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Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust.
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Message(#) Sujet: Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. EmptyMer 1 Oct - 13:08

A force de se voir mettre des bâtons dans les roues quant à son épanouissement personnel, Faust allait finir par vraiment croire que la vie l'avait dans son colimateur. Une sensation dès plus désagrable surtout qu'il ne voyait pas laquelle de ses actions pourraient être à l'origine de telles conséquences, certes il n'avait pas toujours les bons choix dans sa vie et continuerait de faire des erreurs à l'avenir, mais c'était pour tout le monde pareil alors pourquoi s'acharner sur lui ? En soit, tomber malade n'était pas un vrai drâme, mais ça en prenait les traits quand il voyait là encore un coup du destin pour le tenir éloigner de ses camarades de maison. Passer quelques jours à l'infirmerie lui avait fait raté le début de l'épreuve du tournoi des Quatre Maison, un désistement forcé dont il se serait bien passé puisque ce ne serait-ce que pour sa propre satisfaction, il aurait aimé se révéler être l'un des meilleurs atouts des Serdaigle. Et tout au fond de son inconscient, une partie de lui avait espéré regagner le mérite et l'estime de ses camarades de maison. Pour lui, jamais ceux qui l'avaient abandonné à son sort l'année précédente ne regagnerait ni sa confiance, ni son amitié, mais il espérait obtenir une sorte de vengeance en les voyant se rendre compte de l'erreur qu'ils avaient aussi fait, qu'ils avaient jugés aveuglés par la colère sans faire confiance à des années de colocation. Il était trop tard pour que ses aiglons regagnent son amitié, maintenant le jeune homme désiraient qu'ils se mordent les doigts d'avoir été si injuste et éprouvent un sentiment proche de l'admiration. En plus de viser ce but, il aurait pris plaisir à trouver les solutions d'énigmes diverses et variées, mais tant pis, il en ferait une autre.

Après avoir passé deux jours à prendre régulièrement des potions aux goûts horrible, Mme Pomfresh avait enfin consentit à le laisser sortir de l'infirmerie pour qu'il puisse repartir s'installer dans sa salle commune. Il avait beau avoir perdu sa place auprès de ses camarades, la tour des Serdaigles n'en restait pas moins sa seconde maison après chez lui, à Londres et ses affaires ainsi que les tapisseries pour la plupart bleues lui avaient manqués, rien à voir avec les murs immaculés blancs de l'infirmerie. Pour l'instant, il allait s'empresser de ranger les cours qu'il avait raté mais que Wilhelmina lui avaient ramenés, avec les anciens, mettre de l'ordre dans tout ça lui permettrait de se remettre le plus rapidement possible dans le bain des cours. Le jeune homme ne tombait presque jamais malade mais il avait fallût que ça lui tombe dessus en dernière année, au début de l'année où les professeurs vous assoment de connaissances avant d'entreprendre de tout revoir. En fait, chaque moment de l'année était primordial pour la réussite des examens de fin d'étude, et même si ce n'était que deux jours de ratés, c'était beaucoup trop pour Faust qui en faisait toute une montagne, prendre du retard dès le début de l'année n'était pas une bonne façon de mettre toutes les chances de son côté. Il ne devait pas rater son année, il ne pouvait pas se le permettre et devait se remettre à la page dans la journée si possible. Sa toute nouvelle relation avec Wilhelmina et les sentiments q'il lui portaient lui donnait l'envie d'attraper un morceau de parchemin quelque part pour lui griffonner la bonne nouvelle ainsi qu'un lieu et une heure de rencontre pour qu'ils puissent se revoir en retrouvant un minimum d'intimité mais pour le coup, ils devraient attendre, de toute façon vu l'heure, la jeune fille devait être en cours.

Mettre de côté ses envies personnelles n'était pas dans la facilité alors que depuis cet été il avait appris à dépendre beaucoup de la vipère, trop peut-être, mais ça n'avait aucune importance. Elle lui apportait beaucoup, une jeune fille gentille qui semblait vouloir dire en étant avec lui que Faust n'était pas une personne mauvaise à fuir comme la peste, petit à petit il avait l'impression que les autres revenaient vers lui, et même si il n'était pas prêt à pardonner, il appréciait le changement de cette année. Avec des limites bien sûr. Depuis qu'il avait quitté l'infirmerie, il avait l'étrange impression d'être suivit mais ne parvenait pas à voir par qui, à chaque fois qu'il se retournait, personne ne trainait dans les parages, pourtant les bruits qui l'entendait de temps en temps ne venait pas de son imagination. Il entendait une respiration, quelqu'un devait trainer dans les parages mais il ne comprenait pas l'utilité de se cacher, son insigne de la BSPB n'était plus accroché à son uniforme et il ne portait pas les couleurs de Serpentard, on ne devrait pas avoir peur de lui. L'occasion d'un bruit plus fort que les autres allait lui permettre d'y voir plus clair, et il se retourna donc avec l'intention de fanfaronner devant l'inconnu qui ne pouvait plus se cacher. Une demoiselle étalée de tout son long par terre le fit changer d'avis.

« Mademoiselle, vous allez bien ? »

Reprenant ses habitudes de gentleman, il abandonna toute idée de commencer un sermon sans savoir au préalable ce qu'il se passait vraiment et s'avança plutôt à la hauteur de l'élève plus jeune qui avait, semblait-il, glissée sur le sol à cause d'une vilaine flaque d'eau. La première chose qui vint alors à l'esprit du jeune homme fût de proposer son aide à la demoiselle en lui tendant la main pour qu'elle puisse se relever.

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Message(#) Sujet: Re: Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. EmptyMer 3 Déc - 17:49

Cela faisait maintenant un mois que j'étais de retour à Poudlard pour mon plus grand bonheur. Mon retour n'avait pas réjoui tout le monde, mais je m'en fichais. J'avais retrouvé l'une de mes meilleures amies, Rhiannon, avec qui je partageais dorénavant mon dortoir. Finalement, redoubler la cinquième année n'avaient pas eu que des conséquences horribles. C'était même plutôt l'inverse. J'avais une année de plus à passer en tant que vipère, et ceci avec ma meilleur amie. Que demander de plus, à part un temps plus clément ? Je devais avouer qu'être partie loin de Poudlard pendant toute une année avait eu un bon côté : il faisait nettement meilleur à Bristol. Même si le temps n'était en rien comparable à celui de Maroc ou du Portugal en hiver. Partir là-bas me manquait, et ne pas y retourner serait certainement la pire chose qui pourrait encore m'arriver. On pourrait croire qu'après une morsure de serpent, j'aurais revu à la hausse mes priorités, mais pas du tout. J'aimais bien mes bonnes vieilles habitudes, et je n'aimais pas du tout qu'elles soient chamboulées par les décisions toutes plus stupides les unes que les autres de mes parents. D'abord, ils m'empêchent de retourner à Poudlard – vous allez me dire que j'exagère, et que je devrais être contente, c'est cool de pas aller en cours pendant un an. Mais ce n'est pas cool du tout. C'est nul, et lassant. On ne sait jamais quoi faire de ses journées, et le temps passent super lentement – et ensuite, ils me font passer les grandes vacances à la maison. Comme si je n'avais pas passé suffisamment de temps enfermé dans ma chambre durant l'année. Pff... Je comprenais tout à fait qu'ils aient peur qu'un autre serpent vienne importuner leur repos, mais de là à nous cloîtrer à Bristol...

Enfin bref... ! Il était préférable de ne plus parler de ça, je ne l'avais pas encore entièrement digéré. Pour l'heure, je traînais dans les couloirs sans but précis. Ça m'arrivait de temps en temps, même si en général, Aniek m'accompagnait dans mes virées. Nous adorions toutes les deux critiquer tout ce qui se trouvait sur notre passage, du choix vestimentaire au prénom, en passant par le physique parfois peu avantageux de certaines personnes, rien ne passait sous notre radar. Et puis depuis septembre, nous nous étions découvert un nouveau point commun. En effet, Aniek n'était pas la fan numéro un de ses parents, tout comme moi. Du coup, il nous arrivait de parler de cette haine partagée. Et comme elle vivait avec ça depuis toujours ou presque, j'aimais l'idée de pouvoir en discuter avec quelqu'un qui comprenait ce que je ressentais, et qui pouvait m'aider, me donner des conseils et faire en sorte que je ne vive pas trop mal la situation. Parce que malgré tout ce qu'ils m'ont fait subir l'an dernier, ils restent mes parents, et c'est une situation difficile à gérer. Surtout mon Mona, ma sœur. Elle est encore jeune et ne comprend pas vraiment mes motivations. Alors j'essaye de jouer le jeu, et de faire la gentille fille en sa présence, mais le reste du temps, c'est la guerre froide à la maison. Je comprenais à présent pourquoi on disait que le silence était le pire des mépris.

Un bruit venant du couloir me sortit de mes sombres pensées. Par réflexe, je me collai contre un mur du couloir voisin pour observer la personne qui se rapprochait. Je priai pour qu'il ou elle n'emprunte pas le couloir dans lequel j'étais, tout en me préparant à l'éventualité de me faire repérer. L'improvisation n'était pas vraiment mon truc, malgré ce que l'on pourrait croire. Il fallait que je choisisse mes mots avec minutie pour que mon explication semble plausible. Je poussai un soupir de soulagement dans ma tête quand j'entendis les pas s'éloigner de ma cachette de fortune. J'en profitai alors pour m'avancer et voir qui m'avait dérangé. C'était un garçon plutôt grand, brun. De dos, je ne pouvais pas voir dans quelle maison il était, mais j'étais quasi sûre qu'il n'était pas à Serpentard. La curiosité piquée au vif, je pris le même couloir que lui, et le suivit de loin. Je n'avais plus suivit quelqu'un depuis très longtemps, et ça se voyait. Il se retournait de temps en temps, comme s'il sentait ma présence, mais j'étais toujours trop occupée à ma cacher dans des trous de souris, des placard à balais, ou des carrefour, que je ne prenais pas la peine de regarder à quoi il ressemblait. C'était un peu stupide en y pensant. Je le suivais pour attiser ma curiosité et savoir de quoi il avait l'air, mais je m'obstinais à continuer ce jeu de poursuite silencieuse. Il faudrait bientôt que je choisisse l'un ou l'autre. Il pouvait à tout moment rentrer dans sa salle commune, ou aller aux toilettes. Je n'eus pas le temps de choisir si je l'interpellai ou pas, que je me sentis tomber en arrière. Un petit cri s'échappa de ma bouche alors que je me retrouvais allongée par terre, les vêtements mouillés, et le corps endoloris.

« Mademoiselle, vous allez bien ? »

Et comme s'il en fallait plus pour m'humilier, voilà que la personne que je suivais depuis une bonne dizaine de minute venait à ma rescousse. Je n'avais pas encore eu la force de me relever, mais c'était trop tard pour m'enfuir maintenant. J'étais prise au piège dans mon propre jeu. L'avantage, c'était que je savais enfin à quoi il ressemblait, et je n'étais pas déçu de l'attente. J'attrapai la main qu'il me tendit pour m'aider à me relever, avant de faire une petite inspection des dégâts. Comme je l'avais senti plus tôt, mes vêtement étaient mouillés. Je me détestais de ne pas avoir vu cette flaque d'eau, même si au final, je la remercierais presque de me permettre de voir un si beau visage.

« Merci. Je vais bien oui, il faut juste que je fasse plus attention à où je mets les pieds.. » Répondis-je avec un sourire gênée, en passant ma main dans mes cheveux. « Argh ! Mes cheveux sont mouillés ! Il m'a fallu une demie heure pour les coiffer ce matin... »

Oubliant momentanément la présence du Serdaigle à côté de moi, j'entrepris de me recoiffer avec mes doigts pour essorer au maximum mes cheveux. Une fois ceci fait, je me reconcentrais sur le jeune homme que j'avais en face de moi.

« Désolée, mais mes cheveux sont très difficiles, et ils ne sont pas vraiment fan de l'eau. Tout comme moi d'ailleurs... Au fait, comment tu t'appelles ? » Demandai-je, curieuse de savoir à qui je devais cette humiliation/ce sauvetage.

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Message(#) Sujet: Re: Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. EmptyLun 8 Déc - 21:25

Le jeune homme ne se voyait pas comme un héros, c'était même plutôt le contraire, il était plus habitué à mettre les pieds dans le plat plus qu'à autre chose, à croire qu'au final, trop réfléchir n'aidait pas vraiment à prendre une décision plus mûre. Sinon il n'aurait pas enchaîné les mauvaises décisions les unes après les autres pendant une année entière. Un genre de anti-héros peut-être, Faust voulait bien faire, il avait comme tout être humain un côté sombre en lui qu'il tentait tant bien que mal de refouler la plupart du temps mais essayait de se montrer le plus souvent gentil et attentionné avec les gens, il voulait devenir ce qu'on appelle une personne bien. Une personne dont on reconnaît les valeurs, des valeurs qu'il se serait toujours attacher à garder en tête sa vie entière. A ses yeux, jusqu'ici il avait fait un sans fautes, mais ce n'était pas l'avis général ce qui évidement venait fausser la vérité. Ne pas qu'on lui reconnaisse avoir quand même essayer d'agir dans l'ombre, au moins pour ceux qui sont au courant a tendance à le blesser, pourtant fidèle à lui-même, il reste quelqu'un qui se veut serviable. Soit il est trop gentil, soit il ne sait pas résister à une demoiselle en détresse.

« Merci. Je vais bien oui, il faut juste que je fasse plus attention à où je mets les pieds.. Argh ! Mes cheveux sont mouillés ! Il m'a fallu une demie heure pour les coiffer ce matin... »

La taille de quelqu'un ne définissait pas son âge mais en général c'était quand même bien suffisant pour se faire un petit avis. C'est en tout cas ce que se permit de faire mentalement Faust, jugeant approximativement que la demoiselle à qui il avait légèrement prêter main forte – il ne lui avait pas sauvé la vie non plus – devait avoir à peu près son âge, ou un tout petit moins, ses priorités en disaient pas mal sur sa maturité ou encore le type de personne qu'elle était. Enfin, quoiqu'il en soit, si elle avait l'air de ces filles coquettes plus attirée par leur nombril plus qu'autre chose, elle n'en oubliait pas moins la politesse et savait être aimable, ce qui poussa le jeune homme à faire une rapide comparaison avec une fille qu'il avait aidé l'année dernière et qui en plus de ne pas savoir le remercier correctement, enfoncer chaque fois un peu plus le clou pour l'enfoncer. La reconnaissance ou tout simplement la gentillesse, tout le monde n'en connaissait pas les définitions.

« Désolée, mais mes cheveux sont très difficiles, et ils ne sont pas vraiment fan de l'eau. Tout comme moi d'ailleurs... Au fait, comment tu t'appelles ? »

Faust n'était pas tout d'un coup devenu la préoccupation première de la jeune fille alors elle l'avait un peu oublié quelques minutes mais son attention finissait quand même par lui revenir, c'était déjà bien selon lui et il la gratifia d'abord un sourire en notant au passage que son interlocutrice avait l'air un peu empotée sur les bords, mais néanmoins très sympathique. Du moins il l'espérait, elle avait bien l'air de ne pas vouloir repartir tout de suite mais plutôt de faire la conversation avec lui. Faust avait tout son temps et n'y voyait donc aucun inconvénient, pensant que ce serait un excellent moyen de vérifier si il ne s'était pas fait de fausses idées que la jeune fille l'avait réellement suivit depuis un bon bout de temps. Ce qui lui arrivait était une punition pour avoir voulût jouer les espionnes de choc mais ce n'était pas une réplique qu'il se réservait lui sortir à un moment ou à un autre, il voulait juste savoir ses raisons, en espérant que ce ne soit pas une ruse pour se moquer de lui.

« Faust, pour vous servir.  Ou plutôt, te servir. » Répondit-il en faisant un clin d'oeil à la demoiselle. « A qui ais-je l'honneur ? Mademoiselle-n'aime-pas-l'eau est un surnom un peu trop long. »

Maintenant, Faust se sentait d'humeur un peu taquin, il ne passait pas tellement de temps à faire de nouvelles rencontres dans d'aussi drôle circonstances, parce qu'il devait bien l'avouer, maintenant que la vipère avait assuré allait bien, la situation était un peu comique.
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Message(#) Sujet: Re: Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. EmptyLun 19 Jan - 19:05

Je n'en croyais pas mes yeux. J'étais tombée par terre. Moi. Comme si mon retour à Poudlard n'avait pas été suffisamment remarqué, il fallait que je me casse la figure en plein milieu d'un couloir, alors que je suivais quelqu'un. Je voulais bien accepter le fait que ma capacité à suivre quelqu'un sans me faire remarquer en avait pris un coup, mais de là à me rétamer comme une merde... Non, ce n'était pas possible. Le seul avantage à cette humiliation publique – oui, une personne, c'est publique selon moi, et alors ? – était que je voyais enfin à quoi ce jeune homme ressemblait. Je ne me souvenais pas de lui. En même temps, j'avais passé un an chez moi, alors forcément, je ne me rappelais pas de tout le monde. Mais un jeune homme aussi séduisant ne pouvait pas passer inaperçu. Avec son regard mystérieux, et son visage d'ange. Sans oublier son air légèrement torturé, qui lui donnait un genre de bad boy mystérieux très agréable à contempler. Non, vraiment, je ne voyais pas comment j'avais pu ne pas le remarquer plus tôt. Surtout que, en quatrième année, je passais plus de temps à mater les garçons qu'à faire mes devoirs.

Le Serdaigle m'aida à me relever après m'avoir demandé comment j'allais. Je lui répondis distraitement, trop occupée à contempler les dégâts que la flaque d'eau sur laquelle j'avais glissée avait infligés à mon corps. Je m'étais fait mal aux coudes en tombant en arrière, mais ce qui me préoccupait le plus était l'état de mes cheveux. Mes cheveux, mes magnifiques cheveux, étaient mouillés. Bon, d'accord, ils étaient légèrement humides, et les pointes gouttaient légèrement. Mais je risquais la catastrophe capillaire si je ne les séchais pas rapidement. Au bord de la crise de nerf, je fis de mon mieux pour essorer mes cheveux avec mes mains. Je m'en fichais complètement de ressembler à une de ces filles égocentriques, et dont les seules préoccupations étaient leur physique et leur cercle d'amis. Après tout, il fallait avouer que c'était un peu le cas, même si je pensais aussi à travailler de temps en temps.

« Faust, pour vous servir. Ou plutôt, te servir. A qui ais-je l'honneur ? Mademoiselle-n'aime-pas-l'eau est un surnom un peu trop long. »

Je souris, ravie d'entendre de telles présentations à mon égard. Le dénommé Faust venait de me vouvoyer, alors qu'il devait être plus vieux que moi. Ou en tout cas, il en avait l'air. Mais il fallait dire que je ne faisait pas bien vieille non plus. Mais de toute façon, j'étais quasi sûre qu'il était bel et bien plus vieux que moi, car je ne l'avais jamais vu en classe cette année, ni en quatrième année. Donc, il devait être en septième année. A moins qu'il n'ait redoublé. Mais son uniforme me disait qu'il était à Serdaigle, alors il était fort peu probable qu'il ait redoublé une classe. Enfin, bref, tout ça pour dire que de l'entendre me vouvoyer m'avait réchauffé le cœur. En plus, il voulait déjà me trouver un surnom, alors qu'on se connaissait depuis à peine cinq minutes. Il n'y avait pas à dire, ce mec me plaisait bien.

« Oh, tu peux continuer à me vouvoyer si tu veux. Je trouve ça gratifiant. » Répondis-je avec un sourire charmeur. « Mes amis m'appellent Al', mais tu peux m'appeler Aldreda. » Ajoutai-je en lui tendant une main.

Maintenant, je n'avais plus qu'à espérer qu'il ne la serre. Sinon, je me sentirais vraiment conne. Mais j'avais senti une sorte d'attraction entre nous. Comme si nous devions nous rencontrer dans cette situation si particulière. Avais-je tort, ou raison, ça c'était une autre histoire. Mais pour l'instant, je préférai me concentrer sur le moment présent, et sur ma main tendue devant moi.
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Message(#) Sujet: Re: Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. EmptySam 24 Jan - 20:14

Les petites midinettes prétentieuses, qui critiquent tout et n'importe qui, et qui se tapent des crises parce qu'elles viennent de se casser un ongle, Faust préférait en général les éviter soigneusement. Ce qui ces derniers temps n'était pas très compliqué puisque c'était un peu comme si le bruit courait qu'il avait la peste. C'était donc une surprise de surprendre une fille en train de lui suivre, voilà un comportement auquel il ne s'attendait pas. Alors même si elle avait l'air un peu idiote avec son air désespéré au possible alors que les pointes de ses cheveux continuaient indéniablement de goûter, le jeune homme était plutôt curieux de savoir pourquoi cette vipère n'agissait pas comme les autres élèves. Et pour le savoir, il fallait entamer une discussion. Sans une bande d'amies prête à répéter tout ce qu'elle dit à la manière de perroquet, Faust se disait que discuter normalement serait donc possible. Ajouter au fait qu'elle soit toute seule, que les expressions de son visage soient plutôt marrantes et le bleu et bronze se décidait vraiment à rester jusqu'au bout pour obtenir des réponses à ses questions, c'était a moindre des choses qu'il méritait après avoir été suivit comme si c'était un criminel et avoir quand même aider la jeune fille à se relever après une chute dans ces circonstances.

« Oh, tu peux continuer à me vouvoyer si tu veux. Je trouve ça gratifiant. Mes amis m'appellent Al', mais tu peux m'appeler Aldreda. »

Bien tenter mais il n'y avait aucune raison pour que le jeune homme continue de lui faire tant d'honneur en la vouvoyant. C'était juste pour le petit effet, pour faire son garçon galant et charmant mais il n'allait pas pousser sa politesse trop loin surtout qu'avec ce genre de fille, son comportement monterait à la tête et elle finirait par se prendre pour une princesse devant lui. Ce qui risquait de ne pas plaire à Faust puisque la seule fille qui méritait à ses yeux ce titre, c'était sa petite sœur. C'était un peu ringard comme réflexion et très banal mais il était sérieux. Et non, ce n'était pas sa petite amie qu'il aimait pourtant d'un amour sincère. Une princesse à un comportement d'enfant pourri gâté, fait des caprices, il voulait bien laisser passer tout ça ou du moins s'y plier de temps en temps avec Arabella mais pas avec sa petite amie, ils avaient tous les deux passés depuis longtemps ce stade d'enfantillages puis ce n'était pas comme ça qu'ils allaient évoluer. Le bleu et bronze savait comment se comporter de manière galante avec les jeunes filles mais il ne fallait pas s'attendre à qu'il les traite toute comme des princesses, une seule, sa sœur lui suffisait amplement au niveau des caprices et autres.

« Ce serait dommage de gâcher un si joli prénom par un surnom aussi simplet. » Rétorqua t-il le plus naturellement du monde, sans vraiment chercher à augmenter son effet sur la jeune fille. « Je m'appelle Faust et tous les surnoms que l'on me donne sont plus longs que l'original. Je pense pouvoir affirmer être plus âgé que toi, je ne vais donc pas user de formules de politesses trop élevées inutilement mais je vais rester gentil quand même. Enfin, si tu me dis pourquoi tu me suivais sans vraiment beaucoup de discrétion. »

Faust attaquait sans attendre. Une manière de parvenir rapidement à ses fins, de montrer qu'il n'était pas un rigolo et qu'on ne pouvait donc pas se jouer de lui facilement. Et aussi pour ne pas rester sur le sujet des surnoms trop longtemps, il n'en avait pas beaucoup mais lorsqu'on lui en donnait, ils étaient tous infiniment ridicule sans compter qu'ils abîment l'image de marque qu'il se donne. Pour le coup, il avait donc peut-être un peu trop brusquée la jeune fille mais tant pis, c'était pour son bien, il y en avait assez des surnoms stupides et ridicules. Et puis, plus vite Aldreda lui répondrait, plus vite il saurait vraiment quelle attitude adopter. Pour l'instant il se la jouait taquin mais c'était aussi parce que c'était une bonne attitude à adopter pour cacher son hésitation concernant la personne qu'elle pouvait être et comment il devait se comporter en sa compagnie. Quand on connaît pas les personnes en face c'est compliqué de savoir ce qui conviendrait le mieux et savoir ses intentions permettraient déjà de déduire quelques informations sur sa personnalité en plus de savoir que ce n'est pas une fille très discrète en parti.
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Message(#) Sujet: Re: Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. EmptyDim 25 Jan - 23:20

« Ce serait dommage de gâcher un si joli prénom par un surnom aussi simplet. Je m'appelle Faust et tous les surnoms que l'on me donne sont plus longs que l'original. Je pense pouvoir affirmer être plus âgé que toi, je ne vais donc pas user de formules de politesses trop élevées inutilement mais je vais rester gentil quand même. Enfin, si tu me dis pourquoi tu me suivais sans vraiment beaucoup de discrétion. »

C'en était trop pour moi. J'avais l'impression d'être en plein milieu d'un rêve. J'avais dû tomber sur le sol mouillé de ce couloir plus durement que je ne l'avais pensé, et j'étais en train d'halluciner. Oui, c'était sûrement ça, je n'étais pas consciente. Il fallait au moins être dans un de mes rêves pour expliquer le comportement du Serdaigle à mon égard. Aucun garçon de l'école n'était aussi respectueux et flatteur que lui. En tout cas, pas à ma connaissance. L'espèce des gentlemen avait disparue il y a des années déjà, et j'avais vraiment du mal à croire que je me trouvais en face de l'un des rares survivant, à discuter de sujets tout aussi banal qu'un surnom. Faust était un joli prénom, bien qu'ancien. Ce qui concordait avec un rêve dans lequel un preux chevalier – du nom de Faust – venait au secours de la princesse, à savoir, moi pour ceux qui n'avait pas encore compris. Mais son questionnement sur la raison qui m'avait poussé à me suivre agit comme un pincement. Ou plutôt comme une piqûre mortelle. Faust venait de rompre tout le romantisme qu'il avait si facilement instauré entre nous. Décontenancée, je perdis mon sourire ne sachant quoi répondre à ça. Avec tout ça, j'avais presque oublié ce pourquoi je m'étais mis à le suivre. Mais je me voyais mal lui expliquer que je le trouvais mignon de dos, alors que je l'avais suivi pour voir à quoi il ressemblait. C'était idiot comme raison, non ?

« Enchantée Faust. Et j'ai compris, je n'essayerais pas de te trouver de surnom ridicule. Tu trouves vraiment que j'étais pas discrète ? » Demandai-je pour gagner un peu de temps. « Zut ! Je ne pensais pas avoir régressé à ce point. Mais ça doit être à cause des chaussures. Forcément, suivre quelqu'un avec des talons, aussi petits soient-il, c'est un peu bête j'avoue. »

Je n'avais pas de talons à proprement parler, puisque je portais des bottes à talons compensés, mais cela changeait tout de même ma démarche, et donc par conséquent, ma capacité à filer quelqu'un sans me faire remarquer. Bien sûr, je ne m'attendais pas à ce que Faust, aussi charmant soit-il, comprenne mon problème. Il devait d'ailleurs s'en foutre complètement de savoir qu'une paire de chaussure pouvait altérer ma capacité à me fondre dans la masse sans être vue. Ceci dit, il attendait toujours sa réponse, et je n'avais pas envie de le décevoir. S'il avait été moins charmant, j'aurais très certainement nié le suivre, mais jusqu'à maintenant, il avait été très gentil à mon égard, et je me devais bien de lui rendre la pareille, non ? D'un côté, son comportement m'impressionnait. S'il savait depuis le début que je l'avais suivi, alors pourquoi m'avoir aidé, s'être présenté si galamment et me demander cela si gentiment que son ton pourrait même faire fondre un cœur de glace ? A sa place, je n'aurais pas été aussi clémente avec moi.

« En fait, la vérité c'est que tu m'intriguais. Au début, je ne faisais que me cacher parce que je n'avais pas envie qu'on vienne me déranger, mais en te voyant, j'ai eu envie de voir à quoi tu ressemblais de face. Et sache que je ne suis pas du tout déçue, tu dépasses toutes mes attentes. »

Il voulait la vérité, eh bien il était servi. Je n'avais rien épargné de la raison de ma « chasse », et je ne l'avais pas lâché des yeux en lui expliquant tout ceci. J'étais même allée jusqu'à lui dire que je le trouvais plutôt mignon. C'était bien la première fois que je me laissai aller à de telles révélations sur ce que je pensais d'un garçon.
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Message(#) Sujet: Re: Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. EmptySam 31 Jan - 13:18

« Enchantée Faust. Et j'ai compris, je n'essayerais pas de te trouver de surnom ridicule. Tu trouves vraiment que j'étais pas discrète ? Zut ! Je ne pensais pas avoir régressé à ce point. Mais ça doit être à cause des chaussures. Forcément, suivre quelqu'un avec des talons, aussi petits soient-il, c'est un peu bête j'avoue. »

Etait-ce le bruit des chaussures de sa camarade qui avait alerté le jeune homme. Il ne savait déjà plus trop comment il avait remarqué être suivi. Sûrement parce qu'il n'avait pas l'habitude d'être suivit donc le fait n'était pas passé inaperçu. Sans doute parce que d'habitude, il n'était pas un super enquêteur. Il ne s'essayait pas non plus à cette fonction mais durant les parties de jeux de société moldues auxquelles il prenait part avec ses parents pendant les vacances, il ne gagnait jamais quand il y avait une partie du jeu où il fallait chercher quelque chose hors-jeu, comme dans le Cluedo par exemple. C'était un peu bizarre pour un Serdaigle, il ne parlait d'ailleurs jamais de ces parties en dehors du cercle familial, il avait un peu honte, non pas de jouer à des jeux moldus mais plutôt de ne pas être à la hauteur de sa réputation de Serdaigle. Pour sa défense, parce qu'il était normal qu'il essaye d'en trouver une, son père était passé avant lui dans la maison des bleus et bronze et gagnait tout le temps. Ou dans ses élans de bonté, c'était sa femme qui remportait la partie. Très sincèrement, les enfants avaient clairement du mal à se démarquer dans ces jeux-là.

«  Je pense que c'est surtout parce que je n'ai pas l'habitude d'être suivit à la trace, du coup, j'ai eu une impression bizarre. Je ne savais pas trop ce que c'était avant que tu ne décides de te prendre d'affection avec le sol. » Répondit-il en haussant les épaules. « Mais je pense aussi que les talons n'ont rien arrangés, à cause du bruit mais également parce que c'est plus compliqué de garder l'équilibre avec eux quand on marche sur une surface mouillée. Et puis avec toutes les marches, c'est pas plus pratique les chaussures plates. »

Merlin soit loué, les garçons n'avaient pas besoin de porter des chaussures à talon pour se retrouver percher à quelques centimètres de plus du sol. Faust était grand de base donc il n'en aurait pas eu besoin de toute façon, mais le fait qu'il n'ait pas le choix était une bonne chose. Après, les gens restaient libre, un garçon pouvait toujours essayer de marcher avec des talons mais il ne faut dans ce cas là, pas avoir peur du ridicule, des critiques et d'avoir mal au pied. Le Serdaigle n'était pas un spécialiste des chaussures mais si il avait son avis à donner, ce serait que les chaussures des femmes sont appropriées à leur type de pied. Plus fin. Et leurs pieds sont en retour plus habituées à cette pratique, donc pour un garçon, ça doit faire super mal. A moins d'être habitué à en porter depuis un moment et/ou d'avoir commander des chaussures dont les formes ont été légèrement revisitées pour plus de confort. L'idée était bizarre mais en même temps, les gens l'étaient tout autant, un peu n'importe quoi était possible avec eux. Une chose était certaine, Faust ne ferait jamais ça.

« En fait, la vérité c'est que tu m'intriguais. Au début, je ne faisais que me cacher parce que je n'avais pas envie qu'on vienne me déranger, mais en te voyant, j'ai eu envie de voir à quoi tu ressemblais de face. Et sache que je ne suis pas du tout déçue, tu dépasses toutes mes attentes. »

De base, Faust n'avait aucune idée des raisons qui avaient poussées la jeune fille à le suivre, mais il serait encore moins douter que ce soit pour cette raison. Et vous voulez répondre comment à ça ? C'était toujours agréable de se faire flatter par quelqu'un mais c'est parfois un peu embarrassant quand on veut répondre à cette personne, gentiment, qu'elle ne devrait pas essayer quoique ce soit parce que vous êtes pris. Le Serdaigle n'avait pas l'intention de lui mentir, une seule fille faisait battre son cœur et elle répondait au doux prénom de Wilhelmina. Les deux filles arboraient sur leurs insignes et leurs uniformes les couleurs vertes et argent mais la ressemblance s'arrêter là. Aldreda était jolie mais la petite amie du jeune homme était magnifique. Un véritable diamant brut auquel il ne faut absolument pas toucher pour tenter d'améliorer quoique ce soit, elle était déjà parfaite comme elle était maintenant. Si la jeune fille maladroite était en chasse d'un cavalier pour le prochain bal, sa recherche devrait encore se poursuivre.

« C'est aussi ce que me dis ma petite amie. » Répondit le jeune homme avec un sourire innocent. « C'est une drôle de raison, je n'aurais jamais deviné. Les jeunes de nos jours sont de plus en plus étranges. »

Pire que d'avoir utiliser une expression qui le vieillissait comme pas possible, Faust n'avait pas du tout fait dans la subtilité. En même temps, il s'assurait que le message était passé sans avoir eu à direct et gêné de renoncer aux avances de la vipère. Il faisait mine de rien, passer pour celui qui n'avait absolument pas compris était idiot mais il n'avait pas trouvé mieux sur le moment. Le pire étant qu'il s'était un peu trahis lorsqu'il n'avait pas retourné le compliment pour ne pas créer de sous-entendus mal venus ou autre. Quant au fait qu'il n'était pas certain que Wilhelmina se soit exprimée de cette manière, c'était un détail, le fond de la pensée y était, c'était le principal.
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Message(#) Sujet: Re: Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. EmptyDim 1 Fév - 14:03

« Je pense que c'est surtout parce que je n'ai pas l'habitude d'être suivit à la trace, du coup, j'ai eu une impression bizarre. Je ne savais pas trop ce que c'était avant que tu ne décides de te prendre d'affection avec le sol. Mais je pense aussi que les talons n'ont rien arrangés, à cause du bruit mais également parce que c'est plus compliqué de garder l'équilibre avec eux quand on marche sur une surface mouillée. Et puis avec toutes les marches, c'est pas plus pratique les chaussures plates. »

Maintenant, il était clair que le charme était rompu. Pourtant, tout avait si bien commencé... Faust m'avait sauvé de l'humiliation et de la honte, il avait été charmant à en mourir, il trouvait même mon prénom joli. En général, la première chose que les gens disait de mon prénom, c'était qu'il était... unique au monde. En soi, je n'avais pas de problème avec ça, mais c'était la manière de le dire qui me déplaisait. J'aimais mon prénom, aussi bizarre soit-il, et je n'appréciais pas qu'on vienne me dire le contraire. Mais revenons-en à Faust. Voilà que nous parlions de chaussures, et plus précisément des miennes. C'était vraiment l'une des discussions les plus étranges de toute ma vie. Les surnoms passaient encore, mais parler de la perte d'équilibre causée par des chaussures... Et puis, je savais pertinemment que ça n'avait rien à voir. J'étais tout aussi à l'aise en ballerines qu'en talons de dix cm. J'avais dit ça uniquement pour gagner un peu de temps et trouver comment formuler ce que j'avais à dire.

« Hey, d'abord, c'est le sol qui a décidé de se rapprocher de moi, pas l'inverse. Faut dire que je le comprends aussi. Côtoyer une beauté pareille n'est pas donné à tout le monde. » Assurai-je d'un ton charmeur. « Et puis les chaussures plates, ça sert à rien si tu veux tout savoir. Mais bon, je suppose qu'on ne se pose pas ce genre de problème quand on mesure près d'un mètre quatre-vingt. »

En fait, je n'avais aucune idée de combien il pouvait bien mesurer. Tout ce que je savais, c'est qu'il était grand. Et ce n'était pas pour me déplaire. J'avais toujours aimer la compagnie des personnes plus grande que moi, physiquement parlant, mais aussi plus vieille que moi. J'aimais me sentir importante au point de traîner avec « les grandes personnes ». et Faust correspondait au profil en tout point. Il était grand, plus âgé, et aussi intelligent puisqu'il était à Serdaigle. Et je ne parlais pas de son physique avantageux. Et puis vous avez vu ses yeux ? Ils sont tellement magnifique que je pourrais passer ma journée à les regarder. Mais c'était un peu prématuré dans notre relation. Il fallait d'abord que nous fassions plus ample connaissance.

« C'est aussi ce que me dis ma petite amie. C'est une drôle de raison, je n'aurais jamais deviné. Les jeunes de nos jours sont de plus en plus étranges. »

En entendant la première partie de sa phrase, mon sourire s'effaça. Comment ça il avait une copine ?! Et qui était cette espèce de cruche qui se permettait de mettre la main sur cette sublime créature ? Non mais on aura tout entendu, je rêve ! En même temps, une partie de moi trouvait que ce n'était pas si étonnant que ça. Comment un jeune homme aussi charmant que lui aurait pu être célibataire ? Mais je me fichais bien de ce que me disait ma conscience. Tout ce que je voulais, c'était savoir qui était cette fille, pour que je puisse foutre le bordel dans leur couple. Il y avait peu de chance pour que cette fille soit une personne proche de moi, sinon, j'aurais été au courant, alors je n'avais aucun scrupule à mettre en péril un couple aussi mal assorti que le sien.

« Oh... Alors comme ça, tu as une petite amie ? Je la connais peut-être, c'est qui ? » Demandai-je le plus innocemment possible. « J'aurais dix-sept ans à la fin de l'année, je ne suis pas une gamine, alors veux-tu bien cesser de me faire paraître plus jeune que je ne le suis. »

Même si j'étais obnubilé par cette fille à qui je devais dès à présent pourrir la vie, je n'avais pas oublié qu'il venait de me traiter de gamine. Même si, et je lui reconnaissais au moins cela, il avait fait usage de sous-entendus. Je n'étais pas un bébé, j'avais seize ans, et d'ici la fin de l'année, je serais majeure alors les allusions à ma jeunesse, merci mais non merci.
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Message(#) Sujet: Re: Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. EmptyMer 4 Fév - 18:18

« Hey, d'abord, c'est le sol qui a décidé de se rapprocher de moi, pas l'inverse. Faut dire que je le comprends aussi. Côtoyer une beauté pareille n'est pas donné à tout le monde.  Et puis les chaussures plates, ça sert à rien si tu veux tout savoir. Mais bon, je suppose qu'on ne se pose pas ce genre de problème quand on mesure près d'un mètre quatre-vingt. »

Sous ses airs de gamine toute aussi écervelée que superficielle se cachait aussi un sacré sens de la réparti. Contrairement à ce qu'il avait pu penser au début en la trouvant par terre après avoir bêtement glissé sur une flaque d'eau, Faust trouvait sa camarade plutôt marrante. Et elle savait répondre de manière intelligente. Même si l'hypothèse que le sol ait fait en sorte de l'appeler – ou peut importe – n'était pas même crédible une seconde, c'était déjà mieux que de rire comme une pauvre cruche par manque de conversation. Le jeune homme ne disait pas qu'il allait devenir super ami avec la verte et argent, seulement, elle ne méritait peut-être pas d'être jugé aussi rapidement. Elle n'était pas que stupide, elle était marrante aussi, deux points qui se contrebalançaient la rendant déjà plus intéressante que les trois quarts de ses semblables qui mis à part passer leurs mains plus de cinquante fois par jours, remettre leurs rouge-à lèvre toutes les heures – voir deux si elles ont pas le temps avant – et qui rient à la moindre réflexion stupide d'une personne qu'elle juge assez utile pour leur prêter attention, ne faisait quasiment rien de leurs journées. Peut-être que cette vipère n'était pas très différente non plus, mais elle avait un quelque chose en plus. Un truc qui ne donnait pas envie à Faust de lui fausser compagnie de suite.

« Si le sol est très entreprenant, toi par contre tu n'es pas très modeste. » Constata le jeune homme, amusé par les répliques de la vipère. « Ce n'est pas réellement une question de taille. N'importe quel garçon n'ayant pas des tendances à se travestir ne mettra jamais des talons, à moins que ce soit pour achever un déguisement qui ne durera que quelques heures mais sinon, aussi petit soit-il, il n'en mettra pas. On ne va pas mettre en danger notre honneur pour quelques centimètres de plus, je ne pense pas que ça en faille vraiment la peine. »

Déjà que la journée du jeune homme avait pris un drôle de tournant suite à sa rencontre avec Aldreda, maintenant voilà qu'ils parlaient de chaussures. Talons ou pas, peu importe, c'était pas tellement le genre de choses sur lesquelles s'attardaient le Serdaigle en général et on pouvait le comprendre, le plus important chez une fille n'est pas ce qu'elles ont aux pieds. Exception faîte chez sa sœur, son petit poussin encore trop jeune pour grandir ne doit pas essayer de devenir grande avant l'heure. Arabella n'était plus un bébé mais lui continuait malgré tout à la voir un peu comme tel, malgré ses efforts, elle était toujours sa petite sœur chérie fragile qu'il lui faut absolument protéger. Alors des talons, non, c'était quand les filles voulaient se rendre intéressantes, voir plaire, Faust voyait rouge alors même qu'il ne faisait qu'imaginer sa sœur au bras d'un autre garçon que lui. Le reste du temps ce genre de détail ne l'intéressait pas, même quand sa petite amie était soudainement un peu plus à sa taille. Il lui faisait alors le commentaire que ses chaussures étaient jolies, toute en beauté comme la personne qui les portait mais rien de plus. Un sujet si futile pour le jeune homme qu'il ne comprenait pas pourquoi, lui le premier, renchérissait sur le sujet. Toujours vouloir le dernier mot peut amener à des situations comme celles-ci auxquelles on ne pense pas toujours mais qui n'ont vraiment rien de passionnantes et à quoi il est difficile de mettre fin sous peine de devoir laisser le mot de la fin à la personne d'en face.

« Oh... Alors comme ça, tu as une petite amie ? Je la connais peut-être, c'est qui ? J'aurais dix-sept ans à la fin de l'année, je ne suis pas une gamine, alors veux-tu bien cesser de me faire paraître plus jeune que je ne le suis. »

Faust n'était pas idiot, il avait bien vu la déception qui s'était inscrite sur le visage de sa camarade et se doutait que de cette curiosité émanait peut-être le désir d'une petite vengeance quelconque. Après avoir vu les dégâts que l'amour pouvait faire, le jeune homme n'était pas prêt à voir deux filles se battre pour gagner le plaisir de se balader à son bras. Son cœur avait de toute manière déjà choisit Wilhelmina et il espérait que la jeune fille qu'il avait bousculé ne se contenterait que d'un prénom et n'irait pas se mettre à la confection de poupées vaudoues par exemple. La manière la plus simple de préserver sa petite amie aurait été de fuir la question, après tout, il n'avait aucun compte à rendre à Aldreda pour être obligé de lui répondre. Seulement, il avait joué le naïf dans l'espoir d'échapper au jeu de la Serpentard qui aurait tout simplement pu se dire que l'affaire était fichue d'avance, qu'elle pouvait désormais aller ce chercher un autre garçon à se mettre sous la dent. Malheureusement elle avait l'air de d'abord vouloir savoir à quelle adversaire elle devait se mesurer pour prendre sa décision. Le Serdaigle avait confiance en sa petite amie, aussi il devina qu'elle saurait se montrer assez féroce pour éloigner Aldreda de leur couple. N'empêche qu'il aurait quand même adorer ne pas retrouver dans ce genre de situation, c'était le genre de chose qui pouvait semer la zizanie dans un couple, Wilhelmina pourrait croire qu'il en avait charmer une autre alors que à part vouloir rire un peu d'elle, Faust n'avait rien voulût de plus. Les filles étaient décidément des créatures bien étranges qu'il était parfois dur de supporter tant leur logique était si différente.

« Tu la connais peut-être, elle est également à Serpentard. C'est Wilhelmina Fawlne. En tout cas, moi je ne te connais pas, pourtant nous n'avons pas beaucoup de différence et tu n'as pas l'air d'être une personne discrète. »

Faust n'avait pas la prétention de dire qu'il se souvenait de tous les visages qu'il rencontrait mais de ce qu'il avait compris, la vipère était du genre à aimer se faire remarquer par les autres élèves. C'était un profil type établi à partir de pas grand chose mais ça avait l'air de bien coller avec la personne. Faust ne disait pas non plus que c'était mal, mais en général il mémorisait les têtes de ces filles qui trouvaient toujours un moyen de se faire connaître. Celle-là ne l'avait pas marqué ? Etait-elle de celles qui changeaient soudainement de personnalité ?
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Message(#) Sujet: Re: Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. EmptySam 7 Fév - 19:37

« Si le sol est très entreprenant, toi par contre tu n'es pas très modeste. Ce n'est pas réellement une question de taille. N'importe quel garçon n'ayant pas des tendances à se travestir ne mettra jamais des talons, à moins que ce soit pour achever un déguisement qui ne durera que quelques heures mais sinon, aussi petit soit-il, il n'en mettra pas. On ne va pas mettre en danger notre honneur pour quelques centimètres de plus, je ne pense pas que ça en faille vraiment la peine. »

Non loin de me faire perdre le sourire, son constat me fit lâcher un petit ricanement. La modestie n'avait jamais fait partie de mon caractère, et j'en était bien consciente. Alors qu'il me le fasse remarquer ne me faisait ni chaud ni froid. En fait, c'était plutôt drôle de le voir trouver mes qualités et mes défauts. J'avais l'impression d'être importante à ses yeux, alors pour tout dire, ça me faisait même extrêmement plaisir de l'entendre dire ça. Et puis, il l'avait exposé d'une manière si charmante, que même si ça ne m'avait pas amusé d'entendre ça, je ne lui en aurait pas du tout voulu. Il fallait croire que Faust avait le don de critiquer les gens sans que ceux-ci ne s'en trouvent indignés. Bien sûr, je ne prenais pas du tout sa remarque comme une critique, mais plutôt comme un compliment. J'avais appris depuis longtemps à me ficher complètement de ce que les gens pouvaient bien penser à mon sujet, mais je devais avouer que j'éprouvais une certaine fierté à être décrypté par ce Serdaigle.

« Et encore très cher, tu n'as rien vu. » Répondis-je avec un clin d'œil. «  Je pense que tu te trompes en disant que les hommes ne portent pas de talons. Vous en portez, mais vous leur donnez un autre noms, c'est tout. Tu sais, dans ces chaussures que tu portes aux mariages, ou aux entretien d'embauche ? Bah il y a des talonnettes, et ça vous grandit. Donc, c'est comme des talons en fait. »

En effet, j'avais déjà vu mon père porter ce genre de chaussures plusieurs fois. Ils disaient que c'était des chaussures pour les grandes occasions, et que c'était pour ça qu'elle grandissait les gens. Pour les faire apparaître plus important et pour qu'on ne les considère pas comme des personnes dénuées d'intérêt. Enfin, tout ce que j'en disais moi, c'était que ce genre de chaussures n'étaient pas très jolies et que les personnes qui les avaient inventés devaient avoir un coup de fatigue ce jour-là. Parce que des talons pour les hommes, c'était un peu nul en fait. Ils étaient suffisamment grand comme ça, pas besoin d'en rajouter, même pour deux ou trois centimètres. Et puis, ça ne faisait qu'entasser des chaussures dans le placard pour rien puisque ces messieurs étaient trop fier pour les porter tous les jours. Mais bon, peut-être que ces chaussures existaient juste parce que les hommes avaient peur qu'on les dépasse avec nos talons. Oui, ça devait sûrement être ça. D'où le besoin de les porter aux mariages, aux enterrement, et au travail. Histoire de rester plus grand, et plus imposant que les femmes.

« Tu la connais peut-être, elle est également à Serpentard. C'est Wilhelmina Fawlne. En tout cas, moi je ne te connais pas, pourtant nous n'avons pas beaucoup de différence et tu n'as pas l'air d'être une personne discrète. »

Sous le choc, j'ouvris la bouche. Avant de la refermer tout aussi rapidement. Génial, voilà que je faisais le poisson devant le copain de Wilhelmina. Et puis d'abord, depuis combien de temps ils étaient en couple ces deux-là ? Je connaissais Wilhelmina depuis un bon bout de temps maintenant, et même si notre amitié renaissait peu à peu de ses cendres, j'étais choquée de devoir apprendre une telle nouvelle de la bouche de son petit ami. Enfin quoi, j'étais quand même revenue à Poudlard depuis près d'un mois maintenant, et elle n'avait toujours pas trouvé le temps de me l'annoncer ? Si ça se trouvait, ils ne s'étaient mis ensemble que très récemment et c'était pour ça que je n'étais pas encore au courant. Peut-être qu'ils avaient décidés de garder leur relation secrète, et que Faust m'avait répondu juste pour me faire plaisir. Mais ce n'était pas vraiment le cas en fait. J'adorais Wilhelmina, c'était une très bonne amie, et je ne pouvais pas la trahir et essayer de briser son couple. Et pourtant, Merlin savait combien j'en avais envie. Mais je n'avais qu'une chose à faire, le laisser tranquille.

« Oui, je la connais, c'est une bonne amie. Mais curieusement, elle ne m'a jamais parlé de toi. D'ailleurs, ça fait combien de temps que vous sortez ensemble maintenant ? » Demandai-je réellement curieuse cette fois-ci. « C'est peut-être parce que j'ai dû m'absenter toute l'année dernière. Si ça se trouve, on s'est déjà croisé avant, mais aucun de nous ne s'en souvient. Et pour info, il n'y a aucun mal à aimer être au centre de l'attention. » Rajoutai-je en finissant ma phrase d'un ton plus sec que le reste.

Je ne comprenais pas pourquoi Wilhelmina ne m'avait pas parlé de sa relation avec Faust. C'était pourtant pas si difficile à introduire comme sujet. « Hey, au fait, je sors avec Faust au cas où tu te le demanderais ». Rien de plus simple, en effet. Mais bon, je pouvais comprendre qu'elle n'avait pas encore eu envie de m'en parler. Après tout, je m'étais absentée pendant un an, ce n'était pas négligeable quand on y pensait.
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Message(#) Sujet: Re: Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. EmptyVen 13 Fév - 22:34

« Et encore très cher, tu n'as rien vu. Je pense que tu te trompes en disant que les hommes ne portent pas de talons. Vous en portez, mais vous leur donnez un autre noms, c'est tout. Tu sais, dans ces chaussures que tu portes aux mariages, ou aux entretien d'embauche ? Bah il y a des talonnettes, et ça vous grandit. Donc, c'est comme des talons en fait. »

En souhaitant faire le malin et parler vite, Faust venait de faire une erreur qu'un esprit aussi aiguisé et aussi bien renseigné que celui de la vipère ne pouvait en aucun cas laisser passer sans faire un commentaire dessus. Le jeune homme avait sa fierté et n'aimait pas qu'on le reprenne mais le pire dans tout ça, c'était qu'il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même après s'être enfoncé dans un sujet de conversation sur lequel son niveau ne volait pas bien haut. A toujours trop vouloir parler avec confiance pour en boucher un coin aux autres, il finissait par lui-même leur laisser l'occasion de lui faire ce coup-là et quand il était le coupable de sa situation, Faust s'en mordait bien les doigts. Encore, pour cette fois ça irait, comme il en avait parfaitement conscience, ce n'était pas un sujet dans lequel il était expert, il préférait mille fois mieux qu'on le reprenne sur quelque chose d'omis sur ce domaine qu'un autre où il serait plus forte et où l'oubli serait impardonnable. Du style à aller se frapper la tête contre un mur ensuite.

« C'est vrai, tu n'as pas tord. Après, comme tu le dis, c'est seulement en des occasions spéciales et c'est l'unique raison pour laquelle nous pouvons en porter parce que nous n'en sommes pas obligé en plus. Ce n'est question que de nous faire grandir de quelques centimètres mais nous n'avons pas à faire preuve d'agilité ni d'équilibre pour marcher sur des points d'appuis plus ou moins réduits. Nos talonnettes n'ont rien à voir avec vos talons aiguilles par exemple. »

Le Serdaigle s'en voulait un peu d'avoir oublier parce que quand même, c'était quelque chose qu'il connaissait pour avoir déjà dû en porter quand il était plus jeune pour assister à certaines occasions qui selon ses parents valaient le coup de le faire apparaître plus grand. Soit-disant parce qu'ainsi on marque plus les esprits. Faust avait soupçonné que c'était pour augmenter l'impression que la descendance de Wingston Churchill se portait toujours à merveille au fil des générations et qu'ils étaient tous des ''grands hommes'', dans les deux sens du terme même si la hauteur n'influence pas ce titre tout comme n'est pas plus un signe de bonne ou de mauvaise santé. C'est une question de génétique, parfois de nutrition ou de pratique sportive mais être petit ne veut pas pour autant dire qu'on a été mal nourrit. La logique des adules avaient toujours parût étrange pour Faust mais en grandissant, ce qui l'impressionnait tout comme lui faisait un peu peur, c'est qu'il la comprenait et agissait parfois en la suivant pour ainsi se faire mieux accepter dans certains milieux. Peut-être qu'en fait les gens se comportaient tous d'une certaine manière pour rentrer dans le moule mais qu'au final ce n'était plus que des apparences, les mentalités ayant changés mais les gens n'ayant pas eu le courage d'imposer ces améliorations dans leurs manières de procéder.

« Oui, je la connais, c'est une bonne amie. Mais curieusement, elle ne m'a jamais parlé de toi. D'ailleurs, ça fait combien de temps que vous sortez ensemble maintenant ? C'est peut-être parce que j'ai dû m'absenter toute l'année dernière. Si ça se trouve, on s'est déjà croisé avant, mais aucun de nous ne s'en souvient. Et pour info, il n'y a aucun mal à aimer être au centre de l'attention. »

Cette fois, ce fût au tour de Faust d'être surpris. S'il n'eut pas de réaction stupide comme ouvrir puis refermer la bouche, il n'en demeura pas moins étonné d'apprendre que la jeune fille qui l'avait suivit en se pensant discrète à travers les couloirs était une amie de Wilhelmina. Il ne savait pas que sa petite amie avait des amis parfois un peu étrange quoique un peu marrant quand même, mais c'était bizarre qu'elle n'ait pas parler de lui. Leur relation n'était un secret pour personne, encore moins pour leur entourage, ce qui rendait la chose encore plus étrange et le jeune homme perplexe bien qu'il finisse par songer que sa petite amie n'avait tout simplement pas eu l'occasion de mettre au courant Aldreda, ou alors avait oublier de le faire, zappant au passage que cette dernière avait été aux abonnés absents durant toute une année si le jeune homme avait bien compris. Cette histoire aussi était un peu étrange. Pourquoi partir ? Des raisons personnelles semblaient plus probables mais Faust hésitait à demander pour avoir une certitude, il ne désirait pas paraître impoli.

« Depuis les vacances d'été. » Répondit-il un brin pensif. « Je ne sais pas pourquoi tu n'étais pas là ni pourquoi elle ne t'en a pas parlé mais ça a peut-être un lien c'est possible. »

La curiosité était un vilain défaut et Faust avait été éduqué de manière à laisser paraître que les qualités mais pour le coup, il n'avait pas su s'en empêcher. Ce n'était pas non plus la manière la plus directe du monde de demander, il avait sous-entendu qu'il aimerait bien savoir. Mais c'était tellement bien caché qu'il ne jouait pas les impolis, sa manière de répondre pouvait être prise comme un simple moyen de formuler une explication. Aldreda ne verrait peut-être là une intrusion de la part du jeune homme dans sa vie mais juste une simple réponse. Et elle serait libre de se dévoiler ou non. Sinon Faust n'en ferait pas toute une maladie, surtout qu'ils ne se connaissaient à peine.
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Message(#) Sujet: Re: Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. EmptySam 28 Fév - 14:45

« C'est vrai, tu n'as pas tord. Après, comme tu le dis, c'est seulement en des occasions spéciales et c'est l'unique raison pour laquelle nous pouvons en porter parce que nous n'en sommes pas obligé en plus. Ce n'est question que de nous faire grandir de quelques centimètres mais nous n'avons pas à faire preuve d'agilité ni d'équilibre pour marcher sur des points d'appuis plus ou moins réduits. Nos talonnettes n'ont rien à voir avec vos talons aiguilles par exemple. »

Agilité ? Equilibre ? Je n'avais pas l'impression d'avoir besoin de faire preuve d'autant de coordination pour tenir debout sur des talons. Ces qualités étaient plutôt requises pour des artistes comme Snow, qui arrivaient à tenir en équilibre – et vraiment cette fois – sur des fils suspendus en hauteur. J'adorais le regarder faire, mais ce que je préférais, c'était quand il m'apprenait à tenir en équilibre comme ça. Bien sûr, je n'étais pas folle au point de commencer à trois mètres de haut dès le début, mais même à cinquante centimètres du sol, c'était assez impressionnant ce qu'il faisait. Du coup, j'étais d'accord pour dire que Snow avait besoin de garder l'équilibre, et par conséquent d'être assez agile de ses pieds, mais ce n'était pas mon cas.

« Oui enfin nous non plus on n'a pas besoin de ça. Mais c'est vrai que vos talonnettes sont ridiculement petites comparé à nos talons. »

Mais c'était bien le seul point sur lequel j'étais prête à être d'accord avec Faust. Tenir sur des talons n'étaient pas si compliqué que ça. Qu'ils mesurent cinq ou quinze centimètres. Au final, c'était exactement pareil. En fait, c'était même plutôt simple de porter des talons. Et ça faisait de belles fesses, alors je n'allais pas me plaindre. J'aimais bien mes fesses, même pied nus, mais rien n'était comparable à leur forme quand je portais des talons de plus de sept centimètres. C'est la raison pour laquelle j'aimais tellement porter des talons hauts. Mais bon, à travers tous les gros pulls et les manteaux d'hiver, ça ne se voyait pas trop. Donc en ce moment, je portais plutôt des talons compensés. C'était beaucoup plus simple pour marcher dans la neige. Et puis, ça m'épuisait moins que des talons normaux. En fait, c'était comme si je portais des baskets, mais avec quelques centimètres en plus.

« Depuis les vacances d'été. Je ne sais pas pourquoi tu n'étais pas là ni pourquoi elle ne t'en a pas parlé mais ça a peut-être un lien c'est possible. »

Depuis les vacances... soit trois à quatre mois, tout dépendait de quand exactement. Mais je préférais demander à Wilhelmina pour ce genre de détail. Je ne me voyais pas vraiment taper la discute avec son petit ami que j'avais essayé de draguer à peine cinq minutes plus tôt. C'était vraiment trop bizarre comme retournement de situation. C'était même pire que de discuter de hauteur de talons et de chaussures. En revanche, il avait raison. C'était parce que j'étais partie qu'elle ne m'en avait pas parlé. Depuis mon retour, nous passions moins de temps ensemble. En fait, en dehors des rares fois où l'on se croisait dans la salle commune, je ne la voyais que lorsqu'elle me donnait des cours de Sortilèges. Je lui avait demander de me donner des cours particuliers car durant mon année d'absence, je n'avais pas beaucoup pratiqué, et la reprise avait été difficile niveau pratique. Et comme je savais à quel point elle aimait les Sortilèges, je lui avais proposé de m'aider. Mais cela faisait seulement un mois que j'étais revenue, et nous n'avions pas eu l'occasion de discuter vraiment elle et moi. Je devrais peut-être lui envoyer une lettre pour lui en parler ? Ou alors la confronter dans la salle commune, ou après un de nos cours particulier ? Le moyen restait encore à trouver, mais il fallait que je lui en touche quelques mots, c'était certain.

« Disons que j'ai eu quelques... problèmes. Mais ça va mieux maintenant. Mais si c'est aussi récent, je comprends qu'elle ne m'ait pas parlé de ça. Elle veut peut-être garder l'exclusivité de votre relation pour le moment, je pourrais comprendre ça. »

Après tout, c'était mignon de vouloir garder leur relation secrète un petit moment. Mais j'étais quand même assez vexée de ne pas avoir été mise dans la confidence. Je ferais plus attention les prochaines fois. Avec un peu de chance, je les surprendrais dans un moment d'intimité, quand ils s'embrasseraient.

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Message(#) Sujet: Re: Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. EmptyMer 4 Mar - 14:48

« Oui enfin nous non plus on n'a pas besoin de ça. Mais c'est vrai que vos talonnettes sont ridiculement petites comparé à nos talons. »

Et bien voilà, quand on veut, on peut ! Là, ils ne pouvaient que tomber d'accord, les talonnettes que pouvaient utiliser les hommes étaient si petites comparées à la grandeur de certains talons que leur usage ne servait vraiment à rien. A la limite, Faust trouvait que c'était juste une petite astuce pour ceux qui souffre d'un complexe de leur taille ou alors d'autorité, enfin un truc comme ça. Que de nobles raisons pour justifier le fait qu'il n'en porte quasiment jamais. A une époque, son père lui avait dit que c'était bien pour se mettre dans la peau d'un grand et faire plus d'impact par sa simple présence durant une soirée, mais maintenant qu'il avait grandit, il avait pu se faire sa propre opinion et elle était loin de ressembler à celle que se faisait son paternel. Comme quoi, parfois le jeune homme réussissait à trouver des points sur lequel il n'était pas d'accord avec son père. Ce n'était pas si compliqué, preuve qu'il ne se laissait pas intimider par une l'influence importante de quelqu'un comme son père. Voilà qu'il l'a tenait la preuve qu'il ne se conformait pas à des idéaux déjà tous pensés pour pouvoir convenir plus parfaitement aux exigences familiales.

« Et puis elles ne servent pas à grand chose parce qu'en général les garçons finissent par être assez grands. Dans ma famille en tout cas, on n'a besoin de rien pour nous trouver percher au-dessus du monde. »

Légèrement macho. Pas qu'un peu même. Faust s'essayait au jeu de mot, à cause de son nom, il était forcément placé à un rang au-dessus des autres, alors oui ça ne marchait pas avec toutes les familles mais il y avait bien un milieu où ça fonctionnait comme ça. Humainement, on ne pensait pas qu'il avait des capacités spéciales qui le rende surpuissant, non, juste on le respectait avoir du sang de quelqu'un qui jadis avait marqué l'histoire, moldue comme sorcière. Enfin, plus moldue, voilà pourquoi tout les sorciers ne le regardaient pas avec un œil bienveillant et aussi la raison pour laquelle sa famille se penchait sur la défense des moldus. Quoi de plus légitime que d'honorer ses ancêtres en poursuivant leur combat ? Pour le coup, le combat n'était pas tout à fait le même mais leur intention était bonne et là se trouvait le principal. Tout ça pour en revenir au fait que même sans ça, il était destiné à devenir un grand homme, au moins par la taille. Il n'allait pas arranger son cas mais comme ses paroles restaient limités à ses pensées, il pouvait bien se faire la remarque que même sans support sous ses pieds, il dépassait encore sa petite amie qui s'acharnait à ne pas paraître trop petite à ses côtés. C'était marrant de la voir remuer pour trouver des talons assez hauts pour ne pas paraître ridiculement petite à côté de Faust et qui en même temps ne ferait pas tâche avec sa tenue du jour.

« Disons que j'ai eu quelques... problèmes. Mais ça va mieux maintenant. Mais si c'est aussi récent, je comprends qu'elle ne m'ait pas parlé de ça. Elle veut peut-être garder l'exclusivité de votre relation pour le moment, je pourrais comprendre ça. »

Le jeune homme ne souhaitait pas enfonçait le clou mais sa relation avec Wilhelmina n'avait rien de secret. Depuis qu'ils étaient ensemble, ils s'affichaient en public. Bon, peut-être pas les tout premiers jours parce qu'ils avaient eu besoin de calme pour se parler, mettre les choses au point et au passage, se venger de leurs amis mais ils avaient sautés le pas rapidement. Même avant leur septième rentrée au collège Poudlard, ce n'était presque plus un secret pour personne. Toute l'école n'était pas venue lors de la croisière alors tous ne savaient pas mais c'est un détail qui fût revu rapidement. Etant deux personnes qui n'aimaient pas faire des histoires, que leur couple reste secret et laisse tout le monde indifférent les aurait bien arrangé, cependant il avait été tout de suite hors de question de jouer les amoureux transis mais cachés, c'était un jeu auquel avait déjà joué le Serdaigle et il avait bien payé le prix de tenter l'expérience, on ne l'y reprendrait plus. Et le seul véritable problème aujourd'hui, c'était les quelques amis de la vipère qui lui répétait que Faust n'était pas un bon garçon pour lui. Le plus risible, c'était quand cette remarque venait d'Asling, lui qui n'est pas fidèle pour un sou, qui va voir ailleurs chaque fois que c'est possible, propose des conseils pour choisir quelqu'un de fidèle ? Ca paraît être totalement à côté de la plaque.

« Euh... Non... » Avoua Faust un peu gêné. « Nous nous baladons régulièrement main dans la main quand nous nous rendons en cours, on se cache pas quand on doit se voir, enfin... Notre couple n'est pas un secret. Que Wilh' ne t'en ai pas parlé, c'est une chose mais que tu ne l'ais pas vu, ça en ait une autre. »

Le Serdaigle ne souhaitait pas faire de reproches mais d'un côté, il cherchait aussi à préserver sa petite amie. Loin de lui l'idée de mettre des bâtons dans les roues d'une amitié retrouvée, cependant il ne voulait pas que Aldreda pense avoir été trahie alors que tout le monde est au courant. Et en même temps, ce qu'il disait n'était pas faux, si ils s'affichaient régulièrement ensemble, ils n'avaient rien à se reprocher car comment auraient-ils pu savoir qu'une personne avait quand même réussit à ne pas savoir la nouvelle. Certes, ce n'était pas l'événement le plus important du château mais en général on remarque plus que ça les fréquentations de ses amis. Donc techniquement, elle ne pouvait faire aucun reproche à Wilhelmina, encore si ça avait été un secret alors ça aurait été vexant de ne pas être dans la confidence, mais là, rien ne disait pas que la vipère n'était pas au courant de l'ignorance de son amie.

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Message(#) Sujet: Re: Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. EmptySam 28 Mar - 9:12

« Et puis elles ne servent pas à grand chose parce qu'en général les garçons finissent par être assez grands. Dans ma famille en tout cas, on n'a besoin de rien pour nous trouver percher au-dessus du monde. »

Apparemment, nous avions trouvé un point sur lequel nous accorder. Ce n'était pas si mal, même si j'aimais bien être en désaccord avec les autres, juste pour prouver que mon point de vue était le meilleur des deux. Mais là, j'avais d'autres choses en tête que de me préoccuper de rendre quelqu'un fou par mes idées toutes plus impossibles les unes que les autres. Et puis, Faust était très mignon, alors je n'avais pas envie de gaspiller mon temps avec lui à trouver des arguments révocables au sujet des talons. D'ailleurs, je me demandais encore comment ce sujet était arrivé sur le tapis. Je me souvenais brièvement avoir parlé de mes chaussures, mais il était difficile de croire que le sujet avait dévié à ce point. Mais au fond, je me fichais bien de la nature de notre conversation, je pourrais bien parler de tout et n'importe quoi avec le Serdaigle.

« Oui, ce n'est pas faux. Forcément, quand on frôle les deux mètres de haut, ça ne doit pas être bien difficile. Mais si on oublie ce détail, ça doit être lassant de toujours devoir baisser la tête pour parler aux gens, non ? »

Je n'étais pas bien grande, mais on ne pouvait pas vraiment dire que j'étais une naine. Mais, même si j'avais dépassé le mètre soixante, la plupart du temps, je devais lever la tête pour parler aux gens. Ça ne me dérangeait pas du tout. En fait, ce qui m'embêtait le plus, c'était les personnes plus petites que moi, parce que là, je devais la baisser. Et je trouvais que c'était beaucoup plus désagréable comme position. Alors il était légitime que je me demande si ce n'était pas trop chiant pour quelqu'un comme Faust, qui ne devait pas avoir souvent l'occasion de lever la tête. En fait, c'était une des raisons qui faisait que j'aurais préféré être plus petite. En plus de pouvoir porter des talons hauts, les personnes petites étaient perçues plus positivement. Comme si être petite nous empêchait d'être méchante. Bien sûr, ce n'était pas du tout vrai, mais ça permettait de cacher son jeu. Et parfois, ça ne me ferait pas de mal de ne pas avoir l'impression d'être la méchante dans l'histoire. Certes, je n'étais pas la fille la plus polie, ni la plus agréable avec qui parler, mais je n'étais pas tout le temps un monstre qui ne se souciait que de sa propre personne. La preuve, j'avais une discussion tout à fait normale avec Faust.

« Euh... Non... Nous nous baladons régulièrement main dans la main quand nous nous rendons en cours, on se cache pas quand on doit se voir, enfin... Notre couple n'est pas un secret. Que Wilh' ne t'en ai pas parlé, c'est une chose mais que tu ne l'ais pas vu, ça en ait une autre. »

Alors que je venais de trouver une réponse on ne peut plus plausible au fait de ne pas avoir été prévenue du nouveau couple, voilà que Fasut réduisait tous mes espoirs à néant. Wilhelmina ne m'en avait pas parlé, et sur ce point, nous étions tous les deux d'accord. Mais voilà que j'apprenais qu'ils ne se cachaient pas. Qu'ils vivaient leur petit bonheur aux yeux de tous, et que je n'étais même pas foutue de les avoir remarqué plus tôt. Mon sens de l'observation – tout comme ma dignité – venait d'en prendre un coup, et pas un petit. Moi qui aimais à penser que j'étais une fille très observatrice, qui remarquait tous les petits détails, et qui savait toujours comment faire chanter quelqu'un... Apparemment, avoir passé une année chez moi n'avait pas que fait baisser mon niveau scolaire. En même temps, depuis que j'étais revenue, je traînais beaucoup avec Aniek, et je m'adonnais de moins en moins à mes anciennes activités solo. Espionner les gens et tout, c'était beaucoup plus marrant avec Damon. Mais maintenant qu'il n'était plus là, je n'en voyais plus trop l'intérêt. En fait, je m'étais énormément calmée en un an, mais au point de ne plus faire attention aux personnes qui m'entourent et qui me sont chères ? Il fallait croire que j'avais vraiment arrêté d'espionner les autres si je n'avais pas été fichue de remarquer que Wilhelmina avait un copain aussi mignon que Faust.

« Whaou... je savais pas que les mots pouvaient faire aussi mal... » Répondis-je en posant ma main droite sur mon cœur. « C'est vrai que je fais plus trop attention aux gens qui m'entourent, mais avant, c'était plutôt l'inverse qu'on me reprochait. Tu vois, j'essaye de m'améliorer, mais c'est plus facile à dire qu'à faire. »

Je n'étais pas non plus sur le point de me mettre à pleurer parce qu'il avait été dur avec moi, mais je devais avouer que je n'avais pas l'habitude de me faire reprocher ce genre de chose. En général, on me disait que j'étais une chieuse qui se fichait du monde qui l'entourait. Et quand on me lançait ce genre de piques, je riais aux éclats comme si je venais d'entendre une bonne blague. Je savais que j'étais une chieuse, et que je me fichais de tout ce qu'on pouvait me dire. Mais je ne pensais pas qu'un jour, on me ferait voir ces mots sous un autre jour. Finalement, j'étais peut-être vraiment incapable de faire attention aux autres, de me soucier d'eux, ou de faire quelque chose de bien pour quelqu'un d'autre que ma propre personne.
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Message(#) Sujet: Re: Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. EmptyDim 5 Avr - 22:31

« Oui, ce n'est pas faux. Forcément, quand on frôle les deux mètres de haut, ça ne doit pas être bien difficile. Mais si on oublie ce détail, ça doit être lassant de toujours devoir baisser la tête pour parler aux gens, non ? »

On disait que les garçons grandissaient généralement plus tard que les filles, pourtant la croissance de Faust avait débuté assez tôt et s'était prolongé à un rythme assez régulier faisant en sorte de l'habituer à toujours être un peu plus grands que les enfants de son âge et à lui faire baisser la tête par la même occasion. De ce fait, le jeune homme n'avait pas l'impression de faire quelque chose qui ne soit pas naturel parce que pour lui, ce geste l'était et alors, il ne le trouvait pas gênant. C'est vrai qu'en y réfléchissant, on pouvait penser que ça soit lassant mais il n'avait pas cette impression même si il comprenait pourquoi la vipère s'était posée cette question. Ce ne doit pas être totalement le genre de choses qu'on dit en premier pour faire connaissance avec quelqu'un mais au point où ils en étaient, ils pouvaient très bien continuer à ne pas faire comme tous les autres.

« Non, enfin je crois pas, personnellement ça ne me gêne pas puis les gens sont généralement grands. C'est pas comme si j'étais un géant au milieu des nains. » Plaisanta le jeune homme.

L'entourage du bleu et bronze ne comportait pas spécialement de personnes plus jeunes mis à part sa sœur alors il côtoyait des personnes de son âge ou plus, normalement les tailles s'équivalaient toutes à peu près et lui n'avait pas besoin de se fatiguer. Peut-être que certaines personnes étaient petites, comme par exemple sa copine mais c'était une fille et sans surprise, elle maîtrisait l'art de se déplacer avec des chaussures à talons aux pieds. Les problèmes de taille étaient facilement résolus et en réalité, si ils existaient, le jeune homme les ignorait en grande partie parce que ce n'était pas vraiment un détail auquel il faisait beaucoup attention. S ns doute une autre conséquence de son habitude à baisser régulièrement la tête pour converser.

« Whaou... je savais pas que les mots pouvaient faire aussi mal... C'est vrai que je fais plus trop attention aux gens qui m'entourent, mais avant, c'était plutôt l'inverse qu'on me reprochait. Tu vois, j'essaye de m'améliorer, mais c'est plus facile à dire qu'à faire. »

Faust avait feint de ne pas avoir conscience de briser les illusions de la vipère mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle réagisse de cette manière. Certes, il se disait qu'elle devait exagérer ce qu'elle ressentait mais quand même, il avait l'impression d'enfiler une nouvelle fois le rôle du grand méchant de l'histoire, qui blesse tout ce qui ont le malheur de trop s'approcher et du coup et l'idée était assez insupportable. Il en aurait presque le réflexe de s'excuser auprès d'Aldreda mais même si il était sincèrement désolée de ne pas pouvoir remplir correctement toutes les attentes de cette dernière, il ne pouvait pas demander pardon pour sortir avec une de ses camarades. C'était complètement idiot et puis, quand bien même Wilhelmina n'était pas sa copine, il n'était pas sûre que la vipère maladroite et peut-être trop assurée soit son style de fille. Pour l'instant il ne la connaissait pas assez bien pour s'avancer mais c'était en tout cas ce que les premières impressions laissaient comprendre.

« Peut-être mais tu essayes quand même de faire des efforts et c'est une bonne chose. Maintenant il faut que tu trouves un juste milieu. Tu sais, ça arrive de ne pas voir ce qui se passe sous nos yeux. On me l'a déjà reproché aussi et pourtant je ne suis pas du genre à ne pas me soucier de mes amis. Je pense pas que tu es négligée Wilhelmina en n'ayant pas remarquer ce détail de sa vie, vous avez beau être amies, tu vois d'autres personnes, à tes propres préoccupations. Nous ne sommes pas en même année et donc nous ne sommes pas voués à nous croiser souvent en se rendant d'une salle de classe à une autre. Et puis il faut dire que même si nous ne nous cachons pas, nous ne profitons pas pleinement de notre relation car on travaille beaucoup de notre côté pour les examens de fin d'année. »

Tant bien que mal, le Serdaigle essayait de se rattrapait parce qu'il n'aimait vraiment pas avoir l'impression d'avoir foncer droit dans le mur avec une personne. Il pouvait se montrer dur parfois et il semblerait que c'était une nouvelle fois ce qu'il venait de se passer alors qu'il ne le désirait pas, cette jeune fille ne méritait pas ça même si elle arborait les couleurs de Serpentard, ce n'était pas ce qui caractérisait entièrement une personne et Faust était le dernier à pouvoir se permettre de critiquer les élèves de cette maison. Peut-être sa tentative allait tomber à l'eau mais il ne pensait pas que Aldreda était une mauvaise amie pour ne pas avoir fait attention à son couple avec Wilhelmina, c'était pas la fin du monde et puis elle disait faire des efforts et la voix prise pour dire ses mots faisait que le jeune homme la croyait.
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Message(#) Sujet: Re: Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. EmptySam 25 Avr - 23:17

« Non, enfin je crois pas, personnellement ça ne me gêne pas puis les gens sont généralement grands. C'est pas comme si j'étais un géant au milieu des nains. »

C'était intéressant d'entendre le point de vue du Serdaigle. Du haut de mes plus haut talons, j'avais toujours l'impression de ne jamais être assez grande pour voir tout ce qu'il se passait autour de moi. Dans la foule, c'était insupportable parfois de devoir se mettre sur la pointe des pieds pour espérer voir quelque chose, et au final, ne rien voir du tout. Alors j'étais intriguée par la manière dont Faust vivait le même genre de situation. Lui ne devait pas avoir de mal à scruter l'horizon, même avec une centaine de personnes devant lui. Au contraire, il faisait partie de ces personnes qui me gâchait toute chance de voir un spectacle intéressant. C'était à cause de gens comme lui que j'étais réduite à demander ce qu'il se passait aux personnes qui se trouvait à proximité de moi. Et la plupart du temps, si ce n'était pas des amis, ces personnes me dévisageaient de haut en bas avant de tourner la tête, comme si je n'existais pas. Ils le regrettaient amèrement par la suite, mais c'était tout de même désagréable d'avoir à en arriver là pour savoir ce qu'il se passait plus loin. Mais je ne doutais pas que, dans ce genre de situation, Faust m'aurait proposé son aide tout de suite, sans attendre d'être humilié par une fillette telle que moi.

« Si tu le dis. Pour moi, tu restes très grand. Mais je n'ai rien contre ça, t'inquiètes pas. » Assurai-je sur le ton de la rigolade.

Faust ne se considérait pas comme si grand que ça. Bon, il devait certainement être de taille moyenne, peut-être un tout petit peu au-dessus de la norme pour un garçon de son âge, mais pas beaucoup plus. En vérité, je n'avais fichtrement aucune idée de la taille moyenne d'un garçon de dix-sept ans, et ce n'était pas le genre de sujet qui me passionnait. Par contre, voilà que je recommençai avec mes insinuations. J'estimai que cela faisait trop longtemps qu'il n'y avait plus eu droit. Et puis, j'avais bien le droit de tâter le terrain avant de m'engager définitivement sur la voie. S'il me laissait faire, c'était que ça ne le dérangeait pas tant que ça, pas vrai ? Alors peut-être que j'avais une chance avec lui, finalement, même s'il me faudrait un peu plus qu'une discussion sur les chaussures pour décider ce que je comptais vraiment faire de lui. Mais la question ne se posa même plus lorsqu'il m'apprit qu'il avait une petite amie. Et pas n'importe laquelle. Wilhelmina ! Cette nouvelle me laissa sur le cul. Je voulais bien admettre que je n'avais pas fait attention à elle depuis mon retour, mais de là à ne pas avoir remarqué le nouveau couple, je devais vraiment être malade.

« Peut-être mais tu essayes quand même de faire des efforts et c'est une bonne chose. [...] Et puis il faut dire que même si nous ne nous cachons pas, nous ne profitons pas pleinement de notre relation car on travaille beaucoup de notre côté pour les examens de fin d'année. »

Après avoir pratiquement brisé mon cœur en des centaines de petits morceaux, voilà que le Serdaigle tentait de faire amende honorable en me réconfortant sur mon comportement. Il n'avait franchement pas tort sur beaucoup de points, mais au fond, ce qu'il avait dit avant était entièrement vrai et me restait en travers de la gorge. Oui, je voyais d'autres personnes, j'apprenais même à connaître toute une bande de nouvelles têtes que je ne connaissais pas avant septembre. Et puis, je m'étais beaucoup rapprochée d'Aniek depuis mon retour, sans parler du temps que je passais en compagnie de Rhiannon, ma meilleure amie. Mais Wilhelmina comptait beaucoup pour moi, et je ne voulais pas la perdre. Alors je devrais peut-être mettre de côté mes autres activités, et recommencer à accorder plus d'attention à la septième année. Déjà, je lui avais demandé son aide en Sortilèges, pour que je puisse rattraper mon retard et reprendre sur de bonnes bases. Maintenant, je devais passer la seconde, et lui parler dans un contexte plus... amicale.

« Tu as sans doute raison, mais tu ne peux pas tout excuser. Je ne suis peut-être pas la seule fautive dans l'histoire, mais je contribue grandement à cette situation. Maintenant, il ne me reste plus qu'à lui parler et essayer d'améliorer notre relation. » Répondis-je avec un petit sourire. « Wilh' est une très bonne amie, tu sais, et je suis contente qu'elle soit avec toi. Mais je te préviens, si tu la fais pleurer, je réduirais tes précieux bijoux de famille en purée, et peu importe qu'elle soit d'accord ou non. C'est clair ? » Le menaçai-je le plus sérieusement du monde.

Au moins, cette rencontre fortuite avec Faust aura eu un bon côté : je venais de prendre conscience de l'importance de mon amitié avec Wilhelmina. Je le savais déjà, bien sûr, mais je ne pensais que nous nous étions à ce point perdu de vue, et que cela me pèserait autant sur le cœur. Je l'avais toujours considérée comme une amie proche, et cela n'avait pas changé, même après mon année sabbatique. Mais beaucoup de choses avaient changées en mon absence, et j'étais bien obligé de le prendre en compte. Cependant, j'étais résolue à me rapprocher de Wilhelmina, à réapprendre à la connaître, et à être présente pour elle si elle en avait besoin.

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Message(#) Sujet: Re: Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. Suis-moi, je te fuis. ▬ Aldreda & Faust. EmptyDim 3 Mai - 18:38

« Si tu le dis. Pour moi, tu restes très grand. Mais je n'ai rien contre ça, t'inquiètes pas. »

En réalité, le jeune homme n'en avait rien à faire de ce que penser la vipère de sa taille, pour être tout à fait honnête, il ne savait même plus comment ils en étaient arrivés à parler d'un sujet aussi peu utile pour leur culture. Peut-être étais-ce logique quand on regardait l'insigne que portait la demoiselle sur sa robe de sorcière ? Quoiqu'elle puisse en penser, Faust se fichait bien que l'on le pense trop grand ou non et qu'il y est, soit-disant, de nombreux inconvénients. La taille faisait partie des critères imposées par la nature, par les gênes et qu'il soit content ou non, le fait de ne pas pouvoir aller de toute façon, contre ça, lui faisait penser que ce n'était pas la peine de se plaindre, ce n'est pas ce qui l'aiderait à avancer. Pas plus que pour les autres, les critiques, que ce soit ceux qui les reçoivent ou ceux qui en sont à l'origine, ça n'a jamais aider personne à s'élever vers une position meilleure. C'est juste dans la tête mais entre ce qu'on imagine et la réalité, il y a quand même un grand précipice.

« Ton avis, autant que le mien d'ailleurs, sur ma taille n'ont en fait aucune espèce d'importance. » Conclût-il réaliste.

Ainsi, le Serdaigle espérait clore ce débat qui n'était plus vraiment très distrayant, il avait été drôle de voir cinq minutes comment deux personnes pouvaient échanger avec un sujet de conversation aussi futile mais ça devenait très vite lassant, sans compter qu'au départ, ce que cherchais à savoir le jeune homme c'est pourquoi il avait été suivit alors qu'il ne faisait que se promener dans les couloirs de son établissement scolaire à une heure où il était tout à fait autoriser de circuler. Il y a beaucoup de gens qui ont des grains dans cette école, c'est un peu affolant même si on ne peut pas dire que cette vipère, à défaut d'être intelligente, n'a pas non plus un bon fond. Peut-être qu'en creusant un peu plus Faust dénicherait-il de vrais bons points pour la jeune fille ? Malheureusement, il voyait en cette opération une tentative dangereuse et il avait déjà vécu quelques situations foireuses pour ne pas avoir envie de renouveler l'expérience, pas de sitôt en tout cas.

« Tu as sans doute raison, mais tu ne peux pas tout excuser. Je ne suis peut-être pas la seule fautive dans l'histoire, mais je contribue grandement à cette situation. Maintenant, il ne me reste plus qu'à lui parler et essayer d'améliorer notre relation.  Wilh' est une très bonne amie, tu sais, et je suis contente qu'elle soit avec toi. Mais je te préviens, si tu la fais pleurer, je réduirais tes précieux bijoux de famille en purée, et peu importe qu'elle soit d'accord ou non. C'est clair ? »

Finalement, le bleu et bronze n'avait pas besoin de faire des efforts pour déceler chez son interlocutrice quelque chose en elle qui permettait de dire qu'elle n'était pas qu'une vilaine garce comme on premier abord on pourrait le croire. Faust ne pouvait s'en empêcher, il voyait la vipère comme superficielle la plupart du temps, pas très réfléchie et cruellement maladroite, n'empêche, depuis qu'il avait apprit qu'elle était une amie de Wilhelmina, il était encore plus convaincant que quelque chose chez elle était précieux. Sa petite amie ne choisit pas n'importe qui dans son cercle d'amis et le jeune homme trouvait dommage de ne plus avoir beaucoup de temps pour finalement essayer de creuser un peu afin de savoir ce qui avait fait que sa copine se soit attachée à Aldreda au point que cette dernière soit très vexée – et blessée – d'avoir manqué une information aussi importante. Faust se sentait mal d'avoir contribué à troubler la confiance de la jeune fille, en même temps il trouvait sa réaction touchante à l'égard de sa petite amie et il songeait à en toucher deux mots la prochaine fois qu'ils seraient seuls.

« Je suis au courant que Wilh' est une chouette fille, je la connais depuis un long moment, assez pour connaître ses pires défauts et même en ayant connaissance de ce qu'ils étaient, je n'ai pas eu envie de lui faire du mal, de penser qu'elle était une méchante fille et méritait qu'on lui fasse du mal alors ce n'est pas maintenant que je vais changer d'avis, surtout que je passe de magnifiques moments en sa compagnie et que nous nous entendons à merveille. »

Comment avoir peur quand on menace ses bijoux de famille ?Faust n'en porte pas des masses, aussi, tout ce qui peut être considérer comme tel doit traîner dans divers tiroirs des femmes de la famille. A la rigueur, peut-être que sa petite sœur en a apporté dans sa valise pour pouvoir se parer lors d'événements où elle pourrait en avoir l'utilité mais quand on sait que la vipère n'avait pas connaissance de l'existence du jeune homme par Wilhelmina, comment pourrait-elle savoir que ce grand dadet à une petite sœur ? Trop confiant aussi, Faust ne pouvait pas craindre les menaces d'une fille qu'il voyait un peu comme une petite écervelée. En revanche, il la trouvait touchante et se sentait le besoin de la rassurer un peu avant de partir, c'était peut-être sa manière de compenser son immense retard et il ne pouvait pas lui retirer cette envie de bien faire.

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