Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -11%
Smartphone 6.36 ” Xiaomi 14 (12 Go / 256 Go
Voir le deal
641 €

Partagez
 
We wait for trains that just aren't coming. CLARA/BARBARA
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

We wait for trains that just aren't coming. CLARA/BARBARA Empty
Message(#) Sujet: We wait for trains that just aren't coming. CLARA/BARBARA We wait for trains that just aren't coming. CLARA/BARBARA EmptyDim 7 Déc - 15:49




The three broomsticks
how about having some hot butterbeer?

B
arbara referma son livre et le posa sur ses cuisses en soupirant. Elle avait enfin terminé de lire le second tome d'une série qu'elle avait commencée en été. Ce n'était pas dans ses habitudes de lire des romans à l'eau de rose. Pourtant, celui-là lui avait fait de l’œil et bizarrement, elle avait fini par l'apprécier. Ces romans contaient l'histoire d'une nymphe des bois qui tombait amoureuse d'un centaure, un amour bien sûr interdit – une sorte de Roméo et Juliette revisité, pas vraiment le style de la Gryffondor en somme. Elle préférait les romans d'horreur ou les fantasy, mais sûrement pas les romans d'amour bien cliché que toutes les moldues semblaient adorer récemment. Mais il se trouvait que cette fois, elle avait aimé. Le premier tome était un cadeau de son frère, qui lui avait dit que cette histoire d'amour gnangnan devrait sans doute lui plaire (c'était une farce), cependant ça lui avait vraiment plu. La jeune fille se leva du fauteuil où elle s'était installée dans la salle commune, puis monta dans son dortoir. Elle jeta son livre sur son lit, tout en se rappelant qu'elle devrait écrire une lettre à son frère préféré pour le remercier.

Heureusement qu'elle était montée parce que justement, elle devait se changer. Elle avait rendez-vous avec Clara aux Trois Balais dans moins d'une heure, et elle était actuellement vêtue d'habits pas très pratiques pour sortir. Il fallait dire qu'un pull gris qui ressemblait plus à un pyjama qu'autre chose et un short en tissu molletonné (elle ne portait pas sa robe de sorcier puisqu'on était dimanche) n'étaient pas vraiment adaptés au temps qu'il faisait dehors. L'avantage de la salle commune était qu'il y faisait incroyablement chaud – surtout près du feu – ce pourquoi elle était habillée léger. Mais à l'extérieur, le froid avait commencé à s'installer et en ce mois de novembre, il fallait se couvrir si on ne voulait pas tomber malade. Barbara n'était pas du genre frileuse, mais elle voulait éviter de se refroidir et de finir avec un méchant mal de gorge. Elle enfila donc un pantalon kaki, un haut noir et mit ses bottines grises. Elle compléta sa tenue avec ses bijoux préférés et se brossa rapidement les cheveux. Elle passa au moins trois minutes à trouver son écharpe, et quand elle l'eut trouvée, elle agrippa son manteau bordeaux et sortit du dortoir avec précipitation. Il devait être environ 15h, et elle avait déjà mangé, donc elle ne s'arrêta pas à la Grande Salle. Elle se rendit directement dehors, prenant son courage à deux mains pour braver la température qui avait considérablement baissé depuis quelques semaines. Pour elle, il n'y avait aucune différence entre 13°C et -20°C.

Sur le chemin en direction de Pré-au-Lard, Barbara se perdit dans ses pensées. Elle n'était pas le genre de fille qui rêvassait en s'émerveillant sur le paysage qui l'entourait, se disant à quel point elle était chanceuse de vivre près des arbres, de voir la nature mourir pour se renouveler, tel un phénix. Babs, elle était plutôt du genre à ronchonner parce qu'elle avait à marcher, dans le froid qui plus était. L'automne et l'hiver n'était pas vraiment, pour ne pas dire pas du tout, ses saisons préférées. Elle ne portait pas la neige et le gel dans son cœur. La seule chose qu'elle aimait en hiver était Noël... Sinon quoi, elle préférait l'été, la plage et le sable chaud, le soleil qui lui caressait le visage et les beaux garçons en train de jouer au volley-ball. Oui, elle préférait largement les saisons chaudes. Vivement que le froid s'en aille et que le vent du Nord parte en vacances.

Une fois arrivée, elle s'étonna du nombre de gens présents au petit village. Bon, après tout on était un dimanche, il était donc normal que beaucoup de gens soient venus passer leur temps ici. Mais à leur place, la Gryffondor serait restée à Poudlard, bien au chaud. Par contre, si elle était là, c'était parce qu'elle avait rendez-vous aux Trois Balais. Au chaud, en somme. Les autres étaient dehors. Quel intérêt d'être dehors ? Elle zigzagua entre les élèves et accéléra le pas pour aller dans le pub. Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle sursauta en voyant le monde présent. Elle aurait du prévoir qu'il y aurait un monde fou... Ça ne risquerait pas d'être très pratique pour parler. Tant pis, elles parleraient plus fort que d'habitude. De toute façon, elle n'avait pas de secrets à raconter à Clara, alors ça ne la dérangerait pas de hausser un peu la voix. Si elles avaient rendez-vous, c'était plutôt pour se raconter les derniers potins, des trucs du genre. Si la brune aurait voulu lui raconter des choses plus personnelles, elle aurait demandé à sa rousse préférée de la rejoindre dans un endroit plus intime.

La jeune fille galéra pour trouver une table de libre. L'une des seules qui restait était située tout au fond, entre une table occupée par des dernières années qui rigolaient comme des fous et une autre où deux amoureux se bécotaient à ne plus pouvoir respirer. Barbara s'installa et attendit Clara. Elle était arrivée un peu en avance, pour une fois. D'habitude, elle était toujours celle en retard, que ce soit en cours ou à un rendez-vous. En attendant, la jeune rouge et or observa les gens autour d'elle. Elle adorait les lieux bondés, parce qu'il y avait toujours des tas de choses intéressantes à observer chez les gens. Elle reconnut quelques têtes, bien qu'elle n'arrivait pas à mettre de nom sur certaines. Mais observer finit par la lasser. Elle tapota le bout de ses doigts sur la table, signe d'impatience - les minutes se transformaient vite en heures avec Barbara. Elle croisa les jambes, plus par automatisme qu'autre chose ( « Ne croise pas les jambes ! » lui dirait sa mère, mais elle le faisait quand même, c'était plus fort qu'elle) et posa ses mains sur ses genoux. Elle commanda une Bièraubeurre chaude avec un grand sourire et attendit que Clara arrive. Au moins, il faisait bien chaud à l'intérieur.
WILDBIRD
Revenir en haut Aller en bas
 
We wait for trains that just aren't coming. CLARA/BARBARA
Page 1 sur 1

Sauter vers: