Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Partagez
 
Septième année : Cours n°2 : Le Basilic
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Empty
Message(#) Sujet: Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Septième année : Cours n°2 : Le Basilic EmptySam 1 Fév - 14:30

Septième année :

Cours n°2 : Le Basilic


La nouvelle année était arrivée et avec elle ses soucis. Ces dernières vacances n’avaient pas été des plus reposantes pour la jeune-femme blonde. Entre un ado à gérer, une gamine qui ne jure que par son frère et bien entendu, Loukas qui n’en faisait qu’à sa tête, Céleste avait perdu la sienne. Elle rêvait de repartir à Ibiza, comme cet été, de tout oublier et de ne penser qu’à elle. A trente ans passés, la jeune femme semblait avoir vécu plus de la moitié de sa vie déjà. Non, il fallait que cela change, elle comptait s’y prendre dès ce mois-ci. Mais cela sera un autre sujet. Elle devait s’occuper de tout autre chose avant. Alekseï ayant fait une crise sans précédentes, Céleste se retrouvait avec une enfant à charge qu’elle n’avait ni l’envie ni le temps de l’entretenir. Aussi devait-elle trouver un moyen de l’éloigner d’elle sans pour autant la renvoyer en Russie. Le pays était actuellement en crise et ce serait très immature de sa part d’y renvoyer une enfant de six ans. Voilà pourquoi cherchait-elle désespérément une famille d’accueil, bien sous tous rapports pour la petite Anastasia. Hélas, les opportunités ne se présentaient pas si souvent que ça et la jeune Russe commençait à désespérer. Ce qui n’aurait pas dû durer plus d’une semaine avait pris plus d’un mois et encore, la chose n’était toujours pas réglée. Cela commençait à l’agacer au plus haut point.

L’autre problème qui commençait à l’agacer c’était le peu de reconnaissance de la part de son frère. Ce dernier, lui avait même envoyé une lettre incendiaire lui affirmant qu’il était désormais apte à se prendre en charge. Chose à laquelle Céleste doutait très fortement. C’était un vampire désormais. Comment pouvait-elle savoir qu’il était toujours « gentil » ? Elle ne pouvait pas le savoir et cela la rendait malade. Deux possibilités s’offraient à lui en fin de transformation, soit le vampire prenait le dessus et il devenait ainsi une bête assoiffée de sang, soit l’humain et le vampire cohabitaient et dans ce cas, il y avait des chances pour qu’il reste à peu près normal. Seulement plus la conclusion de cette histoire approchait, plus Céleste craignait qu’il soit trop tard. Et elle en avait d’autant plus peur lorsque son frère l’engueulait comme il l’avait fait par lettre. Il n’était pas comme ça, d’habitude il était aussi doux qu’un agneau. Ce changement de comportement mettait la puce à l’oreille de Céleste et elle n’avait qu’une envie : tout plaquer et se rendre immédiatement à l’Est afin de voir son frère en chair et en os. Hélas, elle ne pouvait pas le faire. Décidément, elle commençait sérieusement à saturer.

Soufflant bruyamment, elle réveilla Friz assit sur le bureau comme à son habitude. En ce vendredi, Céleste allait devoir faire face à l’épreuve la plus redoutable qu’elle n’ait jamais eu à affronter. Le cours des septièmes années. Bien qu’il y en ait que deux à faire, ils étaient assez épic et mouvementés pour épuiser notre Russe. En effet, elle avait à faire au pire trio de l’histoire et cela l’épuisait. Aussi mettait-elle toujours de la mauvaise volonté pour s’y rendre. Aujourd’hui n’avait pas fait exception à la règle. Elle s’était souvenue de comme c’était déroulé le précédent et avait tenté d’avoir une longueur d’avance. La dernière fois, on lui avait reproché de ne pas avoir rendu son cours vivant en ayant apporté des dessins ou autre des dragons étudiés, chose qu’elle n’avait pas faite puisqu’après elle avait sorti ses modèles réduite de son bureau. Ce coup-ci, elle avait prévu tout autre chose. Elle avait ramené un squelette en résine du Basilic et elle tentait désespérément de le faire tenir au plafond. Elle avait tenté la corde, la magie et un mélange des deux et il y avait toujours un morceau du squelette qui tombait. Elle commençait à perdre patience quand soudain, elle eut la révélation. En un tour de main, le squelette s’accrocha au plafond et n’en bougea pas. Super ! Mission accomplie ! Redescendant du pupitre sur lequel elle était montée, elle tenta de remettre ses muscles en place, juste à temps. La cloche venait de sonner et les septièmes années arrivèrent en masse. Céleste souffla légèrement avant de repartir vers son bureau. Faisant face à son assemblée, elle attendit quelques instants avant de lancer son speech habituel.

- Je tenais à vous présenter mes meilleurs vœux pour l’année à venir. Dit-elle chaleureusement, Bien, ceci sera notre dernier cours dans le sens théorique. Après ce cours-là, nous nous reverrons pour préparer vos ASPIC’s à l’aide de révisions et de pratique. Aujourd’hui donc, nous allons étudier un serpent, le Basilic dont vous avez une représentation au-dessus de vos têtes. Mais avant de commencer, quelqu’un a-t-il des questions au sujet du cours précédent ?
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Empty
Message(#) Sujet: Re: Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Septième année : Cours n°2 : Le Basilic EmptyDim 2 Fév - 9:18

~ Cette journée de cours était aussi banale et inutile que toutes les précédentes. Plus l'année avançait, plus ça devenait ridicule. Plusieurs sujets que le serpent maîtrisait parfaitement, particulièrement les sortilèges en Défense contre les Forces du Mal ainsi qu'en Sortilèges. Déjà, il maîtrise une banque de sort de magie noire. Justement, aujourd'hui il avait un cours avec Laskovick, une prof' peu appréciable qui ne servait plus à grand-chose désormais, d'après lui. Qu'une petite alcoolique de basse classe. Le directeur doit la garder puisque les professeurs voulant ce poste sont plutôt rares. Elle déteste le serpent tout comme Livy et Naïa. Chaque cours, les trois sont pointés du doigt, ce qui est amusant. Mais avec son insigne sur sa poitrine, Ryan ne peut être touché par elle ni par aucun des autres professeurs. Ça l'amusait à ce niveau. Ce qui était encore plus amusant était de voir les initiales "NM" sur les mains des sangs de bourbes. Vraiment, c'était tout un spectacle. L'imbécile de Churchill avait accepté ce décret. L'autre insecte du nom d'Aleksi venait de regretter son dernier geste. Le serpent l'a amené seul dans une pièce pour lui jeter un Doloris et l'a ensuite soumis sous un sortilège d'amnésie. Il n'y avait pas été aussi fort qu'avec Paige où il a simplement effacé le souvenir de qui l'a fait souffrir ainsi que tout ce qu'il s'est passé au sujet de la BSPB. Pauvre baguette par contre... La voir se casser en deux... Amusant...

~ Heureusement qu'Etalyrae faisait partie de sa vie, désormais, puisqu'il a trouvé une nouvelle raison de rester au château où il perd son temps. Ce n'est pas Isis et c'est absolument réel. Son serment avec celle-ci ne l'empêche nullement d'être avec la jumelle de Jesse. La voici, justement. Depuis le 18 janvier, les deux ne se gênent pas du tout pour se tenir la main en public, par exemple, sans pour autant être un de ces couples bisounours que l'on voit chaque jour où le cobra aime bien s'en prendre à eux... Au petit matin, il dut la quitter pour retrouver le chemin de la salle de classe de Laskovick, en l'embrassant, au hall, devant un groupe d'élève de maisons adverses qui passait. Il allait pouvoir grandement s'amuser ce cours-ci... Partant chacun de leur côté, Ryan s'apprêta à monter les escaliers où il surprit un gamin de quatrième année ou cinquième à un autre, peu importe, parler en mal de sa copine. S'approchant d'une démarche loyale, il pointa sa baguette sur celui qui n'avait rien dit en lui lançant un Stupéfix et prit l'autre à la gorge, avec sa main gauche. Pauvre petit Gryffondor, il allait regretter d'avoir parlé d'Etalyrae en mal. Sans hésitation, il lui jeta un "Furunculus" avant de l'envoyer pâtir au sol. Un certain sentiment de colère vint se pointer en son âme, ayant une certaine envie de leur jeter un Doloris. Il le voulait... Mais ne put le faire, un peu trop risqué de faire cela en grand public. En montant les marches, cela lui fit penser à Franck Quick qui était enfermé derrière les murs d'Azkaban. Sa cible allait mourir de ses mains pour lui avoir caché la vérité mais aussi pour l'avoir amené à souffrir de cette douleur psychologique ainsi que du mal qui le rouge à l'intérieur. Une chance qu'Etalyrae lui permettait de penser à autre chose que cette douleur... Mais une soudaine colère l'envahissait, actuellement et aller dans le cours de Lashlabasket n'allait pas aider à contrôler son tempérament...

~ En entrant dans la classe, il ignora complètement la prof' sans lui accorder ne serait-ce qu'un simple regard avant de s'asseoir à la même place que d'habitude où il s’assoyait en compagnie de Livy et parfois Naïa se joignait au duo pas très loin puisqu'auparavant, elle s'assoyait toujours à côté de la cousine du serpent. Du coup, le serpent ricana en voyait Whitby et Costland entrer avec la marque "NM" sur leur main, malgré la colère qui régissait en lui. Il ne pouvait s'en empêcher. Ce décret avait amené beaucoup de plaintes mais que pouvaient faire ces pauvres petites âmes perdues ? Rien. Aucune pétition n'allait marcher à tous les niveaux... Sortant sa baguette en la mettant sur son bureau, il attendit que Laskopiatch débute son cours :

« Je tenais à vous présenter mes meilleurs vœux pour l’année à venir. Bien, ceci sera notre dernier cours dans le sens théorique. Après ce cours-là, nous nous reverrons pour préparer vos ASPIC’s à l’aide de révisions et de pratique. Aujourd’hui donc, nous allons étudier un serpent, le Basilic dont vous avez une représentation au-dessus de vos têtes. Mais avant de commencer, quelqu’un a-t-il des questions au sujet du cours précédent ? »

~ Ryan lui lança un regard noir, déterminant que ce qu'elle demandait était complètement stupide et ce cours-ci particulièrement. Qui ne savait pas ce qu'était cette créature ? Le Seigneur des Ténèbres parlait Fourchelangue et réussissait à la contrôler grâce à ce langage. Lui, il aurait bien aimé pouvoir le faire mais en est dans l'incapacité. Du coup, on se croyait en soin pour les créatures magiques. L'autre cours, c'étaient les dragons et là, le Basilic. Heureusement que tous ces idiots n'y connaîtront rien en sortilège de défense... Sans aucune politesse, le cobra se mit à répondre au professeur Laskovick en haussant le ton :

« Le Basilic... Dites-moi, Laskovick, à quoi cela va-t-il nous servir dans nos avenirs de savoir ce qu'est le Basilic ? Tout le monde le sait. Même les sangs de bourbes assis en avant le savent, n'est-ce pas Costland ? Aussi, qui aurait d'insignifiantes questions au sujet du dernier cours avec toute cette théorie que l'on a eu à prendre ? Vous savez que le poste de Soin aux Créatures magiques venait de se libérer non ? » Dit-il en haussant encore plus le ton de sa voix, avec colère. « J'ai l'impression de perdre mon temps à apprendre des trucs que l'on donne à des gamins de dix ans. Gardez vos questions sur le cours précédent pour votre bête... » Il était sur le point d'exploser mais se retint. « Je suis persuadé que même Whitby serait en mesure de m'approuver. Elle ne l'a pas dit mais elle s'est mise à m'obéir à mes moindres désirs le mois passé. Même si les sangs de bourbes sont un venin face à ce monde, certains d'entre eux comme Whitby justement valent quand même mieux que des sangs purs comme Owens qui, nom de Salazar, ne méritent que de finir comme concierge. » Il jeta un vague regard vers sa cousine. « Bien, ne me faites pas perdre mon temps Laskovick sinon le directeur sera heureux de l'apprendre... »

~ Sur ce, il se tut, mettant la main sur sa baguette qui était sur son bureau sans pour autant la prendre dans ses mains... Peut-être venait-il de gâcher le cours en mettant un blanc soudain parmi ces pauvres âmes humaines ?


Spoiler:

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Empty
Message(#) Sujet: Re: Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Septième année : Cours n°2 : Le Basilic EmptyLun 3 Fév - 20:45


Ces deniers temps, Annabeth ne prenait plus autant de plaisir qu'avant à se rendre en cours, et pour cause, il y avait de nombreux perturbateurs. Le pire ? Les cours de Défense contre les Forces du Mal, les Serpentards se montraient toujours de plus en plus insupportable parce que soit disant leur sans leur procurait une supériorité. Que de stupidité, et si jamais le potentiel de magie était influencé par les origines, les nés-moldus comme elle n'avait pas de mal à rattraper certains d'entre eux qui ne pensaient pas que ça vaille la peine d'étudier puisqu'ils possédaient un sans ''plus noble''. En attendant, la française pouvait toujours avoir la satisfaction d'obtenir de bien meilleurs notes qu'eux, et ceux, dans presque tous les domaines. Qu'ils le reconnaissent ou non, à leur manière elle les équivalait, l'éducation qu'on leur avait inculpé les empêcher de le reconnaître. Ça faisait peine à voir, un peu comme l'état de Laskovick dont on voyait bien qu'elle ne prenait aucun plaisir à exercer son métier avec eux en classe, la capitaine était presque certaine que la russe jubilait quant à leur futur départ, sans doute se disait-elle que sans Rosenberg pour la déranger dans son cours, elle retrouverait une meilleure mine.

Pour en revenir au moment présent, Annabeth n'avait pas très envie de se rendre en cours, pas celui-là, elle savait déjà comment il allait se dérouler, cependant, ce n'était absolument pas son genre de sécher, comme toujours elle serait présente pour essayer d'en apprendre le plus possible de la bouche de son professeur. Bien qu'elle aurait beaucoup mieux apprécier d'assister à un autre cours que celui-ci, pas forcément l'Astronomie, tant qu'elle n'avait pas ses trois idiots de serpents dans les pattes. La française en regretterait presque son choix d'avoir décidé de poursuivre les cours de Défense contre les Forces du Mal. Elle appréciait vraiment la matière et la professeur expliquait bien, c'était pas ça le problème mais l'ambiance était de plus en plus infernale. Sans compter que voir Quick et l'entendre parler était devenu encore plus agaçant, déjà qu'avant il se pavanait comme un paon, là c'était pire avec son rôle de la BSPB, d'ailleurs, il jouissait bien de sa dernière année avec son rôle, il s'était amusé à commander que tous les nés-moldus soient marqués comme de simples bêtes puisque à présent sur leurs mains étaient gravées à l'aide de leur sang, des initiales visant à les rabaisser. Serpent ou non, Annabeth aurait eu bien envie de cracher son venin sur cet imbécile de préfet, cependant elle savait qu'elle encourait gros et déjà qu'elle considérait qu'elle avait pris assez de risques en entrant dans le bureau du directeur et en lui écrivant des lettres suivant un décret, elle préférait largement se taire et voir ce qui allait se passer.

En entrant dans la classe, la capitaine souhaita une bonne année à sa professeur et lui adressa par la suite un sourire encourageant, chaque cours avec eux semblait être une dure étape à surmonter. Les rires au fond de la classe commencèrent déjà à se faire entendre. La française ignora et se plaça comme à son habitude, à l'une des rangées de devant. Priant pour que le cours se passe bien le plus longtemps possible, la jeune fille sortit ses affaires alors que les derniers élèves pénétraient dans la salle de classe. Avec un sourire, elle accueillit Astride qui prit place à ses côtés. Heureusement que son amie préfète était là, sinon elle ne savait pas comment elle aurait supporté ses cours. Vraiment dommage que son statut de préfète-en-chef ne lui permette pas de remettre en place Quick et les autres quelques fois, tout ça parce que la BSPB, dont lui, avait sorti un de ces décrets qui déclaré que la brigade du directeur avait le pouvoir sur tous le personnel de l'école, y compris les préfets et sauf Blackman. A la limite, même si il partageait leurs idéologies, le Serdaigle de la brigade devait être plus intelligent, plus apte à diriger des adultes, plus que Ryan ou alors Naïa qui avait été nommé à ce poste récemment. Déjà qu'elle ne se sentait plus avant, là Laskovick allait prendre encore plus. Avec un poichiche à la place du cerveau, elle comprenait mal comment ils pourraient se montrer responsable. Puis, après que la Rosenberg se soit fait retiré le statut de préfète une année, une personne saine d'esprit ne l'aurait pas confié une autre responsabilité quelle qu'elle soit. Que devenaient Poudlard ? On pouvait se poser la question là.

La professeur leur servit le discours qu'elle sortait chaque année puis lança directement le ton du nouveau cours. Alors qu'elle n'était pas motivée pour ce cours, Annabeth s'apercevait que le sujet du cours ne lui plaisait pas, avec un peu de chance le cours passerait vite. Les dragons, là encore le sujet était sympa, c'était des créatures fascinantes mais pas le Basilic, un énorme serpent dégoûtant, c'est tout. « Le Basilic... Dites-moi, Laskovick, à quoi cela va-t-il nous servir dans nos avenirs de savoir ce qu'est le Basilic ? Tout le monde le sait. Même les sangs de bourbes assis en avant le savent, n'est-ce pas Costland ? Aussi, qui aurait d'insignifiantes questions au sujet du dernier cours avec toute cette théorie que l'on a eu à prendre ? Vous savez que le poste de Soin aux Créatures magiques venait de se libérer non ? » Si ça avait été la professeur qui avait prononcé son nom, la française aurait été ravie de se montrer utile mais là, c'était Ryan. Il devait avoir choisi de la rabaisser, de s'intéresser un plus à son cas depuis leurs échanges de lettres. A défaut de pouvoir parler au risque de prendre une sanction, elle se permit de lui adresser un regard de travers avant de lui tourner le dos à nouveau, le jugeant peu intéressant. « J'ai l'impression de perdre mon temps à apprendre des trucs que l'on donne à des gamins de dix ans. Gardez vos questions sur le cours précédent pour votre bête... » Si elle n'appréciait pas trop le sujet du cours, au moins Annabeth se taisait, mais ça c'était pas pour Ryan, il était beaucoup trop ''supérieur'' pour faire comme les autres, c'était plus fort que lui, il fallait qu'il se démarque. « Je suis persuadé que même Whitby serait en mesure de m'approuver. Elle ne l'a pas dit mais elle s'est mise à m'obéir à mes moindres désirs le mois passé. Même si les sangs de bourbes sont un venin face à ce monde, certains d'entre eux comme Whitby justement valent quand même mieux que des sangs purs comme Owens qui, nom de Salazar, ne méritent que de finir comme concierge. Bien, ne me faites pas perdre mon temps Laskovick sinon le directeur sera heureux de l'apprendre... » Là, enfin, il avait terminé ? La française serrait les poings et adressait un regard à Astride. Il était suppliant malgré elle, elle était parfaitement consciente que son amie ne pouvait rien faire, mieux ne valait pas d'ailleurs.

Par miracle, cette fois il avait terminé, installant au passage un blanc dans la salle de cours. Incroyable, ce cours était celui où ils avançaient le plus lentement, et là où ils avaient donc le plus de retard. Dans un premier temps, personne ne releva après cet imbécile de Quick. Pouvaient-ils reprendre le cours maintenant ? Elle pouvait toujours tenter de faire en sorte que oui. « J'aurais aimé savoir si il y a des parchemins que vous pourriez nous distribuer en complément de la leçon que nous avons vu la dernière fois ? » Bien droite, souriante comme elle pouvait vu qu'elle était mal à l'aise, la française attendait une réponse pour pouvoir être sûr de boucler son cours de la dernière fois. « Il y a des gens que ça intéresse d'avoir plus de théorie, c'est pourquoi ce bonus ne pourrait être donné qu'à ceux qui le souhaitent. » Elle n'avait pas pu s'empêcher de souligner que certaines personnes faisaient comprendre qu'ils n'approuvaient pas les cours proposés. Une erreur, sans doute, mais l'était-elle vraiment ? C'était une remarque innocente à la fois, une comme tant d'autre.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Empty
Message(#) Sujet: Re: Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Septième année : Cours n°2 : Le Basilic EmptyMar 4 Fév - 22:19

Les vacances de Noël avaient été une parenthèse bien agréable dans l’année studieuse de la Poufsouffle, mais les choses étaient définitivement revenues à la normale. La tonne de devoirs qui s’accumulait sur son bureau devenait telle qu’elle hésitait à appeler SOS sorcière maltraitée, même si elle doutait de l’existence d’une telle organisation, et elle devait pour le moment se contenter de prendre sur un temps libre qu’elle ne s’accordait déjà pas souvent pour pouvoir rattraper son retard. De toute sa vie, Astride n’avait jamais autant galéré avec les cours. En général, elle parvenait à rester un peu en avance sur son planning et donc à prendre du temps pour elle, voire même à faire un peu de travail en plus histoire de mettre toutes ses chances de son côté, mais pour le coup, c’était complètement inenvisageable, elle avait la tête sous l’eau depuis des semaines et elle peinait vraiment à refaire surface à l’heure actuelle. Elle espérait évidemment que ce ne serait qu’une petite période de l’année, puisque honnêtement, elle ne pensait pas pouvoir tenir comme ça jusqu’à la fin, mais les événements lui faisaient penser que cette supposition était bien trop optimiste.

Malheureusement, prendre du retard dans ses devoirs lui faisait prendre du retard dans sa vie de tous les jours. Elle arrivait en retard pour les repas et repartait très souvent après avoir grignoté deux ou trois trucs rapidement, elle repartait également en retard pour son prochain cours et se retrouvait à courir dans les couloirs, elle oubliait la moitié de ses affaires dans son dortoir, devait courir de nouveau pour récupérer deux ou trois trucs, s’endormait à la bibliothèque dans la soirée et rejoignait donc son lit beaucoup trop tard pour ensuite ne pas se réveiller le matin par manque de sommeil. Elle s’était embourbée dans un véritable cercle vicieux dont elle n’avait envie de parler à personne, c’était son problème et elle trouverait bien un moyen de le régler. En vérité, elle était sans doute trop fière pour admettre qu’elle avait sans doute pris trop de matière et qu’à cette période décisive de sa scolarité, cette trop forte ambition commençait à se ressentir. Mais au moins, l’avantage avec ce retard pas possible était qu’elle avait trop de choses à faire pour avoir le temps d’y penser. Et aujourd’hui ne faisait pas exception à la règle, c’est donc en courant qu’elle arriva à son cours de défense contre les forces du mal et s’assit totalement essoufflée juste avant que le cours ne commence, non sans jeter un regard désolée envers son enseignante qu’elle appréciait beauocup.

« Je tenais à vous présenter mes meilleurs vœux pour l’année à venir. Bien, ceci sera notre dernier cours dans le sens théorique. Après ce cours-là, nous nous reverrons pour préparer vos ASPIC’s à l’aide de révisions et de pratique. Aujourd’hui donc, nous allons étudier un serpent, le Basilic dont vous avez une représentation au-dessus de vos têtes. Mais avant de commencer, quelqu’un a-t-il des questions au sujet du cours précédent ? »

Etude du basilic… Super. Vraiment, elle n’avait pas superbement bien choisi son moment pour passer une semaine pourrie. D’accord, elle aurait sûrement le week-end pour rattraper tout ça et elle parvenait toujours autant à être concentrée en cours, quand elle n’avait pas les yeux qui se fermaient sans qu’elle puisse le contrôler, mais ce sujet, c’était vraiment trop. Elle se souvenait comme si c’était hier de son excursion dans la chambre des secrets en compagnie de Scipion ou Sarah, c’était un peu bizarre comme truc, ainsi que de Flynn qui lui avait rendu l’aventure peut-être un peu moins insupportable mais tout de même vraiment bizarre, notamment qu’ils s’étaient retrouvés tous les trois en retenue par la suite, chose qu’elle ne parviendrait sans doute jamais à leur pardonner. Et puis, cette aventure en elle-même n’était pas la souvenir le plus excitant de toute sa vie. Non seulement elle n’avait pas passé les heures les plus heureuses de sa vie, mais en plus elle avait eu affreusement peur et s’était demandé si elle ne devait pas étrangler Flynn à main nues au moins une bonne dizaine de fois. Elle aurait aimé ne plus jamais avoir à y repenser, mais ce cours allait inévitablement la ramener un peu en arrière.

« Le Basilic... Dites-moi, Laskovick, à quoi cela va-t-il nous servir dans nos avenirs de savoir ce qu'est le Basilic ? [...] Bien, ne me faites pas perdre mon temps Laskovick sinon le directeur sera heureux de l'apprendre... »

Ryan venait de prendre la parole et elle aurait totalement dû s’y attendre. La jeune fille commençait sérieusement à se lasser de ce garçon, de ses grands airs et de sa solide assurance due simplement au fait qu’il se sentait protégé par ses relations, notamment celle qu’il entretenait avec le directeur puisqu’il était désormais dans la BSPB. D’un autre côté, il était normal qu’il se base sur une telle chose pour se donner un peu confiance, ce n’était pas ses grandes capacités intellectuelles qui lui permettraient de s’élever et d’avoir une belle vie, en revanche, ses petits coups foireux pourraient lui donner une certaine place à Azkaban où ils pourraient être aimé et respecté par les autres criminels et c’était sans doute ce qu’il y avait de mieux pour son avenir. Les compliments dissimulés en critiques qu’il lui servit sur un plateau d’argent se heurtèrent donc à un véritable mur de classe et si un large sourire hypocrite s’afficha sur son visage lorsqu’il croisa son regard, son cerveau était plutôt réglé en boucle sur le mot « connard » qu’elle ne cessait de répéter dans sa tête. Toutefois, elle parvenait tant bien que mal à garder son calme, espérant encore que les choses allaient rentrer dans l’ordre et qu’on pourrait continuer le cours normalement.

« J'aurais aimé savoir si il y a des parchemins que vous pourriez nous distribuer en complément de la leçon que nous avons vu la dernière fois ? Il y a des gens que ça intéresse d'avoir plus de théorie, c'est pourquoi ce bonus ne pourrait être donné qu'à ceux qui le souhaitent. »

Elle n’en attendait pas moins d’Annabeth. La jeune fille avait pensé exactement de la même façon qu’elle et très franchement, elle ne trouvait pas ça étonnant. La Pousfouffle aurait pu être sa jumelle tant elles se ressemblaient. Elle n’avait peut-être pas fait l’erreur, comme elle, de prendre autant de cours pour sa dernière année, mais c’était indubitablement une bosseuse aussi et c’était pour ça qu’elle aimait beaucoup son amie, entre plein d’autres choses. Et puis heureusement, elle n’avait sûrement pas hérité de ses plus gros défauts. Astride était bien trop perfectionniste, un peu prétentieuse parfois et certainement bien trop curieuse, chose qu’elle ne percevait pas du tout chez Annabeth, et tant mieux pour elle. Evidemment, elle ne doutait pas que son amie puisse avoir d’autres défauts que ceux-là, car après tout, nul n’était pas parfait et elle pouvait même citer son manque de confiance en elle comme un exemple de défaut. Toutefois, elle avait noté de nettes améliorations de ce côté-là chez son amie en début d’année et elle était sûre que son travail durant l’été avait payé, elle savait que la Poufsouffle était du genre battante et qu’elle devait s’être accrochée à cette idée.

« Moi, j’aimerais bien savoir, dans les grandes lignes, ce qu’on doit dire aux ASPICs si on tombe sur ce sujet-là ? Comme on a un temps limité, je pense qu'il est judicieux de connaitre quelles informations on ne doit surtout pas oublier et quelles informations semblent plus obsolètes. » Demanda la jeune fille, prête à prendre en notes tout ce qui sortirait de la bouche de son professeur. « Mais c’est peut-être un peu prématuré de ma part, je suis sûre qu’on le reverra pendant la séance de révisions. »

Elle s’en voulait un peu de harceler son professeur à ce sujet, mais le stress des examens commençait à se faire ressentir et elle n’avait aucune envie de manquer le principal parce qu’elle aurait eu trop de choses à apprendre ou parce qu’elle n’aurait pas été capable de lire entre les lignes pour comprendre ce qu’il y avait à tirer de tout ça. Pourtant, ce n’était pas si différent que ça des autres années, mais dans son esprit, c’était la dernière ligne droite, la dernière étape avant qu’une nouvelle vie commence pour elle et Astride ne voulait surtout pas passer à côté.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Empty
Message(#) Sujet: Re: Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Septième année : Cours n°2 : Le Basilic EmptyMer 19 Fév - 13:54

Des hauts et des bas, la scolarité de Naïa n'avait pas été de tout repos. Au départ, la jeune fille se faisait passer pour une élève studieuse, bien loin des préjugés des membres de sa maison. A l'instar de Seth encore aujourd'hui, les trois quarts des élèves et des enseignants pensaient que c'était une erreur d'avoir envoyé la jeune Rosenberg dans cette école, mais ils se rendirent compte rapidement qu'elle n'avait pas meilleure place qu'au sein de cette maison finalement. La patience n'était pas son fort, trop grande gueule, trop sanguine, son masque avait finalement rapidement volé en éclat. Non elle n'était pas gentille, douce et attentionnée. Elle se moquait qu'on l'apprécie ou pas, la seule chose qui comptait à ses yeux était sa famille et plus particulièrement son frère Seth. Personne ne pourrait jamais vraiment comprendre le lien qui les unie, même Elian et pourtant, dieu sait qu'il était proche des deux Rosenberg. Il l'était, tout cela était du passé et Naïa ignorait si un jour il lui reviendrait. En petit ami ? Il y avait de forte chance que cela ne soit qu'une douce illusion, mais pourquoi ne pas rêver d'un avenir à deux ? En tout cas, la jeune fille espérait qu'il lui accorderait une nouvelle fois son amitié car il lui manquait. Elle savait qu'elle l'avait perdu, que tout était de sa faute, mais entre savoir et l'avouer il y avait une grande marge. Pourtant, sans vraiment savoir pourquoi, Naïa s'était assis sur son égo, l'espace d'un instant et c'était confiée à Elian, lui avouant ses fautes et s'excusant. Elle n'avait jamais été aussi franche que dans cette lettre. A cette heure, elle n'avait obtenue aucune réponse de la part de son ancien meilleur ami, c'était donc un peu frustrée et blessée qu'elle se rendit à son prochain cours.

Il y a des cours qu'on aime pas, il y a des cours qu'on apprécie et puis il y a des cours où l'on se dit qu'avec un autre professeur, ça serait beaucoup mieux. Le cours de Défense contre les forces du mal appartenait, selon Naïa, au dernier critère. Elle ne pouvait pas encadrer son professeur qu'elle trouvait incompétente et fort agaçante. Ce n'est pas parce qu'elle a la capacité de lire dans les pensées que cela fait d'elle un bon professeur. Mais bien évidemment, à partir du moment où les Serpentards n'aiment pas quelqu'un, les autres élèves vont tout faire pour afficher une réelle compassion pour ledit professeur, comme s'ils n'avaient qu'un seul objectif en tête, agacer les Verts & Argents. Pas manqué, si Naïa, Livy ou Ryan n'appréciaient que moyennement Lashlabasket, elle avait un petit groupe de fan - des êtres sans une once de personnalité selon la jeune fille - qui avait décidé de la soutenir contre vents et marées. S'ils appréciaient l'incompétence de leur professeur alors Naïa ne pouvait plus rien pour eux. Heureusement que dans quelques mois, tout cela ne serait que de l'histoire ancienne, Naïa serait loin de Poudlard et de ce professeur qu'elle détestait, plus encore depuis qu'elle l'avait sauvé. Avant, elle ne l'aimait pas parce qu'elle la trouvait incompétente. Maintenant elle la détestait parce qu'elle était frustrée de se dire que celle qu'elle ne pouvait pas voir en peinture lui avait sauvé la vie. Elle devrait lui être reconnaissante de l'avoir aidée et d'une certaine façon c'était le cas, mais son égo était bien trop développé pour qu'elle ne ressente que de la gratitude à son égare. Elle ne supportait pas de ressentir un sentiment positif pour cette femme, c'était au dessus de ses forces et ça se voyait.

Quand Naïa entra dans la salle, elle n'accorda aucun regard pour son professeur. L'attaque qu'elle avait subi daté maintenant que quelques semaines et même si elle arrivait encore à sursauter quand elle entendait un bruit de porte ou qu'elle sentait une présence derrière elle, la jeune Rosenberg avait repris du poil de la bête. Sa nomination à la BSPB en avait étonné plus d'un, elle la première. Elle n'avait pas postulé pour se poste, à la différence de Ryan, Faust et ceux qui l'avaient précédé et pourtant le Directeur l'avait choisi elle pour faire régner la loi. Pourquoi ? C'était une question qui lui trottait dans la tête, encore aujourd'hui. Elle était une sang-pur, sa famille était respectable et son nom connu, ce n'était donc pas non plus un parfait hasard qu'elle est été choisi. Elle avait le caractère du vipère, mais elle ne prônait pas la supériorité des Sangs-pur, voir même elle s'en foutait royal et ne s'en cachait pas. Même le Directeur devait être au courant, alors pourquoi avoir mis un électron libre comme Naïa au sein de cette brigade ? Etait-ce pour tenter de la rattacher dans un camp, pour le cas où une révolte se déclencherait ? Etait-ce pour assurer son concours dans son plan machiavélique, parce que selon Naïa il devait forcément en avoir un pour avoir créé cette Brigade ? Etait-ce pour se faire pardonner de ne pas avoir su la protéger quand elle en eut le plus besoin ? Ou pour palier à son incapacité à trouver le coupable de son attaque ? Mille et une raisons qui auraient pu le pousser à faire ce choix plutôt qu'un autre. Naïa resterait toujours un électron libre, qu'elle est acceptée cette nomination ou non, personne ne pourrait la changer. Elle voulait bien faire régner la terreur sur son passage, mais ce ne serait que pour assouvir ses pulsions naturelles et protéger ses plans. On lui avait enlevé son poste de Préfète, elle avait toujours considéré ce geste comme une erreur, elle était donc plus que ravie de pouvoir être au dessus de ses camarades une nouvelle fois.

Le cours commença et pour une fois, la jeune Rosenberg n'ouvrit pas la bouche, laissant Ryan déverser son venin. Assise vers Livy, Naïa avait décidé de passer au dessus de sa traitrise. Oui, elle s'était tapée Seth, mais elle s'était excusée et rester loin de sa meilleure amie la bouffait plus qu'autre chose. Livy lui manquait, elle en avait marre de mettre des distances avec elle. Même si au fond d'elle, une part d'elle même lui en voudrait toujours, elle avait décidé de faire une croix sur cette histoire et de laisser une seconde chance à la jeune Melrose. Après tout, elles se connaissaient depuis 7 ans maintenant, elles n'allaient pas détruire une amitié si solide pour ça ? Ryan avait l'air d'être en forme aujourd'hui, autant lui laisser le plaisir de se défouler un peu. Pour une fois que ce n'était pas la vipère qui lançait les hostilités ...
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Empty
Message(#) Sujet: Re: Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Septième année : Cours n°2 : Le Basilic EmptyJeu 20 Fév - 16:56

Ces derniers temps, les cours n’étaient plus aussi plaisants qu’avant. Tout le monde était tendu, les uns épiaient les autres, les sourires n’étaient plus les bienvenus… bref, Yasha n’arrivait plus à afficher sa bonne humeur légendaire pendant les cours des 7ème années tant l’ambiance était pesante.
La Poufsouffle n’était pas la plus studieuse des élèves, c’était certain ! Mais elle avait tout de même la chance d’avoir dans son dortoir des personnes qui n’étaient pas les dernières à travailler, ce qui la motivait à donner le meilleur d’elle-même. Les ASPIC’s arrivaient à grand pas, il ne fallait reculer contre rien et pourtant les tensions actuelles détournaient l’attention des élèves. Certes, Yasha n’était pas directement concernée par le dernier décret étant donné qu’elle était une sang-mêlé, mais c’était tout comme : cela concernait une partie de ses proches, et même si ça n’avait pas été le cas, elle n’était pas partisante de la « méchanceté gratuite » (Et si seulement il n’y avait que ça…). La BSPD… une erreur ?! Une imbécilité ?! Une idiotie ?! Dans tous les cas ce n’était rien de positif ! Mais bon sang de Merlin, comment avaient-ils pu en arriver là ?! Tomber si bas ?! Et dire que Faust s’était engagé là-dedans… C’était vrai, elle l’avait délaissé depuis le début de l’année scolaire, écoutant les ragots, les rumeurs et tout ce qui pouvait l’éloigner de lui. Fort heureusement, elle avait repris ses esprits et donc, par la même occasion, contact avec lui. Elle voulait essayer de comprendre, de le comprendre… mais elle savait qu’elle ne devait pas la juger, même si elle savait qu’il n’y avait aucune bonne raison de faire parti de cette « armée » ! Bientôt… bientôt ils ne se sentiront plus les maîtres du monde. Très vite ils n’auront plus aucun poids, la terreur ne sera pas ce qui triomphera, ils feraient tout pour !

Cours de Défense Contre les Forces du Mal… elle adorait, tout comme elle appréciait de recevoir les cours de l’enseignante qui était si souvent rabaissée devant tous ses élèves par ce très cher Quick et ses potiches. Que c’était beau et intelligent de dénigrer les autres en public ?! De montrer sa « force » en rabaissant qui pouvait bien passer à ce moment-là. Yasha ne pouvait pas expliquer tout le dégoût qu’elle avait pour ce genre de personne. En temps normal elle n’avait de problème avec pratiquement personne, elle aimait les autres et faisait en sorte d’être toujours conciliante. Mais il ne fallait pas abuser non plus, ces serpents étaient, selon elle, devenus la risée de l’école tant ils devenaient ridicules avec leur pouvoir. Pour mettre un peu de distance avec la situation, la brunette préférait « en rire » en se disant que les plus idiots dans l’histoire étaient ceux qui se croyaient les maîtres de l’école. Une marque contre les Né-moldus ?! Franchement ?! Avaient-ils si peur d’eux qu’ils devaient les reconnaître pour savoir qui ils étaient ?! Ils ne devaient pas avoir beaucoup foi en eux, une foi réelle, pour se sentir fort qu’en discriminant les autres… totalement aberrent, absurde et pitoyable ! Elle les plaignait… ils devaient se sentir seuls et bien tristes pour faire de telles choses afin de se sentir existés… franchement malheureux ! Toutes ces menaces et cette violence s’arrêteraient, c’était certain.
Mais pour le moment, c’était le cours qui allait être perturbé. Ca allait être, comme d’habitude, un bon cours avec des élèves qui feraient tout pour déstabiliser leur enseignante… Tip top…

Yasha entra dans la salle, adressa un sourire à la dite enseignante qui semblait plutôt tendue, et alla s’installer prêt de Kat’, croisant les doigts pour qu’une fois le cours se déroule le plus normalement possible. C’est à l’entrée de Quick que la jeune Trust se dit que, comme d’habitude, tout ne se déroulerait pas le mieux du monde !

« Je tenais à vous présenter mes meilleurs vœux pour l’année à venir. (…) Mais avant de commencer, quelqu’un a-t-il des questions au sujet du cours précédent ? »

La réponse ne se fit pas attendre, et évidemment elle ne fut pas surprise de voir la provenance. Et ça y est… c’était reparti !

« Le Basilic... Dites-moi, Laskovick, à quoi cela va-t-il nous servir dans nos avenirs de savoir ce qu'est le Basilic ? (...) Bien, ne me faites pas perdre mon temps Laskovick sinon le directeur sera heureux de l'apprendre... »

Yasha leva les yeux au ciel, ça devait être plus fort que lui, ça en devenait juste absurde. Malheureusement, on ne pouvait pas dire grand-chose, le Serpentard usait bien vite de ses pouvoirs, et ce n’était pas pour déplaire à la plupart des élèves de Poudlard. La dictature était instaurée et tout cela était honteux !

Annabeth prit alors la parole, quelque chose de beaucoup plus adapté au cours, c’était certain . « J'aurais aimé savoir si il y a des parchemins que vous pourriez nous distribuer en complément de la leçon que nous avons vu la dernière fois ? (..) c'est pourquoi ce bonus ne pourrait être donné qu'à ceux qui le souhaitent. »
Puis Astride lui emboîta l pas, de façon toujours aussi posée et réfléchie. Bien sur, fidèle à elle-même, c’était quelque chose que Yasha appréciait chez elle, ces questions étaient pertinentes et ces connaissances étaient telles qu’elle se sentait vraiment inculte à côté. Mais elle avait toujours été là pour l’aider dans le travail (et plus) et l’une de ses motivations venait d’elle. « Moi, j’aimerais bien savoir, dans les grandes lignes, ce qu’on doit dire aux ASPICs si on tombe sur ce sujet-là ? (…) Mais c’est peut-être un peu prématuré de ma part, je suis sûre qu’on le reverra pendant la séance de révisions. »

Néanmoins elle avait raison, le temps passait vite, il leur faudrait connaître la bonne marche à suivre. De son côté, concernant les questions par rapport au dernier cours, elle n’en avait pas. Mais elle en profita pour lui poser une question toute autre.

« Désolée Mad’moiselle, ma question est un peu détournée contrairement à mes deux camarades… Ce n’est peut-être qu’après que vous auriez voulu évoquer ça mais… comment dire…. » La Poufsouffle chercha quelques instants les bons mots à utiliser pour ne pas vexer son enseignante, ce n’était pas le but de sa question. Elle se racla la gorge et reprit. « Avant les ASPIC’s, allons-nous voir plus que de la théorie, certaines choses plus… plus concrètes ?! Ou est-ce impossible dans les circonstances actuelles ? » Elle avait ajouté cette dernière partie de phrase comme un souffle, presque indescriptible. Elle avait fixé son enseignante, voulant qu’elle comprenne que sa question avait un sens. Quelque part cela ne voulait rien dire, c’était une question classique dans un cours classique.

Elle ne savait vraiment pas comment son interrogation pourrait être prise, elle ne voulait en aucun cas que ce soit en mal car c’était juste une information qu’elle recherchait. Elle espérait que ça ne provoquerait pas des comportements inadaptés, mais selon elle un cours de DCFM ne pouvait pas juste être théorique… Mais elle imaginait bien qu’avec Quick et ses petits pions dans les parages, elle n’aurait pas libre champ pour leur apprendre la pratique.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Empty
Message(#) Sujet: Re: Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Septième année : Cours n°2 : Le Basilic EmptyDim 18 Mai - 17:35

Le cours des septièmes années avaient bien commencé. Ryan Quick s'était fait entendre dix minutes après le début du cours. Fatiguée, Céleste leva les yeux au ciel. Et dire qu'à cause de ces fichus décret, elle ne pouvait rien faire. Oh qu'elle en avait marre de cette ambiance déplorable, de cet imbécile et de ce directeur. Céleste n'en pouvait plus, mais vraiment plus. Mais heureusement pour elle, elle réussit à garder son calme et elle la joua très finement. Si elle ne pouvait donner d'ordre à Ryan Quick, elle pouvait l'inviter à quitter la pièce et surtout elle pouvait l’autoriser à ne plus y mettre les pieds. Libre à lui d'accepter ou de refuser. Et honnêtement, Céleste espérait qu'il accepte. Ainsi, elle n'aurait plus à se faire des cheveux blancs.

- Ainsi, Monsieur Quick, vous perdez votre temps à mon cours ? Mais alors, pourquoi continuez-vous à y venir ? Dois-je comprendre que vous aimez perdre votre temps ? Non, je ne crois pas. Ce que je pense c'est que vous aimez venir me faire perdre mon temps. Bref. Comme vous semblez perdre votre temps ici, que vous semblez tout savoir, et que j'en ai marre de perdre mon temps, je vous invite donc à quitter ma salle de cours et si vous le désirez, je vous autorise même à ne plus y mettre les pieds jusqu'à ce que l'année se termine. Dit-elle calmement. En vous souhaitant une bonne continuation Monsieur Quick.

Une fois cela dit, elle regarda bien Ryan quitter la salle de classe et une fois qu'il fut dehors, Céleste put reprendre son cours. Et ainsi répondre à chacune des questions posées. La première à qui elle répondit, fut celle d'Annabeth. Céleste se força à sourire et lui répondit. Elle profita aussi de l'occasion pour répondre à Astride, qui comme à son habitude était prête à tout savoir pour se rassurer. Ce soucis de bien faire plaisait à Céleste. Cependant, elle trouvait que la petite Poufsouffle était trop inquiète, et surtout elle se faisait du soucis trop tôt.

- Vous aurez en effet quelques parchemins supplémentaires, cependant vous ne les aurez qu'une fois les révisions commencées. Ne vous inquiétez pas vous aurait tout le nécessaire afin de réussir vos ASPIC's. Expliqua-t-elle, Astride, ne t'en fais pas, tu auras toutes les informations nécessaires pour en temps voulu. Mais si cela peut te rassurer il vous faudra donner toutes les caractéristiques physiques et magiques des deux animaux que nous aurons vu cette années. Vous aurez aussi des questions sur ce qu'on aura vu l'année dernière. Mais on en parlera davantage lors des séances de révisions, il est un peu trop tôt pour s'en soucier. Dit-elle en se montrant rassurante.

La prochaine question ranima sa colère. Les gens la pensaient-elle si incapable ou quoi ? Bien sûr qu'elle avait prévu de faire de la pratique. C'était évident. Le cours était là pour apprendre les élèves à se défendre contre les forces du mal. La théorie ne servait pas à grand chose. Reprenant son calme, elle décida de répondre gentiment à Yasha afin que le cours puisse reprendre normalement. Il était normal qu'elle aie des questions comme celle-là, ils étaient inquiets avec les ASPIC's qui approchaient.

- Ne t'inquiète pas Yasha, vous aurez de la pratique. C'est prévu. Les séances de révisions seront là pour ça. Il y aura une séance de deux heures où nous reverrons la théorie et où je vous distribuerais les fiches de révisions et tout ce dont vous aurez besoin. Puis, nous ferons plus que des séances de pratique. Est-ce assez clair pour tout le monde ? Vous voilà rassuré ? Sourit-elle gentiment. Bien, nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses. Le Basilic est donc comme tout le monde le sait, un énorme serpent, nommé par les sorciers le Roi de Serpents. Il est généralement élevé par des mages noirs très puissants et c'est certainement la créature la plus dangereuse au monde. Commença-t-elle. Le Basilic est une créature étonnante et fascinante. Selon des recherches effectuées par un mage noire, Herpo L'infâme, il serait le résulta d'un œuf de poule couvé par un crapaud. Ce serpent peut atteindre une quinzaine de mètre et il possède un corps allongé et cylindrique. Il a également des yeux jaunes qui d'un regard vous tue ou vous pétrifie si vous croiser ce regard indirectement. Sa peau est d'un vert brillant et comme tous les serpents, il l'a perd lorsqu'il mut. Vous pouvez différencier les mâles des femelles grâce à une plume rouge se trouvant sur le crâne des mâles. L'animal est par ailleurs connu pour sa durée de vie exceptionnelle. On estime par exemple que le Basilic de Herpo l'Infâme aurait vécu près de 900 ans. Cet bestiole est aussi connu pour une autre particularité le rendant extrêmement dangereux. En effet ses mâchoires sont dotées de longs crochets qui injectent un venin mortel dans le corps de ses proies et dont le seul remède connu sont les larmes d'un phénix, ce qui est extrêmement rare.

Céleste en profita pour faire une pause, elle avait décidément trop parlé. Elle fit une pause de quelques minutes afin de laisser ses élèves noter ce qu'elle venait de dire, puis, elle reprit son cours.

- C'est majoritairement pour toutes ses raisons que créer un Basilic est prohibé. Et cela depuis le moyen-âge. Je rajouterais que malgré que certains sorciers passent au dessus de ces lois en créant ces bestioles, il leur est impossible de le contrôler pleinement. Les seules personnes pouvant essayer de les contrôler sont celles qui parlent le Fourchelangue. Et encore, cela ne fait pas tout. Le régime alimentaire de cet animal est constitué de mammifères de tout genre, d'oiseaux et parfois d'araignées. Pour finir, le basilic n'a aucun ennemi mortel, mis à part le coq dont le chant lui ai fatal. En résumé, j'espère que vous ne croiserez jamais cet animal dans votre vie, je vous le souhaite de tout cœur.



Elle réussit à terminer son long discours et se retourna vers son bureau. Là elle fit apparaître un verre d'eau sorti des cuisine et le but cul sec. Une fois ceci fait, elle se sentit mieux, elle put donc retourner son cours.

- Bien, avez-vous des questions ? Si vous en avez, vous pouvez rester, sinon, le cours est fini. Je vous souhaites à tous une bonne fin de journée. Conclut-elle souriante.



Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Empty
Message(#) Sujet: Re: Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Septième année : Cours n°2 : Le Basilic EmptyMar 20 Mai - 14:01

Il était temps plus que jamais pour les septièmes années de se montrer studieux en cours, il le fallait bien si ils voulaient avoir le moins de problèmes le jour de leurs ASPICS. Du moins, Annabeth voyait les choses comme ça, et puis si elle écoutait bien les cours, ça lui ferrait toujours du temps en moins à passer sur certains passages de son programme. Ce n'était pas négligeable, encore moins cette année bien que de son côté elle n'ait pas trop à se plaindre. A son programme, elle n'avait pas pris toutes les options, elles ne s'étaient pas permises autant de folies, et même si elle avait l'intention de ne pas trop en prendre à la rentrée, avoir été nommée capitaine de son équipe l'avait poussé encore un peu à être raisonnable. Certes, elle ne se montrait pas à la hauteur de son amie Astride, mais il serait compliquée de tout gérer, les matières auxquelles elle était inscrite cette année et sur lesquelles elle allait être examiner à la fin de l'année lui allait très bien. Ne serait-ce qu'une de plus reviendrait à la condamner à ne plus voir la lumière du jour pendant des lustres, et bon, hors de question, elle s'était déjà assez privée avec ses révisions jusqu'à présent pour empirer ses restrictions, ce n'était pas ça profiter de sa dernière année au château.

Comme il était primordial de retenir le plus d'informations par le biais des cours, le départ de Ryan fût grandement apprécié par la française qui regretta quand même que d'autres ne l'aient pas suivit. Mais un de moins dans la salle de classe serait sans doute profitable, elle n'en doutait pas. Et c'était donc avec un certain soulagement et beaucoup d'espoir qu'elle se mit à écouter la réponse à sa question mais aussi celles pour les autres questions posées respectivement par Astride et Yasha. A croire que parmi la classe, il n'y avait que les jaunes et noires qui savaient participer correctement, s'informer en faisant preuve d'une curiosité pour le plus grand plaisir de la quête de la connaissance dont elles étaient des membres agguéries. Tant pis pour les autres se disait-elle, tout ce qui comptait c'est qu'il y avait des gens pour profiter des occasions pour enrichir leurs connaissances, ou alors tout simplement pour prévoir l'organisation des révisions des programmes. Annabeth avait été donc ravie d'apprendre qu'il y aurait des parchemins supplémentaires pour limiter les lacunes de chacun, elle fût juste un peu déçue de ne pas les obtenir plus tôt mais au fond d'elle, elle savait que Laskowick leur donnerait en temps voulu, que ça ne risquerait pas d'être trop juste. Comme toujours, ça serait parfait, si elle aurait voulu ça c'était que prendre de l'avance ne lui aurait pas du tout déplût, avoir des connaissances avant les autres avait quelque chose de glorifiant pour elle.

Il était dommage que ce cours désormais paisible allait prendre fin, certes, ce n'est pas sa main qui s'en plaindrait car à force de gratter le plus vite possible pour noter le plus d'informations possibles, elle ne la sentait presque plus, mais un cours sans perturbations était si agréable. Si tous avaient pu être comme ça, ce n'était pas elle qui s'en saurait plaint, dommage que c'était seulement maintenant qu'elle découvrait ce que cela faisait un cours de Défense contre les Forces du Mal aussi calme. Avec un peu de chance, ça ne serait pas le dernier mais la française ne se faisait pas trop d'illusions, elle essayait d'éviter de croire ce genre de choses possibles. Elle nourrissait un espoir mais ça n'était pas le plus grand qu'elle ait pu avoir un jour, d'ailleurs il n'avait pas grande importance car rien ne l'empêcherait d'être studieuse et à l'écoute de la moindre parole de sa professeur. D'ailleurs, elle n'en avait pas terminé avec ce cours, elle avait une petite question qu'elle n'osa poser que lorsque pas mal d'élèves avaient quittés la salle de classe puisque le cours était terminé.

« Je voudrais savoir si vous savez ce qui fait que le chant du coq est mortel pour un Basilic. C'est vrai que c'est bizarre de savoir qu'un animal commun comme le coq peut avoir un tel effet sur une bestiole comme ça, beaucoup plus rare et extraordinaire. »

Il y avait des chances que sa question trouve sa réponse dans le cours précédent, sauf que Annabeth avait cette vilaine habitude de vouloir savoir dès que la question se posait dans sa tête. Si la jeune femme ne lui donnait pas la réponse qu'elle voulait, ce n'était pas si grave et elle s'en ferrait une raison, c'était la possibilité la plus probable de toute façon mais elle avait le droit d'essayer. Bien sûr, si ce n'était pas possible, elle n'insisterait pas et quitterait le cours sans demander son reste. De toute manière, elle n'avait pas l'intention de rester très longtemps, la française avait encore un tas de choses à faire avant la fin de la journée.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Empty
Message(#) Sujet: Re: Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Septième année : Cours n°2 : Le Basilic EmptyLun 26 Mai - 5:49

~ Les cours me semblaient très faciles, particulièrement celui de Défense contre les Forces du Mal. Je n'ai jamais détesté cette matière mais je trouvais que le professeur Laskovick était un peu trop tendre envers les élèves en matière d'exercices. Je n'ai jamais été vraiment d'accord avec ses méthodes d'enseignement. Aujourd'hui, je me suis plutôt déchaîné et en tant que membre de la brigade du directeur, il est possible de dire ce que je veux, où je veux et quand je veux. Laskovick n'a pas à me donner d'ordre et je peux largement faire part, au directeur, de sa capacité à enseigner. Le sujet traitait sur les Basilics, une créature très intéressante dont je connaissais très bien pour avoir lu des choses sur elle mais passer un cours complet à prendre des notes, non. Surtout avec la douleur que le fond de mon ventre me donnait, je n'avais aucunement envie de m'attarder ici pour rien. Mes occupations se mesuraient à une échelle plus large que celle des cours. De toute façon, je suis sûr de passer cette matière sur le bout des doigts...

~ C'est donc que les réactions de mes camarades m'importèrent très peu, ne les regardant même pas. Ils n'en valaient pas la peine, c'est tout. Ils n'avaient pas leur mot à dire face aux paroles dont j'ai eu à dire vis-à-vis Laskovick et sur sa compétence. La prof' se mit donc à me répondre où un sourire machiavélique fusait à mes lèvres :

« Ainsi, Monsieur Quick, vous perdez votre temps à mon cours ? Mais alors, pourquoi continuez-vous à y venir ? Dois-je comprendre que vous aimez perdre votre temps ? Non, je ne crois pas. Ce que je pense c'est que vous aimez venir me faire perdre mon temps. Bref. Comme vous semblez perdre votre temps ici, que vous semblez tout savoir, et que j'en ai marre de perdre mon temps, je vous invite donc à quitter ma salle de cours et si vous le désirez, je vous autorise même à ne plus y mettre les pieds jusqu'à ce que l'année se termine. En vous souhaitant une bonne continuation Monsieur Quick. »

~ Je pris donc quelques temps avant de me lever. Au fond, elle avait raison, pourquoi continuer à fréquenter cette classe ? C'est donc sans effacer mon sourire que je dis, avant de quitter la salle de classe :

« Mademoiselle Laskovick, il se trouve que le directeur entendra bien parler de votre compétence à donner ce cours ainsi que la maltraitance face aux élèves de Serpentard. Ne vous en faites pas. Et puis, je n'ai plus rien à apprendre sur ce cours. J'imagine que vous recevrez une mise à l'épreuve prochainement... » Dis-je, en baissant la tête vers Livy avant de partir vers la porte, fixant de nouveau Laskovick, avec un petit sourire. Je partis donc de l'endroit afin de retourner à mes occupations habituelles, la main contre mon ventre qui me faisait horriblement souffrir d'un coup. C'était à base irrégulière mais je ne faisais comme si de rien n'était, étant habitué à la douleur... Je partis donc vers le bureau du directeur...
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Empty
Message(#) Sujet: Re: Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Septième année : Cours n°2 : Le Basilic Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Septième année : Cours n°2 : Le Basilic
Page 1 sur 1

Sauter vers: