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Des flocons... avec Harrison
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Message(#) Sujet: Des flocons... avec Harrison Des flocons... avec Harrison  EmptyJeu 4 Déc - 15:54

Des flocons…

Vous savez quand on sent ce genre d’excitation inhabituel malgré le temps gris ? Ou la fébrilité des examens d’hiver commence et que certains prépare leur liste de souhait pour Noel alors que d’autre prépare leurs valises pour un retour à la maison pendant les fêtes ? C’était ce genre de période. Depuis le premier jour de Décembre, il régnait une drôle d’ambiance dans les couloirs. Loin pour lui en déplaire, Sunny se nourrissait de cette énergie bien particulière qu’était les Fêtes qui s’annonçait. Sorti de sa classe de Sortilège en fin de semaine, elle s’approcha pour jeter un coup d’œil à l’extérieur. Rien, encore rien. Pas un seul flocon à l’horizon, et pourtant. Son attention s’était redirigée vers le groupe d’élève de 5e, qu’elle rejoint rapidement alors qu’il se dirigeait vers la Grande Salle. De l’autre côté de Emrick, alors que Callie échangeait à ces côtés avec January, dont elle s’était assurée de ne pas rester près. Non, les choses en étaient toujours au même point et elle n’avait pas envie de se prendre la tête aujourd’hui. Avec la fébrilité dans l’air et une baguette dans les mains, tout était possible pour la brunette. Autant de ne se créer d’avantage de problème. Silencieuse, elle les accompagnait sans dire un seul mot, son regard porté à chacune des fenêtres qu’elle croissait.
« Désolé, Em. J’écoutais plus ou moins … » Dit-elle d’un air contrit alors qu’elle se rendait compte qu’il venait de lui poser une question. Les rapprocha ces index ensemble, cognant les bouts de ces doigts d’un air gênée. Elle savait qu’il ne lui en tiendrait pas rigueur. « C’était important ? » Il secoua la tête.

Elle était comme cela depuis ce matin et bien qu’elle lui ait déjà répondu qu’elle n’avait rien, il continuait à lui jeter un regard méfiant comme s’il avait crainte qu’elle lui mente. Bien sûr que je vais bien, grand nigaud. Toujours aussi inquiet celui-là. Il fallait se l’avouer depuis sa confidence de cet été, et bien qu’elle lui ait milles fois, si ce n’était plus dit qu’elle n’avait pas besoin d’un deuxième frère, il faisait absolument tout pour s’assurer de son état. Cette situation le rendait très adorable, mais faisant en sorte aussi qu’il la voyait continuellement comme une petite chose vulnérable et à protéger, ce qu’elle n’était pas forcement. D’ailleurs, la Milbury avait quand même beaucoup de caractère et quelques fois trop, rien qu’à ce souvenir de la fête d’Halloween et de ces succès académiques, il était sans dire qu’elle avait une tête sur les épaules et de l’énergie et du caractère à revendre. D’un air un peu exaspéré, elle lui répéta encore une fois qu’elle allait bien, en espérant que cette fois-ci, ça serait la bonne. Voulant prendre une pause de son deuxième frangin dont elle n’avait pas particulièrement envie, elle signifia au garçon qu’elle allait prendre un moment qu’il pouvait continuer. Les filles ne s’étaient arrêté que pour attendre Emrick, alors qu’ils reprenaient leur chemin, la plus jeune leur fit un salut de la main. Elle était contente d’au moins une chose, elle arrivait maintenant à ne plus réagir stupidement quand il la touchait et ça avait été assez dramatique depuis les 2 derniers mois; à un point où elle était certaine qu’il s’était fait des idées. Malgré tout, elle avait été une amie fidèle et modèle. Son nouveau look l’avait jeté des nues, mais elle pensait qu’il commençait à s’y habituer. Était-elle si différente ? Elle n’arrêtait pas de se demander ce qu’il voyait maintenant en elle, qu’il ne voyait pas avant ? Était-ce le toupet ? Le maquillage ? Le gloss ou les tenues qu’elle portait occasionnellement ? Elle n’osait pas trop poser la question, mais elle pouvait dire au moins une chose : Chapeau Chleofee!

Son sac en bandoulière contenant ces bouquins de Sortilège commençait à lui peser. Pas qu’il était particulièrement lourd, mais plutôt que la semaine et les premiers mois d’école commençait à lui peser. Elle serait plus qu’heureuse qu’en viendrait le répit des fêtes! D’ailleurs, elle se demandait si comme elle, son frère et sa sœur avait ou non décidé de rester à l’école … Elle croisait Sky à tous les jours maintenant, mais elle n’avait guère beaucoup plus de discussion, ce qui rendait à l’occasion les choses un peu lourde, après tout, elle voyait bien comment sa petite sœur était en classe, Orion aurait beau essayer et essayer encore, elle n’apprendrait rien de plus que ce qu’elle voudrait bien apprendre. Elle se demandait vaguement pourquoi il s’acharnait encore à vouloir lui donner des cours particuliers à l’occasion. C’était tout à fait normal qu’il se fâche continuellement l’un contre l’autre, si elle se donnait autant de peine que dans les classes avec les autres élèves, quoi, quasi-nulle ?

La brunette avança vers la fenêtre et posa ces mains sur le calorifère à eau qui circulait le long du mur pour y poser les mains. Le chauffage était parti depuis quelque jours, c’était plus la peine de se battre pour un peu de chaleur et maintenant avec de bon vêtement, elle était très confortable. Le conseil de Absolem avait été d’appoint et elle s’était procuré une paire de gant qu’elle avait porté pendant quelques semaines avant que le système de chauffage revienne à la vie pour la période hivernale. Sunny posa un regard sur ces mains qui touchaient la surface chauffante et duquel elle profitait grandement. Après un moment ainsi, elle se hissa les fesses sur le calorifère, afin de mieux s’accoté contre la fenêtre pour jeter un coup d’œil à l’extérieur, elle savait qu’elle n’avait pas le droit mais c’était si confortable et personne ne suivait ce règlement, elle avait même déjà vu un préfet s’y asseoir l’année antérieur. Son regard bleu longeait l’horizon et remontait vers l’intérieur de la cours d’où elle pouvait voir certains courageux reprendre le chemin du retour de leur sortie dans le parc ou du terrain de Quiditch. Callie lui avait fait entendre que les entrainements et les qualifications auraient très bientôt lieu, et elle y serait, munie de tout ce qu’il lui faudrait pour se tenir bien au chaud.

Et ils arrivèrent enfin sous ces yeux, glissant lentement vers le sol, les premiers flocons de neige de cette année. Le sourire vint se placer directement sur ces lèvres alors qu’avec enchantement, elle regardait le décor extérieur. Noel arrivait. Elle souffla doucement sur la fenêtre qui s’embua de condensation, brouillant la vue extérieur, qu’à ce menu endroit. Des flocons… et encore des flocons descendaient du ciel, en glissant sur le vent qui les portait.

Descendant de son siège, son sac se renversa, elle jurant doucement, elle attrapa les effets qu’elle avait sous les yeux et les remit dans son sac habillement. Elle dévala les escaliers direction l’extérieur, question d’être là à cet instant à l’extérieur alors que ce spectacle se présentait sous ces yeux. N’étant qu’au première étage, elle dévala les escaliers restant, traversa le hall pour mettre les pieds dehors tout juste de l’autre côté de la porte. Elle resserra sa cape sur elle. Elle n’y serait qu’un bref instant. Le temps qu’elle puisse cueillir un ou deux flocons dans ces mains, avec un regard scintillant. Le froid mordait ses mains et elle fouilla dans son sac afin de mettre ces gants qu’elle gardait toujours avec elle dorénavant. N’en trouva qu’un seul et dû constater qu’elle avait peut-être perdu le second. Elle s’en allait pour ouvrir la porte lorsque quelqu’un s’en chargea pour elle.
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Message(#) Sujet: Re: Des flocons... avec Harrison Des flocons... avec Harrison  EmptySam 6 Déc - 10:33

Décembre avait pointé le bout de son nez, et avec lui, son ambiance si particulière. Noël se faisait clairement sentir. La vie à Poudlard semblait être devenue quelque chose de secondaire. Les bruits de couloir qui animaient souvent les discussions avaient laissé place aux discussions sur les vacances approchantes, au grand damnes des commères de l'école. Quant à moi, il semblait que je n'avais pas la tête à toutes ces choses.

J'étais allongé dans mon lit, les mains posées derrière la tête, un air sévère en guise d'ornement sur mon visage. On aurait pu croire que je trouvais un intérêt particulier au plafond, pourtant quelconque, mais il n'en était rien. En vérité, mon esprit était en train de vagabonder, alternant entre réflexions futiles et pensées négatives.
J'étais en proie à un mélange étrange de mélancolie et de colère froide, et la lettre que j'avais reçue de ma mère la veille, n'y était pas complètement étrangère. En quelques lignes, elle m'avait signifié son souhait que je reste à Poudlard durant les vacances de Noël. Elle avait justifié cette idée saugrenue par le fait qu'elle espérait ardemment que je réussisse mes BUSES, et qu'il serait, selon elle, mieux que je reste réviser ici, comme elle, en son temps. Moi qui m'étais souvent moqué de ces gens qui préféraient rester à l'école pendant les vacances, je me prenais un sérieux retour du bâton en pleine face. La situation était assez ironique, mais j'étais loin de voir les choses avec tant de philosophies. Je m'étais senti trahi par ma propre mère, et je n''arrivais toujours pas à accepter l'idée que je devrais passer mes prochaines vacances à l'école. En colère, je lui avais envoyé une réponse des plus salées sur ma façon de pensée, employant volontairement des mots durs et blessants et je regrettais maintenant d'avoir agis de la sorte. Même si je lui en voulais encore, je me sentais idiot. Je ne pouvais nier qu'elle avait depuis ma naissance tout fait pour moi, alors que je ne lui rendais pas toujours la tâche facile.Elle ne méritait sûrement ce que j'avais pu lui écrire.

C'est donc avec la boule au ventre que je m'étais réveillé ce matin. Déçu de savoir que je ne rentrerais pas cette année, et assaillis par la culpabilité d'avoir été un fils indigne.
Résultat : j'avais séché les cours toute la journée en me faisant porter pâle. J'avais envie de rester seul. Je n'avais ni le courage, ni l'envie d'affronter cette journée et tout ce qu'elle impliquait. Il était hors de question que je m'inflige la bonne humeur des autres, alors que je déprimais seul dans mon coin. Et j'avais encore moins envie de répondre aux questions de tous ceux qui feraient semblant de s'inquiéter de ma mauvaise humeur. Être capable d'agir comme si tout allait bien alors que mon monde avait le malheur de tourner de travers, ne faisait pas partie de mes qualités premières.

Pour la énième fois de la journée, je soupirai bruyamment. Je venais juste de me rendre compte que les cours n'allaient pas tarder à prendre fin, ce qui signifiait également le retour de mes chers camarades. Il fallait que je m'en aille et vite. J'étais encore trop amer et je risquais fortement d'être désagréable avec des personnes que pourtant, j'appréciais. Je devais trouver une occupation, loin de la salle commune des Gryffondor.

C'est pourquoi je me relevai prestement, avant d'aller chercher dans ma mâle de quoi m'habiller chaudement. J'avais décidé d'aller faire quelques pas à l'extérieur pour me changer les idées. ll devait faire froid dehors, mais je n'en avais que faire, je voulais juste continuer à me complaire dans ma solitude.
En moins de deux, je m'étais affublé de mon équipement complet, prêt à aller affronter les morsures glaciales du vent. En quittant la salle commune, j'avais pressé le pas. Je n'avais pas envie de croiser Pelvenche qui viendrait sûrement s'enquérir de mon état, d'autant que j'étais sensé avoir cours avec elle en ce jour. Elle se rendrait sûrement compte que je n'étais pas aussi mal que je le prétendais et je n'avais pas vraiment envie qu'elle me prenne la tête. Pas aujourd'hui...
Tel un voleur, j'avais parcouru les couloirs et escaliers d'un pas rapide, bousculant même un groupe de première année de Serdaigle qui traînait un peu trop des pieds. Deux d'entre eux tentèrent de s'insurger contre ce mauvais traitement injustement infligé, mais un regard assassin de ma part leur fît vite comprendre que ce n'était pas une journée pour jouer les kamikazes. Les pauvres, ils étaient les victimes de mon amertume contenue. C'était bête et méchant, mais franchement, je n'étais pas vraiment enclin à faire de bons sentiments à cette heure.

C'est au détour d'un couloir, au premier étage, que j'aperçus cette fille qui, avec maladresse renversa le contenu de son sac. Avec fougue, elle récupéra ses effets et s'en alla vers les escaliers le pas pressé. Ce qu'elle n'avait sûrement pas remarqué, c'est qu'elle avait laissé l'un de ses gants, qui attendait encore qu'on le ramasse. Je tentai de l'interpeller, mais un rapide coup d'œil m'indiqua qu'elle avait déjà disparu de ma vue. Dubitatif, je levai un sourcil en signe d'interrogation. Ou pouvait-elle bien courir comme ça ?
Altruiste, je me saisis du gant, cet homme laissé à la mer, avant de partir à la poursuite de la maldroite. J'avais rapidement réussi à recoller le contact visuel dans les escaliers, mais avec l'affluence de ces fins de cours, je n'arrivai pas à me rapprocher assez d'elle. Heureusement, elle ne semblait pas aller bien loin, car elle prenait la direction de l'extérieur. Je la vis passer les portes, et j'entrepris, après avoir parcouru les quelques mètres qui me manquait, de faire de même.

Je restai un instant figé sur le spectacle qui découlait devant moi. De nombreux flocons de neige tombaient à l'extérieur et je ne l'avais même pas remarqué. Je laissai échapper un soupir de surprise avant de baisser les yeux sur une fille à qui je bouchais visiblement le passage.
Fidèle à moi-même, je laissai mes yeux la détailler. C'était elle que j'avais poursuivis à l'instant, et maintenant que je la voyais de face, je crus la reconnaître. Nous avions des cours en communs, elle était de la même année que moi, même si pour une raison qui m'échappait, j'avais l'impression de ne l'avoir jamais remarqué les années précédentes. J'essayai de mettre un nom sur son visage, mais je dus bien vite abandonner. Je l'avais déjà entendu dans la bouche des professeurs, mais je n'arrivais pas à m'en rappeler. Soit, j'avais réussi à la rattraper et c'était bien là l'essentiel.

« Je ne te connais pas encore et tu m'obliges déjà à te courir après. »
Déclarai-je en guise de salutation.

Je laissai filtrer un sourire devant l'ambiguïté assumée de ma phrase avant de mettre son gant en évidence, suspendu entre mon pouce et mon index.

« Je crois que ça mérite des remerciements. »
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Message(#) Sujet: Re: Des flocons... avec Harrison Des flocons... avec Harrison  EmptySam 6 Déc - 19:40

Si son plaisir d’être à l’extérieur à ce moment précis la laissait extatique, c’était un peu différent pour sa peau qui semblait lui envoyé un message important. Sunny, il fait froid. Hors donc, pour pallier cet inconfort, elle fouilla dans son sac pour sortir sa paire de gant de cuir bourgogne, tout nouveau et parfaitement joli. «Ou il est ?» Brassant ces effets dans son sac avec un minimum de ménagement. Elle devait l’avoir échappé tout à l’heure, pourtant rouge sur le carrelage gris, elle aurait dû le voir, c’était un peu idiot. Posant sa paume sur son front, avec un petit air de désespoir, elle décida de refaire son parcours question de le retrouver, en espérant que personne ne le bougerait ou ne lui chiperait. C’était un gant neuf et d’excellente facture, rien ne pouvait la protégé de ce genre de situation.

Elle fit quelque pas, avant de se diriger vers la large poignée de la porte de Poudlard, qui s’ouvrit finalement avant qu’elle eut le temps de faire quoi que ce soit. Elle recula pour ne pas recevoir la porte au visage et alors qu’elle tentait d’essayer de se faufiler à côté de lui pour rentrer, elle dû abdiquer ce plan car il s’était planté là comme un monument. Il la détailla, et elle reste coite, le temps qu’elle passe à l’inspection. Elle s’en allait lui demandé si elle pouvait faire quelque chose pour lui, au moment où il ouvrit la bouche. Il lui courrait après ? Mauvaise fille, très certainement. D’un autre point de vue, il l’avait assez scruté pour s’assurer que c’était bien la benjamine Milbury qui se tenait devant lui.
« Imagine, si tu me connaîtrai. » Dit-elle alors qu’un sourire en coin se plaçait au creux de sa joue. Bon, ce n’était pas faux, avec son horaire du temps et son rattrapage, combien de fois c’était-elle fait dire qu’elle était injoignable, qu’elle soit ou non en train de faire quelque chose; à moins que ça soit prévu ou qu’elle-même cherche quelqu’un ça semblait toujours un casse-tête pour ces amis. Miley y avait particulièrement goûté. Mais maintenant, si elle ne fuyait pas la 4e, c’était peu dire.

Il souleva le gant perdu, et son sourire s’accentua. Merveilleux. La course se terminait en quelque pas. Elle fit le mouvement pour le prendre alors qu’il lui demandait des remerciements; ce qu’il méritait d’une manière ou une autre.
« J’allais justement rentré pour le chercher. Merci. » Alors qu’elle récupérait le gant en question, faisant un ou deux pas de reculons pour mieux l’observer à son tour. Elle l’enfila, en regardant le cuir coulissé doucement contre sa peau. Impeccable. Comme elle pouvait les aimer, ça lui avait couté un peu plus que ce qu’elle avait prévu, mais elle en était complètement gaga. Sa main au chaud, elle redirigea son attention sur le garçon qui la sauvait d’un bel embarra. « Je ne crois pas qu’on ait été présenté. Moi c’est Sunny…» Elle s’attendait à ce qu’il fasse de même à sa suite, mais son attention fût arrêté par un flocon qui lui tombait directement sur le nez, elle avait suivi la chute de celui-ci depuis une ou deux secondes après avoir remarqué qu’il venait dans sa direction. Elle rit doucement. Ah les joies de l’hiver. Elle passa un doigt sur son nez pour dégager la gouttelette d’eau qui restait de l’ancien flocon. Si le visage lui disait quelque chose, il était toutefois mélangé avec la masse de gens qu’elle côtoyait tous les jours mais ne connaissait pas vraiment. Au détail, elle avait remarqué qu’il portait les couleurs de Gryffondor. La Milbury n’avait nullement une mauvaise opinion des maisons en général, ça aurait été franchement stupide avec sa sœur chez Serpentard en 5e et son frère chez Serdaigle en 6e; comment avoir des conceptions bidons sur les autres. Elle préférait se faire ces idées par elle-même; d’autre part, avec son changement d’année cette année, son saut de classe, elle recommençait à neuf avec l’ensemble du groupe, alors c’était encore plus facile de n’avoir aucun stéréotype envers les gens. Elle se demandait rapidement s’il était en 5e comme elle, quoiqu’elle n’était pas franchement certaine, et que ça ne l’intimidait pas vraiment qu’il soit plus vieux qu’elle d’un ou trois ans. Elle vivait au quotidien avec des gens plus vieux qu’elle, ça n’avait plus rien d’intimidant pour la petite noir et jaune.

Les flocons tombaient doucement de plus en plus, parsemant les cheveux de la jeune fille de fine dentelle blanche éparse. Elle lui sourit, alors qu’elle reportait son attention vers le ciel d’où tombaient les cristaux glacés. Elle était là pour cela, non ?
« C’est tellement beau... »se dit-elle pour elle-même. Allait-il resté, allait-il partir, après tout sa mission c'était conclu sans problème. Il n'y avait rien qui le retenait ici. Non ?
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Message(#) Sujet: Re: Des flocons... avec Harrison Des flocons... avec Harrison  EmptyMar 9 Déc - 20:46

La réponse au tac-o-tac de le jeune maladroit eu le don me surprendre. Elle était plutôt confiante à première vue, et ce n'était pas pour me déplaire. J'appréciais les personnes qui avaient du répondant, plutôt que de ceux qui s'offusquaient à la première parole déplacée, d'autant que là, on ne pouvait pas dire que je n'avais pas été plutôt correct. Je pouvais être plus...incisif quand j'étais en forme. Oui, je tentais de jouer un peu de mon charme et tant mieux si cela fonctionnait.

Sans un mot, je la laissai récupérer son gant, me contentant d'incliner la tête légèrement, lorsque qu'elle me remercia. Signe que ses remerciements étaient les bienvenues.
Elle se présenta sous le nom de Sunny ce qui ne me renseigna pas plus sur cette impression que j'avais de l'avoir déjà vu en cours. Son nom de famille ne me revenait pas, et cela me perturba plus que de raison. Je n'aimais pas quand ma mémoire me faisait défaut. Pour être plus exacte, je n'aimais pas quand quoi que ce soit me faisait défaut. Enfin, j'allais sûrement devoir abandonner cette fois.

« Harrison. » Répondis-je simplement à sa présentation.

Je ne pus m'empêcher de sourire légèrement lorsqu'un petit flocon accapara son attention, quelques instants, avant de venir se poser sur son nez, comme si elle avait été sa cible depuis le début. Ce petit incident eu le don de déclencher chez elle un rire léger, ce qui ne fit qu'accentuer mon sourire. Il fallait dire que la petite Sunny était comme une bouffée d'air frais innatendue, après ma journée passée à me morfondre sur moi même. Entendre rire me réchauffait un peu le cœur.
Tant d'insouciance... Je l'enviais un peu sur l'instant. Moi, je n'avais pas vraiment le coeur à rire aujourd'hui. Cette histoire avec ma mère m'avait vraiment bouleversé, et ça me minait un peu le moral. Bien sûr, je n'étais pas quelqu'un de naturellement dépressif et je me doutais que cet état n'était que passager. J'avais juste cette même malédiction qu'avaient en commun tout ceux qui aimaient vivre l'instant présent. J'en étais prisonnier, incapable de m'en défaire.

C'est sur ses pensées que je m'avançai quelque peu, libérant le passage de la porte, après l'avoir refermé derrière moi. Le paysage qui se dévoilait à moi offrait un spectacle assez hypnotisant. Mes yeux se laissèrent aller à contempler ces nombreux flocons qui tombaient telle une trainée de poudre. L'hiver avait cette façon de suspendre le temps, et je trouvais ça beau. Une beauté froide, morte, mais beau quand même. Peu importe, le nombre de fois ou nos yeux avaient la chance de le voir, une chute de neige avait toujours ce petit côté exceptionnel, qui ne l'était pas tant, au final.

La voix de Sunny, puisque c'était son nom, m'apparut comme un écho de ma pensée lorsqu'elle jugea la chose parfaitement belle. La réflexion me piqua au vif, et je ne pus m'empêcher de la taquiner quelque peu.

« Tiens, c'est marrant ça. J'aurais cru qu'avec un nom comme le tien, tu aurais plutôt préféré l'été. Enfin... J'imagine que quand on file aussi vite, au point d'en renverser son sac, juste pour se jeter dehors avec un temps pareil... »

Je laissai ma phrase en suspend, l'observant avec un léger sourire moqueur avant de m'avancer encore de quelques pas, la dépassant complètement cette fois-ci. Une brise me fit frissonner et je resserrai ma cape autour de moi, dans un geste naturel de protection. Mon corps me disait de rentrer à l'abri, au coin du feu dans ma salle commune, mais je n'en avais aucune envie. J'étais venu pour me libérer l'esprit, et échapper à toute cette fourmilière et je comptais bien profiter des premiers flocons de neige, maintenant que j'y étais. Même si j'avais eu l'idée de le faire seul au départ, il fallait avouer qu'un simple gant perdu avait changé une partie de mes plans. J'étais assez curieux d'en savoir un peu plus sur la maladroite aux couleurs jaune noir. C'est pourquoi je me retournais vers elle, naturellement.

« Tu veux marcher un peu ? J'étais venu pour prendre l'air, loin de toute l'agitation de l'école, mais vu que ce sont les premières neiges de l'année, ça ne va pas tarder à grouiller de monde par ici. Et puis, j'ai assez hâte de savoir si la prochaine fois que je te courrais après ça sera pour autre chose qu'un gant perdu. »

J'avais ponctué, cette phrase d'un sourire sincère, et elle faisait clairement référence a nos premier mots échangés. Il fallait croire que je ne pouvais pas m'en empêcher.
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Message(#) Sujet: Re: Des flocons... avec Harrison Des flocons... avec Harrison  EmptyMer 10 Déc - 2:23

Elle affichait une mine amusé remarquant qu’il ne semblait pas se choqué de son répondant. Intéressant. Très intéressant. Récupérant son gant avec la même confiance, elle se présenta comme toute personne polie et sensé aurait fait. Ne préférant décidément ne pas faire la même erreur qu’avec Matthew dont elle avait ignoré le nom pendant environ 2 mois. Il répondit, et elle sourit à son intention. Il était en 5e, voilà qui confirmait ces doutes. Après tout, elle écoutait assez en classe pour reconnaitre nom et visage, du moins un minimum. Son attention se porta sur son nez un bref instant et amusé, elle chasse le flocon de la main. Le dérangement occasionné par l’absence de son gant disparu, elle reporta son attention sur les flocons flottants dans les airs. En totale admiration. Elle aimait la neige, l’hiver il n’y avait pas de tonnerre, pas d’éclair et elle était plus qu’heureuse d’être rendu à ce moment de l’année. Plus de crise, plus de pleur, et surtout plus de problème en vue avec Emrick qui chercherait encore à la protéger. Comme quoi il n’avait pas compris encore que s’occuper d’elle en pleine crise phobique, en la serrant le plus fort qu’il pouvait, de jour comme de nuit, ne serait jamais bien vu par quiconque et encore moins de la part de sa toute nouvelle petite amie, qui s’avéra être la meilleur amie de l’autre-là, la petite amie frustré et frustrante.

Elle jeta un regard étonné sur le Gryffondor, lisait-il dans ces pensées ? Si oui, il faudrait qu’elle retravaille son occlumens, ces pensée étaient sensé n’être qu’à elle, elle s’en était assurée.
« Tu vas demander à Snow, s’il aime la neige ? » En parlant du Serpentard de la même année qu’eux, comme seule et unique réponse à son questionnement. Elle tournait vers lui un air vraiment amusé, comme si cela ne la dérangeait vraiment de jouer avec les mots. La Milbury prenait beaucoup de plaisir à cette petite joute verbale. Elle le voyait bien mal posé la question au garçon grand, ténébreux et dont le miracle naissait à la seconde ou il ouvrait la bouche; après tout Snow n’était pas un grand bavard. L’idée s’ajouta à son amusement. D’une autre manière, elle savait qu’il se souviendrait de son nom par la suite, et elle avait bel et bien l’intention d’être mémorable, comme toujours. Bon, elle s’était un peu précipité, mais elle avait bel et bien cru avoir tout ramassé avant de quitter l’étage.

Elle remarqua que lui aussi se moquait et elle en était enchanté, après tout, ça aurait été vachement triste s’il l’avait mal pris. Le voyant frissonner, elle eut un peu pitié de lui, c’était quoi l’idée de sortir ainsi, il allait littéralement mourir de froid. Quand il poursuivit en l’invitant à bouger un peu, ne put que l’encouragé, après tout il aurait plus chaud s’il ne restait pas à rien faire. Elle pouvait bien lui accorder cela, et sa manière de lui répondre lui donnait fortement envie de jouer. Voulait-il jouer avec elle ? Elle en avait une forte impression depuis les premiers instants. Elle avait été à bonne école, il n’avait aucune idée.
« Je veux bienLui fit un clin d’œil qui promettait encore beaucoup de surprise. Elle entama le pas côte à côte. Alors que devant elle, la chaussée se couvrait doucement de neige à plusieurs endroits. Il était encore possible de voir la terre et les roches à certains endroits. Sa cape bien attaché à l’avant de laissait passé que très peu de courant d’air et ses mains, oh dieu merci, protégé du froid. Mais comme à chaque fois qu’il neigeait, la température était beaucoup plus confortable sans l’humidité. « T’es sur que tu ne vas pas mourir de froid ? » Ça serait déjà la fin de la partie. « J’voudrais pas avoir à te réchauffer. » Dit-elle comme si c’était une option disponible, en rigolant, avant de s’enfuir comme une voleuse avec la pleine intention de le laisser en stupeur. Elle prit ces distances en quelque pas, avant de faire un tour complet sur elle-même les bras en signe de croix alors qu’elle riait en regardant en haut. « C’est génial ! J’adore ! » Mais il était de nouveau à ces côtés à nouveau. « Si tu veux, tu peux toute suite essayer de me courir après ou m’attraper si tu veux; mais je cours vite, et à moins que je décide que tu m’attrape, ça ne sera pas toute de suite ! » En lui faisant une moue espiègle. C’était un peu de la provocation, mais rien de très dangereux. Il allait en faire du millage pour s'il voulait jouer.
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