[ANNEE 2020 - 2021] Ennemies pour la vie. ▬ Taylor & Etalyrae. [Terminé.]

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Etalyrae prenait très à cœur sa dernière année à Poudlard. Non pas qu'elle soit peinée de quitter définitivement ses appartements au château partagés avec quelques camarades de classes durant sept années consécutives, mais cette année, elle était devenue une des figures les plus importantes de sa maison. Une des plus importants parce qu'elle partageait la vedette avec son jumeau ainsi que la capitaine de l'équipe de Quiditch. Mais en soit, la figure la plus emblématique des Serpentard cette année, c'était ellle parce que son frère bien que partageant des idéaux semblables aux siens, préférait rester bien sagement dans l'ombre de la jeune fille pour espérait vivre sa dernière année le plus tranquillement possible. Quant à Sky, elle restait une gamine assez étrange, un poil dangereuse pour savoir se faufiler là où elle ne devrait pas, saisir les bonnes opportunités avait l'air d'être dans ses cordes mais son ambition n'allait pas aussi haut et dans le même sens que celle d'Etalyrae pour que cette dernière s'inquiète de sa camarade qui avait été de toute façon la première à venir lui dire qu'il fallait faire des efforts au nom de la maison. Si l'idée de lui marcher sur les pieds venait à traverser l'esprit de cette gamine écervelée, les conséquences n'en seraient que plus lourdes pour elle et elle était sûrement plus qu'un être doté de débilité profonde à la place d'une petite once d'intelligence. Cette année, c'était Etalyrae qui avait le plus de pouvoir au sein de leur maison et c'est pourquoi elle ne craignait personne, pas même ses homologues dans les autres maisons qu'elle ne connaissait pas ou très peu mais qui étaient pour ceux dont elle avait déjà entendu parler, des abrutis de première classe. Il n'y avait pas à dire, l'année sabbatique de leur directrice lui avait sacrément saccagé les neurones...

Très demandée et occupée par la gestion de sa maison et l'épreuve de ce mois-ci, la Etalyrae avait oublié par mégarde ses dernières notes du cours d'Astronomie dans la tour où le cours se déroulait habituellement. C'était l'un des cours où la jeune fille avait le moins de difficulté sans pourtant faire beaucoup d'efforts pour suivre studieusement chacun des sujets abordés. Elle n'était pas particulièrement fan mais la curiosité et l'enseignement mis à disposition par ses géniteurs dès son plus jeune âge lui avait permit de développer un nombre acceptable de connaissances sur la matière, à l'époque, l'astronomie avait attisé sa curiosité car son prénom ainsi celui que celui de son frère, leurs premiers prénoms en tout cas, étaient ceux d'étoiles et quand elle l'avait sût, sa curiosité l'avait poussé à vouloir en savoir plus. Lors de leur anniversaire, la jeune fille avait eu beau réfléchir il ne lui était pas revenu de souvenirs où elle et son frère étaient proches, pourtant, maintenant elle se disait qu'à cette époque, au tout début de leur éducation quand leurs opinions n'avaient pas encore commencé à se détacher de manière si distinctes, ils avaient partagés des moments de forts complicité, attirés par les même choses. Cette époque lointaine et floue laissait un goût amer dans son esprit, ses souvenirs de ce temps là n'étaient pas nets et c'est ce qu'elle regrettait, il en était presque dommage qu'elle n'ait pas penser à questionner son frère sur le sujet lors de leur anniversaire où l'accord d'une trêve silencieuse semblait avoir été signé. Quoique, la jeune fille n'aurait peut-être rien demander du tout, écoeurée par l'idée de demander à son frère quand même un peu plus jeune de se souvenir de choses qui avaient disparus de ses souvenirs. Finalement, même si le doute planait, c'était peut-être mieux ainsi.

La salle de cours n'était pas fermée, Etalyrae y rentra donc, non sans avoir toqué à la porte au préalable mais pourtant il n'y avait personne à l'intérieur. Un peu surprise, elle ne fit pas demi-tour pour autant, ses notes étaient importantes, afin de montrer l'exemple au restant de sa maison, elle s'était fixée comme but de bien bosser pour avoir des notes un peu plus élevées et plus respectables, elle aurait pu laisser ce rôle à son frère, mais il n'était pas né pour être un leader ni un exemple, c'était donc une charge qui lui revenait et son honneur était en jeu. Etrangement, Etalyrae ne trouvait pas si désagréable qu'elle aurait pu le penser d'écouter un peu plus et de temps en temps se rendre à la bibliothèque pour emprunter quelques livres dont quelques informations finiraient dans ses pages de devoir à rendre. Comme quoi, même si elle ne deviendrait pas l'élève la plus brillante de la promotion, elle pouvait s'élevée un peu plus dans le rang de sa classe et ce résultat la satisferait pleinement. Jusqu'à aujourd'hui, le déroulement de son année se passait très bien et elle ne pouvait être plus heureuse, à moins qu'elle ne soit en plus de cela nommée préfète-en-chef, mais là encore, ce n'était pas son rêve ni son but absolu, elle ne deviendrait pas honteuse ni très malheureuse si elle n'obtenait pas le poste. Dans un soupir, elle songea à la manière dont se déroulerait les élections puis sur une table vit ses notes et s'en empara avant de les glisser à l'intérieur d'une pochette afin que le parchemin ne s'abîme pas au contact des autres affaires. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à rejoindre son frère à la bibliothèque...

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"Ennemies pour la vie."

"So, here we are, coward !"

¤ Je venais d'embrasser Erwan tout près de sa salle commune. Depuis quelques temps, j'étais souvent en sa compagnie afin qu'il ne se sente pas délaissé par mon amitié avec Matthew par exemple et qu'il soit jaloux. Il est l'homme que j'aime, il n'a pas à s'en faire là-dessus. En plus, il a accepté d'avoir une copine légèrement spéciale puisque que ce ne sont pas toutes les personnes qui rêvent d'avoir une petite amie "sirène" pour une partie de leur vie. La plupart ne veulent qu'admirer le spectacle au lieu d'éprouver le véritable amour. Erwan ne faisait pas partit de ceux-là. Je le conçois que ça ne doit pas être facile mais j'ai confiance, surtout que je l'aime plus que tout et que je ferai tout pour le garder, peu importe les embûches à venir. La situation dans l'avion était une épreuve qui m'a été difficile à surmonter psychologiquement. Je me dis que depuis ce temps-là, il n'y a plus rien pour nous séparer...

¤ En fait, je montais tout en haut. Mon copain étant occupé, je lui avais proposé d'aller chercher son matériel qu'il avait oublié dans la classe d'Astronomie. Il avait ses devoirs de préfet à combler entre autre. Je l'avais donc convié à un nouveau rendez-vous dans une heure, encore une fois pas très loin de sa salle commune. Ayant mon sac sur mon dos où il y avait ma baguette à l'intérieur, je me suis mise à monter deux à deux, les marches, ne voulant surtout pas qu'elles changent de direction au prix de perdre mon temps à tourner en rond. Aujourd'hui, je regrettais amèrement de ne pas avoir continué mon cours d'Astronomie puisque Erwan m'avait donné l'intérêt face à cette matière parce que c'était son fort et qu'il était toujours intéressant quand il en parlait. Je buvais ses paroles à chaque fois. Un beau jour, il nous faudrait observer les étoiles, ensemble, seuls...

¤ J'étais presque rendue, surtout que je ne voulais pas tarder. Il me restait encore 55 minutes avant de revoir Erwan, donc j'allais sûrement passer un peu de temps dans ma salle commune afin de déposer mon sac et tout mon matériel scolaire. J'ai donc arrivé en avant de la porte qui était ouverte, curieusement. Il n'y avait pas cours, évidemment. Et pourquoi la salle de classe était-elle ouverte ? Je me le demandais. Je n'étais pas inscrite dans ce cours donc je n'étais pas vraiment au courant. Erwan m'avait dit que ses choses se trouvaient dans un des coins de la pièce... Franchissant le seuil de la porte, je me suis mise en quête de ma "mission" et je vis ce que je cherchais où je reconnus son écriture. C'est là que j'ai aperçu une présence plus que indésirable... Je me suis donc dépêchée pour tout mettre dans mon sac... Que faisait cette garce ici, en ce moment même ? Cette stupide McDermott qui se balançait avec son insigne de préfet comme je pouvais le voir à l'heure actuelle, son "P" brillait sur sa poitrine mais je m'en fichais parce que cette fille n'était rien de plus qu'une vermine. Je sortis discrètement ma baguette en la mettant dans la poche de ma robe de sorcier au cas où elle s'en prendrait à moi. Étant préfète, elle ne devrait pas le faire mais il est vrai qu'il s'agit d'une Serpentard... Je me suis donc remis sur pied en me dirigeant vers la sortie. Malheureusement, la brune m'a vue. Je sentais, dans son regard, l'envie de me sauter dessus et c'était aussi réciproque. Je devrais lui proposer une petite baignade dans le lac... Je pourrais ainsi la noyer et ne plus entendre parler d'elle. Je ne pus m'empêcher de lui lancer :

« Oh mais cesse de me dévisager, je sais déjà que tu rêves de me ressembler mais de là à avoir une fixation sur ma personne... » Dis-je, d'un ton moqueur avec un peu de méchanceté. J'ai, par la suite, balancé mes cheveux, sans lâché mon sourire moqueur, se voulant méchant en même temps. J'avais envie de lui balancer mon poing au visage mais c'était une préfète, je ne pouvais me permettre de le faire à moins qu'elle ne m'attaque elle-même. Je me suis donc tenue pas trop loin du cadre de la porte, prête à sortir...

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Satisfaite de ne pas s'être trompée de lieu, Etalyrae s'apprêtait à faire marche arrière quand des pas se firent entendre dans les escaliers. Automatiquement, elle pensa au professeur qui devait retourner dans sa salle de classe et pour justifier de sa présence ici hors heure de cours, la jeune fille se pencha de nouveau sur son sac pour en ressortir les parchemins oubliés mais quand elle releva la tête, la personne se situant en face ne correspondait pas du tout à celle qu'elle imaginait. C'était un élève et ce simple détail aurait suffit à la jeune fille pour passer son chemin, elle lui aurait simplement demander ses raisons de venir mais si c'était pour une raison similaire à la sienne il n'aurait pas été question de faire usage de ses tout nouveaux pouvoirs de préfète. Malheureusement, ce n'était pas du tout n'importe qui puisqu'il s'agissait d'une de ses camarades de classe, la plus détestable de toutes, même Isis avait une meilleure place dans l'estime de la jeune fille. Curieuse de voir ce qu'une élève qui ne suivait pas les cours d'Astronomie faisait dans la salle de classe réservait à cette matière, Etalyrae rangea ses affaires et attendit de voir ce qu'allait bien pouvoir faire la Gryffondor.

« Oh mais cesse de me dévisager, je sais déjà que tu rêves de me ressembler mais de là à avoir une fixation sur ma personne... »

Etalyrae n'avait pas eu le temps d'ouvrir la bouche en première ni de faire quoique ce soit d'autre. Il lui avait semblé que sa camarade ramassait elle aussi des affaires oubliées, pas de quoi en faire une maladie et au vu de l'endroit où elle s'était dirigée, pour la vipère il était logique que c'était le préfet des Serdaigles qui l'ait envoyé faire cette corvée. Pas de quoi lui retirer des points ou lui donner une sanction quelconque, ce n'était pas une infraction alors l'intention de la vipère avait été tout simplement de reprendre son programme initial et de redescendre, à aucun moment engager la conversation avec cette fille pour le simple plaisir de s'insulter avait fait parti de ses plans, elle avait tellement mieux à faire, il fallait encore qu'elle parle devoir de préfet avec son frère qui l'attendait et qui ne manquerait sûrement pas de faire remarquer à la brune son retard à leur rendez-vous. Parce que c'est sûr qu'il le ferait, un coup d'oeil rapide à sa montre prouva à Etalyrae qu'elle était dans les temps mais elle n'allait pas fermer les yeux sur cette attaque et passer son chemin comme si de rien n'était, elle ne connaissait que trop bien l'égo des lionceaux pour savoir qu'ils se vanteaient des rien en transformant n'importe quelle situation pour en tirer un avantage quelconque. L'opportunisme faisait également parti de leurs cordes, un certain rapprochement avec les élèves de Serpentard, un constat loin de plaire à la préfète de ces derniers.

« Te ressembler ? Qui voudrait avoir l'air d'une femme des cavernes qui ne sait pas ce que politesse et bonnes manières veut dire ? Sans façon, même Mimi-Geignarde a plus de style que toi. D'ailleurs, la dernière fois que je suis passée devant les toilettes des filles elle était en train de crier ton prénom, je crois que ta compagnie lui manque beaucoup, tu ferrais bien de retourner pleurer avec elle. Simple conseil. » Répondit-elle un grand sourire hypocrite aux lèvres. « Pour information je ne te dévisageais pas, je vérifiais seulement que ta présence en ce lieu n'était pas malveillante. Tu comprends, c'est mon devoir de préfète, j'imagine que tu dois savoir à peu près ce que cela implique, tu ne l'es pas mais certaines personnes de ton entourage le sont. »

Il n'était pas question de régler leurs comptes tout de suite, plus tard si la primitive avait besoin de se faire mettre une bonne raclée pour se prendre la honte et la donner à toute son équipe par la suite, mais pour l'instant Etalyrae avait pleins d'autres projets en tête à proposer à son frère pour qu'il puisse au moins ne pas l'accuser de prendre son nouveau rôle à la légère, ce qui n'était pas du tout le cas, lorsqu'ils avaient reçus la lettre de l'école et alors appris la nouvelle, elle avait été très claire là-dessus. Le meilleure dans tout cela c'était d'avoir découvert que malgré toutes leurs différences, ils éprouvaient un désir commun pour leur maison cette année, cible des critiques de toutes les autres maisons réunies, maintenant qu'ils étaient l'images des Serpentard, aucun des deux ne voulaient avoir associer à leurs visages la bêtise et la stupidité de certains de leurs camarades, actuels ou anciens. Avant tout, les élèves comme eux étaient des élèves dignes et beaucoup trop semblaient l'avoir oubliés en multipliant les égards et les bêtises les année précédentes. Surtout qu'après les événements de l'année passée, pour le bien de tous et ne pas aggraver la réputation de leur maison, tous devaient faire l'effort de faire profil bas cette année. Question d'honneur mais pas qu'un peu, à sa sortie d'école, Etalyrae ne voulait pas qu'on la considère comme une personne sans-gêne ou quoique ce soit d'autres de faux parce qu'elle avait porté pendant sept ans l'insigne des verts et argents. Salazar serait vert de rage en voyant ce que ses élèves deviennent et ont comme réputation.

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"Ennemies pour la vie."

"So, here we are, coward !"

¤ Je venais de me retrouver dans la tour d'Astronomie après avoir proposé à mon copain d'aller chercher ce qu'il a oublié. Il a insisté pour qu'il le fasse lui-même plus tard mais rien à faire, il a dû abdiquer, le pauvre petit intello. J'avais rien à faire... Lui, il devait s'occuper de son boulot de préfet dans sa salle commune et il m'avait aussi parler d'un truc dans la salle des préfets. Je m'étais donc empressée de me retrouver dans la salle de cette tour, ne voulant pas trop perdre mon temps vu que j'étais seule... Ou du moins, presque seule. En y entrant, après avoir récupéré le matériel de mon copain pour le mettre dans mon sac, j'ai aperçu une personne dont mon appréciation générale frôle le zéro absolu. Etalyrae McDermott. Toujours le même visage arrogant qu'à l'habitude, avec son stupide insigne de préfet qui brillait. Ça ne m'affectait pas, seulement celui d'Éléonore me faisait "effet". Ne voulant pas trop passer de temps en une compagnie si désagréable, je m'étais apprêtée à sortir mais je ne pus m'empêcher de lui lancer une pique sur le fait qu'elle semblait me dévisager où je lui ai dit qu'elle souhaitait me ressembler... Ah non, ce n'était pas son petit titre qui allait m'empêcher de m'en prendre à elle... C'est alors qu'elle me sortit un espèce de monologue :

« Te ressembler ? Qui voudrait avoir l'air d'une femme des cavernes qui ne sait pas ce que politesse et bonnes manières veut dire ? Sans façon, même Mimi-Geignarde a plus de style que toi. D'ailleurs, la dernière fois que je suis passée devant les toilettes des filles elle était en train de crier ton prénom, je crois que ta compagnie lui manque beaucoup, tu ferrais bien de retourner pleurer avec elle. Simple conseil. » J'ai ricané après ces paroles, surtout son petit sourire qui me donnait aussi le goût de lui donner une bonne droite sur le nez en même temps. « Pour information je ne te dévisageais pas, je vérifiais seulement que ta présence en ce lieu n'était pas malveillante. Tu comprends, c'est mon devoir de préfète, j'imagine que tu dois savoir à peu près ce que cela implique, tu ne l'es pas mais certaines personnes de ton entourage le sont. »

¤ Un sourire sarcastique vint à mes lèvres, surtout vu cette stupide vantardise à cause de son titre si "prestigieux". Ce n'est pas le titre qui fait une personne et puis, quel est l'honneur d'être préfète à Serpentard ? Surtout une personne aussi affreuse que McDermott qui ne savait que dire des trucs idiots comme avec Mimi Geignarde puisque celle-ci me détestait depuis plusieurs années du fait à ce qu je me moquais d'elle, pas de son physique mais du fait qu'elle ne cesse de pleurer et de se plaindre sur son sort... Je me suis donc rapprochée d'elle, en me retournant de la sortie de la tour. J'étais à environ deux mètres de la vipère qui venait de cracher son venin. Dégageant une partie de mes cheveux de mon visage, je lui répondis, avec ironie :

« Ma vie est tellement triste, le fait d'être une femme des cavernes surtout, que je dois me confier à cette si charmante Mimi... Ouaaaah... » Dis-je, faisant semblant de pleurer avant de reprendre mon ton ironique. « En fait, elle m'a conté le nombre de fois que tu es allée la voir, suite à la cassure avec ton ex... Tu te souviens, ce fameux Ryan... ! » J'ai pris une pause, faisant quelques pas ce côté mais sans la lâcher du regard. En ce moment, je me fichais des conséquences. J'ai repris : « Non mais cesse de mettre ton titre de préfet en valeur s'il te plait... Ce n'est pas ça qui t'a sauvé de l'exclusion de l'équipe de Quidditch, mmmmh ! Pourtant, Sky est une fille fort sympathique, tu lui as fait quoi pour devoir réchauffer son banc après un match ou une pratique ? » Dis-je, mi-sarcasme, mi-sérieuse, haussant des épaules.

¤ Frapper là où ça fait mal, voilà. J'avais su pour elle puisque Sky était mon amie et qu'on pouvait parfaitement avoir ce genre de discussion dans la salle des capitaines. Et puis, le titre de préfet n'a aucun pouvoir sur celui de capitaine vis-à-vis le quidditch. Si jamais je ne suis pas satisfaite de la performance de mon équipe lors de la première partie, je pourrai changer des joueurs. Étant compétitive, la victoire est importante pour moi, dans un tournoi. Néanmoins, c'était assez comique pour McDermott. J'aurais bien aimé lui envoyer un beau petit cognard sur son petit visage de minois, afin de défigurer ce petit sourire qui m'énerve tant. Si ce n'était pas de son titre de préfète, je m'en serais déjà prit à elle... En attendant, j'ai croisé les bras...

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« Ma vie est tellement triste, le fait d'être une femme des cavernes surtout, que je dois me confier à cette si charmante Mimi... Ouaaaah... En fait, elle m'a conté le nombre de fois que tu es allée la voir, suite à la cassure avec ton ex... Tu te souviens, ce fameux Ryan... ! Non mais cesse de mettre ton titre de préfet en valeur s'il te plait... Ce n'est pas ça qui t'a sauvé de l'exclusion de l'équipe de Quidditch, mmmmh ! Pourtant, Sky est une fille fort sympathique, tu lui as fait quoi pour devoir réchauffer son banc après un match ou une pratique ? »

Plus on avançait dans l'âge plus on était censé mûrir mais cette généralité traînait elle aussi son petit lot d'exception et la jeune fille en face d'Etalyrae faisait justement parti de ses rares cas. Il était pitoyable de voir à quel point cette fille était aussi mal renseignées alors qu'elle semblait pourtant prendre très à cœur la tâche de pourrir la vie de la vipère. En même temps, ce n'était pas comme si elle réussissait, sa présence était indésirable mais au même titre que tous les autres nés-moldus tout simplement. Taylor avait appris à ouvrir sa grande gueule, sans doute dans le but de se défendre, dans un sens elle ne partait avec une âme de vaincue et cela la rendait un peu différente et elle mériterait un tant soit peu d'attention à défaut de respect si elle n'était malheureusement pas aussi stupide et avec son incapacité à réfléchir intelligemment. Sa logique échappait à Etalyrae qui avait cessé d'essayer de comprendre, il fallait être au même niveau que la Gryffondor pour la comprendre et il était hors de question pour la jeune fille de s'abaisser à un rang de faible considération que ce soit au niveau intellectuel ou au niveau gestuel, c'était la deuxième fois que Taylor remettait ses cheveux en place en moins de deux minutes, depuis quand était-elle devenue aussi superficielle et greluche ?

« Si t'es cheveux sont trop longs ou te gêne pense à les couper, là j'ai l'impression que t'essaye d'imiter Isis pour attirer un nouveau mec dans tes filets et à part moi il n'y a personne d'autre dans cette pièce. En plus à force de faire ce mouvement de tête tu vas finir par attraper un torticolis, ça serait dommage que la capitaine de l'équipe des chatons soit obligée de rester sur le banc de touche. » Fit remarquer la jeune fille en levant les yeux au plafond. « J'ai pas trop compris ou tu voulais en venir sur ma place dans l'équipe de ma maison, tu me parles d'exclusion mais je n'ai jamais été exclu de cette équipe puisque je n'en ai jamais fait parti. Et Sky m'a proposé de son plein gré, j'ai rien fais juste accepter d'accorder un peu de mon temps pour être remplaçante et aider mon équipe en cas de besoin puisque la coupe tiens à cœur de certains de mes camarades. Je ne vois vraiment pas où est le soucis. »

L'objectif avait été surtout de montrer un bon exemple de solidarité entre la capitaine et la préfète, après la tempête de l'année dernière il leur avait parût primordial d'y remédier, surtout maintenant. Sky s'était engagée à bien se comporter dans le but de convenir aux idéaux que se faisait Etalyrae pour cette année et elle s'était engagée à les aider, un soutient mutuel censé donner un exemple à leurs camarades pour ne pas qu'il y ait de division au sein de leur maison, sinon cette année il ne risquait pas de gagner grand chose et la vipère avait bel et bien l'intention de finir sa scolarité en beauté, plus que ses notes aux examens de fin d'années, c'était la marque laissée au cours de l'année qui comptait le plus à ses yeux. Redorer le blason de leur maison et montrer qu'elle avait été une excellente leader pour donner une très bonne image d'elle à sa sortie, même si ce n'était que pour une année, elle pourrait raconter que durant son année de gloire Serpentard s'était vraiment montré digne de ce qu'on attendait d'eux lors de la création de la maison par Salazar.

« Je pense que tu aies très mal renseignée ma chère, je suis à l'origine de ma rupture avec Ryan alors je ne vois pas pourquoi je serais allée pleurer que ce soit avec ce stupide fantôme ou n'importe qui d'autre. Si c'était pour me rendre triste je ne l'aurais pas fait, mais comme ce n'était pas le cas alors je l'ai congédié. » Répondit-elle en souriant. « Le pauvre n'avait plus rien à me donner comme avantage, avant même son départ il était déjà de l'histoire ancienne, une ombre planant sur le château mais dont la puissance disparaissait à vue d'oeil... Quant à mon insigne, je ne vois pas ce que je viens de faire de mal. Je t'explique seulement la raison de ma méfiance pour te détourner de la fausse horrible idée que tu te faisais de moi... En tout cas c'est bien que tu admettes avoir une vie misérable, tu ne te voiles pas en te racontant de fausses idées, tu ne tomberas alors peut-être pas aussi bas que possible à ta sortie de tes études ici. »

Etalyrae avait du mal à comprendre sa camarade, elle l'avait connût bien plus féroce mais aujourd'hui elle n'entendait rien des attaques qu'elle avait dû écouter les années précédentes. Peut-être avait-elle un peu peur de sortir trop les crocs de peur de se faire sanctionner, c'était vraiment mignon tout plein. Finalement elle n'était pas si courageuse et ne défendait pas toujours ses valeurs aussi puériles étaient-elles. Beaucoup de paroles mais très peu d'actes, dans un sens la vipère n'était pas si étonnée que cela, les rouges et ors étaient tous un peu pareil. Assumer leurs paroles n'étaient pas dans leurs cordes, il ne fallait pas trop leur en demander car c'était trop compliqué pour eux. Le sens de l'honneur il ne connaissait pas, Etalyrae se souvenait encore très bien du bal de fin d'année de l'année précédente où sa camarade en face d'elle n'avait même pas défendu une seule seconde l'honneur d'une amie que la Serpentard avait pris plaisir à bafouer. C'était misérable.

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« Si t'es cheveux sont trop longs ou te gêne pense à les couper, là j'ai l'impression que t'essaye d'imiter Isis pour attirer un nouveau mec dans tes filets et à part moi il n'y a personne d'autre dans cette pièce. En plus à force de faire ce mouvement de tête tu vas finir par attraper un torticolis, ça serait dommage que la capitaine de l'équipe des chatons soit obligée de rester sur le banc de touche. » J'ai ricané suite à ces paroles. Elle ne changeait pas cette sale garce, toujours à dire des conneries aussi pathétiques les unes que les autres... « J'ai pas trop compris ou tu voulais en venir sur ma place dans l'équipe de ma maison, tu me parles d'exclusion mais je n'ai jamais été exclu de cette équipe puisque je n'en ai jamais fait parti. Et Sky m'a proposé de son plein gré, j'ai rien fais juste accepter d'accorder un peu de mon temps pour être remplaçante et aider mon équipe en cas de besoin puisque la coupe tiens à cœur de certains de mes camarades. Je ne vois vraiment pas où est le soucis. »

¤ J'ai haussé d'épaule, surtout que ce n'est pas ce que Sky m'avait dit mais à quoi bon de continuer à argumenter face à ce genre de personne ? En plus, elle ne connaissait aucunement ma relation avec Sky, donc je n'avais pas à continuer sur le sujet, n'est-ce pas ? Néanmoins, je me demandais comment ce genre de fille avait pu accéder au titre de préfète, sachant qu'elle a la mentalité d'une grenouille et tout ce qui sort de sa bouche n'est que venin. Il faut aussi dire que ce n'est qu'une fille totalement égoïste qui ne pense qu'à sa propre petite personne. Elle n'a pas eu à se battre l'année dernière. Elle se prélassait, avec Quick, dans les couloirs, à s'amuser après les nés-moldus. J'étais considérée comme une née-moldue (je suis toujours considérée comme telle), donc elle a largement profité de cette situation. Désormais, elle n'a plus tous les privilèges de cette époque-là. Malheureusement, elle reste préfète... et a, par conséquent, un peu de pouvoir. Je lui répondis :

« Bonne idée, je vais aller me faire couper les cheveux ! C'est trop laid ! » Dis-je, avec sarcasme. « N'empêche que tu ressembles drôlement à un mec alors y a pas à dire. » Dis-je, en le dévisageant de la tête aux pieds. « Effectivement. On dirait que plus tu vieillis, plus ton rôle avec Jesse s'inverse. C'est triste à voir... » J'ai simplement haussé des épaules. « Concernant le Quidditch, Sky a proposé, alors toutes mes félicitations ! Mademoiselle McDermott souhaite un os ? Y a sûrement Falwne en train d'en gruger un. Tu trouves pas qu'elle ressemble à un chien d'ailleurs ? Oups, je dévie du sujet. Je voulais dire que tu as sûrement un peu trop peur qu'un petit cognard défigure ton visage de princesse, surtout que je sais très bien que tu es faible... » J'ai fait une grimace, avant de m'arrêter.

¤ J'aurais pu continuer mais je me suis arrêtée, tout simplement. Physiquement, j'étais beaucoup plus forte qu'elle vu que j'ai toujours tenu une bonne forme physique. Je peux l'envoyer à l'infirmerie très facilement mais cette garce a le don de se la jouer lâchement, en se battant comme une petite fillette ou en allant chercher ses potes. Seule à seule, sans baguette, elle ne vaut absolument rien, même pas un simple brin d'herbe. Avec une baguette, c'est différent, certes. Présentement, je devais faire attention à ce que je faisais puisque c'était une préfète et que même si j'avais trois préfets de mon côté, il vaut mieux ne pas prendre l'initiative de l'attaque. Plutôt, je m'étais mise à lui parler du fait qu'elle allait pleurer à Mimi Geignarde à propos de son ex, le "célèbre" Ryan Quick ou plutôt, le bourreau des nés-moldus. McDermott avait largement profité de sa situation avantageuse à ce niveau-là pour accéder à tous les pouvoirs de l'école. Facile non ?

« Je pense que tu aies très mal renseignée ma chère, je suis à l'origine de ma rupture avec Ryan alors je ne vois pas pourquoi je serais allée pleurer que ce soit avec ce stupide fantôme ou n'importe qui d'autre. Si c'était pour me rendre triste je ne l'aurais pas fait, mais comme ce n'était pas le cas alors je l'ai congédié. » Je fis une grimace, me demandant pourquoi elle me parlait de ses petites histoires de cœur. « Le pauvre n'avait plus rien à me donner comme avantage, avant même son départ il était déjà de l'histoire ancienne, une ombre planant sur le château mais dont la puissance disparaissait à vue d’œil... Quant à mon insigne, je ne vois pas ce que je viens de faire de mal. Je t'explique seulement la raison de ma méfiance pour te détourner de la fausse horrible idée que tu te faisais de moi... En tout cas c'est bien que tu admettes avoir une vie misérable, tu ne te voiles pas en te racontant de fausses idées, tu ne tomberas alors peut-être pas aussi bas que possible à ta sortie de tes études ici. »

¤ J'ai haussé les épaules, de manière à lui dire que je m'en fichais de ses dernières paroles. J'ai même rit, en fait. Je savais qu'elle mentait puisqu'elle avait été effacée du château après sa rupture avec Ryan où elle ne parlait qu'à peine et ainsi de suite. Je ne me souviens pas d'avoir eu à la confronter durant le mois de juin, le mois où j'ai souffert le plus pour tenter de cacher mon pouvoir et mon sang hybride. J'avais tout de même envie de la frapper mais je me retenais. Au moins, ma baguette était dans la poche de ma cape, donc j'étais prête à toute éventualité. Néanmoins, je ne voulais pas vraiment être "punie". C'est pour cette raison que je cherche à ce qu'elle fasse la première attaque si vraiment elle le fait... J'ai donc répliqué :

« Tu sais, McDermott, tes histoires de cœur ne m'intéressent pas vraiment... N'empêche que je me souviens très bien de t'avoir vue, seule, dans ton petit coin, lors de la fin de l'année dernière... J'espère simplement que tu ne t'es pas mise à l'inceste... Ce serait un peu déplorable, pour une Sang-Pure si parfaite... » Dis-je, avec sarcasme. « Ma vie est peut-être misérable mais au moins, j'ai des amis... Des vrais amis... Tu as tout, dans ta vie, sauf ces éléments. Tu es riche, tu es Sang-Pure alors que je suis qu'une simple Née-Moldue, tu as une famille... Mais des vrais amis, c'est ce que tu n'as pas. Je voudrais bien t'aider dans ce domaine sauf que tu me détestes depuis qu'on a croisé nos regards lors de notre répartition. J'en suis navrée ! » Dis-je, faisant semblant de faire une mine "déçue". Et puis, bien entendu, elle croit toujours que je suis née-moldue, alors c'est ce que j'ai dit.

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« Bonne idée, je vais aller me faire couper les cheveux ! C'est trop laid ! N'empêche que tu ressembles drôlement à un mec alors y a pas à dire. Effectivement. On dirait que plus tu vieillis, plus ton rôle avec Jesse s'inverse. C'est triste à voir... Concernant le Quidditch, Sky a proposé, alors toutes mes félicitations ! Mademoiselle McDermott souhaite un os ? Y a sûrement Falwne en train d'en gruger un. Tu trouves pas qu'elle ressemble à un chien d'ailleurs ? Oups, je dévie du sujet. Je voulais dire que tu as sûrement un peu trop peur qu'un petit cognard défigure ton visage de princesse, surtout que je sais très bien que tu es faible... »

Etalyrae reconnaissait le manque de répartie digne de chaque personne qui ne sait plus quoi dire pour piétiner son interlocuteur, la Gryffondor lui balançait plein d'offenses au visage en espérant que l'une d'elles l'atteindrait, ce n'était que de veines tentatives car la jeune fille n'écoutait pas les dires d'un singe habillée grossièrement avec un uniforme aux couleurs immondes qui n'allaient pas du tout avec son teint. Taylor était encore plus fausse et superficielle qu'elle, franchement la vipère ne voyait pas en quoi sa pathétique camarade de classe pouvait clamer faire faire des jalouses. De minables tentatives comparables à un petit insecte quelconque qui mettrait toutes ses forces à tenter d'en réchapper à une toile d'araignée mais l'insecte est voué à finir dans l'estomac de l'arachnide comme Taylor n'est vouée qu'à rester une ombre parmi les ombres, il y a encore quelque temps la rouge et or savait piquer au bon endroit mais les événements de l'année dernière avaient dû beaucoup plus l'affecter qu'elle ne voulait le montrer pour ne plus savoir diriger une offensive, lancer une attaque quand on a pas les compétences pour être à la hauteur de son adversaire c'est stupide.

« Je te remercie de te soucier de mon apparence ou celle de mon entourage mais nous n'avons pas besoin des conseils d'une genon qui ne sait toujours pas comment s'habiller. Tu devrais peut-être songer à demander à Alasquelque chose, il paraît qu'elle a retrouvé la parole maintenant. Tout comme tu devrais peut-être consulter si tu ne sais plus faire la différence entre garçon et fille. » Proposa t-elle d'un ton faussement impliqué pour la cause de sa camarade. « Cinq points de moins à Gryffondor, la prochaine fois tu éviteras de parler dans le dos de certains de tes camarades et d'en offenser d'autres en sortant des inutilités qui n'ont aucune logique à être prononcés les unes à la suite des autres, on dirait un poème que tu répéterais en oubliant des bouts un peu partout. Tu parles de mon entourage pour essayer de m'offenser mais un coup tu parles de Jesse, un coup de Wilhelmina si c'est pas pitoyable. Je t'ai connu sincèrement plus féroce. »

Cette rouge et or était stupide, un peu comme tous les élèves de cette maison d'ailleurs mais Etalyrae devait avouer que leur capitaine devait détenir le record de la débilité auprès de ces camarades. Toujours les même paroles, les même expressions types et cette façon de parler comparable à une vache qui mange de l'herbe. On aurait pu penser qu'être élever à un certain rôle dans sa maison et avec des camarades préfets elle aurait pu faire des efforts concernant sa façon de se tenir mais c'était trop demander à une sauvage comme elle, pas très étonnant que personne ne la prend réellement au sérieux. Des menaces toujours mais jamais aucune actions. Au fur et à mesure des années, la vipère avait appris à ne l'écouter que d'une seule oreille pour ne pas être contaminer par l'idiotie légendaire de Taylor. Dire à une fille de son rang qu'elle est faible est une bien grossière erreur, que ce soit au niveau magique, mental ou bien physique, Etalyrae ne doutait pas de pouvoir affirmer être meilleure, elle n'avait peut-être pas toute une tonne de muscles dans ses bras, par contre elle savait où viser pour faire mal à quelqu'un, en particulier lorsqu'il s'agissait d'une anatomie féminine, connaître son corps et ses faiblesses c'est aussi connaître ceux de tous ses adversaires du même genre.

« Tu sais, McDermott, tes histoires de cœur ne m'intéressent pas vraiment... N'empêche que je me souviens très bien de t'avoir vue, seule, dans ton petit coin, lors de la fin de l'année dernière... J'espère simplement que tu ne t'es pas mise à l'inceste... Ce serait un peu déplorable, pour une Sang-Pure si parfaite... Ma vie est peut-être misérable mais au moins, j'ai des amis... Des vrais amis... Tu as tout, dans ta vie, sauf ces éléments. Tu es riche, tu es Sang-Pure alors que je suis qu'une simple Née-Moldue, tu as une famille... Mais des vrais amis, c'est ce que tu n'as pas. Je voudrais bien t'aider dans ce domaine sauf que tu me détestes depuis qu'on a croisé nos regards lors de notre répartition. J'en suis navrée ! »

Alors là c'était la meilleure, à la façon de sa camarade précédemment, ce fût au tour d'Etalyrae de rire en écoutant sa camarade. Elle n'avait donc vraiment aucune logique et une capacité de mémoire inexistante pour ainsi dire que les histoires de cœur de la brune ne l'intéressait pas. La concernée l'aurait bien volontiers cru mais maintenant elle avait un peu de mal puisque c'était bien Taylor qui l'avait lancé sur le sujet, en racontant des trucs faux bien entendus parce que même si la jeune fille avait longuement hésiter avant de rompre avec l'ancien préfet, une fois chose faîte elle ne l'avait aucunement regretter et puis elle détestait Mimi-Geignarde, si elle avait un problème ce n'était certainement pas ce fantôme que la Serpentard irait voir pour se consoler, même pas pour aller vérifier si le dicton qui dit que le malheur des uns fais le bonheur des autres est vrai, parce qu'il n'y a rien de pire qu'être un fantôme rattaché à une école, alors automatiquement on ne peut qu'être dans une meilleure situation et finalement se réjouir au lieu de se morfondre. Etalyrae préférait voir des gens qui en valent le coup ce qui n'était pas le cas pour un fantôme geignard.

« Tu disais que mes histoires de cœur ne t'intéresse pas mais c'est toi qui a lancé la conversation dessus et en plus tu es très mal renseignée, je suis très contente du choix que j'ai fais l'année dernière, même sans Ryan j'ai pu ainsi gagner une certaine autorité dans ma maison après notre rupture. Se faire larguer deux fois de suite n'a pas trop jouer en sa faveur... Quant à mes amis, j'en ai. Certes très peu, je te l'accorde mais c'est un choix, je n'aime pas trop être entouré. Je suis très contente de la vie que je mène, mon frère n'est peut-être pas la personne que j'adore le plus au monde mais j'ai une famille moi. »

Jesse n'était pas parfait mais il y avait pire comme famille, à n'en point douter. Certes il n'avait pas été très joyeux en apprenant son titre de préfet mais il ne l'avait pas refusé et s'appliquait tout de même à la tâche comme il le pouvait. Non, franchement, la jeune fille n'avait vraiment pas l'impression d'être à plaindre, la vie qu'elle menait lui convenait très bien.

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"Ennemies pour la vie."

"So, here we are, coward !"

« Je te remercie de te soucier de mon apparence ou celle de mon entourage mais nous n'avons pas besoin des conseils d'une genon qui ne sait toujours pas comment s'habiller. Tu devrais peut-être songer à demander à Alasquelque chose, il paraît qu'elle a retrouvé la parole maintenant. Tout comme tu devrais peut-être consulter si tu ne sais plus faire la différence entre garçon et fille. » J'ai ricané face aux paroles concernant mon "habillement", surtout qu'elle ne semblait pas le remarquer que l'on portait pratiquement la même chose vu nos uniformes mais il est certain que je ne suis pas une coqueluche de son genre à passer mon temps dans une boutique de vêtement. « Cinq points de moins à Gryffondor, la prochaine fois tu éviteras de parler dans le dos de certains de tes camarades et d'en offenser d'autres en sortant des inutilités qui n'ont aucune logique à être prononcés les unes à la suite des autres, on dirait un poème que tu répéterais en oubliant des bouts un peu partout. Tu parles de mon entourage pour essayer de m'offenser mais un coup tu parles de Jesse, un coup de Wilhelmina si c'est pas pitoyable. Je t'ai connu sincèrement plus féroce. »

¤ Je lui ai lancé un regard noir, surtout qu'elle venait d'abuser de son pouvoir de préfète en retirant des points à ma maison. Elle se prenait pour quelqu'un en somme. Et puis, ses petits camarades ne sont que des minables qui ne pensent qu'à leur propre bien personnel plutôt qu'aux ceux qui les entourent. Néanmoins, elle ne semble porter aucun intérêt face à Fawlne et son frère vu qu'elle ne fait rien pour les protéger. Ce genre de personne ne connait aucunement ce qu'est le véritable sens de l'amitié ou encore ce que c'est que de tenir réellement à une personne. Si on insulte Matthew, Alasteia ou mon copain devant moi, je deviens rapidement très frustrée et en colère. C'est la vie.

« Oulà, c'est la seule chose que tu sais faire que de retirer des points en ne défendant aucunement ton frère ou Fawlne. Ne tiens-tu qu'à ta propre personne ? Et puis, je ne suis pas comme toi, passer des heures à admirer une robe chez Gaichiffon, une grosse perte de temps. Ta vie doit être triste... » Dis-je en haussant des épaules. « Tu devrais peut-être te mettre à faire quelque chose d'utile, Jezabel. » J'ai croisé les bras, sans lui lâcher les yeux. J'avais une forte envie de lui défigurer son petit visage de princesse à l'aide d'un coup de poing directement sur le nez. Physiquement, j'étais beaucoup plus forte qu'elle, ayant pratiqué du sport depuis mon enfance, soit la natation et le surf. La seule qui a su me rivaliser était Cloe qui a disparut soudainement l'année passée, j'ignore ce qu'il est advenu d'elle. Je me rappelle totalement de notre dernière bataille dans l'infirmerie qui fut bien sanglante, il fallait se le dire. McDermott est trop mauviette pour se battre ainsi et se bat comme une petite fillette.

¤ Par la suite, la préfète des serpents avait rit de mes paroles bien que je ne sache pas pourquoi. Ça voulait simplement dire qu'elle n'éprouvait aucun désir d'avoir une personne proche à ses yeux, surtout qu'elle était dénuée d'émotions et faisait semblant comme si rien l'atteignait. Je me souvenais très bien lorsqu'elle se tenait au bras de Quick en abusant de son pouvoir. À cette époque, elle ne s'en plaignait pas vraiment mais ça s'était retourné contre elle.

« Tu disais que mes histoires de cœur ne t'intéresse pas mais c'est toi qui a lancé la conversation dessus et en plus tu es très mal renseignée, je suis très contente du choix que j'ai fais l'année dernière, même sans Ryan j'ai pu ainsi gagner une certaine autorité dans ma maison après notre rupture. » J'ai mis ma main au visage en faisant un "facepalm". Ça servait quoi de se faire ainsi une certaine notoriété ou autorité, surtout que personne n'apprécie ce genre de fille trop "sérieuse" se pensant au-dessus de tout. J'ai entendu dire, en plus, que peu de Serpentards appréciaient les McDermott, ce qui ne m'étonnait pas, surtout que Jesse est invisible et que sa sœur est bête comme ses pieds. « Se faire larguer deux fois de suite n'a pas trop jouer en sa faveur... Quant à mes amis, j'en ai. Certes très peu, je te l'accorde mais c'est un choix, je n'aime pas trop être entouré. » J'ai vaguement se secoué de la tête, voyant qu'elle ne comprenait aucunement que ça allait jouer contre elle plus tard. Le jour où elle se retrouvera seule, elle comprendra que l'amitié est une notion presque aussi puissante que la famille si on sait s'en servir correctement, soit savoir qui sont nos vrais amis. « Je suis très contente de la vie que je mène, mon frère n'est peut-être pas la personne que j'adore le plus au monde mais j'ai une famille moi. »

¤ Elle ne venait pas de dire ça... Une grande colère s'amena aussitôt dans mon esprit. Parler de famille de cette façon-là m'ouvre d'anciennes blessures, surtout que mon père est mort bravement et que je n'ai pas connu ma mère sirène. En plus, je n'ai jamais été élevée dans des conditions faciles, voyageant beaucoup entre l'Australie et les États-Unis (Californie) ainsi que l'Angleterre. Oh non, il ne faut jamais, parler ainsi de ma famille. Elle allait le regretter. C'était un sujet très sensible à mes yeux et je me fichais des conséquences. Je lui ai lancé un regard assassin avant de dire en colère :

« Sale garce, c'est un truc que tu n'aurais simplement pas dû dire... » De toute la puissance de ma main droite, je lui ai donné une gifle magistrale sur sa joue gauche, marque qu'elle n'était pas prête d'oublier.

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« Oulà, c'est la seule chose que tu sais faire que de retirer des points en ne défendant aucunement ton frère ou Fawlne. Ne tiens-tu qu'à ta propre personne ? Et puis, je ne suis pas comme toi, passer des heures à admirer une robe chez Gaichiffon, une grosse perte de temps. Ta vie doit être triste... Tu devrais peut-être te mettre à faire quelque chose d'utile, Jezabel. »

Parce que se plaindre du mauvais temps était un meilleur passe-temps peut-être ? Choisir des robes n'avait en soit rien de très aventureux mais au moins Etalyrae trouvait une activité à faire peu importe le temps dehors, pas comme sa camarade qui rabattait les oreilles de tout le monde avec ses interminables discours sur le soleil de l'Australie, sa terre natale. Si c'était tellement mieux que l'Ecose ou bien la Grande-Bretagne, rien ne retenait la rouge et or à rester dans cette école, il devait bien y avoir un autre établissement qui enseigne la magie dans cette partir du globe, peut-être pas aussi réputée que Poudlard mais pour son usage de la magie, Taylor n'a pas besoin d'avoir un enseignement de qualité, c'est à peine si elle a compris que c'est de sa baguette dont il faut se servir et non des poings, on n'est pas chez des sauvages comme peuvent l'être la plupart du temps les simples moldus, le raffinement et eux, des histoires bien différentes...

« Tu pensais que j'allais perdre mon temps à me battre avec toi parce que tu les as insulté lâchement derrière leur dos ? Tu ne mérites pas autant de ma part, puis se battre, tu vois c'est la preuve que tu es encore à un stade inférieur de la civilisation humaine mais faut grandir ma petite, on est des siècles et des siècles plus loin que la Préhistoire. » Répondit la jeune fille, jugeant très utile pour sa camarade de le lui rappeler. « Oh mais je sers à quelque chose contrairement à toi, tu es vraiment mal placer pour critiquer et me provoquer dans l'espoir vain de me faire sortir de mes gongs. J'ai grandi et à présent je joue dans la cour des grandes, ce qui ne semble visiblement pas être ton cas. Je n'ai pas besoin de défendre mes proches contre une bêcheuse dans ta part, j'agis un peu comme toi, tu n'as rien trouvé à redire lors du dernier bal lorsque j'ai insinué que ta meilleure amie ne savait qu'ouvrir ses jambes. D'ailleurs, je le pense toujours et à mon avis tu n'es pas loin de l'imiter pour gagner ta vie. »

La vipère n'avait rien à reprocher, si ses propos pouvaient paraître déplacés, ils n'en étaient pas moins une défense à se constituer comme à chaque fois que la rouge et or venait vers elle, essayant veinement de l'agacer pour ensuite aller se plaindre comme la pire des mauviettes, vraiment que de la gueule ces gens là, Etalyrae avait beau chercher, elle n'avait rien à leur envier, ni leur mode de vie, ni leur entourage et encore moins leurs familles, ce qui comptait c'était d'être à la hauteur d'un monde qui est bien au-dessus des autres en de nombreux points. La technologie n'est certes pas un domaine dans lequel la communauté sorcière est sur le point de progresser mais ce n'est pas si grave, après tout cette invention moldue n'est qu'un moyens pour ces derniers de tenter d'égaler les sorciers, ce qu'ils ne parviendront jamais à faire pour de nombreuses raisons. Déjà il faudrait plus qu'ils aient plus de cerveaux dans leur population, un pourcentage beaucoup plus élevé que celui actuel, pas tous des personnes dont la capacité à réfléchir environne les zéro comme Taylor. Si tous les moldus étaient comme elle alors le monde n'irait pas bien loin, plus, il stagnerait tellement qu'il finirait par couler lamentablement.

« Sale garce, c'est un truc que tu n'aurais simplement pas dû dire... »

Une des mains de la Gryffondor vint s'abattre sur le joli minois de la préfète. Cette dernière ne broncha pas, c'était le moment de se faire passer pour cette personne sans cœur et sans remords, elle avait des raisons de faire sa petite méchante et de se pavaner, elle avait gagné au propre jeu de sa camarade puisque la personne à avoir perdu son calme n'était pas Etalyrae, bien au contraire. Maintenant, elle riait ouvertement en voyant la rage se peindre sur le visage de son adversaire et c'était encore plus hilarant. Mesquine, sournoise, on pouvait bien lui donner tous les adjectifs qualifiés de péjoratifs si l'on le voulait mais ça ne l'atteindrait pas, pourquoi se sentirait-elle blessée alors qu'elle n'aurait agit que pour répondre aux multiples insultes de celle qui l'avait agressé en premier ? Face à la vipère, Taylor perdrait toujours, il était temps qu'au bout de sept ans cette dernière comprenne la leçon et abandonne toute idée de révolution, plus tard elle finirait dans un fossé si elle poursuivait dans cette voie là.

« Oh, le petit chaton est fâché ? » Demanda la jeune fille en mimant être étonnée. « Peu importe le nombre de fois où tu feras la fier devant moi en me dispensant tes longs discours, tu perdras toujours face à moi. Toujours. Regarde-toi, tu n'es pas belle à voir du tout, tu as perdu le peu de charme que ces années ont pu daigné t'offrir. Tu as voulu m'énerver, tu as voulu que je perde le contrôle de moi-même mais qui se retrouve hors d'elle de nous deux ? Toi, toi et toujours toi ? Tu es et tu seras toujours une perdante. Alors oui tu peux te vanter d'avoir des amis mais jamais ils ne remplaceront ta famille, la vérité est que tu es bien plus seule que moi. »

Etalyrae prenait un plaisir malsain à détacher certaines syllabes pour que l'impact de ses mots soient encore plus violents pour la rouge et or. Elle s'amusait, complètement, Taylor l'avait cherché et trouver et si cette dernière n'était pas contente d'être traîner ainsi dans la boue et qu'on joue avec ses cordes sensibles, elle ne récoltait pourtant que ce qu'elle avait semé et si elle n'était pas capable de s'en rendre compte c'était qu'elle n'avait pas encore mûrit. que son corps n'avait rien à voir avec son esprit. Peut-être que la vipère y était-elle aller un peu fort pour un esprit en vérité aussi faible, aussi prit-elle le soin de contourner avec précaution sa camarade, prête à intercepter quelconque mouvement brusque, sa baguette n'étant pas très loin non plus. Taylor avait dépassé des limites aujourd'hui en la frappant, encore un peu plus de sa part et c'était l'exclusion à coup sûr...

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« Tu pensais que j'allais perdre mon temps à me battre avec toi parce que tu les as insulté lâchement derrière leur dos ? Tu ne mérites pas autant de ma part, puis se battre, tu vois c'est la preuve que tu es encore à un stade inférieur de la civilisation humaine mais faut grandir ma petite, on est des siècles et des siècles plus loin que la Préhistoire. » Je fis des signes de bâillement, tellement ses paroles étaient ridicules. « Oh mais je sers à quelque chose contrairement à toi, tu es vraiment mal placer pour critiquer et me provoquer dans l'espoir vain de me faire sortir de mes gongs. J'ai grandi et à présent je joue dans la cour des grandes, ce qui ne semble visiblement pas être ton cas. Je n'ai pas besoin de défendre mes proches contre une bêcheuse dans ta part, j'agis un peu comme toi, tu n'as rien trouvé à redire lors du dernier bal lorsque j'ai insinué que ta meilleure amie ne savait qu'ouvrir ses jambes. D'ailleurs, je le pense toujours et à mon avis tu n'es pas loin de l'imiter pour gagner ta vie. » J'ai continué de "bailler", trouvant ce petit discours des plus ennuyants et des plus stupides où je pouvais aisément voir qu'elle avait une philosophie de merde et un sens de la vie complètement ridicule. C'est une fille de roi, normal qu'elle ne sache absolument rien en-dehors de sa propre petite personne. On voit vraiment pourquoi elle n'a aucun ami, comme Faust, mon ex. Quand on voit la vie de manière trop sérieuse, on finit par se perdre sur soi-même et à critiquer autrui sans prendre le temps de se remettre en question. Au final, la vie de McDermott est triste et je devrais avoir pitié d'elle. Je répondis :

« Quel discours ! C'est aussi passionnant que les cours d'histoires de la magie ! Je trouve inutile de te répondre, particulièrement sur ta philosophie de merde face au sens de la vie. Faut faire avec mais sache que je te plains... » Dis-je, en haussant des épaules.

¤ Puis, cette idiote avait dit un truc inacceptable à mes yeux, m'insultant sur le fait que je n'avais plus de famille. Je ne m'étais donc pas gênée pour lever la main et lui donner un gifle magistrale, de toute ma puissance. Mon père, je l'avais aimé de tout mon cœur et il était partit, désormais. Matthew est ma famille. Même s'il est un idiot-né aimant un peu trop avoir des aventures avec les filles, il est un peu comme mon frère. Je n'apprécie pas cette caractéristique mais il ne changera jamais à mes yeux, peu importe ce qu'il se passe entre nous. C'est ce genre de lien que McDermott ne pourra jamais saisir de sa vie. Plus tard, elle aura une vie de solitude avec un travail ennuyant... Ce qui me surpris, cependant, est le fait qu'elle n'ait pas bronché malgré le fait que sa joue soit d'une belle couleur rouge. Je savais qu'elle avait mal mais tentait de se démontrer "forte", ce qu'elle n'était vraiment pas. Elle commença, après avoir lâché un rire énervant, donc un autre monologue ennuyant à mourir :

« Oh, le petit chaton est fâché ? » J'ai eu une envie de lui asséner un coup de poing sur la joue, cette fois, mais je me suis ravisée. « Peu importe le nombre de fois où tu feras la fier devant moi en me dispensant tes longs discours, tu perdras toujours face à moi. Toujours. Regarde-toi, tu n'es pas belle à voir du tout, tu as perdu le peu de charme que ces années ont pu daigné t'offrir. Tu as voulu m'énerver, tu as voulu que je perde le contrôle de moi-même mais qui se retrouve hors d'elle de nous deux ? Toi, toi et toujours toi ? Tu es et tu seras toujours une perdante. Alors oui tu peux te vanter d'avoir des amis mais jamais ils ne remplaceront ta famille, la vérité est que tu es bien plus seule que moi. » J'ai finalement lancé un soupir, me remémorant les bons moments avec Matthew et mes autres amis. Des gens qui comptaient pour moi et dont c'était réciproque. Ce n'est pas le sang qui compte mais bien l'amour qu'il y a entre autrui. Une famille est donc décidée par les liens d'amours... J'ai commencé à tourner les talons, me calmant un peu avant de me retourner pour lui répondre :

« C'est bien là que tu te trompes, ma chère. Et je vois que tu n'as pas compris ce qu'est une vraie famille. Si tu dis ce genre de parole, c'est que tu dois être désespérée au plus profond de toi-même malgré le fait que tu ne le démontres pas. D'ailleurs, elle a fait mal cette petite gifle ? C'est vrai que tu n'as jamais su te battre ni te défendre... Bref, je file, j'ai pas que ça à faire, que de discuter avec une statue sans émotions. J'espère simplement que tu réfléchiras sur tes "beaux" discours et que tu te remettras en question, ce qui pourrait t'être bien utile. »

¤ J'ai de nouveau tourné le dos, prenant toutes mes choses, en quittant la tour d'astronomie. Si je ne l'avais pas fait, je lui aurais sauté à la gorge et elle se serait retrouvée à l'infirmerie. Et puis, ses points qu'elle m'avait enlevée, allaient être refusés puisque j'allais expliquer la raison de mon action à ma directrice de maison...

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« Quel discours ! C'est aussi passionnant que les cours d'histoires de la magie ! Je trouve inutile de te répondre, particulièrement sur ta philosophie de merde face au sens de la vie. Faut faire avec mais sache que je te plains... »

La Gryffondor devait avoir très peu d'estime d'elle-même pour continuer de déblatérer inutilement, ce qui revenait dans son cas à s'enfoncer continuellement. Une personne dotée de bons sens aurait fait le lien et compris qu'il était inutile d'aggraver son cas mais ça n'était pas le cas de Taylor. Elle, elle prenait pour égo et fierté de ne jamais se taire mais c'était parce que ses parents n'avaient malheureusement pas eu le temps de lui apprendre que c'était de la bêtise de ne pas savoir s'arrêter au bon moment. Etalyrae ne voyait vraiment pas comment elle pouvait être plainte par ce genre de petit insecte qui dès qu'elle a eu un petit ami c'est pris pour miss monde. Il n'y avait vraiment pas de quoi se vanter alors que son petit ami l'a lâchement abandonné lors du bal de fin d'année précédente et qu'il se laisse bêtement submerger par ses devoirs de préfets et d'étudiants pour la laisser seule les trois quarts du temps. Même l'ex de la préfète arrivait à lui accorder plus de temps. Mieux valait être seule qu'accompagnée par un petit ami fantôme.

« Ma philosophie est très correcte tout comme mon language, faut dire que mes parents ont eu le temps de m'éduquer. Mais toi, ils n'ont pas eût le temps, quel dommage. Bon, faut voir le bon côté des choses, ils ne sont plus là pour voir la personne que tu es devenue sinon ils auraient honte. »

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce n'était pas Etalyrae qui cherchait les ennuis, elle se contentait simplement de répondre en enfonçant le couteau là ou ça faisait mal mais tout en gardant son calme parce que la rouge et or n'était plus une menace pour elle à présent, elle pouvait lui rabattre le clapet si facilement qu'elle n'avait pas besoin de sortir les crocs. Bien sûr, la préfète savait très bien à quoi s'en tenir à présent, si elle avait connaissance des bonnes manières à connaître et à suivre en société, ce n'était pas le cas de Taylor qui avait toujours agit comme petite femme des cavernes mais la vipère n'avait pas peur pour autant. A quoi bon ? Elle était supérieure en tout. Certes elle n'était pas l'élève la plus assidue en cours mais la génétique avait été généreuse avec elle, elle était naturellement douée pour la magie même si elle ne connaissait pas tout un éventail de sort et qu'elle ne prenait pas la peine d'apprendre toutes ses leçons. Et encore, elle avait commencé à faire le tour de ses lacunes pour maîtriser les bases de chacunes d'entre elles, histoire de savoir se débrouiller dans à peu près tout. Quant à Taylor, ce n'était que de la chance, elle n'était pas plus attentive que la préfète en cours, alors forcément, entre chance et talent, on savait ce qui gagnait de manière logique.

« C'est bien là que tu te trompes, ma chère. Et je vois que tu n'as pas compris ce qu'est une vraie famille. Si tu dis ce genre de parole, c'est que tu dois être désespérée au plus profond de toi-même malgré le fait que tu ne le démontres pas. D'ailleurs, elle a fait mal cette petite gifle ? C'est vrai que tu n'as jamais su te battre ni te défendre... Bref, je file, j'ai pas que ça à faire, que de discuter avec une statue sans émotions. J'espère simplement que tu réfléchiras sur tes "beaux" discours et que tu te remettras en question, ce qui pourrait t'être bien utile. »

La principale différence qui les opposait, c'est bien qu'elles avaient grandit dans des cercles bien différent, Taylor connaissait une seule et unique façon de voir les gens et la manière de vivre entre eux mais pour ça, elle était semblable à presque tous les Gryffondors. Etalyrae, elle, savait que tout le monde n'était pas forcément attaché aux liens familiaux ni amicaux d'ailleurs, il y a des gens de nature plus solitaire, des gens qui aiment se sentir moins entourés que d'autres et ils ne sont pas malheureux pour autant. La rouge et or pense être un modèle mais combien de ses amis sont-ils sincères avec elle ? Les élèves de sa maison ne sont pas réputés pour être loyaux, ils ne savent pas ce que c'est, sinon ils prendraient le temps de défendre l'honneur de leurs soit-disants amis mais ce n'est pas le cas, ils ont même parfois bien du mal à défendre le leur.

« T'es mal placé pour parler de famille alors que tu n'en as pas. Arrête de parler pour rien dire, c'est à toi de te remettre en question. Moi je n'ai aucun problème, j'ai tout ce que je veux, je suis une petite princesse. Peut-être qu'à tes yeux je suis une petite fille pourrie gâtée par papa maman mais au moins je ne me raccroche pas à des paroles de faibles comme mes amis c'est elle ma famille. C'est un moyen pour ne pas pleurer en repensant que tu n'en as pas n'est-ce pas ? A tes yeux je suis en émotions mais toi tu ne sais pas les cacher, tu es faible, tu penses peut-être que ta gifle est une preuve de force mais c'est que tu n'as rien compris à la vie ma chère. » Poursuivit-elle en suivant Taylor dans les escaliers. « Je n'ai pas mal. Une victoire n'est pas douloureuse, elle est jouissive. Celle qui a mal c'est toi, tu as réagis violemment parce que je t'ai blessé. Donc j'ai gagné. Admets ta défaite, ça t'aideras à grandir un peu. »

Au bas des escaliers, Etalyrae dépassa enfin la rouge et or sans se préoccuper de cette dernière, elle avait remué encore et encore le couteau dans la plaie pour être certaine que l'état dans lequel devait être son ennemie ne lui permettait pas de riposter. Taylor devait certainement s'être immobilisée, les poings fermés et les larmes au bord des yeux telle la personne faible qu'elle était. Elle ne riposterait pas et au final, celle qui faussait compagnie à l'autre c'était la vipère. Un sourire victorieux trônait sur ses lèvres pulpeuse tandis qu'elle quittait l'étage, ravie de ce combat gagné de la journée et de pouvoir retirer quelques petits points de plus à Gryffondor. Son frère n'apprécierait peut-être pas son retard mais qu'importe, elle avait eu un contre temps dont elle n'était pas la cause, elle s'était simplement défendue et n'avait fait aucune réelle erreur, il n'aurait donc rien à dire et tout irait pour le mieux, telle était la vie pour une gagnante patentée.

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