Je sortis de la classe, claquant la porte derrière moi. Oui mon frère allait m'entendre. J'avais supporté ses idées bien assez longtemps. Je les avais mise sur le compte d'une sorte d’effets dominos, trouvant leurs origines dans les agissements de papa. Mais là s'en était trop. S'il y avait une chose que je chérissais plus que tout s'était mes frères. Et je ferrais tout ce qui est en mon pouvoir pour les préserver. Même si pour ça, je devais leurs faire du mal. Je m'adossais contre le mur face à la porte de son bureau. Je me pinçais l’arrête du nez, essayant de me donner du courage et de ne pas me sentir coupable d'avoir fortement perturbé son cour. J’espérais qu'il allait comprendre mes motivations et me pardonner.

Je venais de le gifler devant ses élèves. De lui hurler dessus. Mais ces derniers temps je ne supportais plus. La peur me tordais le ventre un peu plus, chaque minute qui passait. J'avais besoin que ça cesse. Qu'il soit en sécurité ! J'inspirais un grand coup avant de me diriger vers son bureau. J'y entrais, sachant pertinemment que mon frère n'avait rien contre cet acte. J’observais un instant l'endroit. Il ressemblait tant à mon frère. Un petit sourire ornais mon visage. Un petit sourire triste. Je le connaissais si bien ! Un cadre sur son bureau m’intriguât. En m’approchant je le pris dans mes mains précautionneusement. Les larmes que j'avais retenues plus tôt coulèrent. Une photo de nous deux. Je relevais le regard un instant, fermant les yeux. Lorsque je sentis mes mains se crisper je préférais poser le cadres. Je ne voulais pas le détruire.

Bon sang mais pourquoi ? Pourquoi mon frère devait suivre les idées stupides de notre père ? Pourquoi il se mettait en danger ?! Je m'essuyais les joues. Aygaus était tellement tout pour moi. Ma famille, mon bien le plus précieux, ce que je chérissais le plus au monde...Je ne voulais pas le perdre. Je ne voulais pas qu'il devienne dur, distant et froid comme papa le fut peu avant la bataille. Je voulais mon frère sain et sauf et je ferrais tout pour y arriver. Papa tenais des journaux. Des journaux sur sa manière de travailler dans l'ombre. Je savais quoi faire et comment pour amener mon frère de mon côté. Il y avait plusieurs moyens. Cet entretien était mon dernier espoir de faire ça dans la sincérité et l'affection. Les autres moyens impliquaient un certains degré de ... Comment dire ? Qualités serpentines ! Je ne voulais pas mentir à mon frère... Mais plus que tout je ne voulais pas le perdre. J'avais régis sous l'impulsion en entrant en trombe dans sa classe. J'avais eu tellement peur !

Je me retournais lorsque j'entendis la porte de la pièce s'ouvrir. Lorsque je vis mon frère les derniers vestiges de colère s’évaporèrent, ainsi que les dernières trace de la retenue d'on j'avais fais preuve. Les larmes se remirent à couler en abondance ce coup ci et je ne pus que hoqueter le nom de mon frère. Je ne pleurais jamais. J'avais quelques fois les yeux humides, mais je ne pleurais jamais depuis le décès de maman. C'était la première fois depuis plus de vingt ans que je pleurais ! Et ça pour mon frère. Je m’élançais vers lui et l'entourais de mes bras, enfouissant mon visage dans son torse. Mes mains formaient des points dans son dos, s’agrippant à sa chemise et je me pressais le plus contre lui. Je me fichais de faire bonne figure en ce moment, d'être digne, élégante, digne d'une Lyard. Je voulais juste que mon frère aille bien.

Je comptais lui parler de mes cauchemars, de mon ressentis, mais pour l'instant aucun mot ne pouvais sortir de ma bouche. Alors je fis la seule chose à faire. Je serrais plus fort mon frère contre moi, cherchant à me rassurer qu'il y avait une chance. Une chance de le garder en vie.

Combien de fois avais-je pleuré dans ma vie ? Beaucoup. Jusqu'à ce que maman meurs. Même lorsque papa avait été enfermé je n'avais pas pleuré. Rien ne m'avait paru assez important pour mériter mes larmes. Aucune douleur assez intense pour craquer. Rien ! Sauf la peur de perdre mon frère. Depuis que j'avais lu son journal des cauchemars hantaient mes nuits. Je me revoyais au tribunal, le jour ou mon père fut condamné. Sauf que c’était Aygaus assit devant les hommes en robes noires. Je le voyais condamné au baisé du détraqueur. Un autre rêve était le petit Tom, un enfant de cinq ans vivant avec ses parents à Pré-au-Lard, qui venait me demander pourquoi mon frère avait tué ses parents. Je rêvais aussi de le retrouvé assassiné... soit par des mangemorts soit par des aurores. Tant de rêves... tant de sang... Et la peur que j'éprouvais grandissais de jour en jours !

Lorsque j'avais posé mon regard sur lui j'avais éprouvé un immense soulagement en le voyant écarter les bras. J'étais impulsive, mais je regrettais souvent mes actions qui n'avaient pas été réfléchies ! Je regrettais ma claque, je regrettais mes hurlements. Je m'étais lovée contre mon frère, laissant mes larmes coulér, le retenant contre moi. J'essayais de m'excuser mais je ne pouvais pas. Je sentis sa main chaude caresser mes cheveux et ce geste eu dont de m'apaiser. Sa voix me calma aussi et lentement les larmes disparurent et ma respiration se calma. Trois semaines sans contact corporel, sans lettres, sans le voir. C'était trop long. Je savourais sa présence, sa chaleur, le sentiment de sécurité et de sérénité qu'il savait me procurer mieux que quiconque.

Lorsqu'Aygaus m'éloigna de lui, posant ses mains sur mes épaules et je vis ses yeux humides aussi. Il avait pleuré ? Non ! Mon frère ne devait pas pleurer... Il ne devait plus pleurer! J'avais passé ma vie à le faire rire et se sentir bien. Je ne voulais pas le voir en larmes. Je passais une main tremblante sur sa joue. Une mine désolé se forma sur mon visage. Il me souriait, je me sentis encore plus mal. Lorsqu'il fit de l'humour ce fut terrible. Il essayait de me faire sourire. Mais c'était mon rôle ! Je devais les faire sourire, lui et Jayson. C’est moi qui devait m'occuper d'eux. Qu'ils aillent bien. Tout ce que je fus capable de répliquer c’est un petit « désolé » à moitié étranglé. Je baissais la tête un instant, inspirant un grand coup pour me calmer. Je relevais le regard pour rencontrer les yeux de mon frère lorsqu'il passa ses pouces sur mes joues. J'avais tant d'affection pour lui !

J'essayais de lui sourire, tout en prenant ses mains dans les miennes. Je le tirais alors en direction des deux fauteuils présents dans son bureau et m’assis dans le premier, lui faisant face. Je me déchaussais et relevais mes genoux contre moi. Je le regardais calmement.

« Je suis désolée pour ce que j'ai fais et dis avant, durant ton cour. C'est juste que ... Je t'aime et ces dernières semaines on étés terribles pour moi. »

Je baissais le regard jouant nerveusement avec mes mains. Je finis par les poser sur les accoudoirs et reposais mon regard sur Aygaus.

« j'ai besoin d'explications... La vérité. Je t'en prie ! »

Je regardais mon frère. Il était tellement important pour moi ! Si seulement je savais ce qu'il avait, je suis certaine que je pourrais l'aider ! J'essayais de plonger mes yeux dans les sien, décelant dans son regard une certaine lueur de culpabilité. C'était la dernière chose que je voulais voir ! Il méritait mieux que ce sentiment. Il méritait de rire, de sourire, d'être heureux ! Mais avec ce journal en aurait-il l'occasion ? Je regardais mon frère qui avait ce regard si perdu, si désolé, si triste. Je voulu avancer ma main et prendre la sienne, mais il parla à ce moment et je ne fis aucun geste.

Que pouvait-il me dire ? La vérité... C'était ce que je voulais entendre. Même si ce n'était pas ce que j'espérais entendre. Je ne voulais pas perdre Aygaus comme doucement je perdais Jayson et comme j'avais perdu papa... Non, pas Aygaus, pas mon coyote à moi ! J'eus une pensée mélancolique, lorsque je repensais à notre enfance. Nous avions un jeu : attribuer un animal à l'autre. J'avais attribué à Jayson la panthère. Sombre, mystérieuse, chasseuse la nuit, rapide, forte, protectrice. Aygaus lui avait hérité du coyote. J'avais lu une fois que le celui qui porte comme totem le coyote est paradoxal et difficile... ce qui collait plus tôt bien. De plus le coyote est sage ce qui collait bien aussi. Depuis mon frère était devenu mon petit coyote à moi !

Je le vis se lever et suivais ses mouvement du regard. Il sorti un whisky de son armoire. Ah mon frère et son goût pour les vieux alcools de riches, comme je disais toujours. Je lui fit un sourire, avant de me lever et de marcher vers lui. Je lui pris la bouteille des mains et la posais sur le bureau avant de plonger mon regard dans le sien. J'essayais de rendre mon sourire réconfortant et encourageant à la fois. Je posais mes mais sur ses bras et les frottais doucement.

« Depuis quand on à besoin d'alcool pour communiquer hum ? »

Doucement je repris sa main et le tirais vers les fauteuils, laissant la bouteille fermée sur son bureau. Je le fis asseoir et m'installais sur ses genoux. Finit les échappatoires ! Je posais mes deux mains sur ses joues et plongeais mon regard dans le sien.

« Dis moi ce qui ne vas pas...Tu sais que je ne te jugerais pas ? »

Ma voix était douce et mon sourire toujours présent. Je devais être là pour mon frère. Je devais l'aider, le sauver... J'étais si proche de lui et j'avais tellement peur de le perdre. Je décidais de lui faire part de ce sentiment.

« Écoutes... Quoi que j'ai pu lire dans ce journal, saches que je ne veux pas te perdre ! Je ne veux pas que cette chose nous éloigne l'un de l'autre, je ne veux pas te voir changer en quelqu'un que tu n'es pas juste parce que x ou y est devenu ça. J'ai perdu papa et maman à cause de ça, je pense bien être sur le point de perdre Jayson... Ne les laisse pas te prendre à moi je t'en prie ! Je ... Je respecterais ton avis comme je l'ai toujours faits, et même si je ne peux me résoudre à toujours te soutenir si tu emploie cette voie... Je serais là pour toi ! Pour t'écouter, pour t'aider, pour te garantir un foyer chaleureux et pour t'aimer aussi ! Je t'aime grand frère ! »

Ma voix qui avait été douce jusque là, se brise légèrement sur la fin. Trop fort était mon lien avec lui, trop haut était l'enjeu. Je ne voulais pas lui forcer la main. Je voulais des réponses certes, mais je ne voulais pas le blesser. Il était mon grand frère. J'attendis sa réponse, mon regard toujours dans le sien et mon sourire toujours aux lèvres.

Cette discution n'était pas la plus simple et ni la plus joyeuse que nous ayons jamais eu. Mais c'était une des plus importantes et nécessaires. Les souvenirs qui entretenaient ma peur étaient tenaces, et la situation présente était ambiguë. Allait-il suivre ou non le chemin de papa ? J'espérais que non. Je ne supporterais pas de devoir demander à voir deux détenus à Azkaban. Un suffisait largement. Je laissais mon regard sur celui d'Aygaus, perdu dans ses pensées. Je vis ses yeux briller, mais il restait impénétrable. Tristesse, colère, désespoir ? Ce que je savais c'est que ce n'était pas une lueur de joie.

Lorsqu'il bougeât enfin c'était pour sourire. Je le regardait étonnée, ne comprenant mas ce renversement de situation, avant qu'un sourire attendri ne prenne place sur mes lèvres. Sa petite louve. Ça faisait longtemps que je n'avais plus été appelée comme ça. Et ça faisais du bien. Ses mains s'emparaient des miennes, et je sentis ses grande paumes chaude contre ma peau. Je souriais toujours tendrement lorsqu'il essaya de remettre en place quelques mèches. Chose pas si évidente que ça. J'écoutais attentivement à ses mots et me détendis un peu contre lui.

Je souriais grandement à Aygaus, avant de me caler contre lui, ma tête contre son torse. Je fermais les yeux un instant profitant de la présence de mon frère et de son odeur réconfortante. C'était si agréable et rassurant d'être près de lui. Je gardais les yeux fermés tout en parlant.

« Le coyote vagabonde oui... Mais pourquoi ? Pourquoi veut-il emprunter les chemins sombre de la forêt s'il sait où ils mènent ? »

Je me tus alors, espérant avoir une réponse claire de mon frère, même si la métaphore me plaisais. Une réponse claire. C'était bien ça le nœud du problème. Aygaus n'en donnait pas, il esquivait. Et l'inquiétude me faisait perdre patiente rapidement, il devrait le savoir. J'espérais que cette fois-ci il parlera, s'ouvrira un peu à moi. Avant nous nous disions tout, même les choses les plus secrète, et aujourd'hui j'étais face à un mur de silence. Je n'aimais pas ce changement. Il me faisais peur.Très peur. Je relevais alors le regard sur mon frère. L'inquiétude était toujours présente, mais j'étais plus déterminée, les sourcils froncés, un air sérieux. Je voulais mes réponses.

« Pourquoi Aygaus ? Pourquoi as tu ces pensées ? Je ne te blâme pas ! Je veux savoir la raison ! Je ne suis pas non plus venue ici pour te taper sur les doigts et dire que c'est mal. Je suis la pour toi ! Mais dis moi ce qui te pousse à prendre ce chemin ? »

J'avais posé une main sur son torse et ma prise se raffermi au fil de mes mot. Il était là, bien vivent et en bonne santé. Mais pour combien de temps encore ?

J'écoutais mon frère ; une réponse simple directe qui cachait bien plus. Tellement plus. Je gardais le silence. Longtemps. Je le regardais lorsqu'il parla de lumière j'étais sa lumière donc ? Sa seule chance de s'en sortir ? Je me rendis alors compte de l'enjeu qu'il y avait. Mes frères risquaient beaucoup. Beaucoup trop à mes yeux. Je me reculais doucement de mon frère, le fixant droit dans les yeux. Je fis n petit sourire.

« Il y a d'autres chemins. Moins sombres. Plus gris que noir... Je ne suis pas sur de pouvoir briller éternellement Aygaus... »

Ma voix étaient emplie de tristesse. Il comptait sur moi et je n'allais pas le décevoir, sauf que j'avais peur qu'un jour il ne veuille plus de la lumière. Jayson avait déjà commencé. Il me demandais le manoir durant des soirées pour sois disant inviter des gens à souper. Hors je savais que cella lui servait comme endroit pour certaines réunions. Je n'avais rien dit, comme je n'avais rien dit quand au journal d'Aygaus. DU moins pas de suite. J'avais passé beaucoup de temps à lire ce journal. Je ne sais plus si j'étais prête à supporter cette peur au ventre, à chaque pas que je faisais. De plus j'avais envie d'avancer. De laisser le passer derrière moi, de le chérir, mais de ne plus porter ce fardeau. Je voulais vivre ! Et non passer ma vie tapie dans une ombre, morte de peur, à attendre mes frère et essayer de les aider tant bien que mal. Je me relevais doucement, m'approchant de la fenêtre et regardant au dehors.

« Je rêve beaucoup ces derniers temps. La majorité du temps tu meurs, tu te fais arrêter, tu vas à Azkaban ou j’apprends que tu es mort via une lettre du ministère. Mais le pire c'est cet unique rêve. Je descend les escaliers au manoir, et je sais que c'est la veille de Noël. Tout est comme avant quand il y avait papa et maman. Ils sont là eux aussi. Papa et debout devant la cheminée, un bras sur le dossier de son fauteuil, maman se tient à ses coté et l'enlace doucement. Jayson est assit sur l'accoudoir de l'autre côté. Je les appelles mais personne ne répond. Ils regardent tous le fauteuil. Il n'y à que papa qui finit par se tourner et me dit méchamment :« arrêtes donc de déranger Idiya et va jouer autre part, tu nos dérange ! » Ensuite je fais le tour du fauteuil et je te vois toi, la marque des ténèbres fraîchement marquée sur le bras qui souri victorieusement. Tu as devant toi un des arbres généalogique de la famille et tu brûles consciencieusement mon nom. »

Durant mon récits j'avais croisées les bras et ma voix tremblait. Aucune larme ne perla, mais je n'en était pas loin. Je me retournais finalement vers mon frère et le regardais droit dans les yeux.

« Je ne veux pas te perdre Aygaus... Je ne veux pas que tu me rejettes et que tu oublies qui tu es... Il y à d'autres manières d'arriver à tes fins. Considères les ! »

Je fixais mon frère, le suppliant du regard, mais ne flanchais pas. J'avais découvert la bibliothèque de mon père il y a de cella quelques années. J'avais appris les sort les plus noirs, les potions les plus dangereuses, tout ça dans le but de quoi ? Sauver mes frères ! Si jamais un jour ils devaient être découvert, je savais quoi faire pour les sortir de là, me sacrifiant pour leur liberté. Pour l'instant je n'avais pas de point d'attache, ni quelque chose qui me retienne d'agir. Mais ce jour viendra peut-être ou je ne pourrais plus sacrifier ma vie pour celle de mes frères, sans prendre certains facteurs en considération. J'avais décidées intérieurement que ce jour ou je n'aurais plus cette libertés de décision je passerais à l'action pour sauver mes frères. A près tout la vie n'est qu'un grand jeux d'échecs. Soit vous êtes un pions, soit un joueur.

« Vous m'avez toujours comparé à une louve... Et pourtant je m'approche plus d'une lionne en ce qui concerne les mesures que je suis prêtes à prendre pour sauver ma famille... »

J'avais vu un jour une lionne déchiqueter une antilope. Bine plus impressionnant qu'un loup. Bien plus dangereux, et bien plus déterminé. Ma plus grande force, ma loyauté, était set serra à jamais aussi la cause de mon côté sombre. A jamais !

Nous nous échangions des sourires. L'orage était passé. Nous nous étions réconcilier. Je n'aimais pas crier sur mon frère. Encore moins être en froid avec lui. Et surtout c'était la première fois que je pleurais depuis la mort de maman et je savais qu'il devait en être conscient. Je me calais contre mon frère, heureuse de pouvoir profiter de sa présence et de cette proximité qui n’appartenait qu'à nous. Je m'excusais aussi pour son cour. Il me répondis d'un ton désinvolte qui me signifia que tout était vraiment bien passé. Je rigolais doucement lorsqu'il ne se souvenait même plus sur quoi portait son cour. J'aimais bien des entrées remarquée mais bon, inutile de distribuer des gifles à chaque fois.

Je regardais Aygaus essayer de se remémorer, un sourire moqueur sur les lèvres. Ah ces grand frères. Au moins ils auront Alzheimer avant moi ! Lorsqu'il énonça finalement le thème de son cour je fis une grimace. Les heures passée à étudier cette matière précise et réussir mon examen de justesse. J'aimais la période du moyen-âge. Mais la guerre des géants était comparable à un grand bloc de granite indigeste. J'eus un sourire ironique lorsqu'il évoqua le ministère.

« Ils sont tellement doué pour les programmes de cours dit donc ! Ils veulent pas inclure la mythologie dans ton cour d'histoire ? C’est tellement plus passionnant ! »

Je me calais plus contre mon frère qui avait passé son bras autour de moi, fermant les yeux et soupirant de bien être. J'eus un petit rire gêner lorsqu'il évoqua ma gifle. Je ne m'excusais toujours pas pour celle-ci d'ailleurs. La trouvant totalement justifiée ! Je ne pu m’empêcher de rajouter d'un ton sarcastique rieur :

« Question 38 : qu'elle joue Idiya Kathleen Lyard a t-elle touchée lorsqu'elle à administré une gifle historique à Aygaus Lyard ? J'imagine bien la tête des élèves devant cette question ! Mais en effet ils ont pus voir l’ampleur du caractère Lyard qui est historiquement remarquable tu ne trouvas pas ? Tu devrais l'inclure dans ton cour d'ailleurs ! »

Le ton était à la plaisanterie, nos positions détendues. Nous passion un bon moment entre frère et sœur. Un moment parmi tant d'autres, mais qui restera unique à jamais ! Je bus encore une gorgée avant de lancer mon frère sur une pente encore plus joyeuse.

« Au fait j'organise un soupé pour mon anniversaire, j'espère que tu en serras ? »

Je me tournais vers mon frère, un regard de chat-potté posé sur lui. Je savais qu'il n'aimait pas me dire non quand j'avais ces grand yeux tout triste, mais je voulais vraiment qu'il soit présent. Lui au moins il devait y être ! Je posais ma main libre sur son torse et pris une petite voix.

« Je t'en prie ! »

Je continuais de le fixer, avant de faire un sourire.

« D'ailleurs je comptais inviter Aniek. Tu pourrais lui donner une autorisation de sortie pour ce soir là ? »

Je me sentais bien. L'orage était passé et j'étais à nouveau en symbiose avec mon frère. Ce mot me faisais sourire. Lors de notre période à l'internat les surveillantes utilisaient souvent le mots symbiose pour nous décrire Aygaus et moi. Symbiose ou collé. Ce que nous étions !

C’est avec plaisir que je vis mon frère me faire comprendre qu'il viendrait. Un grand sourire sur les lèvres je trinquais avec lui. Je souris à sa phrase.

« J'ai envie de changer un peut. J'inviterais deux, trois amies. Toi et Jyson naturellement et Aniek. Tobias est le bienvenue aussi ! C’est juste sur le menu que je calle encore. Gratin de saumon ? Ou alors des pâtes avec diverses sauces ? J'avais aussi pensé à faire diverses toast et mini restaurations durant la soirée. Tu sais des picolinni, les mini-pizzas, des petits-fours chaud etc... Pour le dessert par contre je sais déjà quoi faire ! Ne mange rien les trois jours avant la date sinon tu risque de pas pouvoir goûter et je suis su que ce que j'ai prévu te plaira énormément ! »

Je fis un sourire à mon frère. J'étais excitée maintenant d'organiser mon anniversaire. Le repas, les invités, le menu, la décoration. Tout devait être parfait. La tenue aussi. Il faudra que je fasse du shopping ! Mon frère m'embrassa alors sur le front et je me calmais directement, savourant ce contacte avec lui. Je me logeais alors encore plus contre lui et savourais son odeur, sa chaleur et sa présence rassurante. Mon grand frère était là ! Je finis mon verre d'une traite avant de le faire léviter jusqu'à la table basse. Je me calais alors totalement contre Aygaus et fermais les yeux un sourire paisible sur les lèvres.

« Je n'aime pas quand on se disputes. Mais j'adore quand on se réconcilie ! Surtout si ça finit comme ça ! »

Je laissais un silence confortable planer entre nous, avant de commencer à parler de choses et d'autres avec Aygaus. Mon anniversaire, la mythologie, le dernier roman policier que j'ai lu, le dernier morceau de piano que j'ai joué, la dernière glace que j'ai mangée, le dernier après midi shopping que j'avais fais. Je lui posais aussi des questions sur ses cours, ses élèves, ses centres d’intérêts. S'il avait assez de sommeil, s'il ne voulais pas que je lui passe un peut de thé ou s'il en avait encore assez. Nous parlâmes de beaucoup de choses, toujours l'un enlacé contre l'autre. J’aimais mon frère et j'étais proche de lui. Jamais rien n'avait pus nous séparer. Ni les punitions des surveillantes dans l'orphelinat lorsqu'elle nous surprenaient à dormir ensemble dans un lit, ni les années à Poudlard et la différence de maison. Ni même ses croyances et les miennes. Nous étions unis et rien ne nous séparerais !

Je passais le reste de la journée enlacé avec lui avant de devoir quitte le château, l'heure tardive m'y obligent. C'est avec une moue boudeuse que je me levais, ne voulant pas le quitter. Il me serra longuement dans ses bras et je lui rendis son étreinte avant de prendre congé. Je quittais son bureau avec un petit sourire et un signe de main ainsi qu'un « à bientôt ! ». Ce qui j’espérais serrait le cas!