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Dans toute noirceur, il y a une lueur de lumière |Lucy Blunt & Amara Swann|
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Message(#) Sujet: Dans toute noirceur, il y a une lueur de lumière |Lucy Blunt & Amara Swann| Dans toute noirceur, il y a une lueur de lumière |Lucy Blunt & Amara Swann| EmptyVen 24 Mai - 16:24

Le temps maussade ne se terminait jamais. Il fallait qu'il y reste des jours et des jours durant. Les élèves devenaient de plus en plus irritants et les professeurs de plus en plus sévères. Cette nuit là, la pluie s'était enfin arrêtée, mais le ciel était si nuageux que la lune n'était pas visible. Il fallait avoir une très bonne vue pour voir le halo lumineux qu'elle dégageait au travers des nuages. C'était dans ces temps là que les filles commençaient à dramatiser tout ce qui leur arrivait. Amara ne faisait pas exception à cette règle. La jeune Swann venait tout juste de recevoir une lettre de son grand-père qui l'avait étonnée pour plusieurs raisons. Pour commencer, son grand-père ne lui écrivait jamais, car sa grand-mère transmettait toujours le message à sa place. Ensuite, le contenu de la lettre n'avait absolument aucun sens. Vu que cela faisait quelques semaines que la Serdaigle n'avait pas reçu de lettres de la part de sa famille, son grand-père avait jugé judicieux de lui écrire pour lui dire que grand-mère Swann était occupée. Occupée à quoi? À aller visiter la mère d'Amara! Pour la bleu et bronze, ce fut un complet scandale. Elle n'en croyait pas ses yeux. Elle se sentait même trahie par cette femme qui l'avait élevé après le départ de sa mère. Voulant éviter tout le monde, elle s'était réfugiée dans le parc, seule. Elle savait que parler à quelqu'un la ferait pleurer en quelques secondes. Elle devait prendre le temps de se calmer et de réfléchir à la situation. La lettre dans sa sacoche et la baguette aussi, la Serdaigle sortit du château, quelques minutes avant le couvre-feu. Pour l'instant, elle était toujours légale. Par-contre, elle n'avait aucunement l'intention de retourner dans sa salle commune avant quelques heures. Une promenade dans le parc et quelques inspirations d'un bon air frais lui feraient du bien. En fait, cela faisait plus d'une semaine que l'aiglonne n'avait pas mis le nez dehors. Enfin, elle s'assit sur un banc sec et commença à réfléchir à sa situation actuelle.

Jamais elle ne pourra raconter ce qui lui arrivait en ce moment à qui que ce soit, car personne ne connaissait une partie de son histoire. Le seul élève faisant partie de cette exception était son cousin, mais lui, c'était parce qu'il avait vécu à proximité d'Amara tout le long de son enfance. La famille de la Serdaigle était divisée en deux clans distincts : les Swann et les Darkholme. Les Darkholme étaient du côté de son père, ceux qui vénéraient les ténèbres. Ils voulaient à tout prix créer un monde « parfait » composé de sorciers de sang pur seulement et les esclaves seraient des moldus. Malheureusement, les deux parents de la jeune Swann étaient des partisans des ténèbres. Lors des cinq premières années de sa vie, Amara avait eu comme nom de famille : Darkholme. Lors de ses cinq ans, ses parents s'étaient faits emprisonnés, car ils avaient préféré tuer des moldus plutôt que s'occuper de leur fille. Pour cette raison, Amara leur en voulait à mort. Elle devait avoir sa vengeance un jour, ou un autre. Ses parents l'avaient négligée tout ce temps là pour le Seigneur des Ténèbres qui était déjà mort! La mère de sa mère, Laura Swann, avait pris Amara sous son aile, changeant son nom de famille par la même occasion. Les Swann étaient ceux du côté plus « pur et sage » de la famille. La majorité des personnes de l'école peuvent qualifier Amara d'une fille qui a un sale caractère, prétentieuse, egocentrique et qui se pense supérieure aux autres. Ce qu'ils ne connaissent pas c'est ce qui se cache derrière cette apparence là. Au fond, elle était du bon côté. Elle avait un sang pur, mais elle ne l'affichait pas comme les Pro Sang-Pur le faisaient. L'aiglonne aimait bien être entourée des autres et si elle avait un problème, elle en parlait directement aux autres, sans aucune gène. Son problème cette soirée-là était qu'elle ne pouvait pas en parler. En fait, presque personne ne connaissait sa vie avant Poudlard. La Serdaigle ne savait pas ce que les autres pensaient de son passé et elle s'en fichait tant qu'ils ne pensaient pas la vérité. Si quelqu'un lui demandait une question sur sa maison, elle essayait de donner la réponse la plus vague possible.

Il commençait à se faire de plus en plus froid dans le parc et Amara se sentait de moins en moins en sécurité. Rentrer au château n'était pas une option qu'elle voulait. En regardant l'heure, la jeune Swann se rendit compte que le couvre-feu était passé depuis quelques minutes. Elle espérait que son absence ne se remarquerait pas, mais il y avait fort peu de chances. Se rappelant sa dernière pratique de sortilèges, Amara se souvint qu'elle avait commencé à se pratique pour faire apparaître son patronus. La forme n'avait pas été trop claire et n'avait aperçu rien d'autre qu'un simple jet lumineux. Pourquoi ne pas retenter sa chance? Elle n'avait pas appris ce sortilège en cours, mais elle avait toujours été intéressée par celui-ci et s'était pratiquée depuis plusieurs mois. Elle aimait bien apprendre des nouveaux sortilèges et sa longue baguette lui permettait toujours d'en faire plus que la moyenne des élèves. Enfin, elle sortit sa baguette et essaya de penser à un souvenir heureux. C'était l'une des choses les plus compliquées à faire lorsqu'on était malheureux. Elle pensa à sa grand-mère, mais il n'y avait rien d'heureux là, car cette dernière était allée voir la mère d'Amara en prison. La bleu et bronze ne se gênera pas d'écrire une lettre assez explicite sur ses sentiments. Elle essaya de penser aux bons moments qu'elle a vécu dans sa vie. Par exemple, toutes les fois qu'elle était allée magasiner. Elle se concentra seulement sur la bonheur que ça pouvait lui procurer et elle dit : Spero Patronum. Rien ne se produisit. À chaque coup, elle essaya se penser à quelque chose qui la rendrait contente, mais rien. Ça faisait plus de quatre essais et la jeune Swann commençait à perdre son énergie. Elle pensa à ses amis à Poudlard, à tous les fous rires qu'ils avaient eus ensemble, tout cela lui arracha même un sourire. Elle essaya le sortilège et lors de ce cinquième essai, elle réussit. En voyant qu'un jet lumineux était sorti par la pointe de sa baguette, sa joie ne fit qu'augmenter, tout comme la puissance de son sort. Enfin, son patronus était visible. Une chance qu'elle était loin de l'école pour pas que le concierge ou toute autre personne ne doute de quelque chose. Son patronus n'était pas le plus beau du monde, on pouvait bien s'entendre là-dessus. Les formes n'étaient pas bien définies et le patronus en tant que tel n'avait pas du tout la taille de l'animal en question; il était beaucoup plus petit. Pour une cinquième année, c'était quand même un exploit, mais qui n'étonne pas l'aiglonne, car elle s'était pratiquée très longtemps pour cela. D'après les formes peu distinctes, le patronus ressemblait à un tigre. La bleu et bronze devra faire quelques recherches sur les tigres pour découvrir le pourquoi de son patronus. Elle s'installa plus confortablement sur son banc, se sentant bien en sécurité avec la chaleur intérieure que lui procurait son patronus. Ce sortilège avait eu un effet immédiat sur l'humeur de l'aiglonne. Elle se sentait déjà mieux. Rester quelques temps ainsi l'aiderait sûrement.


Dernière édition par Amara V. Swann le Dim 2 Juin - 0:27, édité 1 fois
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Message(#) Sujet: Re: Dans toute noirceur, il y a une lueur de lumière |Lucy Blunt & Amara Swann| Dans toute noirceur, il y a une lueur de lumière |Lucy Blunt & Amara Swann| EmptyVen 31 Mai - 13:14

Curieusement, j’avais réussi à ne pas beaucoup sortir la nuit durant toute l’année, et il fallait que je m’y remette quelques semaines avant les examens. N’importe qui de normalement constitué agirait plutôt de manière inverse, et se concentrerait sur ses études, surtout quelques jours avant les BUSEs. Mais je n’y pouvais rien, j’éprouvais constamment le besoin de me changer les idées, de sortir, de faire des trucs interdits. C’était certainement à cause de l’incendie qu’il y avait eu à l’université il y a quelques mois. Un événement aussi traumatisant changeait les gens. En tout cas, il m’avait changé moi. Il m’avait permis de comprendre un peu mieux ce qui était important pour moi, et j’avais recommencé mes « conneries » comme disait mon frère. Pour moi, ce n’en était pas vraiment. Je me promenais dans les couloirs la nuit, rien de plus. Ou en tout cas, c’était la seule chose qu’il savait. En effet, je ne lui avais jamais parlé de mes sorties dans la forêt interdite, je n’étais pas suicidaire à ce point. J’aimais la forêt. Je m’y sentais en sécurité, et je ne voyais pas le problème à y aller si ça me permettait de mettre mes pensées au clair, de mieux réfléchir par la suite. Après tout, j’étais toujours revenue en un seul morceau de mes promenades nocturnes, et le peu de fois où j’avais croisé des créatures magiques, ce n’était rien d’autre que des centaures, ou des licornes. Bon, bien sûr, une nuit j’avais dû monter dans un arbre pour échapper à une toute autre sorte de créatures, et j’y étais restée une bonne partie de la nuit, ne rentrant dans mon dortoir qu’à l’aube, et les vêtements remplis de boue.

Ce soir-là, comme souvent ces derniers temps, je n’arrivais pas à dormir et comme le temps ne me semblait pas si mauvais, j’avais décidé d’aller faire un tour dehors. L’air frais me ferait du bien, et c’est tout ce qu’il me fallait pour que je puisse faire le tri dans mes pensées. Parce que c’est ce dont j’avais besoin. J’avais trop de choses en tête, à commencer par le peu de temps qu’il me restait pour réviser mes BUSEs, et c’était une des raisons qui m’empêchait de dormir. Je n’avais jamais eu ce problème avant. Je dormais relativement bien, sauf quand je refaisais des cauchemars, et j’arrivais même à faire des nuits complètes en sortant quelques heures la nuit. Ce qui était pour certain, un exploit. Mais je n’étais pas d’accord. Il suffisait de savoir s’organiser, et heureusement pour moi, j’avais un très grand sens de l’organisation. Tout en réfléchissant à quel endroit j’irais visiter ce soir, j’enfilais des vêtements, et pris ma baguette, puis je sortis de la salle commune. Il n’y avait personne dans les couloirs, aussi, j’arrivais assez rapidement dans le parc de Poudlard. Comme je l’avais pensé plus tôt, l’air frais qui régnait dehors me fit un bien fou. J’étais enfin seule avec moi-même. Ce n’était pas trop tôt. J’avais sans cesse l’impression d’étouffer dans cette école, de ne jamais avoir un moment rien que pour moi. Cela faisait bien longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi libre qu’en cet instant. Cette sensation m’avait tellement manqué, et ce n’était que maintenant que je la retrouvais que je m’en rendais compte. Dommage que la lune et les étoiles ne soient pas visibles. Je me serais bien installée près du lac, allongée dans l’herbe à contempler l’immensité que représentait le ciel.

Alors que je marchais sans but précis, une lumière argentée m’enleva de mes pensées. Qu’est-ce que c’était que ce bordel ? D’où cette lumière venait-elle ? Qui en était l’auteur ? Alors que je me posais toutes ces questions, la même lumière illumina à nouveau le ciel. C’était une fois de trop, je voulais absolument savoir d’où elle provenait. Je me mis donc en marche vers la source, et je fus fortement étonnée de comprendre que c’était un patronus. Moi-même, je n’avais encore jamais pratiqué ce sort, mais je connaissais la théorie. Le patronus était une sorte de bouclier qui protégeait le sorcier qui le faisait apparaître de l’effet néfaste des détraqueurs. Alors que la lumière se faisait de moins en moins vive, je repérai une silhouette assise sur un banc. C’était une fille d’après les longs cheveux qui ondulaient le long de son dos. Je m’approchai en espérant de tout cœur que ce n’était pas une préfète, même si j’en doutais fort. Cette fille m’était familière, sa manière de se tenir, ses cheveux, et pourtant j’étais incapable de dire qui c’était. En même temps, je ne voyais que son dos… J’allais peut-être le regretter mais il fallait bien que je sache qui c’était, alors je m’approchai doucement, et une fois assez près, je lançai :

« Salut. Besoin de prendre l’air ? »

Spoiler:
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Message(#) Sujet: Re: Dans toute noirceur, il y a une lueur de lumière |Lucy Blunt & Amara Swann| Dans toute noirceur, il y a une lueur de lumière |Lucy Blunt & Amara Swann| EmptyDim 2 Juin - 1:58

Ça faisait déjà plusieurs minutes qu’Amara était seule, dans le parc du château, en train d’essayer, tant bien que mal, de garder la forme de son patronus. Le sort était vraiment compliqué et ça l’épuisait plus qu’autre chose. Pourtant, tout l’épuisement du monde valait la sensation que pouvait procurer un patronus. Que ce soit pour la personne qui le crée ou une personne étant aux alentours, un patronus était toujours réconfortant et protecteur. Bien sûr qu’il n’y avait pas de détraqueurs, mais dans un petit moment de solitude, un patronus sera toujours là pour consoler un pauvre sorcier. Le filet argenté sorti de la baguette d’Amara devenait de plus en plus faible. L’aiglonne soupira de désespoir. Elle n’avait pas le contrôle sur ce sortilège, mais comparé à la majorité des élèves de son année, elle dépassait, et largement, la moyenne. Ce n’était pas tout le monde qui avait l’ambition de faire apparaitre un patronus. Amara avait bien ses raisons à elle de vouloir être capable de très bien se défendre contre les forces du mal. Ce n’était pas pour rien qu’elle était vraiment attentive dans les cours du Professeur Laskovick. La jeune Swann voulait savoir comment détourner les forces du mal et se protéger mieux que tout le monde. Déterminée comme elle l’était, elle voulait toujours dépasser les autres de son année. Elle n’était pas assez patiente pour attendre et être du niveau à tout le monde. Non, elle n’était pas une sorcière prodige, juste une sorcière qui s’était pratiquée beaucoup plus que les autres. La pratique attirait toujours la réussite, c’était une loi de la nature. Il n’y avait que très peu de sorciers qui ont réussi à être de très bons sorciers sans autant de pratique. Très récemment, il y avait eu le fameux Harry Potter qui avait vaincu le seigneur des ténèbres. Toutefois, il fallait rester réaliste : ce n’étaient pas tous les sorciers qui pouvaient être comme ça. À Poudlard, il y en avait qui faisaient semblant et qui disaient qu’ils étaient déjà les rois du monde alors qu’ils venaient tout juste d’enlever leurs couches. L’ironie était que ceux qui se la pensaient le plus faisaient partie des années plus jeunes. Comme les premières, deuxièmes et troisièmes. Certaines personnes dans ces années-là se pensaient vraiment trop supérieurs aux autres. Que se passait-il avec la nouvelle génération?

« Salut. Besoin de prendre l’air ? »

Soudainement, le partonus à Amara s’éteignit comme si une tornade l’avait enlevé. L’aiglonne avait tellement été prise au dépourvu que le choc a fait disparaître ce qui se voulait être un tigre. La Serdigle baignait alors dans une noirceur. Après que ses yeux s’étaient habitués à la lumière, elle pouvait voir comment la lune illuminait bien le paysage. Elle reflétait dans le lac, créant de plus belles images. Quelques torches étaient encore allumées dans le château et produisaient de la lumière dans le parc. L’enceinte de l’école était un peu loin et sans le patronus, la jeune Swann était rendue invisible aux yeux de ceux qui étaient dans le château. Amara se retourna doucement pour voir qui l’avait interrompue ainsi. Si c’était une préfète, ce qui était assez probable, elle devra s’enfuir dans la forêt hantée et y passer le reste de l’année… Aucune chance qu’Amara résiste là-bas en fait. Pas qu’elle ne soit pas capable de se nourrir et autre, mais il n’y avait pas de boutiques et la jeune Swann ne pouvait pas vivre sans faire les boutiques. Elle chassa cette pensée de son esprit parce que c’était tout simplement ridicule. La voix semblait familière à l’aiglonne, mais pas assez pour la reconnaître sur le coup. Amara pria Merlin pour que ce ne soit pas une préfète ou pire encore, un professeur. Mais la voix avait l’air d’appartenir à quelqu’un de son âge alors ça devait être une préfète ou une autre âme solitaire en une si belle nuit. Se retournant doucement, Amara vit des boucles blondes, un visage qu’elle connaissait déjà et l’expression de la bleu et bronze changea soudainement. De la petite sorcière ayant peur de se faire chicaner par une préfète, elle était redevenue elle-même. Amara se trouvait en compagnie de Lucy Blunt. Cette fille qu’elle n’avait jamais aimée. Les deux s’étaient détestées depuis toujours. Avant, pendant qu’Amara était en couple avec Ryan, Lucy tournait autour du serpent ce qui enrageait Amara. Maintenant, c’était Lucy qui était en couple avec lui. Vraiment… lui manquait-il autant de cervelle pour être avec lui?

« Oui, avant que tu ne viennes le contaminer. »

C’était bien la vérité. Amara avait bien aimé sa petite partie de nuit passée au parc, mais Lucy était venue la déranger dans sa concentration extrême à produire un patronus. Mais bon, le mal était déjà fait et on n’y pouvait plus rien. De toute manière, son interlocutrice représente une nouvelle activité. La jeune Swann ne pensa pas à grand-chose à faire avec elle parce qu’il était assez tard et dans ces heures-là, le cerveau de la Serdaigle ne fonctionnait pas tellement à pleine capacité. Elle pouvait bien se concentrer sur un sortilège, mais à inventer un plan afin de se moquer de quelqu’un ou le faire souffrir, c’était tout autre chose. Amara allait donc laisser une chance à Lucy. En fait, il y avait aussi la possibilité que la jeune Blunt s’en aille en courant vers leur salle commune. Peut-être qu’elle dénoncerait le comportement d’Amara. Mais alors elle devra expliquer comment elle aussi s’était retrouvée dehors ce qui les mettrai toutes les deux dans le trouble. Lucy devait quand même être assez intelligente pour le savoir. Malgré la haine qu’éprouvait Amara envers sa camarade de cours, elle ne pouvait nier le fait que c’était une Serdaigle, tout comme elle, qui n’avait pas été sélectionnée pour rien dans la célèbre maison de Rowena Serdaigle. Amara soupira et se demanda quoi faire. Elle n’allait pas commencer à insulter Lucy ou faire d’autres choses dans le même genre. Tant qu’à bien être dans le parc, pourquoi gaspiller son énergie pour rien alors qu’elle pouvait admirer le paysage et écouter ce doux silence. La jeune Swann prit une seule moitié du banc et regarda dans les alentours. Il n’y avait personne d’autre que les deux sorcières. Mais qu’était venue Lucy faire là? Était-ce le genre de fille qui enfreignait souvent le règlement pour venir relaxer dans le parc? Était-elle dans une petite mission ou quoi? Toutes ces questions se bousculèrent dans la tête d’Amara.

« Tant qu’à être ici tu peux venir t’asseoir. » dit Amara en désignant son banc. « Dis, tu viens faire quoi ici, à cette heure tardive? » demanda-t-elle plus curieusement que méchamment.
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Message(#) Sujet: Re: Dans toute noirceur, il y a une lueur de lumière |Lucy Blunt & Amara Swann| Dans toute noirceur, il y a une lueur de lumière |Lucy Blunt & Amara Swann| EmptyVen 14 Juin - 12:44

La nuit était calme. De nombreux nuages masquaient le ciel par endroit, ne laissant pas une seule étoile apparaître à mes yeux. La lune, elle, se montrait par moment, mais ne restait jamais longtemps à découvert. Les nuages s’empressaient de la cacher, comme s’ils ne voulaient pas qu’elle m’éclaire un peu. Ce n’était pas un problème en soi, j’aimais bien être dans le noir. Plus il y avait de lumière, moins j’arrivais à réfléchir au sens de la vie. Au sens de ma vie. Et j’avais bien besoin de faire le point sur tout ce qui s’était passé cette année. J’avais besoin de faire le tri dans mes pensées, afin de mieux être préparée aux jours prochains. Malheureusement, j’avais comme l’impression que cette mise au point devrait attendre un peu, puisque je n’étais pas seule dans le parc de Poudlard cette nuit. En effet, quelque chose – ou plutôt quelqu’un – avait fait apparaître une lumière argentée que j’avais identifié comme étant un patronus. Intriguée, je m’étais approchée de la source de cette lumière vive, et j’avais reconnu une élève de Poudlard assise sur un banc. Mais de dos, impossible de dire qui s’était. J’avais donc pris mon courage à deux main pour lancer un « salut » poli. A peine avais-je parlé que la patronus s’évanouit. La jeune fille qui me tournait le dos n’avait pas dû être préparée à être interrompue, et je pouvais aisément la comprendre. Moi aussi je prendrais peur si on venait m’interrompre en pleine méditations au beau milieu du parc, et ce, en pleine nuit. C’est alors que la fille se retourna, et c’est là que je la reconnue.

« Oui, avant que tu ne viennes le contaminer. »

 
C’était une autre fille de Serdaigle. Et ce n’était pas vraiment une de celles que j’appréciais vraiment. Moi qui voulais profiter de la nuit pour faire le tri dans mes pensées, je pouvais dire adieu à mes plans. A croire que les élèves de cette école, en particulier ceux que je ne voulais pas voir, prenaient un malin plaisir à venir me pourrir la vie. Enfin bon… pour une fois, je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même puisque j’étais celle qui avait interrompue l’autre dans ses efforts pour faire apparaître un patronus. A vrai dire, c’était Amara Swann, l’ex de Ryan. Mais ce n’était pas vraiment pour cela que je ne l’aimais pas. En fait, je ne l’avais jamais aimé. Elle était trop superficielle pour que je puisse m’entendre avec elle un jour. Et je ne pensais pas me tromper en disant que c’était réciproque. Après tout, j’avais passé de nombreux mois à tourner autour de Ryan alors qu’il était encore avec Amara. Alors, certes, elle avait toutes les raisons de me détester et de vouloir me le faire payer. Mais même avant cela nous ne pouvions pas nous voir en peinture, cette histoire de garçons n’avait fait qu’aggraver la situation, et nous étions maintenant des ennemies. Heureusement, cela faisait longtemps que je n’avais pas eu à faire à Amara, mais apparemment, c’était une époque révolue, et la Serdaigle ressortait les griffes.
 
« Amara, quel plaisir de te voir ce soir. » Répondis-je ironiquement. « A croire que l’on ne se croise pas suffisamment en cours. » Ajoutai-je en murmurant.
 
Ahlala, j’avais l’impression que cela faisait une éternité que je ne m’étais pas pris la tête avec quelqu’un pour une raison ou une autre. Bizarrement, ça faisait du bien, même si on ne pouvait pas vraiment déjà appeler ça une prise de tête. Ca faisait quand même beaucoup de bien. De ne pas être obligée de faire semblant d’être contente de ce qui se passait sous mes yeux. Je n’étais pas obligé de feindre un sourire rayonnant, et de faire croire qu’il était vrai. Là je pouvais être ironique sans faire attention à ce que mon interlocutrice ne le remarque pas. De toute façon, je n’avais pas caché mon ton, et je n’en avais aucune envie. Elle devait bien se douter que je n’étais pas ravie de la voir, puisqu’elle partageait cette pensée avec moi. C’était à se demander comment j’avais fait pour ne pas remarquer qu’il s’agissait d’Amara sur ce banc avant qu’elle ne se retourne. Je l’a croisais tous les jours, en particulier parce qu’elle partageait mon dortoir avec d’autres filles. Par conséquent, je devrais être habituée à ses cheveux, et je devrais être en mesure de les reconnaitre partout. Mais je ne l’avais certainement pas reconnue parce que je ne pensais pas qu’Amara était le genre de personne à sortir de son dortoir en pleine nuit pour s’entrainer à jeter un sort. En fait, je ne pensais pas que c’était le genre de personne à pouvoir un jour penser à ne pas respecter le règlement. Il fallait croire que tout le monde était capable de nous surprendre.
 
« Tant qu’à être ici tu peux venir t’asseoir. Dis, tu viens faire quoi ici, à cette heure tardive? »
 
Par Merlin, dites-moi que je rêve ! Amara venait-elle de me proposer de m’assoir à côté d’elle ? Et ce sans méchanceté ? Je n’arrivais pas à y croire. C’était… comme un rêve. Jamais en cinq ans je ne l’avais entendu s’adresser gentiment à moi, comme si elle me considérait comme son égal. Il n’y avait que deux possibilité pour moi : soit elle était soumise à un sortilège, soit la nuit lui ramollissait le cerveau au point qu’elle ne se rendait pas compte de qui était en face d’elle. Ou alors elle était somnambule, mais je n’étais pas certaine qu’un somnambule pouvait – ou plutôt savait – utiliser une baguette magique. Ce qui enlevait cette possibilité. Mais les deux autres ne pouvaient pas non plus fonctionner, puisqu’elle m’avait bien reconnu quand je m’étais montrée à elle. Mais cela ne servirait à rien de chercher les raisons de sa soudaine gentillesse. Peut-être en avait-elle simplement assez de me pourrir la vie à longueur de journée, ou bien peut-être qu’elle n’avait pas la force de se battre avec moi maintenant. Après tout, je n’allais pas m’en plaindre.
 

« Merci » Dis-je méfiante. Je m’installais à côté d’elle, tout en gardant une distance de sécurité avant de réponde à sa question d’un ton plus dur que je ne l’aurais voulu. « Me promener, c’est ce qu’on fait en général, dans un parc. » Je radoucis ma voix et continuai. « Et toi ? Qu’est-ce qui t’arrives pour que tu t’entraines à lancer des patronus en pleine nuit ? »
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Message(#) Sujet: Re: Dans toute noirceur, il y a une lueur de lumière |Lucy Blunt & Amara Swann| Dans toute noirceur, il y a une lueur de lumière |Lucy Blunt & Amara Swann| EmptyMar 18 Juin - 23:17

« Amara, quel plaisir de te voir ce soir. A croire que l’on ne se croise pas suffisamment en cours. »

Lucy venait tout juste de reconnaître la jeune Swann. Le ton sarcastique de son interlocutrice n’étonne guère Amara. Les deux ne s’aimaient pas beaucoup. De plus, cette haine existait depuis fort longtemps. Non pas du temps que Ryan et Amara étaient un couple, mais aussi avant. Elles ne s’appréciaient pas du tout. Depuis la première fois qu’Amara avait vu la blondinette, son expression ne lui avait dit rien qui vaille. Ce ne fut rien d’autre qu’un pressentiment, mais Amara écoutait toujours ses instincts. Finalement, il lui eut été prouvé l’année précédente que ces soupçons étaient plutôt vrais. Lucy, sans aucune gêne, s’était amusée à tourner autour du petit ami d’Amara. Quelle audace! La bleu et bronze avait décidé de l’ignorer pendant un moment, mais c’en devenait presque insupportable. Il fallait toujours avoir un petit stress quant au fait que Ryan aurait pu la tromper avec Lucy. Une chance que ça ne s’était pas produit. Après la rupture entre Amara et Ryan, ce dernier avait commencé à sortir avec Lucy. Ce qui n’avait fait qu’augmenter la haine qu’éprouvait Amara envers Lucy. Cette année, la jeune Swann avait été méchante envers Lucy. Elle n’avait pas commencé à lui jouer des tours ou d’autres enfantillages du genre, mais dès qu’elles devaient se parler, Amara n’hésitait pas à se moquer, voire même insulter, Lucy. L’aiglonne ne pouvait pas dire que cette situation lui déplaisait. Non pas qu’elle en appréciait tous les aspects, mais il y avait des avantages. On ne pouvait pas avoir que des amis dans la vie. Tant qu’à avoir des ennemis, mieux valait ne pas jouer le rôle de victime. Devant Lucy, Amara pouvait faire évacuer toutes ses émotions et laisser tout ce qui était méchant en elle sortir. Lorsqu’elle était de mauvaise humeur, elle devait jouer la comédie devant ses amis afin de ne pas leur dire quelque chose qu’elle allait regretter plus tard. Au moins, elle n’avait pas eu à se retenir devant la Serdaigle. Elle ne méritait pas qu’on fournisse des efforts pour elle en étant de bonne humeur. Comme Amara l’avait toujours appris, elle devait tenir ses amis proches, mais ses ennemis encore plus proches. C’était un dicton qu’elle avait entendu un jour et l’avait tout de suite compris. Depuis, elle a des preuves à chaque jour que ce dicton dit bien la vérité et qu’il devrait être respecté.

« Le plaisir est partagé, crois-moi. » répondit-elle sur le même ton.

Leur conversation état partie sur un ton ironique, pourquoi ne pas le continuer? Non, ça ne faisait pas plaisir à Amara de voir Lucy lui tenir compagnie cette soirée-là. Elle s’était si bien sentie au cours de la journée, elle avait seulement besoin d’un petit moment de solitude. Voilà que la jeune Blunt venait de le gâcher complètement. La Serdaigle aurait aimé voir n’importe qui d’autre sauf Lucy. Enfin, pas tellement n’importe qui d’autre. Il y avait des personnes encore plus énervantes et détestables. Malgré tous les défauts qu’elle avait, Amara ne pouvait nier le fait que Lucy était une ‘’bonne ennemie’’. Elle savait se défendre, quand se taire et d’autres choses du genre. L’avoir en ennemie n’agaçait pas la jeune Swann. Ceux qui l’énervaient étaient les jeunes qui se pensaient tout permis. Là, c’était une toute autre histoire. Les jeunes n’avaient pas un grain d’intelligence à Poudlard. À croire que les nouvelles générations étaient toutes atteintes d’une maladie et devraient être traitées à Saint Mangouste. Il n’y avait pas si longtemps, dans la salle commune des aigles, Amara avait rencontré une jeune effrontée qui se avait dû oublier ses dimensions un instant. Elle se croyait tout permis et s’était amusée à mettre le bordel dans leur salle commune. Si elle avait pu, Amara lui aurait lancé un sortilège impardonnable. Mais malheureusement, elle ne pouvait pas. En fait, en cinquième année, personne ne savait comment lancer un sortilège impardonnable. C’était vraiment tiré par les cheveux ceux qui pensaient savoir comment le faire. Aussi, Amara n’en aura pas lancé par simple principe. La magie noire l’attirait mais pas dans le même sens qu’elle avait attiré les partisans du Seigneur des Ténèbres. Amara voulait connaître tout sur la magie noire afin de pouvoir s’en défendre encore mieux. Elle devra faire un tour l’été qui s’en venait dans des boutiques spécialisées en magie noire. La Serdaigle pourra y découvrir pleins de failles et ainsi pouvoir les détourner rapidement et aisément. Parce que leur apprentissage en cours de défense contre les forces du mal ne les aidaient pas tant. La professeur ne voulait pas trop leur en montrer afin de ne pas susciter l’intérêt pour la magie noire à des élèves qui seraient tentés de rejoindre le côté obscur de la magie.

« Merci. Me promener, c’est ce qu’on fait en général, dans un parc. Et toi ? Qu’est-ce qui t’arrives pour que tu t’entraines à lancer des patronus en pleine nuit ? »

La bleu et bronze ignora la première remarque de Lucy. Ça ne servait à rien de commencer à se lancer des remarques désagréables. De toute manière, elle n’était pas venue au parc pour cela. Rien ne viendra troubler son esprit qui était rendu calme grâce au patronus. Si on pouvait l’appeler patronus. Ça avait plutôt ressemblé à un faisceau lumineux filiforme qui ne ressemblait à rien de particulier, surtout vers la fin. Avec de la pratique, la Serdaigle y arrivera assurément. Pour l’instant, ça lui avait quand même fallu cinq essais avant de réussir à faire apparaître la lueur argentée. L’aiglonne avait tellement hâte de pouvoir réussir à faire un beau et grand patronus sans dépenser trop d’efforts. Elle savait que c’était un sortilège compliqué, mais avec sa détermination et sa persévérance, elle y arrivera. La jeune Swann était une personne très motivée. Lorsqu’elle voulait quelque chose, elle l’obtenait. Peu importe les moyens par lesquels elle devait passer pour y arriver, elle le faisait. Lorsque le résultat dépendait d’elle, la plupart du temps, elle obtenait ce qu’elle désirait. Lorsque le résultat ne dépendait pas d’elle, elle essayait de tout faire pour qu’il tourne en sa faveur. Manipuler les gens était dans s nature et elle n’y songea même pas deux fois avant de le faire. Si on avait le don, comme l’appelait, de manipuler les gens, pourquoi ne pas l’utiliser? Afin de réussir à faire apparaître un beau patronus, elle devait se pratiquer. Tout dépendait de sa personne et elle fera tout son possible afin de le réussir le plus tôt et le mieux possible. La Serdaigle remarqua que Lucy s’était assise avec beaucoup de précaution à côté d’elle. Peut-être par peur?

« J’étais de bonne humeur alors je me suis dit, pourquoi ne pas en profiter? » Amara haussa les épaules et fit une pause avant de reprendre d’un ton plus sérieux. « J’ai entendu plusieurs choses à ton sujet dernièrement, tu sais? Et je ne te parle même pas du habituel. Il semblerait que tu aies volé mon collier favori… Est-ce nécessaire de te torturer? » Dit-elle mi sérieuse, mi amusée.
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Message(#) Sujet: Re: Dans toute noirceur, il y a une lueur de lumière |Lucy Blunt & Amara Swann| Dans toute noirceur, il y a une lueur de lumière |Lucy Blunt & Amara Swann| EmptyMar 16 Juil - 3:10

« Le plaisir est partagé, crois-moi. »

En entendant sa réponse, je ne pus m'empêcher de sourire. Au moins nous étions sur la même longueur d'onde, même si je n'en avais pas douté un seul instant. Aussi étrange que cela puisse paraître, j'étais contente d'être tombée sur Amara et pas quelqu'un d'autre. Déjà parce que cette personne aurait pu être un prof, et là, j'aurais eu de gros problèmes. Et je ne voudrais pas me mettre dans une mauvais posture maintenant. Dans quelques semaines, c'était la fin des cours, et il serait vraiment idiot de ma part de me prendre une semaine de retenues en fin d'année. Oui, ce serait vraiment stupide. J'étais aussi contente parce qu'au moins, je savais que je ne m'ennuierais pas en parlant avec Amara. Cette soirée ne serait pas une soirée de perdue. Certes, je n'appréciais pas vraiment sa présence, mais je devais avouer qu'elle était préférable à celle de quelqu'un à qui je n'avais rien à dire, ou encore d'un ami à qui je ne pourrais rien dire. Au moins, là, je pouvais dire absolument tout ce qu'il me passait par la tête, sans non plus me confier à une de mes pires ennemies, sans avoir peur de sa réaction, ou de ce qu'elle pourrait penser. Après tout, je savais déjà qu'elle me détestait, et je ne voyais pas vraiment ce qu'il y avait à rajouter. Alors elle pouvait penser ce qu'elle voulait de moi, je m'en fichais éperdument. Je préférai ne pas répondre à sa pique, estimant que la conversation ne mènerait à rien si l'on continuait sur cette lancée.

Puis Amara me proposa me m'asseoir à côté d'elle, ce que je fis, tout en gardant mes distances. Je n'avais pas confiance en elle, et c'était tout à fait normal. Amara avait passé l'année à m'insulter et à essayer de me rabaisser. Et même si extérieurement, je ne faisais que répondre à ses insultes, et je ne me laissai pas faire, intérieurement, il y avait des moments où j'en avais marre de cette situation. Mais n'espérez pas m'entendre le dire à haute voix, il en était hors de question. Après tout, j'avais une part de responsabilité dans la haine qu'elle éprouvait envers moi, et je ne comptais pas vraiment changer ça. Je préférais largement Amara en ennemie, et je supporterais jamais de l'avoir en tant qu'alliée, pour ne pas aller jusqu'au mot amie. Nous n'étions pas du tout faites pour nous tolérer, d'ailleurs, je n'avais pas eu besoin de tourner autour de Ryan pour le remarquer. Même avant ça, il nous était impossible de nous entendre, et jamais je n'avais essayé d'améliorer notre relation. Au contraire... J'avais plutôt aggravé la situation en voulant avoir ce qu'elle avait déjà. Et je ne le regrettai pas le moins du monde. Et puis quoi encore ? J'avais appris à être fière de ce que je faisais, et de ce que j'étais. Même si parfois - mais vraiment très rarement - je pouvais agir comme la pire des garces, j'étais totalement consciente de cette partie de mon caractère, et je ne voulais pas changer cela. Parfois, c'était bien de savoir se défendre contre le monde extérieur. Tout le monde n'était pas gentil et mignon. La preuve : il existait encore à  notre époque des sorciers vénérant Voldemort.

« J’étais de bonne humeur alors je me suis dit, pourquoi ne pas en profiter? J’ai entendu plusieurs choses à ton sujet dernièrement, tu sais? Et je ne te parle même pas du habituel. Il semblerait que tu aies volé mon collier favori… Est-ce nécessaire de te torturer? »

Amara de bonne humeur, c'était un concept qui m'échappait. D'aussi loin que je me souvienne, je ne l'avais jamais vu de bonne humeur. Peut-être que ma présence jouait un rôle particulièrement important dans son humeur. Après tout, j'avais beaucoup de mal à être heureuse quand Amara était dans les arages, alors je ne m'étonnerais pas si c'était le cas. Quand elle aborda le sujet d'un vol, je me tournai vivement vers elle, stupéfaite. Alors comme ça, on disait de moi que j'étais une voleuse ? Et depuis quand ? Je n'avais jamais fait attention aux rumeurs qui tournaient dans le château. Ça ne m'intéressait absolument pas de détruire les réputation des autres en colportant des mensonges tous plus idiots les uns que les autres. Et puis même si c'était la vérité, qu'est-ce que ça pouvait bien me faire ? Les gens prenaient toujours un malin plaisir à critiquer la vie des autres sans regarder la leur avant de parler. Je n'allais certainement pas tomber dans ce cliché de l'étudiant de Poudlard pour la seule raison d'une rumeur à mon sujet. Je savais que je n'avais rien volé, et je n'étais pas assez stupide pour penser que, si la rumeur en question disait que c'était vrai, alors c'était vrai. Amara pouvait penser ce qu'elle voulait, mais je préférais quand même lui donner mon point de vue sur la question, au cas où elle pensait vraiment à me torturer.

« Tu as raison. Rien de mieux qu'une ballade nocturne pour en profiter. Ah oui ? Depuis quand j'ai une réputation de voleuse ? Je sais que tu risques de ne pas me croire, mais me torturer ne servirait à rien, je ne changerais pas ma version des faits. Je ne t'ai rien volé. Il ne me viendrait jamais à l'esprit de voler quelque chose à quelqu'un, même si je n'apprécie que très peu cette personne. »
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Message(#) Sujet: Re: Dans toute noirceur, il y a une lueur de lumière |Lucy Blunt & Amara Swann| Dans toute noirceur, il y a une lueur de lumière |Lucy Blunt & Amara Swann| EmptyMar 16 Juil - 23:39

Passer cette soirée en compagnie de miss Blunt était-ce une bonne chose? Amara n'en savait rien en fait. Elle en sortira peut-être gagnante, mais gagnante de quelle manière? Comme à son habitude quand elle s'amusait à insulter la bleu et bronze? Pourquoi pas. Après tout, elle l'avait bien fait toute l'année et continuer ne serait pas trop grave. Elle n'était pas très en forme, car elles n'étaient pas en pleine journée. Amara était fatiguée. La journée avait longue et rude. Pleins d'études. Jamais la bleu et bronze n'aurait pensé qu'elle étudierait un jour, mais sa cinquième année avait fait des miracles. Elle avait enfin découvert qu'elle avait la capacité d'étudier. Peut-être que le choix du Choixpeau l'avait envoyée dans la bonne maison... Toutes ces années, la Serdaigle n'avait pas compris la raison de son envoi à Serdaigle, mais ça commençait à faire un certain sens. Elle avait enfin réussi à avoir la moyenne de sa classe. Oui, Amara était fière de ce résultat. Elle qui normalement ne faisait qu'avoir la note de passage. Les professeurs avaient dû la prendre en pitié les années d'avant parce qu'elle ne dépensait aucun effort. Mais au moins, elle savait comment afficher de faux sentiments et de devenir ''l'amie du prof' ''. Elle tentait d'être gentille et les enseignants manquant de cervelle croyaient vraiment à son jeu. Alors, pour aider cette gentille élève, ils essayèrent de donner la note de passage. C'était ainsi qu'Amara avait réussi à passer toutes ses années et à encore rester avec des personnes de son âge dans son année. Ça aurait été assez honteux d'être la seule personne un peu plus âgée dans une classe. Amara serait accompagnée de pleins de jeunes sorciers qui n'avaient connaissaient moins de choses qu'elle. Elle avait toujours remercié intérieurement ses talents d'actrice pour s'être ainsi servie des professeurs.

« Tu as raison. Rien de mieux qu'une ballade nocturne pour en profiter. Ah oui ? Depuis quand j'ai une réputation de voleuse ? Je sais que tu risques de ne pas me croire, mais me torturer ne servirait à rien, je ne changerais pas ma version des faits. Je ne t'ai rien volé. Il ne me viendrait jamais à l'esprit de voler quelque chose à quelqu'un, même si je n'apprécie que très peu cette personne. »

Toutes les rumeurs sur Lucy qui pourrait être cleptomane étaient donc fausses? En même temps, Amara ne se serait pas attendue à ce que Lucy avoue qu'elle ait volé un collier. Qui ferait ça? Un voleur ne déclarera jamais qu'il est voleur alors Amara ne pouvait pas trop se fier à Lucy. Quoique la jeune Swann avait bien vu comment Lucy avait été étonnée sur l'histoire du collier. Bizarre toute cette histoire. Finalement Amara était bien contente d'être avec Lucy. C'était mieux que n'importe quel autre morveux de première année qui se pensait bon juste parce qu'il s'échappait de son dortoir la nuit. Mais la raison pour laquelle Amara était contente était qu'elle pouvait mettre au clair cette histoire avec Lucy. Non seulement Amara avait entendu des rumeurs sur son collier, mais en plus Isis lui avait envoyé une lettre le disant clairement qu'il y avait beaucoup de chances à ce que ce soit Lucy la fautive. Par réflexe, en pensant à son collier, Amara toucha son cou comme pour sentir le collier qu'elle portait. C'était bizarre de sentir ce métal différent, cette pierre différente. Toujours avec son lapis-lazuli, Amara était sûre de sa journée. Maintenant c'était comme si elle se sentait perdue, comme si une partie de son être lui manquait : son collier. Elle pouvait faire énormément de peine à sa grand-mère qui lui avait fait confiance en le lui léguant. Sa grand-mère était sans doute la dernière personne qu'Amara voudrait décevoir. Elle voulait que sa grand-mère soit fière d'elle et reconnaissance qu'elle avait fait le bon choix en donnant son collier à Amara. Comment l'aiglonne avait-elle pu le laisser sans surveillance si longtemps? Acheter une autre copie pareille serait impossible. Pour commencer, à cette époque, ce genre de collier n'existait pas. Et en plus, ce collier n'avait pas une valeur monétaire, mais bien sentimentale pour toutes les femmes de sa famille... Sauf sa mère, bien entendu. Traître aux Swann. Mais c'était une toute autre histoire... Amara n'allait pas vraiment torturer Lucy, enfin, pas physiquement bien entendu. Elle était décidée à savoir la vérité et lorsque les deux filles rentreront dans leur dortoir, Amara ne se gênerait pas pour fouiller dans toutes les affaires de Lucy. Sans doute avec dégoût, il va sans dire. Amara n'aimait pas Lucy et les affaires de son ennemie n'étaient pas très belles. Des vêtements qui dataient de plus de deux semaines... En fait, c'était ainsi pour la plupart des personnes à Poudlard, et aussi, Amara éprouvait du dégoût pour la plupart des jeunes sorciers à Poudlard.

« On raconte partout les exploits de tes habitudes cleptomanes. Et je tiens à t'avertir pour ce collier. Peut-être que tu mens, peut-être que non... Mais si tu mens, il faut vraiment que tu me redonnes ce collier. Tu sais, celui avec une pierre lapis-lazuli? Si c'est l'argent qui t'intéresse, je suis prête à te l'échanger pour un diamant, mais fais juste me le redonner. Il faut que tu le fasses, cette histoire pourra aussi être secrète si tu y tiens, mais je veux à tout prix mon collier. » Dit-elle menaçante.

Amara était prête à tout pour avoir son collier favori. Après tout, si Lucy ne voulait pas collaborer en parlant, Amara avait tenté de faire un échange avec elle. À ce moment, elle se rappela du petit ami de son ennemie qui était son ex petit ami. Pourquoi ne pas prendre son argent à lui après tout? Amara l'avait bien fait et ce, sans aucune gêne. Pourquoi s'en prendre à Amara quand Lucy avait pu se mettre le préfet des Serpentards dans sa poche?

« Je dois admettre que tu as fait un bon choix en sortant avec Quick. Il pourra t'offrir tout l'argent que tu veux. Pour moi ça avait été simple, pour toi aussi ça le devrait. Ta méthode pour avoir de l'argent est, je dois l'admettre, impressionnante. Je n'aurais, personnellement, jamais pensé à sortir avec un garçon que pour son argent. Bien joué. »
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