Une journée difficile promet-elle une nuit tranquille ? (PV Sparrow)

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La journée avait été plutôt rude pour Tim ; et ce depuis son commencement. Dès ce matin, il avait eu un réveil assez rude. N'ayant pas très bien dormis en raison de ronflements de l'un de ses camarades de chambre (dont on taira le nom), il était tombé de son lit en voulant rouler sur le côté. Cela lui avait valut un joli bleu sur son bras gauche. Ensuite, en descendant à la Grande Salle pour prendre un petit déjeuner, les escaliers, visiblement de mauvaise humeur, avaient mis près d'un quart d'heure avant de l'amener là où il voulait - et bien sur, pas moyen de passer autrepart à cause de ces maudites marches magiques. Finalement, il n'avait pas pu manger, sous peine d'arriver en retard en cours. Il avait d'ailleurs lutté de toutes ses forces pour ne pas s'endormir, à la fois en raison des deux heures auprès du Professeur Binns, et à cause de sa nuit malmenée. Puis, en se précipitant pour manger - il mourrait de faim - il s'était renversé du jus de citrouille dessus, et avait donc du se dépêcher pour retourner en vitesse dans le dortoir et se changer. En retournant en cours, il était passé devant un groupe d'élèves plus jeunes qui s'entraînaient, probablement aux sortilèges ou à la métamorphose. Au mauvais endroit, au mauvais moment : deux sorts lui tombèrent dessus, lui valant non pas une transformation mais deux parfaites imitations : d'abord, d'une poule ayant l'air de chercher ses oeufs, puis d'un gorille plus autentique que dans le premier film Tarzan.
Aussi, en retournant dans sa salle commune, il finit un devoir qu'il n'avait pas terminé et, dans sa réflexion, il se mit à chanter une chanson moldue, sans savoir pourquoi ni comment.

Je suis un agitateur... ♪

Ce n'est qu'au milieu de la chanson (ou plutôt, de ce qu'il connaissait des paroles) qu'il se rendit compte qu'il n'était pas seul. Un groupe de quatrième année éclatèrent de rire pendant au moins cinq minutes, puis passèrent à autre chose, laissant Tim, mort de honte, écrire la dernière phrase de son devoir. Il alla ensuite dans son dortoir, histoire de ranger un peu ses affaires, puis sortit de la salle commune.
Il n'avait certes pas de "réelles" raison de quitter celle-ci. Mais après une journée pareille, il avait bien droit à une compensation ; ce n'était pas vraiment en accord avec le règlement, mais c'était une des rares raisons pour lequelles il le brisait. En effet, il allait à la tour d'Astronomie. Il ne pouvait y aller légalement que lorsqu'il s'agissait d'un cours - après le couvre-feu, bien entendu. Mais comment regarder des étoiles en plein jour ? Il n'avait pas vraiment le choix.

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J'étais dans ma salle commune quand la lumière du soleil apparu enfin. Il était très tôt le matin et c’est la que je décidai d’aller enfin me coucher un peu, question de me réveiller en même temps des autres.

- Hey, debout Jenkins ! dit l’un de mes camarades de chambre de Serpentard.

J’émis un grognement pour lui dire que j’étais réveillé et quand il sorti de la salle, je me levai et enfila du nouveau linge.

Le déjeuné avait commencé dans la grande salle, qui était à cette heure bondée. J’allai en direction de ma table à la recherche d’une place encore vide. Je trouvai bonheur à côté d’une jeune Serpentarde avec laquelle j’entamai une discussion. Puis, il fut le temps de me rendre à mon cours de potion. Cours que j’aimai pour une raison très simple, puisqu’il se donnait dans un endroit absolument sublime : les cachots. Mais malgré le fait que les cachots me réconfortait, le cours d’aujourd’hui resta encore plus ennuyant que d’habitude se qui me permis de bavarder un peu avec mes voisins de tables. La journée se semblait interminable.

Puis, le soir arriva enfin, suivi par la douce nuit. Le temps où tout le monde se faufilait à la dernière minute dans leur salle commune respective arriva enfin, sauf bien entendu, de moi. Je restai encore, comme à mon habitude dans les froids cachots. Mais, après d’avoir eu une rude journée, j’avais le goût d’aller me promener un peu plus loin. Mais où pouvais-je donc aller ? Peut-être faire un tour aux cuisines pour manger quelque chose. Non, pas aujourd’hui, j’avais bien mangé. Peut-être un tour dans la forêt interdite ? L’idée était alléchante et sur un coup de tête comme à l’habitude, je commençai à monter les étages.

Soudain, dans le couloir, j’entendis des bruits de pas. Voulant surtout pas me faire encore coller, qui on dirait était devenu une autre de mes habitudes, je montai encore les étages. Si je ne pouvais aller dans le parc, où est-ce pouvais-je me rendre ? J’avais le goût d’air frai pour une fois, et c’est pourquoi je pensai à la tour d’Astronomie. Un endroit calme, où il avait rarement de surveillance et puis qui se trouvait à l’air libre.

Je franchi la porte et pris une grande inspiration. L’air était assez froid, mais je m’en foutais un peu, même si mon T-shirt était assez mince. Je m’installai sur le bord et puis, je fixai le ciel étoilé.

· Il faudrait vraiment que je vienne plus souvent ici, parce que c’est vraiment magnifique, pensai-je.

Et puis, quelque chose me tira de ma rêverie. Des bruits de pas ? Avais-je été suivi ?