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Time is out of joint. [Aniek]
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Message(#) Sujet: Time is out of joint. [Aniek] Time is out of joint. [Aniek] EmptySam 15 Nov - 16:12



❝Albus X Aniek

♡ Time is out of joint


Poudlard était grand, vraiment très grand. Aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, sans compter que l’on pouvait aller à Pré-au-Lard… Disons qu’il m’était souvent arrivé de me perdre, en début de première année, lorsque je décidai de me promener un peu seul dans l’enceinte du château. Par chance, je finissais toujours par retrouver mon chemin avant le couvre-feu. Sinon le concierge – ou les préfets trainant dans les couloirs afin de corriger les élèves récalcitrants – m’auraient bien évidemment allumé… Sans oublier que j’étais un Potter, ils auraient bien pu dire que j’étais comme mon père, toujours à briser les règlements, tout ça. Bon, il y’en a pas mal qui pensaient que j’étais comme ça mais je n’étais pas comme James. C’était lui qui s’amusait toujours à sortir dehors quand il ne fallait pas. Bon, je n’étais pas non plus un ange, il m’arrivait aussi de faire certaines choses peu conseillées mais… Pas au même rythme que James, ça c’était sûr. Faut dire qu’il avait hérité de nos oncles, notamment Fred et George. D’où son attrait pour les farces et attrapes et surtout les artifices… Ainsi que le petit coup qu’il avait fait au bal, à savoir changer la musique pour « Do the Hippogryf », une musique que l’once Ronald lui avait conseillée de mettre.

Maintenant que j’étais habitué à ne plus me perdre dans le château, je pouvais me permettre, après la fin des cours, de me promener. Cet après-midi-là, j’avais décidé d’aller faire un petit tour dans le parc, tant qu’il ne faisait pas trop froid. Et, pourquoi pas, aller faire un peu de vol après si le terrain de Quidditch n’était pas déjà occupé par d’autres petits groupes ou mêmes les cours de vol ou les entraînements des différentes équipes. J’allais également faire un tour par la volière histoire de voir si je n’avais pas reçu une petite lettre que sais-je mais aussi histoire de voir comment se portaient Herold et Damon. Le hibou de James (que Ron possédait avant) ainsi que le mien. En entrant dans la volière, je pouvais voir qu’il en manquait un, et c’était notamment là que Damon avait pour habitude de se poser. Etrange… J’avais alors décidé de me rendre ailleurs, de fouiller un peu partout dans le parc histoire de voir si je ne le voyais pas en train de se dégourdir les ailes sans pour autant avoir de lettres à apporter, pour une fois. Malheureusement, je ne le vis pas. Il devait être parti plus loin. Je n’étais pas vraiment dans sa tête après tout. Mais bon, tant qu’il allait bien, c’était le principal. Je ne pensais pas avoir de soucis à me faire.

Je décidai de m’avancer un peu plus dans le parc, dans un coin plus « isolé » dirons-nous. Un coin où il n’y avait personne en gros. Evidemment, c’était ce soir qu’il y avait quelqu’un. On ne pouvait donc jamais être tranquilles ? M’enfin, je savais qu’il y avait quelqu’un car je l’entendais murmurer. Ne pouvant pas discerner sa voix ni même ce à quoi la personne ressemblant, je décidai de m’avancer un peu plus. Là, je pus voir qu’il s’agissait d’un membre de Serpentard. Plus je me rapprochais, plus je pouvais voir avec détail de qui il s’agissait. Une personne assez « petite », des cheveux noirs, longs et ondulés. Mon faciès prit une allure dépitée. Il fallait bien évidemment que je tombe sur une des personnes que je ne pouvais absolument pas blairer. Evidemment ! Ça aurait trop beau sinon. Bordel de merde. Elle était accroupie avec des espèces de bandages et lançait différents sorts accompagnée de son propre hibou. Il avait probablement dû blesser quelque chose, du moins un autre animal, violent comme il était. Quoiqu’il en soit, je décidai d’aller voir un peu plus près, me demandant ce qu’il pouvait bien se passer. En m’approchant, je pus voir une aile ensanglantée. Frowein, amoureuse des animaux ?! On aura tout vu dans ce bas monde ! Je n’en revenais pas.

« Alors Frowein, on a un p’tit faible pour les animaux ? » Me moquai-je.

Je continuai alors de m’avancer afin de me mettre à son niveau lorsque je pus enfin voir le volatile en entier. Mes yeux s’écarquillèrent. J’étais alors ébahi. Choqué, même. Il s’agissait de mon propre animal, Damon. Le sien avait probablement dû l’attaquer… Quelle pourriture, au même titre que sa propriétaire. Je sortis alors ma baguette, énervé, pointant cette immonde créature, prêt à lui lancer un sort pour lui montrer ce que cela faisait. Néanmoins, je tentai de mon contrôler histoire de ne pas l’attaquer injustement. Après tout, je pensais que c’était de sa faute, mais je n’en étais pas sûr du tout. Juste mon intuition et… Le fait que je ne pouvais pas du tout la voir. M’enfin, il fallait que je sache le fin mot de cette histoire alors je continuais de maintenir la pression envers cette créature… Même s’il y’a une infime chance pour qu’elle n’y soit pour rien du tout. Au moins, elle avait eu la décence de la soigner, même si je suppose que si elle le faisait c’était bien parce qu’elle ne savait pas qu’il s’agissait de mon livreur personnel. Non, elle était bien trop fière et avait une trop grosse haine envers moi pour ça. Dans tous les cas, je pense que j’étais dans le vrai, du moins que je ne me trompais pas de trop là-dessus. Je ne me mouillais pas trop, en somme, même si je n’y mettrai pas ma main à couper. Je n’étais pas la science infuse non plus, excepté en cours. Merci James et Demetra.

« Mais c’est Damon ! Qu’est-ce que ton putain de hibou a encore fait ?! Réponds ! »


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Message(#) Sujet: Re: Time is out of joint. [Aniek] Time is out of joint. [Aniek] EmptyLun 17 Nov - 17:00


Time is out of joint

Albus / Aniek


L’après-midi devait être synonyme de travail, je m’étais promis de me poser quelques heures pour avoir mon prochain weekend tranquille. J’avais donc abandonné mes amis serpents pour me rendre à la bibliothèque, endroit que je fréquentais peu mais qui m’étais indispensable quand je savais que je devais me concentrer à 100%. J’avais réussi à me mettre dedans pendant une bonne heure… malheureusement je n’arrivais pas à tenir sur ma chaise beaucoup plus longtemps, j’avais un besoin irrésistible de me dégourdir les jambes. J’abandonnai donc mon travail jusqu’à ce soir, pensant d’abord retourner dans la salle commune pour y retrouver les autres. En réalité, je pris plutôt la direction du parc, emmitouflée dans mon écharpe, les mains recroquevillées sous mon manteau.
Prendre l’air ne pourrait que me faire du bien, j’avais besoin de fraîcheur et d’un peu de solitude. Pas de raisons précises, juste une envie de respirer pleinement le bon air du parc de Poudlard, qui était surement meilleur que celui du château, peuplé d’élèves à qui je peux cracher mon venin à chaque détour de couloir. Oui, mais là je n’en avais pas une très grande envie, je voulais profiter de ce petit vent automnal qui me plaisait tant.

Je marchai tranquillement vers un coin que j’aimais fréquenter quand j’étais seule, juste parce qu’il était isolé, qu’on pouvait y sentir la brise fraîche fouetter nos visages et, surtout, car il y avait ici une multitude de volatiles tous aussi différents les uns que les autres. Que ce soit au petit matin, en plein milieu de la journée, à la tombée de la nuit ou autres… on y voyait des espèces différentes et c’était apaisant. Je n’étais pas une grande fana des animaux, pas plus que d’autres, après tout ce n’était que des choses avec un peu d’esprit, rien à voir avec l’humain. Mais les oiseaux, c’était tout autre… ils étaient libres, indépendants, hargneux, etc., je me sentais bien en leur compagnie, et c’était l’une des rares choses qui pouvaient me calmer, juste en les observant.
J’étais sur le chemin quand j’entendis un cri qui m’était loin d’être inconnu… Voedin. Je ne pouvais ignorer ce hululement. Je regardais dans les airs jusqu’à voir mon hibou foncer vers moi, jusqu’à se poser sur mon épaule. Ce dernier était un volatile assez agressif en temps normal, il avait un sale caractère et j’étais peut-être la seule à savoir l’apprivoiser. Cependant là je ne comprenais pas ses cris stridents qui me brisaient les tympans. Saleté d’oiseau ! Il se remit à voler devant moi, tournoyant dans les airs. C’était quoi son truc là ?! Je ne le reconnaissais pas. Il s’enfonça un peu plus loin et je ne pus m’empêcher de le suivre, par pure curiosité. J’avais l’impression qu’il m’attendait. Vraiment bizarre. Plus je marchais, plus j’entendais un faible hululement, plutôt aigu et épuisé. A mesure que mes pas s’accéléraient, le son était de plus en plus audible… de la douleur ? Je n’eus pas à me poser la question très longtemps que je vis un volatile apeuré au sol, l’aile totalement ensanglantée. J’eus le réflexe de regarder Voedin, le foudroyant du regard et lui sifflant : « ‘Va falloir que t’arrêtes tes agressions Voedin ! » puis m’approchant de l’animal, je m’accroupis à côté de lui, l’observant tout d’abord avant de le toucher. Ok… c’était pas joli… et m****, quelle idée de suivre cet hibou idiot, je ne pouvais laisser ici cette pauvre petite chose, ses cris me transperçaient, des images me revenaient et j’étais obligée de fermer les yeux pour les chasser. Je sortis alors ma baguette de mon sac que je posais à côté de moi. Deux options : tuer l’animal et abréger ses souffrances ou tenter de le soigner. Soupirant et me disant que je le regretterai peut-être plus tard, j’entrepris de le remettre sur « pied ». Je passai d’abord une main sous son aile, dégageant sa blessure en lançant un petit sortilège pour faire voler quelques plumes plus loin. En regardant un peu plus près l’entaille, je remarquai alors que ce n’était ni la marque d’un coup de bec ou de serre, en bref mon accusation était fausse. Mon oiseau était auprès de moi et je lui tapotai alors sa petite touffe sur sa tête comme pour m’excuser. Je me mis alors à genou, prenant tout ce que je pouvais trouver dans mon sac, comme l’un de mes foulards que je commençai à mettre autour de l’aile pour bloquer l’efflux de sang, l’animal continuant de gémir et de gesticuler. Je grognai un peu tout en disant à voix basse : « Va falloir te calmer sac à plumes, sinon tu n’auras bientôt plus de quoi crier… ».

Qu’était-il arrivé à cet oiseau de malheur ? En analysant sa blessure, je pensais à une marque de crocs, mais je n’étais pas forcément la mieux placée pour faire ce genre de diagnostic. Je levai la tête pour observer les alentours rapidement, me demandant si un animal quelconque rôdait par ici. Attraper un hibou, c’était fort, quoi que ce soit !
J’étais en train d’essayer d’apaiser l’animal, lui caressant les quelques plumes qu’il avait derrière le cou, ce qui semblait marcher, alors que j’entendis des pas derrière moi. Quel était le crétin qui connaissait cet endroit ? Qui allait venir me saouler et, peut-être par la même occasion, laisser mourir cet oiseau. Je n’y fis pas attention en premier lieu, essayant de lancer les bons sortilèges pour réparer au mieux l’aile de la petite créature. Je pris ma bouteille d’eau, en déposa quelques gouttes dans le bec du hibou avant d’en verser quelque peu sur sa blessure. Les pas se firent alors plus proches. Voedin commençait à s’agiter, trépignant sur place ce qui n’annonçait rien de bon. J’étais en train de nettoyer l’aile de l’animal lorsque j’entendis une voix qui m’arrêta net, posant mon regard dans le vide. Potter. Mais qu’esr-ce qu’il foutait là par Merlin ? Il se moqua alors et je ne pus m’empêcher d’inspirer et d’expirer fortement lui disant juste, d’un ton froid. « Casse-toi Potter, t’as rien à faire là ! ». Ce qui était vrai, d’autant plus en ce moment !

Il continua d’avancer vers moi. Je ne me retournai pas, attendant qu’il retrousse chemin. Je pensais que c’était le cas quand je n’entendis plus un bruit. Je levai juste ma tête sur le côté pour vérifier. Je vis alors le Serpentard, immobile, les yeux écarquillés et fixés sur le hibou. Qu’est-ce qu’il avait au juste ? Il croyait peut-être que c’était moi qui avais blessé l’animal ? Juste pour le fun ? Quel crétin… Il sortit alors sa baguette d’un geste rapide, la pointant sur Voedin, et par pur réflexe je brandis aussi la mienne en sa direction, fronçant les sourcils et lui sifflant, les dents serrés, ne comprenant pas sa réaction : « Qu’est-ce tu fous Potter ? Baisse ta baguette et ARRETE DE POINTER VOEDIN ! » Je ne voyais pas pourquoi il menaçait mon animal de sa baguette. Tout en regardant la petite créature au sol, il spécifia, en bref, que c’était son hibou. Son hibou ? Put*** j’avais une de ses chances ! J’aurai mieux fait d’abréger rapidement ses souffrances si j’avais su que ce hibou était le sien, ça m’aurait surement évité pas mal de tracas ! Quelle idée d’avoir essayé de soigner ce Damon… celui de Potter, j’étais maudite ! Je gardais ma baguette dirigé vers lui alors qu’il me demandait, ou plutôt m’ordonnait, de répondre à sa question.

« Tu te calmes Potter ! Mon hibou n’y est pour rien, tout comme moi ! Faudra juste que t’apprennes à ton hibou à n’pas se foutre dans des situations pas possible ! Ca fait au moins 20 minutes que je galère avec son aile. Alors tu baisses ta baguette et fais marcher ton cerveau pour une fois, viens m’aider…» Je le fixai d’un regard noir, et je parlai d’un ton sec. Je n’avais d’ordre à recevoir de personne, surtout quand pour une fois j’agissais pour le bien de quelqu’un. J’avais un minimum d’estime pour lui, du coup je décidai de ne pas abandonner son oiseau, aussi crétin soit-il… en même temps, je ne pouvais en être surprise. En voyant qu’il menaçait encore Voedin, j’ajoutai d’un ton glacial : « Si tu touches à une seule plume de mon hibou, je n’aurai qu’un seul coup de baguette à donner pour abréger ses souffrances… » Dis-je tout en désignant Damon d’un signe de tête, hibou sur lequel j’avais une main bienveillante qui essayait de la rassurer. « Ne joue pas au con avec moi Potter, je suis plus forte ! »


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Message(#) Sujet: Re: Time is out of joint. [Aniek] Time is out of joint. [Aniek] EmptyVen 5 Déc - 1:57



❝Albus X Aniek

♡ Time is out of joint.

Frowein grande amatrice des animaux ? Et surtout des volatiles comme les hiboux ? Qui l’aurait cru ! Poudlard regorgeait d’innombrables surprises… Et notamment ses élèves ! Si un jour on m’avait dit qu’elle agirait de la sorte, je ne l’aurais jamais cru et l’aurais pris pour un grand malade. Ou un menteur. Ça allait aussi. Malheureusement, ça tombait sur mon propre hibou… Manque de chance. Sur le coup, il est vrai que j’avais accusé son propre animal de compagnie vu que j’avais entendu dire qu’il était vachement violent et tout… Chose qui s’est confirmée lorsque je me suis approché d’ailleurs. Du coup, quand j’ai vu qu’il s’agissait de Damon, je pointai ma baguette directement vers lui. Aniek, elle, commença à paniquer. Elle me gueula dessus. Crier ou hurler ne convenaient pas dans son cas. Et donc, elle me demanda ce que je faisais actuellement, sous-entendant bien sûr pourquoi je pointais ma baguette sur sa bestiole. Bah disons que s’il avait causé de tels dégâts à Dada (comme je le surnommais), il n’allait pas rester impuni et j’allais bien sûr lui rendre… en pire. C’était tout ce qu’il méritait ! Non mais vraiment… Du coup, ni une, ni deux, la brune tendit sa propre baguette vers moi, me menaçant directement. Elle voulait un duel ? Quand elle voulait. Je la bouffais à ce jeu.

Continuant toujours d’avancer, lentement mais énervé, je lui ordonnais de répondre à mes questions. Elle se mit à s’énerver, elle aussi, probablement plus que moi. Sur le coup j’en fus surpris, je ne l’avais jamais vu ainsi. D’habitude, elle était plus insidieuse, sournoise… Parlant avec une voix… pas suave, mais… On pourrait presque dire perverse car c’était bien plus fort que sournoise. Et pas perverse dans le sens sexuel, perverse dans l’autre sens. Je ne sais pas comment m’expliquer… Bref, c’était à son tour d’expliciter des ordres. Elle m’ordonna alors de me calmer ainsi que de baisser ma baguette et d’arrêter de viser Voedin. Ah c’était comme ça qu’il s’appelait, l’affreux ? Ok, je prends note même si je m’en peignais les co****** avec la peinture de l’indifférence. D’ailleurs, son regard était noir… Mais vraiment. Ça m’aurait presque fait peur si je ne la connaissais pas un minimum. Elle m’indiqua alors qu’il fallait que j’apprenne à Damon à ne pas s’embarquer dans des situations atypiques puis elle ajouta que cela faisait une vingtaine de minutes qu’elle tentait tant bien que mal de rafistoler son aile. Dire qu’elle agissait pour le bien de quelqu’un… pour mon bien. Je crois que c’était bien ça la situation la plus improbable ! Frowein aidant Potter Jr. On aura tout vu dans ce château, vraiment.

Maintenant que j’étais assez proche de mon propre hibou, je pus voir qu’en effet il ne s’agissait pas d’un coup de bec ou de serre, mais plutôt d’une espèce de morsure… Quoique ce soit, la bestiole était vachement agile parce que, quand même, pour choper un hibou, fallait le vouloir quoi. C’est que ça volait vite quand même et puis c’était vraiment souple et agile. Tout le monde n’était pas capable d’en choper un au vol, je vous le garantis. Quoiqu’il en soit, j’avais toujours ma baguette levée, bien que légèrement plus basse qu’avant. Je comptais la baisser maintenant que je savais que ce n’était pas cette pourriture de Voedin qui l’avait fait, mais je tenais tout de même maintenir une certaine pression, vous voyez. Elle finit par me dire de, justement, baisser ma baguette et de venir l’aider. Vu comme sa voix baissait à la fin, on aurait presque pu croire qu’elle me suppliait de l’aider, comme si toute seule elle ne pouvait juste pas y arriver. Alors Frowein, on me rabaisse pour au final me demander de l’aide ? Quelle blague. D’ailleurs, quelque chose me taraudait… Pourquoi ne l’avait-elle pas achevé tout en sachant que c’était moi ? Je veux dire, elle a beau avoir un certain amour pour ces bêtes, elle me déteste au plus haut point alors… l’achever aurait été un moyen pour elle de me faire du mal mentalement, non ? C’était bizarre. Je finis alors par me mettre à côté d’elle, ma baguette menaçant toujours l’oiseau de malheur. Oups. Elle me le rappela en glissant sur son ton froid que si je touchais à son hibou elle n’aurait qu’un seul coup de baguette pour abréger ses souffrances. Comme si c’était l’envie qui lui manquait tien.

« Hmpf. » Répondis-je tout en abaissant ma baguette.


Bordel, la blessure n’était vraiment pas jolie à voir, malgré qu’elle fût en train d’essayer de la rafistoler depuis une bonne vingtaine de minutes. Qu’est-ce qui avait bien pu lui faire ça… Cette question me taraudait vachement l’esprit. Je finis par ranger ma baguette dans ma poche de jean avant de m’agenouiller à côté d’Aniek et Damon. D’une main, je lui caressai la tête afin de le rassurer, tandis que de l’autre je cherchais des bandages et autres bandelettes afin de rafistoler son aile amochée. Il ne s’était vraiment pas loupé cette fois. Quoiqu’il en soit, je devais des excuses à la brunette mais… Non, je ne pouvais juste pas. C’est comme si ça ne voulait juste pas sortir. J’avais un minimum d’estime pour elle, même si je le cachais. Mais ce n’est pas pour autant que j’allais lui pardonner ou même la remercier pour ce qu’elle avait ou ce qu’elle faisait ! Clairement. La fille crachait sur ma famille et tout, comme si j’allais me montrer sympa avec elle. Et c’est la marmotte qui met le chocolat dans le papier d’alu aussi… Bordel, où elles étaient passées ces bandes ?! Evidemment, quand je n’en avais pas besoin je les trouvais directement dans ce sac avec stockage infini (merci tante Hermione) mais quand j’en avais besoin… No way. Je sortis alors ma baguette une seconde fois et la pointai à l’intérieur. « Accio bandes ! » Ah là ça allait mieux. Elles sortirent alors en sortant du sac. Je les tendis à Frowein, le visage neutre, tout en me relevant et jugeant la situation. Cela ne suffirait pas… Il fallait une sorte de tuteur pour éviter que cela ne se « sépare ».

« Ca suffira pas les bandelettes, nous faut autre chose aussi… » Dis-je tout en réfléchissant au moyen de maintenant les deux morceaux collés. « Nous faut une sorte de tuteur… genre un bout de bois ou quelque chose du genre. Assez solide. J’te laisse t’occuper des bandes le temps que je vais chercher ça. » Finis-je par lui annoncer tout en me dirigeant vers la forêt à la recherche d’un fichu bout de bois ni trop gros ni pas assez et qui soit également solide…


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Message(#) Sujet: Re: Time is out of joint. [Aniek] Time is out of joint. [Aniek] EmptyJeu 11 Déc - 16:03


Time is out of joint

Albus / Aniek


Si seulement j’avais su que cet oiseau de malheur était celui de Potter… pfff j’aurai bien certainement passé mon chemin ! Bien que, ces volatiles étaient les seuls animaux que j’affectionnais. Mais quand même, je ne me serais surement pas donner la peine de me préoccuper de lui tout en sachant que ça rendrait service à cet idiot. Comme quoi, j’étais trop gentille ! (N’est-ce pas ?!)
Je n’étais pas du genre à m’énerver facilement, à hurler ou à paniquer, mais face à Potter, j’avais perdu mon sang-froid, surtout quand il avait eu la bêtise de lever sa baguette vers Voedin. On ne le touchait pas, je pouvais devenir cinglante dans ce genre de cas, je n’avais aucun scrupule à faire des choses ignobles si l’on me provoquait un peu trop. Pendant quelques secondes, nous nous étions toisés du regard, nos baguettes en main… c’était ridicule ! J’étais là pour son foutu hibou, je n’aurai aucun mal à lui donner le coup de grâce ou à déguerpir et le laisser dans cette situation, seul. Après tout, je ne lui devais rien. En le voyant, j’avais presque hésité à mettre les voiles. Mais voilà, lorsque je commençais quelque chose, je faisais toujours en sorte de le finir. Ça me mettait les boules de savoir que soigner son oiseau rendrait service à Potter mais bon, on dira que c’était le peu d’estime que j’avais pour lui qui parlait… et surtout que je n’allais pas laisser cette petite bête totalement faible s’appauvrir encore plus. Quand même, pour s’être fait attrapé, c’est que ce volatile avait dû baisser sa garde et faire des choses inconscientes… à croire que ce Damon avait été influencé par l’idiotie de son maître !

Je lui dis alors de se calmer, et de façon assez virulente, je devais l’avouer. Mais sa réaction me mettait hors de moi et je m’en moquais de m’agacer face à lui. A ce que je voyais, Potter était tout autant énervé que moi, alors autant dire que si l’on ne se calmait pas, l’ambiance serait piquante et horrible. S’il voulait qu’on fasse quelque chose pour son oiseau de malheur, il fallait adopter une autre technique. Il me fixait d’un regard noir que je soutenais, sans sourciller. S’il croyait pouvoir m’impressionner, il se la mettait bien profond !
Albus s’approcha alors un peu plus de son hibou, l’observant. Bon, ça y était ? Il avait remarqué que sa blessure ne venait pas de Voedin ou fallait-il que je lui fasse un dessin ?! Ok, mon hibou était agressif, une vraie terreur et j’avais pensé moi-même à la base que c’était lui qui avait fait ça… mais nan, à croire qu’il s’était calmé car en réalité c’était lui qui m’avait prévenue de ce petit problème. Il semblait qu’il ne soit pas totalement ignoble cet animal… quoiqu’il en soit, avec moi il ne l’était jamais, à croire que je canalisai son agressivité. En tout cas, c’était plutôt cocasse : une nana qui trouvait que la violence était une faiblesse qui avait un hibou agressif et violent… peut-être que lui puisait sur ma violence à moi… humpf, tout ça était trop gnangnan pour moi !

Tout en lui demandant de venir m’aider (enfin, c’était pour lui cette requête hein !), je prenais un ton plus calme, me disant que s’énerver l’un contre l’autre ne servirait à rien, on avait bien trop l’habitude de le faire au quotidien, même si cela était plus de l’exaspération que de l’énervement. En soit, il n’avait même pas à se poser la question, c’était son hibou et, certes, c’était moi qui avait décidé de faire quelque chose pour lui mais je pourrais le lâcher rapidement si ça commençait à me prendre un peu trop la tête. Il se mit à côté de son oiseau, baissant sa baguette après ma menace concernant son volatile… menace que je n’hésiterai pas à exécuter s’il se décidait à faire quelque chose de totalement idiot.

Je me repenchai alors sur la blessure de l’animal. Ok, je galérai depuis vingt bonnes minutes et cela avait toujours une sale tête, mais c’était déjà mieux que tout à l’heure et l’oiseau semblait un peu plus apaisé. Potter s’agenouilla et caressa la tête de sa bestiole. Bien, il avait apparemment baissé les armes et c’était une bonne décision ! D’un regard suspect et interrogateur, je le regardai farfouiller dans son sac. Mais que cherchait-il par Merlin ? Il avait une trousse de secours dedans ou quoi ? Ça serait peut-être un peu trop beau… et de toute façon, nos baguettes étaient de très bonnes trousses de secours en soit, bien qu’à notre âge nous ne soyons pas dans la possibilité de l’utiliser au mieux dans ce genre de situation. Et ce, malheureusement, ça aurait été bien utile !
Après quelques secondes de recherche sans grand résultat, il saisit sa baguette et lança un Accio Bandes… Bien, pas mal, je l’avouais. Mon visage se décrispa alors et je posai alors une main rassurante sur les plumes du hibou. Potter me tendit les bandes et je les pris, lui jetant un vague coup d’œil et reportant mon attention sur le volatile, sans même un merci. ‘Manquait plus que je commence à le remercier pour tout et n’importe quoi… je n’avais pas envie de tomber si bas tout de même. Oui, d’accord, Albus était un minimum respectable, j’étais pratiquement certaine que s’il n’était pas un Potter, nous aurions pu nous entendre, on avait le caractère pour ! Mais par pur principe, je ne pouvais pas être vraiment agréable avec lui… c’était plus fort que moi, et quand j’avais une ligne de conduite, je la suivais ! La petite Potter me donnait déjà du fil à retordre en me faisant penser à ma sœur, manquerait plus que je devienne sympa avec Albus. C’en serait presque risible tiens ! Bref, la question n’était pas là en ce moment.

Il se releva alors et je levai ma tête vers lui. Mais que faisait-il au juste ? Il réfléchissait, à ce que je pouvais voir… Pendant ce temps, je maintenais l’aile de son oiseau, caressant ses plumes avec mon pouce pour le calmer. Oui, s’il bougeait trop, ça ne nous aiderait pas ! Il dit qu’il fallait autre chose que des bandelettes pour réparer cette blessure. Evidemment, mais quoi ? Après quelques secondes de réflexion, Potter parla d’un bout de bois où je ne sais quoi. Je haussai les sourcils.

« Hum… pourquoi pas, de toute façon tout est bon à prendre. » Tout en se penchant de nouveau vers Damon, j’ajoutai : « Vois si tu trouves de l’arum tacheté aussi… ça pourrait nous être bien utile en cataplasme… ». Je nettoyai quelque peu sa blessure avec de l’eau et commençais à maintenir son aile au niveau du bréchet, afin d’éviter qu’il la bouge trop. Alors que Potter partait à la recherche de ces petits outils, elle lui lança, relevant la tête vers lui : « Eh Potter ! Tout ça restera entre nous ok ?! » Lui dit-elle d’un ton sérieux et posé, avant d’ajouter comme si elle s’adressait à l’animal, s’occupant de nouveau de lui, d’un petit air amusé et dans un chuchotement à peine audible, mais suffisamment fort pour qu’Albus entende : « ‘Manquerait plus que tous les idiots du château me demande de soigner leurs bestioles… » L'un comme l'autre ne voulait pas que les autres sachent qu'ils avaient fait équipe et s'étaient aidés mutellement... c'était évident !


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Message(#) Sujet: Re: Time is out of joint. [Aniek] Time is out of joint. [Aniek] EmptyJeu 12 Fév - 8:07



❝Albus X Aniek

♡ Time is out of joint


Si un jour on m’avait dit ça, je l’aurais traité de fou. En même temps, qui pourrait bien s’imaginer qu’Aniek Frowein ferait équipe avec moi, Albus Potter ? Personne ne serait assez fou, malade, insensé pour s’imaginer ça ! Mais bon, faut dire que les circonstances nous obligeaient un peu à agir de la sorte. Personnellement, cela ne me dérangeait pas plus que ça que de faire équipe avec elle – je trouvais même que l’on faisait du très bon boulot – mais par « principes », je ne pouvais l’admettre. Et elle non plus. Pareil, je l’appréciais bien la petite. Ou du moins, je suis quasiment persuadé que l’on pourrait bien s’entendre. C’était un peu une sorte d’affliction, on avait comme les caractères prédisposés pour qu’une relation saine s’établisse entre nous. Exceptant UN facteur… Mon nom de famille. Eh oui… La Vipère avait été comme endoctrinée par son oncle ou je ne sais qui – quelqu’un qui n’était pas un parent – et il semblerait qu’Aygaus Lyard ait subi un peu le même lavage de cerveau… Foutus néo-mangemorts, toujours en train de semer la zizanie dans les esprits innocents. Puis bon, comme ils ont été endoctrinés de sorte à toujours soutenir l’ancien « Seigneur des Ténèbres », ils ont été comme obligés de détester celui qui l’a terrassé, ce qui impliquait sa descendance. A savoir moi, dans notre cas. Ça m’attristait un peu, parce que bon, Aniek n’était pas conne, loin de là. Et la voir me détester à cause de mon nom de famille… Je trouvais ça beaucoup trop bas pour quelqu’un comme elle. M’enfin, elle faisait ce qu’elle voulait après tout. Je ne cherchais pas spécialement à être apprécié de tous (et de toute façon c’était impossible, j’avais beaucoup trop d’ennemis).

Voyant l’état de mon oiseau, j’avais vite compris qu’il allait falloir bander son aile afin d’empêcher que plus de sang ne coule et histoire que l’on puisse la renforcer un peu. De ce fait, je m’étais relevé afin de chercher dans mon sac quelques bandes. Mais n’ayant pas vraiment le temps de faire de la spéléologie, j’avais décidé de prendre ma baguette afin de lancer le sortilège d’attraction pour les avoir beaucoup plus rapidement. Voyant ceci, la noiraude sembla rassurée, comme si elle avait pensé que j’allais m’en prendre à elle ou à son maudit volatile. Mais non, je n’allais pas me rabaisser à cela. Evidemment, elle ne daigna pas me remercier. C’était quelque peu évident, mais bon, je lâchai quand même un léger sourire… Qu’elle prendrait probablement mal. Ça ne m’étonnerait pas le moins du monde, mais j’espérais quand même un minimum qu’elle comprendrait pourquoi je souriais à cet instant précis. Enfin bref, après ça j’annonçai qu’il nous fallait autre chose encore, comme un bout de bois histoire que ça serve de tuteur. Elle acquiesça et me demanda d’aller chercher quelque chose d’autre, une sorte de plante que je ne connaissais pas vraiment. Du moins, j’en avais vite fait entendu parler en botanique mais l’on ne s’était pas spécialement attardé sur le sujet. Pourquoi, je n’en savais rien. Du coup, je me mis à la recherche de cet arum tacheté.

Les Bois Perdus. The Lost Woods. C’était tellement l’impression que j’avais… Comme dans le fameux jeu The Legend of Zelda. Manquait plus qu’une petite Kokiri fasse de la musique à un ocarina, de manière répétitive, et que je tente de me repérer grâce à ça. Bon sang de banzai, c’était totalement insane ça. Enfin bref, je partis à la recherche de la fameuse plante. Je finis alors par m’enfoncer de plus en plus dans la forêt jusqu’à ce que je ne voie plus grand-chose. Je sortis alors ma baguette et utilisai un Lumos afin de m’éclairer davantage. Deux choix s’offraient à moi : ou la nuit était tombée comme hyper rapidement, ou je m’étais retrouvé dans la Forêt interdite. On était peut-être dans un monde magique, mais ce n’était pas pour autant que la nuit pouvait tomber comme ça en trente secondes. Poudlard ne défouraillait pas les règles de la nature quand même. A part quelques-unes, j’admets… Bref, maintenant que j’étais dans la Forêt Interdite, il fallait que j’évite de me perdre. C’est que c’était vachement traitre cette connerie ! Tous les arbres se ressemblaient, tous les bosquets étaient similaires… Même les racines qui voulaient nous faire tomber semblaient comme être jumelles ! C’était à rendre fou un mec instable, je vous promets.

Avec un peu de chance je tomberai sur un groupe de centaures si jamais je me perdais… Mais bon, ce n’était pas prévu ce soir apparemment. Je ne les avais pas encore entendus crier ou même galoper à travers toute la forêt comme quand ils faisaient leurs différentes chasses donc… Peut-être qu’ils se reposaient. Je n’en savais rien. Quoiqu’il en soit, il fallait que je trouve cet arum tacheté ainsi qu’un bout de bois propice au maintien d’une aile de hibou. Dans cette forêt, devait pas y avoir cinquante fleurs potables non plus et comme j’avais une image plutôt vague de la plante, je saurais donc au premier coup d’œil (logiquement) que ça serait la bonne. Ou pas. Enfin bref, je cherchais déjà un putain de bout de bois. Ni trop grand, ni trop petit. Fallait que ça soit juste assez robuste pour soutenir l’aile de Dada. Après quelques bonnes minutes de recherche, je trouvai comme le Saint Graal en manière de tuteur naturel. Me fallait maintenant l’autre truc pour faire cataplasme. C’était une bonne idée qu’Aniek avait trouvée d’ailleurs. Quand je disais qu’elle était loin d’être conne ! Mais ne nous méprenons pas, jamais je ne l’annoncerai devant elle. Elle serait trop frère et pourrait presque croire que je la considère comme supérieure à moi. Foutaises !

J’y repensais là mais... Alors que je partais à la recherche de ce qu’il nous fallait, Aniek m’avait adressé la parole. Directement. Elle m’avait dit sérieusement et posément que tout cela allait rester entre elle et moi. J’étais plutôt d’accord, même si de mon côté ça ne me dérangerait pas vraiment de l’annoncer à quelques personnes qui m’étaient plutôt proches. M’enfin, je n’allais pas foutre la merdre, du moins augmenter sa rancœur vis-à-vis de moi. Enfin bref, j’allais accepter et lui faire savoir en arrivant, non sans lâcher une petite boutade. J’aimais bien la taquiner et la connaissant, elle monterait encore sur ses grands chevaux. Disons que j’avais quelque chose de compromettant vis-à-vis d’elle et d’une autre personne, présente dans notre maison, huhu. Ça allait la faire rager, j’en étais sûr. Bref, après quelques instants de recherche je finis par trouver quelque chose ressemblant à ce que j’avais étudié par le passé. Je la cueillis alors et la mise dans une sorte de petit flacon présent dans mes poches (une habitude que m’avait transmise mon père suite à une anecdote qu’il m’avait raconté avec un professeur de potions alors qu’il était en sixième année) avant de tenter de retrouver mon chemin. Maudit que je n’aimais pas cette forêt !

Dix bonnes petites minutes après, je me retrouvai devant Aniek, qui semblait toujours en train de compresser l’aile de Damon afin de limiter l’hémorragie externe. Je finis alors par lui tendre le fameux tuteur en bois ainsi que le flacon dans lequel se trouvait l’arum tacheté. Elle savait ce qu’elle faisait. Puis ce n’était pas comme si ça faisait pas loin d’une heure qu’elle s’occupait de mon hibou. Hein, après tout. Je pense qu’à partir de là je pouvais lui faire confiance. Et disons que si elle se foirait… Eh bien elle serait dans de grooooos problèmes. Croyez pas, j’ai des contacts moi. Depuis toujours. Pire que la mafia, je vous le dis. Plus sérieusement, je la regardais faire. Elle semblait vachement bien faire quand même. C’en était presque admirable. Mais bon, comme si moi, Albus S. Potter, excellent dans tous les domaines, j’allais me mettre à l’admirer. Et puis quoi encore. N’empêche qu’elle était plutôt mignonne… BORDEL. QU’est-ce que j’étais en train de penser. Il fallait que je me ressaisisse. Ça n’allait plus du tout ça… Commencer à penser ce genre de choses… Alors qu’elle semblait être avec l’autre grand con, l’autre fragile… Non ! Je me secouai rapidement la tête, faisant mine d’enlever quelque chose qui était présent dans mes cheveux. Ouais, ça allait mieux maintenant. Regardant toujours ce qu’elle faisait avec attention, je finis par me remettre accroupi et pensai à nouveau à ce qu’elle m’avait dit avant que je ne m’aventure dans la forêt. Je mis alors ma main sur son épaule sans m’en rendre compte avant de lui répondre à retardement.

« T’en fais pas, je n’en dirai pas un mot. Un peu comme ta liaison avec Franz… Votre baiser, tout ça… » Commençai-je, taquin. « Mais ouais, je comprends que tu veuilles que personne soit au courant de tout ça. Comment pourrais-tu intimider à nouveau si tout le monde se met à savoir que tu craques pour les hiboux, hein ? » Terminai-je, toujours aussi taquin. Mais ce n’était pas méchant, non. C’était presque amical. Ça me surprenait presque. Cependant, je m’attendais un peu à n’importe quelle réaction lorsque je vis que ma main était sur son épaule. Je l’enlevai alors rapidement, gêné. Allait-elle en faire mention ou.. ?



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Message(#) Sujet: Re: Time is out of joint. [Aniek] Time is out of joint. [Aniek] EmptyLun 9 Mar - 22:30


Time is out of joint

Albus / Aniek


J’étais convaincue de n’avoir aucune faiblesse, ou tout du moins très peu… et là j’étais frustrée de devoir en montrer une à Potter. Bon, en soit, les oiseaux n’étaient pas une faiblesse affective primordiale pour moi, mais elle était tout de même présente. Je m’identifiais aux oiseaux. Je me moquais du règne animal, toutes ces créatures m’importaient peu, sauf si elles pouvaient me servir ! Mais les volatiles… c’était tout autre, je m’y sentais liée, bien que je ne le montrais pas ouvertement, c’était en quelque sorte une partie de moi bien enfouie, une intimité que je ne souhaitais pas partager avec n’importe qui. Malheureusement, j’avais montré cette facette de moi à Albus, même contre mon gré… fort heureusement, j’étais tombée sur le bon Potter, celui pour qui j’avais un peu de respect, celui qui avait du mérite. Enfin, ça je ne lui disais pas, bien évidemment, d’ailleurs je faisais attention de bien garder ça pour moi !

Quoiqu’il en soit, à l’heure actuelle, nous devions travailler ensemble pour venir en aide à sa boule de plumes. Quelle idée aussi de se laisser avoir par une bestiole hargneuse, ce n’était pas digne d’un hibou ou d’une chouette ! Enfin, là n’était pas la question, on devait s’allier pour faire en sorte que son « Damon », comme il l’appelait, puisse se débrouiller tout seul à niveau. Si l’on m’avait dit que j’aiderais un jour Potter, j’aurai ri aux éclats. Comme quoi, tout était possible… ou presque ! Mais voilà, j’avais commencé quelque chose, j’aimais bien aller jusqu’au bout. Je n’étais pas du genre à abandonner juste parce que mon orgueil en prenait un coup. Nan, j’aimais aller au bout des choses et, surtout, le faire bien, même si cela voulait dire travailler avec Albus. J’aurai pu le laisser en plan avec son oiseau, je n’aurai en aucun cas regretté. Mais nan, autant sauver cette petite bête, elle ne méritait pas de subir les conflits qu’on avait avec son maître. Dommage que ce ne soit pas un autre animal, je n’aurai eu aucun mal à regarder Potter se débrouiller seul et galérer… ou pas, je ne savais pas trop, en soit je ne haïssais pas le garçon, c’était par pure principe. Oublions les « si », il fallait agir !

Albus venait de partir pour aller chercher de l’arum tacheté, plante qui nous serait surement très efficace pour réparer l’aile de l’oiseau. Pendant ce temps, j’essayais de le rassurer, passant un doigt assuré sur les plumes de son cou, espérant que son pouls ralentisse. Ce qui se réalisa, à ma plus grande satisfaction. Je pressai son aile, la maintenant pour éviter que l’animal se débatte, bien qu’il ne semblait plus en avoir la force. Il devait avoir remarqué aussi que je ne lui voulais aucun mal, bien au contraire. Et puis, la voix de son maître avait dû le rassurer aussi, sans aucun doute !
Cela faisait un petit bout de temps que Potter était parti chercher la fameuse plante, et aucun signe de son retour. Je relevai alors la tête, scrutant la forêt du regard en me demandant ce qu’il fabriquait ! Je savais qu’il ne s’était pas dégonflé, il n’aurait jamais laissé son oiseau avec moi ainsi, c’était certain. Mais tout de même, ça commençait à être long ! Espérons qu’il ne s’était pas trop éloigné et qu’il n’avait pas été trop loin dans la Forêt Interdite, ‘manquerait plus que j’aille secourir Monsieur Potter maintenant ! Je m’inquiétais pour lui ?! Nan, pas vraiment… mais bon, vu l’obscurité qui faisait sa place, j’attendais tout de même son retour le plus rapidement possible, au moins pour qu’on ne m’accuse pas d’avoir fait disparaître le garçon. Et puis bon, j’avouais que le voir perdu n’était pas non plus mon objectif.
J’avais alors les yeux fixés sur la forêt devenue sombre quand je vis une lumière, surement celle de sa baguette, s’approchait peu à peu. Eh bien, c’était pas trop tôt !

Arrivé à mon niveau, il me tendit un truc en bois. Je le regardai, levant un sourcil, puis l’attrapai avec le flacon contenant la plante recherchée. Parfait, il avait bien tout. Je fis un signe de tête, comme pour dire « parfait », mais n’en dis rien ouvertement. Je me repenchai alors sur l’aile de son oiseau et continuai de m’occuper de son aile à l’aide des outils qu’Albus m’avait ramenés. Je sortis la plante et me mis à l’utiliser de la meilleure façon que je le pouvais avec si peu de matériel. J’utilisai aussi son tuteur en bois pour maintenir l’aile, ce qui se fit plutôt facilement. Je faisais en sorte de me souvenir des dires de mon oncle et je me rendis compte que cela revenait assez vite. J’avais rarement été dans ce genre de situation mais je ferai tout pour réussir ce que j’avais entrepris. J’avais une certaine fierté, pas question que j’échoue devant Potter. Et puis même si j’avais été seule, je ne le supporterais pas. Albus avait rempli sa mission, je me devais de remplir la mienne, et merci Merlin cela semblait plutôt bien fonctionner !
Potter me laissait faire et ça me surprenait assez. Je devais l’avouer, c’était un bon élève, doué dans ce qu’il entreprenait… c’était un Serpentard après tout ! Nan mais vraiment, je pensais qu’il voudrait reprendre les choses en mains, ne me faisant pas confiance. Le voir me laisser faire me fit plutôt plaisir, malgré lui il se devait de croire en ce que je faisais pour son volatile. Je faisais en sorte de maintenir l’aile tout en contenant l’hémorragie. Je me concentrais et j’avais l’impression que cela se déroulait bien. Alors que je soufflai, relâchant quelque peu l’animal pour le laisser respirer quelques minutes avant de regarder comment sa blessure évoluait, je sentis le regard d’Albus sur moi, ce qui me fit tourner la tête vers lui. Quand je le regardai, il semblait se dégager de bestioles qui tournaient autour de lui ou autres, ce qui me fit décrocher un sourire amusé. J’avais reporté mon attention sur l’animal, l’observant alors que Potter se mit accroupi à côté de moi, surement pour voir mieux l’était de Damon.

Alors que j’avais le regard fixé sur son oiseau, le geste d’Albus me surpris et je tournai d’un coup sec mon visage vers lui, fronçant les sourcils… réaction habituelle que je ne pouvais contrôler, j’étais loin d’être tactile ! Albus venait de mettre sa main sur mon épaule et, alors que je l’observais d’un œil étonné, il avait rebondi sur ce que je lui avais dit avant qu’il parte dans la forêt. Ouah, c’était que ça mettait longtemps à monter au cerveau ou c’était vraiment parce qu’il y repensait à l’instant-même ?
Ses premiers mots me satisfirent alors qu’il me disait qu’il ne dirait rien de ce que j’avais fait pour son oiseau. Je hochai alors de la tête comme pour le remercier, pinçant les lèvres tout en me disant qu’étrangement, j’avais confiance en ce qu’il disait. La suite me plut beaucoup moins… Il me parla de la relation que nous avions avec Franz, évoquant probablement notre baiser à la soirée d’Halloween. Clairement, sans me retenir, je le foudroyai du regard. Je ne clignai aucunement des yeux et le fixai intensément, fronçant légèrement les sourcils. Que cherchait-il ? Etait-ce du chantage ? Il avait un petit sourire provocateur que j’observais. Je sentais une certaine forme d’agacement monter en moi mais, bizarrement, je ressentais aussi une envie de le charrier à mon tour… mais l’agacement était tout de même plus présent car, pour dire vrai, je ne savais pas pourquoi il lançait ce sujet que nous essayions de dissimuler, Franz et moi, au vu de tous. Je ne dis rien et il poursuivit. Je ne le lâchais pas du regard, je voulais voir où il voulait en venir. Comment continuer d’intimider en sachant que j’appréciais les oiseaux ?! Là n’était pas la question, j’arriverai toujours à me faire respecter et à effrayer certains élèves. Je ne voulais pas que ça se sache car cela faisait partie de mon intimité, hors de question que des crétins soient au courant de cela. Froidement, je le regardai toujours. Je ne réfléchissais pas à ce qu’il disait mais je savais qu’il faisait exprès de me provoquer… ce que je comprenais, j’étais une pro dans ce domaine ! Etrangement, il ne prenait pas l’air mauvais habituel. J’avais l’impression qu’il n’y avait pas de méchanceté là-dedans, que c’était « gentil », juste de la taquinerie saine. Ca me faisait un peu penser à Snow, notre façon qu’on avait de toujours se provoquer avec humour mais amicalement. C’était l’impression que j’avais là et pourtant ça n’allait pas avec notre relation. Sa façon de faire m’apaisa légèrement mais je restais bloquée sur ce qu’il avait dit sur Franz et moi.

Il enleva alors rapidement sa main de mon épaule et je le regardai faire, toujours silencieuse. Je n’y pensais même plus, étant absorbée par ce qu’il avait dit. Je baissai alors quelques secondes la tête vers son oiseau puis j’inspirai fortement avant de relever la tête vers lui, le visage quelque peu adouci. Alors que j’aurai pu l’envoyer bouler, ce que j’avais voulu faire quand les mots étaient sortis de sa bouche, un petit sourire se dessina sur mes lèvres et je roulai alors des yeux avant de me tourner plus face au garçon. « Potter, sache que tout ça ne te regarde pas… t'es jaloux ?! » Dis-je avec un sourire malicieux tout en haussant des sourcils, d’un air amusé. « Tu m’espionnes ou quoi ? » Puis tout en reposant une main rassurant sur son volatile, détournant le regard, je lui dis : « C’est pas pour mon image que je veux que ça reste entre nous… ». Je relevai de nouveau les yeux vers lui et lui dis d’un ton sérieux, calme et étonnamment sympa, me disant qu’il pourrait comprendre, même si c’était être un peu vulnérable face à lui : « … je ne souhaite pas partager mon intimité avec des idiots, cela ne regarde personne ! Tu es au courant malgré moi, je… j’te fais confiance Potter pour montrer que tu vaux mieux que tous ces crétins ! » Puis, je ris et dis d’un air taquin : « Même si j’en doute… » . Je n’arrivais pas, à cet instant-même, à être méchante avec Albus. Bizarre, mais il ne fallait pas chercher, c’était surement l’effet « oiseau ». D’un signe de tête, je lui montrai Damon et lui dis : « Il a surement besoin d’un contact de ta part, tu dois le rassurer… » Je l’observais alors. Ce soir je le voyais différemment, et c’était très étrange. Mais c’était un Potter… même si je me doutais qu’on pouvait s’entendre, je ne le devais pas. Pour mes valeurs, mes idéaux, mon oncle et ce en quoi je croyais… même si je savais que je pouvais apprécier Albus, je devais y faire face et ne pas m’éloigner de ma marche à suivre, tout du moins je faisais ce que je pouvais !



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