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La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé]
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Message(#) Sujet: La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] EmptyMer 1 Oct - 11:54

La reprise des cours n’avait pas été le calvaire que Marlow avait imaginé. Certes, ce n’était pas toujours évident pour elle de se retrouver entourée de plein d’autres élèves qui risquaient de la frôler malencontreusement, mais avec tout ce qu’elle avait fait cet été pour apprendre à maîtriser davantage sa particularité, elle se sentait déjà plus à l’aise dans un groupe, même si évidemment, elle n’avait pas encore trouvé le moyen de solutionner sa différence. Les jolies robes d’été avaient donc laissé rapidement place aux cols roulés à manche longue et collants assortis qui venaient parfaire son uniforme et incitait les autres élèves à la montrer du doigt. Sauf que contrairement à d’habitude, la Gryffondor s’en fichait royalement, elle avait retrouvé sa meilleure amie qui avait apparemment passé de super vacances, Jesse était désormais officiellement son petit ami et surtout, le directeur tyrannique qu’ils avaient eu l’année dernière avait été destitué de ses fonctions, les laissant libres de reprendre leur vie sans être obligés de faire face aux discriminations. La rouge et or avait beau ne pas avoir été particulièrement touchée par les différents décrets, elle s’était sentie très mal pour Siobhan tout au long de l’année scolaire, raison pour laquelle elle était très heureuse de savoir qu’elle allait enfin pouvoir sortir de ce cauchemar et reprendre sa scolarité. Bref, dans l’ensemble sa rentrée avait été un véritable succès, elle appréhendait toujours autant les cours et n’était pas devenue une magicienne hors pair, loin de là, mais en étant bien entourée comme c’était le cas à présent, Marlow se sentait déjà un peu moins oppressée et cette sensation était plus qu’agréable compte tenu de la scolarité plus que chaotique qui avait été la sienne jusqu’ici.

En cet après-midi plutôt frais d’un début de mois d’octobre, la jeune fille était donc relativement guillerette et même la perspective de devoir avancer dans son travail scolaire ne parvenait pas à la dérider. En plein cours d’histoire de la magie, elle laissait son esprit vagabonder, sachant pertinemment qu’il lui faudrait aller passer quelques heures dans le parc à la fin du cours puisque son professeur d’astronomie leur avait ordonné de passer un petit moment dehors pour observer le ciel à différentes heures de la journée afin de dessiner ce qu’ils voyaient sur une large feuille pour de futures analyses pendant les cours. Le dessin était l’une des passions de la jeune fille, raison pour laquelle elle n’était pas mécontente d’utiliser ce loisir pour son travail. A dire vrai, le fait d’être entré en sixième année modifiait sensiblement son existence. Elle avait eu l’habitude de subir les moqueries des autres élèves à chaque fois qu’elle ratait un sortilège ou une potion, et maintenant qu’elle s’était débarrassée de ces matières qui ne faisaient que l’angoisser, elle se sentait beaucoup mieux. Son quotidien mêlait exclusivement l’astronomie, l’histoire de la magie, la divination et l’étude des moldus ce qui lui laissait pas mal de temps libre pour se concentrer sur d’autres tâches plus plaisantes mais lui permettait également de ne pas se lever le matin avec la boule au ventre, un grand pas en avant. A croire qu’elle n’était pas vraiment revenue dans la même école mais dans un monde de poneys roses et d’arc-en-ciel dans lequel tout le monde était gentil et où échec, déception et moqueries n’existaient pas. Ca semblait un peu trop beau pour être vrai, mais Marlow avait décidé d’y croire et de laisser une réelle chance à cette nouvelle année qui commençait tout juste. Peut-être avait-elle tort mais la rouge et or préférait laisser l’avenir en décider pour elle.

C’est donc tout aussi joyeusement qu’elle rassembla ses affaires pour sortir de la classe à la fin du cours, laissant, comme à son habitude, ses camarades la précéder pour ne pas se retrouver embourbée au milieu d’une foule qu’elle détestait. Mais elle avait du temps devant elle, son carnet à dessin était déjà dans son sac, elle n’avait donc plus qu’à prendre la direction du parc, ce qu’elle fit d’un pas alerte, nullement embarrassée par le sourire béat qui flottait sur son visage alors qu’elle parcourait les couloirs en essayant de ne pas se tromper à une intersection. En arrivant dans le hall, elle remarqua qu’il y avait déjà un peu plus d’élèves, signe que pour beaucoup, les cours étaient terminés et que cette fin de journée allait pouvoir être consacrée aux loisirs, mais Marlow ne s’en soucia pas, le parc était très grand, elle trouverait bien une petite place pour elle et il serait tout à fait possible de retrouver un semblant de tranquillité. Ce qu’elle ignorait en revanche, c’est qu’en descendant le grand escalier dernière ligne droite avant la haute porte qui s’ouvrait vers l’extérieur, elle allait glisser sur un crayon abandonné sur une marche et rouler jusqu’en bas, incapable de se retenir de ses mains déjà encombrées par son sac et autres affaires de cours. Marlow se retrouva en bas complètement groggy, la tête lui tournait et elle était bien incapable de savoir où elle était. La rouge et or eut même la nette impression qu’un troupeau d’éléphant lui courrait soudainement dans la tête et elle porta une main tremblante à son front pour constater qu’un liquide poisseux en sortait, mais elle ne paniqua pas, elle était bien trop sonnée pour se rendre compte que ça pouvait bien être du sang. Elle sentit vaguement des élèves s’approcher d’elle, chose que la jeune fille ne supportait pas malgré ses quelques progrès, elle essaya vaguement de prendre la parole, mais les mots restaient pâteux dans sa bouche.

« … Non… Non… » Balbutia-t-elle pas du tout convaincue par ses propres mots. « Ça va. »

Elle se sentit brusquement soulevée du sol sans trop savoir si c’était les bras de quelqu’un qui l’emportaient ou si elle planait dans les airs grâce à une baguette pointée sur elle et à celui qui la tenait. Le reste, elle ne s’en souvint pas vraiment et lorsqu’elle rouvrit enfin les yeux, elle se trouvait allongée dans un lit d’infirmerie et entendait vaguement des bruits étouffés de conversation non loin d’elle. Elle avait l’impression de sortir simplement d’une longue sieste, elle ne se sentait pas mal du tout et avait même un petit creux, la chute semblait déjà être un lointain souvenir et la seule chose qu’elle réussit à se demander fut comment elle avait pu être aussi maladroite.
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Message(#) Sujet: Re: La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] EmptyJeu 2 Oct - 14:24

En réalité, Faust ne savait pas très bien pourquoi il était resté là, à attendre les jambes croisées et le regard dans le vide qu'une inconnue se réveille. Ce n'était pas par nostalgie de l'infirmerie, la semaine passée il y avait passé deux jours et on ne pouvait pas dire que le lourd silence y régnant quasiment tout le temps lui ait manqué. C'est vrai qu'il aimait bien les endroits sans bruits, comme la bibliothèque par exemple, mais ses raisons pour s'y trouver était toujours différentes et il n'y passait pas des journées entières, ni des nuits d'ailleurs. Mais à cause d'une grippe, le jeune homme avait été cloué dans l'un de ses lits blancs avec pour seule compagnie l'infirmière qui ne venait à lui que pour lui donner son traitement. De temps en temps, la sihouette familière d'une jeune fille devenu récément plus qu'une simple amie venait lui rendre visite mais ça avait été bien la seule, et jamais elle n'était restée très longtemps. Entre les cours et les nombreux devoirs, sans compter les sélections pour les équipes de Quiddich, Faust comprenait parfaitement que sa petite-amie ait été si occupée, seulement, lui s'était bien ennuyée pendant ses deux longues journées et quand il en était parti, ça avait été avec la ferme intention de ne pas y remettre les pieds de sitôt. C'était sa gentilesse et sa curiosité qui avait dû le pousser à non seulement y retourner pour prêter main forte à une demoiselle en détresse, mais aussi à prendre place sur l'une des chaises dures pour y attendre le réveil de la belle au bois dormant.

Le bleu et bronze avait le don de se retrouver souvent dans de drôles de situations sans qu'il n'ait pensé un seul instant à des retournements de situation. Du genre, en revenant de son cours de vol, il n'aurait pas pensé qu'en franchissant les grandes portes il verrait une fille dégringoler jusqu'en bas des escaliers. La scène lui avait vaguement rappelé l'année précédente, juste avant les fêtes de Noël, il avait secourût une de ses camarades de classe qui avait dû se faire une sorte d'entorse en tombant dans les escaliers elle aussi. Malheureusement, elle, n'avait pas perdu connaissance au passage, ce qui aurait grandement facilité la vie au Serdaigle qui avait eu beaucoup de mal à diriger l'attitude ingrate de sa camarade alors qu'il s'était quand même montré particulièrement gentil et galant pour la mener à l'infirmerie. Certes, il n'était pas allé jusqu'à la conduire auprès de Mme Pomfresh mais ça n'avait tenu qu'à Éléonore de faire preuve d'un minimum de gratitude pour lui avoir porter main forte. Simplement, le seul fait de le remercier avait eu l'air d'un supplice pour elle, du coup Faust avait très rapidement cessé de faire des efforts, seulement le minimum et l'avait laissé en plan devant les portes de l'infirmerie, n'ayant aucun remords à la laisser ramper jusqu'à l'infirmière. Un comportement pas très digne d'un gentleman, heureusement, mis à part tous les deux, personne d'autres n'avaient été présents pour pouvoir témoigner de son attitude. Il n'avait s'agit que d'une exception ce jour-là, la preuve en était que pour la blonde, il avait été le premier à se proposer pour la conduire se faire soigner sans prêter attention aux couleurs de sa maison, il avait beau n'avoir que des mauvaises relations chez les lions, il ne pouvait pas se permettre de coller la même étiquette à tout le monde, ce serait une réaction puérile de sa part, si il fonctionnait de cette manière, ce serait la même chose avec les Serpentard et dans ce cas là, il ne sortirait pas avec l'une d'entre elles.

Pour passer le temps, Faust attrapa l'un des bouquins qui devait appartenir à la jeune fille inconsciente pour le feuilleter. Il ne savait pas encore ce qu'il allait lui dire quand elle se réveillerait, lui demander sûrement son prénom, si elle se sentait bien et s'assurer qu'elle n'a rien de grave. Le verdict de Mme Pomfresh n'était pas encore tombé, faute à un soudain afflux élèves venus demander son aide pour des petits bobos en général alors en attendant, il patientait même si le temps lui semblait long. Seuleument une impression puisqu'à chaque fois qu'il jetait un coup d'oeil à l'heure, les aiguilles s'étaient à peine déplacées de quelques centimètres, toutefois le fait de ne plus avoir de cours pendant les deux prochaines heures lui permit de se détendre totalement, il n'allait pas rater une heure de cours supplémentaire, à moins que la Gryffondor dorme réellement cent ans. Une hypothèse rapidement envolée parce que l'inconnue se mit à s'agiter légèrement dans son sommeil, signe que son réveil était imminent. Faust reposa sur une petite table le livre qu'il lui avait emprunté et la regarda reprendre ses esprits tout doucement.

« Comment tu te sens ? » Lâcha t-il au bout de quelques minutes pour signaler sa présence. « Tu veux que j'appelle l'infirmière ? »

Maintenant qu'elle était sortie de son sommeil, ça serait dommage que la Gryffondor reparte aussi vite dans les bras de Morphée sans au moins dire si quelque chose ne vas pas. En plus, si il la laissait mal sans essayer de faire quoique ce soit, l'infirmière n'hésiterait pas à lui taper sur les doigts prétextant de l'inconscience de sa part. Au moins lui n'avait pas eu pour simple idée de la laisser étaler sur le sol du hall d'entrée pour servir d'animation à tous les élèves qui passeraient par là.
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Message(#) Sujet: Re: La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] EmptyMer 8 Oct - 15:56

Marlow refaisait doucement surface, planant le plus normalement du monde entre le pays imaginaire qu’elle venait de visiter durant ces trop longues minutes d’inconscience et un univers plus réel dans lequel se trouvait des lits d’infirmerie tous semblables, des murs d’un blanc immaculé et une odeur étrange qui n’était pas sans lui rappeler les dix tonnes de chlores qu’on trouvait régulièrement dans les piscines publiques. Certes, elle n’allait jamais à la piscine pour se baigner puisque l’idée même de se mettre en maillot de bain et de risquer de frôler toutes ses personnes dans un bassin lui donnait envie de s’évanouir, mais il lui était bien souvent arrivé d’y emmener ses deux petites sœurs lorsqu’elles avaient cours de natation, pour soulager sa mère qui courrait déjà partout en temps normal et qui n’avait pas besoin en plus de se farcir toutes les activités extrascolaire des deux benjamines de la fratrie. C’était donc en restant assise sur le bord qu’elle avait pu enregistrer cette odeur si particulière, à la fois dérangeante et envoutante. C’est peut-être ça qui finit par la ramener définitivement à la réalité, mais certainement combinée aux paroles de la personne qui se trouvait assis ou debout, elle n’y voyait pas encore très clair, à côté de son lit.

« Comment tu te sens ? Tu veux que j'appelle l'infirmière ? »

Sa vue s’éclaircit petit à petit, assez pour qu’elle finisse par distinguer un garçon de taille normale, l’air amical mais également un peu inquiet, qui la dévisageait sans la moindre trace de colère ou de moquerie quelconque. La jeune fille eut tout de même besoin d’un temps d’adaptation pour comprendre ce qu’il faisait là, à ses côtés. Mais le souvenir de sa chute se rappela assez rapidement à son souvenir, elle avait dû prendre un sacré coup sur la tête pour que les informations mettent autant de temps à remonter pourtant elle n’avait pas l’impression de ressentir une quelconque douleur, elle était, certes, un peu sonnée d’autant plus qu’elle ne s’attendait pas à se retrouver ici et encore moins en compagnie d’un garçon qu’elle n’avait pas l’impression de connaitre plus que ça, mais tout de même ! Marlow n’était pas la fille la plus intelligente de la planète mais elle n’avait pas non plus une absence totale de perspicacité et le pauvre inconnu qui avait l’air d’attendre une réponse de sa part allait vraiment considérer qu’elle n’était pas une flèche si elle ne faisait pas un petit effort. La rouge et or tenta donc d’articuler quelques mots, ayant plus dans l’idée de constater le fonctionnement de ses cordes vocales que de lui apporter une véritable réponse.

« Oh… Euh, non, non, merci je me sens plutôt bien… J’ai été idiote, j’ai glissé… »

Rien d’incorrect dans ce qu’elle venait de dire, ou en tout cas, rien qu’elle ne pensait pas. Il était tout à fait véridique qu’elle se sentait bien, un peu dans le pâté et elle n’était pas sûre que ses jambes seraient capables de la porter si elle tentait de se mettre debout maintenant mais sa tête ne la faisait pas tellement souffrir, ni aucune autre partie de son corps ce qui était plutôt bon signe. Pour ce qui était de la glissade, elle en avait fait une belle puisqu’elle se souvenait maintenant, pas forcément de façon très précise mais assez pour se trouver godiche, son dérapage magistral alors qu’elle se trouvait quasiment sur la plus haute marche. La chute avait dû être assez spectaculaire pour les personnes qui se trouvaient là et Marlow ne pouvait qu’espérer que personne n’en garde un souvenir trop précis histoire qu’elle ne se retrouve pas dès demain à la tête des rumeurs vantant une certaine maladresse de sa part. La rouge et or n’était déjà pas une grande adepte des commérages en temps normal, mais alors lorsqu’ils la concernaient, elle les haïssait plus que tout. D’ailleurs, elle se demandait continuellement comment certaines personnes pouvaient se délecter de telles informations mais visiblement il y en avait pour apprécier puisque les ragots continuaient à circuler perpétuellement dans les couloirs depuis de longues années.

« Je manque à tous mes devoirs, c’est toi qui m’as amené ici ? Si c’est le cas, je te remercie, tu m’as bien aidé, j’aurais sûrement eu du mal à marcher toute seule… D’ailleurs, tu as sûrement dû me porter, je ne me souviens pas d’avoir fait tout ce chemin sur mes deux jambes. »

S’il était à côté d’elle en ce moment, c’était probablement parce qu’il avait eu la gentillesse de bien vouloir rester à son chevet, il ne devait pas la connaitre et rien ne l’y avait obligé, il aurait pu la déposer et s’enfuir aussi vite qu’il était venu, la laissant toute seule dans son lit. D’ailleurs, elle ne lui en aurait pas tenu rigueur, il était déjà très gentil de sa part d’avoir bien voulu faire le trajet avec elle jusqu’ici, beaucoup d’élèves l’auraient simplement laissée en bas des marches, attendant qu’elle ait assez de forces pour se relever et venir à l’infirmerie par ses propres moyens. Et encore, c’était moins catastrophique que la possibilité qu’un groupe d’élèves puisse avoir l’idée de s’arrêter pour se moquer, c’était malheureusement tout à fait envisageable, mais apparemment, il y avait encore des personnes bien à Poudlard et cette constatation rassurait un peu Marlow qui avait plutôt l’habitude de faire de mauvaises rencontres. A moins qu’elle ait eu une vision des choses totalement erronée et que ce ne soit pas lui son sauveur, si elle pouvait l’appeler comme ça, et qu’il ne soit rien d’autre qu’un illustre inconnu. L’idée semblait totalement saugrenue puisque c’était quand même à côté d’elle qu’il était et à elle qu’il s’était adressé, mais la rouge et or tenait à éclaircir ce doute.

« Au fait, je m’appelle Marlow. Je suis en sixième année à Gryffondor. Je ne crois pas qu’on se soit déjà rencontré, et si c’est le cas, je m’en excuse, je ne m’en souviens pas du tout. »

Etait-il possible que son choc à la tête puisse lui avoir fait oublier le visage des personnes qu’elle connaissait au point qu’elle ne reconnaisse même plus ses propres amis ? L’amnésie avait toujours été une de ses plus grandes frayeurs, certainement un comble pour une voyante qui avait la faculté de se rappeler de choses sur des personnes inconnues alors qu’eux-mêmes n’en avaient pas le moindre souvenir. Fort heureusement, cette possibilité lui paraissait encore un peu trop dingue pour qu’elle panique complètement ce qui était une chance puisque Marlow avait une fâcheuse tendance à perdre trop facilement ses moyens.
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Message(#) Sujet: Re: La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] EmptyMar 14 Oct - 16:13

L'inconnue n'avait pas l'air trop mal en point, moins qu'au moment où Faust l'avait trouvé tout en bas des escaliers du Hall, ce qui était pour lui un réel soulagement. Il avait beau ne pas la connaître ni être la cause de sa chute, en avoir été témoin puis être celui qui l'ait conduite à l'infirmerie l'avait fait se sentir impliqué. Poireauter à son chevet le temps d'une attente interminable n'avait rien arrangé, et il souhaitait maintenant pouvoir repartir avec la certitude que tout allait bien pour elle. Par chance, elle n'avait l'air que perdue, une sensation qu'il doutait qu'elle soit agréable mais qui le rassurait en partie, c'était signe que petit à petit elle retrouvait ses esprits et donc qu'elle ne repartirait normalement pas dans les bras de Morphée dans les prochaines minutes qui suivraient. Sa prise de parole était encourageante, la jeune fille n'avait pas l'air d'avoir envie de s'absenter encore une fois pour une durée tout à fait indéterminée et Faust ressentait le devoir de d'échanger un peu avec elle, de voir si il pouvait l'aider à se rappeler si les souvenirs lui manquaient, et comme ça il pourrait au moins apprendre son prénom. C'était pas une information capitale en soit mais si il était amené à la recroiser au cours de l'année, il aimerait pouvoir se dire capable de poser un nom sur son visage.

« Tu as simplement glissé, cela ne fait pas de toi une personne idiote parce que tomber est une chose ordinaire qui arrive à tout le monde. »

Bon, en général on ne tombait pas tout seul mais d'un côté, rien ne certifiait à Faust qu'en haut des escaliers, un obstacle n'avait pas été la cause de la chute. Tout comme rien ne lui prouvait que le sol à ce niveau-là n'était pas glissant, ou même qu'un camarade l'ait poussé ou faîtes trébucher avant de s'enfuir. Et si il ne s'agissait là qu'une simple petite maladresse de sa part, le jeune homme n'allait pas la juger pour autant, il n'allait même pas chercher à lui tirer les vers du nez pour savoir la cause de sa chute. Curieux certes, mais il ne voulait pas se montrer trop indiscret, simplement prendre connaissance de son nom, de son année peut-être et de son état de santé. Tant qu'à faire, puisqu'il l'avait aidé, autant s'enquérir d'un potentiel problème, il se sentait impliqué maintenant et trouverait ça vraiment inquiétant que la jeune fille soit victime d'amnésie. Pire, il risquait même de s'en vouloir, se rendant même responsable d'une certaine manière pour ne pas être rentré plus tôt dans le château ni avoir eu le temps de se servir de sa baguette pour ralentir sa chute à défaut d'avoir le temps de courir pour la rattraper.

« C'est bien moi qui t'es ramené ici et je t'ai bien porté, tu n'étais vraiment pas en état de marcher, tu n'étais même pas consciente, j'aurais été idiot d'essayer de te faire marcher. Même si tu avais pu marcher d'ailleurs. Le fait que je t'ai porté te gêne ? Si c'est le cas je suis désolé, j'aurais dû utiliser ma baguette... »

La dernière fois qu'il s'était confrontée à un accident du genre, c'était avec Brooks, il avait agit de la même manière malgré ne pas porter sa camarade dans son cœur, ce qui bien que fût réciproque n'avait donné lieu à aucune contestation. Enfin si, Éléonore s'était faîtes entendre, toujours le critiquer quand elle le voyait devait être un de ses objectifs dans la vie, mais pas parce qu'il l'avait pris dans ses bras pour l'aider à se rendre à l'infirmerie. Miracle, c'était peut-être la seule chose qui avait été appréciable de la part de l'aiglon à ses yeux. Et c'était pour ça qu'il avait trouvé tout à fait normal de procéder de la même manière avec cette fille, mais il avait comme l'impression que ça lui posait problème de le savoir. Dans ce cas, il lui présenterait ses plus plates excuses en regrettant sincérement son geste bien qu'il n'aurait pu deviner à l'avance que l'usage de la magie pour la transporter aurait été plus apprécié. Enfin, elle avait quand même pas trop l'air de lui en vouloir donc sa faute ne devait pas être impardonnable et elle n'allait pas se mettre à le détester malgré son intention de bien faire.

« Enchantée Marlow, je m'appelle Faust et je suis en septième année à Serdaigle. Je crois pas que nous nous connaissions avant sinon je n'en ai pas non plus le souvenir. » Répondit-il dit tout sourire. « On t'as déjà dit que ton prénom est vraiment joli ? »

Original et bizarre aussi, Faust avait l'impression d'entendre un nom de ces bonbons moldus que ses parents avaient l'habitude de ramener à leurs enfants avant ce que ceux-ci rentrent à Poudlard. Mais c'était aussi très joli, si il le disait c'est qu'il le pensait sincèrement et qu'un compliment pourrait peut-être aider la Gryffondor à se détendre.

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Message(#) Sujet: Re: La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] EmptyDim 26 Oct - 12:27

« Tu as simplement glissé, cela ne fait pas de toi une personne idiote parce que tomber est une chose ordinaire qui arrive à tout le monde. »

Marlow ne put s’empêcher de sourire, sa justification était gentille, pour une fois elle était tombée sur une personne qui n’essayait pas de l’enfoncer et c’était plutôt agréable. Ce n’était pas très gentil pour ses amis de penser de cette façon, mais la rouge et or avait bien conscience qu’elle se reposait bien trop souvent sur les personnes qu’elle connaissait, à savoir Jesse et Siobhan, principalement alors qu’elle laissait de côté toutes les rencontres potentielles qu’elle pourrait faire par crainte de ne pas juger de la bonne façon les autres élèves et de faire de mauvaises connaissances. Mais la jeune fille se rendait compte qu’elle ne prenait pas assez de risques dans la vie. Certes, choisir en permanence la sécurité lui permettait d’éviter d’être déçue par les gens et par elle-même, mais ça ne lui donnait que très peu l’occasion de sortir de la routine de son quotidien et elle avait besoin de voir autre chose et d’aller un peu vers les autres si elle voulait faire des expériences et s’épanouir un peu plus.

« Ce n’est pas faux, mais je ne suis pas sûre que ça arrive à tout le monde de s’évanouir et de devoir être transporté à l’infirmerie pour une simple petite chute… Je ne me souviens même plus comment c’est arrivé, je crois que j’ai glissé sur quelque chose… Il n’y avait pas trop de monde en bas au moins ? Je n’ai écrasé personne ? » Demanda-t-elle vaguement inquiète. « Je n’ai pas envie d’avoir fait trop de dégâts. »

Ses souvenirs revenaient petit à petit mais Marlow n’était pas sûre d’avoir envie de se rappeler de cet événement désastreux qui lui donnerait envie de disparaitre de la surface de la terre le temps que de potentielles rumeurs se taisent. La jeune fille savait qu’elle pouvait être un peu maladroite par moment, défaut qu’elle avait hérité de son géniteur qui agissait avec maladresse la plupart du temps, raison pour laquelle son mariage avait eu quelques problèmes et avait même terminé par s’éteindre. La rouge et or craignait le regard des autres, c’était une évidence, elle avait toujours eu peur d’être la cible de moqueries, mais c’était sûrement parce qu’elle avait l’habitude d’observer ses camarades avec une certaine appréhension, craignant un mouvement déplacé et imprévisible qui pourrait être la cause de la découverte prématurée de son petit secret. Sauf qu’à force de regarder les gens, elle avait acquis un certain esprit d’observation et se rendait compte plus facilement des chuchotements dans son dos et elle détestait ça.

« C'est bien moi qui t'es ramené ici et je t'ai bien porté, tu n'étais vraiment pas en état de marcher, tu n'étais même pas consciente, j'aurais été idiot d'essayer de te faire marcher. Même si tu avais pu marcher d'ailleurs. Le fait que je t'ai porté te gêne ? Si c'est le cas je suis désolé, j'aurais dû utiliser ma baguette... »

Marlow sentit son cœur s’emballer et ce n’était pas du tout parce que le garçon à côté d’elle lui faisait de l’effet, absolument pas. Seulement, elle avait du mal à imaginer qu’elle ait pu être dans ses bras, même inconsciente pendant plus d’une minute sans que son don ne se révèle. Pourtant, en étant complètement dans les vapes, elle n’avait certainement pas pu avoir une vision, en tout cas elle n’en avait absolument pas le souvenir et même si ça ne prouvait pas que ce n’était pas arrivé, elle sentait que c’était le cas. Et puis, quand bien même il se serait passé quelque chose, la rouge et or n’avait pas l’impression que le jeune homme à ses côtés ait remarqué quoi que ce soit, il semblait jovial, très naturel et surtout très gentil, il n’avait pas l’air dégouté par elle ou surpris par quelque chose d’anormal qu’il aurait pu voir. Les battements du cœur de la jeune fille se calmèrent au fur et à mesure de ses réflexions pour finir par revenir parfaitement à la normale, signe qu’elle avait fini de se faire du souci pour rien.

« Oh non, non, non, non, ce n’est pas du tout ce que j’ai voulu dire ! » Se reprit-elle vivement, désireuse de ne pas lui laisser se faire de fausses idées à ce sujet. « Je te suis très reconnaissante d’avoir pris de ton temps pour me transporter jusqu’ici, peu de personnes auraient eu le même courage, je crois. Je n’ai juste pas vraiment l’habitude de ce genre de choses, alors je me renseignais… On dit toujours que les filles sont bien trop curieuses. »

Marlow avait du mal à se considérer comme semblable à toutes les autres filles, en temps normal, elles avaient plein de choses qu’elle n’avait pas, une certaine prestance, par exemple, la facilité à aborder les autres, le goût certain pour les vêtements et le maquillage, mais pour une fois qu’elle pouvait se servir d’un de ces stupides clichés pour se sauver la mise, elle n’allait pas se priver. Bien sûr, ça ne justifiait pas tout, la rouge et or savait que ce genre d’excuse ne passait que très rarement, mais en l’occurrence elle savait pertinemment que le jeune homme n’insisterait probablement pas. Et pour cause, il ne la connaissait pas du tout et ne devait donc pas être encore tout à fait capable de se rendre compte de ses différentes émotions, c’était assez pratique puisque Marlow était aussi nulle pour les mensonges que pour camoufler ses émotions. C’était pratique pour sa famille, au moins, sa mère n’avait jamais besoin de lui poser beaucoup de questions pour savoir ce qu’elle lui cachait, mais pour la jeune fille, c’était parfois un vrai calvaire, surtout qu’elle avait au moins deux secrets à cacher.

« Enchantée Marlow, je m'appelle Faust et je suis en septième année à Serdaigle. Je crois pas que nous nous connaissions avant sinon je n'en ai pas non plus le souvenir. On t'a déjà dit que ton prénom est vraiment joli ? »

La jeune fille se sentit bêtement rougir, chose qu’elle détestait particulièrement. Elle n’avait pas vraiment l’habitude de recevoir des compliments que ce soit de la part d’un inconnu ou d’un de ses amis et quand c’était le cas, elle ne savait généralement plus où se mettre, incapable de savoir la réaction qu’elle devait adopter. Elle en oubliait presque que le jeune homme venait également de se présenter, lui donnant l’occasion de connaitre son prénom, son année et la maison dans laquelle il se trouvait. A dire vrai, ça ne l’étonnait pas tellement d’apprendre qu’il se trouvait parmi les Serdaigle, c’était généralement des personnes sympathiques et réfléchies, elle n’avait jamais eu beaucoup de mal à les aborder en dehors des cours parce qu’elle savait qu’elle n’allait pas être mal reçue. En revanche, c’était aussi parmi eux qu’on retrouvait un certain nombre de têtes de classes qui n’hésitaient pas à se moquer de ses piètres performances en cours de sortilèges, mais depuis qu’elle avait abandonné ces fameux cours, la rouge et or se sentait beaucoup mieux.

« Oh non… Merci, c’est très gentil. Je crois que c’est un prénom qui fait référence à la mer, mon père me l’avait expliqué un jour, comme il est passionné par les bateaux, il a voulu me rapprocher de sa passion. Ce n’est pas très commun, mais je m’y suis faite. » Expliqua-t-elle sans trop savoir si ça l’intéresserait ou s’il s’embêtait vraiment avec elle. « Tu n’avais rien de prévu ? Je m’en voudrais de te retarder, si tu souhaites y aller tu peux, tu as déjà fait beaucoup pour moi. »

Déjà qu’elle l’avait un peu obligé à se faire du souci pour elle alors qu’il ne la connaissait même pas, alors si en plus elle le retenait contre son gré à l’infirmerie parce qu’il était trop gentleman pour lui faire remarquer qu’elle le dérangeait, il allait avoir du mal à l’apprécier un minimum. Or c’était un garçon qui avait l’air très gentil et elle avait bien envie de discuter un peu plus avec lui pour le connaitre, ça allait sûrement avec sa thérapie visant à la sortir de sa transparence et Marlow était bien décidée à la poursuivre.
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Message(#) Sujet: Re: La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] EmptyMar 28 Oct - 8:49

« Ce n’est pas faux, mais je ne suis pas sûre que ça arrive à tout le monde de s’évanouir et de devoir être transporté à l’infirmerie pour une simple petite chute… Je ne me souviens même plus comment c’est arrivé, je crois que j’ai glissé sur quelque chose… Il n’y avait pas trop de monde en bas au moins ? Je n’ai écrasé personne ? Je n’ai pas envie d’avoir fait trop de dégâts. »

Simplement en la regardant Faust pouvait devenir que la jeune fille à qui il avait prêter main forte était quelqu'un de simple, gentille et visiblement pas habituée à être au devant de la scène. Il en eût la confirmation quand elle se soucia plus du soucis qu'elle aurait pu causé aux autres plutôt qu'à sa propre santé. Certes pour l'instant elle lui avait dit bien allé mais sa chute n'était pas banale et anodine, elle s'était fait mal ainsi le prouver le sang qui avait coulé sur le sol du hall d'entrée. Depuis le temps quelqu'un avait sûrement eût l'intelligence de l'enlever pour ne pas soulever des questions et des idées étranges chez les élèves qui sont passés bien après l'incident. Etait-elle une de ses personnes à forte tendance à se dénigrer ? Le jeune homme n'avait jamais prêté beaucoup d'attention à ces gens là mais il trouvait vraiment dommage en écoutant son interlocutrice qu'elle se mette volontairement au second plan pour tout, surtout qu'elle ne le devrait pas dans cette situation. Ou alors peut-être était-elle une personne un peu trop dévouée aux autres ? Dans tous les cas sa chute n'était pas rien.

« Ce n'était pas une simple chute, elle a dû être violente pour que non seulement tu te mettes à saigner mais aussi que tu perdes connaissance. Et si ça peut te rassurer, tu as été la seule victime, le pire que tu aies pu faire c'est de rouler jusqu'aux pieds d'un petit groupe d'élèves, en soit rien de catastrophique pour eux. »

A son humble avis, les élèves présents lors du drame ne méritaient pas que la jeune fille s'inquiète de leur sort, ils n'avaient même pas bougé le petit doigt pour l'aider ni savoir comment elle allait, rester planter devant elle la bouche béa n'avait rien fait pour l'aider ni qui vaille le coup qu'elle s'intéresse à eux. Le bleu et bronze supposa que ce détail ne valait pas la peine d'être énoncé mais malgré tout il n'en pensait pas moins, il ne voulait pas non plus se jeter des fleurs mais sans son intervention, qui sait comment les choses auraient pu se passer. Sans doute quelqu'un aurait eût la brillante idée d'enfin intervenir mais au bout de combien de temps ? Pour lui, en voyant son état et surtout qu'elle s'était blessée, il n'y avait pas eût de temps à perdre pour agir et il se félicitait à présent de sa bonne action puisqu'à première vue la jeune fille semblait aller mieux et n'avait pas subit de contre coup comme une perte de mémoire, ce qui était un réel soulagement parce que le jeune homme n'était pas certain que ce genre de remède soit facile à concocter ne serait que par la difficulté de la recette mais aussi par les ingrédients qu'il imaginait rare mais après, il en savait rien, ce n'était pas lui l'infirmière du château.

« Oh non, non, non, non, ce n’est pas du tout ce que j’ai voulu dire ! Je te suis très reconnaissante d’avoir pris de ton temps pour me transporter jusqu’ici, peu de personnes auraient eu le même courage, je crois. Je n’ai juste pas vraiment l’habitude de ce genre de choses, alors je me renseignais… On dit toujours que les filles sont bien trop curieuses. »

Du courage pour l'avoir simplement porter de ses bras le temps de monter quelques étages et de la confier à l'infirmière ? Faust n'avait pas l'impression d'avoir eût besoin de cette qualité pour la conduire dans un endroit plus sûr pur elle. C'était un geste naturel pour lui, il voulait bien que tous n'avaient pas eût le même réflexe dans le hall mais de là à dire que c'était du courage... La jeune fille lui paraissait un brin décalée ou alors étais-ce encore parce qu'elle était dans les vapes ? Après tout ça ne faisait pas très longtemps qu'elle avait repris ses esprits et tenir une discussion tout de suite n'était peut-être pas une bonne idée. D'un côté, Faust était curieux de faire sa connaissance et d'en savoir plus sur elle puis elle n'avait pas l'air de vouloir le chasser ni même d'avoir envie d'arrêter de parler, peut-être que ça lui était rassurant après avoir perdu quelques heures de sa vie à cause d'une vilaine chute.

« Je comprends que tu veuilles en savoir plus sur comment ça c'est passé après que tu aies perdu connaissance, c'est normal mais sur le coup c'est vrai que j'ai eu peur de ne pas avoir agit de la bonne manière et que ça te déplaise. C'était pas le but tu t'en doutes puis ça m'a semblait normal de procéder ainsi, si j'utilisais ma baguette pour te traîner derrière moi tout le long du chemin ça aurait fait un peu ''attention n'approcher pas, elle a la peste'' ou un truc du style... »

Il aurait agit aussi bêtement que les élèves qui étaient restés plantés devant elle après sa chute si il avait agit d'une manière aussi peu respectueuse pour la jeune fille. Quelques regards s'étaient tournés vers lui en chemin, mais au moins on n'allait pas assigner à la jeune fille des rumeurs dégradantes à son sujet, dans le pire des cas c'est lui qui en hériterait mais ce n'était pas la première fois et tout ce qu'il pourrait entendre ne lui faisait pas peur. Non, il n'était pas le tombeur de ces dames et ne se permettait pas de sortir avec une élève plus jeune sous les yeux de Wilhelmina, sa copine était intelligente, elle comprendrait très bien son geste et puis après son rôle de l'année passée, Faust ne doutait pas une seule seconde d'avoir perdu une bonne place auprès du classement des filles, qui voudrait de lui mis à part sa vipère alors qu'il était dépassé voir périmer depuis que le parti qu'il servait ouvertement avait explosé. Tout lui retombait dessus mais il s'en fichait éperdument, tous ceux qui comptaient à ses yeux continuaient d'être là pour lui, y compris ceux qui avaient quittés le château pour pousser leurs études jusqu'à l'université de Londres par exemple. Le jeune homme eût alors une petite pensée pour Yasha qui avait contribué à sa renaissance.

« Oh non… Merci, c’est très gentil. Je crois que c’est un prénom qui fait référence à la mer, mon père me l’avait expliqué un jour, comme il est passionné par les bateaux, il a voulu me rapprocher de sa passion. Ce n’est pas très commun, mais je m’y suis faite. Tu n’avais rien de prévu ? Je m’en voudrais de te retarder, si tu souhaites y aller tu peux, tu as déjà fait beaucoup pour moi. »

Essayait-elle de le chasser ou alors se faisait-elle du soucis à l'idée d'être un boulet et de le contraindre à rester près d'elle ? Faust n'en avait aucune idée, en revanche il savait très bien que ce qu'il avait prévu avant de croiser son chemin n'avait rien d'une activité très divertissante pour passer le temps. En fait, rencontrer la Gryffondor lui avait permis de se détourner d'un autre de ses programmes de révisions qui lui bourrait le crâne à chaque fois un peu plus, de là à dire que la chute de Marlow était une bénédiction, non, on ne rigole pas de ces choses là, mais rencontrer des personnes à la place de réviser ça ne faisait pas de mal, c'était même plus sympa et ça lui changeait un peu les idées.

« Non je n'avais rien prévu de spécial, je n'ai pas cours avant quelques heures du coup je pensais réviser dans mon dortoir. Pendant deux heures, très passionnant n'est-ce pas ? Digne d'un Serdaigle en bonne et due forme tu me diras... Du coup je peux très bien aussi rester ici pour te tenir compagnie mais je comprendrais très bien si tu préfères que je parte pour te laisser tranquille, tu dois en avoir besoin. »

Difficile de deviner les pensées d'une fille que l'on ne connaît pas, Faust n'arrivait pas à se faire une idée si il la dérangeait ou alors au contraire, pas du tout. Et dans ce cas là, pour ne pas prendre la mauvaise décision il préférait encore que ça soit la rouge et or qui fasse un choix, peu importe ce qu'il serait, même si elle le congédier, il ne se vexerait pas.
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Message(#) Sujet: Re: La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] EmptyLun 3 Nov - 12:50

« Ce n'était pas une simple chute, elle a dû être violente pour que non seulement tu te mettes à saigner mais aussi que tu perdes connaissance. Et si ça peut te rassurer, tu as été la seule victime, le pire que tu aies pu faire c'est de rouler jusqu'aux pieds d'un petit groupe d'élèves, en soit rien de catastrophique pour eux. »

Le jeune homme semblait inquiet pour elle et même si c’était tout à son honneur, Marlow s’en voulait un peu de l’inquiéter de cette manière. Jamais elle n’avait voulu provoquer une frayeur quelconque chez un de ses camarades et il avait fallu qu’elle soit maladroite et incapable de conserver son équilibre. Il était déjà plus qu’adorable avec elle, alors forcément, la jeune fille tenait à le rassurer sur son état qui, elle en était certaine, était loin d’être dramatique. Vu la manière dont il en parlait, la chute avait eu l’air impressionnante mais pour la Gryffondor, tout cela n’était qu’un épais brouillard, ses souvenirs restaient très peu nets et ne promettaient pas de s’éclaircir. Son cerveau semblait avoir retrouvé toutes ses capacités mais pourtant, la situation ne s’éclaircissait pas des masses. Tant pis, ça ne la dérangeait pas tant que ça, Faust semblait avoir assez de souvenirs pour deux et se chargeait de lui servir de mémoire et de lui rappeler ce qu’elle avait pu vivre il y a seulement une poignée de minutes.

« Très honnêtement, je ne me souviens pas avoir eu mal, c’est un peu flou dans ma tête, mais tant mieux, ça t’évite de m’entendre me plaindre. » Répondit-elle en souriant. « Et ça me rassure, merci, je n’aime pas trop être vu comme le boulet, et si personne n’a été blessé, il y a des chances pour que ça ne jase pas trop. »

Ce qui l’inquiétait avant tout, c’était les ragots qui pouvaient circuler à travers l’école. On avait beau dire qu’elle était transparente, c’était le genre d’événement qui aurait pu la faire connaitre parmi ses camarades et pas de la façon la plus positive du monde. Marlow se souvenait parfaitement bien avoir côtoyer certains de ses camarades biens sous tous rapports, agréables, gentils et que ceux-ci soient obligés à faire face à une rumeur plus que déplaisante qui leur avait gâché l’existence et continuait peut-être de le faire à l’heure actuelle. En première ligne, il y avait évidemment les fausses relations amoureuses qui étaient susceptibles de mettre une mauvaise ambiance dans les couples ou même de provoquer une rupture. Mais ce n’était pas tout, il y avait aussi d’autres ragots encore plus dégradants sur une personnalité, des relations familiales ou un événement maladroit qui ce serait produit. Marlow craignait le regard des autres et redoutait d’avoir à y faire face à son tour, pour le moment elle y avait échappé mais pour combien de temps encore ? Elle n’en savait rien.

« Je comprends que tu veuilles en savoir plus sur comment ça s’est passé après que tu aies perdu connaissance, c'est normal mais sur le coup c'est vrai que j'ai eu peur de ne pas avoir agi de la bonne manière et que ça te déplaise. C'était pas le but tu t'en doutes puis ça m'a semblé normal de procéder ainsi, si j'utilisais ma baguette pour te traîner derrière moi tout le long du chemin ça aurait fait un peu ''attention n'approchez pas, elle a la peste'' ou un truc du style... »

Comme elle l’avait pressenti depuis qu’elle avait ouvert ses yeux, Marlow était face à un jeune homme prévenant, adorable et plein de bonnes attentions. Un peu trop peut-être puisque la Gryffondor avait la très nette impression d’être la dernière des cruches et de ne pas mériter du tout autant d’attention de la part du jeune homme. Mais d’un autre côté, elle était plutôt contente de l’avoir rencontré, en temps normal, la rouge et or craignait les garçons parce qu’ils étaient souvent maladroits, trop curieux et n’accordaient que peu de considération à ce qu’elle pouvait dire ou faire, déjà pas très à l’aise en société, la jeune élève avait eu tendance à se tourner plus facilement vers d’autres filles, pensant éviter un maximum de problèmes. C’était un jugement un peu arbitraire et peut-être infondé mais les vieilles habitudes étaient souvent tenaces et Marlow avait bien du mal à revoir sa façon de penser. Toutefois, c’était des personnes comme Faust qui l’aidaient à se rendre compte qu’elle n’avait peut-être pas vu les choses de la bonne façon.

« Et je ne suis pas sûre qu’être trainée sur le sol aurait arrangé mon état. » Plaisanta gaiement la jeune fille. « Ne t’inquiètes pas, tu n’as rien fait de répréhensible, bien au contraire, j’ai eu de la chance de tomber sur toi. »

L’image que lui avait fait entrevoir le jeune homme restait amusante, elle ne pouvait s’empêcher de s’imaginer en train de ramper sur le sol froid de Poudlard, inconsciente à cause de sa chute alors de devant elle, son soi-disant sauveur ne lui accorderait pas même un regard. Forcément, ses camarades n’auraient pu qu’être étonnés de voir une telle scène se dérouler sur ses yeux et il paraissait plus qu’évident que s’ils avaient croisé un professeur, le Serdaigle aurait probablement passé un très mauvais moment. Bon, ça dépendait aussi de l’enseignant, après ses cinq année passées dans l’enceinte du château, Marlow avait rapidement remarque que certains professeurs étaient loin d’être recommandables, ils avaient une façon de traiter les élèves un peu étrange et en plus, la plupart du temps, ils ne faisaient pas long feu à leur poste, repartant relativement rapidement vers d’autres contrées. La rouge et or avait changé de professeur un nombre incalculable de fois et ce, dans toutes ses matières.

« Non je n'avais rien prévu de spécial, je n'ai pas cours avant quelques heures du coup je pensais réviser dans mon dortoir. Pendant deux heures, très passionnant n'est-ce pas ? Digne d'un Serdaigle en bonne et due forme tu me diras... Du coup je peux très bien aussi rester ici pour te tenir compagnie mais je comprendrais très bien si tu préfères que je parte pour te laisser tranquille, tu dois en avoir besoin. »

La jeune fille ne put s’empêcher de rire, il exprimait lui-même les préjugés que toutes les maisons avaient généralement envers la sienne. Marlow trouvait un peu réducteur de catégoriser tous les bleu et bronze comme bourreaux de travail, certains d’entre eux avaient surtout d’énormes facilités sur le plan scolaire, d’autres étaient simplement des marginaux en quête de reconnaissance de la part du corps enseignant mais dans un tout autre domaine que celui des cours. Pour sa part, la rouge et or ne se considérait pas forcément courageuse, alors qu’en théorie, les Gryffondor étaient réputés pour ça. Le côté loyal était déjà bien plus présent, elle adorait ses amis et aurait fait n’importe quoi pour eux si elle avait pu, sauf qu’en général, la relation allait souvent dans l’autre sens. La plupart d’entre eux devaient être là lorsqu’elle avait des problèmes et jusqu’ici, elle n’avait pas le souvenir d’avoir pu être vraiment utile à quelqu’un, si ce n’était à Siobhan, sa meilleure amie née-moldue qui avait été un peu perturbée par les récents événements.

« C’est bien que tu prennes le temps de réviser, tout le monde devrait en faire autant, Serdaigle ou pas. » Affirma-t-elle avec une certaine conviction. « Bien sûr que non, ça me fait très plaisir d’avoir de la compagnie. Bon, j’admets que c’est un peu étrange puisqu’on ne se connait pas, mais justement c’est l’occasion d’apprendre à se connaitre, enfin si tu veux bien, évidemment. »

La jeune fille se détendait progressivement, Faust lui avait montré qu’il était un garçon bien et certainement digne de confiance. Bien sûr, elle n’allait pas se laisser aller à lui raconter toute sa vie sous prétexte qu’il lui avait filé un coup de main, mais elle n’avait rien contre le fait d’engager une véritable conversation. Evidemment, il fallait qu’il soit d’accord aussi, un dialogue s’établissait le plus souvent à deux, mais s’il avait voulu rester ce n’était certainement pas pour faire du tricot ou alors, il avait un sacré problème.
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Message(#) Sujet: Re: La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] EmptyMer 5 Nov - 13:32

« Très honnêtement, je ne me souviens pas avoir eu mal, c’est un peu flou dans ma tête, mais tant mieux, ça t’évite de m’entendre me plaindre. Et ça me rassure, merci, je n’aime pas trop être vu comme le boulet, et si personne n’a été blessé, il y a des chances pour que ça ne jase pas trop. »

Parce que le monde semblait devenir de plus en plus égoïste au fil de l'évolution, Faust avait été surpris de voir qu'il existait encore des gens plus soucieux pour les autres que pour eux-même et sans porter de jugement sur les élèves de Poudlard, il n'aurait pas pensé rencontrer une personne comme ça au détour d'un couloir. Ou plus précisément en bas d'un escalier parce que c'était là qu'il avait ramassé la jeune fille. Les souvenirs de cette dernière restaient flous malgré les tentatives du bleu et bronze de les ramener à la surface pour éclaircir cette partie d'ombre de la journée de Gryffondor mais ses efforts restaient vains, peut-être aussi parce qu'elle n'avait pas l'air de saisir l'ampleur de sa chute ou alors ne le voulait pas, jugeant que ça n'était pas si dramatique que ça. Faust était impressionné et à la fois étonné, cependant il su saisir que l'insouciance de la jeune fille lui indiquait qu'elle ne souffrait pas et donc ne devrait pas garder de graves séquelles de sa chute.

« J'étais inquiet alors me voilà rassuré sur ton état de santé, je ne t'ai peut-être pas sauvé la vie mais je t'ai rendu service, c'est déjà une satisfaction en soit. »

La jeune fille était touchante à sa manière, Faust avait lui du mal à comprendre comment elle pouvait s'inquiéter autant des autres élèves présents au moment de sa chute alors qu'en même temps elle craignait d'eux qui racontent ce qui s'était passé et qu'elle devienne alors la risée de l'école pendant un certain temps. Dans les circonstances actuelles, il ne pouvait rien faire pour empêcher ce genre d'injustice et regretter presque de ne plus posséder l'autorité de l'an dernier pour faire taire certains ragots, ce n'était pas ce à quoi devait servir à la base son influence auprès de ses camarades mais il aurait été très bien était capable d'agir de sorte à que la jeune fille soit laissée tranquille, il suivait plus ses valeurs et son cœur que parfois la raison et quelques recommandations. Maintenant il en était réduit au statut de simple élève mais ça ne le dérangeait pas du tout, en revanche il espérait pour la jeune fille que les préfets des rouges et or soient assez compétents pour prendre l'initiative de faire quelque chose. Le jeune homme ne voulait pas critiquer Matthew bien qu'il le soupçonnait de profiter de son nouveau statut pour faire plus de charme aux demoiselles, en revanche il pointait du doigt sa collège qui selon lui n'était pas un cadeau parce qu'elle ne saurait pas forcément les bonnes manières de réagir. Pour simplifier les choses, il espérait vivement que personne n'aurait la stupidité de s'étendre sur la chute de la jeune fille pour se moquer de sa maladresse.

« Et je ne suis pas sûre qu’être trainée sur le sol aurait arrangé mon état. Ne t’inquiètes pas, tu n’as rien fait de répréhensible, bien au contraire, j’ai eu de la chance de tomber sur toi. »

Entendre rire la jeune fille avait un effet très positif sur Faust, il se sentait vraiment content d'avoir pu aider une personne aussi charmante et adorable. Malgré sa chute de tout à l'heure elle semblait reprendre rapidement du poil de la bête ce qui était encourageant pour la suite, l'infirmière n'allait peut-être pas faire d'elle sa captive pour les prochains jours. Pour avoir connu un séjour du genre, le jeune homme ne pouvait que souhaiter que la rouge et or réussisse à échapper. Puis pour rattraper les cours manqués par la suite, c'est un peu compliqué même si il y a toujours un ou deux camarades qui ont la gentillesse de prendre des notes à votre place, c'est toujours différent d'étudier le cours avec des notes plutôt qu'en écoutant le professeur expliquer la notion. Peut-être que la jeune fille avait déjà raté quelques heures de cours avec son passage à l'infirmerie mais c'était toujours moins grave que de rater des journées entières. Non, vraiment, le Serdaigle avait de bons espoirs pour elle et ça lui faisait réellement plaisir.

« Je me serais sentit mal de passer à côté de toi sans t'accorder le moindre regard ni faire quoique ce soit pour t'aider. »

Le bleu et bronze visualisa la scène où sa camarade aurait ramper sous ses yeux et ceux d'autres élèves sans qu'aucun ne puise tout au fond de lui l'intelligence d'agir. Ce n'était qu'une image dans sa tête mais cette dernière lui paraissait insupportable, ça aurait tellement indigne de lui de rester sans rien faire, il n'aurait plus jamais pu se regarder dans un miroir. Certes, il ne passait pas sa vie à faire le narcissique en cherchant à contempler son visage sous toutes les coutures mais parfois c'était pas mal de pouvoir se regarder pour vérifier si on est présentable, surtout quand on se rend à un événement important. Et puis ça aurait été très méchant, hors Faust n'avait pas un mauvais fond, on pouvait le croire à cause de son ancien rôle dans la brigade mais même lorsque Blackman était au pouvoir, peu importe l'ascendance de l'élève, il lui aurait porter secours sans attendre, il faut savoir aider son prochain, c'est une question d'humanité.

« C’est bien que tu prennes le temps de réviser, tout le monde devrait en faire autant, Serdaigle ou pas. Bien sûr que non, ça me fait très plaisir d’avoir de la compagnie. Bon, j’admets que c’est un peu étrange puisqu’on ne se connait pas, mais justement c’est l’occasion d’apprendre à se connaitre, enfin si tu veux bien, évidemment. »

Marlow ne le chassait pas de la salle et semblait même vouloir qu'il reste pour échanger un peu, ce que le jeune homme désirait aussi alors ils étaient d'accord et pouvait apprendre à se connaître. Profiter d'un accident pour faire connaissance, c'était un peu bizarre comme situation mais après tout, pourquoi pas, ce n'est pas le lieu qui compte le plus mais bien les personnes avec qui on parle. Ses relations avec les filles de chez Gryffondor étaient un peu houleuses dans l'ensemble mais cette jeune fille n'avait rien à voir avec la capitaine ni la préfète de sa maison, elle était beaucoup moins superficielle, Faust ne la connaissait pas mais c'était l'impression qu'elle lui donnait quand elle parlait, ce n'était pas certainement Taylor qui se serait soucier en premier lieu des autres, surtout si ils n'avaient rien pour lui porter secours. Chez les lions, Faust avait l'habitude de croiser des tempéraments de feu, des grandes gueules et il devait avouer que ça changeait – en bien – de voir qu'il existait également des exceptions dans cette maison.

« Si on veut réussir notre parcours dans cette école alors on n'a pas le choix que d'étudier mais trop est mauvais non plus. On considère souvent que les Serdaigles sont un exemple par leur sérieux mais je pense que c'est notre principal défaut, on peut parfois en faire beaucoup trop, s'acharner alors qu'au final on a déjà atteint nos capacités maximales de mémorisation. Mais je ne critique pas ma maison, je suis très heureux de porter ses couleurs. Enfin, je ne vais peut-être pas te parler tout le temps des Serdaigle sinon tu risques de revenir sur ta décision et ne plus vouloir prendre un peu de temps pour qu'on puisse faire connaissance. »

Avoir envie de prendre un peu temps pour échanger c'était sympa mais encore fallait-il trouver quoi dire et sur le coup, c'est justement ce qu'il manquait au jeune homme qui pataugeait un peu pour le coup.
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Message(#) Sujet: Re: La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] EmptyJeu 6 Nov - 17:22

« J'étais inquiet alors me voilà rassuré sur ton état de santé, je ne t'ai peut-être pas sauvé la vie mais je t'ai rendu service, c'est déjà une satisfaction en soit. »

Et même un grand service, mais Marlow l’avait déjà remercié plusieurs fois et elle avait l’impression qu’elle risquait de le mettre mal-à-l’aise si elle continuait encore. Non pas qu’elle en n’ait pas envie, la rouge et or avait la nette impression qu’elle ne le remercierait jamais assez pour le geste qu’il venait d’accomplir alors que beaucoup d’autres l’auraient laissé se débrouiller toute seule. Toutefois, le jeune homme lui avait déjà dit et répété qu’il trouvait la situation parfaitement normale et elle ne pouvait que s’incliner devant un pareil mode de pensée. Elle se sentait toute petite devant le Serdaigle qui avait l’air, certes, un peu timide mais aussi très assuré et conscient de ce qu’il faisait. Elle l’enviait un peu d’avoir l’air de maitriser si facilement tous ses faits et gestes, elle-même n’en aurait pas été capable. Si elle avait dû assister à la chute d’un élève, son temps de réaction aurait été tel qu’il aurait eu le temps de mourir une bonne dizaine de fois, ou de se faire secourir par quinze tonnes d’autres élèves avec un cerveau nettement moins lent que le sien. Mais ça ne servait à rien de se dénigrer une fois de plus, Marlow se contenta de lui décocher un large sourire, encore un remerciement mais cette fois implicite, de ce qu’il avait fait pour elle.

« Je me serais sentit mal de passer à côté de toi sans t'accorder le moindre regard ni faire quoique ce soit pour t'aider. »

Encore une fois, c’était tout à son honneur, il semblait avoir un cœur, organe dont étaient dépourvus bon nombre de ses camarades. Marlow avait encore en tête les moqueries des autres élèves lors de son premier passage sur l’estrade en cours de défense contre les forces du mal. La jeune première année savait que l’apprentissage de la magie allait être rude, elle n’avait pas les mêmes capacités que la plupart des jeunes qui se trouvaient dans la pièce. Et pour cause, si tout le monde avait déjà manifesté plusieurs fois ses aptitudes magiques par des actes incontrôlés un peu étrange et surtout très impressionnants, la rouge et or était presque dépourvue de toute faculté et le ressentait déjà assez fortement. Les professeurs avaient tous fait un fabuleux discours sur la maitrise de soi qui allait être nécessaire pour un tel apprentissage de la magie. Sauf que la jeune fille n’en avait absolument pas eu besoin, lorsque sa baguette faisait des étincelles, c’était presque un miracle et les autres élèves avaient vite trouvé en la Gryffondor une tête de turc idéale. Cette première année avait plus que difficile à supporter et maintenant qu’elle avait la chance d’être passée au-dessus de ça, elle se sentait revivre, mais elle n’oubliait tout de même pas.

« Je pense que certains Serpentard auraient besoin de tes leçons de conduite… Et pas qu’eux d’ailleurs, si tout le monde y mettait du sien et avait la même compassion, la vie à l’école serait tout de même nettement plus simple. » Remarqua Marlow avec une once de déception dans la voix. « Sauf que c’est difficile de se faire entendre, surtout lorsque les habitudes sont ancrées dans les mœurs des gens. »

Tout revenait toujours aux Serpentard et Marlow se sentait un peu coupable d’avoir de tels préjugés vis-à-vis de ses camarades alors qu’elle savait que certaines personnes issues de cette maison devaient être très sympathiques, elle ne pouvait pas concevoir que tous aient un mauvais fond. Sauf que malheureusement pour eux, c’était aussi parmi les verts et argents qu’on trouvait les élèves avec le plus sale caractère et une personnalité qui les rendait désireux de faire du mal aux autres et de déclencher des humiliations publiques parfois très difficiles à supporter. Alors évidemment, les préjugés allaient bon train et Marlow n’arrivait pas à se défaire de l’idée que la plupart de ses ennemis se trouvaient dans leurs rangs et non pas parmi les élèves de sa maison, mais ça restait une théorie qu’elle ne pouvait pas prouver. Il fallait espérer que Faust ne les tienne pas en haute estime ou elle risquait de le vexer et c’était bien la dernière chose qu’elle souhaitait.

« Si on veut réussir notre parcours dans cette école alors on n'a pas le choix que d'étudier mais trop est mauvais non plus. On considère souvent que les Serdaigles sont un exemple par leur sérieux mais je pense que c'est notre principal défaut, on peut parfois en faire beaucoup trop, s'acharner alors qu'au final on a déjà atteint nos capacités maximales de mémorisation. Mais je ne critique pas ma maison, je suis très heureux de porter ses couleurs. Enfin, je ne vais peut-être pas te parler tout le temps des Serdaigle sinon tu risques de revenir sur ta décision et ne plus vouloir prendre un peu de temps pour qu'on puisse faire connaissance. »

Le raisonnement de Faust se tenait et était plutôt logique. Après tout, il était chez les bleus et bronze, parmi les élèves qui avaient donc les capacités intellectuelles les plus développées et donc le plus de chance d’arriver à quelque chose à l’avenir. Marlow, elle, se contentait de peur parce qu’elle savait qu’elle n’était pas amenée à entrer au ministère à un poste important, à devenir Auror ou ministre de la magie, ou encore à entreprendre de grandes et longues études dans un domaine particulier. Ce n’était pas que ça ne l’intéressait pas, bien au contraire, elle avait appris à aimer les cours lorsqu’ils étaient purement théoriques, mais elle avait surtout comme envie de construire une vie dans laquelle elle se sentirait bien, sans avoir des comptes à rendre à des gens qui lui mettraient une pression constante et en étant assez entourée pour ne pas subir une solitude trop importante. Bon, pour le moment ça semblait encore difficile voire irréalisable puisque sa particularité continuait à être un sacré handicap, mais Marlow ne renonçait pas pour autant.

« C’est sûrement difficile de trouver un juste milieu, non ? Je dois avouer que je ne travaille pas autant que je le devrais, mais mon souci c’est surtout la partie pratique, la théorie, je maitrise plutôt bien, il suffit d’être attentif en cours et on peut acquérir facilement les connaissances requises par les professeurs. Après, ceux qui travaillent d’arrache-pied sont ceux qui ont la plus grande ambition, non ? Ce n’est pas un crime d’avoir de l’ambition. » Tenta-t-elle d’expliquer sans trop savoir quelle direction elle prenait. « Je trouve ça bien que tu parles comme ça de ta maison, vous êtes sûrement très unis chez les Serdaigle, non ? Ce n’est pas le cas de tout le monde, et à Gryffondor, je n’ai pas l’impression qu’il y ait une si forte cohésion. »

Elle trouvait admirable que certaines maisons puissent réussir à créer une entente parfaite entre ses membres car bien que réunis autour d’un même objectif, tous les élèves présents avaient des personnalités différentes et des frictions pouvaient survenir, c’était parfaitement compréhensible. Les préfets avaient donc à fournir un travail titanesque dont elle n’aurait franchement pas été capable.
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Message(#) Sujet: Re: La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] EmptyMar 11 Nov - 7:48

« Je pense que certains Serpentard auraient besoin de tes leçons de conduite… Et pas qu’eux d’ailleurs, si tout le monde y mettait du sien et avait la même compassion, la vie à l’école serait tout de même nettement plus simple. Sauf que c’est difficile de se faire entendre, surtout lorsque les habitudes sont ancrées dans les mœurs des gens. »

Les accusations revenaient toujours plus ou moins aux Serpentard, en même temps, même si certains tentaient de sortir du lot en se détachant de l'étiquette qu'on leur avait collé dessus par défait à leur arrivée, la plupart restaient des personnes totalement dépourvus d'ouverture d'esprit, ce qui poussait les autres maisons à les pointer du doigt à chaque petit soucis. C'était un peu idiot et pas plus mature que les verts et argents de se comporter de la sorte mais Faust ne pouvait pas blâmer la jeune fille de les accuser plus ou moins indirectement d'un grand manque de conduite, lui aussi avait longtemps partagé la même opinion et continuait en quelque sorte, aujourd'hui. Il est plus facile de se cacher derrière de parfaits coupables, pourtant ce ne sont pas toujours les Serpentard qui sont à l'origine de coups tordus et mesquins à l'intention de leur camarade, toutes les maisons contiennent son mauvais lot d'élèves.

« Je ne pense pas que tous les élèves qui ont assistés à ta chute étaient des Serpentard mais je comprends ce que tu veux dire et je dois dire que je suis assez d'accord avec toi. Si tout le monde faisait un effort pour se tolérer un minimum, alors ils seraient les premiers à apprécier de ne plus râler en permanence. Ils sont toujours là à se plaindre des autres, leur quotidien dans le château et désagréable pour eux et ils rendent le Du mois je pense, mais dans ce cas là, ils ne seraient pas les seuls à devoir faire des efforts. Nous aussi par exemple, on devrait arrêter de se cacher derrière les préjugés sur leur maison. »

Faust ne pouvait pas tellement se permettre de critiquer tant que ça les Serpentard, il savait bien que malgré tout ce qui pouvait les accuser, tous n'étaient pas pareils et il ressentait d'ailleurs pour ceux qui subissait les préjugés sans jamais avoir rien fait pour avoir à les subir, une sorte de compassion datant de l'année précédente ou il avait quelque fois était assimilé aux élèves de cette maison, tout ça parce qu'il avait décidé de prendre un chemin différent de ce qu'on avait attendu de lui, et surtout qu'il l'avait fait sans prévenir aucun amis au préalable. Maintenant que les principales têtes qu'il dénigrait là-ba étaient partis, il souhaitait réellement qu'une distinction puisse se faire entre les Serpentard. Certes, une maison est censée regrouper tous ses élèves sous un même emblème mais aussi sous leurs principales qualités, cependant ce n'était pas une union qui reussissait à tous les verts et argents, pour preuve, Faust savait pertinemment que si sa petite amie n'en disait pas mot, elle n'appréciait pas pour autant être placé dans le même panier que le reste de ses camarades avec qui elle était loin d'avoir beaucoup en commun.

« C’est sûrement difficile de trouver un juste milieu, non ? Je dois avouer que je ne travaille pas autant que je le devrais, mais mon souci c’est surtout la partie pratique, la théorie, je maitrise plutôt bien, il suffit d’être attentif en cours et on peut acquérir facilement les connaissances requises par les professeurs. Après, ceux qui travaillent d’arrache-pied sont ceux qui ont la plus grande ambition, non ? Ce n’est pas un crime d’avoir de l’ambition. Je trouve ça bien que tu parles comme ça de ta maison, vous êtes sûrement très unis chez les Serdaigle, non ? Ce n’est pas le cas de tout le monde, et à Gryffondor, je n’ai pas l’impression qu’il y ait une si forte cohésion. »

A une certaine époque, le jeune homme partageait la façon de pensée de Marlow, il imaginait que sa maison était l'une des seules à être parvenue à une entente aussi harmonieuse entre tous les élèves mais c'était une image qu'ils se donnaient tous, la réalité était tout autre. Faust ne voyait plus les choses de cette manière depuis l'année précédente, et si c'était quand même en partie de sa faute, les récents événements lui avaient permis de voir le vrai visage de certains de ses camarades, autrement dit il avait très surpris par quelques découvertes auxquelles il ne s'attendait pas. Ce qu'il avait le plus à leur reprocher, c'était l'hypocrisie dans leurs paroles ou dans leurs gestes, il n'avait pas fait les choses dans le bon ordre mais eux non plus, c'était trop lui demander de rejeter la faute sur ses seules épaules, les autres Serdaigle avaient leur part de de responsabilité, il avait beaucoup de mal à digérer que quelque uns puissent revenir vers lui tout sourire comme si ils n'avaient tournés leurs vestes. La situation au sein des maisons devait être la même dans chacune d'entre elles, à ses yeux il n'y avait pas d'autres possibilités, Marlow venait de le prouver en parlant de sa maison, la petite amie du jeune homme lui avait également expliqué brièvement l'ambiance au sein des verts et argents et il avait beaucoup de mal à imaginer que chez les Poufsouffle, là où on regroupe tout ceux qui ne vont nulle part ailleurs, soient plus unis que les autres maisons.

« Pas vraiment, non. Disons que nous ne partageons pas toujours la même manière de voir les choses, ce qui fait que nous nous opposons souvent. » S'expliqua t-il en ne souhaitant pas entrer dans les détails. « Plus tard,je souhaite pouvoir exercer un métier qui me rende heureux, disponible pour ma famille et soit considéré comme digne par mon père, je ne sais pas si c'est une très grande ambition et pourtant je travaille dur. J'éprouve le plaisir d'apprendre plus qu'autre chose. Mais je pense aussi que ceux qui ont une grande ambition se donne à fond pour ne rien laisser au hasard, cependant on a pas besoin d'en avoir pour quand même avoir de beaux projets futurs qui seront nécessaire à l'épanouissement de chacun. »

Faust était conscient qu'il gâchait la belle image que la jeune fille se faisait de la maison des Serdaigle mais ça n'était que la vérité, au moins pourrait-elle se rassurait que le cas de sa maison n'était pas unique en son genre.

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Message(#) Sujet: Re: La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] EmptyMer 19 Nov - 13:02

« Je ne pense pas que tous les élèves qui ont assistés à ta chute étaient des Serpentard mais je comprends ce que tu veux dire et je dois dire que je suis assez d'accord avec toi. Si tout le monde faisait un effort pour se tolérer un minimum, alors ils seraient les premiers à apprécier de ne plus râler en permanence. Ils sont toujours là à se plaindre des autres, leur quotidien dans le château et désagréable pour eux et ils rendent le Du mois je pense, mais dans ce cas-là, ils ne seraient pas les seuls à devoir faire des efforts. Nous aussi par exemple, on devrait arrêter de se cacher derrière les préjugés sur leur maison. »

Il avait raison sur ce coup-là, il y avait très peu de chance qu’elle ait atterri dans une marée de Serpentard même si elle se trouvait à ce moment précis non loin de la salle commune des verts et argents, il y avait donc potentiellement des dignes représentants de toutes les autres maisons qui n’avaient pas levé le petit doigt pour lui venir en elle. D’ailleurs, Marlow réalisait à ce moment précis que même les Gryffondor, élèves de sa propre maison célèbres théoriquement pour leur indéfectible loyauté n’avaient pas été les premiers à lui porter secours. Bien sûr, la jeune fille ne leur en voulait pas du tout, elle avait été maladroite et les choses avaient dû se dérouler bien trop vite pour que tout le monde ait le temps de réagir, qui plus était, elle avait toujours été effacée et en retrait, ça ne donnait pas du tout envie aux gens d’aller vers elle. Cependant, la rouge et or ne pouvait s’empêcher de se demander si quelqu’un d’autre aurait pu venir à son secours si Faust n’avait pas eu la gentillesse de le faire.

« Je ne le pense pas non plus et je trouverais réducteur de dire que les Serpentard sont tous les méchants dans l’histoire, on sait que c’est loin d’être le cas, mais c’est malheureusement avec eux que nous avons le plus de problèmes en règle générale. En plus, lorsque les choses ont dérapés l’an dernier, ils étaient les seuls à avoir vraiment l’air heureux… C’était compliqué. » Répondit Marlow, entrainée par la conversation. « On a tous des préjugés sur toutes les maisons, les Serdaigle sont les intellos, les Poufsouffle ceux qui vont à la fois partout et nulle part, les Gryffondor les casse-cou, ceux qui sont bien trop téméraires et les Serpentard ceux qui vont pourrir la vie des autres… Mais je crois, malheureusement, que beaucoup d’élèves de chacune de ces maisons contribue à rendre ces préjugés particulièrement réalistes. »

Forcément, les descriptions qu’elle faisait des autres maisons et de la sienne étaient bien trop caricaturales. D’autant plus que la jeune fille se rendait bien compte que celle qu’elle faisait des rouges et or ne lui correspondait absolument pas. Marlow n’était pas spécialement téméraire, certes, combattre sa particularité au quotidien et circuler au milieu de tous les dangers que représentaient les autres élèves pouvait être considéré comme du courage, mais la vérité était qu’elle ne se laissait tout simplement pas le choix et qu’elle restait morte de trouille à l’idée qu’il puisse lui arriver quelque chose. La rouge et or s’était aussi pas mal éloignée de ses camarades de classe à cause de ce don qu’elle qualifierait plutôt de cadeau empoisonné, alors pour ce qui était de la cohésion et de la loyauté, elle n’était pas non plus très à la page. En toute honnêteté, la sixième année n’avait jamais réellement compris pourquoi le Choixpeau l’avait envoyée là, c’était à la fois une fierté de se rendre compte qu’il attendait probablement qu’elle déploie ses ailes et montre sa véritable personnalité mais aussi une déception de réaliser qu’elle ne correspondait pas à la maison dans laquelle elle se trouvait.

« Pas vraiment, non. Disons que nous ne partageons pas toujours la même manière de voir les choses, ce qui fait que nous nous opposons souvent. Plus tard, je souhaite pouvoir exercer un métier qui me rende heureux, disponible pour ma famille et soit considéré comme digne par mon père, je ne sais pas si c'est une très grande ambition et pourtant je travaille dur. J'éprouve le plaisir d'apprendre plus qu'autre chose. Mais je pense aussi que ceux qui ont une grande ambition se donne à fond pour ne rien laisser au hasard, cependant on a pas besoin d'en avoir pour quand même avoir de beaux projets futurs qui seront nécessaire à l'épanouissement de chacun. »

Pour une fois, Marlow n’était pas certaine de partager son opinion, elle ne voyait pas l’ambition comme quelque chose de péjoratif en soit, mais ça dépendait forcément de la vision qu’on pouvait bien en avoir. Pour certaines personnes, faire preuve d’ambition relevait de l’absence totale de sens moral, il s’agissait alors d’avoir un esprit de compétition plus que développé, vouloir écraser ses concurrents et faire confiance à son esprit plutôt qu’à son cœur pour parvenir à ses fins. La rouge et or ne cautionnait pas ce genre de comportement, évidemment, peut-être était-ce là que ressortait véritablement son côté Gryffondor, mais elle avait tendance à penser que l’entraide donnait des résultats nettement plus positifs qu’une sorte de bataille rangée entre les élèves. Bien sûr, un peu de stress et de pression pouvait être stimulant, mais de là à tirer dans les pattes de ses camarades et à les considérer comme des adversaires, il y avait tout de même une certaine marge. Cependant, la rouge et or n’était pas certaine que ce soit cette définition de l’ambition qu’il faille retenir en premier, bien au contraire.

« Je ne suis pas sûre… » Reprit la jeune fille en hésitant, consciente qu’elle s’apprêtait à contredire un garçon qui avait l’air plus qu’intelligent. « Je pense qu’on a tous besoin d’avoir un but pour avancer dans la vite, après ça dépend ce qu’on entend exactement en employant le terme d’ambition, elle peut être professionnelle, familiale, amicale, créative, ou n’importe quoi. Etre ambitieux ne signifie pas forcément avoir de grands projets, mais justement de s’épanouir en faisant quelque chose que l’on aime et en cherchant à aller plus loin pour se développer et trouver le bonheur. Tout le monde a besoin d’avoir de l’ambition, aussi minime soit-elle. En tout cas, je te souhaite de réussir dans la vie, tu as un beau projet. Je ne sais pas si je peux me permettre de poser une telle question… Pourquoi attaches-tu autant d’importance à ce que pense ton père de ta future orientation ? »

Marlow ne voulait pas faire preuve de curiosité déplacée mais ils avaient un peu de temps devant eux pour apprendre à se connaitre et le sujet du père de Faust revenait régulièrement sur le tapis, peut-être n’aurait-il pas envie d’en parler et elle le comprendrait parfaitement, mais ça n’allait pas l’empêcher de s’intéresser véritablement au jeune homme et de tenter d’en apprendre plus sur lui, après tout, il restait son sauveur.
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Message(#) Sujet: Re: La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] EmptyVen 21 Nov - 11:35

« Je ne le pense pas non plus et je trouverais réducteur de dire que les Serpentard sont tous les méchants dans l’histoire, on sait que c’est loin d’être le cas, mais c’est malheureusement avec eux que nous avons le plus de problèmes en règle générale. En plus, lorsque les choses ont dérapés l’an dernier, ils étaient les seuls à avoir vraiment l’air heureux… C’était compliqué. On a tous des préjugés sur toutes les maisons, les Serdaigle sont les intellos, les Poufsouffle ceux qui vont à la fois partout et nulle part, les Gryffondor les casse-cou, ceux qui sont bien trop téméraires et les Serpentard ceux qui vont pourrir la vie des autres… Mais je crois, malheureusement, que beaucoup d’élèves de chacune de ces maisons contribue à rendre ces préjugés particulièrement réalistes. »

La pensée de la rouge et or était totalement juste, tous le monde avait plus ou moins des préjugés sur les autres maisons mais c'est surtout que dès leur arrivée, la majorité des élèves se voient présentés les quatre maisons de manière stéréotypés et comme effectivement il y a beaucoup d'élèves qui rendent ces informations réalistes, cette description s'impriment dans les cerveaux comme non pas un simple résumé de la réalité mais bien les choses comme elles le sont réellement. C'est triste de se voir classer dans une certaine catégorie de personnes simplement parce qu'on porte tel insigne alors que tout le monde ne prend pas la peine de connaître votre personnalité, une maison ne définit pas l'intégralité du caractère d'un élève, ça serait bien trop facile et on oublierait la règle mythique qui dit que tout le monde est unique, physiquement mais également psychologiquement.

« Pour le coup, je ne pense pas être un bon exemple pour nier les préjugés sur les Serdaigles mais je suis parfaitement d'accord que tous ne sont pas de parfaits intellos et qui savent être plus cool et moins coincé comme on nous imagine souvent. En revanche, même si tu es tombée j'ai du mal que c'est parce que tu faisais la casse-cou, je me trompe ou n'es pas du genre à répondre à la perfection à ce que l'on attend généralement d'un Gryffondor ? »

L'intention de Faust n'était pas de blesser la jeune fille, au contraire, être différent n'avait rien de réducteur, du moins il ne pensait pas que cela le soit chez les Gryffondor, être téméraire n'est pas toujours un avantage, bien au contraire, il ne dit pas que Marlow ne mérite pas sa place ni qu'elle est courageuse mais aux premiers abords elle à l'air d'être une personne plus calme et réfléchie que ses camarades de maison, ce qui selon le jeune homme est une très bonne chose et la différence même si elle ne permet pas de rentrer facilement dans le moule, permet de se démarquer et de prouver qu'on est pas un simple mouton qui suit bêtement le mouvement quitte à sauter d'un pont si tout le reste du troupeau avant lui l'avait fait. Le jeune homme trouvait ça très sympa de rencontrer de temps en temps des personnes qui apportaient la preuve que les maisons étaient toutes bien trop stéréotypés et qu'il suffirait à tous d'ouvrir un peu plus les yeux pour s'en apercevoir et apprendre à connaître les gens avant de les juger. On pense connaître quasiment tout d'une personne rien qu'en regardant les couleurs de son insigne mais c'est une erreur et ce n'est surtout pas à partir de ce détail qu'on définit les bases d'une relation quelle qu'elle soit.

« Je ne suis pas sûre… Je pense qu’on a tous besoin d’avoir un but pour avancer dans la vite, après ça dépend ce qu’on entend exactement en employant le terme d’ambition, elle peut être professionnelle, familiale, amicale, créative, ou n’importe quoi. Etre ambitieux ne signifie pas forcément avoir de grands projets, mais justement de s’épanouir en faisant quelque chose que l’on aime et en cherchant à aller plus loin pour se développer et trouver le bonheur. Tout le monde a besoin d’avoir de l’ambition, aussi minime soit-elle. En tout cas, je te souhaite de réussir dans la vie, tu as un beau projet. Je ne sais pas si je peux me permettre de poser une telle question… Pourquoi attaches-tu autant d’importance à ce que pense ton père de ta future orientation ? »

Comme quoi tous les rouges et ors n'étaient pas incapable de se servir de leurs cerveaux pour arriver à des conclusions aussi réfléchie. Faust n'était pas imbu de lui-même, parfois un peu trop fier certainement mais de là à ne pas admettre que comme chaque être humain il peut se tromper, certainement pas. Il semblerait que pour le coup, la jeune fille ait observé la question sous des angles auxquels il n'avait pas pensé et ce qu'elle disait lui paraissait bien plus juste que ce qu'il avait pu dire auparavant. Ce n'était pas vexant, discuter et échanger ses opinions avec les uns et les autres était intéressant et permettait de faire évoluer sa propre façon de pensée, c'est ce qui était justement en train de ce passer en ce moment. Il y avait plusieurs manières de déterminer ce qu'est l'ambition, sans doute parce que chacun à sa propre manière d'appréhender ce que veut dire être ambitieux. C'est avoir des idées fixe, quelque chose pour nous guider, le jeune homme est finalement d'accord pour approuver ça, en revanche tout le monde n'en possède pas, ce n'est pas définitif, il peut s'agir du fait que la personne en question ne sait simplement pas trop ce qu'elle veut faire ou avoir plus tard, elle est un peu perdue mais ça changera avec le temps, l'ambition s'installera pour atteindre ce que l'on espère obtenir un jour, tout au bout de son chemin.

« Très bonne question, j'imagine que cette idée s'est progressivement installée dans ma tête il y a déjà quelques années, sans doute dût aux absences répétées de mon père. Un désir profond et conscient qu'il s'intéresse à moi, faire quelque chose qui le rende fier est un moyen de lui prouver que je mérite son attention. Je ne dis pas qu'il me snobe tout le temps, c'est un père aimant mais je regrette toutes les fois où il nous laissait derrière, sa famille et moi pour partir travailler ici et là pendant plusieurs jours... Après, je ne dis pas que je vais me baser exclusivement sur son avis pour choisir ma voie future, je n'oublie pas que ce qui est le plus important est que je puisse m'épanouir dans ce que je fais. » Expliqua Faust, maintenant lancé sur un sujet totalement différent que le précédent – ou presque. « Je ne veux pas non plus paraître indiscret mais tu as des idées pour ton orientation future ? »

Le jeune homme ne voyait aucun problème à aborder le sujet avec Marlow, elle avait prouvé plusieurs fois déjà qu'elle était une personne très intelligente, pas du genre à essayer de récolter des informations sur peu importe qui afin de plus tard les balancer aux pires commères du château. Puis ils avaient décidés de faire connaissance, parler de son père d'une certaine manière liée au futur de Faust était une manière pour lui de se présenter à la jeune fille.
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Message(#) Sujet: Re: La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] EmptySam 6 Déc - 18:43

« Pour le coup, je ne pense pas être un bon exemple pour nier les préjugés sur les Serdaigles mais je suis parfaitement d'accord que tous ne sont pas de parfaits intellos et qui savent être plus cool et moins coincé comme on nous imagine souvent. En revanche, même si tu es tombée j'ai du mal à croire que c'est parce que tu faisais la casse-cou, je me trompe ou tu n'es pas du genre à répondre à la perfection à ce que l'on attend généralement d'un Gryffondor ? »

La question était classique et ne déstabilisa pas du tout la jeune fille. Ils parlaient des préjugés sur les maisons et elle se rendait bien compte que son appartenance à Gryffondor semblait on ne pouvait plus discutable. Toutefois, elle n’était encore pas d’accord avec Faust, il ne semblait pas être véritablement le stéréotype du Serdaigle car s’il était vrai que ceux-ci étaient vus comme des intellos incapables de s’amuser ou bien d’avoir un minimum le sourire, elle avait aussi l’impression que c’était une maison qui regroupait un certain nombre d’excentriques et dans laquelle la prétention était un défaut principal. En plus de ça, elle avait déjà vu beaucoup de Serdaigle se comporter de manière hautaine avec leurs camarades et elle en avait assez rapidement conclu que beaucoup d’entre eux trouvaient normal de se servir de leurs capacités intellectuelles plutôt excellentes pour se placer au-dessus des autres et se permettre de les rabaisser. Elle n’avait pas eu besoin de passer beaucoup de temps avec Faust pour comprendre qu’il n’était pas du tout comme ça, bien au contraire, elle était en face d’un garçon à l’écoute, serviable et donc bien plus tourné vers les autres que ses petits camarades bleus et argents. Alors oui, il semblait être très attaché à la réussite de ses études mais tant qu’il ne prenait pas la grosse tête à cause de ça, elle ne voyait pas en quoi ce serait un mal, au contraire, avoir de l’ambition était plutôt positif.

« Oh non, crois-moi je ne te vois pas comme le Serdaigle-type et même si tu travailles beaucoup et que tu sembles être quelqu’un de réfléchi, je suis convaincue que tu n’es pas une simple copie du Serdaigle de base. » Affirma-t-elle avec beaucoup de conviction. « Quant à moi, je ne sais pas trop comment j’ai atterri à Gryffondor, j’imagine que le Choixpeau avait ses raisons et que je les découvrirais un jour ou l’autre mais en vérité je ne suis ni courageuse, ni téméraire, ni casse-cou et je ne suis pas du genre à m’entourer de nombreux amis. Je crois que je me définirais plutôt comme une solitaire, même si j’aime discuter avec d’autres personnes, les groupes trop imposants me mettent mal-à-l’aise et j’ai tendance à éviter la foule…. Je suis tout sauf une Gryffondor, en définitive. »

Une légère amertume pouvait être sentie dans sa voix, non pas qu’elle regrettait d’avoir atterri chez Gryffondor, elle était simplement déçue de ne pas être capable de comprendre ce qu’elle faisait là. Pour le moment, ça lui semblait complètement abstrait, elle n’avait rien d’une rouge et or et elle avait beau se comparer inlassablement à ses petits camarades, elle n’avait pas l’impression d’avoir quoi que ce soit en commun avec eux. Au départ, Marlow avait bien cru qu’elle pouvait être proche de Siobhan parce qu’elles avaient pas mal de choses à partager, mais elle avait bien été forcée de constater que la jeune fille possédait un courage qu’elle n’avait pas et une capacité à voir le bien en chaque personne qui lui semblait presque surréaliste tant elle était développée. A côté de sa meilleure amie, la sixième année faisait donc bien pâle figure et il fallait se rendre à l’évidence, même s’il était plutôt rassurant de se rendre qu’elle était individu à part entière et non pas la pâle copie d’un de ses camarades, elle ne possédait pas la moindre caractéristique propre aux élèves de sa maison. Avec le temps, peut-être comprendrait-elle la décision du Choixpeau mais pour le moment, même en se retournant le cerveau, elle ne parvenait pas à saisir ses motivations.

« Très bonne question, j'imagine que cette idée s'est progressivement installée dans ma tête il y a déjà quelques années, sans doute dût aux absences répétées de mon père. Un désir profond et conscient qu'il s'intéresse à moi, faire quelque chose qui le rende fier est un moyen de lui prouver que je mérite son attention. Je ne dis pas qu'il me snobe tout le temps, c'est un père aimant mais je regrette toutes les fois où il nous laissait derrière, sa famille et moi pour partir travailler ici et là pendant plusieurs jours... Après, je ne dis pas que je vais me baser exclusivement sur son avis pour choisir ma voie future, je n'oublie pas que ce qui est le plus important est que je puisse m'épanouir dans ce que je fais. Je ne veux pas non plus paraître indiscret mais tu as des idées pour ton orientation future ? »

Pour deux personnes qui se connaissaient à peine et s’étaient rencontrées il y a seulement une poignée de minutes, la conversation semblait très facile et s’était engagée tout naturellement sur un sujet qui semblait tenir à cœur à Faust. La jeune fille le comprenait fort bien, choisir son avenir était important d’autant plus qu’à leur âge, il était vraiment très compliqué de savoir ce qu’ils devaient faire et quel chemin il leur fallait emprunter. Marlow évitait d’y penser pour le moment, elle avait encore une année complète pour y réfléchir et elle était déjà assez paniquée à l’idée de devoir prendre une décision irrévocable ou presque pour pouvoir se plonger dans ce dilemme maintenant. Il était vrai qu’elle était toujours convaincue que le monde moldu serait plus adapté à une carrière future que l’univers magique mais ça voudrait dire s’éloigner inévitablement des personnes qu’elle aimait et la rouge et or n’était pas du tout prête à faire ce sacrifice. Devoir dire au revoir à Siobhan lui serait insupportable et même si elles garderaient sûrement contact faire partie de deux mondes différents ne risquait pas de les aider à rester soudées, bien au contraire.

« Je crois que je comprends. Attirer l’attention nous semble parfois primordial, surtout lorsqu’on s’est longtemps senti délaissé… Mais comme tu l’as si justement dit, rechercher ton bonheur avant l’approbation des autres me semble une excellente idée, l’approbation de nos proches est forcément importante, je ne crois pas qu’on puisse dissocier vie familiale et vie professionnelle, mais au-delà de ça, il faut aussi qu’on sache s’émanciper et s’accrocher à nos certitudes pour ne pas se plier constamment à l’avis des autres. » Expliqua-t-elle sans trop savoir dans quelle direction elle allait. « Je ne sais pas trop ce que je vais faire de ma vie. J’ai failli renoncer à mes études après les BUSEs, je ne suis pas une sorcière très douée et je pensais continuer avec des études moldues, mais j’ai rencontré un garçon qui m’a fait changer d’avis et ma sixième année se passe plutôt bien en dehors du fait que je ne sais pas tenir debout sur mes pieds, donc je verrais ce que je fais ensuite… C’est difficile de trouver sa voie, ça me parait encore très flou. »

Expliquer son parcours scolaire on ne pouvait plus chaotique et son éventuelle poursuite d’études qui risquait de l’être encore plus à un garçon qui semblait assuré, excellent élève et surtout particulièrement intelligent semblait vraiment ridicule mais Marlow n’avait pourtant aucun mal à répondre avec aisance à la question qu’il lui avait posé. Bon, évidemment, elle faisait sans doute pâle figure à côté de lui, mais chacun devait tenter de construire son avenir à son échelle, non ? C’était, en tout cas, ce qu’efforçait de faire la Gryffondor.
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Message(#) Sujet: Re: La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] EmptyJeu 18 Déc - 7:36

« Oh non, crois-moi je ne te vois pas comme le Serdaigle-type et même si tu travailles beaucoup et que tu sembles être quelqu’un de réfléchi, je suis convaincue que tu n’es pas une simple copie du Serdaigle de base. Quant à moi, je ne sais pas trop comment j’ai atterri à Gryffondor, j’imagine que le Choixpeau avait ses raisons et que je les découvrirais un jour ou l’autre mais en vérité je ne suis ni courageuse, ni téméraire, ni casse-cou et je ne suis pas du genre à m’entourer de nombreux amis. Je crois que je me définirais plutôt comme une solitaire, même si j’aime discuter avec d’autres personnes, les groupes trop imposants me mettent mal-à-l’aise et j’ai tendance à éviter la foule…. Je suis tout sauf une Gryffondor, en définitive. »

Le jeune homme était satisfait des paroles de la Gryffondor, alors qu'il y a quelques années, rien ne pouvait lui faire plus plaisir que d'être associer au parfait Serdaigle de base, maintenant c'était tout le contraire et entendre dire qu'à son humble avis, la jeune fille le trouvait assez éloigné des stéréotypes des élèves ordinaires de sa maison le rendait vraiment content du petit détour dans son emploi du temps. En se levant se matin, Faust n'avait certainement pas prévu de porter secours à une de ses camarades pour une quelconque raison ni finalement de rester discuter un peu en sa compagnie pendant son temps libre mais il ne regrettait en rien cette surprise, cette fille avait le don de trouver les mots justes pour lui faire plaisir, ce n'était sûrement pas volontaire mais leurs pensées semblaient concordées. Ils n'étaient pas toujours sur la même longueur d'onde peut-être, difficile à dire alors qu'ils venaient à peine de se rencontrer mais ils établissaient une discussion calme et argumentée à la structure intéressante et même si ils ne parlaient pas directement de qui ils étaient, par leur manière de s'exprimer et de pensées ils se dévoilaient. Faust ne pu d'ailleurs pas s'empêcher de trouver dommage que sa camarade n'est pas trouvé de sens au choix du Choixpeau, ce dernier avait sûrement ses raisons et si elle avait conscience elle n'aurait pas besoin de se mettre en retrait vis-à-vis de ses camarades.

« Le Choixpeau répartis en fonction des qualités de chacun mais parfois certaines personnes possèdent plusieurs qualités correspondant à des maisons différentes et pourtant il ne peut faire qu'un choix, alors il choisit selon lui quelle maison conviendra au mieux à l'élève, laquelle pourra lui apprendre le plus de choses. Du moins je pense que c'est sa manière de choisir, c'est l'intérêt des élèves qui passent avant tout et je me dis que sa manière de procédé doit être similaire pour les élèves qui à première vu ne dispose d'aucunes des grandes qualitiés attendues.Il a du faire son choix en pensant que Gryffondor serait la meilleure maison pour ton propre épanouissement. Puis tu as bien des qualités, elles se rapprochent peut-être plus de ta maison que tu ne le penses ou que tu ne le vois. J'ai confiance en le Choixpeau, il ne se trompe jamais et je suis sur que tu finiras par en avoir la certitude toi aussi. »

Leur rencontre était toute récente, Faust ne pouvait donc pas illustrer ses paroles et énumérer les caractéristiques de la Gryffondor qui selon lui la rapprocher des autres élèves de sa maison mais au moins il essayait quelque chose. Il avait réellement confiance en le Choixpeau, certains choix étaient parfois étranges mais avec le temps toute répartition finissait par trouver une raison. Les maisons séparaient les élèves en quatre groupes mais cela ne les empêchait pas toujours de se mélanger, c'était donc une bonne idée qui permettaient de donner les même chances à tous les élèves à leur arrivée, tous étaient mis dans des dispositions similaires, timides ou très confiants, ils faisaient leurs premiers pas de ma même manière et à défaut de peut-être aller se renseigner auprès d'élèves avec un insigne aux couleurs différentes du sien, ils pouvaient toujours se réferraient aux élèves appartenant à la même maison. Cette innovation dans le système scolaire était selon Faust une très bonne idée pour ne laisser personne seul, seulement si Marlow ne se sentait pas à sa place, elle ne devait alors pas avoir d'excellentes relations avec ses camarades de classes ce qu'il trouvait dommage puisqu'ils étaient certainement sur lequel elle devrait alors compter si elle n'arrivait pas ou peu à se sociabiliser avec des élèves d'autres maisons.

« Je crois que je comprends. Attirer l’attention nous semble parfois primordial, surtout lorsqu’on s’est longtemps senti délaissé… Mais comme tu l’as si justement dit, rechercher ton bonheur avant l’approbation des autres me semble une excellente idée, l’approbation de nos proches est forcément importante, je ne crois pas qu’on puisse dissocier vie familiale et vie professionnelle, mais au-delà de ça, il faut aussi qu’on sache s’émanciper et s’accrocher à nos certitudes pour ne pas se plier constamment à l’avis des autres. Je ne sais pas trop ce que je vais faire de ma vie. J’ai failli renoncer à mes études après les BUSEs, je ne suis pas une sorcière très douée et je pensais continuer avec des études moldues, mais j’ai rencontré un garçon qui m’a fait changer d’avis et ma sixième année se passe plutôt bien en dehors du fait que je ne sais pas tenir debout sur mes pieds, donc je verrais ce que je fais ensuite… C’est difficile de trouver sa voie, ça me parait encore très flou. »

Faire quelque chose qui soit reconnu par son père paraissait peut-être comme une envie un peu superficielle et n'émanant pas vraiment de ses désirs profonds mais Faust avait réellement envie de faire un métier qui soit reconnu. C'était assez difficile à expliquer, le jeune homme souhaitait faire quelque chose qui le rende heureux mais cela passait aussi par le fait d'être reconnu, de surprendre les autres et surtout d'imposer le respect, on pouvait alors dire que son bonheur passait un peu par ce que pouvait penser les autres en apprenant quel serait son travail. Il dépendait en quelque sorte des autres, c'était un léger détail qui le faisait un peu grimacer mais c'est ce qu'il voulait, être respecter quoiqu'il fasse le rendait fier, bien dans sa peau, c'est comme ça qu'il aimait être. Et œuvrer à des affaires importantes aussi... Il pensait pouvoir concilier les deux qui étaient étroitement liées l'un à l'autre aussi bizarre cela était-il. Le Serdaigle sentait qu'il allait du mal à expliquer sa manière de voir les choses à Marlow, non pas qu'il la considérait trop idiote pour comprendre mais lui même avait du mal à s'expliquer ses ambitions à lui même avec des mots alors comment faire comprendre à une personne qui n'aurait pas les même capacités à le comprendre puisqu'elle n'était pas lui et ne pouvait pas se mettre à sa place ?

« Que mon père mais pas que lui soit fier contribuera à me rendre heureux parce que j'aimerais que mon travail soit reconnu. Pas que par des personnes qui me sont chères mais par un peu tout le monde mais évidement, ça commence par mes proches. Je suis pas très sur de me faire comprendre parce que ma façon de pensée est peut-être un peu bizarre mais tu n'as pas à t'inquiéter pour moi, je serais heureux dans ce que je ferais, sinon je ne le ferais pas. Je n'ai pas l'intention d'être esclave de mon travail, du moins pas un employé dénué de passion pour ce qu'il fait. » S'expliqua t-il tant bien que mal. « Ce choix est décisif pour l'avenir de chacun, je comprends qu'il fasse douter et que tout le monde ne parvient pas encore à prendre sa décision. Tu as encore le temps, même après tes ASPICS, tu peux commencer d'abord par te diriger vers des choses que tu aimes faire, ce que tu choisiras te porteras forcément vers des portes de métiers différentes, au début tu ne sauras pas mais au fur et à mesure, tes envies se préciseront et tu finiras pas savoir ce qui te correspond vraiment. Et si au contraire tu t'aperçois que ce n'est pas aussi bien que tu le pensais, tu peux changer. On se met toujours beaucoup de pression mais on devrait surtout prendre le temps de réfléchir ce qu'on aime faire et ce à quoi ça peut nous mener. »

Faust n'était pas non plus très sûr de ce qu'il ferait mais il verrait bien, il se posait régulièrement des questions sur ses envies et n'était plus tellement dans le flou, certaines idées sortaient du lot et avec un travail semblable régulier ses idées ne pourraient que se préciser. La jeune fille n'était pas forcée de procéder de la même manière mais ce que le jeune homme voulait dire, c'était qu'il était important de savoir ce qu'on aime faire pour faire un choix, qu'on était pas non plus obligé de le faire tout de suite, prendre son temps c'était certainement la solution pour beaucoup de personnes indécises. En tout cas il lui souhaitait sincèrement bon courage pour ses études quand elle saurait ce qu'elle voudrait faire. C'était pas facile comme choix, il ne pouvait que comprendre sa situation mais même si une certaine pression commençait à se faire ressentir, il ne fallait vraiment pas commencer à paniquer.
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Message(#) Sujet: Re: La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] EmptyLun 22 Déc - 14:26

« Le Choixpeau répartit en fonction des qualités de chacun mais parfois certaines personnes possèdent plusieurs qualités correspondant à des maisons différentes et pourtant il ne peut faire qu'un choix, alors il choisit selon lui quelle maison conviendra au mieux à l'élève, laquelle pourra lui apprendre le plus de choses. Du moins je pense que c'est sa manière de choisir, c'est l'intérêt des élèves qui passent avant tout et je me dis que sa manière de procéder doit être similaire pour les élèves qui à première vue ne dispose d'aucunes des grandes qualités attendues. Il a du faire son choix en pensant que Gryffondor serait la meilleure maison pour ton propre épanouissement. Puis tu as bien des qualités, elles se rapprochent peut-être plus de ta maison que tu ne le penses ou que tu ne le vois. J'ai confiance en le Choixpeau, il ne se trompe jamais et je suis sûr que tu finiras par en avoir la certitude toi aussi. »

Faust n’avait probablement voulu être méchant en précisant qu’elle n’avait probablement aucune des grandes qualités attendues par les différentes maisons de Poudlard et que c’était la raison pour laquelle elle avait été envoyée dans une maison qui ne semblait pas lui convenir, à première vue, mais il fallait reconnaitre qu’il s’était montré un peu maladroit dans la façon dont il l’avait formulé. Sauf que loin d’être vexée par une telle constatation, la jeune fille était plutôt heureuse d’avoir enfin à ses côtés une personne qui pouvait lui dire la vérité. Marlow venait juste de comprendre qu’il avait totalement raison, elle n’entrait dans aucun moule et n’avait pas à s’adapter aux préjugés préétablis de chacune des maisons existantes. Au contraire, elle avait la chance d’être un individu à part entière et pouvait se permettre de cultiver sa différence parce qu’elle existait bel et bien. Toutefois, il lui restait encore à comprendre pourquoi Gryffondor et qu’est-ce que ce choix impliquait pour elle.

« Oui, c’est ce que je me dis aussi, que c’est une question d’épanouissement personnel et que lorsque je pourrais enfin entrevoir ce que ma maison peut m’apporter, je me sentirais pleinement Gryffondor et je pourrais vraiment grandir. Mais pour le moment, j’ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne comprends pas où le Choixpeau voulait en venir. » Répondit-elle navrée par son propre manque de perspicacité. « Franchement, si je pouvais le retrouver et le remettre sur ma tête pour pouvoir lui demander à quoi il pensait et ce que je suis censée faire de ce choix, je le ferais avec plaisir… Mais ça ne fonctionne pas comme ça, et sur le moment, j’étais bien trop tétanisée pour tenter de l’influencer. Est-ce que tu lui as parlé, toi ? Il parait qu’on peut le faire et j’ai toujours ce regret de ne pas avoir pu le faire par manque de courage… Avoue que c’est tout de même paradoxal, je suis arrivée chez les Gryffondor parce que je n’ai pas eu le courage de m’exprimer, c’est problématique. »

Elle allait probablement passer pour une véritable folle mais ça n’avait tout simplement pas la moindre importance pour la jeune fille. Ils avaient la chance de pouvoir se parler librement et elle ne pouvait pas bouder son plaisir. C’était sûrement la première fois qu’elle abordait le sujet avec quelqu’un, elle n’avait pas vraiment pu se le permettre avec Siobhan bien qu’elle soit sa meilleure amie. Et pour cause, elle était une rouge et or elle aussi et elle n’aurait sûrement pas pu comprendre son questionnement, considérant simplement qu’elle devait être heureuse d’être avec elle et que ce que lui apportait Gryffondor était avant tout des amis fidèle, un groupe soudé et une cohésion qui n’existait nulle part ailleurs. C’était vrai, Marlow ne trouvait rien à redire à ça, mais bizarrement, elle cherchait encore un apport individuel qui lui serait propre et provoquerait en elle un déclic qu’elle n’avait encore jamais eu jusqu’à maintenant.

« Que mon père mais pas que lui soit fier contribuera à me rendre heureux parce que j'aimerais que mon travail soit reconnu. Pas que par des personnes qui me sont chères mais par un peu tout le monde mais évidemment, ça commence par mes proches. Je suis pas très sûr de me faire comprendre parce que ma façon de penser est peut-être un peu bizarre mais tu n'as pas à t'inquiéter pour moi, je serais heureux dans ce que je ferais, sinon je ne le ferais pas. Je n'ai pas l'intention d'être esclave de mon travail, du moins pas un employé dénué de passion pour ce qu'il fait. Ce choix est décisif pour l'avenir de chacun, je comprends qu'il fasse douter et que tout le monde ne parvient pas encore à prendre sa décision. Tu as encore le temps, même après tes ASPICS, tu peux commencer d'abord par te diriger vers des choses que tu aimes faire, ce que tu choisiras te porteras forcément vers des portes de métiers différentes, au début tu ne sauras pas mais au fur et à mesure, tes envies se préciseront et tu finiras par savoir ce qui te correspond vraiment. Et si au contraire tu t'aperçois que ce n'est pas aussi bien que tu le pensais, tu peux changer. On se met toujours beaucoup de pression mais on devrait surtout prendre le temps de réfléchir ce qu'on aime faire et ce à quoi ça peut nous mener. »

Pour le coup, Faust semblait avoir pas mal de choses à dire sur la façon dont il voyait sa vie future et même si la jeune fille n’avait pas l’habitude de parler autant ni même d’entendre quelqu’un se confier à elle de cette façon, surtout compte tenu du peu de temps qu’ils avaient passé ensemble, elle était très heureuse et surtout flattée de voir qu’il semblait lui accorder dès maintenant un minimum de confiance. Etrangement, c’était réciproque puisque Marlow aussi n’avait aucun mal à échanger son ressenti avec le Serdaigle que ce soit négatif comme positif. Bien entendu, elle ne lui avait pas livre ses secrets et savait qu’il serait sans doute encore un peu tôt pour une telle chose même si elle pressentait que le jeune homme était un garçon bien et pas une personne qui pourrait divulguer de telles informations. Marlow se sentait bien souvent prisonnière des paroles qu’elle devait taire à tout prix.

« J’aime bien ta façon de voir les choses, tu es sûr de toi et je suis persuadée que c’est aussi ce qui te permets d’avancer si facilement, t’as pas d’hésitation à avoir et donc le chemin que tu empruntes est plus net que celui des autres élèves. Je pensais qu’il était difficile d’avoir un véritable but à notre âge parce que nous n’avons pas la maturité nécessaire ni un recul suffisant pour pouvoir déterminer comment nous voulons construire notre vie mais ce n’est visiblement pas ton cas et je t’envie un peu pour ça. » Avoua le jeune fille, visiblement impressionnée par les paroles de son nouvel ami. « En toute honnêteté, j’aimerais éviter de faire une telle chose, je n’ai pas envie de me tromper, mais je pense que les erreurs peuvent arriver à tout le monde et que de toute façon, chaque étape de notre parcours a quelque chose à nous apporter… Ce n’est pas pour autant que nous ne devons pas réfléchir à l’avance au métier que nous voulons faire ou aux études que nous allons poursuivre, tu ne crois pas ? Sauf que de ce côté-là, c’est tout simplement le néant pour moi. »

Poursuivre sa passion ? Passer par des études moldues ? Intégrer l’université sorcière ? Tout lui semblait encore tellement flou, elle ne voyait pas du tout où ses pas pourraient bien la mener. Il y avait de fortes chance pour qu’elle se plante plusieurs fois et l’idée ne lui plaisait pas, elle voulait réussir à trouver sa voie sans avoir besoin d’en tester des dizaines et commençait un peu à se mettre la pression pour ça, mais elle ne pouvait pas non plus claquer des doigts pour avoir une illumination, ça ne marchait pas comme ça.
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Message(#) Sujet: Re: La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] EmptyDim 28 Déc - 12:23

« Oui, c’est ce que je me dis aussi, que c’est une question d’épanouissement personnel et que lorsque je pourrais enfin entrevoir ce que ma maison peut m’apporter, je me sentirais pleinement Gryffondor et je pourrais vraiment grandir. Mais pour le moment, j’ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne comprends pas où le Choixpeau voulait en venir. Franchement, si je pouvais le retrouver et le remettre sur ma tête pour pouvoir lui demander à quoi il pensait et ce que je suis censée faire de ce choix, je le ferais avec plaisir… Mais ça ne fonctionne pas comme ça, et sur le moment, j’étais bien trop tétanisée pour tenter de l’influencer. Est-ce que tu lui as parlé, toi ? Il parait qu’on peut le faire et j’ai toujours ce regret de ne pas avoir pu le faire par manque de courage… Avoue que c’est tout de même paradoxal, je suis arrivée chez les Gryffondor parce que je n’ai pas eu le courage de m’exprimer, c’est problématique. »

Le jeune homme devait bien avouer que la contradiction était dès plus étonannte, le Choixpeau répartissait les élèves à l'aide d'une logique dont lui seul détenait le secret. Cependant, Faust gardait confiance en l'objet magique, il y avait forcément un moyen pour la Gryffondor de s'épanouir dans cette maison si elle avait été mené à la côtoyer elle et tous ses camarades durant sept ans. C'est vrai que six ans sans trouver sa juste place c'était long, pour Marlow ce devait être lourd à porter, c'était sans doute la raison qui l'avait poussé à se confier aussi facilement à lui alors qu'elle le connaissait à peine. Faust était en quelque sorte touché par ce que lui confiait la rouge et or, il en déduisait que si c'est à lui qu'elle en parlait, ses camarades aussi proches pouvaient-ils être ne pourraient pas comprendre son point de vue ainsi que son mal à aise au sein des siens. Il aimerait vraiment l'aider mais en même temps, il ne voyait pas comment faire, ce n'était pas lui qui allait lui apprendre qui elle était à l'intérieur et ce que cherchait à faire naître le Choixpeau en elle en l'envoyant chez les élèves dit les plus courageux.

« Ou alors c'est le destin qui t'as rendu incapable de parler pour laisser le Choixpeau te répartir à Gryffondor ? » Tenta t-il à tout hasard. « Non, je n'ai pas pensé une seule seconde à lui parler, en fait j'étais très sûr de moi, dans ma tête il était évident que je serrais à Serdaigle. C'est peut-être ma manère à moi de l'avoir influencer sans réellement le vouloir. »

En répondant à son interlocutrice Faust se rendit compte que peut-être ses pensées et son envie si forte de rejoindre les aigles avaient peut-être faussé le résultat final. Mais, aurait-il eu sa place dans une autre maison, il ne se voyait pas du tout aux couleurs des Serpentard et encore moins des deux autres maisons, il aurait pu être ainsi plus proche de sa petite amie mais l'ambiance et tout ce qui était en général rattaché aux Serdaigles lui convenait bien. Non, lui il était persuadé qu'il était à la bonne place, le Choixpeau lui aurait dit de toute façon si il faisait fausse route ? Sûrement... Faust avait du courage et du franc parler mais il n'était pas comme Matthew, il n'aurait pas eu sa place chez les rouges et ors même si dans ce cas là il aurait peut-être su un peu mieux comment aider Marlow. Le jeune fille ne lui avait rien demandé et ne voulait très certainement pas qu'il essaye de s'immiscer dans ses affaires, la seule chose qu'il pouvait faire pour lui rendre service c'était de l'écouter et c'était peut-être aussi tout ce dont elle avait besoin.

« J’aime bien ta façon de voir les choses, tu es sûr de toi et je suis persuadée que c’est aussi ce qui te permets d’avancer si facilement, t’as pas d’hésitation à avoir et donc le chemin que tu empruntes est plus net que celui des autres élèves. Je pensais qu’il était difficile d’avoir un véritable but à notre âge parce que nous n’avons pas la maturité nécessaire ni un recul suffisant pour pouvoir déterminer comment nous voulons construire notre vie mais ce n’est visiblement pas ton cas et je t’envie un peu pour ça. En toute honnêteté, j’aimerais éviter de faire une telle chose, je n’ai pas envie de me tromper, mais je pense que les erreurs peuvent arriver à tout le monde et que de toute façon, chaque étape de notre parcours a quelque chose à nous apporter… Ce n’est pas pour autant que nous ne devons pas réfléchir à l’avance au métier que nous voulons faire ou aux études que nous allons poursuivre, tu ne crois pas ? Sauf que de ce côté-là, c’est tout simplement le néant pour moi. »

Le jeune homme se retrouvait flatté des mots et de l'attention que lui portait sa camarade, elle le connaissait à peine mais pouvait parler de cette manière avec assurance, à croire que la première impression que lui avait montré était plutôt bonne. Faust se sentait honoré et l'inverse était tout aussi vrai, Marlow était différente et il était vraiment content d'avoir été celui qui avait décidé de l'aider en l'amenant à l'infirmerie. Bien sûr, si cette rencontre n'avait pas nécessiter qu'elle se blesse et qu'elle se ridiculise devant ses camarades alors ça aurait été encore mieux mais au moins leur rencontre avait eu lieu et le Serdaigle ne regretter pas, il avait cette impression d'apprendre à ses côtés alors qu'il pensait que dans ce château il ne pourrait apprendre que dans les salles de cours auprès de ses professeurs d'un âge plus avancé que lui et dont la sagesse dépassait de loin celle de tous les élèves mais il s'était trompé, à sa manière la Gryffondor lui faisait prendre conscience de certaines choses et secrètement il espérait pouvoir faire de même, sinon il serait un bien piètre aîné.

« Bien sûr, c'est important d'y réfléchir à l'avance. En y prêtant de l'attention bien avant de prendre sa décision on prend conscience de son importance pour notre avenir. Je pense que c'est un moyen de gagner en maturité puis se fixer des objectifs permets de nous motiver dans tout ce que nous entreprenons car en sachant qu'il est nécessaire de réussir dans certaines choses pour nos objectifs on se donne à fond. » S'expliqua t-il de manière un peu chaotique. « Avoir des buts dans la vie nous permet de grandir et d'avancer, je pense que c'est bien d'en avoir. On peut s'en sortir sans, je ne di pas le contraire, mais je trouve que c'est un bon moyen de gagner en assurance même si nos premières idées ne sont pas forcément les même dans les années suivantes»

Le déclic n'avait pas lieu en même temps pour tout le monde, ce serait beaucoup trop facile sinon. Faust avait bien l'impression l'avoir eu et il en était bien content, c'était de manière bien précise qu'il allait poursuivre ses études. Dommage pour ceux pour qui ce n'était pas encore le pas mais un jour ou l'autre, ils sauraient, puis Marlow avait encore un an pour espérer avoir une ou plusieurs idées en tête lorsqu'elle devrait quitter les bancs de l'école de sorcellerie Poudlard.
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Message(#) Sujet: Re: La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] EmptyJeu 1 Jan - 17:45

Son histoire de destin était peut-être un peu tirée par les cheveux mais elle était plaisante à entendre, c’était une justification qu’elle n’avait encore jamais envisagé auparavant et c’était pour cette raison également qu’elle était contente d’avoir abordé le sujet avec une personne qu’elle ne la connaissait pas et qui ne la connaissait pas. Parfois, avoir une vision extérieure sur une situation pouvait être un plus et en l’occurrence, elle avait la nette impression que Faust l’aidait à prendre du recul sur ce qu’il s’était passé lors de sa répartition et ce n’était pas plus mal. Marlow avait longtemps été pleinement convaincue d’avoir atterri au mauvais endroit, elle commençait seulement à réaliser que finalement, ce n’était peut-être pas le cas et qu’elle devait simplement ouvrir les yeux et voir toutes les bonnes choses que Gryffondor lui avait apportées. Siobhan en était l’exemple le plus flagrant puisqu’en six ans passés entre les murs du château, la rouge et or ne se souvenait pas d’un seul moment où elle n’avait pas pu compter sur la jeune fille, elle était là pour elle quoi qu’il arrive et resterait encore longtemps sa bouée de sauvetage en plus d’être sa super copine de toujours.

« J’aime bien ta façon de voir les choses. » Admit la jeune fille en souriant. « Et oui, c’est une possibilité mais visiblement, tu ne regrettes pas ton affectation, tu sembles heureux parmi les Serdaigle. »

Elle ne pouvait peut-être pas juger en une seule conversation du degré d’appartenance de Faust à sa maison mais elle avait tout de même l’impression qu’il était épanoui parmi les siens et c’était ce genre de constatation qui l’aidait à admettre que le Choixpeau savait ce qu’il faisait et n’agissait pas complètement au hasard. Il y avait plein d’élèves dans l’école qui s’estimaient parfaitement à leur place où ils étaient, la jeune fille avait discuté avec assez de personnes pour comprendre que beaucoup considéraient leurs couleurs avec beaucoup de respect et avaient même l’impression de se retrouver au sein d’une deuxième famille. Certes, il y avait une certaine compétition entre les élèves à cause de cette répartition en quatre maisons distinctes, mais c’était aussi ce qui permettait de souder les élèves en groupes partageant des personnalités non pas identiques, et heureusement, mais au moins similaires et destinées à s’associer parfaitement. Bien sûr, il devait y avoir eu des ratés, même un chapeau magique ne pouvait se prétendre complètement infaillible, mais Marlow refusait de faire partie de ces erreurs et continuait à réfléchir à ce qu’elle avait en elle qui puisse l’avoir amenée parmi les vert et argent.

« Je suis tout à fait d’accord avec toi, lorsque l’on fait les choses pour nous-même, on y met forcément plus de cœur et d’énergie alors que si on nous demande d’agir par obligation, on va le faire en trainant les pieds. C’est sûrement pour ça que les élèves ambitieux ont de meilleurs résultats scolaires, ils savent ce qu’ils visent pour le futur. » Répondit-elle, ravie de se rendre compte qu’ils avaient un avis commun sur la question. « Je pense que j’y réfléchirais davantage cet été, ça va être une grande étape à franchir. »

En toute honnêteté, ça lui faisait même un peu peur. L’idée de se retrouver confrontée à ce choix aussi rapidement ne faisait pas franchement plaisir à la jeune fille, elle avait déjà passé toute sa cinquième année à se demander si oui ou non, il serait judicieux de sa part de quitter Poudlard pour poursuivre des études moldues qui seraient plus dans ses compétences et même si elle avait fini par faire un choix, elle n’avait jamais eu de certitudes et s’était simplement dirigé vers ce qu’elle connaissait, par peur de l’inconnu, probablement. Bien sûr, elle ne regrettait rien, son année scolaire se déroulait à merveille et elle n’avait pas à se plaindre, toutefois, elle reconnaissait sans mal que la prise de décision et l’idée de se retrouver au pied du mur la terrorisait bien plus qu’elle n’aurait pu l’imaginer. Alors pour sa poursuite d’études à la fin de sa scolarité, mieux valait qu’elle commence à réfléchir tout de suite, rien ne lui disait qu’elle parviendrait à prendre une véritable décision mais au moins elle aurait examiné toutes les options qui s’offraient à elle et ne naviguerait pas dans un vaste océan sans savoir réellement où elle se trouverait.

« Désolée pour l’attente, merci d’avoir bien voulu veiller sur mademoiselle, vous pouvez retourner en cours. A l’avenir, jeune fille, j’espère que vous ferez plus attention où vous mettez les pieds, je vais quand même vérifier que vous ne vous êtes rien cassé, vous avez essayé de tourner vos chevilles ? »

Marlow sursauta carrément en entendant la voix de l’infirmière qui s’était approchée du lit sans qu’elle s’en rende compte et virait sans ménagement le pauvre Faust qui se trouvait à côté du lit. La rouge et or n’avait pas prévu que quelqu’un vienne voir son état de santé, elle pensait tout bêtement qu’elle allait pouvoir simplement se reposer un peu et repartir en compagnie du Serdaigle lorsqu’elle se sentirait parfaitement apte à se mettre debout. Le fait de ne pas ressentir la moindre douleur lui avait fait oublier qu’elle avait fait une chute impressionnante, elle avait simplement l’impression d’avoir été étourdit et maladroite et donc de ne pas mériter cette place dans ce lit. Heureusement pour la Gryffondor, l’infirmerie était loin d’être pleine à craquer, elle n’avait donc pas la désagréable impression de prendre la place de quelqu’un qui en avait plus besoin qu’elle. Cependant, elle n’était pas certaine d’avoir très envie de se plier aux exigences de l’infirmière, d’autant plus qu’elle ne se souvenait pas avoir assez remercié Faust et elle aurait aimé avoir un peu plus de temps que ça pour lui exprimer pleinement sa gratitude.

« Merci de t’être occupé de moi, Faust. » Dit-elle en se tournant vers le jeune homme. « Si un jour tu as besoin de quelque chose ou simplement d’une oreille attentive, n’hésite pas à m’envoyer un hibou ou à venir me voir, j’en serais très heureuse. »

Pas de doute, la jeune fille se sentait totalement capable de considérer le Serdaigle comme un nouvel ami, elle avait adoré discuter avec lui et était prête à recommencer très prochainement. Toutefois, avant de pouvoir le faire, il fallait qu’elle se plie aux exigences de l’infirmière et prie pour que celle-ci la laisse sortir dans les prochaines minutes, l’idée de rester toute seule allongée sur son lit à compter les minutes n’était guère enthousiasmante. C’est donc avec un soupir qu’elle commença à tourner une cheville puis l’autre, constatant avec bonheur qu’elles ne la faisaient pas souffrir. Le temps allait passer affreusement lentement.

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Message(#) Sujet: Re: La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] La maladresse ramène parfois à la réalité [Terminé] EmptyMar 6 Jan - 6:01

Marlow avait raison, en essayant de la rassurer son le choix qu'avait le Choixpeau en la répartissant, le jeune homme se rendait compte que malgré toutes les mauvaises choses qu'il pensait au sujet des élèves de sa maison cela ne l'empêchait pas d'être content de porter le même insigne. Après, c'était plus pour la fierté d'être un élève de Serdaigle plus que pour la proximité avec ses camarades mais mine de rien, il était tout de même content de sa situation et se plaindre n'était pas la meilleure chose à faire, il aurait pu tomber pire, la répartition avait fait en sorte qu'il soit le pls heureux possible et dans son élément, si il ne pouvait se satisfaire de sa situation actuelle il n'aurait pas pu en être autrement pour aucune autre.

« Disons que je ne pense pas que j'aurais eu ma place dans une autre maison. Mais oui, je suis heureux d'arborer les couleurs de Serdaigle. »

C'était une fierté pour le jeune homme d'être parvenu à intégrer la même maison parmi laquelle était passé son père, c'était pas grand chose à première vue mais pour lui ça comptait beaucoup puis il se disait que plus tard, dire qu'il avait été à Serdaigle rassurerait les personnes qui voudraient l'embaucher, ils auraient plus tendance à penser de lui qu'il est une personne sérieuse et c'est justement le cas, il pourrait donc y avoir des avantages par rapport à sa maison. Ce n'était pas très juste dans un sens mais il avait du mal à imaginer des Gryffondor ou Poufsouffle avec pour idée de viser des postes très hauts placées dans le Ministère par exemple, du coup ça se jouerait principalement aux notes également et le jeune homme ne doutait pas une seule seconde que les siennes seraient excellentes, il s'était très bien débrouillé à chaque examens de fin d'années et il n'y avait aucune raison pour que cette année soit sujet à un changement désagréable dans ses notes attribuées, avec plus de temps pour lui, même si il en pensait beaucoup avec sa petie amie, ça ne changeait rien, il restait le même élève studieux.

« Désolée pour l’attente, merci d’avoir bien voulu veiller sur mademoiselle, vous pouvez retourner en cours. A l’avenir, jeune fille, j’espère que vous ferez plus attention où vous mettez les pieds, je vais quand même vérifier que vous ne vous êtes rien cassé, vous avez essayé de tourner vos chevilles ? »

La voix de l'infirmière le surpris, Faust avait presque oublié qu'ils étaient en train de discuter dans l'infirmerie ainsi que le contexte de sa rencontre avec la rouge et or. Il était tellement pris dans leur discussion aussi qu'il n'avait pas entendu l'infirmière venir et maintenant il se sentait un peu bête, voilà maintenant qu'on le chassait sans qu'il ait le temps de réellement clôturer le sujet abordé avec Marlow. C'était pas très sympa de le chasser de cette manière maintenant qu'on avait plus besoin de lui, cependant un coup d'oeil au cadran lui fit comprendre que le temps était passé bien plus vite qu'il ne l'avait pensé et que certaines choses l'attendaient car ça ne se ferait pas tout seul. Il dû alors se résigner à quitter rapidement la pièce mais pas comme un sauvage non plus, il avait quand même le droit de dire au revoir et d'en placer une, il n'allait pas laisser deux occasions de ne pas répondre à Marlow. Cette fois, elle devait pas spécialement s'attendre à ce qu'il réponde mais c'était important pour lui de le faire, il avait apprécié discuter avec elle et voudrait bien lui faire comprendre qu'au besoin, elle pouvait compter sur lui.

« Merci à toi aussi Marlow, j'ai apprécié discuté avec toi. » Dit-il en souriant à la jeune fille. « Il en va de même pour toi, si tu as besoin d'être écouter, de parler ou même d'être transporter à l'infirmerie n'hésites pas à m'appeler à la rescousse. Evite quand même de tomber, tu finiras par te faire vraiment mal. »

Il ne connaissait que la rouge et or depuis peu mais Faust sentait qu'il pouvait déjà affirmer qu'elle n'était pas comme tout le monde et qu'il l'appréciait, parler avec elle était intéressant puis elle était gentille et quelque chose en elle faisait qu'on ne pouvait que l'apprécier. En tout cas, c'était comme ça qu'il le ressentait et il ne se ferait pas prier pour retourner la voir quand l'occasion se représenterait.

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