Un peu de Chanel, un peu de Dior ... et une bonne dose de chocolat chaud! [Feat. Demetra] TERMINE

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Demetra & Idiya

Je vérifiais mon reflet dans la glace. Un chemisier fushia sans manches Chanel, un joli ruban noir savamment noué maintenait le col serre, tendis que ma jupe noir cintrée mettait en valeur mes hanches. Je portais mes talons noir louboutin simple aujourd'hui. Oui oui je servais mes clients dans ma taverne en talons haut. Huit ans de services m'avaient forgés. Au début j'avais servis dans de simple chaussures, mais mes talons me manquaient trop. J'avais pris sur moi et aujourd'hui je savais parfaitement jongler avec deux plateaux perchée sur 8cm de pure merveille. Je gagnais plus tôt bien ma vie, et mon héritage familial me permettait de pouvoir m'offrir ces choses facilement. Je remis mes cheveux en place et alla ouvrir ma taverne.

Elle avait bien changé depuis son ouverture il y a huit ans. Les bénéfices entrants m'avaient permis de donner à cet endroit, jadis pourrit, une touche de luxe, d’élégance et de finesse. Les meubles en bois restaient de très bonne qualités, les divers sièges et sofas qui étaient recouvert de velours, étaient confortables et ajoutaient à l'endroit un côté confortable et chaleureux. Le chandelier de bois avait fait son temps, maintenant c'était un jolis chandelier de bronze luisant qui éclairait mon entre la nuit tombée. La cheminée était richement décorée en gravures et arabesques qu'on retrouvait un peu partout. Divers chandeliers disposés ci et là, ainsi que des assortiments de fleurs rendaient le tout joyeux et chic, avec les cadres et autres petites décoration de goût. J'avais aussi accroché diverse peintures d'anciennes villes visitées comme Venise, Florence, Salem, Paris. La décoration était parfaitement en accord, sans pour autant faire surchargé ! Je vérifiais un instant que ma vitrine était bien arrangée. Les diverses pâtisseries étaient disposées sur les présentoirs en verre, avec des pieds forgés en or et finement travaillés, avec de jolies cloches par dessus. Chacune portait le nom de la pâtisserie qu'elle abritait, en lettres gravées et élégantes. J'étais fière de mon établissement. La bonne ambiance y était toujours au rendez vous et le fait qu'elle se situe dans le « cartier mal famé » me permettait aussi un peut de trier ma clientèle, même si la réputation de ma petite merveille avait un peu remonté la cotte de ce quartier. Ma taverne n'était jamais aussi remplie que le « trois balais » mais ce n'étais pas non plus ce que je désirais.

La journée commençait calmement, certains habitués venaient prendre leur petits déjeuné, d'autres acheter du pain au raisins, spécialité de la maison. J'avais même le temps de soigner mes ongles de temps en temps. Je m’étais un doigt d'honneur sur ma manucure. Aujourd'hui une simple french-manucure ornait mes doigts. Simple mais chic et soigné ! Je finissais de servir un client au comptoir, empochant le prix de trois parts de gâteaux au chocolat, lorsque je vis une nouvelle tête entrer dans ma taverne. La jeune fille en question avait un air raffiné et on voyait à ses vêtements qu'elle était de bonne famille. J'aimais particulièrement son style vestimentaire ! Elle changeait des autres bimbos qui se croyaient miss monde à porter leur panoplie de rose mal assortit et de seconde marque. Je m'approchais donc de ma nouvelle cliente, une fois qu'elle fut installée et qu'elle avait reposé la carte avec les diverses propositions de la maison, avec le sourire.

« Bonjour, qu'est ce que je peux vous amener ? »

Cette jeune fille semblait soignée et sophistiquée ! J'appréciais ça !

Dernière édition par Idiya K. Lyard le Mer 4 Fév - 11:19, édité 1 fois

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~ Je me regardais dans le miroir en me demandant "Pourquoi pas ?". Et pourquoi me posais-je cette question ? Eh bien, parce que j'avais envie d'une petite boisson et que ça ne me tentait pas de me rendre dans un de ces bars miteux du coin en me faisant draguer par des bas-de-classes. J'avais donc décidé de viser Pré-au-Lard bien que ce soit un endroit un peu "médiocre" à mon goût mais ils offraient de la boisson plutôt de qualité malgré tout et que l'on ne retrouve pas ailleurs. Et faut dire que je ne peux même pas me permettre d'en acheter à toutes les places vu que je ne suis pas majeure aux États-Unis, encore. C'est malheureux en plus que je doive attendre encore trois années. En tout cas... Je venais de terminer d'arranger mes cheveux de blé en les laissant allonger sur mes épaules. J'avais opté pour un chemisier blanc avec une jupe noire, de marques très prestigieuses, où j'ai dû mettre un collant noir vu la température extérieur. Mes poignets poignets étaient ornés de bracelets en or pur et mon collier agençait parfaitement avec mes yeux de ciel où il y avait quelques vrais saphirs de qualité supérieure. J'avais aussi une bague avec une émeraude à ma main droite dont je ne retirais pratiquement jamais. Mon père me l'avait offerte pour mon 17ième anniversaire et m'a jamais dit comment elle avait coûté, surtout que l'anneau était en or pur, elle aussi. Une fois prête, j'ai mis un manteau noir propre ainsi que de petites bottines noires à talon, prenant ma sacoche de luxe avec une petite fortune monétaire à l'intérieur et ma baguette, en quittant l'université afin de transplaner à Pré-au-Lard.

~ La température ne fut pas un cadeau, ayant vécu dans un endroit particulièrement chaud malgré que Salem ne soit pas un endroit très haut niveau température, l'hiver. Ça faisait tout de même environ quatre années que j'étais en Angleterre durant l'année scolaire. Je n'étais pas fanatique de leur accent ou encore de leur manière de vivre mais je ne détestais pas l'endroit, au final, malgré que la Californie est cent fois supérieure à tout ce qu'il peut se trouver ici, en plus d'y avoir de nombreuses plages... Bref, je me suis dirigée vers les Trois Balais, calmement. Il n'y avait aucun élève aujourd'hui malgré que ce soit une journée de fin de semaine, quoi qu'ils n'avaient pas toujours des sorties. En regardant par la fenêtre, je fus surprise d'y voir une clientèle plutôt nombreuse vu l'heure de la journée et je doutais pouvoir y boire tranquillement. Ça faisait un petit bout que je n'étais pas venue, en plus. Je regardais les petites boutiques genre Zonko, Honeydukes dont j'avais une certaine envie de fréquenter et bien entendu, Gaichiffon malgré que la boutique offre des pièces de vêtements de qualité plutôt médiocre à mon goût. C'est en soupirant que je me suis dit que je pourrais peut-être essayé de me rendre dans le quartier mal-famée de Pré-au-Lard, avec dégoût. Je savais qu'il y avait une autre auberge mais beaucoup plus miteuse que les Trois Balais et j'en avais horreur. Fréquenter un endroit où il y a pleins de coquerelles, non merci. En arrivant devant le bar ou devrais-je dire, l'auberge, je fus surprise de voir que l'endroit avait l'air bien plus propre que ce que mon père me disait. À l'époque, ça s'appelait "La Tête de Sanglier" et désormais, "La Licorne Blanche". Faut dire que je ne m'étais jamais aventurée jusqu'ici lors de mes sorties à Pré-au-Lard. En y entrant, une douce odeur emplit mes narines, où je vis certains regards tournés vers moi, par le nombre limité de gens qui s'y trouvaient. J'ai donc opté pour le confort optimal, je me suis assise sur un siège de velours, en y croisant mes jambes, devant une table qui y était entourée de quatre semblables où j'ai retiré mon manteau en le déposant sur le dossier et en mettant ma sacoche sur la table. J'ai donc vu une serveuse s'en venir, habillée d'une manière plutôt chique, de son chemisier fushia avec une jupe noire. Très jolie la demoiselle ! Comment faisait-elle pour faire ce métier en talons hauts ? Je ne savais pas et je ne lui poserais pas la question. Ses yeux me disaient quelque chose mais la personne, rien. D'ailleurs, se pouvait-il qu'elle soit la propriétaire ou quelque chose du genre ? Peut-être. En même temps, j'avais jeté un banal coup d'oeil à la carte qui se trouvait sur la table, haussant des épaules. Je ne savais pas vraiment quoi prendre et c'était plutôt varié. Avant que je ne puisse vraiment étudier en détail la carte, la dame était rendue devant moi et me dit, en souriant :

« Bonjour, qu'est ce que je peux vous amener ? »

~ J'ai mis doucement mes mains sur la table, dévoilant mes bracelets ainsi que ma bague, où j'ai levé la tête vers elle, d'un léger sourire. Enfin une personne avec une allure aisée, je pouvais tout de même me conduire d'une manière appropriée, non ? Je lui ai donc répondu, de mon accent américain :

« Bonjour ! En fait, j'hésite un peu et c'est la toute première fois que je fréquente cet établissement qui est, ma foi, beaucoup plus "propre" que ce que mon père me disait... Disons que je n'ai jamais cherché à fréquenter plus loin que les banales boutiques qu'on nous offre. » Dis-je, en haussant des épaules. « Je vais prendre la spécialité du jour avec ce que tu as de plus fort. » Je lui ai donné la carte, ignorant littéralement la colonne des prix (en argent sorcier) et ce que je venais de commander. Je n'étais pas difficile malgré que j'aimais bien la nourriture bien gastronomique sauf que un de mes défauts niveau manger est bien mon amour des fast-foods. C'est bien ce que mon père n'apprécie pas vraiment chez moi, étant donné qu'il est en médecine ou du moins, PDJ d'une institut de médecine magique à Los Angeles et qu'il a plusieurs firmes sous lui au-travers des États-Unis, dans les grandes villes genre Chicago, New York, Houston et même au Canada à Toronto, Vancouver et Montréal. Ce n'est qu'un détail... Bref, j'ai donc attendu qu'elle m'apporte ce que j'avais demandé...

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La jeune fille que j'avais face à moi était de bonne famille. Ses vêtements étaient bien taillés, de très bonne qualité, ses manières sophistiquées et ses bijoux n'étaient pas de la quincaillerie. Je n'étais pas superficielle... Enfin pas autant que d'autres personnes. Je savais aussi me contenter de peu ou de choses simples, c’est juste lorsqu'il s’agissait de bijoux que je faisais ma difficile. J'avais toujours ce problème avec les bijoux qui n'étaient pas d'or ou d'argent pur, qu'au bout de quelques jours ils déteignaient sur ma peau et créaient des horribles traces vertes. Ça plus les réactions allergiques de ma peau, faisaient que je ne portais que de l'or ou de l'argent. Et des pierres précieuses. C'était si jolis de les faire jouer avec la lumière ! Mais bon les arnaqueurs n'étaient pas rare et j'avais appris à reconnaître les bijoux de bonne qualité lorsque j'en voyais. Et cette fille n'en portait pas peu. J'avais toujours cette tendance de faire confiance et d'aller plus facilement vers les gens qui semblaient de bonne famille, même si dans certains cas je me retirais rapidement si c'est gens étaient trop insupportables. Ce ne fut pas le cas de cette jeune demoiselle.

J'eus un petit rire lorsqu'elle me parle de l'ancienne réputation de ce bâtiment. Oh oui : « la tête de sanglier » avait été un bar mal fréquenté et très, mais alors la vraiment très sale ! Je ne suis pas une maniaque de l'hygiène, mais je n'aurais toujours pas osé boire quelque chose des verres qu'on utilisait ici avant, même après les avoir nettoyés trois fois dans de l'acide, du vinaigre et de l'eau bouillante !

« Heureuse que j'arrive encore à casser l'ancienne réputation de ce bar. Et vous savez pour les boutiques, il y en à des pas mal, il faut juste savoir bien chercher ! »

J'accompagnais ma phrase d'un petit clin d’œil, avant de reprendre la carte et de me diriger vers le bar. La spécialité du jour ? Pâtes bolognaise. Un repas simple ? Tout dépend de comment vous le préparez et présentez. Je vérifiais que mes autres clients ne manquaient de rien et disparus un instant dans la cuisine. On y accédait par deux portes à double battant style western. Sauf que mes portes étaient moins poussiéreuses et joliment décorées. Un coup de baguette et je mis une portion de sauce à chauffer. Sauce que j'avais préparé le matin même. Composée de bouts de carottes, de mini boulettes, de concentré et de coulis de tomate, de basilique et d'oignons finement coupés en morceaux et doré dans du beurre avant. J'y avais ajoutée des herbes de Provence, de la noix de muscat, du sel, du poivre et du persil frais finement haché. Un autre coup de baguette et je fis bouillir de l'eau salée pour mes pâtes tout en les ajoutant. Je laissais le tout mijoter pendant que je retournais à l'avant pour servir deux autres clients. Une vielle dame du coin qui venait souvent acheter des pâtisseries pour gâter ses petits enfants et un homme un peut bourru qui venait juste boire un café en lisant sont journal, mais qui ne manquait pas de me lancer des regard langoureux. Je n'aimais pas les clients collant, j’espérais seulement que lui se contenterais de regards! Je vérifiais aussi mon stock de pain au raisins et décidais de remettre une fourrée au four.

J’amenais ensuite des couverts en argent, ainsi qu'une serviette enroulée et maintenue par un anneau en or, à la jeune demoiselle. Les couverts étaient comme le reste finement travaillés. Je lui amenais en même temps deux verres de vins polis et une verre de whisky pur feux. Malgré qu'elle m'ait tutoyé je restais poliment au « vous », sans pour autant être distante.

« Voici votre Whisky pur feux. Vous désirez du vin durant le repas ? J'ai un excellent vin blanc un peu fruité ou alors un vin rouge passe partout peu-être ? »

Je retournais ensuite en cuisine. Lorsque les pâtes furent prêtes je les égouttais avant de les mettre dans une assiette profonde et préchauffée. Mes assiettes avaient toutes le même motif : les bords étaient décorés avec des arabesques dorées et sur le haut ces arabesques formaient une forme ovale. Dans cette forme la tête d'une licorne, aussi dans les tons dorés, était gravée. Sur le dessous de l’assiette les arabesques formaient mes Initiales : I.L. J'avais moi-même dessinée le modèle des assiettes avant d'en faire la commande. Je voulais quelques chose de chic, sans faire trop surchargé ou assiette de pacotille. Je recouvrais les pâtes de sauces, essayant de correctement placer les boulettes, histoires qu'elles ne tombent pas. Je rajoutais une touffe de Persil sur le dessus pour décorer le tout. J'amenais ensuite l’assiette à la demoiselle, ainsi qu'une coupelle en cristal de parmesan, agrémenté d'une petite cuillère en argent. Posant le tout devant elle je lui souris grandement.

« Bon appétit ! »

Je retournais vérifier la cuisson de mes pains, encore 10 minutes, avant d'amener l'addition à deux clients et débarrasser leurs tables. Je jonglais un instant avec le plateau remplis de tasses et d'assiettes pour l’amener en cuisine, passant entres les diverses tables et prenant la commande d'un autre client, où d'un coup de baguette la vaisselle se faisait d'elle même. J'avais toujours été douée pour les sorts de ménage, allez savoir pourquoi. Peu-être parce que j'aimais avoir une maison propre et rangée ? Je préparais vite fais la commande du client : une part de tarte pomme-cannelle et un thé à la menthe. Ah les thés. Je ne supportais pas les thés bon marché en sachets. Je préférais des thés frais, à mettre sois même dans un petit œuf à thé. L’arôme était dix milles fois plus intense et le goût tellement mieux ! Après avoir amené le tout et discuté deux minutes avec la personne je retournais en cuisine, sortant mes pains du four pour les disposer encore tout chaud sur mon comptoir, histoire qu'ils refroidissent un peu avant que je ne les range dans la vitrine. Leurs délicieuse odeur pouvait se répandre dans ma taverne, et peut être appâter quelques uns des clients ? J'étais si fière de ma taverne et du travail que j'y faisais. Quelques coups de baguettes plus tard et ma cuisine était à nouveaux rangé, des verres polis et le tout à sa place et propre. C'était plus tôt une bonne journée !

Je laissais passer mon regard dans ma taverne lorsque je vis le monsieur au journal discuter avec la jeune demoiselle. En sois rien de bien spécial sauf qu'il se passait quelques fois la langue sur ses lèvres et qu'elle semblait mal à l'aise. Bordel il avait la cinquantaine! Je m’emparais d'une petite assiette, d'un muffin et me dirigeais alors vers la table de la jeune demoiselle d'un pas assuré. Je m’asseyais avec élégance dans un des fauteuil face à la jeune fille, croisant mes jambes et lui souriant grandement.

"Désolé, je ne pouvais me permettre une pause avant! Et donc tu disais que John allait te demander en mariage? Espérons qu'il puisse contrôler sa jalousie!"

Je me retournais ensuite vers le client qui me regardait avec un mélange d’incompréhension et d'envie, lui lançant un regard menaçant, mais parlant d'une voix mielleuse.

"Quand vous aurez finit de baver sur mon amie, ou moi-même, pourriez vous s'il vous plait prendre la porte qui est juste là bas? Ce serrait tellement gentil de votre part!"

La menace d'un fiancé et mon regard durement entraîné durant huit ans, eurent raison de lui et il partit rapidement. Je soupirais et me retournais vers la jeune fille, lui servant un sourire et un clin d'oeil.

"Le coup du fiancé est vieux, mais toujours aussi efficace! J'espère que je ne vous ai pas mise mal à l'aise?"

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~ Je venais tout juste de m'installer et ce, pour la première fois dans ce pub que je croyais affreusement miteux vu ce que mon père m'avait conté. Il m'avait dit qu'un sanglier se trouvait sur la porte, que les clients avaient tous des allures louches et que le bâtiment faisait pitié à voir, un peu comme ces masures que l'on voit dans les pays pauvres. Ce que j'avais sous les yeux était d'une toute autre nature. Bien sûr, l'endroit n'était pas rempli de monde vu que c'est situé dans un des coins sombres du village mais n'empêche que j'étais impressionnée. Je ne regrettais pas de m'être bien habillée, parée de bijoux, aujourd'hui. N'empêche que je pouvais voir quelques têtes masculines se tourner vers moi mais je n'en fis rien. Je me suis simplement installée dans un des sièges de velours dont je n'avais pas à me plaindre du confort. J'avais alors regardé la carte qu'offrait l'établissement. Je ne savais absolument pas quoi prendre. Je me serais bien pris un bon hamburger bien gras mais il ne semblais pas y en avoir. C'est donc que la "serveuse" vint me voir. Un dame plutôt jolie qui ne semblait aucunement issue d'une classe minable de la société vu de la façon dont elle était habillée. L'air de son visage me disait quelque chose mais je ne la connaissais pas du tout. Je venais donc de la saluer lorsqu'elle vint m'adresser la parole, afin de prendre ma commande. Je lui ai donc mentionné le changement et le fait que je n'avais jamais mis les pieds ici avant de donner ma commande qui était "le plat du jour" et ce qu'il y avait de plus fort niveau boisson. Je préférais la vodka mais n'importe quoi pouvait faire l'affaire... La demoiselle avait donc ri quand j'avais mentionné l'ancien établissement, avant de me répondre :

« Heureuse que j'arrive encore à casser l'ancienne réputation de ce bar. Et vous savez pour les boutiques, il y en à des pas mal, il faut juste savoir bien chercher ! » J'ai lancé un sourire, face à son clin d’œil, me demandant si je ne devrais peut-être pas davantage fouillé mais bon, Pré-au-Lard n'a jamais été vraiment mon centre d'intérêts. J'ai répondu : « J'en connais une panoplie, de boutiques, mais elles se trouvent plutôt dans Los Angeles et un peu dans Londres... » Dis-je, en jouant avec un de mes bracelets.

~ Par la suite, elle prit ma carte et se dirigea vers le bar. J'ai donc attendu, lâchant de m'intéresser à mon bracelet d'une valeur inestimable et je me suis mise à regarder un peu dans le bâtiment, remarquant des toiles, par-ci et par-là, une riche décoration et un vieux qui me regardait avec un certain intérêt. J'ai détourné le regard où je vis celle qui était venue me voir, s'occuper de certains clients, dont cette personne qui m'avait dévisagée. J'espérais qu'il ne fasse pas le pédophile et tente de me kidnapper, surtout que j'ai 18 ans et non 40 ans. C'est vrai que les nanas riches sont souvent plus tentantes mais au moins, je sais me défendre, avec ma baguette. C'est là que je vis la dame revenir avec les ustensiles, en me les disposant de manière appropriée, ainsi qu'une serviette. Je fus surprise qu'elle soit "serviable" ainsi, surtout à Pré-au-Lard où la classe n'est pas partout. Même au Trois Balais, on oubliait ce que c'était que d'être bien servie. Tout était d'argent et la serviette était enroulée d'un fil d'or. Elle avait aussi amené deux verres de vin ainsi qu'un autre de Whisky pur feu, ce qui m'a arraché un sourire. La demoiselle me demanda alors :

« Voici votre Whisky pur feux. Vous désirez du vin durant le repas ? J'ai un excellent vin blanc un peu fruité ou alors un vin rouge passe partout peu-être ? » J'ai hoché de la tête, en la regardant puis répondant, d'une rare politesse : « Euuuuh, je vais prendre le vin blanc, je crois. Merci ! » Dis-je, en la regardant retourner vers la cuisine.

~ J'ai donc de nouveau dû attendre, buvant une bonne gorgée de Whisky. Je mis la serviette sur ma jupe, au cas où je prendrais malheurs à échapper de la sauce ou nourriture et je me suis mise à taper ms doigts sur la table, en attendant, buvant mon verre par-ci et par-là, remarquant toujours le vieux monsieur me regarder d'un air louche que je n'appréciais pas. Après quelques minutes d'attentes, je vis la "serveuse" revenir vers moi, portant une assiette de pâtes ainsi qu'une coupelle de parmesan. Elle déposa le tout avec un sourire, où le fumet des pâtes bolognaises entrait dans mes narines, avec toutes les épices. Miam, je salivais déjà ma première bouchée. J'étais habituée à la fine cuisine tout comme les fast-foods, alors je savais ce qui était bon et ce qui était dégoûtant. La femme me souhaitait donc un bon appétit où je lui répondis un : « Merci ! » Peu après, elle vint m'amener du vin en me le servant dans une coupe, où je lui souris. En attendant, je mangeais tranquillement, prenant une gorgée de whisky. Finalement, j'ai totalement sous-estimé cet endroit. En plus que les pâtes étaient excellentes, les motifs de l'assiette étaient plutôt classes, je ne pouvais me l'empêcher de le penser. Évidemment, pas autant qu'à mon chez moi à Los Angeles mais quand même.

~ C'est alors que je venais de manger une délicieuse boulette que je vis le monsieur de tout à l'heure se lever et prendre place près de moi. Dégoûtée, je l'ai ignorée en me concentrant à mon assiette mais il se mit à me complimenter sur mon apparence et en fait, il me draguait ! Il venait de me proposer d'aller boire un verre avec lui, au bar. Ce qu'il faisait avec sa langue me perturbait un peu et j'avais peur qu'il me saute dessus. Ce n'est pas ma fortune qui allait me sauver face à un vieux pervers plus fort que moi, je n'avais que 18 ans et lui semblait beaucoup plus âgé. Je n'avais pas encore répondu que je vis la serveuse arriver, avec une assiette peuplée d'un muffin et prendre place à la place en face de moi tandis que le monsieur était à ma gauche. La façon de s'asseoir de la femme me rappelait moi-même et je pouvais vraiment définir que ce n'était pas une genre de clocharde. En me souriant, elle me dit :

"Désolé, je ne pouvais me permettre une pause avant! Et donc tu disais que John allait te demander en mariage? Espérons qu'il puisse contrôler sa jalousie!" Prenant un air sérieux, faisant semblant de lancer un sourire timide, je répondis : « Oui, en fait, il me l'a demandé la semaine passée et on pensait faire notre lune de miel à Walt Disney, à Anaheim... » Dis-je, en montrant ma bague ornée d'une émeraude de très haute qualité, d'un anneau en or. En fait, l'anneau était un cadeau de mon père et pour Walt Disney, c'était faux. Je devinais les intentions de la dame, en fait. Ensuite, elle se tourna vers le client, d'un air menaçant, pendant que lui semblait plutôt pris d'un air incompris. Moi, je continuais de jouer le jeu, prenant un air "timide". C'est donc que la serveuse lui dit :

"Quand vous aurez finit de baver sur mon amie, ou moi-même, pourriez vous s'il vous plait prendre la porte qui est juste là bas? Ce serrait tellement gentil de votre part!" Le client partit aussitôt, enfin ! J'ai lancé un sourire amusé ensuite. En fait, cette femme était plutôt sympathique, je devrais peut-être la traiter avec un peu de respect et la "vouvoyer", ce qui était plutôt rare dans mon cas et les seules personnes qui en font offices, sont les professeurs. Je me l'étais souvent fait dire, de ne pas "tutoyer". D'un soupir vis-à-vis l'autre, elle se tourna de nouveau vers moi, avec un sourire et un clin d’œil. Elle me dit :

"Le coup du fiancé est vieux, mais toujours aussi efficace! J'espère que je ne vous ai pas mise mal à l'aise?" J'ai secoué la tête, en souriant, prenant une gorgée de vin dont j'avais été servi plus tôt puis une petite bouchée de pâtes. J'avais évité mon assiette quand il y eu la petite interaction entre la dame et le vieux pervers. Une fois le tout avalé, j'ai mis mes mains sur la table en la regardant dans les yeux. Je dis ensuite :

« Ne vous en faites pas, les vieux aiment bien s'en prendre aux jeunes filles... Surtout qu'il a dû voir que je ne fais pas partie d'une sous classe de la société ! » Dis-je, en haussant des épaules. « Au fait, je m'appelle Demetra Greene, Serpentard de l'année passée et à l'université désormais. J'ai aussi été à l'institut des sorcières de Salem mais ce fut avant Poudlard. Vous, vous êtes ? » Dis-je, en haussant les sourcils. « Au fait, j'adore votre jupe et vos talons hauts, vous les avez pris où ? » Dis-je, curieuse, me souvenant lorsque je l'avais vu en entrant et que j'avais remarqué ces détails. Reste qu'à espérer que ce ne sont pas des marques de basses qualités mais ça, j'en doutais selon l'impression que je venais me faire d'elle.

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Demetra & Idiya

Tout semblait bien se dérouler. Je passais une bonne journée dans ma taverne a croiser des clients venus d'autre part. Notamment cette jeune Américaine. Qu'elle fille de Londres d'une famille aisée ne connaît pas les boutiques londoniennes ? Aucune ! Je trouvais ça passionnant de découvrir des gens venus d'autre part ! Enfin... Je lui donnerais certainement quelques bonnes adresse avant qu'elle ne parte pour faire un shopping digne de ce nom. Une fois la commande de vin prise, je préparais la bouteille, la plaçant dans un seau a glace, et vivement les sort de gel parce que sinon ! Lorsque les pâtes furent apportée je lui ramenais son vin et l'ouvrait devant elle à la manière moldue. Je n'aime pas user de ma magie pour un rien et de plus ce vin était d'une assez bonne qualité pour pouvoir lui réserver un certain égard, en l'ouvrant à la main. Ah mon chère frère se moquerait de moi mais bon ! Je ne vendais que des produits de qualité dans ma taverne, les traitant comme il se doit.

Tout semblait bien se passer jusqu'à l'intervention du vieux type louche. Non mais merde ! Je m’efforce de monter sur pied sue taverne chic, classe, avec finesse depuis huit ans et les clients trouvent toujours et encore le moyen de se comporter comme s'ils étaient aux trois balais, ou encore comme si cet établissement était toujours et encore la tête de Sanglier ! Je ne jurais pas souvent non plus, juste dans les situations vraiment énervante pour moi. Je me hâtais donc au côté de la jeune fille, heureuse de voir qu'elle rentrait dans mon jeux ! Je ne pus m’empêcher de prendre sa main dans la mienne pour contempler le bijoux, commentant, toujours en rapport avec cette masquerade son bijoux.

« Tu as beaucoup de chance, elle est magnifique ! »

D’ailleurs sa bague était vraiment jolie. En même temps les pierres précieuse sont toujours jolies et brillantes ! Je fut contente de voir le clients partir. Oui j'avais aussi développé l'art de les faire fuir ! Je fus heureuse qu'elle ne prenait pas mal mon intervention. Elle était de bonne famille mais semblait loin d'être une fille aigrie et hautaine. Je lui souriais et inclinais la tête lorsqu'elle parlait de sous classe sociales. Je n'aurais pas utilisé ce terme, mais je ne dis rien.

Elle se présenta alors. Greene. Ce nom me disait quelque chose mais sans plus. Je lui fis un sourire radieux et chaleureux, lui tendant ma main.

« Enchantée. Moi c'est Idiya Lyard. Si vous êtes une ancienne serpentard, vous avez certainement connu mon frère ? Aygaus Lyard, professeur d'histoire à Poudlard. Vous étudiez quoi à l'université si je puis me permettre ? »

Je pris une bouchée de mon muffin, au temps prendre une vraie pause non ? Pas de clients au comptoir et les autres étaient servis, plongés dans leurs nourritures ou boissons. Je lui souris lorsqu'elle complimenta ma tenue.

« Merci ! Les deux viennes de marques moldues, Chanel pour la jupe et Louboutin pour les chaussures. Je trouve que les vêtements moldue vont avec tout et on une certaines classe quand on sait ou chercher. Même si ma préférence première reste auprès des marques magiques ! J'aime beaucoup la coupe de votre chemisier, du sur-mesure ? »

Ahhhh elle m'avait lancé sur un sujet que j'adorais : les vêtements. J'avais toujours été habituée à une certaine qualité et je n’ai jamais supporté porté quelque chose de médiocre. Trouvant ces vêtements trop large, grattant, mal cousu ou autre. Je repris une bouchée de ma pâtisserie avant de continué sur la lancée de la mode.

« Votre bague est très jolie ! Une vrai émeraude je présume ? C’est si difficile de trouver des bijoux de valeurs ces derniers temps, vous ne trouvez pas ? Entre tous les arnaqueurs et les copies de bon marché qui deviennent plus vrai que vrai, je trouve que la vrai qualité se perd. »

Dernière édition par Idiya K. Lyard le Ven 19 Déc - 15:16, édité 1 fois

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~ Un petit repas agréable, au final. Cette dame était fort sympathique, malgré le fait que je me sois un peu montrée désagréable au départ et je pouvais voir que ce n'était pas une de ces petites pauvres de basse classe tentant de faire fonctionner un endroit miteux. Jamais je n'auras mis les pieds dans ce genre d'endroit. Aujourd'hui, ce fut une chance que je me sois retrouvée ici. Mon père m'avait dit que cet endroit s'appelait "La Tête de Sanglier" et que l'endroit y était absolument dégueulasse. Je pouvais voir, actuellement, que c'était tout le contraire et que le fait de changer de patron soit bénéfique... Bref, j'ai même pu jouer le jeu dont elle jouait avec le vieux monsieur pervers, venu me draguer, parlant de mariage avec un certain John dont je ne connaissais même pas. J'ai rapidement vu où elle voulait en venir. Il m'avait dégoûtée pendant que je mangeais ces délicieuses pâtes bolognaises, où je pouvais goûter aux multiples épices, sans oublier le verre de vin blanc qui m'avait été offert. Avant que le monsieur ne quitte, la propriétaire s'était assise, en face de moi, terminant de dire lorsque j'avais montré ma bague ayant une vraie émeraude d'excellente qualité :

« Tu as beaucoup de chance, elle est magnifique ! » J'ai hoché de la tête, répondant simplement : « Effectivement ! »

~ Suite à cela, je lui avais souris, avant de lui dire mon commentaire concernant le type qui a dû voir que je ne faisais pas partie des sous-classes de la société. Je me suis ensuite présentée, disant mon nom, mon ancienne scolarité ainsi que mon actuelle, à l'université. La demoiselle me tendait la main, où je l'ai serré avant de la relâcher, avec un sourire radieux et chaleureux, en me répondant :

« Enchantée. Moi c'est Idiya Lyard. Si vous êtes une ancienne serpentard, vous avez certainement connu mon frère ? Aygaus Lyard, professeur d'histoire à Poudlard. Vous étudiez quoi à l'université si je puis me permettre ? » À la mention de Lyard, j'ai haussé d'un sourcil. Et il était effectivement vrai que je connaissais Aygaus avec qui j'étais en bon terme, il fallait le dire. J'avais entendu parlé qu'il était devenu professeur, au moins quelqu'un de compétent, n'est-ce pas ? J'ai pris une bouchée des pâtes avant de prendre une gorgée de mon verre de vain avant de m'essuyer la bouche avec la serviette que j'avais déposé sur mes jambes. Je lui ai répondu, en souriant :

« Je connais effectivement Aygaus, on s'est rencontrés à l'université, très sympathique et charmant ! Je n'aurais jamais douté que vous étiez sa sœur mais à bien y penser, il y a quelques petits airs de famille ! » Dis-je, en dégageant quelques mèches blondes de mon visage. « Il faut croire que McGonagall a enfin engagé un professeur compétant. Donc, j’étudie en Magie Avancée, peut-être pour devenir prof', j'en sais rien encore. J'ai beau être riche mais je n'ai pas envie de m'asseoir sur mon canapé toute ma vie avec des serviteurs pour combler mes désirs. » Dis-je, en haussant des épaules.

~ Je n'avais pas retiré mon sourire de mes lèvres, puis je l'avais complimenté sur ses vêtements, dont sa jupe ainsi que ses talons hauts. Je trouvais que cette Idiya avait du goût et faire les boutiques avec elle doit être agréable, surtout qu'elle est bien nanti niveau monétaire. J'avais dit ces paroles pendant qu'elle mangeait un muffin qui avait l'air plutôt succulent mais j'étais en plein repas, inutile de saliver sur un dessert. La jeune femme avait souri après mes compliments su sa tenue. Elle s'avait s'habiller, elle. Pas comme une certaine Yasha Trust qui n'est que trop moche et stupide. Tout le monde peut aisément le voir. C'est incompréhensible comment ça se fait que cette fille ait des amis. Bref, inutile de penser à ce genre de vermines qui n'en valent pas la peine. La sœur Lyard répondit alors :

« Merci ! Les deux viennes de marques moldues, Chanel pour la jupe et Louboutin pour les chaussures. Je trouve que les vêtements moldue vont avec tout et on une certaines classe quand on sait ou chercher. » J'ai hoché de la tête. C'était totalement vrai. « Même si ma préférence première reste auprès des marques magiques ! J'aime beaucoup la coupe de votre chemisier, du sur-mesure ? » J'ai hoché, encore une fois, de la tête, déposant ma fourchette pour ensuite me lever et faire un 360° pour lui montrer avant de me rasseoir, déposant mes mains de chaque côté de ma délicieuse assiette. Je lui ai répondu :

« J'adore Chanel malgré sa provenance, j'ai plusieurs pièces de vêtements de cette marque, dans mon garde-robe. Bon choix en tout cas ! Y a bien Dash où j'adore pas mal de leurs robes. J'y vais souvent durant les vacances, à West Hollywood. Ma jupe vient de là-bas. » Dis-je, en prenant une gorgée du délicieux vin blanc. « Je ne puis qu'être d'accord avec vous, les moldus savent s'y faire et les marques magiques, ça dépend où on fouille ! Mais dois-je dire que vous avez raison, mon chemisier est du sur-mesure. Un artisan réputé à Long Beach me l'a confectionné et pas pour un prix tout à fait banal. Je peux vous donner ses coordonnées si vous le voulez ? »

~ Je me suis tus pour me concentrer sur mon assiette qui avançait à grande lenteur vu la passionnante discussion que l'on avait actuellement. Le plat, lui, était fortement délicieux et je pense qu'elle allait mériter un joli pourboire. Pas seulement sur le service mais aussi sur sa sympathie et le fait qu'elle n'est pas une simple clocharde comme beaucoup d'habitants de ce village. Je lui avais même proposé cet artisan fort sympathique qui avait confectionné pleins de vêtements pour ma mère et ma soeur. On le louait à fort prix et il faisait tout magiquement avec du matériel de qualité parfaite. Jamais il n'y avait de défauts dans ce qu'il entreprenait. Une partie de ma garde-robes venait directement de lui. Je pouvais le conseiller à Idiya si celle-ci souhaitait avoir de nouveaux trucs de luxes. Je venais donc d'avaler une dernière bouchée avant qu'elle ne continue sur sa lancée, visant ma bague valant une véritable fortune de par l'émeraude ainsi que par l'anneau :

« Votre bague est très jolie ! Une vrai émeraude je présume ? » J'ai immédiatement hoché de la tête, lâchant la fourchette pour lever doucement ma main vers ses yeux afin qu'elle puisse l'étudier de plus près. « C’est si difficile de trouver des bijoux de valeurs ces derniers temps, vous ne trouvez pas ? Entre tous les arnaqueurs et les copies de bon marché qui deviennent plus vrai que vrai, je trouve que la vrai qualité se perd. » Je ne pus qu'approuver ces dires. Je me suis faite arnaquée quelques fois où j'ai payé une petite fortune mais celle-ci est authentique et pourrait valoir quelques million de dollars, d'après mon père. Je ne m'en séparerai jamais. Même mes bracelets valent chers. De l'or pur, comme l'anneau qui ornait l'émeraude. Je ne mettais jamais du faux. Je ne voulais pas avoir l'air d'une simplette comme Trust. J'ai pris la bouteille de vin, dan le seau de glace, pour en verser jusqu'à la moitié de mon verre avant de la remettre à sa place. J'ai ensuite pris une gorgée, laissant ma main à la base du verre. Je lui ai ensuite répondu, sans lâcher mon sourire :

« Une émeraude d'excellente qualité et authentique, ne vous en faites pas ! J'ai parfois, involontairement, payé pour des trucs faux et maintenant, je me surveille. » J'ai haussé des épaules. « Mais je suis d'accord, il est vrai que les bijoux de valeurs sont de plus en plus rares. Si on ne sait pas où chercher, on tombe sur du n'importe quoi. C'est là que les contacts peuvent être d'une très grande utilité. Vous savez, ma chère Idiya, je pourrais vous fournir un collier d'améthystes éclatant qui irait parfaitement avec votre look... »

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Demetra & Idiya

La jeune fille me plaisait. Lorsque je lui demandais si elle connaissait mon frère, elle me répondit par le positif. je lui fit un petit sourire de remerciement lorsqu'elle parla des traits de famille entre Aygaus et moi. En effet il y en avait et j'étais fière de ressembler à mon frère. La magie avancée. Ça devais-être intéressant. mais pas pour moi. j'aimais l'action, le fait de bouger. Je ne supporte pas de reste sur les banc à étudier toute la journée. je souriais lorsqu'elle parla d'un professeur compétent. oh il y en avait d’autres, des professeur compétents, mais Aygaus était douée aussi. Je rigolais à la fin de son explication.

"C’est pour ça que je n'ai jamais voulu étudier, j'avais besoin de bouger et de faire quelque chose. C’est une bonne philosophie."

je mangeais un bout de mon muffin, lorsque la conversation se dirigeât ver la mode. Elle aimait donc les marques moldues aussi? Ça c'était bien. Je la regardais, lorsqu'elle fit un tour sur elle même pour pouvoir l'admirer. Elle était vraiment jolie. Je hochais la tête lorsqu'elle parla d'un couturier à Long Beach. pourquoi pas!

"Oui je veux bien! Merci! Tenez si vous voulez je peu vous donner quelques adresses à Londres. je connais un excellent couturier mixte."

C'était toujours agréable de parler chiffon avec une personne. Surtout que celle-ci semblait avoir du goût. Du goût et de la classe. Je mangeais mon muffin alors qu'elle se concentrait sur ses pâtes. Elle semblait apprécier le repas. c'était agréable à voir. Elle semblait aussi apprécier le vin. Je relevais la tête quelques secondes voyant un client entrer. un habitué. je lui fit signe de la main, le laissant s'installer, avant de me tourner vers Demetra. Ah c'est faux bijoux. personnellement je ne supportais pas voir le métal déteindre sur ma peau dans cette horrible couleur verte.

"Oui les contactes peuvent s'avérer utiles; J'ai une connaissance qui à réussit à me fournir une vrai petite merveille. un futur cadeau de Noël pour mon frère. Ohhh j'adore les améthyste! Je pense que je vais prendre vos coordonnées pour passer commande prochainement!"

Rigolant un peu, je m'excusais au près de Demetra, me levant pour aller servir mon autre client. Je laissais mon muffin entamé en signe que je reviendrais. Après avoir servi mon client, je m'emparais d'un bout de papier derrière le comptoir et notais deux trois adresses de magasin de haute couture à Londres. Me réinstallant face à Demetra je lui tendis le papier.

"Tenez, pour vos futurs achats!"

J'accompagnais ma tirade d'un clin d'oeil, avant de manger un bout de muffin.

"Et donc, qu'est ce qui vous amenait à Pre Au Lard?"

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~ Au final, cette demoiselle était plaisante et sympathique. Elle allait donc être dans les personnes appréciables plutôt qu'à l'opposé. Elle avait gagné mon appréciation, ce qui était chose très rare dans mon cas, lors d'une première rencontre. J'allais m'en souvenir et quand Demetra Greene dit ce genre de chose, c'est que quelque chose de positif pourrait lui arriver prochainement et comme elle aime les trucs luxueux... Eh bah, je savais déjà quoi lui donner. Bref, j'avais appris que c'était la soeur d'Aygaus, personne que j'appréciais plutôt beaucoup. Il était devenu professeur d'histoire à Poudlard, ce qui était plutôt bien à vrai dire, surtout afin de bouger Serpentard. Je lui avais parlé de mes études universitaires et ma possible orientation, celle de professeur puisque j'ai toujours eu de la facilité à parler devant un groupe de personnes et que je sais me montrer convaincante quand vient le temps. Suite à mon explication, Idiya rigola, me répondant :

"C’est pour ça que je n'ai jamais voulu étudier, j'avais besoin de bouger et de faire quelque chose. C’est une bonne philosophie." Je lui répondis aussitôt : « C'est vrai qu'à la longue, c'est long, surtout ces nuits d'insomnie à étudier quand vient un exam', un vrai enfer ! » Dis-je, en rigolant à mon tour. Puis, la maîtresse des lieux mangea son muffin avant que l'on ne commence à discuter de mode, lui proposant de donner les coordonnées du couturier ayant fait ce que je portais sur le dos puisqu'il était réputé parmi la communauté magique sur la côte ouest des États-Unis allant même jusqu'en Illinois et Texas. Il avait une très bonne relation avec ma mère et faisait le tout pour une somme absolument ridicule mais au moins, la qualité était toute là. Bref, j'avais laissé Idiya admirer ce que je portais en faisant un tour sur moi-même. Quand j'avais parlé du couturier, elle avait hoché de la tête, me répondant :

"Oui je veux bien! Merci! Tenez si vous voulez je peu vous donner quelques adresses à Londres. Je connais un excellent couturier mixte." Un sourire satisfait vint à mes lèvres, pendant qu'elle parla de ce couturier Londonnais. J'ai pris ma sacoche, sortant un bout de parchemin parce qu'il y en avait un qui traîna là, prenant ensuite une plume pour me mettre à inscrire son adresse, nom, numéro et toutes les coordonnées possibles. J'ai dû tasser mon assiette un peu sur le côté pour écrire. De toute façon, Idiya n'aurait qu'à prononcer mon nom et elle sera tout de suite reçue. Je lui ai donc passé le morceau de parchemin en rangeant mon matériel et replacer mon assiette, en disant : « Le mieux est peut-être de lui envoyer un hibou et ensuite, il vous fait tout en un rien de temps... Sous mon nom, ça coûte presque rien. Néanmoins, je suis intéressée par ce couturier de Londres. J'accepte volontiers ses coordonnées ! » Dis-je, en souriant. Échanger ce genre de coordonnées, j'aimais bien. Parfois, refaire une partie de ma garde-robe ne faisait pas de tort. Je n'aimais pas quand certaines pièces de vêtement devenaient trop "âgées". Ça me rendait dépassée et vieille. Tout cas, j'ai continué de déguster mes délicieuses pâtes, buvant du vin par-ci et par-là. Tout était absolument grandiose ! La demoiselle s'occupait de son muffin pendant ce temps-là. La soeur d'Aygaus venait de saluer un client qui venait d'entrer, pendant que je continuais de me goinfrer avec classe et politesse...

~ Nous avions parlé des faux bijoux et ainsi de suite où il fallait savoir où chercher. Les contacts, c'est important à ce niveau-là. Grâce à mon père, j'en ai énormément en Amérique du Nord mais aussi en Angleterre et Irlande. M'enfin, je devrais dire lui sauf que j'y ai totalement accès et je ne me gêne pas pour en profiter. La jolie brune me répondait : "Oui les contactes peuvent s'avérer utiles; J'ai une connaissance qui à réussit à me fournir une vrai petite merveille. un futur cadeau de Noël pour mon frère. Ohhh j'adore les améthyste! Je pense que je vais prendre vos coordonnées pour passer commande prochainement!" J'ai levé mes deux sourcils, surprise de cette "annonce". Elle ferait vraiment ce genre de chose ? Ça m'intéressait ! Je lui répondis : « Il est chanceux ce Aygaus ! N'empêche que je saurai quoi vous offrir prochainement ! Oh et bien sûr, je suis très facile à rejoindre quand ce sont des gens aisés et classes qui tente de me rejoindre. » Je lui ai fait un clin d’œil. Suite à cela, la jeune femme s'excusa auprès de moi en se levant afin d'aller servir son client. J'ai profité de ce moment pour terminer mon assiette puisque ça lui prit un petit peu de temps, ce qui était normal en fait. Mais elle reviendrait puisqu'elle avait laissé son muffin traîner, juste là. Elle revint donc, me tendant un morceau de papier que je pris, regardant ce qu'il y avait d'écrit pendant quelques secondes avant de le ranger dans ma sacoche. Je pourrai donc, gracieusement, me rendre dans ces boutiques dans un avenir poche ! Merci à miss Lyard ! Elle avait dit : "Tenez, pour vos futurs achats!" Suivit d'un clin d’œil, ce qui m'a fait sourire. « Merci beaucoup chère Idiya ! J'ai bien hâte de voir ce qu'ils ont dans le ventre ! » Dis-je, d'un certain ton de rigolade, en terminant mon verre de vin. Peu après, la demoiselle continuait de manger son muffin, me posant comme question :

"Et donc, qu'est ce qui vous amenait à Pre Au Lard?" J'ai haussé des épaules au début, n'ayant pas de véritables buts quant à ma fréquentation de ce village médiocre à mes yeux bien que la Licorne Blanche montant largement la valeur du village. Je pourrai sûrement faire de la publicité afin que son établissement soit davantage connu. J'ai donc poussé mon assiette, passant une main dans mes cheveux avant de lui répondre : « J'étais juste venue me détendre, boire un coup au Trois Balais mais il y avait trop de monde... Chose certaine, je saurai où aller la prochaine fois et croyez-moi, madame Lyard, la Licorne Blanche aura beaucoup plus de clients à l'avenir. Je connais des chefs qui en auraient largement à en apprendre avec vous ! Surtout que votre cuisine est simplement... sensationnelle... » Dis-je, en souriant, prenant encore ma sacoche en sortant beaucoup de gallions, une cinquantaine, et un billet de cent livres sterling. J'ai mis le tout sur la table. « Je dois partir, j'ai des choses à régler concernant l'université bien que je n'aurais pas dit non pour continuer cette discussion... Donc, pour le repas absolument délicieux, le magnifique service que j'ai reçu et encore plus important, votre compagnie ! En plus, j'ai droit à trois petites boutiques londoniennes dont j'ai hâte de fréquenter... » Je me suis levée, mettant ma sacoche sur mon épaule, étirant un peu mes bras. Je me suis approchée d'elle pour lui faire la bise en lui disant : « Vous allez sûrement me revoir dans les parages très bientôt et j'espère qu'on restera en contact ! De toute façon, je ne serai pas difficile à rejoindre. Au fait, vous pouvez me tutoyer. Quand il s'agit de personnes classes comme vous, que je considère comme égales à moi, je préfère. Donc, jusqu'à notre prochaine rencontre, Idiya. » Dis-je, en tournant le dos, me dirigeant vers la sortie...

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