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Comme quoi on peut toujours changer d'avis... - Feat Euphrasia Kwiat.
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Message(#) Sujet: Comme quoi on peut toujours changer d'avis... - Feat Euphrasia Kwiat. Comme quoi on peut toujours changer d'avis... - Feat Euphrasia Kwiat. EmptyDim 15 Sep - 17:00

Il y a des moments comme celui-ci ou l'on a envie de prendre quelque chose et de l'envoyer valser dans le mur pour se défouler et ce qui est bien quand on est un sorcier c'est que l'on peut casser ce que l'on veut car grâce à la magie c'est réparer en moins de deux. Bien sûr encore faut-il se servir d'une baguette et maîtriser le bon sort mais pour le jeune Churchill ce n'était pas un problème, il n'était pas à Serdaigle pour rien, si il voulait faire quelque chose alors il y arriverait. Faust prétentieux ou alors un peu trop confiant ? Sûrement mais ce n'était pas vraiment sa faute si les derniers évènements le mettait d'avantage en confiance. Enfin pas tous quand même, d'ailleurs il détestait quand June commençait à se mettre sur son dos pour lui raconter uns à uns tous ses tords, comment avait-il pu craquer aussi tôt au sujet de sa petite soeur ? C'était ce genre de chose qui le ramenait les pieds sur terre quand il se sentait s'envoler. A quoi bon être un des meilleurs, être brillant et aimé si à la fin on arrivait pas à faire une des choses les plus importantes pour soi-même. Ou était le bon temps ou Faust passait des heures à discuter avec sa soeur, à la chouchouter et à s'inquiéter pour elle ? Tout était donc fini ? Il ne le voulait pas, il n'acceptait pas de comprendre que sa soeur allait beaucoup mieux, que sa santé était stable, normale et que sa vie sociale était tout à fait correcte, elle n'avait plus besoin de lui pour quoique ce soit et le jeune homme était tout simplement incapable de s'avouer cette horrible vérité. Chercher sa jeune soeur partout dans les couloirs, dans tous les étages, voilà qui était bien épuisant et inhabituel pour le Serdaigle, certes il avait eu affaire à quelques difficultés avec sa soeur cet été mais il pensait que cela s'arrangerait bien vite à la rentrée.Auparavant ils ne s'étaient jamais disputés et puis il avait toujours été indispensable à Arabella alors le fait qu'elle n'est plus besoin de lui c'était une chose qu'il avait encore du mal à digérer. Si ça continuait encore longtemps comme ça ses nerfs auraient intérêts à bien s'accrocher, mieux valait serrait les poings et les dents et laisser passer plutôt que déjà commencer à péter les plombs.

Après avoir donc passer une heure en recherche vaine, Faust devait accepter la réalité, sa soeur était introuvable et si il continuait de la chercher dans cet état il risquerait de s'énerver contre la jeune fille et cela envenimerait la situation, ce n'était vraiment pas le moment. Le jeune homme soupira, se calma puis tourna les talons pour se rendre n'importe ou tant qu'il pouvait être tranquille, car rester en plein milieu d'un couloir même si la plupart des élèves étaient en cours n'était pas le meilleur moyen pour être au calme. On pourrait penser qu'ainsi personne ne soupçonnerai sa présence ici mais à la place il y avait les gens qui le trouvait par hasard, plutôt ses filles là qui le regardait du coin de l'oeil avec un sourire malicieux sur leur visage. Faust les trouvait vraiment plus qu'idiotes même si il fallait se l'avouer, plaire aux jeunes filles, devenant l'un des garçons les plus convoités de Poudlard n'était pas si déplaisant. Au début c'était assez surprenant de voir que l'on se retournait sur son passage mais apparrement il n'était plus le petit intello sans importance, en un été il avait changé plus qu'il ne le pensait. Il avait plût le constater ces vacances après la lettre de Judith qu'il ne laissait vraiment pas indifférente ainsi qu'après sa discussion avec une vipère particulièrement charmante dont il semblait à son goût. Pour le jeune Churchill tout ça été très intéressant, il n'avait jamais eu d'autres relations que celle avec Alastéia qui s'était assez mal terminée, la lionne l'avait profondément blessé mais il sentait prêt à avoir une nouvelle relation de couple mais serait-il vraiment capable de se comporter en un petit-ami modèle malgré la blessure qui n'était pas encore très bien refermé malgré les apparences ? Rien n'était sûr mais si il ne tentait rien il ne saurait jamais, heureusement, d'après ce qu'il avait pût voir, bientôt il aurait une fille à son bras et il saurait vraiment quel genre de petit copain il pouvait être. Et penser à des relations amoureuses le ramenait également à penser à sa soeur, il n'osait même pas imaginer sa propre réaction en apprenant que sa soeur sortait avec un garçon. Trop possessif ? Sûrement, d'après Amara il aurait vraiment besoin de parler d'Arabella à une personne qu'il la connaissait assez bien pour pouvoir comprendre plus facilement l'étendu de la situation. Le jeune aiglon était rester assez bête suite à son conseil de la préfète, il ne voyait pas vraiment à qui parler de ça et hors de question de se dévoiler une nouvelle fois à une inconnue, on ne sait jamais si il retombait sur une personne comme June.

Vraiment tout cela tourner en cercle vicieux dans sa tête et il avait vraiment besoin de se changer les idées mais ce n'était pas aussi simple que cela. Déjà il fallait qu'il se débarrasse de cette colère mais aussi de ces filles qui gloussaient derrière lui, il leur jeta un regard noir puis les entendit partir en gloussant et son opinion sur elles baissa encore plus. Il y avait des personnes pour qui ont pouvait avoir de la peine, c'était normal vu leur état. Mais critiquer ouvertement ces personnes pourrait faire baisser sa nouvelle côte de popularité montante et si plaire n'avait jamais été son objectif, maintenant qu'il était devenu très plaisant aux yeux des demoiselles il n'allait pas gâcher tout aussi vite. Enfin pas avec tout le monde, il y avait des personnes ou tout semblait irrécupérable, avec qui changer de comportement serait avouer une certaine faiblesse... Il parlait d'une fille en particulier, une Poufsouffle de son âge, Euphrasia Kwiat... Une fillette insupportable à ses yeux, ils s'étaient connus longtemps avant leur début à Poudlard et déjà à cette époque ils ne s'entendaient pas, se chamaillaient et cherchaient à faire les plus pires crasses possibles à l'autre.Tous les deux avaient toujours été comme ça, se lançant des piques sans aucune pitié et en grandissant rien n'avait changer. Quand il a vit en face de lui il se demanda si un jour il leur viendrait l'idée et l'envie d'enterrer la hache de guerre. Leur relation était maintenant dans la partie des routines devenant ennuyeuse alors il songea à profiter que la jaune & noire ne l'est pas vu pour éviter ce genre de conversations de gamins qu'il avait tout le temps avec elle mais peut-être parce qu'il n'avait rien d'autre à faire, qu'elle serait un bon moyen de se changer les idées ou parce qu'il ne l'avait pas vu depuis longtemps, les raisons importaient peu de toute façon, le fait étant qu'il s'approcha discrètement derrière elle avec un sourire malicieux. « Six ans à étudier dans le château et toujours incapable de se repérer correctement, tu me fais pitié Euphrasia. » La jeune fille n'était pas perdue et Faust le savait très bien, il était bien placé pour se douter qu'elle avait un emploi du temps semblable au sien et justement il reprenait avec le même cours qu'elle puisque ils suivaient tous les deux les cours de Sortilèges. Il était tout à fait possible qu'elle dispose d'une même heure libre que lui mais une petite boutade pour commencer la discussion était la meilleure façon de commencer à parler avec elle, c'était une habitude entre les deux sixièmes années et même si le but de Faust n'était pas d'énerver la demoiselle il n'allait pas changer les vieilles habitudes. Il espérait seulement qu'Euphrasia saurait faire la différence. « Enfin, bonjour quand même. Comment vas-tu ? Il a longtemps que je ne t'ai pas vu, je me serais presque inquiéter pour toi. » Un ton entre la rigolade et le sérieux, il était aisé de comprendre que cela n'avait pas été envoyer totalement à la rigolade, Faust n'avait pas vu la Poufsouffle depuis un moment et non qu'elle lui manquait mais il devait reconnaître qu'il s'était quelques fois demander ce qu'elle devenait.
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Message(#) Sujet: Re: Comme quoi on peut toujours changer d'avis... - Feat Euphrasia Kwiat. Comme quoi on peut toujours changer d'avis... - Feat Euphrasia Kwiat. EmptyDim 15 Sep - 20:59

Tout était si ennuyant. Tellement morne. Septembre était vraiment un mois ridiculement pluvieux, en Angleterre. Ridiculement gris. Tout semblait triste. La lande était balayé par la bise glaciale, les nuages obscurcissaient le ciel tout aussi déprimant et les lacs ponctuant le paysage étaient d’une noirceur d’encre. Bien sûr, j’adorais Poudlard. La vie n’y était pas banale. Nous pouvions y grandir et nous y épanouir entourés des meilleurs enseignants du monde de la magie. Enfin, sauf pour le nouveau Directeur. Je ne saurais mettre les mains justes sur sa personne. Je le trouvais trop sombre -ne s’appelle pas Blackman qui veut !- et l’aura qu’il dégageait ne me revenait pas. Pourquoi était-il là, d’ailleurs ? Je trouvais cette histoire bien trop louche. Hé puis, que serait l’école de magie anglaise sans son petit lot annuel de surprise, aventures et péripéties pour le moins louches ?

Mais pour le moment, l’excitation tardait à pointer le bout de son nez et je tournais en rond comme une souris dans une cage. Je n’avais jamais trouvé les cours palpitants, la saison de Quidditch n’était pas encore lancée et les couloirs étaient terriblement déserts. Je n’arrivais pas à rentabiliser mon heure de trou dans ce stupide emploi du temps et j’écoulais donc les minutes à me promener sans but dans le dédale qu’était Poudlard. Peut-être devrais-je me mettre à étudier plus sérieusement... Je savais que je devais le faire. Une pression venue d’ailleurs m’avait assailli dès le début de l’année scolaire. Les examens m’attendaient au tournant, juste avant les vacances d’été. Le dernier obstacle avant la libération. Avant ma dernière année ici... C’était étrange de me projeter si loin dans le futur. J’avais toujours considéré ma vie au jour le jour, sans me préoccuper de l’avenir et des conséquences de mes actes présents. Peut-être étais-je en train de grandir ? De prendre conscience que je ne resterais pas une éternelle enfant. Je devais penser à ma vie d’adulte. A l’après. Que devais-je faire, après ? Je ne me connaissais aucun talent particulier. Aucune passion dévorante. Aucun souhait précis. Je devais bien avouer que je n’étais pas le type ambitieuse. Je n’étais pas prête à tout pour réussir. Surement une des raisons qui ne m’avait pas propulsée chez les Serpentards, tiens. Mais tout de même, cela devenait inquiétant. Evidement, j’aimais le Quidditch. Je ne me trouvais pas trop mauvaise. Mais j’étais loin derrière les meilleurs joueurs de l’école. Loin derrière les autres joueurs à travers l’Angleterre. J’aurais rêvé de faire partie d’une équipe nationale, aussi petite soit-elle. Cependant, je devais bien me rendre à l’évidence, je ne faisais pas le poids. Hé puis, si je m’incrustais dans une team complètement inconnue, cela réussirait-il à me faire vivre ? Surement pas. Malgré mon amour pour les airs, j’avais les pieds sur terre. Il me fallait réfléchir à un métier plus réalisable, en accord avec mes compétences. Le Quidditch, ce n’était que du divertissement. Du divertissement que j’aimerais transformer en travail. Mais du divertissement tout de même. Mon père me poussait vers son métier, inspecteur de la magie. Mais là encore, étais-je de taille ? Mon paternel était patient, très intelligent et d’une logique sans pareille. Je n’avais rien de tout cela. Je n’égalais mon père en rien du tout. Ma mère, elle, moldue de son état me rêvait en fleuriste ou que savais-je encore. Une profession moldue et ennuyante au possible. En somme, pas mon idéal de carrière. Bref, j’étais complètement paumée.

J’étouffais un bâillement et m’étirais. J’avais encore pas mal de temps avant mon cours de Sortilège. Je marmottais dans ma barbe, me demandant ce que je devais faire, maintenant. Cependant, une voix sortit d’ailleurs me fit sursauter. J’étais tellement persuadée d’être seule et plongée dans mes pensées que je n’avais pas senti l’importun se pointer derrière moi. Importun, oui, car je savais qui était celui qui venait me déranger en pleine pérégrinations mentales. Je fis volte-face et toisais Faust Churchill avec dédain. A cause de ma petite taille, je devais lever la tête pour apercevoir ses yeux narquois. Pour moi, il n’était encore que le gamin qui me tirait les cheveux et levait ma jupe, lorsque nous étions enfants. Et il le serait probablement toujours. Je ne saurais expliquer pourquoi, mais il m’agaçait profondément. Ah si, tiens, je saurais l’expliquer. Ses airs supérieurs, ses boutades à répétitions, son intelligence qu’il croyait omnipotente, ses attitudes de charmeurs de basse-cour et j’en passais... La liste pouvait s’allonger jusqu’au soir. Il avait choisi le mauvais moment pour venir me houspiller. J’avais fait de mon mieux pour l’éviter depuis un certain temps déjà. Cela avait plutôt bien fonctionné. Il ne faisait plus attention à moi, je ne faisais plus attention à lui. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Plus occupé à ses études et à ses techniques de drague à deux gallions, j’étais devenue transparente. Non pas que je m’en plaigne ! Ne plus entendre sa voix railleuse résonner dans mes oreilles étaient un vrai plaisir. Et j’avais envie de la prolonger, ce plaisir.

_Détrompes toi, mon vieux. Je tue le temps, c’est tout.

Je levais les yeux au ciel. Pour qui me prenait-il ? Une première année errant dans les couloirs en quête de son prochain cours ? Même si je me perdais -ce qui était très peu probable- je n’aurais eu qu’à jeter un sort pour me tracer le chemin et le tour était joué.

_Et toi, tu cherches encore ta soeur comme un chien chercherait son maître ? m’esclaffais-je.

Je connaissais l’obsession quasi-maladive de Faust pour sa petite soeur, Arabella. Je connaissais la petite depuis un peu moins de dix ans et il était vrai que sa santé avait toujours été fragile. Je ne jouais pas avec elle comme avec les autres enfants. C’était une adorable petite poupée. Mais les chose avaient changé. Elle avait grandi et sa santé s’était renforcée. Mais Faust en était resté au stade du grand frère gâteau toujours sur son dos. Pathétique. Je plaignais la pauvre Arabella. Son frère était une vraie plaie.

_Ou alors es-tu plutôt en train de fuir la jouvencelle ? Ces dindes qui te suivent partout en gloussant ?

J’esquissais un nouveau sourire. Quelques fois, j’observais leur manège ridicule. Elles le regardaient, riaient en rougissant et Faust bombait le torse comme un coq en rut. D’ailleurs, il ne se gênait pas pour se pavaner au bras des plus jolies filles du château, un air stupide peint sur le visage. Lorsqu’il me demanda comment j’allais, je faillis tomber à la renverse.

_N’inquiète donc pas ta petite tête pour moi. Je vais très bien et de toute façon, depuis quand te préoccupes-tu de ma petite existence ? Cela ne te ressemble pas, monsieur-je-sais-tout-et-j-aime-afficher-ma-supériorité.

Bon, ce surnom était plutôt long, mais cela lui correspondait parfaitement.

_Hé puis, si mon beau visage ne croise pas souvent ta route, c’est bien pour une raison, marmottais-je plus pour moi-même que pour lui.

De toute façon, mieux valait qu’il ne m’entende pas. Sinon, j’aurais eu droit à petit un : un flot de questions ininterrompu et passable énervant ou petit deux : une moquerie de plus.
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Message(#) Sujet: Re: Comme quoi on peut toujours changer d'avis... - Feat Euphrasia Kwiat. Comme quoi on peut toujours changer d'avis... - Feat Euphrasia Kwiat. EmptyLun 16 Sep - 11:33

A première vue la petite pique qui avait été prononcé sur un ton beaucoup moins agressif que toutes les fois ou les deux jeunes gens s'était vus, avait déjà piqué au vif la Poufsouffle. Elle s'était retournée avec un regard du genre "ohnonpastoi" mais passer ce détail Faust voyait bien à la manière dont ses traits se tiraient qu'elle était prête à riposter. C'était ça son problème, elle fonçait toujours sans réfléchir, ou du moins c'est la manière d'agir qu'elle prenait quand elle était avec son vieil ennemi d'enfance, lui trouvait ça très exaspérant de la part de la jeune fille mais d'un côté si Euphrasia ne partait pas au quart de tour ça n'aurait pas été elle, il aurait eût de quoi s'inquiéter. « Détrompes toi, mon vieux. Je tue le temps, c'est tout. » Pas vraiment étonnant, cette réponse, Faust aurait pût parier que la demoiselle la sortirait, pas forcément qu'il s'intéressait à elle pour la connaître jusqu'au bout de ses doigts mais depuis l'enfance qu'ils se connaissaient alors bien malgré lui il avait finit par apprendre bien plus d'elle qu'il ne l'aurait voulût. Par moment il se surprenait même à rire de certaines de ses manies qui n'avait pas changé, la seule chose gênante de ces choses là c'est que si lui en avait marre de leur petit enfantin qui avait selon lui trop duré, la jeune fille ne semblait par contre pas aussi décidé, toujours prête à saisir la moindre occasion et si arrêter les jeux puériles de gosses veut dire se laisser marcher sur les pieds quand l'autre ne joue pas sur le même terrain que vous alors ce n'est pas d'accord. « Juste un détail, parle pas trop vite tu oublies des choses importantes. Comme par exemple que d'entre nous deux c'est toi la plus vieille. Un conseil, pour remballer quelqu'un il faut d'abord savoir se servir des mots de façon cohérente. » Pour Faust ça ne changeait pas, il prenait à ça la rigolade, voulant voir si enfin la demoiselle commencerait à voir la différence entre le passé et le présent mais têtue comme elle était, elle aurait sûrement du mal et il pourrait si il le voulait, s'amuser comme ça avec elle pendant un petit moment.

« Et toi, tu cherches encore ta soeur comme un chien chercherait son maître ? » Et en plein dans le mille pour toucher un des points faibles de l'aiglon mais mauvaise idée de la jaune & noire, si il partait sur une discussion plus sympathique et agréable que les précédentes les choses pouvaient très vite changer de tournure vu son tempérament et le sujet abordé. Arabella était LE thème sensible que Faust n'aimait pas qu'on aborde à la lègère, la jeune fille aurait dût le savoir mais cela lui plaisait peut-être devoir les traits du Serdaigle se durcir face à cette réplique auquelle il ne s'était pas attendu. « Je ne te permets pas de parler de ma relation avec ma soeur de cette manière, en fait je ne te permets tout simplement pas d'en parler, comment veut-tu pointer un avis alors que tu as aucune idée de ce que tu avances. Ma soeur est importante pour moi et c'est pour éviter les personnes qui n'ont pas hérité de diplomatie ou d'un comportement correct comme toi que je la protège. N'a tu pas remarquer que certaines choses changeaient par ici cette année, je tiens pas à qu'on se serve d'elle comme d'une simple marionnette. » Et voilà comment le ton de la discussion avait soudainement changer, la voix de Faust avait été dure et menaçante, cette voix qu'il réservait juste aux occasions ou il s'agissait de sa soeur dont on parlait que ça ne lui plaisait pas. Mais pourquoi s'attardait-il à s'expliquer à cette fille qui visiblement ne grandirait jamais. Le jeune Churchill regarda Euphrasia et ne pût s'empêcher d'afficher un petit sourire moqueur, elle n'avait ni grandi en âge mental mais encore moins en taille, toujours aussi petite, pas étonnant qu'il est pris pour une jeune année perdue. Et après qu'elle s'étonne, il avait eût une mauvaise idée de perdre son temps avec cette fille qui ne semblait pas en avoir fini avec les divers moyens de titiller le Serdaigle. « Ou alors es-tu plutôt en train de fuir la jouvencelle ? Ces dindes qui te suivent partout en gloussant ? » Cette remarque était sans doute l'une des moins piquantes qu'Euphrasia n'avait jamais sorti, Faust trouvait cette phrase mal placée, mais cela ne le gênait pas que ses filles avaient hérité d'un surnom... charmant, c'était le mot. En tout cas, aussi rapidement que la colère lui avait fait serré les dents, elle était repartie le laissant entrain de rire à la remarque de la Poufsouffle. « Des dindes ? Ce n'est pas la meilleure de tes inventions mais j'avoue que cela leur correspond tout à fait. Je reconnais bien là ta manière d'être sympathique avec les gens, et après on dit que c'est moi qui ne faisait pas d'efforts avec toi mais voilà bien la preuve que c'est bien toi qui cherche la bagarre en provoquant les autres. » Le jeune homme avait bien changé, il s'étonnait lui même à réagir de cette manière à cette petite allusion stupide mais il devait bien avouer que retrouver la gardienne des jaunes & noires avec son drôle de tempérament était marrant. Il n'avait pas eût le loisir de l'entendre et si avant il ne s'en portait pas plus mal, aujourd'hui il constatait que c'était pas si mal de la réentendre s'exprimait aussi mal le faisait-elle.

Le rôle de la jeune fille complètement surprise allait merveilleusement bien à Euphrasia, quelle bonne tête de se retrouver presque bête quand Faust lui avait demander de ses nouvelles, il s'était montré gentil, continuant dans son test de savoir si vraiment elle était prête à évoluer un peu mais cela n'était-il pas perdu d'avance alors qu'elle s'était évertuée à mettre position le jeune homme quitte à s'y remettre plusieurs fois sous plusieurs thèmes. Au fond elle savait peut-être pas qu'elle était le meilleur moyen pour le mettre au plus mal mais en tout cas lui ne faisait pas preuve d'une telle faiblesse, un seul argument et elle flambait alors que lui au moins savait garder son calme, et hop, un autre point positif pour l'aiglon qui prouver sa prise de maturité. « N'inquiète donc pas ta petite tête pour moi. Je vais très bien et de toute façon, depuis quand te préoccupes-tu de ma petite existence ? Cela ne te ressemble pas, monsieur-je-sais-tout-et-j-aime-afficher-ma-supériorité. » Pas la peine de réagir aussi mal, ne voulait-elle pas se calmer ? Même la demande de ses nouvelles avec un ton nettement différent qui laisser voir qu'il était tout à fait sérieux la faisait monter sur ses grands chevaux. Encore Faust l'aurait un peu plus titiller il aurait compris mais la réaction n'était-elle pas trop excessive pour si peu ? « T'a si minable existence ne doit pas l'être tant que ça si je prends la peine de m'en inquiéter. » Une occasion parfaite pour essayer de revoir le même visage surpris qu'avait laissé apparaître la jeune fille un peu plus tôt mais avant qu'elle ne réplique quelque chose d'idiot - comme toujours - , il se dépêcha de reprendre. « Non sérieusement tu vas bien ? Parce qu'on est dirait que tu es un peu paranoïaque ou je ne sais quoi, je ne fais que demander de tes nouvelles gentiment mais toi tu m'envoies valser, et j'essaye encore d'être gentil et ben dis donc, je pensais que le temps ou tu avais disparue de ma vie aurait été propice à une certaine prise de maturité mais apparement tu n'a pas eu cette chance. C'est vraiment dommage, j'avais espéré. » Devoir passer des examens, pouvoir utiliser la magie chez soi c'était une prise de responsabilité qui en général faisait grandir les gens mais non pas tout le monde, d'ailleurs Euphrasia avait conservé une autre habitude d'enfant, pendant qu'il lui répondait elle avait marmonné dans sa barbe et avait dit quelque chose dont Faust n'avait pas tout saisi les mots. « On ne t'a jamais appris que pendant que quelqu'un parle on se tait au lieu de se parler à soi-même ? Fais attention, il paraît qu'il y a des élèves de Poudlard qui sont internés à St-Mangouste, j'ignore qui ils sont mais une fois que tu y auras fait ton premier séjour je suppose que tu me raconteras tout. » Une nouvelle fois l'aiglon afficha un sourire un peu moqueur mais pas vraiment méchant, lui il avait passer l'âge bête ou on s'envoie des piques juste pour le plaisir de blesser au mieux l'autre personne. En fait il avait trouver un autre jeu plus passionnant. « J'affiche donc ma supériorité mais toi ta vanité, ton " beau visage " n'est-ce pas ? Quoique... Attends... » Juste pour montrer qu'il menait encore bien le jeu face à elle, il prit le menton de la jeune fille et approcha leurs visages avant de retirer précipitament ses doigts avant une quelconque réaction violente de la jeune fille. « Oui pas si mal, tu ne te vantes pas pour rien. Tu n'a pas la politesse qui va avec ? Parce qu'il me semblerait que tu disais quelque chose pendant que je parlais ? J'aimerais savoir quel est ce que tu as dit après avoir vanté la beauté de ton visage. » Un sourire narquois sur les lèvres, Faust ne prenait pas vraiment un malin plaisir à jouer à ce jeu là avec la Poufsouffle mais pour arriver à ces fins mais surtout pour bien lui montrer que quoiqu'elle face il serait toujours celui qui a le dernier mot, il n'allait pas lâcher l'affaire et il saurait ce qu'elle avait en quelque sorte voulût passer sous silence. Malheureusement soit on se tait ou soit on parle, on fait pas les deux, peut-être bien que ses paroles n'auraient aucune importance mais tant pis. Elle avait toujours tendance à chercher les choses, elle n'avait juste que ce qu'elle méritait et puis les cachoteries c'est plus Faust qui en faisait aux autres que les autres qui lui en faisaient.
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Message(#) Sujet: Re: Comme quoi on peut toujours changer d'avis... - Feat Euphrasia Kwiat. Comme quoi on peut toujours changer d'avis... - Feat Euphrasia Kwiat. EmptyMar 17 Sep - 9:35

Oh, j’allais lui arracher la tête. Mieux encore, j’allais l’éventrer et faire cuire ses entrailles dans un gigantesque feu de joie. Il me tapait sur le système. C’était viscéral. Nous n’avions jamais pu nous entendre et ce n’était pas demain la veille que cette situation changerait. En environ huit ans, nous n’avions fait que ça, nus hurler dessus, nous battre et nous lancer des sorts pas vraiment sympathique. Avec lui, je ne savais faire rien d’autre. Je m’étais toujours montrée posée dans la plupart des situations. Même si j’avais tendance à m’enflammer pour un rien, je savais réfléchir. Pourtant, dès que je me retrouvais face à cet imbécile de Churchill, je ne pouvais m’empêchais de me comporter comme la pire des gamine. Je redevais cette fillette de neuf ans qui l’avait suspendu la tête en bas dans ma cave, à cause d’un sortilège malencontreux. D’ailleurs, j’avais bien envie de recommencer... J’avais ma baguette, la formule en tête... Oh, je m’imaginais déjà la scène ! Il aurait eu l’air malin, tiens. Le seul soucis était que maintenant, il aurait probablement pu briser la sort en moins de deux. Après, je n’aurais plus eu qu’à courir pour éviter des représailles. Tout de même, c’était tentant...

_Oh, allez, Faust, tu sais bien que je disais ça comme ça. Quand je dis « mon vieux » je ne me reffère pas automatiquement à notre âge. Je parlais plutôt de comment tu agis. Tu es un tel rabat-joie, on dirait que tu as soixante dix ans. Tu t’es inscrit à un club de bridge, ou quelque chose comme ça ? Non, parce que ça ne m’étonnerais pas...

Je m’esclaffais doucement. Mon petit théâtre mental imaginait Faust, habillé d’une vieille salopette à bretelles, les cheveux blancs se mélangeant à une barbe trop longue. Il jouait aux cartes avec d’autres ancêtres et semblait bien s’amuser. Enfin, il me ramena bien vite sur terre en prenant sa grosse voix du grand frère trop protecteur, comme dans les films. Pour ma part, je ne savais ce que c’était. J’étais fille unique en m’en portais très bien. Même si, d’une certaine façon, je considérais Arabella un peu comme un membre de ma famille. Je l’avais vu grandir et elle était adorable. Je n’osais l’admettre, mais Faust aussi était quelqu’un de proche. Non pas que je le connaisse comme ma poche, mais enfin, je savais qui il était. Je me gardais bien de lui en faire part. Je serais surement passée pour une imbécile, si j’avais partagé cela. Pire, il se serait foutu de moi, comme il le faisait si bien.

_Prends pas la mouche, Faust. Tu sais bien que j’aime beaucoup Arabella. Mais il faudrait quand même que tu commences à comprendre qu’elle va mieux et qu’elle n’a plus besoin de toi comme avant, si tu vois ce que je veux dire. Tu es son frère et bien sûr que tu es important pour elle, mais ouvres un peu les yeux. Ce n’est plus une gamine. Et si tu penses qu’on pourrait se servir d’elle, c’est que tu n’as pas vraiment confiance en ta soeur. Elle est très intelligente, beaucoup plus que toi, d'ailleurs, et je suis persuadée qu’elle est capable de se débrouiller toute seule.

Je comprenais bien qu’il avait du mal à accepter cette situation. Il avait toujours été omniprésent dans la vie d’Arabella et s’était difficile pour lui de n’être soudainement plus de la même utilité.

_Allez, pardonne moi pour ce coup là. Je n’ai pas été maligne. Mais pas besoin de revêtir ton armure et de prendre ta lance pour partir en guerre contre moi. Tu sais bien que je ne pensais pas ce que je disais. Enlèves moi cet air contrit de ton visage, ça ne te va pas.

Il avait beau pensé que j’étais la pire des immatures, je savais exactement lorsque j’avais fait quelque chose de mal. Or, parler d’Arabella sur ce ton là était une erreur. Et demander pardon n’avait jamais été quelque chose d’insurmontable pour moi. Après, Faust risquait d’être un peu plus rancunier. Enfin, la balle était dans son camp. S’il se prétendait aussi mature qu’il pensait l’être, nous allions bien voir de quoi il en retournait.

Je restais coite de stupeur lorsqu’il se mit à défendre ses petite idiotes qui le suivaient partout. Par Merlin, il aimait vraiment ça, être le bourreau des coeurs ! Et il s’arrangeait encore pour me faire porter le chapeau à propos de notre relation pas vraiment bâtie sur de bonnes bases. C’était la meilleure, celle-là !

_Hé bien, hé bien, je vais t’appeler le roi de la basse-cour, alors. Par contre, petit détail : tu dis que l’admirable surnom de « dindes » leur va à merveille et après tu oses me critiquer en disant que je cherche la bagarre ? Va falloir trancher, mon petit. C’est paradoxal, ce que tu dis. Oh, et d’ailleurs, je ne cherche pas à me battre avec tout le monde. Tu me suffis amplement.

Je fis claquer la langue sur mon palais en signe de mécontentement. Il croyait vraiment que je voulais m’embrouiller avec tout le monde ? Avait-il les yeux bien en face des trous ? Bon, d’accord, j’avais giflé Ryan Quick aux NYL d’Or, mais à part ça, je ne me souvenais pas m’être mis quelqu’un à dos. Par ailleurs, j’avais de très bons amis et ils ne s’étaient jamais plaint de mon comportement.

_Je n’ai jamais dit que mon existence était minable, m’offusquais-je. Paranoïaque ? Paranoïaque ? Ne te gênes surtout pas pour me traiter de folle, surtout, je t’en prie ! Sérieusement, pour qui te prends-tu ? Tu viens me déranger comme ça, alors que je ne t’avais rien demandé et tu oses m’insulter ? J’ha-llu-ci-ne. Au moins, à Ste Mangouste, je ne verrais pas ta sale trogne.

Soudain, il agrippa mon menton et me toisa. Nos visages étant trop proches, je sentais son souffle sur mes joues. Il se retira brusquement avant que j’ai eu le temps de faire quoique ce soit. Les yeux écarquillés de surprise, je mis quelques secondes à réaliser ce qui venait de se passer.

_Mais tu ne vas vraiment pas bien, toi ! Et après, c’est moi la folle ? Par Merlin, n’avises même pas d’essayer de me suivre à Ste Mangouste. Je ne supporterais pas de t’avoir dans mes pattes. Je commence à croire que je vais devoir te traîner toute ma vie...

Exaspérée, je croisais les bras, fronçant les sourcils. Et dire que j’étais tranquillement en train de me promener, il y avait à peine quelques minutes... Pourquoi était-il venu me parler ? Entre nous, ça finissait toujours comme ça, de toute façon. Lui-même devait le savoir. Voulait-il une petite joute verbale avant d’allez en cours de Sortilèges ? C’était ça qu’il voulait ? Je n’étais pas d’humeur.

_Ne me parle pas de politesse, Faust Churchill. Tu peux te donner tous les grands airs que tu veux, il n’en reste pas moins que tu viens de me traiter de folle à lier, alors, pour la politesse, on repassera.

Furieuse, je me mis à taper du pieds. Quand me laisserait-il tranquille ? Il était vraiment exécrable.

_Une nouvelle fois, tu sais bien que je ne suis pas du genre à me vanter. Tu dois imaginer des choses. Je n’ai jamais parlé de mon visage, Faust-j-ai-besoin-d-une-camisole.

Je haussais les épaules. Je ne pensais pas qu’il avait entendu. Tss, de toute façon, je n’allais pas lâcher le morceau. Mieux valait le faire passer pour un psychopathe. D’ailleurs, je ne savais pas pourquoi, mais j’étais d’humeur à lui donner d’adorables petits surnoms, aujourd’hui.
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Message(#) Sujet: Re: Comme quoi on peut toujours changer d'avis... - Feat Euphrasia Kwiat. Comme quoi on peut toujours changer d'avis... - Feat Euphrasia Kwiat. EmptyMar 17 Sep - 22:36

Les retrouvailles entre la jeune Kwiat et le jeune Churchill ne s'étaient pas dérouler comme le jeune garçon l'aurait voulût mais en même temps comment prévoir quelque chose avec une fille comme ça, elle trouvait toujours le moyen de ruiner les plans et tout ça à cause de son fichu caractère. Il était presque convaincu qu'il avait fait une erreur en abordant la Poufsouffle, au final ils repartiraient sans doute de leur discussion en étant chacun plus ou moins énervé, un état pas très recommandé quand on arrive en cours. Cette immature ne comprenait pas le sens de grandir un peu, de changer son point de vue sur certaines choses, ça, ça ne voulait pas rentrer. « Oh, allez, Faust, tu sais bien que je disais ça comme ça. Quand je dis « mon vieux » je ne me reffère pas automatiquement à notre âge. Je parlais plutôt de comment tu agis. Tu es un tel rabat-joie, on dirait que tu as soixante dix ans. Tu t’es inscrit à un club de bridge, ou quelque chose comme ça ? Non, parce que ça ne m’étonnerais pas... » Depuis quand  faire une remarque aussi innocente comme celle-ci était être un rabat-joie ? Euphrasia avait certes un vocabulaire plus vaste que la plupart des élèves de ce château si elle ne savait pas s'en servir correctement ça ne lui servirait à rien. De plus lui arrivait t-il de sortir de son petit trou de blaireau et de converser avec d'autres personnes qu'elle-même ou les gens qui l'intéressait ? Parce que sinon elle ne ferrait pas une si piètre présentation du club de bridge et des grands-pères, leurs vies ne se résumait pas qu'à ça et ce n'était pas parce qu'on avait fêté nos soixante dix ans qu'on pouvait ce mettre à ce jeu là, il y avait aussi des jeunes qui jouaient à ça, un jeu reste un jeu, et pour tous les âges en plus. Enfin qu'importe, inutile de répliquer sinon leur jeu inutile et enfantin aller s'installer, il n'avait pas adresser la parole à la jeune fille pour se chamailler avec elle, il pouvait très bien faire ça avec quelqu'un d'autre. « Je pourrais très bien répliquer autre chose mais je suppose qu'il est inutile de le faire, parce que avouons le, avoir une discussion normale avec ta petite personne devrait être un luxe qu'on pourrait plus se permettre maintenant vu que nous avons grandi et si je continu comme ça, c'est pas toi qui prendra la décision d'arrêter ces petites piques. Et contrairement à ce que tu pourrais penser, dire que c'est moi qui ai commencé serait un peu faux, je n'ai fais qu'employé notre manière habituelle de nous dire bonjour, toi par contre tu ne t'en ai pas tenu qu'à une brève salutation. » Cette dernière phrase avait un certain goût amer, Faust n'avait pas très bien accepté la remarque de la jaune & noire à propose de sa relation avec sa soeur. Elle était aller trop loin, il ne se souvenait pas qu'elle ai jamais tâté de se terrain la avec lui mais parce qu'ils s'étaient pas vus depuis longtemps elle pensait avoir ce droit là ? De revenir à la charge de manière forte ? Cette réflexion, le Seradigle ne l'oublierait pas de si tôt. « Prends pas la mouche, Faust. Tu sais bien que j’aime beaucoup Arabella. Mais il faudrait quand même que tu commences à comprendre qu’elle va mieux et qu’elle n’a plus besoin de toi comme avant, si tu vois ce que je veux dire. Tu es son frère et bien sûr que tu es important pour elle, mais ouvres un peu les yeux. Ce n’est plus une gamine. Et si tu penses qu’on pourrait se servir d’elle, c’est que tu n’as pas vraiment confiance en ta soeur. Elle est très intelligente, beaucoup plus que toi, d'ailleurs, et je suis persuadée qu’elle est capable de se débrouiller toute seule. » Parce qu'elle en savait quoi ? Elle vivait dans leur maison familiale à Londres avec eux ? Elle connaissait peut-être Arabella autant que lui ? Faust en avait un peu marre que tout le monde se mêle de leur histoire avec cet air de supériorité comme si il était le seul à être rester à une ancienne étape, à ne pas avoir vu les choses venir et sa soeur changer. Certes il avait dût mal à accepter que sa soeur n'avait plus autant besoin de lui mais il aurait dût pouvoir venir le changement dans leur relation, elle était passée de très proche à très distante, en fait il y avait des chances que la cause profonde de ce qui se passait entre les deux enfants Churchill c'était que l'aîné vivait assez mal le fait de n'avoir rien vu venir. Oui voilà, le vrai problème dans tout ça devait venir de ça, il était un élève intelligent, digne d'avoir intégrer les bleus & bronzes mais avec sa soeur, contrairement à ce qu'il pensait jusqu'à présent, il était très loin de maîtriser tous les sujets.« Allez, pardonne moi pour ce coup là. Je n’ai pas été maligne. Mais pas besoin de revêtir ton armure et de prendre ta lance pour partir en guerre contre moi. Tu sais bien que je ne pensais pas ce que je disais. Enlèves moi cet air contrit de ton visage, ça ne te va pas. » Avait-il bien entendu ? Alors comme ça c'était lui qui revêtait son armure et s'armée d'une lance pour aller à la chasse au blaireau ? Elle était sérieuse ? Faust la regarda avec un air surpris, cette bêtise était l'une des plus grosses que la Poufsouffle avait dit depuis qu'ils avaient commencé à parler aujourd'hui. Lui n'avait fait que sortir une petite blague innocente, il n'y avait pas de méchanceté caché derrière et pourtant ça avait réussie à mettre la jeune fille de mauvais poil. Le truc c'était que peu importe ce que l'aiglon disait, la jeune fille réagissait mal car plus que son caractère ou son visage, c'était sûrement sa voix qu'elle détestait plus que tout. « Pas très maligne je confirme, pourtant je pensais que tu l'étais plus que ça, à moins que c'est le fait d'être fille unique qui te permette de dire ce genre de truc. » Encore une fois dans ce qu'il disait rien de bien méchant, il n'y avait pas même un soupçon de sarcasme dans sa voix, c'était un simple constant mais il avait été vexé par la remarque de la jeune fille en face, il n'aurait pas imaginer qu'elle puisse un jour dire ça. Avant de la laisser se justifier, il poursuivit. « Et tu es mal placé pour me dire de ne pas partir en guerre contre toi, après tout je n'ai fait que de te saluer puis prendre de tes nouvelles et toi, ben tu m'a envoyé valsé. Je n'avais vraiment pas l'intention d'entamer nos petites guerres d'antan, ne sommes nous pas plus mature pour assez outre de ces jeux d'enfants ? On pourrait passer enfin à autre chose non ? Je suis sûre que tu es plus agréable que tu ne le laisses voir avec moi. » Bye bye à l'idée de laisser la jeune fille constatait que des choses avaient changés, que Faust, lui, ne voyait plus leur relation de la même manière. L'aiglon était lasse de ses chamailleries qui n'en finissaient pas, ils avaient beaucoup mieux à faire que d'être le plus blessant possible avec l'autre, à force ils avaient tous les deux épuisés leur stock de reproches, de temps en temps une pique innovante mais rien d'extraordinaire, mais ces jeux la n'apportaient rien, ça ne le divertissait même plus.

« Hé bien, hé bien, je vais t’appeler le roi de la basse-cour, alors. Par contre, petit détail : tu dis que l’admirable surnom de « dindes » leur va à merveille et après tu oses me critiquer en disant que je cherche la bagarre ? Va falloir trancher, mon petit. C’est paradoxal, ce que tu dis. Oh, et d’ailleurs, je ne cherche pas à me battre avec tout le monde. Tu me suffis amplement. » C'était quoi cette nouvelle manie de l'affubler de nouveaux surnoms tous aussi stupides les uns que les autres ? Non mais tout cela était vraiment entrain de tourner au ridicule. « Rien de ce que j'ai dis est paradoxal, je ne vois pas le problème à dire que je trouve ce surnom idéal pour elle tout en disant que c'est de cette manière que tu cherches les ennuis, et puis je n'ai pas besoin de trancher, approuver tes dires me suffit, de toute façon je me fiche pas mal de ce qu'elles peuvent penser de moi, je ne leur ai jamais de me suivre partout ou alors de me relooké de haut en bas. C'est même assez pénible à des moments, alors quand tu ne sais pas ce que je pense des choses ne te permet pas de proposer ton point de vue, d'ailleurs calme-toi avec ses surnoms.  »  Tant pis si ces mots ne plaisait pas à la jeune fille, il était question de changer leur relation, mettre un terme à ce comportement d'enfants, soit ils se calculent ou alors non mais au moins que les choses soient ainsi fixé plutôt que de continuer à ce petit jeu. Tant pis, Faust n'avait pas déclarer faire ami-ami avec la jeune fille, oui il souhaitait enterrer la hache de guerre mais la vérité était peut-être que entre les deux sixième années c'était tout simplement impossible, il se pouvait qu'ils n'étaient définitivement pas fait pour s'entendre. Si cela les menait à s'ignorer complètement plutôt que de perdre le temps à se bagarrer comme des gamins c'était pas plus mal. « Je n’ai jamais dit que mon existence était minable. Paranoïaque ? Paranoïaque ? Ne te gênes surtout pas pour me traiter de folle, surtout, je t’en prie ! Sérieusement, pour qui te prends-tu ? Tu viens me déranger comme ça, alors que je ne t’avais rien demandé et tu oses m’insulter ? J’ha-llu-ci-ne. Au moins, à Ste Mangouste, je ne verrais pas ta sale trogne. » Et voilà que tout continuait, lui aussi semblait avoir aborder un sujet non appréciable pour la jeune fille, il lui avait parlé d'intégrer Ste-Mangouste, mais c'était de sa faute, et ce n'était pas une insulte, du moins pas dans ce cas de figure, juste une remarque pour bien qu'elle comprenne que ses petites paroles marmonnaient ne lui avait pas échapper. « Mais tu ne vas vraiment pas bien, toi ! Et après, c’est moi la folle ? Par Merlin, n’avises même pas d’essayer de me suivre à Ste Mangouste. Je ne supporterais pas de t’avoir dans mes pattes. Je commence à croire que je vais devoir te traîner toute ma vie... » Elle prenait tout tellement mal que le mieux pour ne pas la contrarier c'était de la laisser parler en lui faisant croire que c'était elle qui avait raison, et encore... La aussi elle trouverait quelque chose à dire, une éternelle insatisfaite, personne ne fait jamais ce qu'il faut pour lui plaire. « Je n'ai pas besoin de te traiter de folle, je ne l'avais pas fait directement mais toi tu viens d'avouer que tu te considères comme telle. Ne t'en fais pas pour ça, je ne te suivrais pas, une tête de mule comme toi qui n'envisages pas le changement, qui reste sur ses positions sans regarder autour. Et puis ce n'est parce que j'approche une jolie fille de près que je vais intégrer le même lieu que toi, il y a certains degrés de différence entre nos deux cas. »  

Le jeune Churchill continua d'écouter la jeune fille mais que d'une oreille, voilà qu'elle était vraiment très têtue, il s'était trompé, car oui ça pouvait lui arriver, le fait était là. Jamais il ne pourrait espérer avoir une conversation avec cette fille qui malgré les années qui les séparait de leur toute première rencontre n'avait pas changé d'un poil.  « Moi aussi je sais reconnaître mes erreurs, venir te parler en était une. Nous ne pourrons pas avoir de conversations normales, ensemble on ne sait que se répliquer des piques, on n'ai pas tous les deux fixé sur le même but. Dommage, on aurait pût passer à autre chose, après tout même si on ne sait jamais porter dans nos coeurs mutuellement on moins on se connaît, je te propose donc de tirer un trait l'un sur l'autre et vice versa, parce que je suis lassé de tout ça, lasser que quand j'essaye de faire quelque chose tu ne remarques rien, tu restes fixé sur ton opinion que je suis ton ennemi. J'ai grandi, j'ai voulût que notre relation évolue également avec le temps mais ce n'est aparement pas possible. J'ai peut-être bien fait une erreur en sortant une petite boutade de rien du tout mais après j'ai pourtant enchaîné sur quelque chose de moins agressif. Il nous reste que deux ans avant de se dire enfin au revoir car oui je suppose que nous ne nous reverrons plus. Tu dois déjà t'en réjouir, je vais rien te dire moi je m'imaginais être déjà débarrassé de toi quand je pensais que tu irais à Dumstrang. Dans le fond j'aurais préféré, au moins je perdrai pas mon temps à parler dans le vide, à quelqu'un de sourd. » C'était un peu la dernière tentative, une occasion de redresser la barre, mais si vraiment il n'y avait rien à faire alors l'aiglon lâcherait l'affaire. L'été lui avait fait comprendre beaucoup de chose, il avait pris conscience de son nouvelle effet sur la gente féminine, que sa soeur n'avait plus autant besoin de lui mais pas que, qu'il était temps de grandir un peu, d'envisager le futur autrement, de laisser au passé les choses d'enfants et de se mettre le plus tôt possible dans un monde déjà plus adulte. Dans ce monde là, on était parfois emmené à tirer des croix sur des personnes qui avaient été plus ou moins présente dans nos vies, se débarrasser plus tôt de ses personnes là serait déjà quelque chose de fait en moins, l'année prochaine il aurait autre chose à faire que de faire le tri dans sa vie, et les autres années il n'aurait pas le temps non plus. Un futur sans la demoiselle Kwiat... Il en avait rêvait tant de fois mais cela était avant, avant qu'il prenne conscience qu'il fallait s'intéresser de plus près à certaines personnes, ça pouvait être utile aussi bien qu'inutile, il allait bientôt savoir ce qui en était pour la Poufsouffle.


Désolée il est archi nul, je me suis complètement embrouillée dans toutes ses répliques, si t'a besoin que je réecive dis-le, je suis pas certaine de m'être fait comprendre partout. :
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Message(#) Sujet: Re: Comme quoi on peut toujours changer d'avis... - Feat Euphrasia Kwiat. Comme quoi on peut toujours changer d'avis... - Feat Euphrasia Kwiat. EmptyDim 29 Sep - 16:54

Je pinçais l’arrête de mon nez, franchement irritée. Je luttais contre l’envie de tourner les talons et de le laisser, planté là comme un idiot, un milieu du couloir. Peut-être était-ce la meilleur des options, finalement. Peut-être qu’ainsi, nous n’envenimerions pas les choses. Mais de toute façon, le mal était fait. J’avais volontairement blessé Faust et lui ne s’était pas gêné pour tout me balancer en pleine figure. J’en avais franchement assez de cette relation bancale, de toutes nos disputes et de ses airs de grand prince. Une paire de gifle l’aurait bien remis à sa place, tiens. Fébrile, je me fis violence. Si je me mettais à le frapper, maintenant, je ne vaudrais pas mieux que lui. Il venait tout de même de carrément m’agresser verbalement. Il s’arrangeait toujours pour me faire porter le chapeau. Il venait me chercher, me titiller, à quoi s’attendait-il ? A un sourire de ma part ? Nous n’étions et n’avions jamais été amis. Je regrettais ce que j’avais pensé, quelques minutes auparavant. Faust n’était pas un membre de ma famille. Etant enfant, même si je le cachais bien, j’aimais bien aller à Londres, chez la famille Churchill. Et j’aimais lorsqu’ils venaient chez moi, à Bialystok. Au moins, je n’étais plus toute seule avec ma mère. J’avais des compagnons de jeux, Faust et Arabella. Je ne m’ennuyais plus à mourir. Même si nos jeux n’étaient pas vraiment traditionnels, je m’amusais. Jamais je n’aurais pu imaginer une seule seconde que je puisse éprouver une telle répulsion envers le fils Churchill. Le simple fait de respirer le même air que lui faisait dresser les cheveux sur ma nuque. Je m’étais platement excusée lorsque je l’avais brusqué, en parlant de sa soeur. Et que m’avait-il dit ? Que je ne pouvais pas comprendre. Que je n’étais qu’une enfant unique. Cela m’apprendrait, à essayer de me montrer gentille avec lui. Et après, c’était moi l’immature ? L’enfant ? C’était l’hôpital qui se foutait de la charité !

Il enfonça encore un peu le clou. Alors, j’étais une erreur ? Il aurait préféré me voir partir à Durmstrang ? Un éclair de stupeur traversa mon visage. Mon coeur se serra. Maintenant, c’était à moi d’être blessée. La gorge nouée, j’avais l’impression que plus aucun son ne pourrait franchir mes lèvres. Je ne pus que mordre l’intérieur de ma joue droite en tachant de ne pas sembler trop touchée ou remuée par ce qu’il venait de me jeter à la figure. Notre relation avait toujours fonctionné comme ça. Nous étions comme chien et chat et ce, depuis toujours. Pourquoi cela devrait-il changer, maintenant ? Parce que monsieur avait « soit-disant » grandi ? Que je n’étais plus du même standing ? Que j’étais, selon lui, trop immature ? Je n’arrivais pas à comprendre. Ou alors, il cherchait juste à se débarrasser de moi. Je fronçais les sourcils. Je réussis à identifier le sentiment qui naissait dans ma poitrine et qui s’épanouissait lentement à travers mon corps, faisant trembler mes doigts. J’avais peur. Peur de ce qu’il allait se passer. Peur de l’inconnu. Si Faust disparaissait de ma vie... Je me trouvais soudainement terrifiée à la simple et seule idée qu’il ne me traite que comme une illustre inconnue. Une élève parmi tant d’autres. Ce que je n’étais pas. Pourtant, il voulait tirer un trait sur mon existence. Chaque mot me faisait grimacer intérieurement. Qu'est ce qui avait changé ? Pourquoi maintenant ? Lui tapais-je sur les nerfs à ce point ? Enfant, il m'avait tiré les cheveux, fait des croche-patte, poussée dans la boue et même fait pleurer. Mais jamais il ne s'était montré aussi brusque, mesquin et cruel.

_J-Je ne sais pas quoi te dire, Faust. Honnêtement, je ne sais pas quoi te dire, soufflais à mi-voix.  

J'étais honnête. Ma voix tremblait plus que ce que je ne l'aurais voulu. Je baissais la tête avant de la relever subitement, vrillant mes prunelles dans les siennes. Etait-il venu me déranger uniquement pour se débarrasser de moi ?

_Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? lui demandais-je, à la fois timide et fébrile. Surtout, pourquoi cet ultimatum ? Je veux dire... qu’espérais-tu, au fond ? Que les choses changent et s’améliorent d’un coup d’un seul grâce à un tour de passe-passe ?

Je me raclais la gorge, tachant de reprendre confiance. Mais j’avais bien peur que les choses de marchaient pas comme ça. Avec Faust, je m’étais toujours comportée comme ça. C’était naturel. Après tant d’années, que voulait-il de moi ? Je ne savais pas comment réagir autrement avec lui. Pensait-il vraiment que je me montrerais douce comme un agneau, à pouffer à la moindre de ses remarques ? Le croyait-il vraiment ? Si oui, je m’étais trompée. Il ne me connaissais absolument pas. Et je ne le connaissais pas non plus.

_Je ne savais pas que tu ne me supportais pas. Pas à ce point, sifflais-je entre mes dents serrées.

J'aurais voulu prendre mes jambes à mon cou. Ou bien m'énerver encore plus. Mais je ne fis ni l'un, ni l'autre.

Faust était vraiment le pire de tous.
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Message(#) Sujet: Re: Comme quoi on peut toujours changer d'avis... - Feat Euphrasia Kwiat. Comme quoi on peut toujours changer d'avis... - Feat Euphrasia Kwiat. EmptyDim 29 Sep - 23:40


C'était plus fort que lui, Euphrasia avait toujours eu le don de le faire sortir de ses gongs, peut-être était-ce une vengeance, après tout, quand ils étaient enfants c'était lui qui chercher les embrouilles en lui faisant les pires crasses qu'il pouvait imaginer, peut-être que si lui il était prêt à passer à autre chose que des stupides bêtises, paraître un peu plus amicaux l'un envers l'autre parce que, tout de même, ça faisait un bout de temps qu'ils se connaissaient, mais elle, la jolie Poufsouffle, n'était pas encore prête à tirer un trait sur ces chamailleries, c'était beaucoup trop facile, elle voulait mener la vie dure à l'aiglon comme lui l'avait fait avec elle. C'est peut-être ce qui paraîtrait plus logique, en tout cas, elle ne trouva rien à redire à ce que lui disait le jeune Churchill, elle attendit un peu comme si ce que lui avait dit le jeune homme l'avait choqué ou quelque chose du genre. « J-Je ne sais pas quoi te dire, Faust. Honnêtement, je ne sais pas quoi te dire. » Le ton de Kwiat surpris Faust à un point qu'il n'osa pas l'interrompre, allant même jusqu'à se remémorer ses paroles mais il avait dit tellement de choses que ça restait flou, pourtant il compris qu'il devait avoir dit quelque chose de blessant, sinon pourquoi la Poufsouffle se retrouverais à court de réplique ? Et de plus elle semblait avoir du mal à encaisser quelque chose. Le Serdaigle pensa à faire une nouvelle recherche sur ce qu'il avait pût bien dire qui est autant blesser la jeune fille mais elle reprit et il n'osa rien faire d'autre à part l'écouter. « Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Surtout, pourquoi cet ultimatum ? Je veux dire... qu’espérais-tu, au fond ? Que les choses changent et s’améliorent d’un coup d’un seul grâce à un coup de baguette magique ? » C'était au tour de l'aiglon de ne pas comprendre, de ne plus savoir quoi dire. Mais ou est-ce que Euphrasia voulait en venir ? N'en avait-elle eût jamais assez de tout ça, qu'ils se titillent et que ça finisse en clash à chaque fois ? A moins qu'elle pensait que Faust était la personne avec qui elle pouvait être méchante, que tous les deux n'avaient pas besoin de se parler de manière constructive au lieu de se balance tout ce qui leur venait à l'esprit. Si c'était ça alors elle le décevait grandement, il imaginait que encore si leur relation était aussi catastrophique c'était à cause de lui, mais que finalement il pouvait arranger un peu les choses, pas que se lancer des piques, pas que chercher à faire le plus de mal possible à l'autre, juste pouvoir un peu discuter de manière un peu plus cordiale ou alors avec plus de confiance, après tout ils étaient quand même un point d'encrage l'un pour l'autre non ? Ils se connaissaient depuis tellement d'années... Pourtant Faust ne s'attendait pas à voir la Poufsouffle et son fort caractère flanchaient de cette manière, de celle qui répondait à chacune de ces répliques avec répartie, maintenant il ne restait qu'une jeune fille qui avait l'air perdue, complètement paumée, sans points de repères et sans savoir vraiment pour quelles raisons exactes, le Serdaigle fût pris de remords, il ne l'avait pas abordé pour s'enflammer, il n'aurait jamais dût lui parler comme il l'avait fait. « Ce n'est pas ce que je voulais dire, je sais bien qu'après tout ce qu'il y a pût avoir entre nous ça ne peut pas changer d'un coup comme ça mais je pensais juste que le temps de se faire des crasses étaient résolus. On se connait depuis longtemps, enfin au aurait pût s'entraider ou du moins développer une autre relation que celle-ci, ne trouve tu pas cela lassant à force ? Expérimenter de nouvelles attaques sur moi te plaît ? Parce que moi, à vrai dire, ça m'ennuie, je cherche autre chose. »

En l'espace d'un instant c'était comme si quelque chose s'était brisé, ils n'essayaient pas de faire taire l'autre en haussant la voix, c'est comme si la discussion avait pris des airs d'explication, comme si l'un des deux avait commis quelque chose de grave et que pour regagner la confiance de l'autre il avait besoin d'être sincère et persuasif. La situation était un peu la même mais avec toutefois ses variantes. « Je ne savais pas que tu ne me supportais pas. Pas à ce point. » C'était plus clair que jamais, il l'avait blessé plus qu'il ne l'avait jamais fait auparavant, ou du moins cette fois c'était très différent, c'était pas juste son égo, c'était elle. Qu'il y ait pas mal de filles à ses pieds ne faisait pas de lui un bourreau des coeurs qui les comprenait ou qui savait les faire tomber avec deux trois coups de machos, la réalité et qu'il n'y connaissait pas grand chose, il jouait juste avec ses grands airs pour se protéger mais là il n'y avait pas moyen, il devait avouer ses faiblesses et faire marcher un peu plus son cerveau, il n'avait pas atterit chez les Bleus & Bronze pour rien. Alors Euphrasia était blessée parce qu'il ne la supportait pas, mais n'étais-ce pas pareil ? Ou du moins ce n'était juste pas le parfait contraire ? Parce que lui, il n'avait pas dit ça non ? Ou alors il s'était trop emporté, ça devait être ça, parce que dans le regard de la Jaune & Noire ça se voyait qu'elle ne jouait pas la comédie sur le fait qu'elle avait du mal à digérer les paroles de Faust. Il ne sût pas trop pourquoi mais quelque chose en lui lui fît mal, il ne voulait pas être méchant, pas comme ça, il devait des excuses, il devait s'expliquer plus clairement au lieu de lui balancer pleins de trucs comme ça. « Ce n'est pas ce que je voulais dire... Ecoute, je m'excuse. Je me suis mal exprimé, je ne te déteste pas contrairement à tout ce que j'ai pût dire, au départ je voulais que cette fois ça soit différent, j'aurais peut-être dût m'y prendre autrement plutôt que de te lancer une boutade qui t'a aussitôt mise sur tes gardes. En faisant ça j'ai engager sans vraiment le désirer les hostilités et oui, c'est normal que tu m'es balancé tout ça, juste pour Arabella, ça, ça m'a blessé... Je me suis aussitôt repris, plus questions de me montrer agréable et me laisser prendre toutes sortes de remarques, j'ai dit des choses que je ne pensais pas ou alors qui pourrait changer. Que tu ailles à Dumstrang alors ça oui je l'ai voulu, parce que tu m'agaçais, une petite teigne que je n'ai jamais pût supporter, ça doit expliquer mon agressivité envers toi dès le début... Mais ensuite j'y ai pris goût, enfin t'agacer était devenu un jeu, peut-être pour frimer devant mes potes aussi, je ne sais plus ce qui a pût me pousser à faire tout ça mais c'était devenu amusant et pas plus gênant que ça. Mais nous avons grandis, je l'ai déjà dit et je le redis, pour moi nous sommes en âge de faire la paix non ? » Tout ce que l'aiglon disait il le pensait sincèrement, ça lui goûter de dire tout ça, même si il en avait de sa relation bancale avec la Kwiat, avouer tout ça, que c'était sa faute, même si il savait le faire ben avec elle c'était dur, cependant la volonté d'arranger, de se faire pardonner et se faire comprendre était plus forte. Au fil de ce qu'il racontait, il comprenait vraiment à quel point il avait été un idiot, vraiment et il savait qu'il en faudrait sûrement plus pour convaincre la Poufsouffle têtue qui se tenait en face de lui. « Enfin, si tu me pardonnes bien sûr mais je comprendrais bien que tu continues à me détester, peut-être encore plus qu'avant car j'ai dis des choses beaucoup plus blessantes, je m'en excuse mais ça n'efface pas les faits. Peut-être que cette discussion était nécessaire, pour moi elle l'était en tout cas, j'en avais besoin car cette relation bancale qu'on a tous les deux ne me plaît plus. Pardon de te poser cet ultimatum mais je trouve juste cela bien trop lassant, je prends plus goût à te blesser de multiples manières, trouves moi idiot si tu veux car si on remonte à notre enfance alors tout part de ma faute. Mon but était à la base de pouvoir nouer une relation amicale, ou du moins essayer mais si après tout ça tu préfères qu'on s'ignore, - car disons le nous, on ne va pas continuer comme ça. Je ne bannis pas les petites piques, juste qu'elle est un but différent, désolée de ne plus vouloir être celui sur lequel tu te défoulais, pour ma part cette envie m'est passée, si je te répondais à présent ça ne serait que pûrement de l'agressivité, pas un réel amusement à te faire sortir de tes gongs. Aussi bête que cela peut te paraître, je ne veux en venir à ça avec toi. » Sur le coup, Faust pensait avoir tout dit, il n'avait pas prévu ce discours des semaines à l'avance, il ne pouvait savoir la tout de suite, sans relecture si tout ce qu'il avait à dire était dit mais comme rien ne lui venait alors autant se taire et attendre la réaction d'Euphrasia. Il l'avait peinée, et bien plus qu'il n'aurait cru pouvoir le faire, la voir ainsi le mettait mal à l'aise, il se sentait vraiment mal mais est-ce qu'un geste de sa part aurait été le bienvenue, une de ses mains s'était levé automatiquement vers l'épaule de la jeune fille mais le geste lui paraissait mal placé, surtout après ce qu'il venait de dire, avec un air comme de regret ou émotion de remords, il s'abstint et se contenta de baisser un peu les yeux, de les promener puis de fixer à nouveau la Jaune & Noire pour entendre et voir comment elle réagirait à tout ça.
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