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[ANNEE 2020 - 2021] Une soirée dans les cuisines... avoue que ça envoie du rêve ! [Franz] ~ Terminé
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Une soirée dans les cuisines... avoue que ça envoie du rêve !

Franz / Aniek


Quelle inspiration ! Cela devait bien faire vingt bonnes minutes que j’étais face à mon parchemin avec pour seule marque d’écriture une goutte d’encre en haut de la lettre. J’en avais reçu une, il y a de cela trois bonnes semaines maintenant, de ceux que l’on pouvait appeler mes parents. Quand on lisait leur lettre sans connaître la situation familiale, on pouvait penser que la nôtre était on-ne-peut-plus normal. C’était très frustrant car c’était loin d’être le cas. Au début, j’étais convaincue que je ne leur répondrai pas, mais au final je me disais qu’ils n’hésiteraient pas à aller harceler mon oncle pour avoir quelques nouvelles et je ne voulais pas lui faire endurer ça de la part de ce genre de personne.
Mais que leur dire ? Je n’avais rien envie de leur dire, pas envie de partager avec eux et surtout, aucune envie de savoir comment ils vivaient leur quotidien avec leurs petites actions « nous sommes tous égaux ». Un discours qui ne m’inspirait pas, loin de là. Depuis que j’avais fini les cours, je me faisais suer à essayer de répondre à cette lettre. Je perdais mon temps et ça commençait vraiment à me prendre la tête ! Il fallait que j’aille me dégourdir les jambes, j’en avais besoin. Etonnant qu’il n’y ait personne dans le dortoir. Je posai alors mes yeux sur les aiguilles de mon réveil pour vérifier l’heure. Ah d’accord, je comprenais effectivement pourquoi la dortoir était vide, tout comme l’était la salle commune quand je la traversai pour sortir du cocon des Serpentard. Vu l’heure, les élèves devaient être tranquillement en train de dîner dans la grande salle, enfin de finir de dîner plus précisément. Deux choix s’offraient alors à moi : rejoindre mes camarades pour la fin du repas, mais pour être franche je n’étais pas d’humeur sociable à l’instant-même, ou alors aller faire un petit tour aux cuisines pour voir ce qu’il y avait de bon là-bas. Sans réfléchir bien longtemps, je me tournai vers cette deuxième option.

L’un des nombreux avantages à être un Serpentard était qu’étant donné que notre salle commune se trouvait dans les sous-sols, nous avions un accès plutôt facile aux cuisines, bien que nous ne soyons pas vraiment autorisés à y aller. En général les elfes de maison ne nous rembarraient pas, et de toute façon ils n’avaient pas intérêt à le faire…
J’étais à peine sortie de la salle commune que je voyais trois élèves au loin. Surement des Serpentard par ici, il était rare d’y trouver d’autres personnes et en même temps c’était plutôt conseillé si l’on ne désirait pas se voir envoyer bouler. Cependant, plus je me rapprochais d’eux, plus j’avais l’impression que non, ce n’était pas des verts et argent. Qu’est-ce que ces foutus gamins étaient venus se perdre ici ? J’étais maintenant à quelques mètres d’eux et je pouvais désormais voir que, déjà, ils étaient plus jeunes que moi, peut-être de 2 ou 3 ans, et que c’étaient des Poufsouffle. Les blaireaux ne semblaient pas être dans leur élément ici, on voyait bien qu’ils étaient un peu perdus, et pour tout dire je n’allais pas arranger les choses ! Je me postai alors derrière l’une des gamines et dis d’un ton froid : « A ce que je sais, la salle des blaireaux c’est au premier étage. » Puis je soupirai avant d’ajouter. « Je sais bien que vous n’êtes pas connus pour être très intelligents et perspicaces, mais quand même, confondre avec le sous-sol… ». Les gamins levèrent les yeux vers moi et ne semblèrent pas rassurer de se retrouver face à moi. Ce qui, je dois l’avouer, me faisait sourire et me redonnait un peu de bonne humeur. Se nourrir du « malheur » des autres, c’est vrai que je savais le faire et m’en amuser. Les trois blaireaux n’osaient pas me répondre, c’en était presque ennuyant, en fait je préférai me retrouver en face de quelqu’un qui se défendait, ou tout du moins qui essayait. Je me penchai alors sur eux et dis dans un chuchotement : « Comme je vois que le message n’est pas arrivé jusqu’à ce qui vous sert de cerveau, je vous le dis plus clairement… vous n’avez rien à faire ici alors dégagez… » Puis j’ajoutai avec un petit sourire satisfait : « S’il vous plait ?! ». Les gamins n’eurent pas à se faire prier pour partir. J’avais à peine fini ma phrase qu’ils avaient déjà pris leurs jambes à leurs cous. Bon, c’est vrai que je n’étais pas connue pour être la plus délicate possible et la plus sympa, mais j’aimai ça, qu’on ait peur de moi. Surtout, j’aimai avoir ce contrôle sur les autres. Clairement, ça m’avait fait du bien !

J’étais prête à repartir en direction des cuisines quand j’entendis quelqu’un descendre les marches qui menaient au sous-sol. Espérons que ce n’était pas encore un nabot qui avait perdu sa route. Même si ça m’amusait de les renvoyer chez eux, j’avais quand même faim. Je me dirigeai alors vers l’escalier qui était sur mon chemin pour aller jusqu’au point repas et, tout en marchant, regardai dans cette direction pour voir qui j’allais croiser avant d’aller grignoter.


©BlackSun




Dernière édition par Aniek E. Frowein le Mar 21 Oct - 9:27, édité 2 fois
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" Une soirée dans les cuisines... avoue que ça envoie du rêve !"

"In the kitchens with you ? Why not !"



~ Je mangeais tranquillement, sans grand appétit en cette soirée. Il n'y avait pas de raison à cela, simplement le fait que je n'avais aucune envie supplémentaire quant à remplir mon estomac. Un peu de poulet et jus de citrouille, c'est tout ce que j'avais pris ce soir. Jennifer était très distante ces temps-ci, c'était peut-être ce qui m'affectait. Je me tenais davantage avec Sky ou Aniek plutôt qu'avec elle, ce qui faisait étrange. Sky était une "nouvelle" amie en quelque sorte puisque auparavant, elle ne faisait pas partie de mon cercle d'amis. Ce n'était que tout récent. C'était grâce à Jennifer en fait... En tout cas, ce soir, je n'avais pas aperçu Aniek dans les parages où j'avais l'habitude d'entreprendre certaines discussions intéressantes. Ce fut avec Pearl dont j'ai discuté où elle me rabaissait les filles qu'elle n'aimait pas, soit Alexanne envers qui je jouais le jeu du dragueur, Kaligaris, Underwood et ainsi de suite. Moi, je m'en fichais totalement qu'elle s'en prenne à elles, ce n'était pas de mon ressort...

~ Je me suis donc excusé avant de quitter la table plus tôt qu'à l'habitude. J'avais l'intention de me rendre dans la salle commune, afin d'attendre Jennifer si elle oserait se pointer, seule. J'avais besoin de lui parler, surtout depuis ce fameux "faux" baiser. C'est depuis ce moment-là qu'on se retrouvait très rarement tous les deux seuls. Il faut toujours qu'il y ait Sky ou quelqu'un d'autre, sinon ça ne le fait pas. Je me sens donc très mal à l'aise en sa présence, désormais... J'approchais donc des escaliers afin de descendre dans le sous-sol où se trouvait la magnifique salle commune des Serpentards. J'ai simplement commencé à descendre que j'entendis une voix familière insulter des Poufsouffles selon ce qui se disait. J'ai donc tendu l'oreille, ne descendant pas toutes les marches, afin d'écouter : « Comme je vois que le message n’est pas arrivé jusqu’à ce qui vous sert de cerveau, je vous le dis plus clairement… vous n’avez rien à faire ici alors dégagez… » Un sourire vint à mes lèvres, c'était bien Aniek... Peu après, trois gamins, effectivement des blaireaux, s’enfuyaient, à côté de moi, en montant rapidement les marches. J'ai donc descendu lentement avant de croiser la vipère qui semblait se diriger vers la direction des cuisines puisque rien ne montrait qu'elle allait monter les escaliers. Mettant la main sur la rampe, je terminais ma descente en arrivant à ses côtés. Souriant, je dis :

« Oh mais quelle vilaine fille es-tu ! Terrifié trois gamins... Trois pauvres petits blaireaux... N'as-tu pas honte ? » Dis-je, avec sarcasme. « D'ailleurs, il me semble ne pas t'avoir croisée au dîner... Ta non-présence s'est fait sentir... Disons que Pearl parle un peu trop parfois... » Dis-je, en haussant les épaules. « Qu'allais-tu faire parce que tu marches en direction opposée de la salle commune... Puis-je t'accompagner, si tu me le permets ? » J'ignorais vers où elle se dirigeait mais mon intuition me disait que c'était la cuisine puisqu'elle semblait vouloir rester dans les sous-sols vu la direction dont elle se dirigeait. Pourquoi pas ? Surtout que sa présence était plus qu'appréciable... J'ai donc laissé ma main sur la base de la rampe, toujours à côté d'elle, souriant.

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Une soirée dans les cuisines... avoue que ça envoie du rêve !

Franz / Aniek



A peine les trois Poufsouffle avaient-ils déguerpis que j’entendais des pas dans l’escalier qui descendait jusqu’au sous-sol. Continuant ma marche pour aller aux cuisines, je ralentis un peu l’allure au niveau de l’escalier et posa mon regard sur ce dernier. Franz venait alors d’apparaître et il me regardait, un petit sourire sur le coin des lèvres, avant de me dire :

« Oh mais quelle vilaine fille es-tu ! Terrifié trois gamins... Trois pauvres petits blaireaux... N'as-tu pas honte ? D'ailleurs, il me semble ne pas t'avoir croisée au dîner... Ta non-présence s'est fait sentir... Disons que Pearl parle un peu trop parfois... »

Je ne pus m’empêcher de lever les yeux au ciel, arborant à mon tour un petit sourire malicieux. Mais bien sûr très cher, je sais très bien que tu es le protecteur des blaireaux… cette pensée aurait pu me faire rire tant elle était à des années lumière de la vérité ! Je fis une petite moue avant de lui répondre : « Que veux-tu, leur cerveau a quelques problèmes de connectivité… j’ai eu la bonté de leur venir en aide pour qu’ils retrouvent leur chemin. Ah, je me dis parfois que ma gentillesse me perdra. » Lui lançai-je sur le ton de la plaisanterie. Je haussai alors les épaules quand il parla du dîner. Ah Pearl, cette fille était cool, une vraie Serpy, mais il était vrai qu’elle parlait, et pas qu’un peu ! En soit, ça ne me gênais pas, j’aimais le bruit alors… « Je me doute bien que mon absence devait être dure à supporter pour toi… » Lui dis-je avec un sourire malicieux, le charriant. « J’ai eu... comment dire… un petit loupé, et tout ça à cause d’une occupation totalement inutile… » Lui dis-je tout en roulant des yeux, repensant au temps que j’avais gâché à vouloir essayer de répondre à ces gens qui me servent de parents.

Enfin bref, le résultat était que désormais j’avais faim, mon ventre commençait à crier famine et j’avais bien envie d’aller rendre visite à ces petits elfes à qui je prendrais un malin plaisir à demander des plats plus loufoques les uns que les autres.

« Qu'allais-tu faire parce que tu marches en direction opposée de la salle commune... Puis-je t'accompagner, si tu me le permets ? »

J’approuvai alors d’un signe de tête. Moui, effectivement, ce serait beaucoup mieux d’être accompagnée, surtout de Franz avec qui je passais toujours de très bons moments. Et puis, il fallait l’avouer, avec lui ce serait beaucoup plus drôle de demander tout et n’importe quoi aux elfes.

« Bien sûr. Comme j’ai loupé le coche, je me disais qu’aller faire un petit tour aux cuisines serait l’idéal, je n’avais pas trop envie de me mêler à la masse ce soir… et puis, ça fait longtemps que je n’ai pas demandé à nos chers elfes des plats particuliers. » Dis-je avec un sourire hypocrite. « Tu as déjà dîné toi, tu es certain de vouloir m’accompagner ? » Je commençai à prendre la direction des cuisines sans attendre sa réponse puis après avoir fait quelques pas, je me retournai vers lui avec un petit sourire en coin : « Si tu me dis oui, je suis certaine qu’on va pouvoir s’amuser. »

Et ça c’était plus que certain. Ensemble on arrivait à rire de tout, et les elfes étaient un terrain de jeu assez amusant, entre autres choses bien sûr. La cuisine était un endroit qui était attirant de part la nourriture qu’il pouvait y voir mais aussi par la beauté de voir le travail bien fait. J’adorai que les choses soient bien faites, et j’aimai demander l’impossible… ce soir j’avais besoin de penser à autre chose, et Franz tombait à pique pour me changer les idées.


©BlackSun


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Dernière édition par Aniek E. Frowein le Mar 21 Oct - 9:28, édité 1 fois
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" Une soirée dans les cuisines... avoue que ça envoie du rêve !"

"In the kitchens with you ? Why not !"



~ À peine que j'eus terminé ma descente vers les sous-sols que j'aperçus cette charmante Aniek en train de terrorisé trois petits Poufsouffles. Je n'ai pu m'empêcher de lui lancer un commentaire sur ce que j'avais entendu et sur ce que j'avais vu, soit les trois gamins s'enfuir par les escaliers. Elle avait un fort caractère et je n'aimerais pas vraiment ça l'avoir contre moi... Alors que je venais de terminer mon dialogue, Aniek arborait un sourire malicieux

« Que veux-tu, leur cerveau a quelques problèmes de connectivité… j’ai eu la bonté de leur venir en aide pour qu’ils retrouvent leur chemin. Ah, je me dis parfois que ma gentillesse me perdra. » J'ai lancé un un sourire amusé également, surtout que sa "gentillesse" se trouvait être amusante, la majorité du temps. Elle haussait des épaules au moment où j'ai parlé de Pearl, sans rien dire de méchant évidemment. « Je me doute bien que mon absence devait être dure à supporter pour toi… » À mon tour, j'ai haussé des épaules, répondant par un : « Peut-être bien ! » Avais-je dit, d'un clin d’œil. « J’ai eu... comment dire… un petit loupé, et tout ça à cause d’une occupation totalement inutile… » Elle roulait des yeux. La vipère venait tout juste d'ouvrir ma curiosité. Devais-je lui demander quelle en était la cause ? Mais parfois, ça pouvait être une raison totalement insignifiante ou elle a peut-être été retardée par un élève quelconque, comme l'avait démontré la situation avec les trois Poufsouffles. Je répondis donc : « Je ne vais pas te demander pourquoi puisque ça ne semble pas du tout me concerner mais tu peux toujours me le dire hein... » Dis-je, d'un nouveau clin d’œil, en souriant. Aniek était une bonne amie, il était normal que je sois un peu curieux non ? Ce n'était pas Jennifer, certes, mais pour le peu de personnes envers qui je porte attention...

~ Par la suite, j'avais proposé de l'accompagner vers l'endroit dont elle se dirigeait et où je devinais que c'étaient les cuisines mais je ne lui avais pas dit. Je me disais, pourquoi pas, si elle acceptait. Je pourrais ainsi bien remplir mon estomac qui n'a pas vraiment été rassasié tout à l'heure où je n'avais plus faim. L'appétit me revenait. La jeune fille avait donc approuvé d'un signe de tête avant de me répondre :

« Bien sûr. Comme j’ai loupé le coche, je me disais qu’aller faire un petit tour aux cuisines serait l’idéal, je n’avais pas trop envie de me mêler à la masse ce soir… et puis, ça fait longtemps que je n’ai pas demandé à nos chers elfes des plats particuliers. » Elle me lança un sourire hypocrite et je lui ai répondu par le même sourire qu'elle, sachant ce qu'elle avait derrière la tête. « Tu as déjà dîné toi, tu es certain de vouloir m’accompagner ? » Aniek avait commencé à prendre la direction des cuisines, un sourire en coin en se retournant vers moi : « Si tu me dis oui, je suis certaine qu’on va pouvoir s’amuser. »

~ J'ai donc hoché de la tête en m'approchant d'elle, lui répondant :

« Dîné est un grand mot, surtout que j'avais plus ou moins l'appétit tout à l'heure et puis, je ne peux pas dire non à faire un tour aux cuisines avec une jolie Néerlandaise non ? » Dis-je, d'un sourire et d'un nouveau clin d'oeil. Par la suite, nous étions côte à côte et nous marchions afin de nous rendre aux cuisines qui étaient illégale pour les élèves. Heureusement, préfets et professeurs étaient occupés au dîner alors nous allions pouvoir entrer en douce. Il y avait un passage secret mais quand on étaient des habitués des cachots, nullement besoin de ça non ? Après une certaine marche, nous étions arrivés devant la porte menant aux cuisines. Je pris ma baguette, se trouvant dans ma poche droite, avant de jeter un "Alohomora" sur la porte qui était verrouillée. Je lui ai ouvert la porte en la laissant entrer d'abord avant de faire de même, refermant la porte. Je vis des elfes curieux s'approcher. Heureusement qu'il leur était interdit de toucher à quelconques élèves sinon nous serions dans le trouble. J'avais lu sur leurs pouvoirs magiques et ils ne feraient qu'une bouchée de tous les deux. Je dis, en me tournant vers ma partenaire au magnifique blason des Serpentard :

« Ces créatures ne sont-elles pas magnifiques ? Prêtes à tout pour nous aider. Surtout quand il s'agit de besoins alimentaires. Miss Frowein, je te laisse ainsi commander en premier, surtout que ton estomac doit prendre un coup à l'heure actuelle. Ensuite, on aura l'occasion d'un petit tête à tête ! » Dis-je, mi-amusé, mi-sérieux à la fois, faisant un clin d’œil. J'ai, ensuite, ordonné à un elfe d'accéder aux commandes d'Aniek qui allait ordonner ses désirs alimentaires parce qu'elle pouvait prendre tout ce qu'elle voulait, les elfes étaient obligés d'obéir. C'était ce qu'ils aimaient et ce n'étaient que de pauvres petits esclaves.

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Une soirée dans les cuisines... avoue que ça envoie du rêve !

Franz / Aniek


Franz venait de me prendre la main dans le sac, étant en train d’effrayée trois gamins. Son commentaire me fit sourire malicieusement, il savait très bien que je prenais un malin plaisir à faire peur à ce genre de personne, avouons que c’était amusant ! J’évoquai alors ma gentillesse légendaire, qu’il gratifia d’un sourire amusé qui en disait long. Oui, ce n’était pas la qualité la plus connue chez moi, certes, mais en même temps à quoi bon être gentille si c’était pour ne rien obtenir en retour ?! Je lui lançai alors une petite boutade sur le fait que j’avais du lui manquer pendant le repas, qu’il accompagna d’un B tout en me faisant un clin d’œil.
Pour justifier mon absence, je spécifiai à Franz que j’avais été prise par une occupation inutile, vraiment, ce qui éveilla sa curiosité et ce qui ne put m’empêcher d’afficher un sourire amusé lorsqu’il me dit : « Je ne vais pas te demander pourquoi puisque ça ne semble pas du tout me concerner mais tu peux toujours me le dire hein... ». Elle n’avait pas forcément envie d’en parler, mais faire un aparté de quelques secondes sur le sujet n’était pas gênant, surtout que c’était Franz qui était là, et non n’importe qui. On connaissait tout de même chacun nos passés, même si je ne trouvai pas grand intérêt à en parler, mais mes amis étaient au courant de ma situation et je n’avais rien à cacher, pourtant j’en avais honte. Je haussai une nouvelle fois les épaules tout en soupirant. « Tu sais, rien de bien important… j’avais reçu une lettre de mes… » Je fronçai les sourcils en cherchant le mot parfait pour les qualifier, mais rien ne pouvait les définir réellement. « …de ce qui me sert de parents. Beaucoup de blablas, inintéressants bien sûr. Ca fait 3 semaines maintenant que je l’ai reçue. J’voulais pas forcément y répondre mais je sais qu’ils vont aller faire chier Tobias si je ne leur renvoie rien, j’aimerai éviter ça ! Alors j’ai tenté de répondre… » Je reposai mon regard sur Franz puis me mordis la joue avant d’ajouter. « J’sais vraiment pas quoi leur dire, j’ai rien à partager avec eux, alors je galère ! » Puis je renchéris avec un sourire voulant dire « on passe à autre chose » : « Mais bon, on va pas s’attarder sur ça hein, ça n’en vaut pas la peine ! ».

Oui, le sujet n’était vraiment pas intéressant. J’en voulais à mes parents de ne pas être comme mon oncle, Tobias. J’avais tellement de rancœur, de choses que je leur reprochais. Ils ne comprenaient rien, étaient totalement idiots et je ne pourrais jamais changer ça. Peut-être que j’aurai été différente s’il n’y avait pas eu cet évènement… mais j’étais ainsi, et je ne comprendrais jamais pourquoi ils n’ont pas vu les choses de la même façon ! Bref, vraiment, le sujet n’en valait pas la peine, c’était le truc qui pouvait me mettre dans tous mes états… et surement l’un des seuls, alors passons !

Le Serpentard me proposa de m’accompagner à l’endroit où j’allais, ce qui était une très bonne idée. Avoir de la compagnie, surtout la sienne, me ferait du bien. Je n’avais vu ni Jennifer, Aldreda, Sky ou encore Snow ce soir, tomber sur Franz était tout autant appréciable, surtout que nous n’avions pas tellement l’occasion de passer du temps juste tous les deux. Pourtant, nous partagions beaucoup de points communs, notre amitié était forte, peut-être même de plus en plus. Mais il était beaucoup avec Jen, leur relation était particulière, et je pouvais le comprendre, même si… enfin, même si rien, j’étais contente de passer un moment avec lui.
Nous avons alors été jusqu’à la porte de la cuisine, le jeune homme me spécifiant qu’il n’avait pas énormément mangé, autant se remplir le ventre aux cuisines. Fort heureusement, nous étions certains de ne croiser personne à cette heure-ci, nous pourrions faire ce que bon nous semble avec ces chers petits elfes. Franz ouvrit alors la porte des cuisines et me laissa entrer, tout en me suivant de près. Arrivée au sein de la grande pièce, je l’observais d’un œil averti, guettant la moindre chose inhabituelle. Je ne pouvais m’en empêcher, j’avais toujours besoin d’observer et d’analyser, et ça me rendait bien service la plupart du temps ! Ah, ce que j’aimais cet endroit… et surtout être servie par ces charmants elfes qui ne pouvaient rien nous refuser. D’ailleurs, ces derniers s’approchèrent alors de nous, levant leurs gros yeux globuleux, prêts à nous rendre service. Bon, ok, ce n’était pas forcément de plein gré, mais tant qu’ils le faisaient, ça allait ! Franz se tourna alors vers moi. « Ces créatures ne sont-elles pas magnifiques ? Prêtes à tout pour nous aider. Surtout quand il s'agit de besoins alimentaires. » Je les regardai alors avec un petit sourire amusé sur le coin des lèvres. Il avait raison, ces créatures ne pouvaient refuser de nous aider, et ils en profiteraient ! « Miss Frowein, je te laisse ainsi commander en premier, surtout que ton estomac doit prendre un coup à l'heure actuelle. Ensuite, on aura l'occasion d'un petit tête à tête ! »

Je reposai mon regard dans le sien, répondant à son clin d’œil par une petite moue approbatrice, sachant bien que mon ventre criait famine depuis quelques temps maintenant. Je posai alors ma main sur mon ventre et dis à mon compagnon avec un petit sourire espiègle. « Si tu savais, mon ventre serait prêt à se remplir de tout et n’importe quoi ! » Je levai alors les yeux, cherchant un plat qui me ferait vraiment envie. « Hum, voyons voir… ça n’va pas être classe mon cher mais j’ai vraiment envie de… de saucisses frites… » Dis-je tout en me léchant les babines. Puis je me retournai vers Franz qui me regardait, amusé, et lui donnai un léger coup de coude complice. « Et bien, qu’est-ce qu’il y a Niedi, tu n’as jamais vu une fille devenir un ogre ?! » Je me penchai alors vers les quelques elfes qui se trouvaient devant moi et leur dis, d’un ton supérieur : « Et bien, que faites-vous encore là ?! Activez-vous par Merlin, j’ai faim… » Puis j’ ajoutai tout en me tournant de nouveau vers mon ami. « Un peu lent d’esprit ceux-là… Et de quoi a envie un allemand plein d’appétit ? »

J’aimais charrier Franz, le taquiner et le mettre en boîte. Depuis pas mal de temps maintenant, peut-être même quelques années, je ne savais plus, j’avais pris l’habitude d’appeler Franz Niedi, diminutif de Niedlich en allemand, qui voulait dire mignon. J’aurai très bien pu utiliser un mot néerlandais mais sachant très bien parler allemand, ce surnom m’était venu tout naturellement. Ca m’arrivait assez souvent de laisser échapper des mots néerlandais ou allemands, ça faisait partie de moi. Je l’avais surnommé ainsi car il avait toujours de nombreuses admiratrices, je le charriais beaucoup sur ça d’ailleurs, un vrai tombeur ! Surtout lorsqu’il s’agissait de nanas totalement ridicules, comme cette Yeleston. Je m’en amusai, vraiment, et tout naturellement je m’étais mise à l’appeler ainsi. Après tout, ce surnom lui correspondait bien. Voyons voir désormais ce que ce cher jeune homme allait prendre. Vivement qu’ils aient leur petit plat, car son ventre commençait à se manifester, et bruyamment désormais.


©BlackSun



Dernière édition par Aniek E. Frowein le Mar 21 Oct - 9:29, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: [ANNEE 2020 - 2021] Une soirée dans les cuisines... avoue que ça envoie du rêve ! [Franz] ~ Terminé [ANNEE 2020 - 2021] Une soirée dans les cuisines... avoue que ça envoie du rêve ! [Franz] ~ Terminé EmptyDim 19 Oct - 7:13



" Une soirée dans les cuisines... avoue que ça envoie du rêve !"

"In the kitchens with you ? Why not !"



~ Je venais tout juste de rencontrer Aniek qui venait de faire trois malheureuses victimes. Trois Poufsouffles qui ont goûté à sa médecine vocale. Je les plaignais puisque cette vipère a mauvais caractère que j'aimais bien pour ma part. Je m'étais donc approché d'elle, en jouant avec le sarcasme où on a eu une petite discussion. Je me suis demandé pourquoi sa présence n'eut été disponible, ce soir, durant le repas. Disons qu'elle est souvent une part importante de la table puisque discuter avec elle est plutôt amusant, comme avec Jennifer mais avec qui je suis un peu distant depuis ce fameux baiser sans pour autant l'ignorer, évidemment. Je reste toujours amoureux d'elle sauf que j'ai de la misère à mettre le sujet sur la table. Bref, je venais d'apprendre, de la part d'Aniek, que celle-ci avait éviter le dîner au fait d'une occupation "inutile", ce qui avait poussé ma curiosité à son égard où je ne l'ai pas obligé de me le dire mais si elle le voulait, libre à elle. Elle avait affiché un sourire pendant mes paroles. Puis, elle avait haussé des épaules avant de dire tout en soupirant :

« Tu sais, rien de bien important… j’avais reçu une lettre de mes… » Elle fronçait les sourcils, pendant que je restais immobile, me doutant fortement de ce qu'elle allait dire. « …de ce qui me sert de parents. Beaucoup de blablas, inintéressants bien sûr. Ca fait 3 semaines maintenant que je l’ai reçue. J’voulais pas forcément y répondre mais je sais qu’ils vont aller faire chier Tobias si je ne leur renvoie rien, j’aimerai éviter ça ! Alors j’ai tenté de répondre… » La Néerlandaise reposa son regard sur moi où je fus surpris de ses paroles, connaissait la très grande "sympathie" d'Aniek vis-à-vis ses parents. « J’sais vraiment pas quoi leur dire, j’ai rien à partager avec eux, alors je galère ! » Elle termina ensuite avec un sourire : « Mais bon, on va pas s’attarder sur ça hein, ça n’en vaut pas la peine ! » J'ai hoché vaguement de la tête, sachant qu'elle ne voulait pas en discuter plus que ça mais je répondis tout de même : « Je vais accéder à ta demande mais aussi te dire que si tu veux en parler, tu sais où me trouver ! Tu sais que je suis aussi dans situation particulière alors je soutiens que je peux être là quand tu le veux... » Dis-je, avec du sérieux dans ma voix.

~ Nous n'avions pas la même situation et loin que ce soit le même cas mais les deux on vivait une situation particulière, moi étant orphelin et vivant dans une famille prônant beaucoup de valeurs contraire aux miennes et elle détestait ses parents pour leur philosophie trop "moldue"... En tout cas, si elle souhaitait m'en parler, libre à elle, mais je ne l'obligeais pas. C'était tout de même une des rares personnes dont je respecte entièrement, avec Jennifer évidemment...

~ C'est donc après cette discussion que j'ai accompagné la jolie brune vers la destination qu'elle visait : la cuisine. J'ai clamé que je n'avais pas vraiment eu appétit lors du dîner ce qui était vrai mais qu'à l'instant présent, elle revenait petit à petit. Et puis, ce serait fortement appréciable avec une présence aussi agréable qu'Aniek, non ? Je ne m'ennuyais jamais avec elle et ce, depuis que l'on se connait. Ce n'est pas Jennifer mais avec elle, c'était toujours intéressant en plus qu'elle soit jolie et ça, impossible de le nier. Quand je l'observais, je me demandais si vraiment Jennifer était la meilleure option ou elle... Ce sont les deux qui m'intéressent vraiment. Pearl, par exemple, est très jolie mais je la trouve un peu bête et trop centrée sur sa propre personne, comme s'il n'existait qu'elle. Bien sûr, j'entretenais un rapport plus que positif avec elle malgré le fait que Jennifer la déteste à cause de ça... Bref, nous étions finalement arrivés, à la cuisine, où je fis mon gentleman en lui ouvrant la porte afin qu'elle y entre en premier avant de faire de même. J'avais ouvert un nouveau dialogue en mettant un peu les elfes en avant. Je me disais qu'en posséder un, ça me serait fortement utile malgré leur apparence quelque peu "sale". L'important était qu'ils obéissent. Durant mes paroles, la jeune fille avait lancé un sourire amusé, ce qui me fit faire la même chose qu'elle avant que l'on se croise de nouveau le regard. Aniek mit ensuite sa main sur son ventre, signe que vraiment son appétit devait être semblable à celle d'un ogre avant qu'elle ne me réponde, d'un sourire espiègle :

« Si tu savais, mon ventre serait prêt à se remplir de tout et n’importe quoi ! » Elle leva les yeux, pensive face à ce dont elle pouvait commander. Du coup, je me suis mis à sourire, m'imaginant des écoeuranteries genre des insectes. « Hum, voyons voir… ça n’va pas être classe mon cher mais j’ai vraiment envie de… de saucisses frites… » Elle avait dit cela en se léchant les babines tout en se retournant vers moi où je la regardais avec amusement. Puis, elle me donna un léger coup de coude, où je fis un "Aïe" très sarcastique. « Et bien, qu’est-ce qu’il y a Niedi, tu n’as jamais vu une fille devenir un ogre ?! » Le surnom "Niedi" ne me dérangeait pas et en fait, je l'aimais bien, surtout que c'était un mot venant de mon pays d'origine qui était le diminutif de Niedlich, soit mignon en Anglais. Pendant qu'elle se penchait vers les elfes, j'ai éclaté de rire, m'imaginant la tête d'Aniek sur un horrible corps d'ogre. Néanmoins, il était rare qu'une fille devienne ainsi un ogre devant la nourriture mais Jennifer le fait parfois donc au final, rien n'est étonnant. La Néerlandaise se mit à dire, d'un ton se disant supérieur, aux créatures esclaves : « Et bien, que faites-vous encore là ?! Activez-vous par Merlin, j’ai faim… » Un sourire amusé vint à mes lèvres avant qu'elle n'ajoute : « Un peu lent d’esprit ceux-là… Et de quoi a envie un allemand plein d’appétit ? »

~ J'ai mis mes mains sur la table, réfléchissant bien à ce qu'un "Allemand plein d'appétit" pouvait bien manger... Je n'allais certainement pas plagier sa commande. Je me suis donc mis à réfléchir sur un truc venant d'Allemagne. Je vis en Angleterre depuis l'âge de six ans environ mais j'ai toujours resté connecter avec l'Allemagne d'une certaine manière où je mangeais parfois dans des restos' typiques de là-bas. Un truc que j'adorais se nommait "debbekoche", soit un gratin aux pommes de terre, viande, saucisses et oignons. Pourquoi pas ! Les elfes sauraient fabriquer ça. J'ai donc haussé les épaules avant de me tourner vers mon amie, souriant :

« J'ai pas une forte envie de plagier une "ogresse" alors "l'Allemand plein d'appétit" va prendre quelque chose d'un peu plus "exotique", mmmmh... » Dis-je, amusé, avant de me tourner vers l'elfe le plus prêt, en m'adressant à lui du même ton employé par Aniek plus tôt vis-à-vis la même créature. « Ça sera un "debbekoche", imbécile. Débrouillez-vous pour que ça soit à point. » Je vis l'elfe partir donner les directives aux autres elfes qui s'occupaient du repas de la vipère puis du mien. Durant ce temps, je me suis de nouveau tourné vers la jolie brune, en disant : « Je ne sais pas si je te l'ai déjà dit mais j'adore ton accent quand tu parles Allemand... mmmmh ! Mes parents adoptifs ne veulent pas que je le parle à la maison alors du coup, je dois m'abstenir un peu. En fait, il n'y a que toi que ça n'énerve pas, Schöna... » Dis-je, d'un clin d’œil. Elle m'appelait "Niedi" et moi je l'appelais "Schöna" qui était une variante de "Schöne" signifiant beau ou belle. Jennifer détestait lorsque je parlais Allemand alors je pouvais un peu profiter avec Aniek, surtout que ce surnom la représente très bien... Un peu plus sérieusement, je me suis mis à dire : « Je suis un peu perdu ces temps-ci... Je ne sais pas si c'est une bonne chose que j'en parle... » Je me suis arrêté là, pensant à Jennifer. Je ne savais pas si c'était une bonne chose d'en parler avec Aniek qui était une fille envers qui j'éprouvais une petite attirance contrairement à Jennifer qui m'attirait totalement mais dont je n'avais aucunement envie de perdre l'amitié... « Ça concerne Jennifer... »

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Une soirée dans les cuisines... avoue que ça envoie du rêve !

Franz / Aniek


Retrouver Franz ce soir était appréciable, cela annonçait une bonne petite soirée. Evidemment, je ne voulais pas gâcher ce petit moment qu’on passerait entre potes à s’amuser en parlant de mes stupides parents, même si le serpent connaissait ma situation familiale, ce qui était le cas de mes plus proches amis. Clairement je ne m’en vantais pas, j’avais honte d’eux et de mon frère. En parler n’était pas forcément un plaisir, et quand je me retrouvais à devoir parler de ma famille, je n’évoquais que le nom de mon oncle, parfois de ma petite sœur, mais c’était un petit détail. Nan, ma famille c’était Tobias, point barre. Et Franz, tout comme mes proches, avaient bien conscience de cela.

Pour expliquer rapidement ce qui m’avait retenu, je confiai juste au garçon que j’avais reçu une lettre de ces deux personnes sans intérêt, lui disant que je n’avais absolument rien à leur dire mais que j’y serai surement contrainte pour protéger la tranquillité de mon oncle. Sur ce, je finis par lui dire que tout ça n’était pas intéressant et qu’il fallait mieux passer à autre chose, ce dont il me répondit : « Je vais accéder à ta demande mais aussi te dire que si tu veux en parler, tu sais où me trouver ! Tu sais que je suis aussi dans une situation particulière… » J’acquiesçai alors d’un signe de tête, connaissant effectivement cette dite situation le concernant et qui était plutôt difficile à gérer. Différente mais très contraignante. « …alors je te soutiens que je peux être là quand tu le veux… ». Franz était sérieux et, en toute franchise, ça me faisait plaisir. Dans mon regard, un certain remerciement pouvait se lire. Très clairement quand on me connaissait, j’avais le regard qui me trahissait bien souvent. Evidemment, je n’allais pas le remercier chaleureusement, lui dire que j’étais touchée par ses paroles, ce n’était pas du tout moi ça. Mais me connaissant bien, Franz savait que ses mots comptaient. Je relevai alors ses derniers mots sur le ton de l’humour : « Etre là quand je le veux ? Ça ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde ça Niedi, sache-le ! » Lui dis-je en lui adressant un clin d’œil avant de dire d’un air malicieux : « Tu sais comme j’aime pleurer sur ton épaule… » Oui, totalement ironique, c'était loin d'être mon genre, mais c’était juste pour le charrier, une phrase à double sens pour le remercier. « Si je ne t’en parle pas, ce n’est pas que je n’veux pas, c’est juste que je n’vois pas l’intérêt de parler de ce genre de personnes… c’est comme si je parlais du cassoulet que j’avais mangé il y a 3 semaines. » L’image était parfaite non ?! Je lui souris alors et avant de prendre la direction de la cuisine, je lui lançai : « Y a pas besoin de le dire mon cher, on sait qu’on est là l’un pour l’autre. Que veux-tu, la perfection a besoin de soutien parfois, sinon on flanche ! » Je souris de façon espiègle, gratifiant nos égos à tous les deux.

Nous entrions alors dans les cuisines afin de demander aux elfes obéissants de nous préparer ce dont nous avions envie. Juste des petites merveilles, des demandes particulières. Ce que j’aimai avoir ce contrôle sur quiconque. Et même si ce n’était que sur ces elfes crasseux et répugnants, j’aimais qu’ils m’obéissent, qu’ils nous obéissent. Et oui, j’aimais le pouvoir, qu’y avait-il de mal à ça ?
Après avoir commandé mes magnifiques saucisses/frites, j’attendais patiemment la commande de mon camarade. Après tout, nous étions libres de demander tout et n’importe quoi ici. Des plats qui nous tentaient depuis des lustres mais qu’on n’avait jamais eu la joie de voir au menu. Je n’eus pas longtemps à attendre. Plat plus exotique ? Tiens, je demandais à voir ce que ce très cher allemand rêvait d’avaler à ce moment précis. Je levai alors un sourcil interloqué quand Franz demanda un « debbekoche ». Bien que j’avais de multiples connaissances sur l’Allemagne - même si c’était plus la langue que je maîtrisais que la culture – je n’étais pas très forte sur tout ce qui était culinaire. En appui à sa demande, je soulevai juste : « Un « debbekoche » ? Tu sors ça d’où ? » Je ris alors avant d’ajouter : « Ton exotisme me fait vraiment voyager mon cher… ».

Franz releva la tête vers moi et me dit qu’il aimait mon accent lorsque je parlais Allemand, ce qui me fit sourire. Lorsqu’il me parla du fait que ses parents adoptifs n’aimaient pas qu’il parle cette langue, je me souvins des quelques discussions qu’on avait pu avoir sur le sujet. Je ne comprenais vraiment pas comment ces personnes pouvaient lui demander de renier ses origines, c’était juste incompréhensible. J’adorais cette langue, je la parlais avec plaisir. Pas autant que le néerlandais que je chérissais plus que tout, mais l’Allemand faisait partie de moi. Si en plus ça constituait la vie d’une personne qui comptait pour moi, c’était d’autant plus important non ?!
A la fin de sa phrase, il mentionna le petit surnom qu’il me donnait et que j’aimais. Les surnoms qu’on s’était donné l’un l’autre étaient naturels. Ca rappelait nos origines et en même temps, nous seuls pouvions les comprendre. C’était un lien particulier. J’aimais qu’il m’appelle Schöna, surtout que la traduction était fortement flatteuse ! Il assura qu’il n’y avait que moi que ça n’énervait pas lorsqu’il parlait Allemand. Je haussai les épaules avant de lui répondre : « Je n’vois pas ce qu’il y a de mal à parler Allemand… jamais je ne te demanderai de te retenir avec moi, ça fait partie de toi ! ».

Franz prit un air plus sérieux alors que je regardai ce que fichaient ses punaises d’elfes, ils en mettaient un temps. Je posai alors mes mains derrière moi sur la table qui s’y trouvait et m’appuya tout contre celle-ci sans m’y assoir. Je posai mon regard sur lui en voyant que le ton de la rigolade avait disparu. « Je suis un peu perdu ces temps-ci… je ne sais pas si c’est une bonne chose que j’en parle… » Je fronçai alors légèrement les sourcils, le fixant tout en attendant la suite. Je n’étais pas très forte dans les confidences, et ce qu’il amenait me faisait penser que je devrais ouvrir mon esprit aux révélations et vraiment, ça ne m’enchantait pas des masses. Mais si cela soulageait Franz, j’étais prête à l’écouter. Quelle était cette chose qui le tracassait ? « Ca concerne Jennifer… »

Ah. Que dire ? Je continuai de le fixer pendant de courtes secondes et me redressai, me raclant la gorge avant d’enchaîner de façon calme. « Qu’est-ce qui se passe avec Jennifer ?! » En réalité, je posais la question mais je ne savais pas si je voulais vraiment entendre la réponse. Avant qu’il dise quelque chose, je détournai la tête et cherchai du regard l’elfe qui avait pris nos commandes. « J’sais pas si j’suis bien placée pour entendre des confessions sur Jen, Franz… ». Puis je hurlai à l’attention des saletés de créatures : « Bon, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ? Je suis encore plus mauvaise le ventre vide… ». Me rendant compte que je fermai la porte à la confidence de mon ami, ce que je ne voulais pas, je me retournai de nouveau vers lui et reposai mes yeux dans les siens. Je soufflai légèrement et lui dis, prenant sur moi pour être à l’écoute sur ce sujet qui ne me plairait surement pas… mais je préférai éviter qu’il s’en rende compte : « Qu’est-ce qui te tracasse Niedi ? J’te connais pas si soucieux en temps normal… ». Je le regardai avec intensité, lui montrant que même si certains sujets pouvaient me déplaire, j’étais quand même là s’il avait besoin.


©BlackSun

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" Une soirée dans les cuisines... avoue que ça envoie du rêve !"

"In the kitchens with you ? Why not !"



~ Après avoir rencontré Aniek suite à une altercation de sa part avec trois jeunes Poufsouffles, nous avions établi une discussion amicale, comme à l'habitude. C'était une des rares personnes en qui j'avais confiance. La conversation avait commencé à prendre le sens des parents de la jeune fille dont je savais qu'elle n'appréciait pas du tout. J'ai donc approuvé sa demande où je lui ai tout de même dit que si elle voulait en parler, elle savait où me trouver. Elle avait acquiescer d'un signe de tête après mes premières paroles avant que je ne lui avoue, sérieusement, que je la soutenais là-dedans et qu'en tant qu'ami, je me devais être là. C'était normal non ? C'était pareil avec Jennifer... La jeune fille avait donc répondu, d'un ton humoristique :

« Etre là quand je le veux ? Ça ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde ça Niedi, sache-le ! » Un sourire vint à mes lèvres, surtout qu'elle faisait de même, avec un clin d'oeil, en continuant : « Tu sais comme j’aime pleurer sur ton épaule… » J'ai répliqué, à ces dernières paroles : « Pleurer sur mon épaule a toujours de l'intérêt. Même pour un petit bébé de ton genre... » Dis-je, avec ironie, tout en souriant. La brune poursuivit : « Si je ne t’en parle pas, ce n’est pas que je n’veux pas, c’est juste que je n’vois pas l’intérêt de parler de ce genre de personnes… c’est comme si je parlais du cassoulet que j’avais mangé il y a 3 semaines. » J'ai hoché de la tête, sans voir mon sourire disparaître de mon visage, comprenant totalement où elle voulait en venir. Elle m'avait ensuite sourit avant que je ne la suive direction cuisine où elle disait, en chemin : « Y a pas besoin de le dire mon cher, on sait qu’on est là l’un pour l’autre. Que veux-tu, la perfection a besoin de soutien parfois, sinon on flanche ! » Son sourire était désormais espiègle. Je dis simplement, du même sourire qu'elle : « Évidemment. »

~ Nous avions donc entré dans la cuisine, prenant soin de refermer la porte. Nous avions, ensuite, fait nos commandes sur ce que l'on désirait. Aniek avait commandé un truc plutôt simplet mais plutôt délicieux à plusieurs niveaux, je ne pouvais le nier. Je trouvais toujours ça amusant que de voir les elfes faire leur esclave et nous obéir sur le champ. Ils n'avaient pas le choix, en quelque sorte. J'aimerais bien en avoir un, plus tard. C'est tellement une créature utile. Pour ma part, j'avais décidé de commander un "debbekoche", un repas d'origine allemande, soit un espèce de gratin de pommes de terre. Je ne savais pas si ma camarade connaissait ce que c'était mais elle allait avoir l'occasion de le voir, peut-être même goûter. Elle me disait, suite à l'énonciation de ma commande : « Un « debbekoche » ? Tu sors ça d’où ? » Elle rit, avant d'ajouter : « Ton exotisme me fait vraiment voyager mon cher… » Je lui répondis aussitôt : « Devine d'où je sors ça, mmmmh ! J'en ai mangé peut-être deux fois dans ma vie... » J'ai haussé des épaules. « Je te ferai goûter si tu veux. » Dis-je, d'un clin d’œil. Mes parents adoptifs m'avaient fait goûter à cette nourriture, native de ma terre natale. Je n'ai jamais beaucoup voyagé en plus de ça.

~ Ensuite, j'ai complimenté l'accent allemand de la Néerlandaise et c'était vrai que je le trouvais joli. Elle devait être la seule avec qui je peux communiquer dans cette langue. Je l'avais, ensuite, appelé par le petit surnom affectif que je lui avais donné, qui signifiait "Belle" ou encore "Bella" parce que c'était la vérité sur ce qu'elle était. Je n'étais pas un grand amateur de surnom mais au gens envers qui j'éprouve un minimum d'affection, je peux bien en donner, n'est-ce pas ? Je lui avais aussi dit que mes parents adoptifs ne voulaient pas que je parle ma langue d'origine, à la maison. Ils ne voulaient pas que je sois trop près des racines de mon pays natal. C'était un peu injuste. Même Jennifer détestait que je parle Allemand et je ne savais pas vraiment pourquoi. C'est pas de ma faute si je maîtrise parfaitement ce langage tout comme l'Anglais. La vipère m'avait répondu, en haussant des épaules : « Je n’vois pas ce qu’il y a de mal à parler Allemand… jamais je ne te demanderai de te retenir avec moi, ça fait partie de toi ! ». J'ai sourit en hochant de la tête. Je ne pouvais que l'approuver sur ces dires. « Évidemment que je ne me retiendrai pas avec toi ! Quand personne ne peut nous comprendre, c'est encore plus drôle... » Je lui ai jeté un regard complice.

~ Les elfes étaient en train de préparer les repas que je m'étais mis à parler plus sérieusement, en regardant mon amie. J'ai commencé à lui parler de choses qui me tenaient un peu plus à cœur, pendant qu'elle déposait ses mains sur la table, derrière elle. Elle devait se demander pourquoi je lui parlais de Jennifer et je me le demandais aussi. La grande question qui tracassait mon esprit était : "Est-ce que je l'aime vraiment pour l'aimer ou devais-je la garder comme amie ? " Je ne sais pas si je suis amoureux d'elle. Pleins de souvenirs d'enfance ne cessaient de faire apparition dans ma tête tout comme toutes les fois où on s'en était pris aux plus faibles de l'école. Devais-je abandonner tout ça au profit de l'amour ? Je ne savais pas. En même temps, Aniek aussi m'attirait et je ne l'avais remarqué que récemment. Que devais-je faire ? J'étais perdu. La fille en face de moi m'attirait, était-ce une bonne idée que j'en parle ? Elle se redressa en répondant calmement : « Qu’est-ce qui se passe avec Jennifer ?! » Je n'eus pas le temps de répondre, la brunette cherchait un elfe, tout en me disant : « J’sais pas si j’suis bien placée pour entendre des confessions sur Jen, Franz… » Puis, n'ayant toujours eu aucun temps de réponse, la Néerlandaise se mit à hurler après les elfes, ce qui m'arracha tout de même un sourire : « Bon, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ? Je suis encore plus mauvaise le ventre vide… » Elle me fit presque sursauter avec ces paroles. Elles auraient pu me viser mais heureusement ce ne fut pas le cas. Mon amie me répondit, où je sentais son regard peser sur moi : « Qu’est-ce qui te tracasse Niedi ? J’te connais pas si soucieux en temps normal… » Je regardais le sol pendant qu'elle parlait avant de dévier mes yeux dans les siens, lentement. J'ai jeté un regard aux elfes étaient sur le point de mettre la touche finale à nos deux repas. Je cherchais ce que je pouvais bien lui dire et j'avais peur de la mettre contre moi si je disais n'importe quoi. Je me suis donc mis à marcher vers elle afin d'être à côté. Je l'ai regardé, raclant ma gorge avant de lui répondre :

« Ma situation est complexe, à vrai dire... Peut-être as-tu raison sur le fait que tu ne sois pas bien placée... Mais je pense que Jennifer m'aime et du coup, je me pose pas mal de questions... » J'ai mis mes mains sur la table, derrière tous les deux. « Peut-être vaut-il mieux ne pas en parler et profiter de cette petite soirée qui s'offre à nous, Ani'... » Je vis deux elfes apparaître avec nos plats en les déposant sur la table d'en face, avec grande politesse. Je savourais déjà sur le mien. En guise de remerciement, j'ai simplement fait un signe de tête. J'ai regardé mon amie de côté en lui disant, d'un sourire et d'un clin d'oeil : « À toi l'honneur, Schöna... »

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Une soirée dans les cuisines... avoue que ça envoie du rêve !

Franz / Aniek


Ne jamais se montrer ou être faible, premier mot d’ordre à retenir. Même au contact de mes amis les plus proches, je ne me voyais pas me plaindre pendant des heures ou pleurer sur leur épaule. J’étais forte et je savais quelle ligne je devais suivre. J’avais horreur de ce genre de personne qui, dès qu’ils ouvraient la bouche, te saoulaient en te racontant leurs petits soucis et qui ne faisaient que ça de leur journée. C’était d’un ennuyeux !
Même si je savais que je pouvais me confier librement à Franz, je ne le ferai pas, tout simplement parce que je n’avais pas envie de parler de mes stupides parents. Non, ils ne valaient pas la peine qu’on s’attarde sur eux… bien que parfois tout ça me tracassait.

« Pleurer sur mon épaule a toujours de l'intérêt. Même pour un petit bébé de ton genre... »

Je ne pus m’empêcher de lever les yeux au ciel à sa dernière phrase, affichant un sourire espiègle. Il faudrait que je sois dans un bien mauvais état pour avoir la faiblesse de pleurer devant quelqu’un ! Mais sa bienveillance était tout de même appréciable, après tout il était toujours important de savoir que l’on pouvait compter sur le soutien de quelqu’un n’est-ce pas ?
Nous avions alors passé la porte des cuisines, commandant respectivement nos plats à ses chers petits elfes qui s’agitaient pour notre plus grand bonheur. C’était tellement beau de voir de si petites créatures stupides se donner corps perdu pour obtenir satisfaction de leurs aînés. Ah, j’aimais les regarder, j’aimais qu’on soit à mes petits soins, j’aimais être servie… en bref, j’aimais qu’ils s’activent pour nous !
Franz demanda un « debbekoche », un plat que je ne connaissais même pas de nom. Pas besoin de lui demander de quelle origine cela venait, l’appellation le traduisait parfaitement. Je charriai alors le serpent sur l’exotisme de son plat mais ma curiosité était attisée : à quoi cela pouvait-il ressembler ?

« Devine d'où je sors ça, mmmmh ! J'en ai mangé peut-être deux fois dans ma vie... » Dit-il avant de hausser les épaules « Je te ferai goûter si tu veux. »

J’approuvai d’un signe de tête. Evidemment qu’il allait me faire goûter, obligé ! On ne pouvait pas vendre si bien un plat et se la jouer perso par la suite, impossible ! J’ajoutai juste d’un air joueur : « Bien sûr que je veux ! Et même si tu ne me l’avais pas proposé, je me serai permise… ». Je n'avais pas de gêne avec Niedi, enfin je n'avais pas de gêne tout court mais avec lui c’était encore pire, je savais que nous étions dotés tous deux d’un fort caractère qui tournait parfois en jeu tenace… quant à savoir celui qui lâcherait le premier, c’était toujours très difficile à déterminer, et souvent cela finissait avec du kif/kif. Être déterminé et sûr de soi était une force n’est-ce pas ? Et bien, on pouvait dire que cette force on l’avait tous les deux.
Parler allemand avec le jeune homme était un soulagement pour moi, c’était bien le seul avec qui je pouvais le faire ici. Bien sûr, ce n’était pas ma langue d’origine, mais ça s’en rapprochait grandement. J’avais appris à parler allemand en même temps que j’avais appris à parler néerlandais. L’une des rares choses positives que mes parents m’avaient inculqué. Mon oncle parlait parfois notre langue maternelle, surtout quand il s’énervait, et m’avait toujours dit que même si nous n’étions pas fiers de toute notre ascendance – mes parents, évidemment, en soit mes grands-parents étaient respectables du côté de mon père, de ce que je m’en souvenais… pour ceux du côté de ma mère, c’était une toute autre histoire ! – nous ne devions pas l’oublier car elle faisait aussi notre force. Résultat : je ne renierai jamais les deux langues que j’avais apprises étant petite et j’appréciais pouvoir partager ça avec Franz !
Nos surnoms, nous nous les étions donnés tout naturellement, nous n’avions pas dit un matin « Tiens, je vais te chercher un surnom ! ». Non… je ne me souviens plus quand ni pourquoi mais je sais juste que c’est encré dans notre relation et que c’est très personnel.
Je ne comprenais pas pourquoi certaines personnes ne voulaient pas que Franz parle allemand. Je ne voyais pas le mal et surtout c’était comme enfouir une partie de lui… très étrange. Je ne m’étais jamais posée la question pour autant, l’allemand était une part de Franz, et je l’acceptais en plus de la partager.

« Évidemment que je ne me retiendrai pas avec toi ! Quand personne ne peut nous comprendre, c'est encore plus drôle... »

Je ris légèrement, approuvant ses derniers mots. Oh que oui c’était drôle, et pas qu’un peu ! Voir la tête des autres élèves quand nous nous mettions à parler allemand, sur eux bien souvent, ou non, tout dépendait de notre humeur… était plus que plaisante et amusant. « J’aime voir ces mines idiotes sur le visage des gens… que veux-tu, notre supériorité et notre aisance les épatent toujours ! » Dis-je d’un ton malicieux, un petit sourire sur le coin des lèvres. Oui, c’était distrayant de mettre les autres dans l’embarras, et Franz était le parfait allié dans ce genre de situation !

Le sujet « Jennifer » fut lancé par le jeune homme. Sujet qui m’était un peu étranger mais parler sur l’une de mes bonnes amies pouvaient s’avérer délicat, surtout quand je commençais à me rendre compte que j’avais une attirance grandissante pour le serpent. Je lui précisai alors n’être surement pas la bonne personne pour parler d’un éventuel ennui, ou autre chose, concernant Jenni. Puis, après quelques secondes d’égarement, raillant pour réclamer nos plats, je m’abstins, me disant qu’il avait peut-être besoin que je sois tout de même à son écoute. Même si je devais prendre sur moi pour ne pas laisser parler mes propres intérêts. Lorsque je lui posai ma dernière question, quant à savoir ce qui le tracassait, Franz baissa les yeux, attitude qui était loin de lui ressembler, lui qui gardait toujours la tête haute. Ok, y avait vraiment un truc qui clochait… Il releva les yeux vers moi avant de jeter un coup d’œil aux elfes qui peaufinaient les derniers détails de nos plats. Il s’assit alors à mes côtés, se raclant la gorge et me regardant étrangement, je ne connaissais pas ce regard, pourtant mon sens de l’observation était toujours en alerte ! Mais là je ne cernai pas le malaise.

« Ma situation est complexe, à vrai dire... Peut-être as-tu raison sur le fait que tu ne sois pas bien placée... Mais je pense que Jennifer m'aime et du coup, je me pose pas mal de questions... » Il posa ses mains en arrière, sur la table, derrière nous deux. « Peut-être vaut-il mieux ne pas en parler et profiter de cette petite soirée qui s'offre à nous, Ani'... »

Il se défilait là ou c’était moi qui débloquais ? Je levais un sourcil interrogateur. Peut-être valait-il mieux qu’il n’en dise pas trop, je n’étais pas tellement sûre d’avoir des réponses aux questions qu’il pouvait se poser. Jennifer l’aimais ? Qu’en dire ? Je n’avais pas le droit de donner mon avis sur ce sujet, bien que j’en avais un. Mais par respect pour ma pote, je me devais de me taire et de ne pas lui dire ce que j’en pensais. Surtout que, en réalité, tout ça ne me regardait pas, même si… A sa dernière phrase, je lui souris légèrement en acquiesçant d’un signe de tête avant de lui dire, me décollant de la table : « Je n’pense pas t’être d’une grande aide sur ce sujet Niedi, tu es le seul à avoir les réponses à tes questions. » Je me frottai alors les mains et lui dit avec un sourire enthousiaste : « Et comme tu le dis si bien, nous sommes là pour profiter. Tu as accepté de m’accompagner ce soir, tu es à moi ! » Dis-je en lui faisant un clin d’œil.
Deux elfes apparurent alors avec nos plats qu’ils déposèrent sur une table, non loin de nous. En les voyant, je ne pouvais qu’en baver, surtout en ayant le plaisir d’avoir l’odeur alléchante qui me montait au nez. Souriant, Franz lança l’invitation.

« À toi l'honneur, Schöna... »

Elle lui rendit son sourire, se poussant de la table près d’elle, attrapant la main du jeune homme pour le diriger vers leurs repas. Elle lui lâcha alors lorsqu’elle s’assit – oui, la table n’était qu’à quelques pas, un ou deux mètres maximum – et regarda son plat avant de dire avec un sourire espiègle :

« Alors c’est ça ton debbekoche ?! Si c’est aussi bon au goût qu’à l’odeur, ça doit être un régal ! » J’attendis qu’il s’assoit, prenant connaissance de mon plat encore fumant. Je posai mes mains jointes sur ma bouche et lui lançai d’un ton amusé. « Avoue que tu ne t’attendais pas à faire un dîner en tête à tête avec la fille la plus belle de Poudlard… veinard ! ». Elle lui sourit, le regardant avec ses yeux plein de malice.


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" Une soirée dans les cuisines... avoue que ça envoie du rêve !"

"In the kitchens with you ? Why not !"



~ Voir Aniek ce soir me faisait particulièrement du bien. Je ne saurais en dire la raison alors que je la voyais à tous les jours. Seul à seule ainsi, c'était plutôt rare. Surtout que la jeune fille fut bien affamée après avoir terrorisée deux petits imbéciles de Poufsouffle. Notre discussion de base passa de l'amusement à un peu plus sérieux, soit parler des fameux parents de la jolie brune qui ne prônaient pas du tout ses pensées. Je lui ai dit qu'elle pouvait compter sur moi, au besoin tout en y allant avec des passages humoristiques, qui la faisaient toujours réagir. Puis, nous nous étions dirigés tous les deux vers la cuisine afin de subvenir à l'appétit trollesque d'Aniek qui n'avait pas dîner ce soir. Je lui ai même proposé de l'accompagner parce que moi-même j'avais peu mangé ce soir sans aucune raison en particulier ou du moins, c'est ce que je disais...

~ Une fois passés les portes de la cuisine, nous avions commandé respectivement un plat chacun, bien différent puisque j'y avais été dans un peu plus poussé qu'elle, soit un truc originaire de mon pays natal. Les elfes s'étaient aussitôt activés tels de petits misérables esclaves. C'était si magnifique quand on nous servait de la sorte. Quand j'allais terminer Poudlard et que j'allais quitter pour de bon le foyer de mes parents adoptifs, je pris commande que j'allais me prendre un elfe de maison pour s'occuper de toutes les tâches ménagères et ainsi de suite... Bref, j'ai proposé à la Néerlandaise de lui faire goûter mon fameux "debbekoche" ce qui la fit hocher de la tête avant d'ajouter, d'un air joueur : « Bien sûr que je veux ! Et même si tu ne me l’avais pas proposé, je me serai permise… » Un sourire espiègle vint à mes lèvres avant que je ne réponde : « Quelle vilaine fille tu es ! » Dis-je, en rigolant. En fait, j'avais un peu deviné qu'elle m'aurait "poussé" pour goûter à mon repas mais ça ne me dérangeait aucunement... De toute façon, c'était elle qui était affamée, pas moi. J'avais faim mais pas autant qu'elle. Du coup, nous avions parlé du fait que c'était super sur le fait qu'on pouvait discuter en Allemand tous les deux sans que personne ne se plaigne. À la maison, je ne pouvais pas le faire en plus que Jennifer déteste quand je communique dans mon langage natal. Je le devais parfois sinon j'allais le perdre et c'est ce qui fait partit de mon héritage. Je ne pourrai jamais renier d'où je viens malgré que mon enfance en Allemagne ne fut pas vraiment appréciable. J'y ai tout de même acquis des valeurs qui ont fait ce que je suis aujourd'hui. Et puis, grâce au fait que mon amie appréciait ma langue natale, nous nous étions donnés des surnoms et celui que je lui avais trouvé lui allait très bien... La jolie vipère m'avait donc répondu, de son ton malicieux que j'aimais bien :

« J’aime voir ces mines idiotes sur le visage des gens… que veux-tu, notre supériorité et notre aisance les épatent toujours ! » Je lui ai lancé un regard complice et un petit rire, approuvant totalement ses dires.

~ Puis, pendant que le repas était sur le point d'être prêt, j'ai commencé à discuter d'un sujet un peu plus sérieux : Jennifer. Je ne savais pas si c'était la bonne personne avec qui discuter d'un sujet aussi sensible parce qu'Aniek a commencé à m'attirer un peu tout comme ma meilleure amie avec qui c'était vraiment le cas et que désormais, j'étais un peu mal à l'aise en sa compagnie contrairement à la Néerlandaise. Je n'étais que trop perdu actuellement et je ne savais pas vraiment penser de toutes ces situations... Après lui avoir dit qu'on devait profiter de cette soirée à la place, la brunette répondit, d'un léger sourire en se décollant de la table :

« Je n’pense pas t’être d’une grande aide sur ce sujet Niedi, tu es le seul à avoir les réponses à tes questions. » J'ai hoché de la tête. Elle se frotta les mains avant de continuer d'un air enthousiaste : « Et comme tu le dis si bien, nous sommes là pour profiter. Tu as accepté de m’accompagner ce soir, tu es à moi ! » Elle me fit un clin d’œil. Je lui répondis, avec amusement : « Ce qui veut dire que je suis désormais pris ici avec toi ! » Dis-je, en rigolant.

~ Ensuite, deux elfes déposèrent nos plats sur la table d'en face. Je lui ai donc lancé l'invitation où elle était à l'honneur ce soir. Néanmoins, je n'eus pas à me rendre à l'autre table de mon plein gré puisqu'une Aniek souriante me prit la main et m'amena vers les repas, ce qui m'arracha aussi un sourire, avant qu'elle ne me lâche, arrivés à destination. J'ai apprécié ce contact... Mais j'allais le garder pour moi. La jeune fille s'assit pour ensuite regarder le plat que javais commandé avant qu'elle ne me dise, d'un sourire espiègle :

« Alors c’est ça ton debbekoche ?! Si c’est aussi bon au goût qu’à l’odeur, ça doit être un régal ! » Je me suis assis en souriant face à ces dernières paroles où j'ai hoché de la tête. Après, Aniek posa ses mains jointes sur sa bouche et et me lança, d'un ton amusé : « Avoue que tu ne t’attendais pas à faire un dîner en tête à tête avec la fille la plus belle de Poudlard… veinard ! » Dit-elle, en souriant avec un regard remplit de malice.

~ Là, elle marquait un point. Il y avait beaucoup de jolies filles genre Pearl, Sky, même Alexanne mais qui ne m'intéressait pas vraiment, sans oublier Jennifer évidemment. Aniek en faisait partie aussi et je l'assumais. Faut dire que toutes mes amies sont plutôt jolies et ça doit être l'effet "Sang-Pur" bien qu'elles ne le soient pas toutes. Du coup, la regardant avant de passer mes yeux sur mon assiette, j'ai répondu :

« Tu marques effectivement un point... Je n'ai aucun argument pour te contredire mais puis-je te dire aussi que tu es en compagnie du plus beau mec de l'école ? » Dis-je, en lui lançant un clin d’œil. J'ai ensuite poussé mon assiette vers elle. « Et c'est à la plus jolie fille de l'école de devenir aussi monstrueuse qu'une ogresse... » Dis-je, en rigolant, d'un sourire complice. « Je te le donne même, mon "debbekoche", Schöna... » Avais-je terminé, d'un autre sourire.

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Une soirée dans les cuisines... avoue que ça envoie du rêve !

Franz / Aniek


Je n’avais pas tellement l’occasion de me retrouver seule avec Franz, mais là ce soir c’était le cas et c’était très agréable. En plus, j’avais vraiment les crocs, la cuisine était mon graal pour ce soir, et être accompagné du serpent était top !
Nous étions entrés tous deux dans le lieu, réclamant avec autorité nos plats aux elfes de maison. Les voir s’agiter pour nous me remplissait de joie, j’aimais qu’on soit à mes petits soins, c’était un réel plaisir. Franz me proposa de me faire gouter son « debbekoche » après avoir passé sa commande, ce à quoi je lui répondis que de toute façon je me serai permise sans son accord. Il me répondit alors de façon espiègle : « Quelle vilaine fille tu es ! ». Je ne pus m’empêcher de sourire, amusée, en lui faisant un petit clin d’œil et en disant dans un petit rire aguicheur : « Tu n’peux même pas t’imaginer à quel point mon cher… ».
J’aimais charrier Franz, d’une part parce que je savais qu’il avait une bonne répartie et qu’on l’on pouvait rire de tout, et d’autre part parce que charrier les personnes qui m’entouraient était signe d’affection. Je n’étais pas du tout démonstrative, mais seuls ceux qui me connaissais bien savaient que je les appréciais à ma façon d’être avec eux. Je n’étais pas du genre à dire des mots doux ou à couvrir les gens de compliments, non bien au contraire, mais ce n’était pas pour autant que je n’aimais pas mes proches. J’étais du genre peste mais avec mes potes j’étais très protectrice, bien que je ne le disais pas ouvertement… fierté oblige !
Nous parlions un peu du fait que c’était agréable de pouvoir parler allemand ensemble. Il était vrai qu’à Poudlard, à part avec Franz, je ne pouvais pas le faire avec grand monde… avec personne en fait. C’était génial de pouvoir échanger avec lui dans cette langue, même si certaines personnes n’aimaient qu’on le fasse. Ca faisait partie de nous, je ne pourrai jamais demander à Franz de ne plus parler cette langue, surtout avec moi, c’était en quelque sorte une particularité qui nous liait encore plus. De plus, c’était avec cette langue que tout naturellement nous nous étions donnés nos surnom… rien à dire, on était sur la même longueur d’onde !

Alors que les elfes étaient en train de fignoler nos repas, Franz me parla de Jennifer. Au début je voulais éviter le sujet, ne voulant pas faire de boulette quant à la dernière confiance de mon amie et surtout ne voulant pas laisser ma façon de penser prendre le dessus. J’avais le défaut (ou qualité !) d’être franche, je parlais comme je pensais et j’assumais mes actes et mes pensées. La délicatesse n’était pas mon truc, du coup parfois je devais plutôt me taire que devoir surveiller mes dires. C’était ça le problème quand on n’avait pas peur des mots et qu’on se foutait de leur impact. Parler de Jenni était assez tendu car, il fallait l’avouer, depuis peu de temps je me sentais de plus en plus attirée par le jeune homme et c’était plutôt déconcertant, surtout quand je connaissais les sentiments d’une de mes meilleures amies à son égard… Moi qui étais du genre extravagante et à penser à moi avant les autres, je me retrouvais plutôt dans la situation inverse avec la vipère. Comme quoi, l’amitié changeait notre façon d’être avec les gens en général. Je lui soulignai alors que je ne pouvais lui être d’une grande aide, que c’était à lui seul de trouver les réponses à ses questions. Je m’empressai d’ajouter alors que maintenant, nous devions profiter de la soirée et que là il était à moi !
Il me répondit alors avec amusement : « Ce qui veut dire que je suis désormais pris ici avec toi ! ».

J’acquiesçai alors d’un signe de tête avec un petit sourire malicieux. Effectivement, il était pris ce soir, et c’était très bien comme ça ! Deux elfes déposèrent alors nos plats sur une table et je pris la main du jeune homme par pur instinct et me posai alors sur l’une des choses. Je regardai alors son plat et je fus alléchée en voyant son aspect et en sentant son odeur. Je lui lançai aussi, d’un ton espiègle, qu’en bref il avait de la chance de faire un tête à tête avec la plus belle fille de Poudlard, le veinard… Je le regardais dans les yeux en lui lançant ce petit air malicieux que je savais très bien faire. Il me le retourna alors et me dit, me faisant un petit clin d’œil complice : « Tu marques effectivement un point... Je n'ai aucun argument pour te contredire mais puis-je te dire aussi que tu es en compagnie du plus beau mec de l'école ? » Je laissais échapper un petit rire. Effectivement, il n’avait pas tort, ce ne serait pas moi qui dirait le contraire. J’ajoutai donc sur le ton de l’humour : « Cette chance que j’ai, j’peux te dire que je vais en rêver la nuit pendant plus d’une semaine… » Je lui souris malicieusement. Il était vrai que c’était plus que plaisant de me retrouver avec lui ce soir, et je ne voulais pas en perdre une goutte.
Il a ensuite poussé son assiette vers moi en disant en rigolant : « Et c'est à la plus jolie fille de l'école de devenir aussi monstrueuse qu'une ogresse... Je te le donne même, mon "debbekoche", Schöna... » Lança-t-il en me souriant.

Je humai alors son plat et reposa mes yeux sur lui, levant un sourcil prenant un air faussement vexé : « Tu me prends vraiment pour une ogresse Niedi… » Puis j’ajoutai en prenant un sourire malicieux : « Ne me mets pas au défi, si tu savais tout ce que je peux engloutir. J’ai beau être petite, j’ai un estomac prêt à toute épreuve. ». Je le regardai alors et lui demandai : « Tu n’as plus faim ? Je t’ai coupé l’appétit ? » Lui dis-je avec un sourire avant de gouter au plat de mon ami. Hum, ok, c’était excellent ça ! Je poussais alors mon assiette sur le côté et mettais celle de Franz face à moi. Ouais, vraiment c’était pas mal, j’allais peut-être me contenter de son assiette. Après avoir mangé quelques bouchées, je poussai alors l’assiette au milieu de nous deux et lui dis : « Ok, belle découverte… j’vais laisser mes saucisses/frites de côté, tu m’as conquise avec ton plat, mais je t’en laisse quand même, je ne voudrais pas que tu pleurs parce que j’ai mangé tout ton plat Niedi… » Je lui souris de façon espiègle, posant ma fourchette et l’observant : « Alors dis-moi, si je t’avais pas kidnappé, t’aurais fait quoi ? Même si bien sûr quoi que tu fasses, ça devait être beaucoup moins intéressant qu’être avec moi… » Je lui souris, mêlant amusement, malice et enjôlement. Oui, je me faisais des fleurs, mais c’était une façon d’être plus proche de mon ami… bien que je savais que faire cela était ce que je souhaitais mais que ce n’était pas la marche à suivre, par pur respect pour Jenni. Mais après tout, ce n’était pas parce que moi je le sentais attirée par Franz que c’était son cas, surtout que j’imaginai qu’il devait être bien intéressé par Jennifer… tant mieux pour elle, tant pis pour moi, il m’en faudrait bien plus pour me démoraliser !


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" Une soirée dans les cuisines... avoue que ça envoie du rêve !"

"In the kitchens with you ? Why not !"


~ J'étais actuellement à la cuisine de Poudlard avec une de mes bonnes amies avec qui je m'entendais particulièrement bien, soit Aniek Frowein. Mon amie n'avait pas participé au dîner, ce soir, et c'était la raison face à la visite en ce lieux. J'avais proposé de l'accompagné et à présent, me voici en sa compagnie devant ces stupides elfes. Elle avait commandé un plat "normal" pendant que j'avais commandé un plat d'origine allemande que j'avais goûté environ deux fois dans ma vie. J'avais proposé à mon amie de lui faire goûté et elle m'avait répondu qu'elle se serait permise même si je ne lui avais pas offert, ce qui m'avait fait rire avant de la traiter de vilaine fille. Elle m'avait lancé un sourire amusé suivit d'un clin d'oeil et rire aguicheur pour ensuite me répondre : « Tu n’peux même pas t’imaginer à quel point mon cher… » Là-dessus, je ne répondis que d'un rire, m'imaginant Aniek se transformer littéralement en "monstre" en sautant sur mon plat, mangeant avec ses mains comme le font les clochards. Se charrier ainsi m'amusait, surtout que je la respectais. Le peu de personne ayant mon respect se compte sur les doigts d'une main. La Néerlandaise en avait donc de la chance, surtout que j'étais un être particulier, se démarquant totalement de la population dite normale...

~ Ensemble, il y avait une certaine complicité que je n'avais nullement ailleurs, même avec Jennifer. C'était beaucoup sur le fait qu'on soit tous les deux nés à l'extérieur de l'Angleterre en partageant un langage commun qui est l'Allemand (bien qu'Aniek ait le Néerlandais comme langage primaire). Peu de personne appréciait, ici, que je parle de mon langage natal, hormis elle. Ça énervait Jennifer, ce qui m'énervait au final puisque c'est ce qui définit une certaine partie de ma personne. Je suis un parfait bilingue parce qu'au lieu d'abandonner l'Allemand, j'ai continué de le parler et de lire des trucs en ce langage depuis ma sortie de l'orphelinat. Mes parents adoptifs n'apprécient pas mais qu'ils fassent avec. C'est tout.

~ Après cette courte discussion sur ce langage, je m'étais mis à parler d'un sujet un peu plus sérieux sans réfléchir si Aniek était vraiment une bonne personne à qui en parler. C'était sur Jennifer où je lui avais avoué que je me posais beaucoup de question tout comme en lui avouant ma supposition sur le fait que Jennifer m'aimait. Mais par la suite, je ne souhaitais pas continuer sur le sujet, jugeant que c'était une mauvaise idée et qu'il me serait plus avantageux de profiter de cette soirée avec la jolie brune plutôt que de devoir trop réfléchir sur la question. Pendant ce temps-là, les elfes de maison mettaient la touche finale à nos repas. Néanmoins, c'est Aniek qui m'avait dit qu'il valait mieux profiter de la soirée, ce que j'adhérais totalement, du coup. Je lui avais ensuite répondu avec amusement que j'étais pris avec elle où elle me fit un sourire malicieux qui la définissait plutôt bien. Ce n'était pas si mal que ça, avec elle... Que ce soit pour discuter ou encore simplement la regarder, j'y trouve du goût... Et oui, je ne cessais de penser qu'elle était jolie et que je ressentais peut-être un truc vis-à-vis elle, comme vis-à-vis Jennifer. Ça me perturbait un peu et j'étais pris en sandwich. Que faire ?

~ Peu après, les elfes déposèrent nos repas sur l'autre table où je me fis attirer par mon amie afin que l'on puisse se rendre à destination et bien entendu, je n'émis aucune résistance. Du coup, je pouvais aisément voir qu'elle semblait littéralement baver sur ce que j'avais commander, surtout l'odeur fumante qui s'échappait du repas, entrant dans nos narines. Mon amie m'avait fait sourire lorsqu'elle mentionna que je ne m'attendais pas à avoir un dîner en tête à tête avec la fille la plus jolie de l'école. Je lui avais donné ce point avant de dire également qu'elle était aussi en compagnie du plus beau mec de l'école. Je savais que beaucoup de filles sans intérêt me regardaient dans les couloirs. À la longue, c'est particulièrement énervant. Mon amie avait lancé un rire avant de répondre, avec un ton humoristique suivi d'un sourire malicieux : « Cette chance que j’ai, j’peux te dire que je vais en rêver la nuit pendant plus d’une semaine… » J'ai rigolé avec elle bien que pour ma part, il pouvait bien m'arriver d'en rêver... Puis, dans mon ultime générosité, j'ai poussé mon assiette vers la Néerlandaise en lui disant que la plus jolie fille de l'école allait devenir une ogresse. Je lui offrais mon repas, en gros. Elle salivait dessus, alors pourquoi pas ! Mon amie humait le plat avant de reposer les yeux sur moi, en faisant semblant d'être vexée, disant :

« Tu me prends vraiment pour une ogresse Niedi… » J'ai lancé un sourire malicieux avant de répondre, en murmurant : « Une très jolie ogresse cependant... » Lui dis-je, d'un clin d’œil suivit d'un sourire. La jolie vipère continua, avec, elle aussi, un sourire malicieux : « Ne me mets pas au défi, si tu savais tout ce que je peux engloutir. J’ai beau être petite, j’ai un estomac prêt à toute épreuve. » En la regardant, je n'ai pu m'empêcher de lui lancer un sourire moqueur. alors et lui demandai : « Tu n’as plus faim ? Je t’ai coupé l’appétit ? » Elle m'a sourit avant de commencer à piger dans mon assiette, poussant la sienne en mettant la mienne devant elle. Du coup, je la regardais manger, ne pouvant m'empêcher que même en mangeant, elle était plutôt jolie. Pendant qu'elle mangeait quelques bouchées, j'ai répondu : « Faut croire que tu m'as vraiment coupé l'appétit. J'ai le droit à un vrai spectacle de folie à l'heure actuellement. » Dis-je, avec amusement, sans cesser de sourire. Aniek semblait vraiment apprécier le repas, ça paraissait quand elle mangeait. Parfois, on se force pour manger un truc afin de plaire à l'autre et c'est facile à observer. En ce moment, c'était tout le contraire, elle se déchaînait. Une fois qu'elle cessa de manger, elle poussa l'assiette entre tous les deux, où je lui regardais directement dans les yeux où sa voix perça de nouveau mes oreilles :

« Ok, belle découverte… j’vais laisser mes saucisses/frites de côté, tu m’as conquise avec ton plat, mais je t’en laisse quand même, je ne voudrais pas que tu pleurs parce que j’ai mangé tout ton plat Niedi… » Elle me lança un sourire espiègle en déposant sa fourchette où elle croisa mon regard bleu avant de continuer, pendant que je prenais la fourchette d'Aniek : « Alors dis-moi, si je t’avais pas kidnappé, t’aurais fait quoi ? Même si bien sûr quoi que tu fasses, ça devait être beaucoup moins intéressant qu’être avec moi… » Son sourire était mêlé d'amusement et de malice, où je ne pus m'empêcher de répondre par la même chose, avant de prendre deux bonnes bouchées du "debbekoche" pour ensuite déposer la fourchette. Excellant ce truc. J'ai donc de nouveau tourné la tête vers la Néerlandaise pour lui répondre :

« Tu sais, tu aurais pu tout le manger, vilaine vipère ! Mais c'est vrai que c'est plutôt... délicieux... » Dis-je en lui faisant un clin d'oeil. « Donc, qu'aurais-je fait si je n'avais pas suivi une jolie Néerlandaise avec un caractère de cochon dans ce rendez-vous si "romantique" ? » Dis-je, moqueur. « Je pense que je me serais contenté de sauter dans mon lit, en fait, je sais pas. Qui sait, j'aurais peut-être fait un rêve sur toi, mmmmh... » J'ai haussé des épaules, sans cesser de sourire. En fait, ça aurait vraiment pu. « Néanmoins, je ne regrette pas d'avoir été kidnappé... Et puis quoi, tu es une des seules personnes appréciables de l'école Schöna... Si on exclue les victimes mais c'est dans une autre catégorie. » Dis-je, avec un sourire malicieux. « Tu n'es pas seulement appréciable mais beaucoup plus. Tu es jolie, intelligente avec du caractère, quoi de mieux hein ? En plus d'être une amie du tonnerre. D'accord, je te flatte mais c'est la vérité. » J'ai pris la fourchette et pris une bouchée rapide avant de la déposer de nouveau sur la table, vers la brunette, sans cesser de de percer ses yeux de mon regard bleu. « En fait, tous les deux, on forme une équipe de choc... » Dis-je, avec un sourire malicieux, sans cesser de la regarder sans les yeux.

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Une soirée dans les cuisines... avoue que ça envoie du rêve !

Franz / Aniek


Les cuisines, je pensais qu’avec le temps je les connaissais plutôt bien. Mais ce soir, elles étaient différentes. D’habitude, j’y passais 30 secondes, juste le temps de venir y prendre de quoi grignoter ou de passer commande à ces petites choses qui prenaient plaisir à exécuter nos moindres demandes… un régal. Bref, je n’y étais jamais restée autant de temps que ce soir mais ce serait mentir que de dire que ça ne me plaisait pas d’être ici avec Franz. Bien que je n’étais pas du genre à m’attacher, sentimentalement parlant, à quelqu’un, j’avais remarqué depuis peu que j’avais une certaine attirance pour le jeune homme. Cette attirance, je la maîtrisais en tournant les choses à la dérision et en me disant que ce beau serpent était plus que probablement intéressé par Jenni… ce qui était le plus logique après tout. Et c’était peut-être mieux ainsi car j’évitais de m’attacher trop, c’était quelque peu suicidaire et je pouvais m’y brûler les ailes. Et puis, après tout, l’attirance était quelque chose de normal, on pouvait être attiré par une personne, un acte, une ambition, une idée, un objet… bref, je n’avais pas honte de mon attirance pour ce cher Niedi mais je préférais tout de même la garder pour moi. Pour le moment.

La relation amicale que nous avions tous les deux était déjà particulière. S’il y avait bien une chose que nous partagions tous les deux et que nous n’avions avec aucun autre élève était bien l’allemand. Oui, ce n’était pas ma langue natale mais c’était tout comme. Au moins, nous seuls nous comprenions avec ça, et ce qu’on pouvait s’en amuser !
J’avais le plaisir de pouvoir gouté à son plat, et c’était vraiment une belle découverte. Cependant, je le charriai en lui disant qu’il me prenait pour une ogresse – ce que j’étais, évidemment – et sa réaction me fit sourire : « Une très jolie ogresse cependant... ». Je haussai les épaules d’un air amusé. Bien que son « compliment » me fasse plaisir, je ne pus m’empêcher de lui dire malicieusement : « Bien sûr, ça parait évident… ». Lui dis-je avec un large sourire avant de lui dire que je pourrais engloutir des tonnes de nourriture si on me mettait au défi. Ma taille n’était pas proportionnelle à celle de mon estomac qui pouvait en absorber beaucoup. De plus, j’avais la chance de ne pas prendre un pète de graisse, et ça j’en profitais ! Bon, il y avait aussi le fait que j’étais un peu hyperactive et que je faisais beaucoup de sport… j’étais une dalleuse, voilà tout. Ce n’était pas so sexy mais j’en avais absolument rien à carrer ! « Faut croire que tu m'as vraiment coupé l'appétit. J'ai le droit à un vrai spectacle de folie à l'heure actuellement. » Je ris alors et lui dit avec malice : « Et encore, là je me tiens ! » avant de reprendre quelques bouchers et de glisser l’assiette au centre de la table. Je lui dis alors sur le ton de l’humour que je lui en laissais pour éviter des pleurs de sa part. Je posai alors ma fourchette puis plongea mon regard vert dans le sien, lui demandant alors ce qu’il s’apprêtait à faire avant que je ne le kidnappe.
Il attrapa alors la fourchette et mangea quelques bouchée de son plat avant de reposer ses yeux pleins de malice sur moi. « Tu sais, tu aurais pu tout le manger, vilaine vipère ! Mais c'est vrai que c'est plutôt... délicieux... » Je lui souris, attendant sa réponse. « Donc, qu'aurais-je fait si je n'avais pas suivi une jolie Néerlandaise avec un caractère de cochon dans ce rendez-vous si "romantique" ? » Je gardais ce petit sourire en coin, levant les yeux au ciel aux mots « caractère de cochon » - ce qui était pourtant bien vrai – avant d’acquiescer d’un signe de tête. « Je pense que je me serais contenté de sauter dans mon lit, en fait, je sais pas. Qui sait, j'aurais peut-être fait un rêve sur toi, mmmmh... » Je haussai de nouveau des épaules en faisant une petite moue qui signifiait « pourquoi pas ». « Néanmoins, je ne regrette pas d'avoir été kidnappé... Et puis quoi, tu es une des seules personnes appréciables de l'école Schöna... Si on exclue les victimes mais c'est dans une autre catégorie. Tu n'es pas seulement appréciable mais beaucoup plus. Tu es jolie, intelligente avec du caractère, quoi de mieux hein ? En plus d'être une amie du tonnerre. D'accord, je te flatte mais c'est la vérité. » Je haussai les sourcils tout en souriant. Que de compliments, c’était fort appréciable, je ne pouvais pas le nier. « En fait, tous les deux, on forme une équipe de choc... » Hum, ce n'était pas faux, on formait une bonne équipe ! Il me regardait droit dans les yeux et ce serait mentir que de dire que je n’aimais pas ça. Ses yeux étaient captivants, j’adorais plonger mon regard dans le sien. Dans un rire, je lui dis : « Qu’as-tu à me demander Niedi pour me couvrir de compliments comme ça ? Une faveur ? Tu n’as pas besoin de me brosser dans le sens du poil pour obtenir quelque chose de moi, tu le sais bien ! » Lui dis-je en lui faisait un petit sourire malicieux avant de poursuivre, ne détournant pas la tête et gardant mes yeux plongés dans les siens : « Mais merci quand même. Garde-bien en tête ce merci car je n’le dis pas souvent ce mot. » Lui dis-je avant de me mordre la lèvre inférieure, attrapant de nouveau la fourchette et mangeant une ultime bouchée du délicieux plat de Franz. « J’avoue que ça aurait été dommage que tu ailles pioncer si rapidement, heureusement que tu as croisé mon chemin pour pouvoir passer une soirée que tu n’oublieras pas charmant serpent ! » Lui lançai-je avec un petit sourire avant de passer mes mains sur mon visage puis de les joindre devant ma bouche, ne le quittant pas du regard. Nous étions amis, c’était vrai… mais était-ce normal de ressentir une attirance pour un de ses amis tout en pensant que c’était peine perdue ? Arf ! Et si on évitait de penser à ce genre de connerie et que l’on profitait de l’instant présent : ça, je savais faire !


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" Une soirée dans les cuisines... avoue que ça envoie du rêve !"

"In the kitchens with you ? Why not !"


~ Passer un peu de temps entre amis ne fait jamais de tort à personne, n'est-ce pas ? Surtout quand il s'agit de personne avec qui on s'entend plutôt bien et dois-je dire que c'est le cas d'Aniek avec qui je m'étais rendu dans les cuisines, surtout pour passer un peu le temps aussi. Avec cette fille, je ne me lassais jamais et nous nous lancions souvent des piques amicales sans compter que nous pouvions aussi discuter d'un peu tout le reste, passant des victimes aux sujets plus sérieux genre les cours mais celui-ci, bien moins souvent. Ce soir, c'était la bouffe. Je lui avais, avant que l'on puisse commencer à savourer nos repas, avoué que je pensais que Jennifer était attirée vis-à-vis moi et c'était tout autant réciproque. Néanmoins, au plus profond de moi, il y avait aussi la jolie Néerlandaise qui faisait partie d'une autre équation et je ne saurais dire laquelle est la bonne et quand j'allais le découvrir...

~ J'avais commencé à me moquer d'Aniek sur le fait qu'elle ait dit qu'elle pouvait être une vraie ogresse lorsqu'elle avait une faim de loup. Je venais donc de lui dire qu'elle était une jolie ogresse, cependant. Et ce n'était pas faux puisque je la trouvais vraiment belle, digne de son sang. Elle m'avait sourit avant de hausser des épaules, d'un air amusé. Elle m'avait répondu : « Bien sûr, ça parait évident… » avec un large sourire, où je lui ai fait un clin d’œil. Elle m'avait ensuite avoué qu'elle pouvait engloutir grand nombre de quantité de nourriture, ce qui était difficile de la croire vu sa fine taille mais au final, de la façon dont elle me parlait de bouffe ce soir, je n'avais pas vraiment de la misère à la croire. Si on faisait un concours de qui mange le plus, elle pourrait largement me battre, n'ayant jamais vraiment eu un appétit féroce en tant que tel. Alors qu'elle commençait à manger, je l'ai taquiné en lui disant que j'avais le droit à un vrai spectacle de folie, ce qui était plutôt véridique. Mon amie rit face à mes paroles en me disant, d'un ton malicieux : « Et encore, là je me tiens ! » Je ris à mon tour, avant qu'elle ne reprenne des bouchées de mon plat. Elle avait ensuite déposé sa fourchette pour me regarder directement dans mes yeux bleus. Je n'étais pas dédaigneux alors j'ai pris la fourchette pour manger dans le même plat, quelques bouchées, avant de la déposer de nouveau pour ensuit la sonner qu'elle aurait pu tout manger, clamant que le repas était délicieux. J'avais ensuite répondu sur mes intentions si je ne l'avais pas suivi ici, toujours avec amusement, où j'ai parlé de son "caractère de cochon", ce qui l'avait fait lever les yeux en l'air, sans qu'elle ne lâche son sourire en coin.

~ Mes intentions avaient simplement été de sauter dans mon lit et rêver, où j'ai dit "rêver d'elle", ce qui aurait très bien pu arriver, au final. Elle a haussé des épaules en faisant une petite moue avant que je n'enchaîne sur le fait que je ne regrettais pas d'avoir été kidnappé tout en la complimentant. Oui, je la complimentais, actuellement. Mon amie avait haussé des sourcils, sans cesser de sourire. Je lui avais avoué que tous les deux, on formait une équipe de choc, surtout que nous parlions tous les deux un langage étranger en plus d'avoir une excellente complicité. N'est-ce pas deux bonnes choses pour une bonne équipe ? Nos regards étaient plongés l'un dans l'autre puis, la vipère rit en répondant :

« Qu’as-tu à me demander Niedi pour me couvrir de compliments comme ça ? Une faveur ? Tu n’as pas besoin de me brosser dans le sens du poil pour obtenir quelque chose de moi, tu le sais bien ! » Elle me fit un petit sourire malicieux où j'ai haussé des épaules. Sans détourner son regard du mien, elle continua : « Mais merci quand même. Garde-bien en tête ce merci car je n’le dis pas souvent ce mot. » Je n'ai pu m'empêcher de lui lancer un sourire malicieux avant qu'elle ne reprenne une dernière bouchée de mon plat, en attrapant la fourchette. « J’avoue que ça aurait été dommage que tu ailles pioncer si rapidement, heureusement que tu as croisé mon chemin pour pouvoir passer une soirée que tu n’oublieras pas charmant serpent ! » J'ai continué de sourire, où je la vs joindre ses mains devant sa bouche, sans me lâcher du regard. Je pris de nouveau la fourchette en prenant, à mon tour, une ultime bouchée, en me levant de la chaise. Je lui ai répondu :

« En fait, je peux bien te proposer un petit travail d'équipe sur le devoir de potions, mmmmh... Genre bientôt... » Dis-je, en lui tendant la main afin de l'aide à se remettre sur pied, sans cesser de la regarder dans les yeux, en souriant. « N'empêche qu'entendre Aniek Frowein dire merci est toujours un moment à garder en mémoire et dois-je dire que je suis chanceux, mmmmh ! » Dis-je, en rigolant. « Tu sais bien que je n'oublierai pas ce petit repas avec une compagnie plutôt vile, devrais-je dire. Charmante mais très vile ! » Je lui lançais un sourire malicieux avant de lui prendre la main et le relever. « Allons-y, miss Frowein. Vois-tu, j'ai des goûts gastronomiques pas mal hein ? » J'avais dit cela, toujours du même sourire, en la regardant du coin de l’œil, pour prendre la direction de la salle commune. En chemin, nous avions commencé à discuter de tout et de rien...

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