Je croyais être seule... Mais non en fait ... [PV : Hyli]

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Analissa était dans son dortoir à regarder le plafond. Plein de pensées se bousculait dans sa tête mais toutes était centrées sur une seule personne. Elisa. Où était elle ? Allait elle bien ? Que fessait elle ? Tant de question sans réponses. Analissa poussa un long soupir. Depuis des jours et des jours elle cachait sa dépression et son malaise afin de ne pas inquiéter ses amis. Mais quand elle était seule elle craquée. Torrent de larmes et crie était au rendez-vous. Heureusement qu'elle avait appris à lancer le silencio. Elle détestais ces moments là. D'ailleurs elle détestais tout le monde. Sa mère et son père pour lui avoir donnée la vie, Mcgonagall pour avoir voulue organiser un crétin de voyage, Poudlard pour ne pas se soucier de l'absence d'Elisa etc. Elle avait l'impression d'être oppressée de tout part. Une boule dans sa gorge accentuait cette impression. Elle ferma les yeux et une larme coula sur sa joue suivit de bien d'autres. Ses oreilles étaient comme devenues sourdes, sa respiration saccadée et ses membres engourdis. Elle n'entendit donc pas la porte s'ouvrir. Finalement elle essuya ses larmes et se retourna. C'est là qu'elle aperçut Hyli une de ses camarades. Elle ouvrit deux yeux ronds comme des biles et demanda d'une voix sourde :

- Hyli... Tu... Tu est là depuis quand ?

Elle s'assit en tailleur sur son lit attendant une réponse. Elle espérait juste que Hyli ne l'avait pas vu pleurer comme une gamine. Elle l'interrogea du regard tout en enroulant et déroulant une mèche autour de ses doigts.

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Il faisait encore beau en ce début de mois de septembre, et j’en avais profité pour aller faire un tour dans le parc après les cours. Comme Poudlard m’avait manqué ! Pendant les vacances, j’étais resté chez moi, à ne rien faire de bien intéressant. Après quelques temps à regarder inlassablement le lac, je finis par me lever. J’étais frileuse, c’est pourquoi l’air frais s’emparait rapidement de mes membres, m’engourdissant. Je me faufilais à travers les élèves pour grimper les escaliers, en direction de la salle commune des Gryffondor. J’avais quelques devoirs à faire, autant les faire tout de suite, au moins je serais tranquille après. Grimper quatre à quatre les marches ne me réussissait pas, c’est pourquoi j’arrivais toute essoufflée devant le portrait de la grosse dame. Je dis rapidement le mot de passe, et m’affala dans un fauteuil. Tout ça m’avait vraiment manqué. Deux mois, c’était long, trop long. Je fermais les yeux, savourant la chance que j’avais d’être à Poudlard. Mais le souvenir de ce nouveau directeur et de son sourire peu rassurant me revint en mémoire. Son discours ne présageait d’ailleurs rien de bon. ‘Du sang neuf’... Entendait-il par là du sang pur ? Si c’était le cas, les sangs-mêlés et nés moldu –dont moi-, risquez de prendre gros. Mais je ne savais pas vraiment quoi penser. L’avenir nous éclaira surement plus à son sujet ! Après quelques longues minutes de détente, je rouvris les yeux, et me levais à contre cœur. Je me dirigeais vers le dortoir. Une fois la porte de celui-ci poussé, je fus plus que surprise, en voyant une fille pleurer sur son lit. Je restais interdite, ne sachant que faire, en voyant Analissa verser toutes les larmes de son corps. Elle se retourna vers moi, les yeux grands ouverts et rougit d’avoir pleuré, me demandant depuis combien de temps j’étais là. Je posais –ou plutôt jetais- négligemment mon sac au pied de mon lit, m’avançant vers elle.

« Depuis assez de temps pour voir que ça ne va pas... »

Je m’assis à côté d’elle. J’étais inquiète pour Analissa. Qu’est ce qui pouvait bien la démoraliser comme ça ? La question franchie mes lèvres.

« Qu’est ce qui ne va pas ? »

Peut être pourrais-je l’aider ? Bien sur, si elle ne souhaitait pas parler, je ne la forcerai pas, mais se livrer peut parfois faire du bien. Il faut s’entraider entre membres de la même maison tout de même ! Encore plus de la même année. Mon regard rassurant se posait sur elle, et traduisait pour moi mes intentions de lui venir en aide.