La gravité n'est pas responsable des gens qui tombent en amour |Erwan Levingston & Amara Swann|

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Le jour du grand départ était enfin arrivé. Tous les sorciers sortaient du château avec beaucoup d’entrain. Certains étaient contents d’aller visiter leurs proches, alors que d’autres trouvaient que le temps sera bien trop long sans leurs parents. Amara était bien contente que l’école finisse et elle aura le temps de voir ses amis pendant les vacances parce qu’elle participait au voyage scolaire. La Serdaigle aura aussi tout le temps qu’elle voudra pour écrire des lettres à ses camarades si elle le désirait. En plus, il n’y avait aucune nostalgie fasse au château qui était ressentie parce que l’aiglonne reviendra pour une sixième année au mois de septembre. Amara fit ses adieux à ceux dont elle était sûre de ne pas recroiser pendant toute l’été et sorti du château avec ses valises. Tout mettre dans une valise lui aurait été impossible, car elle avait tellement acheté des vêtements à Pré-Au-Lard au cours de l’année qu’elle n’avait même plus de place pour tout entreposer. Enfin, la Serdaigle fit ses adieux aux personnes qu’elle reverra pendant le voyage scolaire ou l’année prochaine. Elle sorti ensuite accompagnée de ses amis en directions des chariots dirigés par des sombrals. Sombrals qu’Amara n’avait jamais vu d’ailleurs. Parce que pour les voir, il faut avoir vu quelqu’un mourir sous nos yeux. À sa plus grande joie, personne ne fut mort devant les yeux de la bleu et bronze. Alors pour elle, les chariots étaient tirés par une force invisible. On plaça ses bagages là et leur chemin vers la gare commença. Certains sorciers s’amusaient à chanter tellement ils étaient contents de finir leur année alors que d’autres étaient en train de se morfondre sur leur sort, car ayant des parents trop sévères, ils ne pourraient pas voir leurs camarades pendant les vacances d’été. Dans la petite troupe d’Amara, les conversations fusaient de partout, tout le monde était content de finir son année. Il en avait été bien temps d’ailleurs. Par la suite, tout se passa en un clin d’œil. Les sorciers se bousculaient autant qu’ils le pouvaient afin de se faire une place à l’intérieur du Poudlard Express. Amara, pour sa part, savait que quelqu’un lui garderait une place alors elle fit un tour de Pré-Au-Lard afin d’observer le paysage une dernière fois.

Tellement de choses s’étaient passés dans son année qu’elle ne savait plus où en donner de la tête. Elle avait commencé à étudier, ce fut pour l’une des premières fois dans sa vie qu’elle avait étudié. Tout cela à cause d’une discussion, survenue une année plus tôt, dans le pays qu’est le Portugal, avec sa grand-mère. Celle-ci avait décidé de léguer sa multinationale moldue à la Serdaigle, mais le tout fut à une seule condition : qu’Amara se reprenne en main et qu’elle aille de bons résultats à ses ASPIC et ses BUSE. Pour les BUSE, Amara avait grandement réussi. Comme on ne pouvait pas faire des miracles, elle n’avait évidemment pas eu des Optimal, mais au moins elle était bien en haut de la moyenne. Les années d’avant, la bleu et bronze s’était contentée d’avoir la note de passage juste assez pour ne pas redoubler et ses retrouver avec des plus jeunes dans son année. Chose qu’elle n’avait pas souhaité car les plus jeunes pouvaient bien être exaspérants. Il y avait l’exemple de cette Debby Ryan, dont Amara ne savait même pas si c’était son vrai nom. Une pauvre fille qui avait essayé de la mettre au défi, mais lorsqu’on cherche Amara, on la trouve. Bref, la petite morveuse s’était retrouvée tête dans la cuvette de toilettes grâce à Amara. Ça lui apprendra de s’en prendre aux plus âgés qu’elle. Enfin, ce n’était pas juste ça. Mais en général, la nouvelle génération manquait d’intelligence et de savoir vivre. C’était bien pour ces raisons qu’Amara ne voudrait pour rien au monde redoubler son année. Sans oublier, bien sûr, qu’être la personne la plus vieille de son année n’était pas la classe. Amara s’était contentée d’avoir la note de passage et elle n’avait jamais dû étudier pour cela. Enfin, il y avait aussi eu des issues de cœur dans la vie de la Serdaigle. Au début de son année, elle avait tout fait pour ignorer son petit ami, car il ne lui avait pas écrit de tout l’été. Ensuite, elle avait commencé à sortir avec Orion Milbury et quelques jours après, avait rompu avec Ryan Quick. Vers la moitié de l’année, elle avait aussi rompu avec Orion, ce fut d’un commun accord. Certaines relations ne pouvaient tout juste pas fonctionner.

Amara, en se promenant près de la gare de Pré-Au-Lard, trouva le magasin de bonbons par excellence de Pré-Au-Lard. Alors la Serdaigle entra chez Honeydukes afin d’acheter des dragées surprises de Bertie Crochu. Elle s’amusait souvent à prendre afin de voir sur quelle saveur elle tombera. Le soulagement familier lorsqu’elle tomba sur une saveur de fruits ou de chocolat. Ou bien ce haut-le-cœur familier lorsqu’elle tomba sur la saveur de poubelle, vomi, ou autres sauveurs tout aussi répugnantes. Malgré tout, elle ne pouvait jamais se défaire d’un paquet de dragées surprises dans son sac à main. L’aiglonne savait qu’elle pourra en acheter dans le train, mais jusqu’à temps que le chariot rempli de sucreries passe devant son compartiment, ce sera beaucoup trop long. D’ailleurs, elle devait faire des provisions parce qu’à Londres, ses grands-parents n’achetaient rien d’autre que de la nourriture moldue et il n’y avait pas de dragées surprises de Bertie Crochu parmi ces sucreries moldues, à plus grand mécontentement d’Amara. Elle sorti ensuite de la boutique et se promena dans la grande place pour ensuite aller dans la gare, tenant ses distances avec le Poudlard Express. Elle s'assit sur un banc de la gare. Tous les sorciers impatients d’arriver chez eux continuaient à se bousculer afin d’avoir une bonne place dans le train. La jeune Swann ne voulait pas se mêler à leurs troupes. Elle ouvrit son sac de dragées et en prit une qui avait une saveur inconnue. Ce devait être quelque chose qui ressemblait aux bleuets ou un autre petit fruit. Soudainement, un peu plus loin dans la grande place, elle aperçu un autre sorcier. Elle plissa les yeux afin de mieux le voir et se rendit compte que c’était Erwan. Son cœur avait dû littéralement sauter un bond. Depuis un petit bout de temps, elle avait eu un coup de cœur pour ce garçon. Il était peut-être ce qu’on appelle ‘’intello’’, mais ça n’empêche pas qu’il ait un physique d’enfer. Amara lui sourit et espéra qu’il vienne vers elle.

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Je venais de terminer ma valise. Cela n’avait pas été une chose très facile, mes livres prenant trop de place, j’avais usé d’astuces pour arriver à tout mettre dans deux sacs. Tout cela sous les yeux amusés de mes camarades de dortoirs. Enfin surtout sous ceux d’Alekseï. Lui, il n’avait pas beaucoup de chemin à faire, il rentrait avec le professeur Laskovick. Cela lui facilitait la tâche, elle n’habitait pas très loin, contrairement à moi. Enfin bref, là n’était pas le sujet. Mes affaires fin prêtes, je promis à Alek’ de lui écrire cet été et sortit de ma chambre. Il était temps pour moi de rejoindre la gare de pré-au-lard. En chemin, je croisai tout un tas d’élèves impatient de rejoindre leurs parents ou leurs familles, d’autres encore pleuraient dans les bras de certains, des adieux déchirants surement. En voyant cela, je ne pus m’empêcher de lever les yeux au ciel, ce n’était pas comme s’ils ne se reverraient plus jamais…deux mois ce n’était pas si long. Quoique. Le pire, c’était qu’on y retournait l’année prochaine, pas comme si on devait se quitter définitivement, même les étudiants on pouvait toujours les revoir. Je disais ça, mais lorsqu’il m’avait fallut dire au revoir à Zora l’année dernière, je n’en menais pas large non plus. J’avais été très triste de dire au revoir à mon amie et surtout à celle que je considérais comme un model voire une grande sœur. Sans elle, cette année j’avais été un peu perdu, désorienté même. Heureusement, on avait continué de communiquer par lettres et l’absence s’est faite moins dure. J’avais relativisé, et ils devraient faire de même. Cela éviterait se s’afficher comme cela devant tous le monde. Préférant éviter ce genre de scène, je me rendis à pré-au-lard, après avoir laissé ma valise près du train.

Sur le chemin, j’en profitai pour repérer certains endroits des chemins de campagne. C’était à cette endroit que se déroulerait le camp auquel je participerais d’ici peu. Cependant, je n’avais pas le temps d’approfondir mes recherches, aussi je ne fis que repérer certains endroits stratégiques me permettant de voir sans être vu. Ainsi, je m’étais toutes les chances de mon côté pour rempoter ce soit disant camp de survie. Cependant, je doutais d’en être capable. Les duels ce n’étaient vraiment pas mon style, ça c’était d’ailleurs ressenti en cours de défense contre les forces du mal voire même de sortilèges cette année. Je maîtrisais totalement la théorie, la pratique aussi mais l’appliquée au cours d’un duel, c’était totalement différent. Grand-mère m’avait prévenu, mais je ne l’avais pas cru, j’avais hâte de m’excuser auprès d’elle. Surtout qu’en prime, je revenais avec d’excellents résultats lors de mes BUSE’s. En effet, avec quasiment que des Optimal, elle ne pouvait qu’être très fière de moi. Bien sûr, je m’étais bien planté en histoire de la magie ; je ne l’avais eu que de justesse. Certainement que le prof me l’ayant faite passé, eut pitié de moi si bien qu’il me la donna afin que je stoppe de dire bêtises…J’extrapolai un peu, mais j’en étais presque persuadé. Enfin, là n’était pas le sujet. J’avais eu mes BUSE’s, je passais haut la main en sixième année et c’était les vacances, que du bonheur. On pouvait faire péter le mousseux comme disait Grand-père. J’étais véritablement impatient de les retrouver ces deux là. A tout les coups grand-mère aura fait un gâteau dont elle seule connait le secret, grand-père aura ramené de bons bouquins de Londres, lorsqu’il attendait le train. D’ailleurs, c’est lui qui viendrait certainement me chercher et il me ramènera un livre qu’il aura trouvé bien. Je pourrais alors, à mon tour, lui raconter cette étrange histoire du livre à la fin arrachée. Même si cela revenait à avouer que j’avais fait l’école buissonnière et m’étais rendu à Londres sans autorisation. Cela me vaudrait d’ailleurs une remontée de bretelles. Enfin, cela ne durerait pas.

Tout en réfléchissant à tout ça, je me retrouvais de nouveau à la gare, ou tout du moins, près de la gare. Ce fut là que je crus voir un mirage. Pour la première fois depuis longtemps j’aperçus Amara Swann. Une fille de mon année qui, depuis quelque temps, me faisait sourire bêtement. En fait, et grâce à la clairvoyance d’Alekseï, je m’étais rendu compte que j’étais en train d’en tomber amoureux. Cependant, suite à la désastreuse aventure avec une ancienne conquête, j’émettais quelques réserves. De plus, j’avais entendu dire qu’elle était sorti avec Ryan Quick, le machiavélique préfet de serpentard, aussi je doutais fortement être un garçon pour elle. Hélas, je n’avais pas pu l’oublier. Aussi, j’espérais pouvoir l’aborder mais elle n’était jamais seule et durant la période ante-examen, je n’avais pas la tête à ça. Toutefois, cette fois-ci c’était différent. Elle était seule sur son banc, mangeant des sucreries certainement et les examens étaient passé, c’était donc l’occasion rêvée. Me parant de mon plus beau sourire, et lui rendant le sien ainsi, je m’avançai vers elle. En chemin, je cherchais désespérément une amorce pour commencer une conversation. Décidément, c’était plus facile à l’écrit. Au moins on avait le temps d’y réfléchir, là, la distance me séparant avait été trop courte pour trouver une amorce qui se vaille. Aussi, c’est peu sûr de moi que je débutai la conversation.

- On fait le plein de sucreries avant de monter dans le train ? la taquinai-je un petit peu.

A cet instant précis, je me serais enfui dans un trou de souris si j’avais pu. Hélas pas de trou de souris à l’horizon, aussi, je restai planté là, essayant de me rattraper.

- Alors, contente d’être en vacances ?

Je te présente mes excuses pour cette longue attente...:s:

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- On fait le plein de sucreries avant de monter dans le train ?

Amara avait vu Erwan commencer à s'approcher d'elle et à lui sourire en retour. Elle ne savait pas quoi répondre à se remarque. Était-ce fait de manière méchante? Non, Erwan était out sauf méchant. C'était sans doute l'un des mecs les plus sympas de l'école de sorcellerie qu'est Poudlard. En plus, il avait l'air d'en être amusé. Alors se moquait-il d'elle? Ce n'était pas son genre non plus. Mais qui était Amara pour dire quel était le genre ou pas d'Erwan? Elle ne le connaissait que très peu. À peine s'ils s'étaient parlés à quelques reprises, mais rien de plus. Il était le meilleur ami de son frangin, Alekseï, n'empêche qu'un gros lien leur manquerait. La jeune Swann trouvait dommage le fait qu'ils ne se connaissent pas davantage. Mais ils n'avaient pas trop eu l'occasion de la faire aussi... Erwan avait passé toute l'année avec le nez dans ses bouquins afin de dénicher les meilleures notes. D'après les rumeurs, il était le meilleur de leur année et cela n'étonnait guère Amara. Mais bon, à quel point pouvions-nous faire confiance aux rumeurs? Pour revenir à ce que l'aiglon avait dit, qu'insinuait-il au fait? Amara n'analysait pas vraiment ce que les personnes lui disaient la plupart du temps, mais avec Erwan c'était différent. Elle ne pouvait pas dire exactement pourquoi elle était autant intéressée par ce qu'il disait, mais elle l'était. Elle se contente d'avoir un petit rire suite à cette remarque. Après tout, elle pouvait bien se permettre de manger des friandises. Elle n'était pas enrobée comme certaines filles l'étaient. Même qu'elle gardait une bonne forme. Elle mangeait toujours des bons aliments afin d'avoir un corps aussi en forme et parfois elle faisait de l'exercice. Jeune, elle avait suivi des cours de gymnastique imposés pas sa grand-mère. À son âge, encore, elle s'amusait à pratiquer quelques figures et mademoiselle n'avait pas perdu sa flexibilité. La seule tâche dans son alimentation était sans doute les dragées surprises de Bertie Crochu. Seule friandise qu'elle aimait. Manger les autres ne lui causait pas de dégoût, mais les seules qui valaient vraiment la peine d'être achetées étaient ces dragées surprises. On ne savait jamais à quoi s'attendre lorsqu'on en prenait et c'était cet aspect que la jeune Swann aimait bien. Tout comme dans la vie, on ne sait jamais à quoi s'attendre. Parfois, tout peut être magnifique et soudainement, un orage éclate. C'était pareil avec ses friandises. Mais elle ne commencera pas à faire tout son discours sur les sucreries et la vie et les surprises à Erwan. Ils pouvaient bien discuter D'autre chose, comme de l'école ou du bal de fin d'année ou bien d'eux...

« Petit habitude. Prends-en. » Dit-elle en lui tendant le sac. « Ce sont les seules friandises que j'aime, autant en profiter si elles sont à vendre. » lança-t-elle avec un clin d’œil.

Amara savait très bien qu'il y en aura dans le train, le fameux Poudlard Express. Mais elle aimait bien faire ses réserves. Sans oublier que les sacs vendus chez Honeydukes n'étaient pas comparables aux sacs vendus sur le chemin vers Londres. Ce chemin dont elle n'avait jamais compris la nécessité. Pourquoi Poudlard n'était pas situé près de Londres ou quelque part en Angleterre. L'Écosse... Qu'avait ce pays de si spécial. Les Écossais ne pouvaient pas avoir leur propre école de magie sans accueillir les autres? L'Angleterre était l'un des pays les plus puissants du monde. Ni dit-on pas que le soleil ne se couche jamais sur l'empire britannique? Ce n'était pas pour rien... Et aller à Londres pour ensuite aller en Écosse. Pourquoi ne pas aller en Écosse tout simplement. Il y avait de ces questions auxquelles personne ne connaissait la réponse. Les fondateurs s'étaient bien amusés à faire ce système complexe. Le train existait-il à leur époque? Ce n'était pas quelque chose qu'Amara avait entendu parler. L'invention du train n'étant pas dans ses études. Mais même si elle figurait aux BUSE, ça n'aurait fait aucune différence. En fait, Amara avait déjà oublié la majorité de la matière apprise cette année. Elle ne comprenait pas pourquoi leurs professeurs les obligeaient à tout apprendre par cœur si la moitié et même plus de la classe allait oublier la majorité des choses apprises. Amara se rappelait des trucs plus intéressants. Rien ne lui venait à l'esprit à l'instant présent, ainsi elle s'était rappelée que lors de la petite soirée des Serdaigles, elle avait réussi à avoir la première place aux côté d'Erwan. Être égale à lui avait été tout un choc pour elle. Elle qui normalement n'aurait même pas pointé son nez à la petite soirée... La preuve qu'elle avait énormément changé a cours de l'année. Fière d'elle... C'était peu dire à la manière dont se sentait l'aiglonne après avoir reçu ses résultats des BUSE.

- Alors, contente d’être en vacances ?

Contente était peu dire... Elle n'en croyait pas ses yeux de voir que le Poudlard Express n'était plus loin et que toute cette année riche en émotions se soit terminée. La joie qu'elle ressentait était indescriptible... Enfin elle était libre. Enfin elle pouvait voir ses amis en paix sans que les études, les examens ou bien les professeurs viennent la déranger. Sans qu'une petite morveuse vienne perturber sa nuit, sans rien. Elle allait assister au voyage organisé par Poudlard. Elle ne connaissait pas exactement l'itinéraire et ce sera une surprise. Agréable ou pas? Elle ne le savait pas. Comment revenir sur le sujet de la surprise et des dragées. Ceci en était une bonne preuve. Les vacances représentaient pour Amara une grande liberté. En plus, elle était conte de savoir que pour l’année qui s’en venait, elle n’aura plus à étudier autant. Pendant sa sixième année, pas de BSUE, ni d’ASPIC. Rien que des tests faits par leurs professeurs qui ne servaient à rien d’autre que remplir une feuille inutile qui s’appelait ‘’bulletin’’ .

« Contente c'est peu dire. Et toi? Tu as des plans pour tes vacances? »

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J’espérais grandement qu’elle n’ait pas prit mal ma remarque sur les sucreries. Ce n’était absolument pas méchant. J’essayais seulement d’établir le dialogue. Chose qui n’était pas très facile quand on ne connaît que très peu son interlocuteur. Et je ne pouvais que déplorer cette situation. On était de la même génération elle et moi, dans la même classe et de la même maison, mais on ne s’était jamais vraiment adressés la parole. D’ailleurs, je ne l’avais pas remarqué avant cette année. C’était désolant. De plus, elle et moi avions un point commun, on connaissait et appréciait beaucoup la même personne : Alekseï. Pour elle, c’était son frère de cœur, pour moi c’était mon meilleur ami et malgré ça, on ne s’était jamais adressé la parole. Du coup, pour aborder une conversation, il fallait bien trouver quelque chose. Certes ma méthode n’était pas des plus habile mais c’était déjà un début. Elle me proposa d’en prendre, mais je refusai d’un sourire. Je n’aimais pas vraiment les dragées surprises. Par expérience, je tombais toujours sur des parfums peu plaisants. Depuis, j’évitais d’en prendre. Je préférais largement les chocogrenouilles. Et puis, j’aimais bien le jeu qui s’offrait à nous avant de les manger. Soit nous étions rapide et nous pouvions en manger, soit elle nous échappait nous laissant sur notre faim. C’est ce que j’aimais chez ces friandises. Aussi, c’est ça aucuns remords que je refusais gentiment sa proposition. Cette conversation qui paraissait banale, m’aura au moins permis d’en apprendre plus sur Amara Swann. Les seuls bonbons qu’elle aimait étaient donc ces dragées surprises. Intéressant. Je sais quoi lui offrir la prochaine fois que je la rencontre. Ne voulant pas la laisser sans réponse, je me décidais à lui répondre.

- C’est gentil, mais je ne suis pas fan de ce genre de truc. Une mauvaise expérience. Rigolai-je, Tu as raison, il faut savoir se faire plaisir parfois.

Cependant, je ne comprenais pas pourquoi elle en achetait avant de monter dans le train. Ce n’était pas logique. Peut-être souhaitait-elle en garder pour se faire une réserve ? Ou étaient-ils plus cher dans le Pourdlard express ? Ou les paquets étaient-ils plus petit ? Qu’en savais-je. Je remarquai au passage que la jeune fille se trouvant devant moi était bien pensive. A quoi pouvait-elle penser ? Peut-être à l’organisation de ses vacances. Qu’allait-elle faire ? Je voudrais bien le savoir. En fait, je souhaitais tout savoir sur elle. Cette fille m’intéressait, j’avais envie de la connaître davantage et d’être plus proche. Je ne voulais pas simplement participer une première place avec elle. Cette soirée resterait mémorable. Ils avaient mené un dur combat pour finalement partager la première place. Je ne pouvais pas y croire. Comment avait-elle réussi ? Je n’en savais rien. Au moins, cela prouvait qu’elle avait changé. Depuis cette soirée, j’avais encore plus de respect pour elle et j’étais de plus en plus motivé pour l’aborder. Hélas, je n’avais pas eu l’occasion de le faire avant aujourd’hui. Ne voulant pas laisser le silence s’installer, je lui demandais si elle était contente d’être en vacances. Chose idiote. Je connaissais que peu de monde non content d’être en vacances. C’était chose impossible. Quoique, peut-être les profs…et encore. Ils en avaient parfois plus besoin que nous. Alors que je tergiversais, elle me répondit. Comme prévu, elle répondit positivement à ma question, puis me demanda si j’avais des projets pour cet été. A part passer mes nuits à regarder les étoiles et à lire, non pas spécialement. Peut-être irais-je me promener dans Londres avec Grand-père, ou irais-je visiter du pays. Que sais-je. Il n’avait jamais été vraiment question de voyage cette année, et j’ignorais si mes grands-parents prévoyaient quelque chose ou non. Sans attendre, je lui répondis.

- Pour être honnête, je suis content que cette année se termine. Elle n’a pas été spécialement de tout repos pour moi. Rigolai-je, maladroitement. Et non, pas de plans spéciaux pour cet été. A part regarder les étoiles toutes les nuits et lire, je ne vois pas ce que je pourrais faire. Peut-être revoir quelques amis. On verra bien. Souris-je. Et toi, qu’as-tu prévu pour cet été ? Un voyage extraordinaire ou un repos bien mérité au chaud chez toi ?

Elle venait de me tendre une perche. C’était l’occasion ou jamais d’en savoir plus sur elle, mais surtout de connaître ses plans pour ces vacances. Participerait-elle au voyage scolaire ? Irait-elle vivre chez ses grands-parents ? Ferait-elle un voyage hors de l’île ? J’avais ouïe dire que l’année dernière elle était partie en Amérique, cette année serait-elle l’occasion d’aller visiter un autre continent ? J’allais vite être fixée. Cependant, je fus ramené à la raison, par mes jambes qui me tiraient. Souriant, je me permis de m’asseoir à ses côté.

- Je te pris de m’excuser, mais mes jambes ne me portaient plus. Certainement la fatigue due au relâchement des nerfs. Expliquai-je, bienveillant.

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- C’est gentil, mais je ne suis pas fan de ce genre de truc. Une mauvaise expérience. Tu as raison, il faut savoir se faire plaisir parfois.

Les mauvaises expériences… Amara en avait vécu quelques unes et il fallait avouer qu’avec les dragées surprises on ne peut y échapper. Certains amis d’Amara ne tombaient que sur des goûts horribles, mauvais karma sans doute. Pourtant, ils continuaient à en manger pour prouver aux autres qu’ils faisaient partie des personnes « cool » de Poudlard. C’était ridicule, mais en même temps Amara profitait bien de la situation en abusant d’eux et en voyant jusqu’où ils pouvaient tous tenir. Après tout, il y avait de ces personnes qui ne servaient qu’à ça. L’aiglonne acquiesça devant la remarque d’Erwan. Il fallait bien se faire plaisir parfois. Mais ce n’était pas tout le monde qui pensait la même chose. Il y avait de ces personnes qui ne s’aimaient pas eux-mêmes. La première fois qu’Amara entendit ceci, elle ne pu en croire ses oreilles. Tout le monde s’aime, si non on commencerait à organiser des suicides collectifs à chaque coin de rue. Ce serait complètement pathétique selon la jeune Swann qui avait une opinion d’elle-même on ne peut plus positive. Après tout, n’était-elle donc pas parfaite? Les filles voulaient être comme elle et les garçons voulaient être avec elle. N’était-ce pas déjà le premier indice de la perfection? En plus, en cinquième année, elle a réussi à avoir un point de plus que la moyenne de sa classe aux BUSE, n’était-ce donc pas merveilleux? Elle qui ne se contentait que de la note de passage avant. En sixième, elle allait sûrement à recommencer ses habitudes avec « la note de passage seulement ». Il n’y aurait aucun examen important cette année-là, autant en profiter!

- Pour être honnête, je suis content que cette année se termine. Elle n’a pas été spécialement de tout repos pour moi. Et non, pas de plans spéciaux pour cet été. A part regarder les étoiles toutes les nuits et lire, je ne vois pas ce que je pourrais faire. Peut-être revoir quelques amis. On verra bien. Et toi, qu’as-tu prévu pour cet été ? Un voyage extraordinaire ou un repos bien mérité au chaud chez toi ?

Amara comprenait assez bien Erwan. La seule partie qu’elle n’avait jamais comprise, était pourquoi avait-il autant travaillé les années d’avant s’il n’y avait pas de notes, ou d’examens, importants à prendre en compte. Enfin, Amara comprenait qu’il fallait travailler pour ses BUSE et ses ASPIC, mais les autres examens ne servaient strictement à rien. La bleu et bronze avait dû essayé d’avoir une note minimum dans la moyenne afin de satisfaire aux exigences de sa grand-mère. Elle avait posé un ultimatum à la jeune fille : si elle avait de bonnes notes, elle pouvait hériter de l’entreprise multinationale moldue de sa grand-mère Swann. Si non, l’entreprise irait à une personne de confiance choisie par les soins de sa grand-mère, très gentille. Bref, après avoir autant travaillé, Amara se rendit compte de plus en plus que ces heures supplémentaires d’études n’en valaient pas la chandelle. Pourquoi ne pas se partir sa propre compagnie? Une compagnie de mode, faire des revues. Initier les sorciers à la mode. Après tout, à voir les uniformes de Poudlard, c’était assez clair que les sorciers ne connaissaient rien à la mode.

« Je vais aller à Londres, chez mes parents et ensuite en route pour le voyage organisé par l’école! Au retour je vais sûrement bien me reposer et la rentrée sera déjà arrivée. C’est dommage que tu ne viennes pas à ce voyage. Qu’est-ce qui t’en empêche? » Demanda-t-elle en battant des cils avec une moue boudeuse.

Elle était soudainement curieuse d’en savoir plus au sujet de ce beau jeune homme. Après tout, c’était maintenant l’occasion ou jamais de voir si elle lui plaisait. Bien sûr, elle plaisait à tous les garçons, ça n’avait jamais été difficile d’en attirer un dans ses filets, mais on n’en était jamais sûr à 100%. Après tout, il y en a quand même eu un qui a rompu avec elle et non le contraire. D’habitude, c’était Amara qui laissait tomber le garçon, mais avec le préfet des serpents ce fut différent. Elle voulait rompre, mais ne le disait pas alors il avait brisé la glace. La Serdaigle lui avait, bien sûr, fait tout un cirque et elle s’était retrouvée dans les bras d’un autre une semaine après, officiellement. En fait, elle avait été en fréquentation avec Orion pendant qu’elle était encore avec Quick, mais ils ne formaient plus tout à fait un couple vu qu’ils ne s’adressaient jamais la parole. Ça ne comptait pas comme si Amara l’avait trompé, si?

- Je te pris de m’excuser, mais mes jambes ne me portaient plus. Certainement la fatigue due au relâchement des nerfs.

Juste avant, Erwan s’était assis sur le même banc qu’elle. Pourtant, elle n’aimait pas trop la distance qui les séparait. Il fallait vraiment qu’elle sorte son plus grand jeu devant lui ou quoi pour qu’il l’approche plus? Officiellement, la jeune Swann voulait absolument apprendre à mieux connaître Erwan. Ils s’étaient parlés à deux ou trois reprises, ont partagé la première place lors d’un concours de connaissances avec les Serdaigles. Comment avait-elle fait déjà? Ah oui, les questions étaient extrêmement faciles alors l’aiglonne n’avait eu aucune difficulté à y répondre. Amara posa son sac de bonbons dans sa sacoche qui se trouvait de l’autre côté du banc et par la même occasion, elle s’approcha terriblement près du Serdaigle. Elle pouvait même sentir son odeur, agréablement surprenante.

« Je te comprends, tu as dû travailler tellement fort cette année pour ces bonnes notes. Tu mérites de te reposer. » Dit-elle sur un ton mielleux.

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Le temps passé en compagnie d’Amara Swann ne s’écoulait pas bien vite. Ou alors je ne le voyais pas passer. A mon plus grand plaisir. Je ne comprenais pas pourquoi, avant aujourd’hui, nous n’avions pas pu discuter de la sorte. C’était lamentable. Peut-être aurais-je du sortir plus souvent de ma bibliothèque et traîner moins avec Khalis et Alek’ ? Sans doute. Enfin, cela m’aura permis de passer un peu de temps avec Khalis, avant que ce dernier ne disparaisse. Ni Alekseï, ni moi, ne savions ce qui lui était arrivé. Du jour au lendemain, il avait complètement disparu de l’enceinte de Poudlard. Enfin, quelques signes auraient dû me mettre la puce à l’oreille. D’abord, il se faisait de plus en plus distant, puis il s’est mis à nous éviter et à ne plus venir en cours. De plus, lorsque nous étions dans les dortoirs, lui n’y était jamais. Le soir, je m’endormais sans qu’il ne soit là et je me réveillai, il n’était pas là non plus. A se demander s’il dormait là. J’avais pris cet éloignement très mal et je lui en ai voulu énormément un temps. Puis Alekseï m’a raisonné et ensemble nous sommes venus à la conclusion qu’il ne méritait pas notre amitié. Mais finalement ce ne fut pas une si grande catastrophe, car nous avons pu intégrer à notre petit groupe Faust. L’année prochaine promettait d’être fort intéressante avec ce nouveau trio. Encore plus, si cette entrevue avec Amara menait à une histoire d’amour. Chose que j’espérais de tout cœur.

« Je vais aller à Londres, chez mes parents et ensuite en route pour le voyage organisé par l’école! Au retour je vais sûrement bien me reposer et la rentrée sera déjà arrivée. C’est dommage que tu ne viennes pas à ce voyage. Qu’est-ce qui t’en empêche? » Demanda-t-elle en battant des cils avec une moue boudeuse.

Ah oui. Il était vrai que cette année l’école organisait un voyage scolaire cette année. J’ignorais pourquoi je ne m’étais pas inscrit, cela aurait pu être amusant. Surtout en compagnie de la belle Amara. Cependant, j’avais certainement mieux à faire. Tout d’abord, je devrais certainement aider mes grands-parents à s’occuper de la maison. Grand-mère était certes une sorcière, mais elle avait depuis longtemps déjà renoncé à la magie. Grand-père ne l’acceptait pas tout à fait encore. Et ce malgré leurs nombreuses années de vie commune. C’était assez comique de le voir sursauter chaque fois qu’il voyait une photo bouger. Ça me faisait mourir presque à chaque fois. Peut-être qu’après tout ce rangement, j’irais me promener sur la plage et lire. De plus, j’avais commencé à écrire quelques pages d’un hypothétique roman, je m’y remettrais peut-être. Voilà ce qui pouvait m’empêcher de me rendre au voyage. Et ce n’était surement pas les battements de cils et la moue boudeuse de ma camarade qui me ferait changer d’avis. Bien que depuis sa dernière révélation, je regrettai de ne pas avoir saisi cette occasion pour faire plus ample connaissance avec elle.

- J’ai dû louper la date des inscriptions. Rigolai-je Non plus sérieusement, je vais aider mes Grands-parents. Grand-père n’aime pas la magie aussi Grand-mère ne peut pas l’utiliser. Donc les corvées du quotidien deviennent vite un calvaire pour elle. Expliquai-je sommairement. Je regrette toutefois de ne pas y participer, on aurait pu bien rigoler là-bas. Et peut-être aurions-nous pu passer un peu de temps ensemble. Ailleurs que sur un quai de gare. Souris-je, charmeur.

Après ces quelques paroles, je m’assis à côté d’elle. Mes jambes ne me portaient plus. Non pas que je n’étais pas habitué à rester debout, loin de là, mais à force de traîner mes valises jusqu’en bas, je n’avais plus de forces. Certes j’aurais pu employer la magie, comme la plupart de mes camarades d’ailleurs, mais trop heureux d’avoir si bien réussit, j’en avais oublié ma baguette. Hilarant à raconter mais déprimant lorsqu’on s’en rendait compte une fois dans le hall. A ce moment-là, je m’étais trouvé stupide, terriblement stupide. Rajoutez à cela le relâchement du stress et vous obtiendrez un jeune homme de quinze ans incapable de se tenir debout plus de dix minutes. Heureusement, ma démarche ne sembla pas déranger l’aiglonne. Bien au contraire même, elle sembla apprécier mon geste.

« Je te comprends, tu as dû travailler tellement fort cette année pour ces bonnes notes. Tu mérites de te reposer. » Dit-elle sur un ton mielleux.

Son mielleux me prouvait que j’avais raison. Comment devais-je prendre cela ? Alekseï avait-il vu juste en disant que je ne la laissais pas indifférente ? Bien sûr que oui, c’était sa sœur dont on parlait. Il la connaissait certainement mieux que quiconque. Cependant cette pensée, me déstabilisa plus qu’autre chose. Je ne savais pas comment agir maintenant. Je ne savais pas si je devais faire le premier pas, si je ne devais rien faire ou alors si je devais lui confier mes sentiments. Tout ceci bien sûr, sans avoir l’air d’un idiot. Bon courage Erwan.

- Ce n’est pas vraiment le travail m’a fatigué, ce sont plus les examens. Et l’énorme erreur que j’ai commise en partant. Comme un idiot j’ai traîné mes valises du dortoir de Serdaigle, jusqu’au Hall. Oubliant complètement que j’avais une baguette. Rigolai-je, amusé par ma propre bêtise.

Puis le silence s’installa. Pas les silences qu’on retrouve entre deux personnes qui discutaient, non ces silences pesant lorsque ni l’un ni l’autre ne saches quoi dire et quoi faire. Ce fut ce silence-là qui nous enveloppa et cela me mis très mal à l’aise. Je ne savais pas du tout comment m’y prendre, ni même comment faire pour lui dire ce que je ressentais pour elle. Je ne savais pas si je devais être direct, romantique, tourner autour du pot, je ne savais pas. J’étais perdu. Avec Naïa Rosenberg, cela ne s’était pas passé comme ça. Je n’avais pas eu à faire le premier pas. Là, je sentais que je devais le faire. Les signaux que je percevais d’elle me l’indiquer. Par Merlin, que c’était compliqué d’être un homme. Voulant briser ce silence, je me lançai. Tant pis si j’étais ridicule.

- Amara, je voulais te dire que…ben que depuis quelques temps déjà…je…Oui enfin je souhaitais te dire que…Alekseï t’a-t-il dit des choses sur moi ? Des choses personnelles ? Non…il n’a pas dû. Il m’avait promis de pas s’en mêler…Mais vous avez certainement du discuter et il a dû te dire que je…

Mon dieu Erwan, tu t’enfonces ! Elle devait te prendre pour un imbécile complètement stupide et incapable. Mort de honte, je ne reverrais qu’à un trou de souris dans lequel j’aurais pu me glisser. Bon sang, je devais être aussi rouge qu’une tomate à l’heure qui l’était. Respirant calmement, j’essayais de reprendre mon calme et de retrouver une couleur normale. Une fois ceci fait, je décidais de me lancer, une nouvelle fois.

- Oui, bon, ce que j’essaye de te dire depuis tout à l’heure c’est que j’aimerais…que toi et moi….enfin que nous soyons….enfin j’éprouve pour toi peut-être plus que….Ah et merde !

Ce n’était pas possible. Cela ne devait pas être si compliquer de lui dire que je l’aimais ? Ben pour moi c’était comme gravir l’Everest en étant asthmatique. Ça m’énervait. J’étais doué en magie, pour discuter de mes cours et des livres mais alors pour dire à la fille que j’aimais ce que je ressentais, là n’y avait plus personne. J’étais pitoyable. Bon aller Erwan, vas-y quoi. Elle ne va pas te mordre.

- JEVOUDRAISQUONSOITPLUSQUEDESAMIS. Débitai-je rapidement et un plus fort que ce que j’aurais cru. Je crois que je t’aime Amara.

C’était dit. Maintenant, vite fuyons.

Pitié!:

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