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Les Animaux sont nos Amis ! Enfin, je crois ? - En pleine brousse du Kenya [PV Zora]
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Message(#) Sujet: Les Animaux sont nos Amis ! Enfin, je crois ? - En pleine brousse du Kenya [PV Zora] Les Animaux sont nos Amis ! Enfin, je crois ? -  En pleine brousse du Kenya [PV Zora] EmptyMar 15 Juil - 23:10

Les Animaux sont nos Amis ! Enfin, je crois ?


Les rhinos, c'est gentil, non ?




FLASHBACK - 11 juillet 2020

Elles étaient tarées. C'était un vrai coup de tête, un vrai moment de pure folie. Elles voulaient se voir mais pas à Londres. D'ailleurs, elles ne voulaient même pas se voir en Angleterre tout court. Elles avaient envie de voyager, de partir à l'aventure, et juste toutes les deux. Alors, qu'avaient-elles décidé ? Partir à l'aéroport, prendre un billet d'avion pour le Kenya et se prendre trois jours à observer les animaux sauvages dans leur milieu naturel. Alors, c'est sûr, Avril avait bien pensé à Yash. Faut dire qu'elle était fana des animaux et qu'elle se diriger même dans cette voie à l'université alors oui, sûrement qu'elle lui en voudrait un peu mais tant pis, Avy avait besoin d'un moment avec Zora, ça faisait bien trop longtemps qu'elles n'avaient pas pris de temps ensemble ! Pourquoi le Kenya ? Et bien parce que c'était exotique et qu'elles allaient forcément s'y éclater.

Avril n'avait donc pris qu'un petit sac à dos où elle n'avait mis que peu d'affaires. En même temps, les filles partaient à l'arrache, alors autant faire les choses bien comme il faut et bien en profondeur ! Les deux amies devaient donc se retrouver à l'aéroport. Avril s'y rendit en peu de temps et eut un grand sourire en y voyant l'étudiante l'attendre. Elle s'approcha de la jeune femme pour la serrer dans ses bras. « Je suis trop contente qu'on se fasse ce petit trip toutes les deux ! Ca va être d'enfer ! » Malheureusement, le temps des retrouvailles ne pouvaient pas être bien long, l'avion allait bientôt partir, elles devaient un peu se grouiller pour monter dans l'appareil. Les deux filles se dirigèrent donc vers le quai d'embarquement. Avril était impressionnée. Alors oui, c'est sûr, elle avait côtoyé des moldus pendant un long moment mais jamais elle n'était montée dans un avion. Elle avait tout de même un noeud à l'estomac. Faut dire que c'était quand même incroyable de se dire qu'un engin aussi gros et aussi lourd était capable de voler, et sans magie, en plus ! Il y avait de quoi faire peur non ? En plus, Avril avait entendu plus d'une fois parler de crash aérien... Alors forcément, la blonde était de loin d'être tout à fait rassurée. Elle priait juste pour que ces crash ne se produisent pas sur leur avion. Elles étaient bien trop jeunes pour mourir, n'est-ce pas ? « Tu sais que je n'ai encore jamais pris l'avion ? »

L'avion décollait, Avril s'agrippait à son siège. Elle n'avait que peu parlé depuis que les filles étaient montées à bord de l'engin. Cette boule au ventre s'avérait bien douloureuse et Avril sentait qu'elle allait juste s'évanouir. Pourtant, curieuse comme tout, la cracmole choisit de garder les yeux ouverts tout le long du décollage, même si elle failli décoller tout le tissu de son siège au moment où les roues quittaient la terre. C'était horrible ! Elle avait déjà volé, ça, oui ! Mais sur un balai, un truc pas très gros et magique dont le contrôle n'était pas bien difficile. Par contre, là, elle n'avait aucun contrôle sur l'appareil de métal et c'était quand même impensable qu'un truc aussi balèze parvienne à se soulever du sol. Enfin, elles étaient en l'air, c'était déjà pas mal, non ?


FIN DU FLASHBACK

Il faisait chaud. Du genre, vraiment chaud. Avril était en débardeur, un chapeau sur sa tête blonde. La crème solaire dans son sac à dos, elle s'arrêtait de temps en temps pour se barbouiller la peau. Il faut dire qu'une peau de blonde, ça ne bronze pas, ça brûle ! Alors, pour éviter ces rougeurs avant la croisière, la cracmole avait choisi de se protéger. C'était quand même le mieux.
Son appareil photo autour du cou, la demoiselle marchait aux côtés de Zora. Malgré la chaleur, le Kenya n'était pas un grand désert. On pouvait se promener au milieu de touffes jaunes de la hauteur des jeunes filles. Il y avait même des arbres et des étangs, par-ci, par-là. Pour s'être renseignées, les filles savaient que les animaux auraient d'ailleurs plus tendance à se trouver dans ces zones qu'en plein rase campagne, loin de l'eau. En même temps, ça semblait logique, un animal est un être vivant et comme tout bon être vivant, l'eau est essentielle à la survie. Au début de la journées, les amies rattrapaient le temps perdu : elles avaient parlé, de tout et de rien, se racontant les dernières nouvelles. Il faut dire que la dernière fois qu'elles s'étaient vues, le temps des parlottes était bien loin. Elles avaient été bien trop concentrées et sérieuses pour se permettre de prendre des nouvelles. Alors forcément, depuis, elles en avaient des choses à se dire. Avril s'était renseignée auprès de Zo pour savoir où en était son apprentissage d'animagus. Elle lui avait également demandé comment s'était passés ses différents examens, sans trop douter des résultats obtenus. Malheureusement, les deux amies comprirent vite que ce n'était pas en papotant constamment qu'elles rencontreraient des animaux. Elles choisirent donc d'avancer plus silencieusement dans ce paysage magnifique et Avril n'hésitait pas pour s'arrêter de temps en temps et immortaliser les montagnes et la savane.

Bientôt, les deux jeunes filles finirent par tomber sur un nouvel étang. S'arrêtant sur sa lancée, Avril chercha des yeux un animal. Il devait forcément y en avoir un, dans le coin, non ? C'était bien un endroit pour se reposer et reprendre des forces, un étang, non ? Les yeux de la blonde finirent par se poser sur un troupeau de zèbres. Sourire aux lèvres, Avril s'approcha doucement de Zora et lui pointa les animaux. « Regarde, il y a des chevaux qui se sont échappés de prison ! » Nouveau sourire avant d'attraper son appareil photo et de mitrailler les bestioles. Elle avait déjà vu des zèbres, pour être allée plusieurs fois au zoo. Mais voir un troupeau entier dans son milieu naturel était juste incomparable. Les équidés mangeaient paisiblement sous l'oeil attentif de celui qui semblait être le chef-étalon. Ce dernier gardait la tête bien haute, scrutant sans doute les alentours pour apercevoir le danger arriver. Elle savait que les animaux ne pouvaient pas les voir à cette distance alors ne cherchait pas à se cacher plus que cela. « C'est vraiment magique, tu as vraiment eu une bonne idée de nous faire venir au Kenya. » Et oui, parce qu'il fallait le dire, c'était l'étudiante qui avait choisi la destination. Avril avait plutôt proposé la France ou le Maroc mais l'idée du safari était vraiment bien meilleure. Yasha serait folle...

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Message(#) Sujet: Re: Les Animaux sont nos Amis ! Enfin, je crois ? - En pleine brousse du Kenya [PV Zora] Les Animaux sont nos Amis ! Enfin, je crois ? -  En pleine brousse du Kenya [PV Zora] EmptyMer 23 Juil - 16:43

11 juillet 2020

N’ayant pas spécialement de préférence entre les boites de nuits et les randonnés à cheval de plusieurs jours, Zora ne voyait aucuns inconvénients à partir un été en Afrique. Elle avait déjà donné en Europe de l’Ouest avec sa cousine lors d’une chasse aux vampires, alors vagabonder au pays des girafes et des éléphants l’enchantait. De plus elle y partait une très bonne amie, et pas des moindre. Avril était une jeune fille belle et adorable, toujours empreinte d’enthousiasme, mais néanmoins cracmol. C’était grâce à cette particularité que les deux jeunes filles se sont connues et rapprochées. Depuis des années maintenant elles sont amies et se sont intégrées dans leurs familles. Avril et son frère seraient venu en mars dernier à l’enterrement de la mère de Zora, s’il n’avait pas eut lieu en France. Autant Avi’ était née sans réel pouvoir, autant son frère en avait et suivait maintenant des cours dans la même université que la Austid, et ce pour son plus grand plaisir. Après maintes années de butinage par ce par là, Zora avait trouvé en cet homme une fiabilité et une loyauté rassurante. Dommage qu’il n’ait jamais eut vent de ces émotions … Un jour peut être qu’elle fera le premier pas. En attendant elle voulait en parler à Avril et l’occasion d’un voyage au Kenya serait le bienvenu. Avril attendait la jeune femme l’abord de l’aéroport, prête comme un scout. Elle lui sauta au cou et l’embrassa chaleureusement. Zora lui rendit son étreinte avec le même sourire. « Moi aussi, ça me tardait de partir quelques jours avec toi à l’aventure ! ». Toutes deux étaient munie d’un sac à dos avec le nécessaire pour le camping safari qu’elles avaient prévu. Evidement, le sac de l’étudiante était ensorcelé et contenait bien plus qu’il n’en fallait. Dès que leur avion fut annoncé, elles s’engouffrèrent dans les tunnels et rejoignirent leurs places. Elles étaient à droite à droite d’appareil, pouvant ainsi profiter du paysage par le hublot. Au décollage, Zora prit la main d’Avi’ dans la sienne comme la jeune blonde ne semblait pas trop rassurée. « Ne t’en fais pas, tout ira bien » lui dit elle pour la rassurer. Evidemment, les cinq heures de vol se déroulèrent sans pépins, sauf une légère perturbation au dessus du Sahara qui avait plaqué Avril dans le fond de son siège. Rapidement, elles avaient leur destination. Ah , l’Afrique, les zèbres, les baobabs géants … les moustiques aussi. A peine descendue de l’avion à Nairobi, la peau sucrée et l’ancienne Gryffondor avait attiré ses satanés suceur de sang. Heureusement qu’elle s’était armée de pshit à la citronnelle, le vieux remède de grand-mère…


Safari party !

Comme le temps leur était compté, les deux amis qui s’entendaient à merveille s’étaient organisé leur séjour de A à Z, historie de ne pas perdre de temps. Ainsi, quelques mammifères locaux pouvaient les observer marcher de bon train dans la savane. Un guide leur avait donné carte, boussole et talkie walkie, lieu de rendez vous et conseil vitaux avant de les laisser partir au matin, seule à l’aventure. Bien sûr, elles éraient dans une réserve protégées, mais seules. De toute façon, la baguette de Zora, ou sa technique du trensplanage pourraient les sortir d’un mauvais pas, mais il ne valait mieux pas y songer. Dans une tenue digne de Lara Croft, célèbre héroïne de jeu vidéo, Zora blaguait joyeusement avec Avril. L’herbe sèche lui gratouillait souvent les mollets et les cuisses tendis que le soleil cognait sur ses épaules. Souvent, elles s’arrêtaient pour se crémer mutuellement, histoire de pas rentrer en Angleterre rouge comme des écrevisses. Autant la Austid bronzait facilement, autant il ne fallait pas abuser du soleil africain. Alors d’un troupeau - ou autre nom pour nommer un groupe - de singes étranges leur passait sous le nez, les jeunes filles sursautèrent. En dehors de moutons ou de vaches, on ne croisait pas beaucoup d’animaux dans le pourtour de Londres. Un instant, Zora se demanda si son être animagus serait un singe. A cette réflexion, le duo éclata de rire et effraya un volatile indéterminé qui dormait par là. Le fil de la discussion ne se tarissait jamais, il fallait admettre que l’une comme l’autre étaient de sacré pipelette. Il fallait voir les lettres qu’elles échangeaient … souvent Zora devait se munir de plusieurs parchemins pour tout raconter. Forcément, comme elles se voyaient moins depuis 2 ans que l’ainée étaient partie dans le supérieur, elles avaient des choses à se dire. Un instant Zora laissa planer un blanc lorsque le nom d’Arthur vint sur le tapis. Avril savait qu’il plaisait bien à son amie mais ne se doutait sans doute pas qu’elle s’était plus attachée qu’il n’y paraissait. En même temps, la Austid n’en avait pas beaucoup parlé, même pas avec Astride. Par chance, le blanc ne dura pas comme elles approchèrent d’un troupeau de zèbres paissant tranquillement. Passionnée par les chevaux depuis enfants, voir des équidés sauvages de si près étire un sourire enfantin sur son visage. Elle rigole de bon cœur à la blague d’Avi’ et ne peut s’empêcher d’immortaliser ce moment à son tour, avec son appareil photo sorcier. « Au fait Avi’, on s’échangera les clichés ? Comme ça tu auras mes photos animées et moi tes photos hautes définition !».

Comme venait de le dire Avril, visiter la savane Kenyane était une idée fantastique, un dépaysement total. Quitter la grisaille de l’Angleterre pour les plateaux sauvage de l’Afrique noire était tout simplement magique. Même s’il cognait au moins 40° à l’ombre, les montagnes au nord gardaient leur mythique neige éternelle et déployait leurs ombres immenses sur le plateau. Deux paysages opposés et complémentaire pour une harmonie parfaite. Ce safari promettait beaucoup de souvenirs. Dépassant le troupeau de zèbres, les deux jeunes filles continuèrent leur marche active sans s’arrêter de blaguer. Dorénavant, le sujet tournait autour du séjour lui-même et de l’espoir qu’avait Zora de croiser quelques reptiles locaux, étant fascinée par les serpents et autres animaux du genre. D’ailleurs, par soucis de température, la Austid avait du laissé sa vipère à un amis de Londres. Filliz allait sans doute bouder à son retour, comme elle n’aimait pas être séparée de sa patronne. Soudain, un bruit sourd attira l’attention des deux jeunes femmes. Ça ressemblait à un son de clairon a moitié bouché par un ballon de baudruche. En une demie seconde, Zora trouva l’origine du bruit. En contre bas de leur chemin, un étang était bordé d’éléphant, rhinocéros et petits mammifères bizarres. C’était leur chance !

- Waw, s’exclama Zora en restant bouche bée, il doit y’avoir une vingtaine d’animaux là bas ! Ca te dit d’approcher doucement, même si c’est hors sentier … ?

Certes le guide avait bien précisé de pas s’éloigner du chemin large d’un mètre mais bon, Zora ne tenait plus trop en place. Le fait de voir arriver trois girafes de derrière une colline la motiva encore plus. Les yeux brillant d’excitation elle se tourna vers Avi pour la supplier du regard. A cette distance les animaux étaient trop petit pour bien les voir, mais si elles arrivaient à parcourir les trois cents mètres qui les séparaient d’une touffe de buissons, elles seraient des reines.

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Message(#) Sujet: Re: Les Animaux sont nos Amis ! Enfin, je crois ? - En pleine brousse du Kenya [PV Zora] Les Animaux sont nos Amis ! Enfin, je crois ? -  En pleine brousse du Kenya [PV Zora] EmptyMar 29 Juil - 14:01


Le talkie-walkie dans sa poche, la carte dans la main gauche et l'appareil photo autour du cou, Avril avait l'air d'une grande aventurière. C'était la première fois qu'elle avait quitté l'Angleterre et était donc toute excitée. Elle avait envie de voir plein de choses, de vivre de grandes aventures et de repartir avec la tête pleine de souvenirs. Elle savait qu'avec Zo, il n'y aurait aucun problèmes de ce côté. Elle passait toujours un bon moment avec la jeune femme et repartait toujours avec un super sourire aux lèvres. Déjà, découvrir un groupe de singes leur passer sous le nez fut une chose incroyable. C'était hallucinant comme ces bestioles pouvaient être habiles et surprenantes. C'était agréable de se sentir ainsi dans la nature. Il n'y avait aucune habitation, elles étaient les seuls êtres humains sur cette partielle de terre et aucune parole ne s'élevait trop haut. C'état juste parfait pour apprendre la vie dans la nature. Bon, après, c'est sûr que la blonde ne viendrait pas vivre ici, elle tenait trop aux gens en général pour perdre la vie en communauté. S'isoler de la sorte était une bonne chose pour des vacances, sans compter que le paysage était magnifique et qu'elles en prenaient plein la vue, mais après, elle avait bien trop besoin d'être entourée pour décider de venir vivre ici.

Ainsi, malgré l'aspect du voyage et l'envie de profiter à fond de cette nature sauvage, les deux filles discutaient. Elles ne s'arrêtaient pas, passant d'un sujet à l'autre avec une facilité déconcertante. C'est qu'on avait affaire à deux spécialistes de la parole : l'une comme l'autre aimaient discuter et avaient toujours de nouvelles idées pour de nouveaux sujets. Avril en profiter pour parler de son frère. Après tout, Zo et Arthur se connaissaient depuis bien longtemps et c'était d'ailleurs leur rapprochement qui avait permis à la cracmole de connaître l'étudiante. Enfin, elle n'était pas bien dupe, elle voyait bien que les deux jeunes se tournaient autour. Elle ne savait pas jusqu'où allaient leurs sentiments respectifs, mais ce dont elle était sûre, c'était cette forte affection qu'ils avaient l'un envers l'autre. Elle ne fut donc guère surprise par le silence qui suivit et eut un petit sourire en coin. Non Zo, elle ne te lâcherait pas comme ça. Mais elle avait encore droit à quelques instants de tranquillité. En effet, le duo parvint au lac où le troupeau de zèbres paîtrait paisiblement. Les deux filles mitraillèrent les équidés en photos et Avril étira un sourire à la proposition de son amie. « Ah mais carrément ! J'en ferai des copies dès que je rentrerai et je te les enverrai. » Avoir des photos provenant des deux appareils étaient vraiment une bonne idée. Bon, sans doute qu'elles auraient des photos en double mais tant pis, plus il y en avait, moins elles oublieraient ce moment. De toute façon, ça serait bien dur d'oublier ce voyage.

Avril sortit un mouchoir pour s'essuyer la nuque. Malgré les cheveux qu'elle avait attaché en chignon, elle sentait la sueur couler de sa nuque. Il faisait bien trop chaud pour elle, elle était loin d'être habituée à une chaleur pareille. Enfin, si elle devait braver ces degrés pour obtenir un voyage spectaculaire, elle le ferait ! Elles reprirent donc leur marche pour s'éloigner des chevaux en pyjama. Tout en regardant les premières photos qu'elle venait de faire, Avril avait repris la discussion avec Zo. Zo qui choisit de parler des reptiles. La cracmole appréciait ces bestioles, notamment les serpents. Sans doute à cause de son don. Il faut dire qu'avoir une discussion pleine de sens et de compréhension avec ces bêtes était intéressant. Les serpents avaient toujours vu la vie sur cette Terre d'une manière différente des êtres humains. Cependant, peu de personnes étaient au courant de son don. Bien sûr, il y avait sa famille. Mais la cracmole l'avait également dit à Yasha et Maddison. Enfin non, Maddison l'avait découvert toute seule. Elle lui avait promis de le garder secret et Avril ne pouvait que lui faire confiance. La jeune blonde n'était pas encore prête de révéler ce qu'elle était aux autres. C'était un secret qui lui pesait, certes, mais c'était son secret à elle. « Comment va ta vipère d'ailleurs ? » Oui, parce que Zo avait une vipère. Normal quoi ! La plupart des gens possédait des chiens, des chats ou des hiboux et elle, elle possédait une vipère. Vous imaginez donc que la jeune fille avait fait en sorte de ne jamais aller chez elle, sachant pertinemment que le serpent entamerait une discussion avec elle et qu'elle aurait beaucoup de mal à l'ignorer.

Le bruit la fit sursauter. Elle s'immobilisa dans son mouvement avant de trouver des yeux le groupe d'animaux en contre-bas. Doucement, un sourire se forma sur les lèvres de la jeune fille qui hallucinait de voir de telles bestioles. Les éléphants étaient gigantesques. Ces bêtes grises battaient des oreilles avaient de lever la trompe au-dessus de leur tête et de barrir. Un éléphanteau s'amusait dans l'étang, courant vers les adultes avant d'aspirer de l'eau et de l'envoyer en l'air. Non loin, un groupe de rhinocéros noirs broutaient, entourés de tas d'oiseaux qui picoraient leur peau dure. Avril allait attraper son appareil quand elle entendit l'idée de son amie. Elle lui lança un regard interloquée. Avait-elle déjà oublié les dires de leur guide ? N'avait-il pas précisé, avec insistance, de ne pas quitter le sentier ? « Euh ben... » Avril tourna de nouveau sa tête vers le groupe avant d'observer un peu les alentours. Remarque, si les deux jeunes filles passaient par ce buisson et s'avançait tout en douceur, tout en restant en hauteur et contre le vent histoire que les bêtes ne les sentent pas, peut-être pourraient-elles prendre des photos de plus près ? « Ok ça marche ! On passe par-là alors ? » Avec un nouveau sourire aux lèvres et l'adrénaline qui commençait à se faire sentir, les deux jeunes filles s'engagèrent en dehors du sentier. Elles pénétrèrent ainsi dans les hautes herbes, herbes qui montaient presque jusqu'aux épaules des demoiselles. Avril se baissa un peu, préférant que son visage ne soit pas perçu par les bêtes. Elle ne se préoccupait pas tant de sa couleur de cheveux puisque son blond se confondait avec les herbes. Il faudrait par contre que Zora fasse plus attention.

Bientôt, les jeunes filles parvinrent à quelques mètres de l'étang. Avril sentait la terre trembler sous ses pieds à chaque course de l'éléphanteau. Elle se cacha derrière un tronc d'arbre au sol et attrapa de nouveau son appareil. « C'est vraiment impressionnant, ils sont énormes ! » Ca n'avait été qu'un murmure. Un souffle au vent. Mais un souffle qui suffit à faire lever la tête à un suricate en leur direction. Avril se figea. Si l'animal alertait les autres, elle ne donnait pas cher de leur peau...

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Message(#) Sujet: Re: Les Animaux sont nos Amis ! Enfin, je crois ? - En pleine brousse du Kenya [PV Zora] Les Animaux sont nos Amis ! Enfin, je crois ? -  En pleine brousse du Kenya [PV Zora] EmptyLun 8 Sep - 18:45

Vraiment, les deux faisaient la paire à marcher et rire au milieu de la brousse. Ça n’était pas du tout la jungle avec liane et Tarzan pas loin. Plutôt la savane du célèbre Roi Lion. Le guide local avait d’ailleurs déconseillée aux jeunes femmes de cherche à croiser ces fauves à crinières. Soit disant trop dangereux et imprévisibles. Bien sur, Zora avait conscience que croiser une meute de lions n’était pas une très bonne idée mais ça serait tellement génial. Déjà voir ce groupe de singes traverser la savane en braillant fut formidable ... Au milieu de cette nature sauvage, elles auraient pu se sentir seule voire même oppressée mais chacun des bruits qu’elles percevaient les ramenaient à la réalité. La vie grouillait dans cet espace préservé de l’homme. En dehors que quelques anciennes tribus, personne ne vivait là pour souiller les terres. Pour des vacances, c’était formidable, ressourçant. Mais Zora n’aurait jamais pu venir s’installer ici et y vivre. Elle était bien trop citadine pour ça, accroc au shopping et à sa vie à Londres. Bien évidemment, dès qu’il fallait se retrousser les manches, partir à la chasse aux vampires ou bien faire les foins toute la journée, elle était là. Mais l’idée de se prélasser dans un bon bain chaud ou d’errer sur Oxford Street et vider les magasins ne la quittait jamais. A la limite, venir ici pour un mois, aider à construire des puits ou des écoles. Oui ça elle le ferait sans aucuns doutes.

Après quelques kilomètres de marche et de discussion, les deux jeunes filles en vinrent à parler de l’université et des garçons. Depuis longtemps Zora connaissait les frères d’Avril et Yasha. Les deux jeunes femmes étaient inséparables depuis longtemps, la Austid et les frangins aussi. Tant avec Arthur qu’avec Joshua, il y avait ce feeling indescriptible. Malheureusement, depuis la fin de l’année dernière, c’était un peu plus compliqué entre le Trust et la Austid. Forcément, ils avaient eu une petite histoire et Zora s’était lassée. Sans trop savoir comment ou pourquoi, elle avait découvert un nouveau charme à Arthur et n’arrivait pas à voir Josh comme plus qu’un ami. Le jeune homme lui en voulait sans doute encore à l’heure actuelle comme il avait commencé à développer des sentiments ... Au fond d’elle, l’ancienne lionne souhaitait que cette histoire n’assombrisse pas le trio qu’ils formaient. Les garçons allaient vivre ensemble aussi, il y avait un risque de dispute. Peut être que Zora devraient en parler à Avril ? Ou Astride même, elle était toujours de bons conseils. Elle n’eut pas le temps tergiversé plus comme son œil apercevait un troupeau de zèbres. Quelques photos plus tard, les chevaux en pyjama étaient enfermés sur une pellicule ou une carte mémoire. Chacune avait un appareil photo différent et spécifique : Avril un moldu numérique haute définition, Zora un magique animé. Elles s’échangeraient les clichées les plus intéressants pour que tout le monde ait des souvenirs particulier. « Génial ! » clama Zora en prenant une photo de son amie. C’était un peu traitre mais ça avait le mérite de faire rire. A la fin de la journée il leur faudrait s’immortaliser ensemble. Elles auront sans doute le visage sale de poussière, les cheveux en bataille et l’air épuisé mais le cliché refléterait leur périple.

Continuant à marcher le nez en l’air ou à terre, les amies bavardèrent non stop. Parfois l’une d’elle se taisait, croyant que tel ou tel bruit était le cri d’un animal. Zora aurait aimé croiser des serpents locaux, en hommage a sa belle vipère. Avril vint à parler de Filiiz, demandant comme elle allait. La Austid sourit car pas grand monde ne se souciait de cet animal de compagnie pour le moins étrange. Elle se souvint des premiers regards qu’on lui avait jetés lors de sa première rentrée. Même les professeurs avaient eu du mal, forcément, personne à part elle ne se baladait dans les couloirs avec une vipère albinos autour du cou. « Eh bien ça va, madame devient casanière donc je la porte moins souvent autour du cou mais bon, elle est toujours aussi vive ! Parfois j’ai l’impression qu’elle me comprend ... ». A chaque fois que Zora pensait à son amie de toujours elle souriait doucement. Il était vrai que parfois Filliz venait se coller contre elle lorsqu’elle avait eu une mauvaise journée. Ça avait beau être un animal à sang froid, cette vipère là pouvait être un véritable amour.

Suant sang et eau, le duo sursauta alors qu’un bruit sourd sorti de nulle part. Après quelques pas et investigations, Zora repéra un groupe hétéroclite d’animaux rassemblé autour d’un point d’eau. Jamais elle n’aurait pensé voir autant d’animaux au même endroit. Avril hésita un instant quant à l’idée de sortir du sentier pour s’en approcher, mais l’excitation de Zora se transmit facilement. Après tout, ça n’était pas tous les jours qu’elles pourraient voir des rhino, des éléphants ou des girafes de si près. Elles quittèrent le chemin que le guide leur avait ordonné de suivre pour entamer la descente jusqu’à l’étang. Avec l’initiative d’Avril, elles s’arrêtèrent à un jet de pierre des mammifères, derrière un tronc d’arbre couché au sol. Soleil et vent de face, leur ombre et leur odeur ne pouvaient pas les trahir. Un instant, Zora reste bouche bée devant le spectacle qui s’offrait à ses yeux. Ses cheveux flottaient dans son dos, attachés en queue de cheval. « Oui, c’est fascinant ... » murmura la Austid. Elle se retenait d’immortaliser ce moment magique avec son appareil photo. Le bruit et les gestes pourraient attirer l’attention des animaux. Au raz du sol, quelques suricates batifolaient. Puis le vent tourna d’un coup. Zora fronça le nez lorsqu’une mèche de cheveux lui effleura le visage. A quelque pas, elle croisa le regard d’un suricate dressé sur ses pates arrière. La panique du se lire dans les yeux de la jeune femme comme le petit animal couina. En moins de temps qu’il n’en fallait pour dire Quidditch, deux puis six suricates l’avaient rejoint et regardaient les deux jeunes filles. Plus loin, une girafe délaissa l’étang pour lever une oreille dans leur direction. Les oiseaux posés sur le dos des rhino’ s’envolèrent d’un même mouvement. Leur caquètement agaça les pachydermes. Avril se figea au même instant que son amie. « On ne bouge pas ... » chuchota Zora sans même cligner des yeux ou ouvrir la bouche. « Avec un peu de chance les rhinos broncherons pas ... ».

Oui, Zora avait beaucoup d’espoir. Le vent redoubla d’effort, attirant d’autant plus de nez ou d’yeux dans leur direction. Elles étaient grillées mais pour l’heure, ça n’étaient que des animaux pas bien méchant. Avec la panique il n’était pas très judicieux de trensplaner. Trop risqué pour l’heure.
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Message(#) Sujet: Re: Les Animaux sont nos Amis ! Enfin, je crois ? - En pleine brousse du Kenya [PV Zora] Les Animaux sont nos Amis ! Enfin, je crois ? -  En pleine brousse du Kenya [PV Zora] EmptySam 13 Sep - 10:42


Le soleil tapait dans la savane. Avril venait de sortir son chapeau, sachant pertinemment que ses cheveux blonds n'attendaient que ces rayons pour emmagasiner les UV et les rendre agressifs. Cependant, malgré la couleur claire de ses yeux, la cracmole n'avait pas mis ses lunettes de soleil. Elle n'avait jamais aimé les couleurs perçues à travers les lunettes, préférant de loin leur vivacité. Et tant pis si elle devait marcher avec les yeux un peu plissés. Au moins, elle y voyait bien et parvenait à détecter les moindres détails qui l'entouraient. Ce n'était quand même pas négligeable lors d'une aventure comme celle que les deux jeunes filles vivaient actuellement. Avril n'était encore jamais sortie de son pays, c'était la première fois qu'elle voyageait et elle comptait bien s'en mettre plein la vue.

La discussion entre les deux demoiselles avait bien du mal à se tarir. Elles passaient facilement d'un sujet à un autre, trouvant toujours quelque chose à dire. De toute façon, ça avait souvent été comme ça entre elles. Elles finirent donc naturellement par parler de la vipère de Zora. Cette dernière avait toujours été spéciale aux yeux d'Avril. Enfin, elle était surement spéciale aux yeux de toutes les personnes qui la connaissaient : Zora n'était pas comme les autres. Alors forcément, avoir une vipère comme animal de compagnie n'était, en soi, pas si étonnant de la part de l'étudiante. C'était un peu sa marque à elle, les différences. Et puis, histoire d'être dans la différence totale, la jeune femme avait choisi une vipère albinos. Oui, parce qu'une vipère normale n'aurait pas été suffisant pour marquer son excentricité. Avril avait toujours été fascinée par cette bête. Elle n'avait jamais vraiment osé l'approcher, de peur de mal réagir lorsque la bête lui susurrerait quelques mots, mais elle avait toujours aimé poser différentes questions la concernant. La blonde eut donc un léger sourire aux dires de Zora. « J'imagine qu'un animal peut ressentir plus de choses que nous. Ca ne m'étonnerait pas qu'elle te comprenne. Elle a quel âge maintenant ? » Les discussions que la demoiselle entretenait avec les serpents ne volaient jamais bien haut. Ce n'était en rien profond ni vraiment recherché. Ces êtres ne pensaient qu'avec instinct, ils ne parvenaient pas tellement à voir l'avenir mais savaient utiliser le passé pour apprendre. Avril estimait donc que Filliz avait appris à reconnaître les humeurs de sa maîtresse.

Le bruit les arrêta net. Cependant, la vue des bêtes autour de l'eau suffit à mener les jeunes filles derrière un tronc d'arbre, au plus près, pour mieux observer les troupeaux. Tout sourire aux lèvres, elles restaient aux aguets tout en regardant avec fascination les animaux. Ces derniers étaient majestueux, sauvages et libres. Ils étaient beaux. Avril n'en croyait tout simplement pas ses yeux. Elle avait bien du mal à admettre qu'elle ne se trouvait qu'à quelques mètres de ces animaux sauvages. Ils étaient si proches que le moindre mouvement pouvait les alerter. Ils étaient si proches qu'elle pourrait les toucher au bout de quelques pas. Ils étaient si proches que leur odeur atteignait les filles de plein nez. La cracmole laissa quelques mots sortir de sa bouche, vite rejoint par ceux de son amie.
Et bientôt, le nez des demoiselles ne perçurent plus l'odeur des bêtes : le vent avait tourné. D'un coup, ce fut la panique, chez les animaux tout comme chez les filles. Les suricates avaient tourné la tête vers le duo, les girafes s'étaient arrêtées de boire et les oiseaux avaient disparu. Avril était figée, attendant que tout le monde reprenne son activité de base, que Zora et elle-même redeviennent invisibles. Mais les secondes s'allongeaient tandis que Zora murmura quelques mots. Avril acquiesça lentement, posant ses yeux bleus sur les rhinocéros en question. Il ne fallait pas qu'ils bougent, il ne fallait pas qu'ils bronchent... Avril se répétait ces quelques mots dans la tête, espérant de tout coeur que le vent tourne de nouveau. Apparemment, la chance n'était pas de leur côté, le vent repartit de plus belle, faisant lever de plus en plus de têtes, dont les éléphants. Un mâle imposant s'avança de quelques mètres en courant en leur direction tandis que le reste du troupeau fit demi-tour et se mit à courir au plus loin. Avril regardait l'animal s'avancer, prête à prendre ses jambes à son cou avant que ce dernier ne s'arrêta net et recula de plusieurs mètres. Il reprit sa menace une ou deux fois avant de partir rejoindre son troupeau. Mais cela avait suffit à faire fuir les girafes et les suricates... Ainsi qu'à alerter les rhinos.

Alors que la cracmole avait eu le regard fixé en direction de l'éléphant, prête à courir lorsqu'ils se rapprocheraient vraiment, un rhinocéros grattait le sol. Dans cette région, les rhinos étaient les plus imposants : les rhinocéros blancs. L'animal soufflait des naseaux tout en grattant le sol en direction des deux filles. Derrière lui, deux autres adultes commencèrent à entamer les mêmes mouvements tandis que deux petits, inconscients du moindre événement qui était en train de se produire, se donnaient des coups de tête. Sans doute un jeu. En revanche, les mouvements que produisaient les trois adultes étaient loin d'être un jeu. Lorsque l'éléphant fut parti et qu'Avril finit par poser ses yeux sur les rhinos, elle eut le réflexe de poser sa main sur le bras de Zora et de serrer. C'était sa façon à elle de lui montrer le danger. C'était sa façon à elle de lui montrer son stress. C'était sa façon à elle de lui demander ce qu'elles pouvaient bien faire pour rester en vie. Elle espérait que l'étudiante transplane, là, tout de suite, maintenant. Avril voulait être loin d'être bêtes en cuirasse. Le dominant finit par courir vers elles. Ils étaient proches, trop proches. C'était maintenant le transplanage, Zo. Maintenant. Sinon, Avril n'aurait plus aucune volonté et ses jambes la feraient courir immédiatement. Et ce n'était pas sûr qu'elle gagne à la course contre les rhinos. « Zoooooo... » C'était un supplice, c'était une demande. Toi qui est étudiante et qui est plus âgée qu'Avril, fait quelque chose pour que tout s'arrange. Vite !

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Message(#) Sujet: Re: Les Animaux sont nos Amis ! Enfin, je crois ? - En pleine brousse du Kenya [PV Zora] Les Animaux sont nos Amis ! Enfin, je crois ? -  En pleine brousse du Kenya [PV Zora] EmptyLun 6 Oct - 21:12

Ces vacances étaient prometteuses et Zora adorait marcher en pleine savane, avec les hautes herbes lui grattant les mollets et les moucherons pénétrant ses narines. Non en fait c’était désagréable mais tout ça lui passait vraiment au dessus de la tête. Elle se baladait en très bonne compagnie, riait et pouvait voir des choses formidable. Se retrouver au Kenya comme ça, au milieu de la brousse, c’était vraiment formidable. Il n’y avait jamais de blanc entre les deux jeunes femmes. Peu d’années les séparaient et leurs centres d’intérêt étaient proches. Ce qu’Avril ignorait, c’était seulement que la Austid appréciait un peu trop son frère. Arthur June. Aussi elle fut ravie de voir les sujets varier et toucher un peu à tout, et pas qu’à l’université et les amours. Cela faisait sans doute plus de deux heures que les amies marchaient de bon train malgré le soleil de plomb. Leurs rires ne résonnaient pas au sein de cet espace plat et immense. Le vent emportait leur voix et faisait voler leurs cheveux. Heureusement qu’ils étaient attachés sinon, elles auraient la coupe coup-de-vent pas très sexy dans le monde moderne. Quelques gouttes de sueur perlaient sur le front de Zora, malgré le foulard qu’elle avait au sommet du crâne tel les touaregs marocains. Elle avait très bien fait de ne pas prendre avec elle sa vipère. L’animal n’aurait pas survécu à 40° à l’ombre, surtout dans un environnement sans un arbre. Avril connaissait un peu la vipère comme elle faisait partie des rares personnes qui n’en avaient pas peur au premier coup d’œil. « J'imagine qu'un animal peut ressentir plus de choses que nous. Ca ne m'étonnerait pas qu'elle te comprenne. Elle a quel âge maintenant ? » Zora sourit et hocha la tête. Filliz comprenait très bien sa maitresse, ayant quasiment vécu toute sa vie avec elle, autour de son cou. Même en cours, les professeurs la lui laissaient. C’était un peu laxiste mais l’animal à sang froid était inoffensif comme son venin avait été aspiré avant d’être vendue.

- Je pense aussi, elle me le prouve très souvent, répondit Zora un brin nostalgique. Mais elle va avoir bientôt 10 ans, comme je l’ai eue en 1er année à Poudlard. Bientôt la fin de sa vie ...

D’après ses recherches et quelques renseignements, les vipères aspics vivraient une vingtaine d’année en milieu naturel. Peu de gens en élevaient en captivité, et encore moins a coup de sortilège d’amélioration de vie. C’était difficile pour Zora de savoir quand est ce que son amie de toujours la laisserai seule dans ce monde. Si tout allait bien, les deux amies auraient encore dix ans ensemble. Peut être moins, peut être plus. Pour l’heure le sujet n’était pas majeur. Il y avait autour d’elle beaucoup trop d’autres animaux pour se concentrer uniquement sur un seul. La vipère attendrait. Un groupe de mammifère s’abreuvait non loin du sentier en terre battues sur lequel marchaient les filles. Evidement, les jeunes femmes s’excitèrent très vite à l’idée de pouvoir approcher de ce groupe fascinant. Des rhino, des girafes, quelques hippo ... même des zèbres. Il y avait vraiment de tout autour de ce plan d’eau, l’occasion rêvée pour faire quelques photos magnifique à ramener en souvenir. En un instant les amies quittaient le sentier pour s’approcher. Zora sentait ses yeux pétiller tellement la scène était sublime. Seulement ça ne dura pas assez longtemps pour s’en délecter vraiment. Trop vite, le vent tourna et les animaux, qui ne les avaient pas vues avant, leur portèrent de l’attention. Tout d’abord un petit suricate planta ses yeux dans leur direction. Puis tout son groupe. Enfin, les girafes et les autres animaux. Les éléphants ébrouaient leur oreilles. Il fallait que les jeunes femmes se détendent, ne bronchent pas. Avec un peu de chance, les animaux les plus agressifs ne percuteraient pas.
Mais c’était sans compter sur le rhinocéros. Monsieur grattait le sol d’un antérieur et ça n’était pas vraiment un signe amical. Et non, il ne cherchait pas non plus a dégager un brin d’herbe. Ses deux petits yeux perçaient dans la direction du tronc d’arbre derrière lequel se cachaient Avril et Zora. Il était peut être de paniquer. « Zoooooo... » La Austid sentait son cœur palpiter dans ses tempes alors que le rhinocéros commençait à charger. Il était encore loin mais ce genre de cuirassé courrait malgré tout assez vite. Et prendre un tampon de ce genre de bestiole les dégagerait directement au Paradis (ou en enfer). Il fallait réagir très vite mais l’étudiante réfléchissait difficile. La pression de la main d’Avril sur son bras fut un déclic. Zora déglutit et ferma les yeux. Le bruit de galop du rhino s’intensifiait mais elle devait se concentrer. Rapidement, elle visualisa le sentier duquel elles étaient partie quelques heures plus tôt, à un kilomètre de l’hôtel. La terre battue, la jeep du guide, l’énorme baobab planté dans les hautes herbes ... Ses sourcils se froncèrent et elle lança le trensplanage.

Zora sentit son corps s’évader, se tordre, se rendre élastique. En quelques secondes, son postérieur heurta le sol, son corps était entier. Le souffle court, la jeune femme palpa son corps, sa poitrine et son visage. Elle était visiblement entière, sans trou béant dans l’estomac. Elle venait d’avoir la peur de sa vie. Vivement, elle se releva et chercha Avril, paniqué à l’idée de l’avoir désartibulée ou carrément perdue en cours de route. Le soulagement dut se lire sur son visage à un kilomètre à la ronde lorsqu’elle vit son amie entière à deux mètre d’elle.

- Je ..., bafouilla l’étudiante en reprenant son souffle. Désolée ... prochaine fois ... on reste ... sur le sentier !

HJ : J’ai pas joué le hasard parce que bon, là on est d’accord, soit ça fonctionnait soit elles crevaient sous le char d’assaut qui fonçait vers elle !
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Message(#) Sujet: Re: Les Animaux sont nos Amis ! Enfin, je crois ? - En pleine brousse du Kenya [PV Zora] Les Animaux sont nos Amis ! Enfin, je crois ? -  En pleine brousse du Kenya [PV Zora] EmptyMer 15 Oct - 21:14


Pour vivre dans cette savane, il fallait un corps immunisé contre la chaleur. Comment les animaux et les locaux pouvaient-ils supporter autant de température ? Bon, c'est sûr que c'était plus agréable que la pluie et le froid anglais mais au moins, dans le froid, on avait des moyens pour se réchauffer. Ici, quelles étaient les options pour parvenir à supporter de telles températures ? Avril ne voyait aucun endroit suffisamment ombragé qui permettrait de se rafraîchir. D'ailleurs, elle rêvait même d'une bonne douche froide. Sa nuque commençait doucement à s'humidifier et ça n'avait rien à voir avec une quelconque pluie : il s'agissait bien de sueur. Heureusement qu'elle n'était là que pour une courte durée. Elle ne parviendrait pas à survivre dans un tel milieu. C'était d'ailleurs également le cas de la vipère de Zora. Elle n'aurait pas apprécié une chaleur pareille et aurait sans doute cherché à s'enterrer profondément dans la terre plutôt qu'à faire bouillir son sang froid. Avril avait toujours connue son amie avec Filliz. Il n'était pas rare de la voir la porter, tel un collier. C'était plutôt perturbant mais quand on connaissait la bête et la propriétaire, on s'y faisait rapidement. Mais effectivement, comme le disait l'étudiante, les serpents n'étaient pas éternels. Avril avait fait de nombreuses recherches sur ces bêtes, souhaitant en savoir plus sur ces animaux parlants. Elle savait que les vipères avaient, en moyenne, une espérance de vie de dix-douze ans. Les aspics pouvaient, quant à elles, vivre près de vingt-cinq ans. Filliz allaient, effectivement, finir par quitter sa propriétaire. Avril avait bien du mal à l'imaginer sans son serpent et appréhendait d'ailleurs ce moment : Zora serait sans doute inconsolable. Il faudra la faire sortir au maximum ! Et qui sait, peut-être qu'après avoir laissé un temps de deuil à la jeune fille, celle-ci pourrait se voir offrir une nouvelle bête par ses amis ? Enfin, ce n'était pas encore le moment d'y penser, Filliz était encore bien présente et bien qu'un peu plus calme et sédentaire, restait en bonne santé.

Les filles finirent par se retrouver dans cette situation délicate : cachée derrière un tronc d'arbre, le vent emportait leur odeur vers les différents animaux de l'étang. Apparemment, ils possédaient tous un odorat bien développé puisque la panique commença rapidement à se lire dans les yeux des bêtes. Les suricates avaient plongé sous terre, les oiseaux s'étaient envolés, les éléphants s'étaient enfuis et les girafes avaient pris leurs jambes à leur cou. L'étang était devenue désertique, ou presque : le groupe de rhinocéros n'avait pas bougé et le mâle était même prêt à charger en direction des demoiselles. Avril écarquilla les yeux de frayeur, sentant son cœur battre de plus en plus vite. Une douleur au niveau de l'estomac indiquait que ce dernier se serrer tandis que la sécrétion de sueur doubla. Elle ne pouvait plus déglutir, elle ne pouvait plus respirer, elle avait simplement ses yeux fixés sur la bête. Elle ne pensait à plus rien, espérait simplement que l'animal ne faisait que les menacer et ne les attaquerait pas. L'espoir, c'est beau, mais ça ne sert à rien : l'animal chargea. Avril sentit son coeur rater un battement tandis qu'elle posait sa main sur le bras de l'étudiante. Elle était figée mais savait pertinemment que dans quelques millièmes de secondes elle parviendrait à se mettre en mouvement pour prendre la fuite et tenter de survivre.
Ce fut un tourbillon. Tourbillon auquel elle ne s'attendait pas, tourbillon qui expulsa les demoiselles loin du rhinocéros et du danger potentiel. Avril ne s'y était pas attendue alors autant dire qu'elle se retrouva plaquée au sol, retombant sur les fesses. La douleur vive la fit grimacer. Effrayée, elle lança des regards autour d'elle : ok, elle était revenue sur le sentier de tout à l'heure grâce à Zo. Le rhino était maintenant loin. Conclusion : elle était en vie mais avait mal aux fesses. Son coeur battait toujours aussi vite et Avril sentit toute la pression retomber d'un coup. Une fatigue la submergea totalement. Elle se laissa tomber en arrière pour s'allonger entièrement sur la terre et fermer les yeux. Elle était en vie. Elle était en vie. Elles étaient en vie. Les mots de Zora la tira de ses pensées. Elle était essoufflée. Sans doute avait-elle eu aussi peur qu'elle. Oui, sûrement d'ailleurs : comment pouvait-on ne pas avoir peur face à un rhinocéros qui charge. « Bonne idée. » En même temps, le guide les avait prévenu... Consigne du jour : toujours écouter le guide !
Un bruit fit sursauter Avril qui, en deux secondes, se retrouva sur ses pieds. Son regard se posa en contrebas pour voir le rhinocéros en question défoncer avec joie le tronc d'arbre creux derrière elles s'étaient cachées quelques instants plus tôt. « On a eu du cul. Beaucoup de cul ! » Elle ne parvenait pas à ralentir son rythme cardiaque. Mais au moins, le sourire finit par apparaitre sur ses lèvres. « T'es complètement tarée Zo. » Simple constatation. Mais simple vérité également ! Après tout, c'était l'étudiante qui avait eu cette idée folle !

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