Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

Partagez
 
« Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin]
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

« Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin] Empty
Message(#) Sujet: « Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin] « Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin] EmptyMer 5 Juin - 11:49

La chaleur était insupportable. Une vraie fournaise. Les flammes m’aveuglaient et les cris autour de moi m’assourdissaient. Il n’y avait vraiment que moi pour perdre près de la moitié de mes sens en plein drame collectif. La seule chose dont j’avais conscience, en dehors de cet incendie qui ravageait tout sur son passage, c’était la main qui serrait la mienne, me forçant à courir, à partir d’ici. Mais j’avais plutôt l’impression que c’était pire. Pourquoi est-ce qu’on m’entrainait vers le cœur des flammes ? J’essayais de me débattre, mais rien à faire. La chaleur devenait de plus en plus insupportable et les bruits s’étouffaient. Et soudain, tout s’arrêta. Plus de flammes, plus de bruit, plus de présence plus ou moins rassurante m’enserrant la main. Plus rien. J’étais seule. Seule et dans le noir le plus total. J’essayai de hurler, mais aucun son ne sortait de ma bouche. J’essayais de bouger, mais mes pieds semblaient collés au sol. Ah non, rectification, il n’y avait pas de sol, je tombais dans le vide, et je n’avais même pas ma baguette pour me protéger contre la chute, qui n’allait pas tarder à arriver…

Je me réveillais en sursaut, le souffle court, et tout en sueur, comme si j’avais couru un marathon. Je mis quelques minutes à me convaincre que j’étais bien en sécurité dans mon lit, qu’il n’y avait aucun risque qu’un gouffre gigantesque se forme en dessous de moi, ni qu’un incendie se déclare pour le moment. Puis, quand je réussis à me convaincre de cela, je soupirais de soulagement. Encore un cauchemar à propos de cet incendie. Bizarre… cela faisait bien longtemps (au moins trois semaines) que je n’avais pas eu de nuits agitées à cause de cela. Les premières semaines après la sortie à l’université, j’avais bien tenté de me relaxer avant de dormir pour ne pas faire de cauchemar, mais cela n’avait servi à rien, ils étaient toujours là, me suivant partout, même quand j’étais éveillée. Puis j’avais essayé de m’épuiser un maximum, en pensant que si je m’endormais complètement crevée, mon esprit se contenterait de m’apporter un sommeil réparateur et non cette angoisse incessante. Mais toujours rien, les cauchemars continuaient. Par miracle, ils avaient cessés sans que je ne le remarque plus que ça, même si certains soirs, une angoisse sans source précise me tenait éveillée. C’était peut-être à cause du stress des exams, ou de quelque chose dans ce genre, mais je ne dormais plus beaucoup, et quand j’y arrivais, je me levai plus fatiguée que quand je m’étais couchée. Je ne savais plus quoi faire, et c’était désespérant.

Pestant contre moi-même, je me levai toute courbaturée et filai sous la douche, pour essayer de me changer les idées. Mais l’eau chaude ne me rendit que plus sensible à la chaleur que j’avais sentie dans mes rêves. Frustrée au possible, je sortis de la douche et me préparai en vitesse et sortis de mon dortoir. Je n’avais aucune idée précise d’où je voulais aller, mais il n’y avait personne dans les couloirs, à cette heure-ci, heureusement pour moi. En fait, je ne savais pas vraiment l’heure qu’il était, mais bon, je m’en fichais un peu, tant que ça m’arrangeait… Je n’avais eu aucune envie de regarder mon réveil pour avoir envie de me tuer. Ou plutôt de tuer mon cerveau. Stupide cerveau qui pensait trop, même alors que tout lui ordonnait de s’arrêter. Franchement, parfois je trouvais que mon cerveau se la jouait beaucoup trop Ryan Quick pour que j’arrive à suivre. A toujours vouloir se faire entendre, comme s’il devait prouver qu’il était là, pour qu’on n’oublie pas sa présence en quelque sorte. Pff… Comme si je pouvais oublier sa présence, avec tout ce qu’il me faisait subir… Non mais vraiment ! Je n’en pouvais plus… J’avais besoin de dormir bien, et j’étais à deux doigts d’aller voir l’infirmière pour lui demander un remède miracle. Ou alors, je pouvais toujours aller voir Freyja pour lui demander de m’assommer. Après tout, c’était une possibilité envisageable, même si je ne pensais pas être aussi désespérée pour demander de l’aider à Freyja Willow. Quoi que… il y a peu de temps, elle m’avait envoyé une lettre pour m’annoncer qu’elle voulait qu’on arrête la guerre qui nous opposait depuis tant d’années. Je ne savais pas si je devais la croire ou pas, mais j’avais accepté de lui accorder le bénéfice du doute. Peut-être que c’était une bonne chose, peut-être pas, je verrai bien au fil du temps. En plus, je ne pouvais même pas me réfugier dans les bras de Ryan, puisque je n’avais pas accès à sa salle commune, et puis, je n’étais même pas sûre que ça serve à quelque chose. Lui aussi avait survécu à cet incendie qui avait ravagé l’université sorcière. J’avais certes plus de chances qu’il comprenne ce que je ressentais, mais je n’avais pas envie d’en parler avec lui, ni avec qui que ce soit ayant été là-bas au moment du drame. C’était peut-être légèrement égoïste de ma part, mais je ne voulais en aucun cas partager mon « expérience » avec un autre survivant de l’incendie. Je ne voulais pas en parler tout court en fait. Je voulais juste l’oublier, point.

Pendant tout mon monologue intérieur, j’avais laissé mes pas me guider à travers le château, et j’étais maintenant dehors, en lisière de la forêt interdite. En voyant cela, je ne pus m’empêcher de rire. Mon subconscient n’avait pas eu assez de sensation fortes pour l’année ou quoi ? Pourquoi m’emmener ici ? Depuis le temps que je n’avais pas mis les pieds dans cette partie du domaine. L’envie me manquait et le temps aussi. J’avais quand même mes BUSEs cette année, et dans quelques jours en plus. Ou semaines, je ne savais pas exactement quand en fait. J’avais perdu la notion du temps depuis que je passais mes journées dans mes bouquins, et mes nuits à cauchemarder ou à sortir dehors, à jouer les aventurières dans la forêt ou dans une autre partie du domaine. Mais bon, je n’avais rien d’autre à faire cette nuit-là, alors une petite sortie en forêt ne me ferait pas de mal. Je sortis ma baguette de ma poche, murmurai un « Lumos » pour m’éclairer, et pénétrai dans la forêt.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Azraël S. MacMillan

Azraël S. MacMillan



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 25/08/2012
Parchemins rédigés : 2892
Points : 8
Crédit : Avatar : Robert Sheehan (Septimus)
Année : 6ème année (18 ans - 14 Février)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
« Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin] Left_bar_bleue2000/2000« Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin] Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Misha

« Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin] Empty
Message(#) Sujet: Re: « Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin] « Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin] EmptyMer 12 Juin - 22:25

Le jour n'était pas encore levé, pourtant cela ne m'avait pas dérangé pour sortir silencieusement de ma salle commune pour rejoindre l'extérieur du château. Je ne suis pas spécialement un lève tôt, je crois de toute façon qu'à cette heure-ci on appelle pas ça vraiment être un lève tôt, mais plutôt une personne ayant de mauvaises intentions, c'est en tout cas ce que me dirait ce cher Concierge si je devais lui tomber dessus par accident. Je dois bien avoué que je serais bien resté volontiers dans mon lit, il était beaucoup plus confortable et chaud que là où je vais me rendre, mais quand on a un plan, on l'applique à la lettre, c'est ce que m'a appris GoodKat et c'est ce que je fais. Je me suis donc glissé en dehors de mes draps, prenant garde à ne réveiller personne dans mon dortoir et je suis sorti. J'avais préparé dans un coin de la salle de bain mes vêtements, exprès pour ne réveiller personne et ne pas perdre de temps à chercher où j'avais mis une de mes chaussettes. Je ne pris même pas un instant pour voir si mes cheveux étaient en désordre ou si j'avais besoin de me passer un peu d'eau sur le visage, je ne m'attendais absolument pas à rencontrer du monde donc mon apparence n'avait aucune importance. En refermant le tableau qui cachait notre porte d'entrée, je vérifie si j'ai bien emmené ma baguette et celle d'un de mes camarades. Je devais utiliser la magie ce soir – ou ce matin je ne saurais trop dire – et je ne voulais pas qu'on puisse remonter jusqu'à moi, faire accuser un des élèves de Poudlard ne me posais aucun problème surtout que je ne pourrais même pas vous dire à qui je l'ai dérobé, je l'ai prise au gré du hasard, quand j'en vis une dépasser du sac de son propriétaire. Si on ne lui a jamais appris à faire attention à ses affaires, ce n'est pas mon problème.

Les deux baguettes sont bien dans ma poche intérieur de ma cape, c'est parfait, je peux continuer mon chemin. Je ne me tourne pas vers le tableau de ma salle d'entrée et je dissimule mon visage sous une grande capuche pour ne pas qu'on puisse me reconnaître. Quitte à être discret, autant l'être jusqu'au bout, non ? Je descend lentement les escaliers, l'oreille aux aguets, ne voulant pas tomber par hasard sur le concierge ou sur un des préfets. Je sais que je n'aurais aucun mal à sortir n'importe quel mensonge qui me passerait par la tête pour expliquer ma présence en dehors de mon dortoir à cette heure-ci, mais je n'avais pas envie de devoir reporter ce que j'avais à faire juste à cause d'un préfet qui veut trop bien faire son travail. Ils sont bien gentils, mais légèrement agaçant quand ils s'y mettaient, même Scarlett. La préfète des Gryffondors est une source intarissable, je vous l'accorde, mais c'est une pipelette de haut vol et sincèrement je n'ai ni envie de lui faire de courbettes ce soir, ni même envie de m'intéresser à elle. Je dois bien avouer qu'elle est plutôt sexy, mais que mise à part qu'une de mes sources quitte Poudlard, je n'en suis pas plus affecté que ça. Je ne la considère absolument pas comme ma petite amie et ne la considérais jamais comme telle et l'inverse est tout aussi vrai, fort heureusement. De toute façon mise à part des aventures, je n'ai jamais vraiment considérais les filles que je fréquentais comme mes petites amies, même Zora, et je ne pense pas pouvoir le faire un jour. Je pense trop à moi et à mes intérêts pour songer à une autre personne. J'ai fort heureusement de la chance, je ne rencontre personne dans les couloirs du château, c'est donc tout content que j'ouvre l'une des grandes portes pour sortir dans le parc. L'air est frais, encore à cette époque. Les beaux jours ne sont pas tout à fait au rendez-vous et c'est bien dommage. Non pas que j'ai un réel intérêt pour le temps qu'il fait dehors mais au moins je ne me serais pas trop pelé à faire ce que j'avais prévu de faire dans la forêt interdite.

Avant de m'aventurer dans le parc je fais un rapide tour d'horizon pour ne pas me faire griller si prêt du but. Rien à gauche, ni à droite et aucune âme qui vive dans les environs. Je m'engage donc dans le parc, serein mais toujours aux aguets, prêt à me cacher derrière n'importe quel arbre pour éviter de me faire repérer. Je ne m'attarde pas trop dans le parc, je ne veux pas trop rester à découvert, je fais donc de grandes enjambées qui m'amènent assez rapidement à l'orée de la forêt. Tout comme pour le parc, je fais un rapide tour d'horizon avant de pénétrer dans la forêt et j'allume ma baguette que quand je suis sûr qu'on ne pourra pas la voir du parc. La forêt est sombre et lugubre, comme mon cœur. De multiples bruits m'entourent, c'est peu rassurant, je préfère donc rester sur mes gardes, prêt à attaquer au besoin. Je m'enfonce dans la forêt, toujours plus profondément, à me voir faire on pourrait croire que je me contente d'avancer droit devant mais c'est faux, je suis les indications que j'avais pris garde d'inscrire sur les arbres par magie pour retrouver ce que j'avais caché au milieu de la forêt. Je slalome entre les arbres, éclairant les troncs au fur et à mesure pour voir les marques. J'arrive au bout d'une dizaine de minutes devant un arbre creux, d'où j'en sors une boîte. Je vérifie, encore et toujours, si le champ est libre, puis je l'ouvre. On découvre que ce n'est pas une simple boîte ordinaire mais une boîte pour les balles de Quidditch. Ce n'est pas celle de Poudlard mais prochainement elle prendra la place de l'ancienne car j'ai un petit cadeau à offrir à une personne. J'ai dis à Elian que je m'occuperais d'une des deux petites menteuses et je sais de source sûre que celle qui mérite une bonne punition n'est personne d'autre que sa petite amie, Naïa. Cette dernière a joué un mauvais tour à la sœur d'Elian. En soit je m'en moque complètement, cela m'amuse même de les voir faire toutes les deux, mais ayant besoin d'attirer l'attention de ce cher Wallace, attaquer sa petite amie me semble un bon point de départ. J'ai titillé l'attention du jeune homme en lui envoyant des lettres anonymes, maintenant je veux obtenir toute son attention et pour ce faire, attaquer une personne à laquelle il tient est parfait.

Je glisse mes doigts sur les cognards qui s'agitent dans leur boîte et je me dis que c'est la personne que je vise qui m'a donné cette idée. Cette chère Miss Rosenberg apprécie beaucoup de trafiquer des cognards pour les lancer sur les gens qu'elle n'apprécie pas. Quoi de plus normal donc de lui lancer la pareille ? Bien entendu je ne vais pas attaquer maintenant, au risque qu'elle ne soit pas présente au prochain entraînement, mais je veux que tout soit prêt pour le grand jour. Le mieux aurait été lors d'un match, Elian aurait pu apprécier le spectacle et voir horrifier sa petite amie se faire réduire en charpie par des cognards, mais je crois que je vais me contenter d'un entraînement, cela ne changera pas grand chose au finale de toute façon. Je sors la baguette que j'ai volé et je répète les formules que j'ai apprise par cœur. Cela me prend plus de temps que prévu parce que c'est la première fois que je le fais, je n'ai donc pas l'habitude de la manière de procéder. Je sais que je vais finir par y arriver, il faut juste être patient. Le résultat n'est pas exceptionnel mais pour ce soir ça ira, je reviendrais plus tard pour améliorer le sort, je ne voudrais pas manquer ma cible quand même, ce serait dommage. Je referme la boîte et là remet dans le creux de l'arbre. Je range la baguette volée dans la poche intérieure de ma cape, la referme pour ne pas avoir froid et je retourne sur mes pas. Je sais que même si on trouve mes indications magiques, on ne trouvera pas ma boîte. Je m'arrête net quand j'entend du bruit suspect et j'éteins rapidement ma baguette. Je vois une lumière au loin, ce que je n'apprécie que moyennement. Le garde chasse aurait pu choisir un autre moment pour se promener dans la forêt, idem pour la prof de botanique, Soins aux Créatures Magiques ou de je-ne-sais-quoi-encore. Je me cache derrière un arbre et je laisse la silhouette avancer et c'est quand elle passe à ma hauteur que je reconnais la silhouette d'une fille de Poudlard. Appuyé contre mon arbre, je prend une pause naturelle pour l'interpeler « Tien, tien, tien, mais que fais cette chère Miss Blunt en dehors de son dortoir à cette heure-ci ? »



Revenir en haut Aller en bas
Anonymous

Invité

Invité

À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

« Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin] Empty
Message(#) Sujet: Re: « Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin] « Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin] EmptyMar 2 Juil - 14:55

Il faudrait être fou pour aller dans la forêt interdite en pleine nuit. Voilà ce que dirait mon frère si un jour il venait à savoir ce que faisait sa sœur adorée alors qu’elle était censée dormir d’un sommeil profond et réparateur. Heureusement pour moi, je n'avais aucunement l'intention de lui en parler, alors le problème était réglé. Si un jour je venais à le faire, il faudrait tout de suite m'interner à Sainte Mangouste. Et ce serait vraiment trop bête, puisqu'une fois enfermé dans cet hôpital, je ne pourrais plus sortir, et encore moins aller dans la forêt. Je n'étais pas sûre de le supporter un jour. J'aimais trop cette forêt pour ça. Et quand j'aurais fini mes études à Poudlard, ma priorité sera de chercher une autre forêt dangereuse et inconnue à visiter, puisque je n'aurais plus accès à celle-ci. Enfin... je disais ça maintenant, mais il n'était pas exclu que je mûrisse un peu, et que j'arrête de vouloir mettre ma vie en danger. Mais ce n'était quand même pas de ma faute si c'était la seule manière, ou presque, que j'avais de me sentir au moins un peu vivante. Enfin bon... je verrais bien au moment venu. En attendant j'avais encore deux longues années devant moi pour en profiter pour découvrir les trésors cachés de la forêt interdite. J'avais allumé ma baguette magique pour m'éclairer. Je n'étais pas inconsciente au point de pénétrer dans une forêt dans le noir complet. J'avais à peine dépassé la lisière de la forêt que je me sentais déjà mieux. J'avais oublié l'effet que cette forêt avait sur mon humeur. Beaucoup de gens étaient effrayés par ce que ces arbres gigantesques pouvaient cacher, mais en ce qui me concernait, ça m'apportait plutôt un sentiment de bien-être, et d'excitation. Dans le sens où je ne pouvais pas savoir à l'avance sur quoi j'allais tomber, et l'imprévu avait du bon parfois. C'était tellement mieux que de savoir à l'avance ce que nous allions faire. C'est pour ça que j'aimais cette forêt, aussi interdite et dangereuse qu'elle soit. Elle m'apportait un sentiment de plénitude. J'avançais doucement entre les arbres, pour retrouver un petit chemin qui était à côté. Avec le nombre de fois où j'étais venu ici, j'avais appris à rester sur les petits chemins de terre. On ne savait jamais sur quoi on allait tomber dans cette forêt. Et je me souviendrais toujours du soir où, en quatrième année, je m'étais retrouvé face à une araignée tellement énorme que je n'avais plus osé remettre les pieds dans la forêt pendant deux semaines entières. J'étais tellement stressé à l'idée de devoir refaire face à une chose pareille que j'avais mis plus d'une heure à retrouver mon chemin. Cette découverte m'avait bien calmé à l'époque, et depuis, je m'en tenais au sentier. Sauf quand j'étais sûre et certaine de retrouver mon chemin suffisamment rapidement si je tombais sur une autre erreur de la nature du même genre. Non vraiment, je ne supportais pas les araignées. Des créatures comme ça ne devraient pas exister. Alors oui, bien sûr, elles avaient peut-être un intérêt dans la grande chaîne alimentaire, mais elles vivraient bien mieux dans une autre dimension.

« Tien, tien, tien, mais que fais cette chère Miss Blunt en dehors de son dortoir à cette heure-ci ? »

Je sursautai et failli lâcher ma baguette en entendant cette voix qui avait rompu le silence de la nuit. Priant pour ce que ne soit pas un professeur ou tout autre figure d'autorité, je me retournai lentement vers la source de cette phrase ma baguette éclairant le sol. La personne qui avait parlé était adossé à un arbre, et ce fut cette pose, plus que tout ce que je pouvais voir d'elle, qui me fit reconnaître à qui j'avais à faire. J'ai nommé le Grand, le Seul, l'Unique ! Selvin McDregor ! En le reconnaissant, j'eus un petit sourire. Même s'il avait deux ans de plus que moi, j'avais passé beaucoup de temps avec Slevin, à sortir, et à me retrouver dans la merde. Surtout à me retrouver dans la merde à bien y réfléchir. Mais ça ne me dérangeais pas. Au contraire, je préférais quand j'étais dans des situations pas possible avec lui. Ça rendait les choses plus amusantes. En fait, je le considérais comme un bon ami avec qui je ne partage rien à part des bons souvenirs. On ne se connaissait pas vraiment, et c'était très bien comme ça. Je ne voyais pas vraiment l'intérêt de me lier d'amitié avec lui alors qu'on ne se voyait presque jamais. En plus, lui et Ryan se détestaient. Et encore, il parait que c'est un euphémisme.... Laissant mon cœur se remettre doucement de la peur occasionné, je scrutais Slevin en cherchant la dernière fois que j'avais eu l'occasion de le voir. A part le croiser dans la salle commune, ou dans la Grande Salle, il était vrai que je n'avais pas vraiment eu l'occasion de lui parler ni rien, et ce depuis bien longtemps.

« Je pourrais te poser la même question McGregor. » Répondis-je après avoir repris contenance. Après une petite pose, j'ajoutai sur un ton de reproche : « Tu m’as fait peur. »

Je savais bien qu'il s'en ficherait comme de l'an quarante, après tout, je le connaissais quand même un peu, mais j'avais eu envie d'ajouter quelque chose, et je n'avais pas vraiment d'autre chose à dire à part ça. Et puis c'était vrai, il m'avait fichu la trouille en arrivant comme ça, calme et posé, comme si c'était sa forêt. Il aurait quand même pu penser aux conséquences de son geste, non ? Et si j'avais hurlé et que quelqu'un - le concierge par exemple - dans le château m'avait entendu et était venu voir ce qu'il se passait ? Bon, d'accord, il y avait peu de chances qu'un cri aussi aigu soit-il se fasse entendre d'ici. Mais quand même, ce n'était pas une raison pour agir de manière aussi désinvolte.

« Alors, qu'est-ce qui t'amène ici ce soir ? Un autre mauvais coup » Demandai-je en le regardant droit dans les yeux en souriant.
Revenir en haut Aller en bas
Azraël S. MacMillan

Azraël S. MacMillan



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 25/08/2012
Parchemins rédigés : 2892
Points : 8
Crédit : Avatar : Robert Sheehan (Septimus)
Année : 6ème année (18 ans - 14 Février)

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Né-Moldu
Pouvoirs spéciaux:
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus:
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
« Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin] Left_bar_bleue2000/2000« Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin] Empty_bar_bleue  (2000/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Misha

« Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin] Empty
Message(#) Sujet: Re: « Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin] « Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin] EmptyLun 15 Juil - 11:31

Je dois bien avouer que j'étais légèrement contrarié de rencontrer quelqu'un dans cette forêt, surtout quand je suis sur un gros coup. Alors certes j'ai la chance d'être tombé sur une élève et non sur un membre du personnel, qu'elle n'est pas préfète et que nous avons partagé maintes aventures tous les deux pour avoir peur qu'elle me balance, mais quand même, je n'aime pas trop ce genre de surprise, même si je ne le montre pas. Lucy Blunt était une de mes camarades de maison, un peu plus jeune que moi, mais débrouillarde et ayant soif d'aventures. Nous nous sommes fait coller un bon paquet de fois ensemble et j'ai réussi à m'en sortir une ou deux fois en te balançant. Est-ce que tu l'as su ? Si c'est le cas, tu n'as pas eu l'air de t'en offenser, tant mieux. Tu restes une bonne partenaire d'embrouilles, mais ce soir tu n'es pas la bienvenue dans cette aventure, elle est mienne et seulement mienne, je ne compte pas la balancer. Je ne sais pas si tu apprécies Naïa ou non, mais je doute que tu apprécies de faire du mal volontairement à quelqu'un, alors je vais garder toute cette histoire pour moi. Je garde donc mon éternel sourire en coin, me pose nonchalamment contre le tronc d'un arbre et je t'interpelle parce que je sais que c'est mieux que ce soit moi qui te repère en premier plutôt que le contraire, ainsi tu auras moins de doutes à mon encontre.

« Je pourrais te poser la même question McGregor. »

Tu as été surprise et c'est bien normal, qui aurait pu s'attendre à être surpris en pleine nuit au milieu de la Forêt Interdite ? Personnellement je m'attendais à ne rencontrer personne et je suis persuadé que c'est la même pour toi. Malheureusement ce n'est pas le cas, nous sommes tous les deux là, alors faisons avec. Il faut que je t'éloigne de cet endroit, non pas que je craigne vraiment que tu trouves ma boîte, elle est bien cachée et tu n'as aucune idée de son existence, mais c'est tout de même préférable que tu restes loin de cet endroit. Après être surpris de te croiser, je me demande ce que tu peux bien faire ici. Plusieurs idées me viennent à l'esprit et la plus détestable y reste encré. Est-ce que tu dois rejoindre Ryan pour un petit tête à tête tranquille ? Rien que l'idée me rend malade, autant de vous imaginer roucouler, que de savoir Ryan dans le coin. Si j'en ai l'occasion, je l'éliminerais avec plaisir, je suis persuadé que tu t'en remettra ma belle, il n'est de toute façon pas fait pour toi. J'espère qu'un jour tu t'en rendras compte, ce serait dommage que tu gâches ta vie avec un pauvre type dans son genre. Oh bien entendu ta vie amoureuse m'indiffère, il ne faut pas croire que tu m'intéresses vraiment, mais si je peux atteindre Ryan par ton biais, j'espère que tu me pardonneras cette bassesse.

« Tu m’as fait peur. »

Je ne doute pas un instant de cette affirmation, j'ai bien vu ta réaction, mais je me suis dis que ce serait plus sympathique de ma part si je ne le relevais pas. Je suis peut-être un beau salaud, mais un salaud avec des manières et une bonne éducation … Bon d'accord j'avoue que si je suis sympathique, ce n'est que par intérêt, sinon je m'en moquerais royalement, mais chacun ses raisons d'être sympathique non ? Je suis persuadé qu'on est tous hypocrites, à notre façon et à des degrés différents, mais on reste tous de parfaits hypocrites et la différence entre eux et moi, c'est que moi je le reconnais et l'assume parfaitement.

« Je m'en doute … Désolé ce n'était pas vraiment mon but ! »

Sympathique, gentil, agréable, attentionné, doux, sincère, mon dieu que tous ces qualificatifs ne me correspondent pas, mais fort heureusement que je suis le seul à le savoir, sinon je ne pourrais pas manipuler mon monde à ma guise. Cela dit, je ne voulais pas spécialement t'effrayer Lucy, mon but n'est pas de te coller la peur de ta vie ou de te voir t'effondrer, atteinte d'une crise cardiaque foudroyante. Mais je suis joueur et je n'y peux rien, alors oui, je pense que cela m'a amusé de te surprendre de cette façon et puis soyons réaliste, j'aurais pu me faire repérer par la lumière de ma baguette que cela t'aurais aussi surprise, il n'y avait pas vraiment de bonnes façons de signaler ma présence.

« Alors, qu'est-ce qui t'amène ici ce soir ? Un autre mauvais coup »

Tu reprends rapidement contenance et j'apprécie ça, je n'avais pas envie de jouer les bonnes âmes en te rassurant, encore et toujours. Nous sommes dans la forêt interdite et même si cela ne m'enchante pas spécialement, je ne suis pas le pire monstre dont tu dois avoir peur et je suis parfaitement conscient que je risque autant ma vie que toi la tienne. Je t'observe un instant, me demandant ce que j'allais répondre à cette question. Un mensonge, cela va s'en dire, mais lequel ? Je me suis perdu ? Je suis somnambule ? Je te suivais ? Tu m'obsèdes ? Cela pourrait être amusant de te dire ça, je sais que tu ne trouverais peut-être pas ça très drôle, mais moi ça m'amuserais beaucoup de voir ta réaction, de voir si j'ai mes chances avec toi. Bien entendu ce n'est pas toi, en tant que telle qui m'intéresse, mais atteindre Ryan en volant sa petite amie, mais crois moi, dans mes bras, je te ferais oublier que je te manipule et tu y trouveras très certainement beaucoup de plaisir.

« Un mauvais coup ? Tout de suite les grands mots, comme si je n'étais capable que de ça …  » Te répondis-je en prenant un air choqué, comme j'aime si bien le faire quand je veux jouer les innocents, pas suffisamment plausible pour que les gens tombent dans le panneau, mais suffisant pour coller quand même le doute … Dit-il la vérité ou ment-il encore ? Voilà c'est ça que j'aime dans la vie, coller le doute. « J'ai peut-être reçu une lettre m'indiquant de venir ici ce soir pour un rendez-vous et je serais dans mon droit de me demander si tu n'es pas l'expéditrice de cette lettre …. »

D'où est-ce que je sors ça moi ? Aucune idée et surtout aucune importance, voyons voir où cela nous mène !



Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



À SAVOIR

DETAILS EN PLUS

« Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin] Empty
Message(#) Sujet: Re: « Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin] « Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
« Si la nuit est noire, c'est pour que rien ne puisse nous distraire de nos cauchemars » [Slevin]
Page 1 sur 1

Sauter vers: