Je détestais ne pas savoir quoi mètre. J'aimais la variété. Hors j'avais déjà mis une jupe, une robe et un jeans cette semaine. Alors que choisir ? Je me décidais finalement pour un short en jeans avec un effet déchiré. Je rajoutais des bas noirs légèrement transparent qui ne montaient qu'un peu plus haut que les genoux et un débardeur rouge bordeaux avec un décolleté en V et des escarpins noir. Je réfléchis un instant à prendre une veste. Bon il faisais froid dehors mais je passerais certainement la soirée à courir et à servir mes clients... Je me décidais finalement pour un gilet coupé court. Les manches ne m'arrivant que jusqu'au coudes et le tissus n'étant pas trop épais. Je n'avais pas ouvert aujourd'hui midi, ayant eut plusieurs rendez vous, mais ce soir je serrais fidèle à mes clients. Inconsciemment j'avais instauré un rythme à ma taverne. Du matin à quatre heure de l'après midi je faisais office de boulangerie/salon à thé et brasserie et dés 5 heure ma taverne se transformait en bar, petite restaurations et petit café douillette. Naturellement je n'avais pas une telle ambiance que le trois balais, mais je savais parfaitement jongler entre la musique d'ambiances, les lumières légèrement tamisées, le service et les propositions de consommations pour donner une ambiance plus relaxe mais toujours chic et avec une certaine classe. J'ouvris finalement mon bar et commençais à servir les premiers clients. Le soir je restais quasi tout le temps derrière le bar, discutant de temps en temps avec les clients.

Je le vis entrer directement. Daniel. Il ne m'avait que donné son prénom. Il venait de temps en temps au bar. Il ne m'a jamais révélé son age, ni même ce qu'il faisait mais je le soupçonnais d'être élève à Poudlard, ses apparitions coïncident souvent avec les sorties de ceux ci au village. Je ne me retenais pas de l'observer discrètement du coin de l’œil. Nous avions entre nous une sorte de jeux. Draguer l'autre. Ça ne sonne pas comme un jeux, mais sachant qu'il a commencer à me draguer il y a déjà de ça quelques temps, et que je lui répondais plus pour la plaisanterie, c'était devenu un jeux. Je n'ai jamais su s'il draguait réellement en ayant des idées derrières la tête, mais je répondais plus par amusement qu'autre chose. Du coup quand il passa sa commande, je savais qu'il avait quand même l'âge pour boire non mais, je lui répondis avec un clin d’œil. Lorsque je posais le verre devant lui je ne pu m’empêcher de lâcher avec un petit sourire :

« Et voilà pour toi mon beau ! »

Il avait l'air plus tôt mignon avec sa veste et son t-shirt. Ses lunettes lui donnaient un air ténébreux, pas désagréable du tout. Je me doutais qu'il devait le savoir, car je ne pense qu'aucune personne saine d'esprit ne porterais des lunettes par un temps pareil. Je ne portais que mes vêtements court parce que je savais que je resterais à l’intérieur. Sinon j'aurais porté autre chose. De toute façon je n'avais pas besoin de me dévêtir pour taper dans l’œil d'un mec. Tout dépendait des regard et des petits gestes que vous laissiez à son intention et la manière dont vous les faisiez. Vu qu'aucun des clients ne semblaient avoir besoin de moi, j'allais me retourner pour vérifier deux trois détails à la cuisine, juste derrière le bar, mais le beau jeune homme décida d'engager la conversation. Je lui fit un sourire en coin suite à sa remarque.

« C’est vrai que cet endroit était beaucoup trop rustique et que j'ai fais du bon boulot depuis huit ans. Heureuse qu'il te plaise ! »

Je plongeais mes yeux dans les sien et le regardais prendre une gorgée de sa boisson tout en souriant. Il avait une certaine classe et si je n'avais pas eu cette minuscule voix qui me chuchotait toujours et encore qu'il était probablement élève, cella ferait longtemps que je lui aurais fait tourner la tête. Mais je devais éviter. Du coup je restais toujours en terrain sur. Le jeu de drague pas plus. Je lui fis un sourire entendu avant de filer servir un client qui avait demandé ma charmante attention à son égard. Deux whisky pur feux et un cognac plus tard et je me retrouvais sans rien faire. Vivement les soirée calmes. Je gagnais assez pour ne pas paniquer de voir mon bar si peux remplis. Un table occupée par trois femmes d'âges murs qui profitaient d'une soirée entre elles, deux hommes en grande discutions à une table, un autre au bar et Daniel. Je décidais de retourner au près de celui-ci.

« Alors ? Que me vaux l'honneur de mon client le plus ténébreux et sexy ? »

Je lui décrochais un sourire aguicheur tout en me servant moi-même un verre de woodberies. Je le levais pour l'entrechoquer avec le sien avant de boire une gorgée, me léchant les lèvres par après et le fixant droit dans les yeux. C’était si marrant de jouer !

Comment dirait mon frère ? Ah oui ! J'étais incorrigible ! J'avais engagée la conversation avec Daniel, sachant très clairement que notre jeux pouvait déraper à tout moment. Surtout en voyant le peu de monde qu'il y avait. Les trois folles allaient de toute façon partir finir leur soirée au trois balais lorsque je leur dirais que je ne leur donnerais plus d'alcool, et les deux hommes en grande discutions n'allaient pas tarder à voler dehors. Leurs propos semblaient plus tôt violent et je gardais un œil sur leur table, histoire de pouvoir réagir à temps ! Et puis bon, loin de moi de dire que Daniel était moche et que je n'avais absolument pas envie de sentir ses mains sur mon corps. Son âge était une des seules barrières. Mais bon il était majeur non ? Mais potentiellement élève... Je me penchais sur le comptoir, éclatant de rire face à sa remarque.

« Quel honneur vous me faites mon cher ! »

je ne lui fit qu'un clin d’œil mystérieux comme réponse à sa question. Si je lui donnais chaud ? Oh il ne m'avait pas encore vu lorsque je m'y mettais vraiment. D'ailleurs je ne pu empêcher ce petit geste avec la langue sur les lèvres et sa réaction fut à la hauteur de mes espérances. Doucement je sentais l'adrénaline se répandre dans mes veines. L’excitation lié au jeu, au fait de jouer avec le feu, quelque chose d'interdit. J'avais toujours adorer briser les règles dans la mesure du raisonnable, mon passage à Poudlard en étant la preuve vivante, et Daniel ici m'offrait un excellent terrain de jeu.

Je le regardait avec une certaine curiosité se lever et aller voir les trois folles. Enfin bon, appartement y a pas d'âge pour s'amuser. Ni pour reluquer d'ailleurs. Elles devaient bien avoir la cinquantaine. Bon j'étais pas bien placé pour leur faire la morale avec mes 27 ans mais bon...Daniel n'avait pas non plus l'âge d'être mon fils. Ça se serrait vraiment glauque et bizarre ... Je détournais un instant mon regard de Daniel pour le poser sur les deux hommes. Un s'était levé rapidement, crachant quelques mots à voix basse avant de partir. Je vérifiais que le second était toujours présent. Même si je gagnais bien, je voulais qu'un paye l'addition quand même ! L'homme me fit un signe qu'il voudrait l'addition. Il allait payer et je me détendis un peut. Lorsque Daniel passa sa commande pour les trois folles je m'armais d'un grand sourire !

« Bien sur ! Je vous fait ça de suite ! »

Passant de l'autre côté du comptoir j'allais d'abord empocher mon revenu avant de revenir. Je pris trois flûtes de champagne. Je fis en sorte que le bord était recouvert de sucre avant de verser un fond de cassis, accompagné d'une cerise à cocktail. J'ajoutais trente centilitres de vodka pour finalement mélanger le tout avec du jus d'orange pressé le jour même. Je posais mes verres sur un plateau et relevais la tête lorsque Daniel lâchât sa remarque. Ravissante ? Hmmmm j'aimais bien les compliments. Je lui fis un sourire aguicheur avant de m'emparer de mon plateau et de passer de l'autre côté du bar. Je passais près de lui et m’arrêtais quelques secondes dans son dos pour répliquer.

« J'espère que tu vas admirer le spectacle alors ! »

Toujours avec mon sourire je me dirigeais vers les trois dames, accentuant légèrement mon déhanché. Je pris bien sois de me pencher lorsque je posais le plateau à table et servi les dames. Sur le chemin du retour, le sourire toujours intacte, je notais le second homme quitter le bar et lui fis un signe de main, avant de reprendre ma position au comptoir. Je me penchais alors face à Daniel le regardant droit dans les yeux, me mordillant la lèvre avec n sourire espiègle. J'avais envie de pousser le jeu un peu plus loin... Rien qu'un peu.

« Moi aussi, tu comptes m'embrasser ? »

Qu'elle soirée agréable. Peu de client, oui, mais pour ça mon client fétiche qui venait me divertir. D'habitude je m'en tenais au jeux, mais ce soir... peut-être l'effet du temps froid ? Des journées raccourcies ? Du manque de compagnie, mon frère étant pris par ses cours ? Ce soir j'aurais adoré avoir plus. J'aimais beaucoup l'attention masculine, ayant grandi avec ce sentiment, et j'avais toujours du mal à résister à des attentions, telles que celle que Daniel me portait ce soir. S'il était encore à Poudlard il devait être en dernière année... ou en première année d'université... Et puis il semblait conscient de ce qu'il faisait... Et pas saoul ! AU fils de la soirée ma consciences me lâchait de plus en plus, le désir et la chaleur se répandant dans mes veines. Le jeu avait évolué. J'adorais ça. Qui avait le dessus ? Qui avait l'avantage ? Qui allait mener la danse ? Temps de questions et toute la soirée pour le découvrir ! J'avais finalement lâché la question fatidique du baisé. Quoi moi aussi je pouvais demander à y avoir droit non ? Lorsqu'il me parla de risque je sentis mon sourire mi aguicheur, mi jouer s’agrandir. De l'autre côté du comptoir, je me penchais sur celui-ci, me rapprochant de lui, le fixant droit dans les yeux. Je rétorquais simplement d'une voix légèrement rauque :

« Et toi ? Tu le prendrais ce risque ? »

Je plongeais mon regard dans le sien, oubliant légèrement tout ce qui se passait autour de nous. C'était étrange comme sensation. Je Savais qu'il avait envie de moi, tout comme il devait se douter que j'avais envie de lui. Je sentis un frisson d'impatiente me parcourir le dos lorsqu'il lâchât son verre et je déglutis lorsqu'il pris mon visage pour le rapprocher du sien. Le contact fut trop cour, je n'avais pas vraiment pu profiter de ses lèvres et me perdre dans un torrent de sensations, mais je me dis qu'il ne valait mieux pas en reprenant contenance avec la réalité. Lorsqu'il se recula pour prendre une gorgée de Whisky je me reculais également, m'adossant au plan de travail derrière moi. Lui souriant joueuse, je l'observais, les bras croisés, boire une gorgée de whisky. Sa remarque me décrocha un petit rire et je penchais la tête sur le côté.

« Tu n'as pas pu t'en empêcher ? Je me demande bien ce que serra la suite, si déjà maintenant tu perds ton self-contrôle ! »

je parlais d'une voix aguicheuse, et légèrement rauque de désir, mais basse, bien consciente des trois dames qui avaient un regard choqué braqué sur nous. Lorsqu'il se mordit la lèvre, ce fut à mon tour d'avoir du mal à me retenir. J'aurais adorée jouer avec les lèvres de Daniel, les mordillant à sa place, mais je devais me retenir. Du moins jusqu'à ce que les trois folles décident de partir ! Je lui fis un clin d’œil envieuse. Lorsqu'il détourna le regard je m'emparais d'un chiffon et nettoyais déjà une partie du bar. Moins de boulot par après pour plus de plaisir ! Lorsque Daniel se retourna vers moi et posait ses deux doigts sur ma peu j’arrêtais tout mouvement, plongeant mon regard dans le sien. Ma respiration ayant légèrement accélérée. Mes sens étaient en éveil comme jamais. J'étais parfaitement consciente de la peaux de ses doigts contre ma peau, ainsi que la chaleur se sa peau qui laissait une trace brûlante sur la mienne. Lorsqu'il caressa ma joue je fermais quelques secondes les yeux, profitant du contact et j'allais répliquer lorsque j'entendis une des trois femmes m’appeler. Je rouvris les yeux, me reculant légèrement et perdant le contact de sa main. Je remarquais du coins de l’œil les verres vides des trois femmes et m'armais d'un plateau, amorçant un geste pour quitter le bar non sans avoir lancé un regard suggestif à Daniel en murmurant :

« Et encore tu n'as pas tout vu ! »

Je me dirigeais vers mes autres cliente, un sourire jovial aux lèvres malgré que j'ai intercepté les mots « indécente, intolérable » de l'une d'elle qui avait déjà un peut trop bu pour parler assez bas. Je m'en fichais au fond, elles pouvaient bien penser ce qu'elles voulaient. Je savais pertinemment que demain elle se sentiraient honteuse de s'être saoulée et qu'elle reviendraient samedi prochain, déjeuner entre amie, distinguées, sur leur trente et un et qu'aucune d'elle n'osera me critiquer, sachant que je pourrais leur rendre la pareille. La différence entre elles et moi ? Je me fichais de l'avais des autres à mon sujet ! Toujours souriante donc je posais les verres sur le plateau et demandais si elles désiraient autre chose. L'une d'elle me répondis sèchement qu'elle aimerais l'addition. Je calculais rapidement à vois haute leurs consommations et les prix allant avec et empochais le tout directement sans passer par la caisse. Ce qui est bien quand vous faites les prix, c’est que vous ne les oubliez pas ! De plus elles me semblaient pressées de quitter ces lieux de débauches. Je leurs souhaitaient une bonne soirée et me dirigeais vers la caisse une fois mon salaire empoché. La caisse se situait à l'extrémité du bar, loin de Daniel. Une raison qui me fit me dépêcher. Une fois le tout rangé, je fis mine d'être occupée encore un instant, le temps qu'elle sortent. Mais une fois la porte fermée je fermais la caisse, passant devant le bar et me dirigeant droit sur Daniel. Envie de jouer ? Pourquoi ne pas changer le jeux ?

Grâce à mes talons, j'étais de la même taille que Daniel sur le tabouret, mais je savait qu'il était plus grand que moi debout. Profitant qu'il soit assis je m'emparais de son visage, posant mes mains de chaque côté de son visage pour ensuite poser mes lèvres sur les siennes. Ce n'était pas le même baisé chaste que tout à l'heure, mais plus un baisé passionnel qui pourrait très rapidement prendre de l’ampleur. Cette fois ci j'eus le loisir de goûter ses lèvres, qui avaient un léger arôme de whisky, de sentir leur texture douce et rugueuse à la fois. Je me permis aussi de mordiller sa lèvre inférieure, une envie que javais depuis la première fois qu'il s'était mordillé cette lèvre justement. Je me reculais finalement, posant mes mais sur ses bras, le regardant droit dans les yeux, pour murmurer :

« Alors ? Est-ce que c'est toujours dur de résister ? »

Cette soirée était spéciale. Notre petit jeu avec Daniel prenait de plus en lus d'ampleur. Depuis notre baisé chaste ma consciences m'avait de plus en plus abandonnée et depuis le baisé plus fougueux que je lu avais donné elle avait totalement disparue, remplacée par un désir rare que j'éprouvais pour Daniel. Je le fixais droit dans les yeux, attendant sa réponse. Un sourire vint orner mes lèvres lorsqu'il m dit à quel point c'était dur. Mais aucun mot ne pu franchir mes lèvres, mon esprit trop focalisé sur ses geste. Je sentais sa peau contre la mienne, son contact m’électrisais et je perdais peu à peu le sens de la réalité. Nous restions en silence, se souriant l'un l'autre. Il posa ensuite sa main sur ma joue pour al remonter doucement. Je le laissais faire, curieuse de ses intentions. Sa mains était ferme dans mes cheveux. Cela m'électrisais encore plus. En plus du désir et de l'excitation ressentie un autre sentiment se répandit dans mes veines. Une autre sorte d'excitation. Daniel était un chasseur out comme moi. Il adorait jouer avec sa proie, la rendre folle de désir pour ensuite lui donner ce qu'elle souhaite le plus. Pour ce faire il fallait contrôler. Daniel contrôlait certainement souvent, tout comme moi. Sauf que ce soir, rien que d'imaginer avoir de l’emprise sur quelqu'un comme moi rendait le jeu encore plus intéressant. Jeu, que j'allais gagner !

Son baisé se fit tout aussi fougueux et intense que le mien. Encore une fois je goûtais ses lèvres délicieuse, profitant de la situation pour me caler un peu plus contre lui. Une de mes mains caressais son bras, arrêtant sa course sur son avant bras pour y exercer une pression. L'autre passa derrière la nuque du jeune homme et y exerça également une pression, le maintenant contre moi. Je gémis lorsque sa bouche quitta la mienne, pour ensuite fermer les yeux et profiter de son touché. Lorsque sa bouche atteignit mon oreille et que je sentis son souffle chaud sur celle)ci, un milliard de frissons de désir me parcoururent le dos. Il était doué, mais je l'étais plus. Penchant doucement la tête, je lui dévoilais mon cou. Rouvrant les yeux je plongeais mon regard dans le sien.

« Il n'y a qu'un moyen de le savoir je pense... »

Ma voix était rauque de désir, et je ne pu m’empêcher de gémir lorsqu’il me mordillait mon lobe d'oreille. Un endroit si sensible chez moi. Sa bouche migra vers ma nuque. Toujours les yeux fermer, je savourais ce contact, souriant grandement. Lorsqu'il passa u coup de langue, je sentis tout mon corps réagir à ce contact. Je le désirais, terriblement ! Et j'allais gagner. Alors qu'il s’éloignait de moi je me reculais aussi doucement. Je lui fit un sourire amusé lorsqu'il me posa la même question que je lui avais posé. Monsieur pensait mener le jeux ? Je pense que j'avais un peu plus d'expérience et de succès que lui. Doucement je me reculais de Daniel et sans prononcer un mot, me retournais pour aller fermer la porte d'entrée de la taverne à clé et tourner l’écriteau « ouvert » pour qu'il affiche « fermé ». Je laisserais une chance à Daniel pour pouvoir s'en aller, ne voulant pas l'obliger à faire quelques chose qu'il ne voulait pas, mais je ne voulais pas qu'un client vienne déranger notre petit jeux. Je m'avançais pour reprendre ma position près de lui. Sauf que je décidais de pousser le jeu un peu plus loin... Encore.

Je me hissais sur son tabouret, passant une jambe de chaque côté de Daniel. J'étais en quelques sorte à califourchon sur lui, et cette idée me fis sourire. Je plongeais mon regard dans le sien. Je décidais de finalement lui répondre. Je me penchais contre lui, posant mes mains sur ses épaule et murmurant à mon tour dans son oreille.

« Qui a dit que j'essayais de résister moi ? »

Après l'avoir embrassé doucement sur le petit bout de peau derrière le lobe de son oreille je me reculais assez pour pouvoir le regarder. J'aurais pu sortir milles et une vannes ou réplique sur le fait que c'était sa dernière chance de partir, mais aucun son ne franchis mes lèvres. Son regard était si intense et si emplis de désir que je ne pu rien faire d'autre que de me pencher encore plus contre lui pour reprendre ses lèvres en otage. Ses lèvres avaient un goût délicieux. Je décidais de torturer un peu monsieur en laissant à mon tour ma bouche migrer ver son cou, laissant une ligne de petit baisé sur son chemin. Une fois à destination je me mis à mordiller la peau de son cou et de la sucer. Parait que les suçons sont à la mode. Et terriblement excitant pour certaine personnes. J'adorais en faire. Doucement je fis descende mes mains de ses épaules pour les passer sur son torse, m'attaquant au premier bouton de sa chemise. Impatiente ? Non, juste curieuse de savoir si sa peau serait aussi douce sur son torse que dans son cou.

Je savais parfaitement que Daniel me désirait. Son corps, son regard et ses gestes le trahissaient. Et le fait de savoir l'emprise que j'avais sur lui, m’excitait au plus haut point. Un instant ma consciences repris le dessus, me sermonnant que Daniel était probablement élève. Mais nous avions été trop loin cette fois ci et rien ne me ferais reculer. Du moins je ne pensa pas. Alors que je m'occupais de passer une main en dessous de son t-shirt pour caresser sa peau douce et chaude, je sentis ses mains se balader sur mes bras, pour ensuite dénuder une de mes épaules. Mon pouls s’accéléra lorsqu'il mordilla mon lobe. Lorsque sa bouche migra sur mon épaule je posais mon front contre sa propre épaule, laissant son autre main caresser ma joue. Le désir se faisait plus pressant, plus ardent. Je me décollais légèrement de lui, pour lui facilité l'accès à mon décolleté qui semblait lui plaire. Posant mon regard dans le sien lorsqu'il releva celui-ci. Lorsqu'il parla, sa voix rauque me fit frissonner. J'avais voulu répliquer que rien ne l’empêchait d'agir, mais ma bouche restait close.

Ses mains habilles me défirent de mon gilet et de mon débardeur, me laissant en soutient gorge à dentelle devant lui. Lorsqu'il posa ses mains dessus je décidais de jouer moi aussi en laissant mon bassin onduler doucement sur le sien, ne le lâchant pas du regard. Au fur et à mesure que ses baisés descendirent le long de mon décolleté pour finir sur ma poitrine, mes hanches se frottaient de plus en plus contre lui, toujours aussi lentement, mais avec une intensité de plus en plus forte. Je voulais le rendre dingue, tout comme lui me rendais dingue. Je sifflais doucement entre les dents lorsqu'il mordilla mon mamelon, sa ouche me procurant un désir exquis. Mais je me contrôlais. Pas de gémissements, ni de supplices sortiront de ma bouche tant que je ne l'aurait pas voulu. Sa phrase me fit sourire. Une gourmandise vraiment ? Il était temps je pense que moi aussi j'y ai droit. Je me reculais pour détacher ma poitrine de son emprise pour finalement occuper sa bouche de la mienne un instant.

Je laissais mes mains, toujours sur sa peau chaude, remonter le long de son torse pour lui enlever son t-shirt. Je ne l'avais jamais vu torse nu, mais le spectacle en vaux la peine. Je ne pu m’empêcher de le contempler un instant, avant de laisser courir mes doigt sur sa peau. Un surir joueur aux lèvres je me remis sur pieds d'un coup, m'emparant de sa main et le tirant de son tabouret, le forçant à me suivre. Je l’entraînait de l'autre côté du bar, avant de le faire passer rapidement par la cuisine, pour passer par un escalier qui montait au premier étage. Je louais aussi le petite appartement au dessus de ma taverne, même si je m'en servait plus comme seconde cuisine. Sauf une chambre et un petit salon, aménagé pour les journées longues. J'amenais Daniel au salon composé d'un canapé, d'une cheminée où un agréable feux crépitait, de quelques fauteuils et tables ainsi que d'une bibliothèque.

Une fois la porte fermée, je passais mes bras au tour de la nuque de Daniel, profitant de l'instant pour l'embrasser et savourant la peau contre la mienne. Le poussant doucement en collant mon corps à lui, je le fis reculer jusqu'au canapé. Je dus mal calculer la distance car le canapé arriva plus vite que prévu, ce qui nous fit tomber dedans, moi au dessus de lui. Je profitais pour reprendre une position à califourchon sur lui, et de descendre mes mains le long de son torse pour arriver à la ceinture de son pantalon. Le regardant avec une moue joueuse, je me permis une remarque, d'une voix rauque.

« Ce serrait injuste que mon je n'ai pas droit à une gourmandise moi aussi, tu ne trouves pas ? »

Je perdais totalement le contrôle. Daniel avait été un habitué à ma taverne. Je l'avais toujours repoussé, maintenant notre flirt à un jeu. Pourquoi je me laissais aller comme ça alors ? Le manque de chaleur humaine peut-être. Le manque d'attention ? Le manque d'amour ? Je ne savais pas. Mais ce soir je voulais juste ressentir. Juste vivre. Je me laissais donc aller. À ses caresses, à ses baisers, à ses envies, aux miennes. Nous échangions des regards, des caresses mais peu de mots. Cella ne me déplaisais pas. Qu'aurait-on voulu dire ? « ohhh jolie la poitrine ! » ; « très bine entraîné ton torse, tu fais des exercices ? » ; « Je vais te faire un suçon ! »... Ridicule. Pas besoin de mots en ce moment. Les gestes parlaient pour eux, dévoilant nos désir, nos attentes, nos envies, nos besoin. Je sentais bien son désir à mon égard au niveau de son entre jambe, et moi même mon corps me trahissait. Je sentais son regard sur moi lorsque nous montions les escaliers. Ahhh les hommes et leur fixation sur les fesses !

La seule lueur de la cheminée donnait à cette scène une ambiance feutrée, chaleureuse, intime et secrète. La chaleur de la pièce était agréable, sans être oppressante. Je regardais Daniel, appréciant la vue de son corps à moitié dénudé devant moi. Tant de bout de peau à explorer. Je répondais à tous les regard de Daniel, savourais chaque caresse et je mettais un point d'honneur à lui rendre toutes ses intention. Une fois allongé sur le canapé la tension fut pire. La position était bien plus confortable que celle en bas sur le tabouret, mais aussi tellement plus intime et proche. Je sentais qu'il était à l'étroit, et cette information ne laissais pas mon propre désir indifférent. Mais une certaine frustration restait en moi. Je voulais jouer. Terriblement jouer. Son rire précéda sa réponse positive. Hmmmm s'il me laissais champ ire au temps en profiter non ?

Doucement, je me relevais, lui faisais un geste pour qu'il reste assit. Une à une je lui enlevais ses chaussures, avant de me mètre à genoux devant le canapé. Combien d'hommes ne rêvaient pas de soumises hm ? Le truc c’est que la majorités ignore que les soumis ont le vrai pouvoir. C’est la personne soumise ou non qui décide de donner du plaisir. Le dominant ne fait que profiter. Ensuite, je défis la boucle de sa ceinture, exerçant une pression contrôlée contre lui avant de faire glisser son jeans. Je n'entendais que le bruit du tissus tomber au sol, laissant mon regard fixé dans celui de Daniel. Reprenant alors ma position initiale j'exerçais une pression avec mon bassin sur mon membre qui me semblait bien tendu. Maintenant qu'il n'avait plus que son boxer, la sensation devait être décuplée. Mes vas et viens reprirent, tendis que je parsemais son cou et le haut de son torse de baisés. Qui allait craquer le premier ? Certainement pas moi. Mes mouvement accéléraient petit à petit, mais je m’arrêtais au bout de quelques minutes de torture, n’exerçant même plus une pression avec mon bassin. Relevant la tête je plongeais mon regard dans le sien, inclinant la tête légèrement de côté.

« Je pense que je vais attendre encore un peu avec la gourmandise... Tu en penses quoi ? »

Le truc chouette quand vous être à genoux, c'ets que personne ne vois si vous prenez votre baguette ou pas pour lancer discrètement un « accio cravate ». Une fois le bout de tissu caché mais à portée de main je remontais sur Daniel, après lui avoir retiré son jeans. J'entendis Daniel gémir suite à mes mouvement, ce qui me motivait à continuer. La réaction de monsieur ne se fit pas attendre. Quelques secondes plus tard je me retrouvais en soutien-gorge, ma poitrine contre son torse. Les frottements firent piquotter mes pointes tendues et la main de Daniel rajouta des sensations agréable. Je m'arrêtais, lui laissant carte blanche et je ne fus pas déçue du résultat. Ohh une bombe de crème fraîche. Nos position furent inversée et Daniel se mit à jouer avec la bombe. Sa bouche, sa langue, ses dents... les sensations s’emmêlèrent sur ma peau. La chaleur de sa bouche laissait des traces brûlantes et je ne pu que me résoudre à fermer les yeux et à me laisser aller sur le canapé. Son baisé fut passionné, sucré et chaud. Sa bouche migra ensuite vers mon con tendis que ses hanches bougèrent contre les miennes. Je ne restais pas insensible à ses mouvements, passent mes mains dans son dos y exerçant une légère pression. Je laissais mes hanches aller à la rencontre des sienne, ouvrant la bouche pour mieux avoir accès à l’oxygène qui commençait à se faire rare. La sensation du jeu, du désir et de l'attente était enivrante.

Lorsque Daniel me présenta son doigt je jouais le jeu et le pris dans a bouche, laissant tourner ma langue au tour et exerçais une légère pression avec mes dents. Je le fixais droit dans les yeux, ne bougeant pas, avant de m'écarter doucement. J’approchais ensuite mon visage de son torse, toujours en dessous de lui et léchais la crème avec le bout de ma langue. Je n'avais pas encore tout léché, que je le retournais déjà, finissant mon œuvre en étant sur lui. Ce changement contant de position décrivait bien la situation. Lui comme moi aimions dominer et jouer. Personne ne voulait lâcher le bout ! Je décidais de laisser la bombe de crème fraîche de côté pour l'instant. Je posais ma bouche sur la sienne, laissant ma langue jouer avec la sienne innocemment un bon moment, ramenant ses deux mains au dessus de sa tête avec les miennes. J'y exerçais une pression, tout en frottant ma poitrine doucement contre son torse chaud. Je lâchais une de ses mains, comptant sur sa participation pour qu'il reste comme ça. Sortant le bout de tissus caché précédemment, dans l'intention de lui attacher les mains, je fixais mon regard au sien :

« Tu es sur de vouloir me laisser m'amuser ? »


J'avais une folle envie de savoir si il se laisserait faire. Mordillant doucement ma lèvre, j'attendis sa réponse, jouant un peut des hanches pour le convaincre. Mais après tout il pouvais refuser. Forcer Daniel à vouloir faire ceci n'était pas bénéfique. Ni pour lui ni pour moi. J'avais besoin de passion ce soir, qu'on fasse revivre cette petite étincelle au fond de moi. Pas d'un homme distant et non intéréssé.

Je fit un sourire joueur à Daniel. Rien ne lui faisait peur ? Haaaa les gros bras durs, j'adorais jouer avec eux ! Tellement amusant, tellement sur d'eux et si excitant ! Je plaçais ses poignets correctement pour les nouer, formant un 8 autour d'eux avec le bout de tissu. J'essayais de ne pas serrer trop fort, mais assez pour qu'il ne puisse pas si facilement détacher ses mains. J'avais déjà attaché plusieurs fois avant, mais n'avais moi-même jamais été attaché. Je portais une certaines affection aux hommes avait qui je couchais, mais jamais assez de confiance pour m'attacher. Je n'aimais pas être vulnérable. Je n'aimais pas ne pas pouvoir me défendre. J'imagine que c'est une leçon que mes parents m'ont apprise indirectement. Je fis un clin d’œil joueur à Daniel avant de doucement embrasser ses lèvres, pour migrer tout aussi doucement vers son oreille. Je laissais ma poitrine frotter contre son torse lors de mon chemin, tout comme je laissais mes ongles effleurer son torse. Je murmurais d'une voix légèrement rauque :

« Je suis heureuse de voir que tu me laisse faire. Le tout est de me décider dans ce que je vais te faire. Peut-être que je pourrais te rendre fous à passer ma nuit à te caresser le torse, t'exciter sans jamais te donner entière satisfaction ? Je pourrais aussi passer la nuit entière à user de ton corps, ne te laissant aucun répits ou autre ? »

Je mordillais doucement le lobe de son oreille, laissant une de mes mains faire des cercles sur le haut de sa cuisse, tantôt se rapprochant, tantôt s'éloignant de son membre. De mon autre main je jouais avec le bord du dernier bout de tissus qui le retenais. Je me relevais légèrement.

« Je pourrais aussi tout simplement commencer par ceci ... »

Doucement je descendit le long de son torse, laissant ci et là un baiser traîner. Je laissais mes mains m’emparer de son boxer et doucement le tirer vers le bas. Je laissais ma langue jouer un instant autour de son nombril, laissant mes mains remonter doucement, caressant ses jambes au passage. Je voulais le rendre dingue. Descendant un peut plus bas, je laissais ma mains droit jouer avec son membre, avant de finalement le prendre doucement en bouche. Je laissais ma langue tourner tendis que je le prenais très lentement en moi, avant de revenir en arrière. Je lançais un regard à Daniel, pour ensuite reprendre son membre tendu dans ma bouche, tout aussi lentement, tout aussi doucement, pour revenir en arrière. Je jouais un instant comme ça, voulant voir le seuil de tolérance de ce cher Daniel. Jouer était une chose, tout comme prôner ses talents, mais les prouver ? Ça c'était autre chose. Je finit par arrêter mon petit manège, histoire de ne pas le faire venir trop vite non plus. Je posais un regard sur lui, me léchant doucement et sensuellement es lèvres avant de susurrer.

« Depuis le temps qu'on joue Daniel, j'espère que je suis à la hauteur de tes espérances ? »

J'aimais beaucoup le jeu que j'avais avec Daniel, et bizarrement même si au début ma conscience me titillait, elle avait fait ses bagages depuis longtemps. La sensation de sa peau contre la mienne, sa voix, le contrôle que j'avais, ses lèvres... Toute ses choses qui m'avaient faites sombré, toute ces choses que je ne regrettais pas. J'aimais vraiment jouer avec lui. Le rendre fous et j'étais sur qu'il appréciais tout au temps ! Je lui rendis son sourire, heureuse de pouvoir le satisfaire de la sorte et continuait mes caresses. Sauf que Daniel en décida autrement et se releva pour m'embrasser. Je lui rendis son baisé trouve le contact plus qu'agréable. Je le regardait un sourcil levé et un sourire sadique pris place sur mes lèvres lorsqu'il me demanda s'il allait avoir une punition. Je ne répondis pas et me collais juste à lui, le faisant retomber contre les coussins du canapé, m'installant à califourchon sur lui. Ohhhh la nuit allait être longue, mais tellement agréable !

Je ne saurais dire quand nous cessâmes, quand nous reprîmes, ni combien de fois je vis les étoiles, mais ce fut une nuit agréable. Combien de fois n'avions nous pas changé les rôles entre dominé et dominant? Combien de baisés enflammés avaient été échangé, de soupirs et de cris poussé? Impossible à dire tant il y en avait eu! Je ne sais pas non plus quand je me suis endormie. Tout ce que je savais c'était que je venais de me réveiller dans les bras de Daniel, allongée confortablement sur son torse et sans la moindre envie de bouger. La lumière filtrait à travers les vitres. Nous étions au sol enroulés d'un plaid qui avait eut sa place sur le canapé. Canapé, qui était dans un état lamentable avec ses coussins éparpiller un peut partout et nos vêtement accroché ci et là. Je m'étirais doucement avant de refermer les yeux que j'avais ouvert lors de mon réveil. J'avais le corps légèrement engourdis, mais la sensation était tellement agréable ! Je finis par doucement ouvrir les yeux au bout d'un moment. Malheureusement il allait falloir que je me lève. La taverne ne tournera pas sans moi. Je me relevais sur mon coude, celui qui était face au sol histoire de pas écraser Daniel. Je décidais de réveiller Daniel doucement. Je laissais donc mon autre main parcourir sin torse jusqu'à son épaule. Au temps en profiter une dernière fois non ? Je ne sais pas si je recoucherais avec lui, en avais je envie ? Impossible à dire pour l'instant. Je secouait doucement son épaule en l'appelant tout aussi doucement par son prénom avant d'enlever une mèche de ses cheveux de son visage. Je rigolais doucement pour moi même. C’est fous ce que les gens on l'air innocent quand il dorment. Lorsqu'il ouvrit les yeux je l’accueillit avec un grand sourire.

« Bonjour bel homme, alors ton déjeuné, avec ou sans tartines grillées ? »

Au temps démontrer de l'hospitalité, et puis si il ne mangeais pas après tout ce qui s'était passé durant la nuit il allait me faire un malaise très rapidement j'en étais sure!

Mon corps était légèrement engourdis mais la sensation était agréable. Et puis la vue l'étais aussi ! Non mais sérieusement il faisais combien d'heures de musculation lui ?! Je rigolais lorsqu'il parla de sa faim. Je me levais donc, entourant un plaid autour de moi avant de commencer a ramasser mes habits. Même si je savais qu'avec Daniel cella ne conduire à rien de concret j'étais heureuse de voir qu'il était tendre le matin. C'était agréable de voir que tous les hommes ne s’enfuyaient pas en courant ! Je ramassais mes vêtements et me retournais vers mon hôte en souriant.

« Bien sur vas y ! C’est la porte là bas ! Je t'attendrais en bas, avec les tartines grillées ! »

Je fis un sourire à Daniel avant de ramasser ma baguette et de remettre de l'ordre via la magie dans mon salon tout en m'habillant pendant qu'il allait prendre sa douche. Je décidais de juste passer mon débardeur et mon short d'hier. Je descendis alors les marches menant à la cuisine et en quelques coups de baguette je laissais le mange se faire par magie dans la salle des clients, je laissais la cuisine préparer un petit déjeuné copieux avec tout ce qu'on pouvais vouloir. AU bout de même pas cinq minutes tout était prêt. Les tartines étaient grillées, le beurre, les charcuteries, les fromages et les confitures étaient sur un plateau tout comme le thermos de thé, ainsi que la carafe de jus d'orange, deux tasses , deux verres et un panier remplis de croissants et de pains au chocolats ! Je remontais les marches après avoir récupéré la gazette du sorcier et installais le tout sur la table du salon. Je m'approchais de la fenêtre, attendant que Daniel ait finit et regardais le petit village encore à moitié endormi. Je croisais les bras et laissais un instant mon esprit vagabonder. Mes frères me manquaient atrocement. Je soupirais et m'adossais au mur, avant de me retourner lorsque j’entendis Daniel sortir de la douche. Je lui fis un sourire et m'avançais vers lui de quelques pas alors qu'il en faisais au temps drapé d'une serviette. Je le regardais dans les yeux alors qu'il me ventait les mérites d'une bonne douche.

« Je connais autre chose qui t'avais fais du bien hier soir. »

Je rajoutais à ma phrase une bise sur sa joue et une caresse le long de son bras ainsi qu'un clin d’œil. Je pris ensuite sa main et le tirais vers le canapé ainsi que la table, un grand sourire au visage.

« Sers toi, tu dois être affamé ! »


Je m'installais confortablement et me servis un thé, tout en ayant le réflexe de la bonne hôte de servir mon invité en premier. Je lui tendis le journal, lui proposant de le lire s'il voulais avant de m'installer plus confortablement et savourer mon thé tout en regardant mon amant. Les souvenirs remontèrent de notre première rencontre, de la première fois ou il m'avais dragué, de la première fois ou j'avais répondu, de nos sourire joueurs et nos regard entendu. Petit à petit mon sourire s'élargit et bientôt je me mis à ricaner.

« tu te souviens de notre première rencontre ! »

Je souris à Daniel lorsqu'il me remercia et fis juste un sourire entendu. Je déjeunais toujours comme ça et je n'allais pas faire d'exception. Et puis c'était plaisant de préparer un déjeuné pour deux personne. Nous commençâmes à manger en silence. Lui feuilletant et moi plongée dans la contemplation et dégustation de mon savoureux thé ! La discutions débutât alors sur notre première rencontre ! Je l'écoutais en me souvenant de ce jeune homme à la mine fâchée qui était entré dans mon bar. Je souriais doucement. Son sens du dialogue bien sur ! Je rigolais doucement.

« Tu sais qu'à un moment j'ai commencé à noter les phrases de drague que tu me sortais ? Juste pour vois si tu n'allais pas finir par t’emmêler les pinceaux ? A part quelques répétition je dois avouer qu'effectivement ton sens du dialogue à joué en ta faveur ! »

Je fis un clin d’œil à Daniel avant de reprendre une gorgée de mon thé. Oui cette journée il m'avais bien fais rire alors que je n'avais pas trop le moral. Un simple client sans histoire qui deviens vite un décor du tableau indispensable ! Une routine s'était installée entre nous sans jamais être malsaine. Je me demandais s'il allait arrêter de venir maintenant que nous avions couché ensemble ? La réponse fut vite trouvée. Oui ! Il y avait une ambiante détendue entre nous. Et c'était agréable. Il continue en parlant de folie. Je souris doucement.

« Quel joli compliment de si beau matin ! Quand à la folie : qui n'en possède pas un brin dis moi ? »

Je mangeais un pain au chocolat pour occupé mes mains et pour m’empêcher de séquestrer Daniel ici. Pourquoi il devait se mordre la langue comme ça déjà ? Je l'observais s'habiller tout en finissant mon déjeuné bien installée dans le canapé. Y a des matin ou confort, flemme et bonne humeur riment parfaitement ! Lorsqu’il me parla de la serviette avec un sourire coquin je fis un sourire innocent.

« Dans la salle de bain il y a une malle en osier, tu peux la poser la dessus... »

Et moi pendant ce temps je resterais sagement installée dans le canapé à te regarder marcher jusque là torse nu. Oui je ne le disais pas mais mes intentions étaient certainement claire. La nuit avait été sportive et très agréable mais nous en resterions là. J'avais cédé à une pulsion engendrée par des facteurs divers hier. Cella ne se reproduira plus mais j'étais certaine que notre jeu continuera, sans dérapage ce coup ci ! Lorsqu'il revins nous papotâmes encore un peut avant que je ne doive prendre congé. Et oui une taverne ça ne se gère pas par magie ... Du moins pas entièrement !