avait envoyé une missive, me demandant de l'aide en toute urgence. Un élève avait tenté de nuire à sa vie et refusait de parler. Ni un ni deux j'avais remplis un panier de pleins de bonnes choses diverses à manger, ainsi que trois thermos, rempli de chocolat chaud, de thé et de jus de citrouille, ne sachant pas ce qu'il aimait et m'étais rendue au château. J'avais alors rencontré un petit garçon qui semblait perdu et tellement malheureux. Je n'avais pas éprouvée de la pitié pour lui, mais de la compassion et j'avais essayé de le réconforter. D'une vois douce je m'étais présentée. Je me souviens avoir dit que j'étais distributrice de sourire et que mon métier était de rendre les gens heureux. J'avais alors étalé toute la nourriture que j'avais emporté ainsi que les thermos et les lui avait donné. J'imaginais bien que la nourriture n'allait pas régler ses problèmes mais au moins il n'aurais pas le ventre vide. Et puis le chocolat est le meilleure remède connu en ce monde !

J'avais passé la nuit à son chevet veillant sur lui. Il n'avait pas parlé, mais j'étais revenue la semaine suivante, et encore celle d'après. Petit à petit un lien s'était crée et j'étais devenue sa thérapeute en quelques sorte. Nos rendez vous restaient secrets, mais ils persistaient encore jusqu'à aujourd'hui. J'étais fière de Nathan et de son évolution. Il arrivait à sourire plus ou moins aujourd'hui. Et puis il s’était fait des amis, s'était intégré. Il me semble même l'avoir vu être fort proche d'une jeune fille. C'était bien ! Il méritait de sourire !

Je passais de l'autre côté du comptoir, allant jusqu'à lui faire la bise. Malgré que je lui ai dit maintes fois de me tutoyer, il persistait avec le vouvoiement ! Moi je restais au « tu ».

« Nathan qu'elle bonne surprise ! Bien sur que j'ai du temps pour toi ! Allé vas t'installer près du feux pour te réchauffer, tu est frigorifié ! »

Je lui désignais une table près du feux avant de prendre sa veste et de l'accrocher au porte manteaux. Retournant alors vers lui je pris sa commande.

« Qu’est ce que je peux t’offrir ? À manger ? À boire ? Les deux ? Dis moi ! »

J'étais toujours enthousiaste en sa présence. Je ne me forçais même pas ! C'était un réel plaisir de parler avec lui. C'était un élève si appliqué. J'adorais discuter avec lui et rebondir sur diverses réflexions. Je me fis un thé aux agrumes en même temps que sa commande. Je garnis ensuite un plateau avec du sucre, une part de gâteau au chocolat, mon thé et sa commande, avant d'aller vers lui et de tout installé à table avant de m'installer moi-même.

« Alors racontes moi ! Quel bon vent t’amène ? Tu as besoins de parler ? »

Ma vois s'était faite plus douce vers la fin de ma phrase. Il était mon petit protégé et j'étais la pour lui. Quoiqu'il arrive.

Je vis Nathan sourire et en étais contente. C'était bon de le voir sourire. Je laissais Nathan se réchauffer, allant accrocher sa veste. C'était bien de le voir. Ce qui me faisais plus plaisir encore était qu'il était venu de lui-même. Il avait prit l'initiative et c'était un grand pas. Je pris sa commande. Je lui souris lorsqu'il commanda son chocolat chaud. J'adorais décorer les chocolat chaud et je savais que Nathan en était friand. Lorsqu'il me dit qu'il était preneur de tout un large sourire étira mes lèvres. Bon et bien je ferrais mon choix au comptoir. Je savais que Nathan n'était pas difficile et je réfléchis rapidement à ses consommations précédentes. Quelque chose qu'il n'aurait pas encore goûtée...

Une fois derrière le comptoir, je préparais son chocolat en même temps que mon thé. Une fois la boisson prête je m'amusais à décorer la crème avec quelques minuscules marshmallow parsemés par dessus une fine couche de poudre de cacao. Et un petit carré de chocolat blanc tout au dessus. Je me tournais vers mon présentoir et m'emparais d'une mini tartelettes aux fruits rouges,la dernière fournée pour cette années ci. La tartelette contenait une délicieuse mousse, faite avec des fruits rouges et de la crème, par dessus un fond de crème pâtissière et surmonté de chantilly faite maison, elle même recouverte d'un coulis de cerise et surmontée d'une framboise. J'adorais faire des pâtisseries de ouf ! Je rajoutais ma part de gâteau au chocolat sur le plateau et m’installais près de Nathan.

Le coin près du feux était toujours le plus confortable. Je m'installais confortablement dans le fauteuil, croissant mes jambes tout en le regardant avec un sourire tendre. Nathan savait que jamais je ne répéterais ce qu'il me dirait et que je serrais toujours de bon conseils pour lui. Je pris une bouchée de gâteau tout en l'écoutant. Je lui souris, heureuse de savoir qu'il avait voulu me voir. Ça faisait toujours plaisir à entendre.

« Oui j'ai rendu une petite .. Visite à mon frère. Je ne me suis pas attardée et ce n'était pas prévus sinon je t'aurais envoyé une missive ! »

Je fis un sourire à Nathan. Oh ma petite scène dans le cour de mon frère devait avoir fait le tour du château. Les raisons n'avaient pas besoin d'être annoncée à Nathan. Il avait assez de problèmes, et de plus c'était une affaire intime entre mon frère et moi. Pas que je n'avais pas confiance, mais comme Nathan je gardais certaines choses pour moi. Je relevais la tête lorsqu'il me parla de son amie et qu'il avait enfin sauté le pas. Un énorme sourie se dessina sur mon visage. C'était bien que Nathan se confie, qu'il s'ouvre. Et qu'il apprenne a avoir confiance.

« Tu te rends comptes du pas que tu fais ? Je suis contente pour toi ! Alors racontes moi ! Comment la jeune demoiselle à réagis ? »

Si jamais j'apprenais qu'elle avait rejeté Nathan je risque de bien vite perdre mon sourire. On ne touchais pas à mon protégé ! Et si elle l'avait rejetée pour ces confidences elle ne le méritait pas ! J'attendis la réponse de mon serdaigle favori, en buvant une gorgée de mon thé que je venais de sucré. Rien de mieux par une journée aussi froide qu'aujourd'hui !

J'avais beaucoup d'affection pour Nathan. Et j'avais vu son évolution. j'espérais temps l'avoir aidé, mais je n'étais pas prétentieuse au point de me dire qu'il devait son état actuel à ma présence. je l'avais certainement influencé, mais je ne m'autorisais pas à penser plus. Mon thé me faisais du bien, tout comme ma part de gâteau au chocolat. Je vis Nathan sourire lorsque je lui dis que j'aurais certainement envoyé ne missive qi j'en avais eu l’occasion. Et pourtant je savais qu'il gardait nos rendez-vous secrets. je savais donc aussi que nous n'aurions pas pu nous voir officiellement. Mais j’aimais l'idée que le fait d'avoir l'intention de le faire lui fasse plaisir. Et ça m'aurais fait plaisir aussi de le voir. Nathan est une jeune garçon intelligent, il a l'esprit vif et une bonne conversation. Lorsqu'il me parla de ce qu'il avait dit à cette jeune fille, je l'écoutais calmement, buvant une gorgée de mon thé, sans le lâcher du regard. je souriais doucement et chaleureusement à Nathan.

"Je suis contente pour toi! Je pense que ça te ferra du bien d'avoir quelqu'un dans la confidence qui est aussi proche de toi!"

La fin de sa phrase n'était pas tombée dans l'oreille d'un sourde et je relevais un sourcil interrogateur.

"Comme certaine? Tu veux dire que quelqu'un est au courant de tes soucis et a mis le château au courant?"

Je lui laissais le temps de répondre, me redressant un peu dans mon siège. Le problème avec Nathan, c’est qu'il ne se livrait pas facilement. Je posais un regard grave sur lui, essayant de lui faire comprendre que j'étais sérieuse, mais loin d'être fâchée.

"J'aimerais beaucoup que tu me dises qui déteint ces informations, comment et pourquoi. je veux savoir ce qui se passe. J'aimerais t'aider et chercher une solution ensemble."

La fin de ma phrase avait été dites sur un ton plus calme, moins catégorique. Et j'avais insisté sur le mot "ensemble". Nathan n'était pas seul, je l'aidais, mon frère pouvait l'aider, sa jeune amie pouvait l'aider. Mais pour ça il fallait qu'il se dévoile un peu. J'avais pressé sa mains doucement, lui montrant mon soutien de cette manière. Nathan était un bon garçon qui ne devrait pas avoir à souffrir au temps! Je repris une gorgée de mon breuvage et une bouchée de mon gâteau. Je me perdis un instant dans mes pensées, réfléchissant à toutes nos discutions. Je soupirais avant de lacher:

"Tu es tellement secret! J'aimerais tant pouvoir t'aider plus mais j'ai l'impression qu'il me manque pas mal de pièces du puzzle!"

Je fixais mon regard au sien. Nous savions tous les deux qu'il ne me disais pas tout, mais nous savions aussi que jamais je ne l'obligerais à dévoiler plus qu'il ne le veut. Je préférais construire une relation de confiance, le laissant venir, l'écoutant, le conseillant sans le forcer. cette manière me permettait d'avoir confiance en lui. De savoir qu'il viendra s'il à un problème et qu'il me dira la vérité de bon cœur. je n'aimais pas l'idée de forcer quelqu'un à faire ça. Je lui fis un petit sourire rassurant;

"On trouvera un solution. Ça va aller!"

Une phrase assez bateau, habituelle, classique. mais une phrase dans laquelle je mettais toute ma sincérité et ma foi. Je souriais encore à Nathan. Oui je voulais l'aider!

J'observais Nathan. Buvant mon thé doucement. Il était un bon garçon. Intelligent, amusant, sympathique. Il ne se prenait pas la grosse tête. Alors pourquoi toutes ces choses lui arrivaient ? Pourquoi un garçon qui était si riche, pouvait subir tant de choses ? J'aurais tant aimé faire plus. Tant ! J'avais peur qu'un jour ce soit trop tard pour faire plus. Une autre tentative de suicide lui serra fatale et je ne supporterais pas de ne pas avoir pu aider un ami. Lorsque Nathan me parla de chantage je fronçais les sourcils. Je le connaissais assez bien depuis le temps. Je posais mon thé et m’asseyais au bord de mon fauteuil regardant Nathan droit dans les yeux.

« Nathan ce que cette personne fait c’est mal ! J'imagine que tu dois le savoir ! Tout comme tu dois savoir que tu compte beaucoup pour moi ! J'aimerais que tu me dise le nom de la personne ! Et sans tourner au tour du pot. Si tu ne veux pas que j'interagisse je ne le ferais pas, si tu veux de mon aide tu l'obtiendras, mais je veux savoir le nom Nathan ! S'il te plaît ! Je n'aime pas l'idée que quelqu'un joue un tel jeu avec toi ! »

Mon ton était sérieux, tout sourire avait disparut de mon visage. Je n'étais pas fâchée et mon ton n'était pas colérique. J'étais plus tôt morte d'inquiétude. J'avais vu ce que le manque de communication avait causé chez ma mère. Sa mort. Chaque fois que je la voyais triste elle me souriait et disait que tout allait bien avant de me distraire avec des choses sans importance comme des robes ou des bijoux. Je ne voulais pas Nathan finisse comme ça. Je voulais aider ce coup-ci !

Ses prochains mots me firent peur. Tout éclatera ? Mais tout quoi ? Je lui fit un demis sourire, pas vraiment convainquant, retournant m’asseoir au fond de mon fauteuil, réfléchissant à ses mots. Je serrais ma tasse plus fort, inconsciemment, buvant la dernière gorgée de mon thé. Je posais mon regard sur Nathan. Je ne comprenais pas bien pourquoi j'avais si peur de ce qui pourrais lui arriver ? J'essayais de mettre les informations que j'avais ensemble et l'image qui se dessinait devant moi n'était guère joyeuse. Je fermais les yeux quelques secondes, le visage de ma mère me venant en mémoire. Je pris une décisions difficile alors. J'étais encouragée par le fait que je voulais que Nathan s'ouvre, je voulais l'aider et que je savais qu'il saurait garder les informations que je lui donnerais secrètes tout comme ils saura estimer la valeur de mon aveu.

« Nathan... Je ne t'ai jamais parlé de mes parents n'est ce pas ? Je pense que tu devrais entendre leur histoire... »

Je vis Nathan me sourire doucement et me parler. Je le regardais alors avec un regard triste. Si jeune. Lui comme moi portions un lourd fardeau. Lui comme moi avions souffert. Lui comme moi attendions notre moment. Je caressais distraitement l'accoudoir de mon fauteuil, perdues dans mes réflexions. J'étais contre l'usage de la magie noir à des fins conquérantes. Mais je n'étais pas contre l'usage de la magie noire à des fins positives. SI pour sauver mon frère, Nathan et tant d'autres il fallait tuer tous ceux qui propagent encore les meurs de Lord Voldemort et bien je le ferrais. Je n'avais pas peur de me salir les mains. C'était ce que les Lyard on toujours faits. On à toujours agis dans l'ombre. Le tout est de savoir dans l'ombre de qui.

Je regardais ma baguette un instant avant de regarder Nathan. Il ne devais pas porter ce genre de fardeau. Il ne devrait pas souffrir. Il était un élève brillant, polis, ambitieux et il avait du tallent. La vie était devant lui. Je devais l'aider ! Si seule il me laissait l'aider ! C’est alors que je pris une décision difficile pour moi. Raconter mon histoire. Je ne l'avais encore racontée à personne jusqu' aujourd'hui. Sauf mon frère. Mais il était part de cette histoire. Je posais mon regard sérieux sur Nathan. Je le vis alors bafouiller ce qui me fit rire un peu. Nathan était toujours si polis. Malgré trois ans passé ensemble il me vouvoyait encore de temps en temps, ne devenait jamais plus intime ou autre. Il restais une certaine distance que sa politesse lui obligeait en quelque sorte de maintenir. C'était ce que je trouvais magnifique chez lui. Il ne se pensait pas maître du monde, mais ne se sou-estimait pas. Il savait ou était sa place. Je lui souris doucement, avant de prendre la parole.

« Cella m'affectera, mais j'aimerais beaucoup partager mon histoire avec toi. Tu ... Tu devrais vraiment l'entendre ! »

Je m'installais confortablement dans mon fauteuil, repliant mes jambes en, dessous de moi, repliant mes mains en dessous de mon menton. Je regardais Nathan lui souriant avant de me tourner vers le feux quelques secondes, pour finalement reporter mon regard sur Nathan. Je pris une grande inspiration avant de commencer.

« Mon père était mangemort. Il travaillait pour le compte d'autres mangemort et de lord Voldemort lui même. Ma mère, le suivait plus parce qu'elle savait qu'il était en mesure de nous protéger et parce qu'elle l'aimait. J'ai grandi dans un entourage d'amour et d'or. La fille tant attendue après deux garçons. J’étais leur petite princesse. Mes parents me mettaient sur un trône. Ils m'adoraient. Mes frères firent pareillement. J'avais droit à la part de dessert d'Aygaus lorsqu'il n'avait plus faim, à appeler mes parents « papa » et « maman » au lieu de père et mère. J'avais droit de jouer avec ce que je voulais, toutes mes bêtises me furent pardonnée. Le truc c’est que, un peu avant la guerre. J'avais cinq ans... Ma mère avait décidé de tout raconter à l'ordre, elle voulait le faire pour que mes frères et moi soyons en sécurité. Mais mon père à appris ses plans. Je me souviens les avoir entendu hurler cette nuit là. Je me suis réfugier chez Aygaus. Mais au bout d'un moment ça ne se calmait pas, nous avions voulu aller voir Jayson, mon autre frère... »

Je interrompis un instant. J'avais posée mes mains sur mes genoux et les avait crispées inconsciemment. Je baissais le regard quelques secondes avant de le reposer sur Nathan. Toujours sérieusement.

« Nous avons vu nos parents se disputer. Ma mère à avouer beaucoup de choses se soir là... Jayson, il avait 15 ans, avait voulu s'interposer, mais il n'y avait pas beaucoup de choses capable de calmer mon père dans ces crises de folies. Un seul sort à suffit à faire tomber ma mère par terre, morte. Je me souviens encore parfaitement du silence qu'il y à alors eu. Mon père sur le coup n'avait pas réaliser. J'ai été la première à crier et à courir vers elle. Aygaus m'a suivit. C'est alors que mon frère et mon père sont eu aussi sorti de leur torpeurs. Mon père était fous de rage et disais que c'était de la faute d'Aygaus... »

Je fis encore une pause. Le souvenir de ma mère marqué à jamais dans ma peau. Je repris cependant.

« Je t'épargne ce qui s'est passé ensuite. Je conclurait juste que mon père fut jugé après la guerre. Jayson avait combattu à ses côtés, mais fut jugés trop jeunes pour être envoyé à Azkaban. Aygaus et moi furent placé dans un orphelinat et beaucoup de choses qui avaient été en notre possession nous furent enlevé comme rédemption. Lorsque j'ai atteins ma maturité j'ai demandé à récupérer le manoir familial et ce qui restait des objets ayant appartenu à ma famille. On m'a accordé de garder le peu qui restait de ce qu'avait été mon enfance. »

Je ne lâchais pas Nathan des yeux. Je ne voulais pas l'obligé à se confier à moi. Mais qu'il se rende compte que je pouvais le comprendre.

« Nathan j'ai vu des choses horribles dans ma vie. Je sais que ta famille fait au tant de choses horrible que la mienne, sans vouloir t'offenser. Tu viens ici depuis assez de temps pour que je puisse dire que tu es différent. Je te propose mon aide Nathan. Je ne te jugerais jamais. Tu es quelqu'un de brillant, quelqu'un de bien aussi. Tu as l'avenir devant toi. Ne le laisse pas être gâché par un mur de silence ou des gens qui profitent de tes sois-disant faiblesse. Une faiblesse n'est qu'une perspective d'une caractéristique. Des caractéristiques qui ensemble forment un tout, qui te forment toi. »

Je refis une pause, espérant que mes propos soient claires pour lui, avant de me souvenir d'une phrase que mon frère m'a dite un jour. Je décidais d'en faire part à mon ami.

« Notre passé détermine qui nous sommes, comment nous agissons sur le présent. Beaucoup veulent effacer leur passer ou l'oublier. Mais ce serrait s’effacer et s'oublier sois-même tu ne pense pas ? »

spoiler:

J'avais cette conversation avec Nathan que j'essayais de mener à bien. Le jeune homme si brillant méritait un avenir. Il méritais une chance de pouvoir vivre avec sa copine. Il méritait de pouvoir se détacher des erreur de sa famille. J’essayais de l'aider, j'essayais de lui montrer qu'il pouvait se battre. Qu'il y avait de l'espoir. Je ne voulais le forcer à rien, il était libre de faire ses choix avec moi. J'avais juste voulu lui proposer une solution. Il me répondit d'un ton sérieux, la voix grave.

Je respectais parfaitement sa décision et le lui fis par avec un sourire entendu et le fait de lui presser la main. Il n'y avait aucune intention quelconque dans mes gestes. Je voulais juste le réconforter.

« C'est toi qui voit et je respecte parfaitement ta décision ! »

J'avais sentis la peur dans sa voix et l'avais aussi vue dans son regard. Je ne voulais pas qu'il ait peur... Je ne voulais pas qu'il vive ce que j'ai vécu. Personne ne devais vivre avec cette peur ou encore cette expérience.

« Si jamais tu as besoin de quoi que ce soit saches que je suis là ! Et je ne te laisserais pas tomber Nathan. Alors si l'envie subite te prend te de confier à moi, même à deux heure du matin un samedi, saches que je serrais là ! »

Je fini par lâcher sa main et pris une autre gorgée de ma boisson avant de lui sourire.

« Alors vu que je crève d'envie de t'aider, soit tu as droit au conseils pour te débarrasser de cette manipulatrice dont tu ne me donneras certainement pas le nom, ou alors je te change les idées en parlant de tout à fait autre chose. Qu'est ce que tu aimerais ? Bien sur le tout serra accompagné de muffins ! »

Je souris à Nathan. Toute ma vie j'avais eu peur de moi. Peur de ce qui me hantais. J'avais peur d'un jour faire subir à mon frère ce que mon père lui avait fait... Mais aujourd'hui... Aujourd'hui je n'avais plus peur et je voulais que Nathan lui aussi puisse se libérer de son fardeau.