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Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?
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Message(#) Sujet: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyMer 15 Mai - 9:32

La petite fête spéciale Poufsouffle avait lieu ce soir-là, après quelques semaines de vagues préparation. L'approche des examens de fin d'année et tout ce qui allait avec avait rendu un peu difficile la mise au point de tout cela entre les deux jeunes femmes mais finalement, elles étaient parvenues au bout de ce qu'elles avaient prévu. Astride s'était chargée d'envoyer les invitations à tous leurs camarades pendant qu'elle avait sollicité son beau-père pour qu'il lui envoie toute une cargaison de bieraubeurres pour tenir toute la soirée... Certes, ce n'était pas franchement règlementaire mais qui s'en plaindrait ? La fin de l'année approchait à très grands pas, s'ils n'en profitaient pas maintenant jamais ils n'auraient l'occasion de le faire.

Des décorations aux couleurs de leur blason avaient été accroché un peu partout, et elle avait même réussi à convaincre Scipion de lui dégoter une radio sorcière suffisamment trafiquée pour pouvoir aussi capter les stations moldues. Sarah termina d'installer le mini-buffet pendant que sa camarade bougeait les tables et les fauteuils à l'aide de sa baguette, elle lissa une dernière fois la nappe jaune qui recouvrait la table puis recula d'un pas pour regarder si rien ne manquait. Non, visiblement tout était là et en place, rien ne lui accrocha le regard par une présence intempestive ou une absence involontaire. C'était étrange de terminer les préparatifs en compagnie de Whitby, d'aller dans le même sens qu'elle, après des années à se tirer dans les pattes... C'était étrange aussi de faire son possible pour offrir une belle soirée à ses camarades alors qu'en sept ans, elle n'avait pas été fichue de leur accorder une seconde de son précieux temps... Enfin, mieux valait tard que jamais, non ? La Préfète s'étira gracieusement, remit une mèche derrière son oreille et se tourna vers Astride, qui termina son petit déménagement.

« J'ai fini ! » déclara t-elle avec enthousiasme. « Je vais me changer, j'reviens. Tu commences pas sans moi, hein ? »

Elle gloussa et n'attendit pas la réponse de la brune qu'elle grimpait déjà les marches qui menaient à son dortoir. En moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire, elle abandonna son uniforme pour revêtir une mini-robe aux couleurs de sa maison. Elle n'avait jamais eu l'occasion de la porter au cours de l'année et elle trouvait que celle-ci était la meilleure qu'elle aurait pu trouver. Elle ne mit pas longtemps à redescendre de son dortoir mais la salle commune commençait à se remplir légèrement. Du haut des marches, elle vit Astride en plein discussion, alors elle préféra ne pas aller la déranger et s'approcha de la première personne seule qu'elle croisa après avoir attrapé une bouteille de bieraubeurre au passage, elle s'adossa au mur près de sa cible, un brin provocante malgré elle mais un sourire inhabituellement amical accroché à ses lèvres glossées.

« Bonsoir ! Contente de voir que tu fais partie de la fête, ça me fait vraiment plaisir ! »

Bon, d'accord si le fond était vrai, elle avait peut-être un peu exagéré le côté ''c'est trop bien'', mais qu'importe, personne ne lui en voudrait d'avoir envie de faire en sorte que la soirée se passe pour le mieux, quitte à enterrer la hache de guerre avec approximativement toute sa maison...
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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyMer 15 Mai - 11:10

Après l’envoi des invitations à tous les élèves de leur maison, il avait fallu se mettre à la préparation de la salle commune histoire que celle-ci ne ressemble plus autant au lieu où les élèves avaient l’habitude de se réunir pour travailler. Astride reconnaissait sans mal que la préfète avait fait du très bon boulot pour l’organisation de la fête, elle s’était occupée des décorations, de la musique, des boissons, elle avait vraiment l’air de s’être investie pour ça. Bon, évidemment, ce n’était pas ça qui ferait venir les autres élèves plus facilement, mais la jeune fille espérait que les autres élèves de leur maison daignent se joindre à elle pour célébrer dignement la fin de l’année qui arrivait. Ça n’avait rien de certain, d’autant plus qu’elle n’avait reçu aucune réponse, aussi était-elle légèrement stressée à l’idée de se retrouver toute seule avec Sarah pendant des heures. Un véritable fiasco ne leur rendrait pas service puisqu’il était évident que les rumeurs de leur manque de popularité se répandraient comme une trainée de poudre partout dans le château. Bon, d’accord, elle se fichait bien de la réputation qu’elle pouvait avoir, mais avec toute cette histoire avec Gabriel, elle s’était trouvée bien trop souvent au centre de l’attention et n’avait aucune envie que ça devienne une habitude.

Cherchant à supprimer toutes ces pensées parasites, la poufsouffle attrapa une pile de verres multicolores posés sur un coin de table et entreprit de les ordonner de façon à ce que les couleurs ne soient pas trop mélangées. Son côté maniaque refaisait souvent surface quand elle était angoissée et elle cherchait bien souvent n’importe quoi pour s’occuper les mains et faire ralentir un peu son cerveau qui fonctionnait à toute vitesse, et pas forcément dans le bon sens. Derrière elle, Sarah continuait à s’affairer, même si toute leur organisation semblait déjà totalement parfaite. Pour une fois, la sixième année était vraiment fière de ce qu’elle avait fait. Comme quoi, lorsqu’elles s’associaient, les deux poufsouffles n’étaient pas si mauvaises que ça, bien au contraire, mais évidemment, il avait fallu qu’elles attendent la fin de la scolarité de la préfète pour s’en rendre compte. Mais ça n’avait pas beaucoup d’importance en fin de compte, ce n’était pas comme si leur début d’amitié serait réduit à néant par la distance qui les séparerait, les lettres qu’elles s’enverraient leur permettraient de rester en contact et peut-être même de s’apprécier encore un peu plus qu’à présent.

« J'ai fini ! Je vais me changer, j'reviens. Tu commences pas sans moi, hein ? »

La jeune fille tourna à peine la tête, restant concentrée sur l’organisation de ses verres qu’elle finissait de ranger à sa façon. Lorsqu’enfin elle fut satisfaite du résultat, elle se rendit compte que les élèves allaient bientôt arriver et qu’elle était loin d’être présentable. L’uniforme lui allait peut-être très bien, mais comme tenue de fête, il y avait certainement beaucoup plus approprié. Astride monta donc les marches quatre à quatre, un peu paniquée à l’idée de devoir choisir une tenue en quelques minutes seulement. Fouillant dans sa grande valise, elle attrapa une robe blanche qu’elle réservait le plus souvent à ses vacances d’été, elle boutonna un gilet gris par-dessus et releva ses cheveux en un chignon brouillon avant d’enfiler la première paire de chaussure qui lui passa sous la main. Peu satisfaite du résultat, mais trop en retard pour changer quoi que ce soit, elle redescendit les marches à toute vitesse, se retrouvant presque à bout de souffle lorsqu’elle se retrouva de nouveau dans la salle commune. Elle fut très surprise de constater que Sarah n’était pas là, elle était partie se changer bien avant elle, pourtant, mais bon, compte tenu du fait qu’elle faisait beaucoup plus attention qu’elle à son apparence, ce n’était probablement pas si étonnant.

Lorsque les premiers élèves commencèrent enfin à arriver, elle fut soulagée de voir que même en l’absence d’une quelconque réponse de la part de leurs camarades, ceux-ci avaient tout de même daignés prendre part à leur petite fête, ce qui était assez rassurant. Astride entreprit de saluer tout le monde, accueillant les uns et les autres avec un grand sourire qu’ils fassent partis de ses amis ou non. Il n’était pas dans ses habitudes d’organiser des fêtes et maintenant, elle savait très bien pourquoi. C’était beaucoup trop stressant pour elle, il fallait faire attention à plein de détails relativement importants, s’assurer que tout le monde passait une bonne soirée, et surtout, prier pour que tout se déroule comme prévu. Heureusement, mis à part la bièreaubeurre que Sarah avait fait venir, elles ne faisaient absolument rien qui puisse être contraire au règlement, elles étaient donc bien tranquille à ce sujet. L’école n’interdisait pas les rassemblements et il était tout à fait normal qu’ils souhaitent terminer leur année en beauté. Elle savait pertinemment qu’elle allait mettre du temps à se détendre, mais toutes ces pensées positives ne pouvaient que lui faire du bien. Tournant la tête vers les salles communes, elle aperçut Sarah qui descendait enfin, elle était tout simplement sublime, comme d’habitude et cette constatation lui arracha un léger sourire. Comme quoi, rien ne changeait vraiment, elles avaient beau être amies désormais, elles n’avaient jamais été du même monde et ne le serait probablement pas plus dans les années à venir. Lorsqu’Astride détourna son regard, son sourire s’élargit davantage, elle venait de repérer quelqu’un à qui elle n’avait pas adressé la parole depuis un bout de temps, le moment était donc bien choisi pour reprendre contact. La poufsouffle traversa difficilement la foule pour retrouver l’élève en question et lui tapota l’épaule pour que sa présence soit remarquée.

« Ça fait vraiment longtemps qu’on n’a pas eu l’occasion de se discuter, c’est super que tu sois là ! Je veux tout savoir, comment tu vas, ce que tu deviens… Bref, tout ! »

Ravie, la jeune fille avait presque l’impression que cette soirée pourrait bien se passer finalement. Elle devait reconnaitre qu’elle n’avait pas forcément l’habitude de rester dans sa salle commune, préférant la bibliothèque et donc la compagnie de personnes qui n’étaient pas toujours dans la même maison qu’elle. Cependant, elle était toujours contente de pouvoir retrouver des poufsouffles qu’elle appréciait et aujourd’hui, elle ne risquait pas de croiser d’autres personnes que des jaunes et noirs.
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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyVen 17 Mai - 19:02

Une Annabeth pressée qui bâcler ses devoirs était une chose que l'on voyait rarement. C'était même la première fois que cela se produisait. La Poufsouffle s'était faufilée rapidement jusqu'à la bibliothèque, juste après son dernier cours de la journée et avait commencée à enchaîner les diverses matières dans lesquelles elle avait des devoirs. Très concentrée, elle avait à peine remarquer les deux personnes qui l'avaient saluée avant de repartir un peu intrigué du comportement de la Jaune & Noire.

Ainsi, la française avait travailler longtemps avant de fermer ses derniers livres avec un petit cri de victoire qui lui valût un regard noir de la part d'autres élèves mais surtout de la bibliothécaire. Annabeth se dépêcha alors de se relever, de prendre sa pile de bouquins et de repartir en vitesse jusqu'à sa salle commune. Elle se dépêchait tellement que la jeune fille faillit à plusieurs reprises tombés en traversant seulement l'étage. Une fois devant, elle repris son souffle et donna le mot de passe de la salle commune avant de rentrer à pas de loup pour ne pas trop se faire remarquer. Elle vit que tout avait été redécoré et donné vraiment un air de fête, un sourire s'étira alors sur ses lèvres. Plusieurs personnes avait déjà rejoint la salle mais pas encore assez pour lui permettre de passer totalement inaperçue avec tout ses bouquins alors elle renonça à de vains efforts et se fraya un chemin tout en contournant la salle en passant près du mur. Une fois arrivée, elle déposa sa charge de livre et entreprit de se trouver une tenue convenable. Et elle trouva... sur son lit... En écarquillant les yeux, la Poufsouffle chercha une quelconque information sur la présence d'une robe étendue sur sa couchette mais à part un mot sur lequel était inscrit son prénom il n'y avait rien. N'ayant pourtant pas l'air d'une blague et surtout parce qu'elle n'avait rien d'autre à mettre, Annabeth s'empara de la robe et l'enfila. Après un rapide coup de peigne sur ses cheveux, elle les coiffa rapidement en une longue tresse et puis retourna à la fête.

La salle était beaucoup plus remplie qu'à son arrivée mais cela n'empêcha pas la jeune fille de repérer Astride. Aussitôt la gêne s'empara de la française qui n'osait pas se montrer devant sa camarade de maison qui avait contribuer à l'organisation de la fête. Elle avait notamment contribué à envoyer des lettres pour informer de la fête, seulement quand Anna' avait reçue sa lettre, elle ne l'avait pas ouverte de suite et avait finie par l'oublier, c'était seulement l'après-midi même qu'en ouvrant un livre de cours que la jeune fille s'était aperçue que la lettre y était encore. Elle n'avait eu donc pas le temps de prévenir son amie et se sentait honteuse d'avoir oublier sa lettre, elle n'avait même pas le courage d'aller voir sa camarade pour s'excuser tellement elle s'en voulait. Du coup la française faisait attention à rester assez loin de l'autre Poufsouffle.

La vigilence d'Annabeth ne porta pas ses fruits car quelques minutes après son entrée dans la salle, elle avait foncé vers le buffet oubliant de faire attention.« Ça fait vraiment longtemps qu’on n’a pas eu l’occasion de se discuter, c’est super que tu sois là ! Je veux tout savoir, comment tu vas, ce que tu deviens… Bref, tout ! » Le sens d'Anna' ne fit qu'un tour et elle se retourna brusquement pour découvrir que son interlocutrice était celle avec qui elle redoutait le plus de parler. Avalant sa salive et respirant un grand coup, Annabeth prépara son excuse. « Salut Astride ! Oui c'est vrai que l'on n'a pas eu beaucoup l'occasion de parler ces derniers temps mais on va y remédier. » La Poufsouffle afficha un sourire de plus en plus gênait mais continua, c'était le moment des excuses. « Ecoute, je suis terriblement désolée pour ne pas t'avoir répondu. Je veux dire à ta lettre pour cette fête. Je n'ai pas de raisons très valables, j'ai juste été maladroite et j'ai oublié la lettre dans un livre de cours que je n'ai ouvert que cet après-midi. Je suis vraiment désolée et j'espère que tu ne m'en voudras pas. » Le rouge montait aux joues d'Annabeth qui en entendant son excuse la trouvait encore plus bête.
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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyVen 17 Mai - 21:45

« Salut Astride ! Oui c'est vrai que l'on n'a pas eu beaucoup l'occasion de parler ces derniers temps mais on va y remédier. »

Un large sourire avait illuminé le visage de la jeune fille lorsqu'elle s'était aperçue qu'Annabeth avait pris la peine de prendre part à la fête. Qui plus était, elle devait bien reconnaître qu'elle semblait s'être préparée à l'événement avec la plus grande attention. La robe qu'elle portait était magnifique, contrairement à la sienne qu'elle avait sorti du fin fond de sa valise dans un moment de panique intégrale. Elle en était presque jalouse, bien qu'elle ne l'avouerait jamais à son amie. Elle avait toujours apprécié la présence d'Anna' à ses côtés, c'était une jeune fille calme, amoureuse des livres et particulièrement studieuse, tout comme elle. Il était toujours agréable de passer un moment en sa compagnie parce qu'elle savait à peu près comment Astride agissait et quel comportement elle était incapable de tolérer. C'était le genre de fille avec laquelle elle aurait pu passer des heures sans finir par vouloir retrouver sa solitude. Elle savait quand elle devait parler, quand elle devait se taire et ce n'était pas une qualité donnée à tout le monde. Alors forcément, l'absence de son amie dans sa vie n'avait pas été spécialement bénéfique et elle était heureuse de la voir ce soir.

« Ecoute, je suis terriblement désolée pour ne pas t'avoir répondu. Je veux dire à ta lettre pour cette fête. Je n'ai pas de raisons très valables, j'ai juste été maladroite et j'ai oublié la lettre dans un livre de cours que je n'ai ouvert que cet après-midi. Je suis vraiment désolée et j'espère que tu ne m'en voudras pas. »


Et à dire vrai, la jeune fille semblait vraiment trouver son attitude inacceptable, chose qui ne serait absolument pas le cas des autres Poufsouffle. La plupart des élèves se fichaient complètement de lui avoir répondu ou non, tout ce qui leur importait était d'être invité à la fête et de pouvoir y aller si l'envie leur en prenait le soir même sans se préoccuper le moins du monde du travail supplémentaire qu'ils donneraient aux organisateurs. Mais pas Annabeth. Elle au moins, tenait à s'excuser de ne pas lui avoir répondu et même si ce n'était pas forcément nécessaire, la sixième année lui en était reconnaissante. Finalement, Sarah n'avait peut-être pas raison sur toute la ligne, elle était quand même un peu douée pour choisir ses amies puisque même si elle les sélectionnait uniquement parmi des bosseurs, elle était certaine que leur personnalité correspondrait parfaitement à la sienne. D'accord, c'était cliché et réducteur de se dire que les élèves qui avaient les meilleurs notes en classe lui ressembleraient le plus, mais jusqu'ici, elle ne s'était pas trompée, trouvant systématiquement dans les têtes des personnes sur qui elle pouvait compter.

« Oh, ce n'est vraiment pas grave, pour tout te dire, je n'ai pratiquement pas reçu de réponse et même si j'ai été un peu inquiète à l'idée que personne ne vienne, je dois dire que finalement, je suis assez contente d'avoir d'aussi bonnes surprises. » Déclara-t-elle en souriant. « Et puis, je dois être la fille la plus étourdie de la planète alors je ne peux que te comprendre. »

Était-elle obligée de rappeler qu'elle était vraiment très désorganisée ? Elle faisait tout le temps des tonnes de listes, des planning, des pense-bêtes, tout ce qu'il fallait pour être sûre et certaine de ne rien laisser au hasard, mais finalement et comme toujours, elle parvenait à oublier quelque chose, comme si le mauvais sort continuait inlassablement à s'acharner sur elle. Son étourderie habituelle l'avait d'ailleurs forcée à agrandir son sac pour qu'elle puisse y mettre plus de choses et donc diminuer ses chances d'être passée à côté d'un détail primordial dans son organisation avec de nombreuses failles. En réalité, elle démontrait depuis le plus jeune âge qu'on pouvait être à la fois étourdie et maniaque. En effet, Astride ne pouvait pas s'empêcher de classer ses livres et ses CD par ordre alphabétique et était incapable de quitter sa chambre sans avoir fait son lit, mais lorsqu'il s'agissait de faire une valise ou de s'organiser pour partir en voyage, elle se retrouvait dans le bazar le plus complet, sans le vouloir, bien entendu.

« Comment se passe ton année alors ? Pas trop stressante ? On a beau partager le même dortoir, j'ai l'impression qu'on s'est à peine croisées ces derniers temps, c'est dommage. En plus, on aurait pu travailler ensemble, on doit avoir pas mal de matières en commun, à part le vol, j'ai gardé toutes les options possibles et imaginables. »


Parlait-elle un peu trop ? Manifestement, oui, mais comme à chaque fois qu'elle retrouvait une personne qu'elle avait légèrement perdue de vue, la jeune fille était incapable de se contrôler, racontant sa vie sans aucun problème tout en posant un maximum de questions pour lesquelles elle espérait évidemment obtenir une réponse. Elle n'était pas franchement du genre à aimer monopoliser une discussion, mais Astride était tout de même particulièrement bavarde et il lui était assez difficile de contrôler le flot de paroles qui sortait de sa bouche. Qui plus était son amie ne semblait pas être particulièrement à l'aise à l'heure actuelle et elle voulait tout faire pour lui permettre de se détendre un minimum. Pour une fois, elle-même se sentait parfaitement bien alors que ce genre d'événement ne lui ressemblait absolument pas habituellement. Elle était plus du genre à éviter les soirées en s'enfermant dans la bibliothèque qu'à chercher à en organiser elle-même. Comme quoi, les choses pouvaient changer finalement et même si la fille bosseuse et un peu anxieuse n'était jamais très loin, elle aimait pouvoir simplement profiter du moment présent sans penser à son planning de révisions et au monticule de choses à faire qu'il lui restait avant les examens de fin d'année.

« Tu veux boire quelque chose ? » Demanda-t-elle en saisissant un verre sur la pile, laissant sa main en suspens en attendant la réponse de son interlocutrice.

Astride était vraiment très contente que sa camarade soit venue lui parler, il était vrai qu'il y avait bien longtemps qu'elles n'avaient pas eu l'occasion de se voir et c'était bien dommage. Certes, leur sixième année avait été particulièrement prenante et la jeune fille avait presque l'impression qu'elle venait à peine de rentrer de ses vacances d'été, cependant, elle avait bien conscience qu'aussi dense que soit le travail scolaire, ce n'était pas une raison valable pour négliger ses amis. Elle aimait se rassurer en sachant qu'elle pouvait compter sur les personnes qu'elle aimait et elle voulait absolument se montrer attentive et présente pour tous ses proches.
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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptySam 18 Mai - 18:53

Assez tendue, Annabeth n'arrivait pas à regarder Astride dans les yeux pour écouter sa réponse.« Oh, ce n'est vraiment pas grave, pour tout te dire, je n'ai pratiquement pas reçu de réponse et même si j'ai été un peu inquiète à l'idée que personne ne vienne, je dois dire que finalement, je suis assez contente d'avoir d'aussi bonnes surprises. Et puis, je dois être la fille la plus étourdie de la planète alors je ne peux que te comprendre. » Sa camarade ne lui en voulait pas, la française en fût soulagée et elle pût de nouveau regarder son amie dans les yeux. Par contre Anna' ne pût s'empêcher de ressentir une petite bouffé de colère contre tout les Poufsouffles qui n'avaient pas répondu à Astride, certes elle non plus ne l'avait pas fait mais elle se demandait si les autres avaient une excuse. Bien sûr ce n'est pas son étourderie qui lui pardonnait tout et elle ne se donnerait certainement pas le droit de critiquer les autres ouvertement mais à présent elle regardait la présence de certaines personnes en se disant que ça pouvait être parfaitement dans leur caractère de ne pas répondre. « Comment se passe ton année alors ? Pas trop stressante ? On a beau partager le même dortoir, j'ai l'impression qu'on s'est à peine croisées ces derniers temps, c'est dommage. En plus, on aurait pu travailler ensemble, on doit avoir pas mal de matières en commun, à part le vol, j'ai gardé toutes les options possibles et imaginables. » Fort heureusement ce geste que n'avait pas pris la peine de faire la plupart des Jaunes et Noirs ne semblait pas affecter la demoiselle Whitby puisqu'elle avait débité plusieurs questions à la suite. Annabeth constata que ça faisait effectivement pas mal de temps que les deux sixième année n'avaient pas parlé ensemble car la française avait oublié à quel point Astride pouvait parler vite mais cela ne l'a gênait pas, au contraire elle ne pût réprimer un sourire un peu amusé suite à son constat. « Oui pour l'instant tout se passe très bien comme d'habitude je dois dire, en revanche je stresse beaucoup moins que l'année dernière ou nous avons du passé nos BUSE. » Cette année la avait donné des cauchemars à la française qui n'avait cessé d'imaginer toutes sortes de catastrophes l'empêchant de se rendre à ses examens, elle garde un souvenir amer de cette période ou il semblait que chaque jour qui passait faisait que les poches sous ses yeux s'agrandissaient. Finalement malgré ça, elle s'en été bien sortie, rien de plus normal pour une élève comme elle. « C'est vrai que nous partageons le même dortoir et pourtant nous ne trouvons pas le temps de s'arrêter pour discuter un peu. On devrait y remédier un de ces jours et passer un moment ensemble. » Annabeth se demandait comment pourrait se passer une après-midi par exemple en compagnie d'Astride. Seraient-elles tout simplement assise à une table pour travailler ou iraient-elles faire un tour à Pré-au-Lard ? A moins qu'elle ne se rende auprès des moldus pour changer un peu de l'univers des sorciers dans lequel elles baignaient toute l'année. « Contrairement à toi par contre j'ai gardé le vol, je pense d'ailleurs que tu as pu le deviner car j'ai toujours aimé être sur un balai mais j'ai aussi fait le choix d'autres options comme l'Arithmancie et l'étude des Moldus. Et puis nous sommes en même année donc nous avons en plus les autres cours obligatoires ou nous sommes ensemble. On pourra faire des travaux ensemble à l'avenir. » C'était pourtant un peu logique que les deux filles puissent travailler ensemble, elles s'étaient toujours bien entendu et ce dès leur première rencontre, elles auraient dut se retrouver pour échanger au lieu de rester dans la solitude pour travailler, ainsi en faisant comme ça leur temps libre aurait pu augmenter car on connaît bien le proverbe : L'union fait la force. « Tu veux boire quelque chose ? » C'était une bonne idée, Annabeth acquiessa, elle se sentait joyeuse et détendue, son amie ne lui en voulait pas et la fête semblait se dérouler à merveille.

Un peu plus loin sur leur droite, Anna' aperçut la préfète des Poufsouffles qui parlait avec un de ses camarades et elle se rappella soudainement que c'étaient les efforts de Sarah et Astride qui avaient conclus à cette fête. « Au fait c'est une très bonne idée cette fête, Sarah et toi avaient bien pensés même si je n'aurais jamais pensé qu'elle organiserait une fête parmi les Poufsouffles, c'est parce que c'est sa dernière année qu'elle nous fait une surprise ? »
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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyLun 20 Mai - 12:35

« Oui pour l'instant tout se passe très bien comme d'habitude je dois dire, en revanche je stresse beaucoup moins que l'année dernière ou nous avons du passé nos BUSE. »

Comme elle la comprenait ! Astride commençait vraiment à réaliser qu'il était dommage qu'elles ne se soient pas plus vues cette année. Elles avaient toujours eu à peu près la même façon de voir les choses et en tant que partenaire de travail, elles auraient fait un excellent duo, sans oublier qu'elles étaient aussi d'excellentes amies et le resteraient certainement pendant de longues années encore. Elle avait du mal à croire que ça faisait déjà six ans qu'elles se connaissaient, qu'elles partageaient le même dortoir et se soutenaient dans les bons comme dans les mauvais moments. A dire vrai, il était même assez flippant de se dire que ce visage qu'elle voyait tous les jours ne serait plus là dans un peu plus d'un an parce qu'Annabeth et elle prendraient des chemins différents et vivraient leur vie séparément. Bien sûr, elles seraient toujours de bonnes amies, mais ce ne serait plus vraiment la même chose, elle en avait bien conscience. Enfin, elle avait encore le temps de voir, cette soirée était faite pour se remémorer les bons souvenirs et non pour se montrer nostalgique et triste.

« A qui le dis-tu ! » S'exclama la jeune fille. « Je dois reconnaître que même si, cette année, le rythme des cours est très intense, savoir que nos notes d'examens ne sont pas aussi importantes que pour les BUSEs est assez rassurant. Enfin, c'est pas une raison pour échouer, j'espère quand même avoir un Optimal au moins en botanique et en potion. »

Qu'il y ait un vrai examen avec un diplôme à la clé ou simplement des notes déterminant son passage en septième année, la poufsouffle s'attendait à réussir et ne voulait pas échouer alors qu'elle était habituée à avoir d'excellentes notes. Ce n'était pas prétentieux de sa part, elle n'avait pas la prétention d'être la plus douée des élèves mais elle travaillait et se donnait du mal pour y arriver et c'était la raison pour laquelle elle ne pensait pas mériter d'échouer. Si encore elle avait passé son année entière à discuter avec des amis, à sortir à Pré-au-Lard dès qu'elle en avait l'occasion ou encore à tourner autour des garçons dans l'espoir de se faire remarquer, là elle n'espérerait peut-être pas avoir droit à une quelconque réussite. Mais ce n'était pas le cas. Comme d'habitude, elle avait passé la quasi totalité de son année le nez plongé dans ses bouquins à voir et revoir des notions qu'elle maîtrisait déjà, à rendre des devoirs supplémentaires à ses professeurs et à faire de son mieux pour rester la meilleure élève. Si ce n'était pas suffisant pour qu'elle puisse obtenir les notes qu'elle souhaitait, elle ne voyait vraiment pas ce qu'elle aurait pu faire de plus.

« C'est vrai que nous partageons le même dortoir et pourtant nous ne trouvons pas le temps de s'arrêter pour discuter un peu. On devrait y remédier un de ces jours et passer un moment ensemble. »

La jeune fille acquiesça avec un grand sourire, ravie que son amie le propose d'elle-même. Astride hésitait souvent avant de demander à ses amis s'ils voulaient passer plus de temps avec elle. Elle avait toujours l'impression de déranger ou de les coller comme une sangsue. Pourtant, ce n'était pas ce qu'elle voulait, elle trouvait simplement normal de vouloir discuter un peu plus avec les personnes auxquelles elle tenait, mais ça ne changeait rien à ce qu'elle ressentait lorsqu'elle devait faire elle-même la demande. Savoir qu'Annabeth elle-même souhaitait passer un peu plus de temps avec elle la rassurait un peu. Au moins, elle ne la forçait pas à rester à ses côtés et si elles ne s'étaient pas beaucoup adressé la parole ces derniers temps c'était simplement à cause de leur travail respectif et non pas parce que son amie commençait à en avoir marre d'elle. La Poufsouffle avait bien conscience qu'il lui fallait avoir un peu plus confiance en elle et en sa capacité à se faire et à conserver ses amis, mais il fallait croire que c'était une des séquelles de son enfance solitaire et qu'elle ne pourrait rien changer à ça.

« Contrairement à toi par contre j'ai gardé le vol, je pense d'ailleurs que tu as pu le deviner car j'ai toujours aimé être sur un balai mais j'ai aussi fait le choix d'autres options comme l'Arithmancie et l'étude des Moldus. Et puis nous sommes en même année donc nous avons en plus les autres cours obligatoires ou nous sommes ensemble. On pourra faire des travaux ensemble à l'avenir. »

Astride n'était même pas surprise de savoir qu'elles avaient en effet beaucoup de matières en commun. Bien sûr, Annabeth avait conservé le vol, elle avait toujours adoré ça et aux rares match auxquels était allée la jeune fille, son amie avait été là, toujours sur son balai. Elle ne connaissait peut-être rien à ce sport mais elle avait véritablement l'impression que la Poufsouffle était douée pour ça, certainement parce qu'elle était passionnée. Sa mère lui avait toujours expliqué qu'on pouvait être vraiment bon dans un domaine que si on s'y impliquait complètement. Ce n'était pas simplement les capacités innées qui étaient en cause, même si évidemment, elles avaient un impact assez important, mais aussi ce que l'on faisait pour les développer. Un jour, peut-être, Annabeth rejoindrait-elle une grande équipe de quidditch, elle le pouvait certainement, mais elle avait la chance d'avoir une foule de possibilités, elle était aussi douée en cours que pour voler, et elle avait beaucoup de chance.

« Oh, oui, ça ne m'étonne pas, je sais que tu as toujours adoré ça, j'aurais trouvé étrange que tu aies abandonné ta passion. »
Dit-elle avec un grand sourire. « Personnellement, ce n'est pas que je n'aimais pas ça, mais je n'étais pas vraiment douée et je dois admettre que le niveau des BUSEs était déjà largement suffisant pour moi. »

Elle se souvenait fort bien des cours qu'elle prenait avec Zora et regrettait que la jeune fille ne soit plus là pour qu'elles puissent passer tous ces bons moments ensemble sur le terrain de quidditch. Malheureusement, il était normal que la jeune étudiante ne prenne pas forcément le temps de lui enseigner quoi que ce soit, elle devait avoir du travail et avait maintenant commencé sa vie de jeune adulte, loin des préoccupations intérieures au château. Certes, elle était revenue à Poudlard mais ce n'était que provisoire et Astride ne voulait pas lui reprocher de ne pas vouloir renouer avec ses anciens amis puisque ce ne serait que provisoire. S'envoyer des lettres était déjà très bien, c'était ce qu'elles auraient dû faire toute l'année si l'université n'avait pas brûlé. Elle ne voulait pas demander à la jeune fille de retourner en arrière et de reprendre leurs entrainements comme avant alors qu'elle était certainement passé à autre chose depuis un moment. Quoi qu'il en soit, elle en gardait d'excellents souvenir, il était normal que les choses changent.

« Au fait c'est une très bonne idée cette fête, Sarah et toi avaient bien pensés même si je n'aurais jamais pensé qu'elle organiserait une fête parmi les Poufsouffles, c'est parce que c'est sa dernière année qu'elle nous fait une surprise ? »


En vérité, Astride ne savait pas vraiment d'où était sortie cette idée brillante. Sarah avait certainement eu envie de marquer le coup, même si ce n'était pas son genre. Réaliser que c'était bientôt la fin d'une époque qui avait accaparé sept années de sa vie pouvait changer quelqu'un, elle en était totalement convaincue. Et puis franchement, elle devait reconnaître que l'idée était bonne, elle avait tout de suite était emballée en apprenant ce que Sarah voulait faire. Certes, elles n'avaient pas forcément respecté tous les points du règlement, les boissons alcoolisées ne devaient pas être très autorisées dans l'enceinte du château, mais ce n'était pas comme si elles avaient prévues une véritable beuverie, elles voulaient simplement que tous les Poufsouffle passent un bon moment entre eux et il n'y avait rien de punissable là-dedans. Pour le moment tout se passait très bien, il n'y avait donc aucune inquiétude à avoir, il fallait simplement espérer que les choses resteraient comme ça jusqu'à la fin de la soirée, mais il n'y avait aucune raison pour que ça change.

« Merci ! C'est vrai que l'idée m'a plu tout de suite lorsqu'elle m'en a parlé. Je crois que c'est pour qu'on puisse tous avoir un vrai bon souvenir de cette fin d'année ensemble. On a tous dû penser que la cohésion entre Poufsouffle était un peu moins visible ces temps-ci et on a trouvé utile de rappeler à tout le monde qu'on était une grande famille et qu'on devait rester soudés. » Expliqua-t-elle brièvement. « Je sais, ça paraît un peu niais, c'est pas parce qu'on est tous des jaune et noir qu'on est obligé de s'aimer, mais ça serait idéal. »

Astride acheva de remplir les verres et en tendit un à Annabeth. Elle était décidément contente d'avoir réussi à apercevoir son amie dans la foule, elle aurait pu passer une moins bonne soirée sans cette agréable compagnie même si elle était certaine que d'autres de ses amis seraient bientôt là. Pour l'instant, tous les Poufsouffle n'étaient pas encore là mais elle espérait fortement que même s'ils n'étaient pas tous arrivés à l'heure convenue, ils feraient tout de même le déplacement un peu plus tard.
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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyMar 21 Mai - 22:30

Le fait de discuter joyeusement avec une de ses premières amies à Poudlard rendait Annabeth rayonnante, surtout qu'elle se sentait toujours très à l'aise en compagnie de la miss Whisby même si ces derniers temps les deux sixièmes années avaient passés moins de temps à se voir. « Merci ! C'est vrai que l'idée m'a plu tout de suite lorsqu'elle m'en a parlé. Je crois que c'est pour qu'on puisse tous avoir un vrai bon souvenir de cette fin d'année ensemble. On a tous dû penser que la cohésion entre Poufsouffle était un peu moins visible ces temps-ci et on a trouvé utile de rappeler à tout le monde qu'on était une grande famille et qu'on devait rester soudés. Je sais, ça paraît un peu niais, c'est pas parce qu'on est tous des jaune et noir qu'on est obligé de s'aimer, mais ça serait idéal. » Un peu plus de monde continuait à affluer mais il était évident que la somme des Poufsouffles présent dans la salle commune était bien loin du nombre total de Jaunes & Noirs inscrits à Poudlard. Anna' espérait vraiment que le but de cette fête serait atteint mais pour cela il fallait la présence de plus d'élèves de la maison. Rien n'était perdu, ce n'était que le début de la fête, il n'y avait aucune raison de baisser les bras pour l'instant. La française pris le verre que lui tendais son amie et jeta un nouveau regard vers la préfète en se demandant si c'était ses réelles intentions, malgré son rôle, Anna' n'avait jamais pensé que Sarah était une élève à suivre et surtout elle ne l'avait jamais vraiment vu comme quelqu'un veillant à la bonne humeur et la bonne entente de sa maison, néanmoins, Anna' oublia ses pensées et commença à boire de la boisson que lui avait servie Astride.« Non non ce n'est pas si niais que ça, moi aussi j'ai remarquée que ces derniers temps la maison des Poufsouffles n'étaient pas aussi unies que par le passé et il est important que dans une même maison on se soutienne. Cette fête peut faire en sorte que des liens se créent aussi bien entre les élèves de même année mais aussi entre les plus anciens et les nouveaux. Si nous sommes aussi séparés entre camarades de maison c'est peut-être que nous n'avons pas pris le temps de nous connaître et de partager, ce qui est un tord puisque au fond si le Choixpeau nous a envoyé ici c'est qu'on peut s'entendre. » Après cette longue tirade, Annabeth se demanda si elle n'en avait pas dit trop, certes elle pensait ce qu'elle venait de dire mais quand même. Elle regarda autour d'elle si sa réplique n'avait pas effrayé les quelques camarades qui étaient près d'elle, peut-être que le discours d'une élève dévouée à sa maison aurait pu les faire partir.

Cependant, personne ne quitta la salle commune des Poufsouffles après ça, Annabeth était presque convaincue que personne ne lui avait prêté attention au moment ou elle avait donné sa réplique. C'est donc avec soulagement qu'elle repris une gorgée de son verre puis adressa un sourire à Astride, une idée lui aillant traverser l'esprit. « Si tu as travaillé avec Sarah, serait-ce parce que tu seras la future préfète des Poufsouffles ? » Annabeth avait dit ces mots avec une note d'espoir dans sa voix, elle jugeait ce rôle très important et être nommée préfet était quelque chose qu'elle trouvait très honorable alors bien évidemment si une de ces amies l'était elle en serait ravie, Astride s'en sortirait sûrement à merveille à moins que cela ne lui plaise pas tant que ça car avec de nouveaux devoirs en plus, son emploi serait plus chargée et la connaissant, quand essayerait de trouver un moment dans ces pauses pour travailler et la française se demanda si la surcharge de travail empêcherait son amie d'avoir du temps libre à passer avec les autres. Déjà que cette année les deux jeunes filles n'avaient pas eu le temps de se parler avant alors que pourtant elles étaient à la fin de leur sixième année. Enfin rien n'était décidée mais si ce qu'elle pensait se révélait juste, elle serait tout de même très contente pour elle. C'était un rôle très important tout de même, et surtout une fierté pour un sorcier né-moldu. A cette pensée, Annabeth omagina la tête qu'aurait ces parents si elle leur annonçait qu'elle avait obtenue un tel statut. Puis soudaine elle eût un doute sur les sélections. « A moins que les choix de préfets ne se fassent que parmi les cinquième années ? » Si c'était ça, il y avait quand même de bons élèves qui ferraient parfaitement l'affaire. D'ailleurs, l'un d'eux se trouvait pas loin, c'était une fille blonde aux yeux verts avec des lunettes de montures noires. C'était une fille discrète pourtant Anna' était persuadée que si elle essayait de vaincre sa timidité elle serait vite populaire. Enfin la n'était pas la question, pensait à l'année prochaine lui rappellait à quel point c'était bientôt la fin de celle-ci. D'un côté la française était ravie de retourner auprès de sa famille mais de l'autre elle regretterait bien assez vite Poudlard, surtout que chaque année passée rendait son plus jeune frère agressif à son sujet. Et du côté d'Astride comment ça se passait quand elle revoyait sa famille ? C'était une question qu'elle n'avait jamais songé à poser mais la n'était pas le moment, une autre sujet était déjà abordé.
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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyMer 22 Mai - 20:43

« Non non ce n'est pas si niais que ça, moi aussi j'ai remarquée que ces derniers temps la maison des Poufsouffles n'étaient pas aussi unies que par le passé et il est important que dans une même maison on se soutienne. Cette fête peut faire en sorte que des liens se créent aussi bien entre les élèves de même année mais aussi entre les plus anciens et les nouveaux. Si nous sommes aussi séparés entre camarades de maison c'est peut-être que nous n'avons pas pris le temps de nous connaître et de partager, ce qui est un tord puisque au fond si le Choixpeau nous a envoyé ici c'est qu'on peut s'entendre. »

La jeune fille hocha la tête en silence, bien d'accord avec les propos tenus par son amie. Ils étaient dans la même maison et même s'ils étaient des personnes uniques, ils avaient tous des traits de caractères communs et une personnalité similaire, ça ne faisait aucun doute. Alors bien sûr, certains n'avaient jamais souhaité réussir à s'intégrer, il y avait forcément un mouton noir dans chaque troupeau, mais ça ne voulait pas dire qu'il fallait forcément que tout le monde finisse par s'éloigner et que leur si belle cohésion s'efface totalement. Poudlard avait changé depuis qu'elle y était entrée, c'était une certitude. Ce n'était pas forcément une critique, plutôt une simple constatation, mais si quelques changements étaient bénéfiques certains ne lui plaisaient vraiment pas. Elle comprenait que les générations évoluent et que les premières années ne ressemblaient en rien à la petite fille de onze ans qu'elle avait été lorsqu'elle était entrée au château. S'en rendre compte lui avait fait un pincement au cœur, elle regrettait le passé plus qu'elle n'aurait voulu l'avouer, mais elle avait rapidement compris que même si les choses devaient devenir différentes, il était primordial de conserver les anciennes valeurs auxquelles elle croyait.

« Si tu as travaillé avec Sarah, serait-ce parce que tu seras la future préfète des Poufsouffles ? »

Annabeth était décidément perspicace. Non pas que la sixième année se soit donnée autant de mal rien que pour avoir le rôle, mais il était vrai qu'elle avait longtemps aspiré à obtenir ce poste quand son amie ne serait plus là. Sauf que depuis quelques temps, Astride commençait à réaliser qu'en tant que préfète, elle ne serait sans doute pas la meilleure. Si elle avait voulu l'être pendant toutes ces années, c'était avant tout pour pouvoir grossir son CV et augmenter ses chances d'entrer dans l'université de son choix. Elle avait mis du temps à comprendre que ce n'était pas une motivation suffisante pour remplir ce rôle. Certes, il était normal d'avoir un peu d'ambition, mais il aurait fallu qu'elle en ait autant pour sa maison que pour elle et que les idées pour faire évoluer les jaune et noir soient nombreuses dans sa tête. Beaucoup de préfets de leur maison s'étaient fait relativement discrets se contentant de porter l'insigne sans rien faire pour se montrer digne de la mission qui leur avait été confiée. Alors forcément, en réalisant ces éléments essentiels, Astride avait fini par comprendre que beaucoup d'autres filles de Poufsouffle se montreraient plus douées qu'elle pour ce genre de chose et elle leur souhaitait d'avoir ce poste à sa place, même si elle avait voulu pendant longtemps l'occuper.

« Oh non, ça n'a rien à voir. » Répondit-elle à son amie. « Je me suis occupée de l'organisation parce que Sarah et mon amie et que je trouvais que c'était une excellente idée. Notre cher préfet se fait un peu plus discret ces derniers temps et elle ne pouvait pas le faire toute seule, voilà tout. »

Il était normal que beaucoup de gens aient du mal à comprendre comment elle pouvait être amie avec une fille comme Sarah. Les deux Poufsouffle n'avaient pas grand-chose en commun lorsqu'on ne les connaissait pas. Extérieurement, elles étaient vraiment très différentes que ce soit en apparence ou vis-à-vis des traits de caractères évident qu'on pouvait leur prêter dès qu'on les rencontrait. Sauf qu'en discutant avec la préfète, Astride s'était rendue compte que l'image de barbie attachée à son physique et à rien d'autre n'était pas forcément la vérité. D'accord, il y avait quelque chose de réel, mais c'était plus un rôle joué par la préfète. Elle n'avait jamais compris quel était l'intérêt dans cette histoire, pourquoi Sarah ne voulait pas montrer aux autres la jeune fille intelligente et cultivée qu'elle était en réalité. Mais c'était un choix que la Poufsouffle avait fait et Astride n'était pas en droit de décider si oui ou non elle avait eu tort de le faire et jamais elle ne se permettrait de juger la façon dont elle se comportait. Elles avaient mis un certain temps avant de réussir à s'apprécier et elle n'avait aucunement l'intention de gâcher ce début d'amitié par des préjugés qu'elle avait finalement mis de côté pour de bon.

« A moins que les choix de préfets ne se fassent que parmi les cinquième années ? »

Astride avait cru comprendre que ce n'était plus le cas désormais et que l'école préférait donner toutes leurs chances aux élèves des années supérieures en examinant leurs « candidatures » au même titre que celles des cinquièmes années. Ce n'était pas une mauvaise idée, Zora avait été recrutée pour ses aptitudes à communiquer avec les autres alors qu'elle était presque à la fin de sa scolarité et Astride l'avait trouvé particulièrement douée pour le rôle qu'elle occupait. Alors, oui, évidemment, elle n'était pas spécialement objective puisque l'ancienne rouge et or avait été une de ses plus proches amies, et l'était d'ailleurs toujours bien qu'elles n'aient pas vraiment eu l'occasion de discuter ces derniers temps. Toujours était-il que personne n'avait semblé étonné par la nomination de la jeune gryffondor et même si elle n'avait pas eu le temps de mettre en place de grandes choses au sein de l'école, elle s'était tout de même montrée impliquée dans ce qu'elle faisait et Astride savait que si elle devait remplacer Sarah, elle aurait aimé être aussi appréciée que l'avait été Zora. Mais évidemment, ce n'était pas une certitude.

« Non, je ne crois pas, l'école choisi parmi les cinquième, sixième et septième années suivant les aptitudes de chacun. Je crois qu'ils n'auront pas de problème pour retrouver un remplaçant pour Sarah l'an prochain, il y a plein de Poufsouffle qui méritent ce rôle. »
Dit-elle avec conviction. « Et toi alors, ce n'est pas quelque chose qui t'intéresserait ? »

Elle n'avait pas envie d'être en compétition avec Annabeth et si elle lui posait cette question c'était en toute amitié, tout simplement. Son amie aurait fait une très bonne préfète si elle avait voulu l'être. C'était une bosseuse, elle était impliquée dans ce qu'elle faisait et elle représentait bien sa maison tant au niveau de son caractère que dans la façon dont elle voulait voir les choses évoluer au sein de la maison. Bien entendu, seule la direction pourrait choisir qui serait la nouvelle préfète, mais il était plutôt agréable d'en discuter et de faire ses propres suppositions à ce sujet.
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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyJeu 23 Mai - 18:45

« Oh non, ça n'a rien à voir. Je me suis occupée de l'organisation parce que Sarah et mon amie et que je trouvais que c'était une excellente idée. Notre cher préfet se fait un peu plus discret ces derniers temps et elle ne pouvait pas le faire toute seule, voilà tout. » C'est vrai que le préfet était moins présent ces temps-ci, la Poufsouffle l'avait déjà remarqué et le regrettais assez mais elle n'était pas la pour se plaindre. Ainsi donc Astride était amie avec Sarah. Annabeth trouva ça étonnant car quand on y réfléchissait les deux jeunes filles étaient très différente et cela en pas mal de points, néanmoins elle était bien placée pour savoir que même en étant très différents on pouvait très bien s'entendre. La française n'avait aucun doute que son amie choisisse très bien le sien, si elle et Sarah étaient amies ce n'étaient pas pour rien. Au fond la préfète ne devait pas être méchante, seulement Anna' l'avait toujours trouvée un peu 'distante' en quelque sorte et du coup même si pendant un court instant elle avait pensée aller voir la préfète des Jaunes & Noirs, elle renonça rapidement à cause de sa timidité à aller vers les autres.« Non, je ne crois pas, l'école choisi parmi les cinquième, sixième et septième années suivant les aptitudes de chacun. Je crois qu'ils n'auront pas de problème pour retrouver un remplaçant pour Sarah l'an prochain, il y a plein de Poufsouffle qui méritent ce rôle. Et toi alors, ce n'est pas quelque chose qui t'intéresserait ? » Tant mieux si le choix s'élargissait à d'autres années, sinon certains élèves ne pourraient pas espérer être nommer préfet. Et c'est vrai, le choix serait dur pour l'année à suivre car il y avait des tas d'élèves bien qualifié pour être nommer préfète, et bien sûr Astride en faisait partie. Quand à elle, c'était une bonne question. Bien sûr être préfète ça lui plairait, comment refuser un statut aussi important mais elle n'était pas sûre d'avoir les bonnes qualités requises et encore moins le temps. Etant une élève très studieuse et une grande lectrice, Anna' était quasiment toujours penché sur un livre et si ce n'était pas le cas c'était qu'elle était en général aux entraînements de Quidditch, dans cet emploi du temps ainsi chargé, arriverait-elle à trouver le courage de mener les responsabilités que donnait le rôle de préfète ? Il y a des chances, mais pour cela il lui faudrait passer un peu moins de temps sur ces lectures pour le plaisir et bien que ce n'était pas très important pour ses études, elle avait l'impression que ça la gênerait un peu. « Bien sûr que je serais interessé ! Ce n'est pas n'importe quel rôle mais j'ai bien peur de n'avoir aucune chance, je suis beaucoup trop timide et je ne sais pas si j'arriverais à battre ce défaut même si ce genre de responsabilités pourrai aussi m'aider à prendre confiance en moi. Mais sincèrement, je n'ai pas beaucoup de chances d'être choisi contrairement à certains, contrairement à toi. » Cependant, Anna' ne serait absolument pas jalouse de la prochaine préfète de sa maison, elle voulait le mieux pour les Poufsouffles, que les Jaunes & Noirs se retrouvent unis et elle était certaine que la direction de Poudlard serait trouver la bonne personne pour cela alors elle ne s'inquiétait pas. De plus, contrairement à d'autres personnes, elle n'était pas très compétitrice alors elle ne se retrouverait pas à pester contre l'heureuse élue, au contraire, elle serait très heureuse pour la personne et si c'était une de ses amies, elle était même prête à organiser une petite sortie à Pré-au-Lard pour fêter la nouvelle. Oui ce serait une très bonne idée, cela faisait pas mal de temps qu'elle n'y avait pas fait un tour.

L'idée lui fit décocher un petit sourire rêveur, qui la transporta presque dans ses pensées, heureusement qu'elle se reprit de justesse pour ne pas plonger entièrement dans ses rêveries, c'était le genre de chose qui lui arrivait souvent et elle détestait ça, quand elle reprenait enfin pied elle avait toujours l'impression d'avoir rater plusieurs minutes importants. Annabeth tâcha donc de se reprendre et se envisagea de se servir à boire une nouvelle fois. « Tu veux encore boire quelque chose ? » Toujours un sourire collait au visage, la française ne pouvait pas imaginer comment une soirée comme celle-la pouvait mieux se passer. Peut-être seulement la présence de plus de Poufsouffle répondant à l'appel de la réconciliation mais à part ça pas grand chose.

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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyVen 24 Mai - 19:41

« Bien sûr que je serais intéressée ! Ce n'est pas n'importe quel rôle mais j'ai bien peur de n'avoir aucune chance, je suis beaucoup trop timide et je ne sais pas si j'arriverais à battre ce défaut même si ce genre de responsabilités pourrai aussi m'aider à prendre confiance en moi. Mais sincèrement, je n'ai pas beaucoup de chances d'être choisi contrairement à certains, contrairement à toi. »

Ces compliments étaient vraiment très gentils, mais Astride trouvait qu'Annabeth ne se faisait pas assez confiance sur ce coup-là. Elles étaient très semblables et la Poufsouffle n'était pas du tout certaine de valoir mieux que son amie pour ce rôle. C'était quelque chose d'important pour elle, ça l'avait toujours été, encore plus maintenant que la fin de sa scolarité à Poudlard se rapprochait, cependant, elle savait aussi qu'elle n'était pas la seule élève à avoir cette ambition et qu'elle était très loin d'être la meilleure. Alors évidemment, si jamais elle devait obtenir ce rôle, elle n'irait pas voir la directrice pour lui dire que selon elle, certaines personnes dans sa maison méritaient ce poste plus qu'elle, mais la jeune fille était convaincue qu'il y aurait une certaine compétition entre plusieurs élèves de l'école. Il n'y avait pas à dire, elle avait changé ces derniers temps. Il y a encore un an voire moins, elle avait tendance à avoir la grosse tête et à penser que tout ce qui était d'ordre intellectuel était à sa portée, sauf qu'elle avait eu tendance à oublier qu'elle n'était pas exclusivement entourée par des personnes stupides. Maintenant qu'elle était enfin revenue sur terre, elle se rendait compte à quel point elle avait été bête et elle s'en voulait beaucoup.

« Oh, je ne pense pas, je crois que je suis un peu trop studieuse pour ce genre de choses. Ils ne recherchent pas forcément les meilleurs élèves, les notes ne sont pas très importantes pour ce rôle, il faut plus savoir être à l'écoute, organiser des événements. Il faut se montrer impliqué dans ce qui est organisé par l'école et j'ai plus mon nez dans les bouquins qu'autre chose, c'est bien pour ça que je ne crois pas que ce soit très adapté pour moi. »

Ça avait pris du temps, beaucoup de temps pour qu'elle parvienne à comprendre qu'être préfet n'était pas une question d'intelligence ou de travail. Certes, que les cancres ne deviennent pas préfets lui paraissait être une réelle évidence, mais ça ne voulait pas dire qu'ils devaient être choisis parmi les meilleurs élèves. Une capacité de travail hors du commun n'était pas ce qui était demandé à ceux qui allaient être choisis. Sarah était peut-être relativement douée en classe, elle avait de bonnes notes, mais elle était pas excellente. En revanche, elle avait une autre qualité primordiale, elle connaissait les gens, elle savait parler avec tout le monde et même si elle pouvait se montrer particulièrement désagréable envers ceux qu'elle considérait comme inférieurs, elle ne pouvait nier connaître au moins leur prénom et quelques petites choses sur leur vie. D'accord, c'était pour s'en servir pour de nouvelles rumeurs, mais elle avait quand même pris le temps de se renseigner et que ce soit pour de bonnes ou de mauvaises raison, c'était plus une qualité qu'un défaut considérant la place qu'elle occupait.

« Toi tu as le quidditch, c'est important, ça permet de te faire connaître plus facilement par les autres, c'est un sport très populaire chez les sorciers et je pense que ça peut te donner un sérieux avantage. Et capitaine de l'équipe, d'ailleurs, ça ne te tenterait pas ? Je sais qu'il y a eu le truc du quidditch solidaire cette année, mais ça ne sera pas éternel. »

En réalité, il y avait plein de rôles différents qu'elle pouvait occuper et elle était très admirative. Annabeth était douée dans de nombreux domaines, ce qui n'était pas forcément son cas. Astride était peut-être douée mais elle avait un domaine de prédilection très restreint contrairement à son amie. Ce n'était pas un problème pour elle, la Poufsouffle considérait que s'être découvert un talent dans une discipline était déjà largement suffisant, encore plus parce que c'était justement dans le domaine qui l'intéressait pour son cursus universitaire. Depuis qu'elle était toute petite, la jeune fille savait qu'elle voulait être médecin. Bien sûr, avec la lettre de Poudlard tout avait changé, mais médicomage n'était pas aussi éloigné que ça de ce qu'elle avait imaginé au début. Savoir qu'elle avait peut-être des qualités qui pourraient faire d'elle un bon médecin plus tard ne pouvait que la rendre heureuse. Plus les années passaient, plus elle était certaine d'avoir fait le bon choix d'orientation. C'était pour cette raison qu'elle avait hâte de quitter Poudlard et de plonger dans un monde où elle pensait pouvoir tout apprécier, mais d'un autre côté, les années défilaient tout de même relativement vite, c'était assez effrayant.

« Tu veux encore boire quelque chose ? »

La Poufsouffle regarda son verre à moitié plein et constata qu'une fois encore, elle n'agissait pas comme n'importe quel adolescent de dix-sept ans. Elle était presque certaine que la plupart des personnes présentes entamaient déjà leur quatrième verre alors qu'elle-même était simplement en train de boire son premier. D'un autre côté, Astride savait qu'il lui fallait être plus raisonnable que les autres puisqu'elle n'était pas du tout habituée aux boissons alcoolisées. Elle n'avait pas l'habitude de boire que ce soit aux rares soirées auxquelles elle participait ou pendant les fêtes familiales auxquelles elle participait plus régulièrement. Son grand-frère avait l'habitude de se moquer d'elle à cause de ça puisque que depuis qu'il était entré au lycée, il faisait la fête au moins une fois par semaine si ce n'était plus et revenait à la maison particulièrement éméché. Enfin, ça, c'était ce que lui avait raconté sa mère puisqu'elle n'était malheureusement pas chez elle pour constater ça. Elle trouvait ça bien dommage puisqu'elle aurait été la première à charrier Arthur pour ses nouvelles copines sachant que lui ne se privait pas lorsqu'il pouvait le faire. Mais bientôt elle pourrait redevenir une petite peste avec lui, elle avait hâte.

« Non merci, j'ai pas trop l'habitude de boire alors je suis loin d'avoir terminé mon verre. »
Expliqua-t-elle en montrant son gobelet à moitié plein pour illustrer ses propos. « Je dois pas avoir une âme de fêtard, c'est pour ça. »

On ne se refaisait pas et savoir que pour les fêtes, elle n'était pas spécialement douée n'était pas une nouveauté pour la jeune fille. Ça n'avait pas une grande importance, elle compensait par des soirées lectures qu'elle affectionnait plus que tout et même si beaucoup d'élèves auraient préféré être pendus au bout d'une corde plutôt que de passer une semaine complète à faire les même choses qu'elle, ça n'empêchait pas Astride d'apprécier son rythme de vie exactement comme il était et de ne vouloir en changer pour rien au monde. De toute façon, il y aurait toujours des personnes pour adopter son point de vue sur la question et elle était certaine qu'Annabeth en faisait partie.
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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyVen 24 Mai - 21:22

« Oh, je ne pense pas, je crois que je suis un peu trop studieuse pour ce genre de choses. Ils ne recherchent pas forcément les meilleurs élèves, les notes ne sont pas très importantes pour ce rôle, il faut plus savoir être à l'écoute, organiser des évènements. Il faut se montrer impliqué dans ce qui est organisé par l'école et j'ai plus mon nez dans les bouquins qu'autre chose, c'est bien pour ça que je ne crois pas que ce soit très adapté pour moi. » Astride faisait des remarques très pertinentes, c'est vrai que ce n'était pas forcément les meilleurs élèves qui recevaient l'insigne de préfet, il n'y avait qu'a voir par exemple les préfets de Serpentards. La mine d'Annabeth s'obsurcisait à cette pensée mais elle chassa rapidement les deux visages et repensa aux paroles d'Astride. Etre à l'écoute n'était pas un très grand problème pour la française, mais aller vers les autres étaient un peu plus difficile. Quant à organiser des évènements, Anna' ne pouvait juger son travail à faire ça puisqu'elle n'avait jamais essayée. Au final, elle en conclût que si son amie n'avait que très peu de chances, elle non plus n'en disposait pas beaucoup. « Toi tu as le quidditch, c'est important, ça permet de te faire connaître plus facilement par les autres, c'est un sport très populaire chez les sorciers et je pense que ça peut te donner un sérieux avantage. Et capitaine de l'équipe, d'ailleurs, ça ne te tenterait pas ? Je sais qu'il y a eu le truc du quidditch solidaire cette année, mais ça ne sera pas éternel. » C'est vrai que le Quidditch était un sport très prisé par les sorciers, il suffisait de voir à quelle vitesse les équipes étaient constituées, tellement de bons joueurs pour finalement très peu de place. Les sélections avaient bien vite finie par se résumer à qui s'inscrirait le plus vite, et ça Anna' était très bien placée pour le dire, au début d'année, elle avait été nommée remplaçante car tout était déjà pris. C'est seulement le dernier au dernier match qu'elle était entrée sur le terrain en tant que joueuse à part entière et encore, elle s'était fait lamentablement écrasée par l'Attrapeuse des Serpentards, Rhiannon. Alors Capitaine ? Ce ne serait pas mal mais avait-elle assez de confiance en elle pour expliquer une stratégie d'attaque devant tous les regards impatients de ces camarades ? Elle pourrait rassembler son courage pour le faire, mais il fallait que dans ce cas elle se retrouve Capitaine d'une équipe entièrement Jaune & Noire et non pas mixte comme il s'était passée cette année. Pourvu que ce que Astride avait dit soit vrai. « Tu sais j'ai souvent été remplaçante, alors je suis forcément moins bien connue que Ryan ou Hecate par exemple. En plus j'ai fait de bien piètres performances alors je ne sais pas trop. Peut-être ce serait possible l'année prochaine, j'aurais plus d'expérience mais il faudrait que je gagne confiance en moi et cela risque d'être compliqué et assez long. » Cela serait très appréciable de se faire nommer Capitaine, ce serait un statut qu'elle serait fière de porter et puis sans doute ses parents seraient contents d'elle, cela lui permettrait de se détacher des livres et regardé de nombreux matchs de Quidditch avant de jouer dans un match, elle était donc bien calée au niveau stratégie et ça pourrait être un avantage pour l'équipe des blaireaux.

Annabeth envisageait de se reservir à boire puisqu'elle avait bu rapidement son premier verre, il faut dire que parler joyeusement comme ça avec une amie lui donnait assez soif. « Non merci, j'ai pas trop l'habitude de boire alors je suis loin d'avoir terminé mon verre. Je dois pas avoir une âme de fêtard, c'est pour ça. » La française se sentit honteuse, elle non plus n'était pas une très grande habituée des boissons alcoolisées pourtant elle se comportait comme si, la manière dont elle avait rapidement bût son verre le prouvait. C'était rare quand elle buvait de l'alcool, en fait cela se passée dans les soirées familiales ou on lui servait une coupe de champagne et elle se contentait de cela mais là c'était inhabituel. Annabeth était d'apprécier ce délicieux alcool, elle le trouvait bon ce qui était étonnant pour une fille comme elle qui ne sortait jamais faire la fête. Il fallait qu'elle se reprenne, ce n'était parce que c'était rare qu'elle assiste à une fête que ça lui donnait le droit de trop boire. Elle décida de ne se servir que la moitié d'un verre. « Je te comprends, moi-même ne suis pas une fêtarde mais à vrai dire, j'avais si soif que je n'ai pas fait très attention à ce que contenais mon verre. Mais c'est vrai qu'il faut pas que j'abuse trop de l'alcool. » Ce n'était pas une très bonne excuse aux yeux d'Annabeth mais c'était ce qui s'était passée, elle n'avait absolument pas fait attention à ce qu'était le liquide dans son verre mais à présent qu'elle y pensait, elle trouvait ça très bête de ne pas y avoir prêté attention. Heureusement que l'alcool n'était pas très fort, mais elle allait quand même s'arrêter à un verre plus la moitié d'un autre. Si pour l'instant la boisson ne lui était pas encore montée à la tête, il ne fallait pas trop se risquer à boire plus, car là, il y avait plus de risques que ça lui monte à la tête.
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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptySam 25 Mai - 15:03

« Tu sais j'ai souvent été remplaçante, alors je suis forcément moins bien connue que Ryan ou Hecate par exemple. En plus j'ai fait de bien piètres performances alors je ne sais pas trop. Peut-être ce serait possible l'année prochaine, j'aurais plus d'expérience mais il faudrait que je gagne confiance en moi et cela risque d'être compliqué et assez long. »

Décidément, Annabeth n'avait pas une haute estime d'elle-même. C'était un peu dur de sa part de dire qu'elle n'avait pas vraiment sa place dans l'équipe de quidditch parce qu'elle avait souvent été remplaçante ou que de toute façon, elle ne jouait pas forcément très bien. Astride avait beau ne pas avoir beaucoup d'expérience lorsqu'il s'agissait de ce sport, elle était sûre et certaine qu'elle était bien trop dure avec elle-même. Peut-être n'était-elle pas la meilleure de son équipe, mais il était difficile d'exceller dans tous les domaines en permanence, c'était même quasiment impossible. Elle aimait jouer au quidditch et c'était le principal. Au moins, elle était certaine d'être impliquée dans ce qu'elle faisait et en tant que Capitaine c'était un atout capital. En même temps, ce n'était pas à elle de juger ce que pouvait faire ou ne pas faire son amie, elle n'avait aucune compétence dans ce domaine, cependant, elle avait tout de même envie de rassurer Annabeth, elle semblait vraiment en avoir besoin. De temps en temps, la Poufsouffle aimait être rassurée, savoir qu'elle agissait pour le mieux et c'était certainement le cas de la sixième année.

« Je ne sais pas trop, je n'ai pas assisté à beaucoup de matchs cette année. »
Déclara-t-elle un peu honteuse. « Mais je suis sûre que tu es trop dure avec toi-même, Hecate m'a dit qu'elle avait fait un très mauvais match il y a pas longtemps et pour ce qui est de Ryan, c'est un Serpentard, je suis sûre qu'il est sans pitié, je ne te souhaite pas de jouer comme lui un jour. »

Bon, d'accord, elle n'était probablement pas la personne la plus objective de la planète. Elle détestait Ryan et tous les Serpentard autant que lui. Peut-être avait-elle été amie avec Bonnie auparavant parce qu'elle pensait qu'elle était différente des autres, mais avec tout ce qu'il s'était passé récemment, elle n'avait pas la moindre envie de la revoir. Finalement, la vipère n'était pas si différente des autres, en tant que garce manipulatrice, elle était la meilleure. Gabriel ne lui avait pas encore envoyé de lettre et elle avait hâte d'avoir la réponse. En réalité, c'était surtout pour savoir dans quel sens elle allait bien pouvoir avancer, ce n'était pas du tout évident pour elle. Astride était tout de même assez surprise de se rendre compte qu'elle n'était pas aussi triste qu'elle avait pu l'imaginer. Bien entendu, elle avait connu des jours meilleurs, mais elle ne passait pas tout son temps à se torturer et elle en était la première étonnée. Ce n'était pas pour autant qu'elle souhaitait que cette situation se prolonge indéfiniment, elle avait vraiment hâte de tourner la page quelle que soit la façon dont elle devait le faire.

« Je suis sûre que tu vas y arriver, tu sais, au niveau confiance, je ne dois pas être la mieux placée pour donner des conseils, mais je suis persuadée que ça ira mieux avec le temps. »

Plus elle pratiquerait le quidditch, plus elle serait à l'aise dans ce sport et donc plus elle aurait confiance en ses capacités. C'était certainement comme ça que ça marchait, à moins qu'elle se soit totalement trompée et se retrouve une fois encore complètement à côté de la plaque. Mais après tout, il lui était arrivé exactement la même chose avec les cours, elle ne voyait pas en quoi ça serait différent pour un sport. Cependant, elle espérait que la Poufsouffle ne se retrouve pas confrontée au même problème qu'elle. Il était assez désagréable de se rendre compte qu'on avait la grosse tête et Astride avait eu la malchance de vivre cette expérience. Elle détestait l'idée de se sentir supérieure aux autres d'autant plus qu'elle avait totalement conscience qu'elle ne l'était pas. Heureusement, elle s'en était rendue compte avant de perdre tous ses amis et de s'éloigner de toutes les personnes qui chercheraient à lui tendre la main. Elle n'était pas une peste et n'avait pas envie de se comporter comme tel. Maintenant qu'elle était enfin redescendu sur terre, elle était bien décidée à y rester pour de bon.

« Je te comprends, moi-même ne suis pas une fêtarde mais à vrai dire, j'avais si soif que je n'ai pas fait très attention à ce que contenais mon verre. Mais c'est vrai qu'il faut pas que j'abuse trop de l'alcool. »

Astride ne put s'empêcher de rire, ravie de constater qu'elles avaient encore un point de plus en commun. Elle avait eu l'impression pendant un instant qu'Annabeth allait lui reprocher de ne pas réussir à se laisser aller alors qu'elle-même y parvenait fort bien et elle était contente que non seulement elle se soit abstenue de faire le moindre commentaire mais qu'en plus elle semble partager son point de vue sur la question. Ce n'était pas tous les jours qu'elle rencontrait une personne de son âge qui lui ressemblait autant sur ce point-là. Même Hecate semblait vouloir profiter de la vie un peu plus qu'elle et bien sûr, elle ne lui reprochait absolument pas. De toute façon, il fallait certainement qu'elle apprenne à arrêter de se comparer à ses amies. Il n'était pas si important que ça de savoir si ses amis lui ressemblaient ou pas, ils étaient tous uniques, chacun avait son propre caractère, sa façon de se comporter et c'était très bien comme ça. Astride avait pourtant bien conscience que vouloir à tout prix ressembler à une personne qu'on n'était pas ne lui servirait à rien, elle serait mal dans sa peau puisque la jeune fille avait toujours été une très mauvaise comédienne. Seulement, c'était plus fort qu'elle, elle ne parvenait pas à arrêter de se comparer aux autres, peut-être qu'un jour cette vilaine manie lui passerait, mais pas maintenant.

« Oh, je ne te juge pas tu sais, tu as tout à fait le droit de te détendre un peu. Je crois que je devrais essayer aussi, pour changer. J'ai tellement l'habitude de vouloir contrôler tout en permanence, ça ne me rend pas service. »

La jeune fille sourit à Annabeth. Cette conversation était plutôt agréable à dire vrai, ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas juste discuté avec quelqu'un sans penser à tous les devoirs qu'il lui restait à faire, à la fin de l'année scolaire qui approchait bientôt et à la centaine de choses qu'elle avait prévu pour ses vacances d'été. Astride avait souvent eu les yeux plus gros que le ventre lorsqu'il s'agissait du nombre d'activités qu'elle pouvait caser dans une seule journée. Alors forcément, elle finissait par se prendre la tête pour réussir à tout gérer en même temps.

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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyDim 26 Mai - 14:53

Cela faisait maintenant cinq minutes qu’Anabela était assise sur son lit, la lettre qu’Astride lui avait envoyé dans la main, en se demandant si oui ou non, elle devait sortir de son dortoir et passer la soirée avec ses camarades de Poufsouffle. Astride lui avait envoyé cette lettre au début de la semaine, lui disant qu’elle et Sarah, la préfète de Poufsouffle, organisaient une petite soirée vendredi, à savoir aujourd’hui. Ana n’y avait pas répondu, pensant ne pas y aller. Elle n’était pas très proche des autres Poufsouffle. D’ailleurs, elle ne connaissait pas grand monde à l’école. Elle aurait tout de suite accepté de passer la soirée avec Alexander, mais il devait être occupé ailleurs, avec Hecate ou Gaïa. Enfin bref, elle était seule un vendredi soir, en tenue de soirée, dans son dortoir. D’ailleurs, elle ne savait pas vraiment pourquoi elle s’était habillée pour la petite fête alors qu’elle ne comptait pas y aller à la base. Certainement un coup de son subconscient qui voulait la forcer à sortir, et à s’amuser un peu avec ses camarades. Aussi, elle décida sur un coup de tête de se lever et de sortir de son sinistre dortoir vide, pour aller se socialiser un peu avec les autres blaireaux. Après tout, elle était déjà habillée, et elle ne faisait pas les choses à moitié. Alors puisqu’elle avait commencé, autant finir la soirée en beauté. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle allait bien pouvoir faire une fois en bas, mais elle aviserait sur le moment, et il n’était pas question qu’elle passe la soirée seule à lire. Elle avait encore tout le mois de juin pour ça. Une petite soirée ne pouvait pas lui faire de mal.

Arrivée dans la salle commune, elle put voir que les deux filles qui avaient tout préparé avaient bien fait leur boulot. Tout dans la salle rappelait les couleurs de leur maison, jaune et noir. Ana se dit qu’elle devrait penser à féliciter Astride et Sarah pour leur sens de la décoration, si elle les voyait. D’ailleurs, elle se demandait aussi comment elle allait pouvoir expliquer à Astride qu’elle n’avait pas répondu à sa lettre parce qu’elle n’avait pas eu l’intention de venir ce soir. En plus de cela, elle serait forcée de parler à Astride ce soir, puisqu’en regardant un peu les personnes qui étaient présentes, Ana constata qu’elle ne connaissait pas beaucoup de monde. Et comme elle ne voulait pas aller faire ami-ami avec des gens, elle se dirigea vers Astride avant de se stopper net. Elle parlait avec une autre Poufsouffle, et elle ne voulait pas trop les déranger si elles discutaient de quelque chose d’important. Alors elle ne savait pas trop si elle pouvait venir la voir comme ça. Surtout qu’entre Astride et Ana, tout n’avait pas toujours été rose. D’ailleurs, la brune se demandait si ça le serait un jour, rien n’était moins sûr. Mais en même temps, ça ne pouvait pas devenir simple du jour au lendemain par l’opération du Saint Esprit. Si elle voulait vraiment arranger les choses avec Astride, Anabela pouvait toujours faire quelque chose. Comme aller s’excuser pour son comportement la dernière fois que les deux jeunes filles s'étaient retrouvées seules à parler. Certes, Astride lui avait pardonné, mais elle trouvait cela trop facile de ne pas reconnaître qu’elle avait mal agis et de ne pas s’excuser. Dire à Astride qu’elle était grosse, non mais quelle idée aussi ! Parfois Anabela se demandait si elle réfléchissait avant de parler. Il y avait dû avoir un mauvais traitement des informations ce jour-là. Oui, s’excuser serait un bon début. Excellent même. Mais en aurait-elle seulement la force ? Elle attendrait peut-être qu’Annabeth, l’autre fille, aille parler à quelqu’un d’autre pour le faire. Mais elle devait le faire….

« Bonsoir ! Contente de voir que tu fais partie de la fête, ça me fait vraiment plaisir ! »

Surprise, Ana se retourna vers la personne qui venait de lui parler et qui venait de la couper en pleine réflexion. C’était Sarah, sa préfète. Elle ne la connaissait pas vraiment, et n’avait pas forcément envie d’apprendre à la connaître ce soir, mais puisqu’elle avait organisé la soirée, autant être sympa et avoir l’air contente d’être là. Et puis, comme ça, elle pourrait parler à quelqu’un sans déranger Astride qui discutait avec Annabeth

« Salut Sarah. Super la déco, Astride et toi avez fait du beau boulot. » Répondit-elle en souriant. « Comment tu vas ? »

Et la palme de la pire conversation du monde est attribuée à Anabela Maddox ! En même temps, elle ne voyait pas trop quoi lui dire. Les deux filles n’étaient pas amies, c’était à peine si elle se connaissait. Et d’ici quelques semaines, Sarah ne sera même plus à Poudlard, alors ça ne servait à rien de chercher à la connaitre maintenant. Mais voilà, elle ne pouvait pas juste lui dire « super la déco » et ne rien rajouter. Alors elle avait choisi de lui demander comment elle allait. Point.
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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyDim 26 Mai - 20:18

« Je ne sais pas trop, je n'ai pas assisté à beaucoup de matchs cette année. Mais je suis sûre que tu es trop dure avec toi-même, Hecate m'a dit qu'elle avait fait un très mauvais match il y a pas longtemps et pour ce qui est de Ryan, c'est un Serpentard, je suis sûre qu'il est sans pitié, je ne te souhaite pas de jouer comme lui un jour. » Annabeth était très bien placée pour dire qu'effectivement Hecate avait fait un très mauvais match, alors qu'elle jouait, elle l'avait vu prendre de l'altitude pour prendre du recul par rapport au match. Mais elle était mal placée pour juger la Serdaigle puisque cette année après la mauvaise nouvelle des équipes mixtes, il y avait eu la malchance permanente dans tous les matchs, ce qui avait donné moins d'intérêt qu'à l'habitude. Quand à Ryan, lui avait pas mal joué même si cela coûtait à Anna' de l'avouer. Mais il n'avait pas été brillant et c'est vrai que jouer comme lui n'était pas vraiment son désir le plus cher. « Je suis sûre que tu vas y arriver, tu sais, au niveau confiance, je ne dois pas être la mieux placée pour donner des conseils, mais je suis persuadée que ça ira mieux avec le temps. » Si cela pouvait enfin arriver, la Poufsouffle en serait la plus ravie, elle qui souhaitait depuis longtemps vaincre ce manque de confiance, mais comme elle avait dit ce serait très long, cependant elle sentait que parfois, elle faisait des petits pas vers la confiance en soi et aussi petits soient-ils cela réconforté la française qui aimerait s'affirmer un peu plus auprès de ses camarades. Par contre, Anna' était un peu étonnée en entendant les paroles d'Astride, elle mal placée pour prodiguer des conseils sur la confiance ? Elle ne voyait pas en quoi, elle trouvait que son amie avait confiance en elle et cela l'avait toujours rendue en quelque sorte admirative. « Oui, je me dis que j'arriverais sans doute à prendre confiance en moi, mais pour m'aider je pense que je vais tenter de faire des efforts cet été. Peut-être me verra tu complètement changer à la prochaine rentrée. » Annabeth avait prononcée sa dernière phrase avec un ton ironique mais après tout pourquoi pas ? Peut-être pas totalement changée mais pourquoi pas découvrirait-elle une demoiselle Costland plus affirmer et moins timide. Enfin c'était bien beau de dire tout ça maintenant mais bien sûr une fois devant les obstacles sur le dur chemin de la confiance en soi, Annabeth risquait de moins rire et de plutôt regretter son idée, elle avait intérêt à s'entourer de gens prêt à la soutenir en cas de faiblesse. Peut-être son grand frère serait ravie de rendre un tel service à sa soeur, après tout ne l'avait-il pas toujours aider quand Anna' le lui demandait ? Si bien sûr, et il n'y avait bien sûr aucune raison que cela change.

Contente de son idée, Annabeth afficha un sourire qu'elle pensa qu'il était sans doute niais et l'enleva aussitôt de son visage. Soudain, Astride éclata de rire et laissa la française mal à l'aise. « Oh, je ne te juge pas tu sais, tu as tout à fait le droit de te détendre un peu. Je crois que je devrais essayer aussi, pour changer. J'ai tellement l'habitude de vouloir contrôler tout en permanence, ça ne me rend pas service. » Anna'baissa les yeux sur son verre à moitié rempli, bien que son amie ne lui reproche rien et ne se permette pas de la juger, elle restait tout de même un peu honteuse de se laisser aller comme ça. Heureusement, elle trouvait réconfort dans toutes les paroles qu'Astride disait, il est bien vrai que malgré que ça soit hors de ses habitudes, elle pouvait tout à fait se permettre de faire des exceptions à son quotidien en se détendant, après tout, plus les années passées, plus la pression augmentait. Déjà l'année dernière, les BUSEs avaient quasiment eût raison d'elle car elle n'en pouvait plus de se remettre à bosser ce qu'elle savait déjà à cause de la peur qu'elle avait d'oublier des éléments essentiels. Et voilà qu'après cette année c'était les ASPICs auxquels elle devait se préparer; la sixième année était une étape important puisque c'était l'année qui séparait les deux examens, les élèves se devaient de s'accrocher pour ne pas perdre pied mais c'était aussi leur seul moment de décompresser entre les deux épreuves, c'est pour ça que plus que jamais, cette fête chez les blaireaux tombés merveilleusement bien. C'était un moyen de se détendre avant de replonger à nouveau dans un travail de folie, mais toute fois il fallait veiller à ne pas trop abuser non plus. « Je suis contente que tu ne me juges pas. Après tout, cette année est comme une sorte de repos entre les BUSEs et les ASPICs et même si ce n'est pas dans mes habitudes, je pense que cela peut vraiment nous faire du bien de se détendre pendant cette année, car ce n'est pas l'année dernière que nous aurions pu le faire, ni pendant celle qui va venir. »

Et c'est sur cette réplique qu'Annabeth osa de nouveau retoucher à son verre, bien qu'elle ne le bût pas entièrement de suite, un peu trop occupé à regarder l'entrée de la salle commune que presque plus personne ne franchissait. Cela était un peu décevant de voir si peu de personnes présentes mais en même temps, celles qui l'étaient jouées le jeu au maximum. L'ambiance de la fête était tout à fait agréable et à première vue aucune tension ne se faisait sentir. Tout le monde avaient plus ou moins optés pour de belles tenues de circonstances, ce qui montrait que les élèves de Poufsouffle mettait de la volonté pour cette fête organiser par les soins de Sarah et Astride. C'était une chose positive pour que les blaireaux soit un peu plus solidaire. Cependant, Annabeth ne pouvait s'empêcher de temps en temps laisser dériver son regard sur certaines personnes, la personne qui lui avait déposé la robe sur son lit était-elle là ? Ou alors s'agissait-elle t-il d'une simple coïncidence ? En tout cas, cela ne pouvait que faire remarquer à Anna' qu'il serait temps qu'elle élargisse un peu l'horizon de sa garde robe, quand elle regardait son amie en face d'elle dans sa jolie robe blanche, elle se disait qu'au moins celle-ci n'avait pas eu recours à un hasard pour être correctement habillée. D'ailleurs, Anna' ne s'imaginait pas avouer que ce n'était pas un de ses achats qu'elle portait sur elle, c'était décidée, la française n'allait pas chômer pendant l'été, de nouveaux vêtements, un peu de confiance en elle, cela promettait des vacances dépassant de la routine.
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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyMar 28 Mai - 21:27

« Oui, je me dis que j'arriverais sans doute à prendre confiance en moi, mais pour m'aider je pense que je vais tenter de faire des efforts cet été. Peut-être me verra tu complètement changer à la prochaine rentrée. »

C'était une bonne idée. Les vacances d'été étaient assez longues pour qu'elles puissent en profiter pour vaquer à leurs occupations respectives et faire ce qu'elles n'avaient pas eu le temps de réaliser durant l'année scolaire. Enfin, dans le cas d'Astride, ce n'était pas tout à fait vrai, elle passait ses vacances d'été à prendre de l'avance sur le programme de l'année suivante pour être sûre et certaine de ne pas avoir de retard. Elle détestait plus que tout perdre le contrôle et avoir l'impression d'être dépassée par les événements. En ayant étudié à l'avance tout le programme de ses futurs cours elle pouvait être sûre de ne jamais être prise au dépourvu. Qui plus était, la Poufsouffle se permettait de répondre aux premières questions des professeurs parce qu'elle avait déjà ouvert ses bouquins avant même de mettre les pieds dans la salle de classe. C'était sûrement agaçant pour les autres élèves qui s'attendaient à ce que tout le monde soit au même niveau mais elle aimait bien sentir qu'elle maîtrisait tous les sujets abordés par le programme, ça lui donnait l'impression d'être en sécurité et elle avait toujours eu besoin de se rassurer.

« Mais oui ! » S'exclama joyeusement la jeune fille. « Il faut y croire, Rome ne s'est pas construite en un jour. »

Pour se forger une personnalité dont Annabeth serait pleinement satisfaite, il lui faudrait sûrement plus de deux mois de vacances. La jeune fille ne semblait pas du tout à l'aise comme elle l'était et elle avait conscience qu'être continuellement mal dans sa peau devait être très difficile à vivre. Astride avait beau ne pas adorer la personne qu'elle était, elle parvenait toujours à se trouver des points positifs et elle se rassurait comme elle pouvait lorsqu'elle constatait un défaut assez important dans sa personnalité. Alors forcément, pour la sixième année, il devait être difficile de ne rien trouver sur lequel se reposer et elle était certaine que ces vacances lui feraient bien plus qu'à n'importe qui d'autre. Elle avait presque envie de lui proposer de venir chez elle pour les vacances, mis elle avait été tellement distantes ces derniers mois, même si c'était totalement involontaire, qu'elle ne savait pas comment serait accueilli une telle proposition. Cependant, avoir une amie sur qui compter durant ces longs mois tout en sachant qu'elles pourraient mutuellement se venir en aide avait quelque chose d'intéressant, il faudrait qu'elle y réfléchisse attentivement.

« Je suis contente que tu ne me juges pas. Après tout, cette année est comme une sorte de repos entre les BUSEs et les ASPICs et même si ce n'est pas dans mes habitudes, je pense que cela peut vraiment nous faire du bien de se détendre pendant cette année, car ce n'est pas l'année dernière que nous aurions pu le faire, ni pendant celle qui va venir. »


Évidemment qu'elle ne la jugeait pas ! Comment aurait-elle pu se le permettre ? Astride avait bien conscience de ne pas être parfaite et elle n'aimait pas spécialement qu'on le lui fasse remarquer. Sa mère lui disait toujours que tant qu'elle n'était pas capable de se regarder fixement dans un miroir en se félicitant de la personne qu'elle était devenue, elle ne serait pas en mesure de faire des reproches aux gens sur leur façon de se comporter. Sauf que si jamais un jour elle finissait par se dire qu'elle avait atteint son but, ce serait un peu prétentieux de sa part et elle serait de nouveau au point de départ. C'était un véritable cercle vicieux et elle en avait totalement conscience, sa génitrice voulait simplement lui signifier que nul n'était en mesure de juger les autres. Mais évidemment, ça n'empêchait personne d'accabler famille et amis de reproches lorsqu'il en avait l'occasion et elle ne faisait pas exception. Il était difficile de taire toute critique que ce soit en parole ou en pensée et la jeune fille ne pensait pas y parvenir un jour. De toute façon, c'était certainement relativement sain de ne pas se comporter comme un ange en permanence et elle n'avait aucune envie d'en devenir un.

« Je n'aurais pas cette prétention, je ne suis pas apte à juger qui que ce soit, si ce n'est peut-être ces crétins de serpentard, c'est plus fort que moi, je ne peux pas m'en empêcher. »

C'était sans doute un peu réducteur, elle était la première à dire qu'une personne ne s'arrêtait pas à la description qu'on faisait de sa maison, que chacun était unique et que elle, comme tous les autres, était capable de se lier d'amitié avec l'un d'entre eux. Cependant, elle avait toujours eu quelques réticences à l'idée de devoir en fréquenter, la plupart avait le sang chaud et elle se sentait bien incapable de réussir à discuter convenablement avec l'un d'entre eux sans rester sur ses gardes en permanence. C'était bien normal après ce qu'il était arrivé lors du bal d'Halloween en cinquième année. Certes, c'était de l'histoire ancienne, plus d'un an avait passé depuis, mais elle ne pouvait s'empêcher d'être convaincue que c'était quelque chose qui pouvait se produire de nouveau. Certains appelleraient sans doute ça de la paranoïa, mais elle préférait se dire qu'elle agissait avec toute la prudence nécessaire, c'était bien plus positif. Tant pis si elle était considérée comme une petite chose fragile, elle savait que ce n'était pas le cas en réalité et tant qu'elle en restait convaincue tout irait bien.

« Je crois que tu as raison, mais j'ai tellement peur d'échouer que je ne peux pas m'empêcher de réviser comme si j'allais passer un examen primordial. Mes parents disent que tout ce stress finira par me rendre malade mais j'imagine que dans mon cas c'est plutôt quelque chose de positif, ça me rend plus vivante. »
Expliqua-t-elle en ayant bien conscience de passer pour une vraie tarée. « Je sais pas trop si tu vois ce que je veux dire... »

Elle parlait beaucoup trop, c'était indiscutable. Astride avait toujours été particulièrement bavarde lorsqu'elle se trouvait en présence des personnes qui comptaient pour elle. Après, si jamais elle était confrontée à d'autres élèves qu'elle connaissait moins, elle savait être muette comme une carpe mais lorsqu'elle en avait l'occasion, la jeune fille pouvait parler, parler et parler encore sans réussir à se contenir. Il lui suffisait de trouver un sujet de conversation assez intéressant pour quelle ait de quoi entretenir une interminable conversation et elle pouvait embêter tout le monde pendant une éternité. Cette soirée était une bonne occasion de bavasser une fois de plus.
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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyMer 29 Mai - 22:10

« Mais oui ! Il faut y croire, Rome ne s'est pas construite en un jour. » L'enthousiasme d'Astride rendait Annabeth très heureuse de savoir que l'on croyait à ses futurs potentiels efforts. Elle ne lâcherait rien ces vacances, elle ne changera pas complètement mais même si ce n'était qu'un peu, c'était déjà très bien. En plus, la demoiselle Costland était certaine que son grand frère Harry se ferrait une joie d'aider sa petite soeur à façonner un caractère dont elle serait satisfaite, pour qu'enfin la timide Anna' réussisse à s'exprimer comme elle le veut sans craindre les réactions des autres, ce serait de grands progrès. Et peut-être même qu'ainsi la française oserait affronter les critiques du plus jeune de ses frères, il y tant de temps qu'elle n'a plus parler à Joshua, à part par obligation familiale, il a toujours refusé de voir la seule sorcière de la famille depuis que celle-ci à découvert l'existence de ses dons. Pourtant, si les deux enfants parlés ensemble, alors Annabeth savait qu'enfin elle mettrait un nom sur le problème. De la jalousie ? Oui mais pas que, il aurait pût ne refuser que de converser avec sa soeur mais non, le plus jeune des Costland avait complètement changé de caractère, tournant le dos à pratiquement tout son entourage. Le petit garçon souriant qui s'entendait si bien avec la Poufsouffle à disparu depuis des années, maintenant il est comme passé du côté obscur de la force. D'accord, là, Anna' s'égarait un peu. Elle se reprit rapidement et fît un signe de tête pour confirmer les dires de sa camarade.

« Je n'aurais pas cette prétention, je ne suis pas apte à juger qui que ce soit, si ce n'est peut-être ces crétins de serpentard, c'est plus fort que moi, je ne peux pas m'en empêcher. » Annabeth ne pouvait qu'approuver son amie, certes on lui avait toujours dit qu'il ne fallait pas juger les gens sur les premières apparences, et elle s'y était toujours appliqué mais au bout de six ans à Poudlard, plus un petit; bonus cette année puisque la maison des Jaunes & Noirs avait dût recevoir certains Serpentards chez eux; elle ne pouvait s'empêcher d'être réticente envers les serpents. Quasiment tous étaient arrogants et ce trait de caractère était quelque chose d'insupportable pour la Poufsouffle. Bon, c'est vrai tous n'étaient pas pareils, par exemple lors de l'incendie de l'Université, Anna' s'était retrouvé avec plusieurs personnes qu'elles ne connaissaient pas mais ça lui avait permis de découvrir qu'une Serpentarde répondant au nom d'Isis n'était pas si bête que la plupart de ses compères, même son amie semblait savoir réfléchir mais elle avait fait moins forte impression à Annabeth. Et puis il y avait une ancienne élève qui avait mystérieusement disparue, une fille qui avait insisté pour être près de la Poufsouffle. Donc, oui tous n'étaient pas pareils mais sur tous les élèves Verts & Argents, trop peu avait su trouver grâce aux yeux d'Annabeth.

« Je crois que tu as raison, mais j'ai tellement peur d'échouer que je ne peux pas m'empêcher de réviser comme si j'allais passer un examen primordial. Mes parents disent que tout ce stress finira par me rendre malade mais j'imagine que dans mon cas c'est plutôt quelque chose de positif, ça me rend plus vivante. Je sais pas trop si tu vois ce que je veux dire... » Bien sûr que la française pouvait comprendre ce stress constant de la peur d'échouer, elle l'avait ressenti tout au long de ses premières années à Poudlard, en tant que née-moldu, toujours elle avait peur de ne pas être à la hauteur d'un autre sorcier et cela lui procurait un sentiment de grande panique avant chaque évaluation de niveau au cours de l'année. Mais plus maintenant, la demoiselle Costland avait fini par prendre ses marques à Poudlard et à présent, elle se rendait sereine en cours même si il y avait des examens en cours d'année. Il n'y avait juste que pour les BUSEs qu'elle s'était remis à stresser comme pas possible et sûrement qu'elle se retrouverait qu'elle se retrouverait dans le même état, dans un an, quand elle devrait passé ses ASPICS. Alors oui, le stress Annabeth comprenait assez même si ce n'était pas au point d'Astride. « Je ne veux pas non plus juger, je trouve juste que tu es aussi vivante sans que tu es besoin de stresser. Là, tu parles, tu animes une conversation, c'est en parlant aussi que tu es vivante. Je ne sais pas non plus si toi tu vois mon point de vue mais bien sûr je ne te reproche pas de parler beaucoup, au contraire, je crois que sinon, nous n'aurions pas de discussion. » Fallait bien le dire, avec Annabeth qui n'avait pas beaucoup de discussion et Astride qui n'avait aucun mal à déballer, les deux filles n'avaient pas de soucis pour se disputer la parole. Et puis, oui, la Whisby avait l'air très vivante en parlant. Depuis que Anna' s'était rendu à la fête, elle ne s'était pas ennuyée une seule fois avec Astride avec qui la conversation était animée, elle se sentait vraiment ravie et elle espérait que sa camarade aussi. Elle ne savait pas comment expliquée mais Annabeth avait vraiment l'impression que personne dans cette fête n'avait l'air plus débordant de vie que son amie. Et pourtant, elle avait plusieurs fois regardé la salle commune pour observer ceux qui étaient venus, et personne ne débordait pas autant d'énergie.« Bien sûr quand je dis que tu parles beaucoup c'est pas un défaut. Enfin ça pourrait l'être mais pas pour moi, crois moi si je pouvais parler autant avec les personnes je serais contente. » Effectivement, si Annabeth pouvait parler autant, ne serait-ce qu'avec les personnes qu'elle aimait, ça l'aiderait. Ainsi elle pourrait tenter de nouer de vrais liens avec sa mère, pas seulement mère-fille et puis c'est tout, elle voudrait lui parler, se confier, débloquer leur situation. Parler avec son père pour lui redonner un peu le sourire, le bonheur. Parler plus souvent pour savoir quoi dire dans n'importe qu'elle situation. Voilà à quoi ça pourrait lui rendre service. Parler beaucoup est loin d'être un défaut.
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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyLun 3 Juin - 13:05

« Je ne veux pas non plus juger, je trouve juste que tu es aussi vivante sans que tu es besoin de stresser. Là, tu parles, tu animes une conversation, c'est en parlant aussi que tu es vivante. Je ne sais pas non plus si toi tu vois mon point de vue mais bien sûr je ne te reproche pas de parler beaucoup, au contraire, je crois que sinon, nous n'aurions pas de discussion. »

Sauf que ce n’était pas facile à changer. D’accord, il y avait plein d’autres moyens de ressentir un minimum d’adrénaline que celui d’angoisser jusqu’à s’en rendre malade juste avant un examen, mais elle n’avait jamais réussi à contrôler tout ce stress qui l’envahissait, jusqu’à maintenant et elle doutait fortement d’y parvenir un jour. Elle aurait bien aimé pourtant, arriver zen le jour J, faire un grand sourire à l’examinateur et se montrer d’une assurance à toute épreuve parce qu’elle savait qu’elle possédait les connaissances nécessaires pour réussir. Sauf que ça ne fonctionnait pas comme ça, généralement elle entrait dans la pièce en bafouillant un bonjour incompréhensible, se trompait au moins une fois pendant l’entretien, même sur son nom si elle était vraiment trop à cran et ne parvenait à se détendre un peu que lorsqu’elle constatait qu’elle connaissait toutes les réponses aux questions posées. Alors forcément, Astride aurait aimé pouvoir simplement effacer ses angoisses permanentes et vivre comme une jeune fille des plus normales mais elle doutait que ce soit envisageable même dans un futur un peu plus lointain. Quoi que, elle ne pouvait pas vraiment deviner comment se passeraient ses études supérieures.

« C’est vrai, mais combattre le stress n’est pas forcément évident, en tout cas, je n’y suis jamais arrivée alors j’essaie de voir le côté positif de toutes ces angoisses, c’est pas évident mais j’arrive à en trouver. » Expliqua la jeune fille. « Par exemple, la motivation, c’est vraiment important. »

En même temps, il était vrai que sa motivation à elle ne résidait pas uniquement dans le stress que lui procurait l’approche imminente des examens. D’accord, ça la poussait à accumuler le maximum de connaissances pour qu’elle soit sûre et certaine de ne pas se faire ridiculement piéger alors qu’elle ne s’y attendrait pas mais elle ne travaillait pas que pour ça, loin de là. Astride avait bien conscience qu’en se donnant du mal pour réussir, elle assurait son avenir et c’était ce qui comptait le plus à ses yeux. Elle voulait avoir la vie dont elle rêvait et elle s’en donnait les moyens, voilà tout. Sans tous ces efforts, jamais elle n’aurait pu envisager d’exercer la profession de médicomage, ce n’était peut-être pas la profession la plus reconnue dans le monde des sorciers, ça n’avait pas la même importance qu’Auror, par exemple, mais c’était quelque chose d’essentiel pour la Poufsouffle et rien ne comptait autant que ses études futures à ses yeux. Enfin, ce n’était pas tout à fait vrai, il y avait également sa famille et ses amis qu’elle tâchait de ne jamais mettre de côté, mais elle devait bien reconnaitre que, suivant sa quantité de travail, il lui arrivait de les contacter un peu moins et elle passait pas mal de temps à s’excuser pour ses absences répétées. Elle restait, cependant convaincue que ça en valait la peine.

« Bien sûr quand je dis que tu parles beaucoup c'est pas un défaut. Enfin ça pourrait l'être mais pas pour moi, crois-moi si je pouvais parler autant avec les personnes je serais contente. »

Annabeth était visiblement toujours aussi gentille. Elle ne savait vraiment pas pourquoi elles avaient passé si peu de temps ensemble cette année, c’était le genre de personne avec lequel elle pouvait parler sans craindre d’être jugée ou critiquée et c’était plutôt agréable. Bon, évidemment, Astride aimait bien l’idée que ses amis soient le plus francs possibles avec elle, qu’ils lui disent ce qu’il y avait à dire lorsque c’était nécessaire sans prendre la peine de la brosser dans le sens du poil. Les amis étaient fait pour ça, après tout, pour dire ce qui allait mais aussi ce qui n’allait pas, pour la soutenir lorsqu’ils pensaient qu’elle avait raison mais pour s’opposer à elle lorsqu’ils pensaient qu’elle avait tort. Sauf que de temps en temps, c’était bien aussi d’avoir quelqu’un à ses côtés qui lui faisait aveuglément confiance, quelqu’un qui ne chercherait pas à analyser son comportement en permanence et à lui dire comment il fallait qu’elle agisse. En vérité, la Poufsouffle était sans doute un peu plus compliquée qu’elle en avait l’air. Elle voulait tout et son contraire quasiment en permanence et c’était sans doute pour ça qu’elle avait toujours eu autant de mal avec les garçons. Elle était sans doute plus difficile à contenter qu’elle voulait le faire croire et même si elle n’en avait pas pleinement confiance des éclairs de lucidité comme celui-ci la ramenaient à la raison.

« Oh, ne t’inquiètes pas, je ne l’ai pas mal pris, je sais bien que je suis particulièrement bavarde, mais ça ne m’a jamais dérangée plus que ça. A dire vrai, je déteste les grands moments de silence gênants dans les conversations, alors j’ai toujours tout fait pour les éviter. »

Et elle y arrivait parfaitement bien. Bon d’accord, rien ne disait qu’elle était particulièrement intéressante, mais au moins elle ne laissait aucun silence s’installer durablement entre son interlocuteur et elle durant une conversation. Même dans le cadre de ses oraux d’examens, cette faculté pouvait s’avérer utile. Au lieu de simplement répondre à la question posée en deux ou trois mots, elle s’arrangeait à développer suffisamment pour ne pas laisser un vide dans le reste du temps imparti. Certes, c’était souvent un peu gênant, elle se souvenait parfaitement ne pas avoir eu le temps de donner toutes ses conclusions lors de ses BUSEs, ce qui n’avait pas eu l’air de gêner l’examinateur puisqu’elle avait tout de même obtenu un Optimal dans toutes ses matières, sauf en vol. Elle avait été un peu déçue en voyant ça mais elle savait qu’elle avait donné le meilleur d’elle-même et qu’elle n’aurait rien pu attendre de plus. Son professeur avait fait tout ce qui était en son pouvoir pour parfaire son enseignement les nombreuses fois où elle était allée le trouver et elle savait pertinemment que sans les cours théoriques, elle aurait eu une plus mauvaise note que ça, encore. Il fallait se rendre à l’évidence, le sport n’était tout simplement pas fait pour elle.

« Il n’y a pas tant de monde que ça finalement. » Remarqua la Poufsouffle en balayant la salle du regard. « C’est dommage. »

La salle n’était pas aussi pleine qu’elle l’avait espéré. Certes, il y avait des gens, elles n’étaient pas restées qu’entre organisatrices, ce qui était déjà plutôt positif, mais Astride aurait aimé voir débarquer Yasha, Euphrasia, voire même le petit Kaïn qui se prenait pour un crack du haut de ses cent vingt centimètres. Mais visiblement, toutes ces personnes n’avaient pas l’intention de se pointer ce soir, et même si elle trouvait ça dommage, elle préférait largement imaginer qu’elles avaient eu d’autres affaires urgentes à régler plutôt qu’elles n’avaient juste pas envie de venir.
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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyMer 5 Juin - 18:28

« C’est vrai, mais combattre le stress n’est pas forcément évident, en tout cas, je n’y suis jamais arrivée alors j’essaie de voir le côté positif de toutes ces angoisses, c’est pas évident mais j’arrive à en trouver. Par exemple, la motivation, c’est vraiment important. » Plus la conversation avançait plus les sujets devenaient plus intéressants pour Annabeth. Elle avait beau connaître la Whisby depuis leur première année, chaque nouvelle discussion étonnée un peu plus la française. Astride était particulière, à chaque fois qu'il lui arrivait de converser avec elle, Annabeth se surprenait encore à être surprise par les répliques de son amie. C'est vrai que le stress n'était pas une chose facile à combattre, il faut toujours du temps pour se débarrasser de ce genre de sentiment oppressant et l'accepter en essayant de vivre avec en voyant les côtés positifs, cela pouvait aider c'est sûr. Mais étais-ce réellement une bonne chose ? Annabeth y réfléchissait, elle avait accepté le fait d'être timide mais n'avait pas trouver d'éléments positifs en cela, en fait elle ne les avait jamais cherchés mais même en y réfléchissant, peu de choses en ressortaient comme des choses qui pouvaient s'avérer positives. Après cela dépendait des personnes aussi, car accepter son stress ou sa timidité pouvait être signe qu'on s'accepter entièrement tel qu'on était, et bien sûr, cette acceptation ne pouvait que mieux se passer si on voyait des points positifs. Si Astride préférait voir les choses ainsi, Annabeth était contente pour son amie, mais elle ne préférait pas voir les choses ainsi, elle détestait beaucoup sa timidité, sa discrétion naturelle, certes elle aurait pu en trouver des points forts comme elle en voyait si souvent dans les romans à l'eau de roses mais cela ne lui plaisait. Ce qu'aimait Annabeth, c'était les filles avec du caractère, des filles fortes, ce qui était loin d'être le cas de la Costland qui pourtant désirer un jour le devenir. Voilà pourquoi elle ne pouvait faire comme Astride, non, elle avait décidé de changer la donne en faisant des efforts, car seulement elle deviendrait ce qu'elle voulait être et en serait satisfaite.

« Oh, ne t’inquiètes pas, je ne l’ai pas mal pris, je sais bien que je suis particulièrement bavarde, mais ça ne m’a jamais dérangée plus que ça. A dire vrai, je déteste les grands moments de silence gênants dans les conversations, alors j’ai toujours tout fait pour les éviter. » Annabeth était un peu soulagée, l'espace de quelques instants elle avait eu peur d'avoir été vexante ce qui bien entendu n'avait jamais été son objectif. Au contraire, elle en venait même à presque envié son amie d'avoir la faculté de débiter aussi vite, les blancs sont gênants, ça donne un sentiment qui mets mal à l'aise, alors pour une jeune fille comme Anna', cette faculté pourrait être utile, elle se sentait souvent assez gênée pour pouvoir éviter dans rajouter avec des blancs dans les conversations. Donc, c'est avec beaucoup de joie qu'elle apprécié le fait que son amie soit bavarde, en plus cela lui permettait d'éviter les blancs, ceux qu'Annabeth n'avait jamais réussi à faire, en fait elle les provoqués plus que les comblés ou les éviter. « Je t'envie un peu de pouvoir parler autant, c'est assez utile et j'aimerais pouvoir parler autant si facilement. Mais qui c'est, peut-être que ça se débloquera cet été. » La française avait dit ça sur un ton léger mais à la fois déterminé, ce qui l'étonnée un peu, c'était bien rare d'entendre ça dans sa voix mais cela lui plaisait bien. Elle fît un sourire à son amie avant de reporter son attention sur autre chose.

« Il n’y a pas tant de monde que ça finalement. C’est dommage. » Bien vraie ça, des personnes avaient certes affluée au fur et à mesure dans la salle mais le compte était loin d'être proche du nombre total de Poufsouffle. Ils ne savaient pas ce qu'il manquait, surtout que les nombreuses absences peinaient sincèrement Astride mais sûrement ce n'était pas la seule. La française pensait bien sur à la préfète, c'était sa dernière année, l'une de ses dernières soirées importantes au château, elle qui n'avait jamais vraiment approché ses camarades, avait tenté une sorte d'approche, comme si finalement elle avait veillé sur tout le monde même si elle ne le montrait pas. Annabeth divaguait peut-être mais cela restait dommage. « Je suis bien d'accord avec toi. J'aimerais encore croire que certains franchiront encore la porte de la salle commune mais maintenant il n'y a plus beaucoup d'espoir. Ils ne savent pas ce qu'il manque car la fête était une très bonne idée. » La maîtrise des mots ce n'étaient décidement pas pour Annabeth qui sentait dans ses paroles une tentative maladroite et inutile de ne pas se faire d'illusion sans pour autant enfoncer les deux organisatrices de la fête. Cette fête était très bien mais elle l'aurait été encore plus si les autres avaient fait l'effort de les rejoindre. Annabeth était quand même déçue par l'absence de Kayla, qui elle en aurait été presque certaine, se serait rendue avec elle à la fête. La Costland, osait espérer que ce n'était pas le manque d'envie mais plutôt par obligation qu'elle n'avait pas rejoint les autres Jaunes & Noirs ici présents
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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyDim 9 Juin - 16:31

« Je t'envie un peu de pouvoir parler autant, c'est assez utile et j'aimerais pouvoir parler autant si facilement. Mais qui c'est, peut-être que ça se débloquera cet été. »

En réalité, la jeune fille avait une théorie à ce sujet et elle avait hâte de l'exposer à son amie. C'était le genre de choses qu'elle expliquait à chaque personne qui osait lui faire remarquer qu'elle était trop bavarde. Certes, elle l'était, Astride n'avait aucun doute à ce sujet, seul un idiot n'aurait pas été en mesure de réaliser qu'elle parlait toujours beaucoup plus que tout le monde en toutes circonstances. Enfin, en toutes circonstances, pas totalement, elle avait tendance à devenir muette comme une carpe lorsqu'elle se retrouvait en cours, non pas à cause d'une quelconque timidité, mais surtout parce qu'elle n'avait jamais vraiment eu confiance en elle et mettait donc un temps fou avant de réaliser que la réponse qu'elle comptait donner à son professeur était peut-être la bonne. Le temps de se convaincre, la moitié de la classe avait déjà le bras en l'air. Le pire était qu'elle se rendait bien souvent compte qu'elle avait raison, mais ça ne changeait rien à son comportement, elle préférait réfléchir avant d'agir, même si au final, elle se retrouvait à ne pas agir du tout.

« Je crois que c'est lié à ma famille, en fait. Déjà, j'ai mes parents qui ne passent pas forcément inaperçus, mon père est d'une maladresse rare et passionné par l'électronique, il peut en parler pendant des heures et des heures sans se lasser, c'est incroyable. Ma mère est une commère, si elle pouvait passer des heures à épier les voisins par la fenêtre, elle le ferait, je trouve ça vraiment désagréable, je déteste quand j'ai l'impression d'être espionnée. » Expliqua la jeune fille en comptant sur ses doigts, comme si elle craignait d'oublier un de ses frères et sœurs dans la bagarre. « Après, il y a Arthur, il a vingt-et-un ans maintenant et depuis qu'il a commencé ses études de médecine, il donne l'impression que rien ni personne n'est à la hauteur de son formidable potentiel, c'est désespérant. Bon, après, c'est sûr qu'il est vraiment doué pour ce qu'il fait et il a l'air d'aimer ça, mais je pensais que le fait que je veuille faire les mêmes études que lui plus tard nous rapprocherait, mais non, il passe tout son temps à se moquer de moi. J'aime pas qu'on nous compare tout le temps, mon frère est brillant, certes, mais ce n'est pas une raison. Ce n'est pas un sorcier, alors que moi, oui, mais je n'en fais pas toute une histoire. S'il pouvait arrêter de me charrier tout le temps pour qu'on ait une conversation sérieuse, je pense que ça aiderait tout le monde, mais autant demander à un aveugle de regarder en face de lui, je crois que je n'arriverais jamais à obtenir ce que je souhaite. Il y a aussi Axel, mais lui, c'est pas trop de se faute s'il est bruyant, je pense que c'est parce qu'il a été choyé par ma mère lorsque je suis partie de la maison. On a pas mal d'années d'écart, pourtant, mais en fait, je crois qu'elle a eu peur qu'il ne devienne un sorcier, comme moi, et qu'il finisse par quitter la maison pour venir à l'école. Du coup, elle a voulu rattraper le temps perdu et il a l'habitude qu'on lui laisse tout passer, il fait ce qu'il veut quand il en a envie et quand il n'en a pas envie, ce sont les autres qui s'y collent à sa place. Pourtant, maintenant elle sait qu'il ne recevra jamais sa lettre, sinon il aurait été en première année au moment où je te parle, mais va récupérer une éducation massacrée... Je crois que ce n'est pas possible et qu'il sera toujours l'enfant turbulent et malpoli de la famille. Et encore, il n'est pas en pleine adolescence, j'ai hâte de voir ce que va donner sa crise, quand il quittera la maison en pleine nuit pour aller fumer je-ne-sais-trop-quoi avec ses amis, elle rigolera moins, ma mère, mais ce n'est pas à moi de lui donner des conseils d'éducation, j'attends simplement qu'elle se rende compte de son erreur. Mais je crois qu'elle en a déjà une petite idée, les résultats scolaire d'Axel ne sont vraiment pas excellents, alors qu'Arthur et moi, on a toujours été les meilleurs de notre classe, il a vraiment un problème. La petite dernière c'est Ariane. Elle a que sept ans, alors on ne peut pas vraiment savoir ce qu'elle deviendra plus tard, mais pour l'instant, c'est un vrai petit démon. Tout le monde dit qu'elle me ressemble et c'est peut-être vrai, physiquement, tout du moins, mais elle est tellement plus enquiquinante. Enfin, j'espère, sinon ça veut dire que je me perçois bien mieux que je ne le suis réellement. Elle réclame de l'attention en permanence, quand personne ne prend le temps de jouer avec elle, on a le droit à des crises de nerfs pas possible, elle jette les objets par terre, et fait des caprices pour un oui ou pour un non. Pourtant ma mère est assez ferme avec Ariane, mais je la soupçonne d'imiter le comportement d'Axel en espérant que ça passe comme une lettre à la poste, ce qui n'est absolument pas le cas. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle ne me considère pas vraiment comme sa sœur. Elle n'avait même pas un an quand je suis partie à Poudlard et elle me voit revenir seulement pour les vacances d'été, c'est un peu la galère quand elle me voit et qu'elle ne me reconnaît pas, ça me fait un peu mal au cœur, mais je me dis que ce n'est pas vraiment de sa faute, la pauvre... Bref, tout ça pour dire, qu'avoir une grande famille ne permet pas de s'exprimer librement parce que tout le monde cherche à monopoliser la conversation donc je me rattrape lorsque je suis à Poudlard... Comme tu peux le constater, d'ailleurs.... Je suis désolée. » S'excusa la jeune fille en constatant qu'elle venait de blablater sans s'arrêter pendant bien trop de temps. « En même temps, avec Joshua et Harry, tu n'es pas dans une meilleure position, mais peut-être te laissent-ils plus facilement t'exprimer ? »

En conclusion, tout ce qu'elle venait de prouver à son amie était que sa théorie était on ne pouvait plus fausse. Certes, elle avait une famille très nombreuse et était, la plupart du temps, relativement discrète lorsqu'elle se retrouvait avec toute la marmaille, mais Annabeth aussi était issue d'une famille comptant plus d'un enfant, et pourtant, ça ne l'empêchait pas d'être timide à Poudlard. Après, la Poufsouffle ne savait pas trop comment ça se passait chez elle, peut-être que ses deux grands-frères étaient plutôt calme, quoi qu'elle avait cru comprendre que le plus jeune des deux était plutôt turbulent et vaguement insolent également. Et puis, il y avait peut-être une différence du fait qu'elle était la seule fille de sa famille, ce qui la faisait probablement bénéficier d'une attention toute particulière. Astride ne se souvenait pas vraiment de ce qu'avait été sa vie sans la petite dernière, Ariane. Pourtant, elle avait dix ans lorsque sa petite sœur avait vu le jour, mais elle avait été tellement contente qu'un dernier bébé vienne agrandir la famille qu'elle ne s'était pas souciée le moins du monde des changements qui avaient pu se produire dans sa vie.

« Je suis bien d'accord avec toi. J'aimerais encore croire que certains franchiront encore la porte de la salle commune mais maintenant il n'y a plus beaucoup d'espoir. Ils ne savent pas ce qu'il manque car la fête était une très bonne idée. »

La jeune fille hocha la tête, acquiesçant silencieusement à la remarque de la jeune fille. Annabeth avait raison, une fois de plus, on ne pouvait pas dire que cette fête était la plus réussie de toute l'histoire de Poudlard et il fallait espérer qu'elle ne serait pas un sujet de moquerie à cause de ça, elle avait simplement essayé de faire en sorte de rétablir un minimum de cohésion dans leur maison, ça partait vraiment d'une bonne intention et elle ne tenait pas plus que ça à devenir la cible principale des ragots. Cependant, c'était pour Sarah que ça devait être le plus dur. La Poufsouffle avait toujours été très populaire et cette soirée ne reflétait pas du tout la place importante qu'elle occupait parmi les élèves de l'école. Mais il fallait bien admettre que depuis qu'elle fréquentait Scipion, elle était devenue une personne bien différente et Astride n'aurait rien trouvé d'étonnant à ce que toutes les quiches superficielles qui lui servaient d'amies finissent par lui tourner le dos. Mais bon, ce n'était pas parce qu'elle s'en doutait que ça devait être plus facile pour Sarah, mais si la jeune fille n'abordait pas le sujet elle-même, il était absolument hors de question qu'elle lui en parle.

« Tu as raison, à moins d'un miracle, on peut dire que cette fête n'aura pas eu la réussite espérée. Anabela est venue, mais je m'attendais à voir Yasha, Euphrasia, Kayla, peut-être ? Pas toi ? Tu en as parlé à tes amis avant de venir ? » Demanda-t-elle simplement. « C'est étonnant qu'ils n'aient pas fait plus d'efforts, tu crois que c'est la réputation de Sarah qui a pu faire blocage ? Pourtant, c'est moi qui ai envoyé les lettres, je suis peut-être pas hyper populaire, mais je pensais pas être mal-aimée des autres élèves. »

Elle n'avait pas la prétention d'être plus apte que Sarah à faire venir les élèves à cette petite fête improvisée. Elle se savait d'ailleurs incapable d'organiser tout toute seule, heureusement que son amie avait été là pour lui donner un sérieux coup de main, et pour avoir carrément l'idée qu'elle ne serait jamais risquée à proposer de peur de se faire totalement rejetée. Cependant, elle imaginait quand même avoir créé moins d'histoires que la préfète, ces derniers temps et donc de ne pas être vraiment détestée par les Poufsouffle à défaut d'être aimée. Mais malheureusement, elle s'était trompée.

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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyMar 11 Juin - 9:26

Quand Annabeth disait que son amie parlait beaucoup, elle ne s'attendait pas non plus à la longue tirade qu'elle allait lui sortir. Plus qu'avant, on aurait dit qu'Astride avait encore changé de vitesse pour parler, heureusement que la française avait déjà eu à faire quelques fois à cette situation et elle écouta sans broncher son amie. D'ailleurs celle-ci s'excusa ce qui eût le don de faire rire Annabeth, non elle ne se moquait pas, elle trouvait juste ça amusant et puis cela ne la dérangeait pas non plus de l'écouter parler ainsi de de sa vie à la maison, elle persevait cela comme quelque chose de positif, elle avait déjà entendue parler des frères et soeur de la Whisby mais jamais autant et tous d'un coup mais cela ne montrait-il pas au contraire que leur lien était plus fort ? Après tout ce sont à nos vrais amis à qui l'ont tient vraiment qu'on raconte ce genre de détails. « Ne t'excuses pas, ça ne me dérange pas de t'écouter et tu le sais, en plus je pense que tu as raison, c'est le contexte dans lequel tu grandis avec ta famille qui définie une partie de comment tu es ensuite. Alors ne t'excuse pas d'être ce que tu es. » La jeune Whisby était très bien comme elle était même si elle parlait beaucoup, Annabeth ne changeait pas d'avis, c'était une bonne chose. « En même temps, avec Joshua et Harry, tu n'es pas dans une meilleure position, mais peut-être te laissent-ils plus facilement t'exprimer ? » C'est vrai que l'on pouvait facilement croire que les choses étaient à peu près semblables chez les Costland, mais la vie de la famille était en réalité moins passionnante que celle d'Astride. « La situation chez moi est différente que chez toi, nous n'avons jamais vraiment eu à se batailler pour retenir l'attention. Mon père est un homme gentil, un parfait gentleman, il exerce la profession de professeur mais il n'éprouve plus de grande passion pour son métier. En plus, ma mère et lui se sont éloignés car ma mère est surchargée, c'est la manager de deux chanteurs et elle n'a pas beaucoup de temps à accorder à sa famille. Très peu présente, on ne la voit qu'en général durant les repas de famille et la encore c'est bien trop court. Ainsi, mon père bien qu'il nous aime à tous, ne supporte pas très bien l'éloignement progressif de ma mère, du coup lui aussi s'éloigne. Il passe le plus souvent de son temps à s'enfermer dans son bureau pour travailler ou alors dans sa chambre pour dormir. Du coup, c'est déjà compliqué de les voir alors quand c'est possible, on ne se bataille pas tellement parce qu'on a grandi sans être très proches d'eux, on échange des formalités mais pas grand choses. Et puis, depuis que je suis à Poudlard, mon petit frère Joshua à beaucoup changer, il devient capricieux, méchant, égoïste, et rejette non plus seulement moi mais aussi les autres membres de notre famille. C'est quelque chose qui fait assez mal et qui nous divise un peu plus mais lui ne semble s'en soucier vraiment. C'est devenu un petit monstre et la personne qui l'a fait devenir comme ça c'est moi, moi car je suis une sorcière née-moldue. Je pensais que ça ne serais que de la jalousie, qu'avec le temps ça finirait par passé mais plus les années passent et plus son amertume envers moi grandit. J'ai du mal à vivre avec ça quand je suis chez moi, je pense que je devrais m'expliquer avec lui, ça ne pourrait que m'aider, faire un peu le point sur les raisons qui le pousse à me rejeter. Le Joshua que je connaissait quand j'étais plus petite me manque. Heureusement, il me reste un point d'appui, mon grand frère Harry. Toujours la pour moi, c'est mon principal soutient et c'est avec lui que je partage le plus de chose dans ma famille. C'est assez dur pour nous deux de vivre loin de l'autre mais en même temps il comprend et m'encourage dans ma voie de sorcière même si plus tard je compte bien retrouvée une vie presque totalement moldue. Harry me ressemble beaucoup, il partage les même relations que moi envers le reste de la famille, enfin presque car il ne partage pas les même moments privilégiés avec mon père et puis Joshua le déteste moins que moi. C'est parce que mon grand-frère me ressemble autant que j'aime partager avec lui, il est un peu curieux, d'ailleurs j'ai un peu cédé à sa curiosité et à sa soif d'apprendre, je lui ai montré quelques tours de magie peu après mes BUSEs, et je lui ai fait lire quelques chapitres de mes tout premiers livres. C'est amusant pour nous, il ne comprend pas grand chose mais c'est sympa. Enfin tout ça pour dire que je n'ai jamais eu à batailler pour retenir l'attention, en fait, je crois que j'ai pris l'habitude de trop peu parler et ça s'est répercuté sur ma vie sociale. En fait ça dépend dans le contexte dans lequel on grandit. » La dernière phrase sonnait à présent comme un peu faux, Annabeth venait de dire qu'elle parlait trop peu sauf sur ce sujet, elle avait presque autant parler que son amie.

« Enfin la oui j'ai beaucoup parlé, j'espère que tu n'a pas trop trouver ma vie bien trop ennuyeuse comparé à la tienne. » Comparé au récit qu'avait fait Astride, Anna' trouvait que le sien représentait bien le genre de famille ou les membres sont trop peu unis et ou la vie est parfois morne, tandis qu'à écouter son amie, tout de suite elle s'imaginait une maison bruyante mais aussi chaleureuse avec tant de sourire et de bonne volonté. Juste une fois, elle aurait aimé voir ce que ça aurait donné si sa vie à la maison avait été un peu semblable à celle de l'autre Poufsouffle, peut-être même que la Annabeth d'aujourd'hui n'aurait pas été du tout la même, sûrement aurait-elle trouvé le moyen de s'affirmer à force de passer du temps à se batailler l'attention avec ses frères. Bien sûr, jamais elle ne saurait la réponse car la vie chez les Costland n'était pas prête de changer un jour, il était beaucoup trop tard. Il subsistait peut-être un moyen d'arranger les choses mais si c'était le cas, cette solution n'avait pas encore germé dans l'esprit de la française mais qui sait ça pouvait arrivé dans l'avenir.

« Tu as raison, à moins d'un miracle, on peut dire que cette fête n'aura pas eu la réussite espérée. Anabela est venue, mais je m'attendais à voir Yasha, Euphrasia, Kayla, peut-être ? Pas toi ? Tu en as parlé à tes amis avant de venir ? C'est étonnant qu'ils n'aient pas fait plus d'efforts, tu crois que c'est la réputation de Sarah qui a pu faire blocage ? Pourtant, c'est moi qui ai envoyé les lettres, je suis peut-être pas hyper populaire, mais je pensais pas être mal-aimée des autres élèves. » En vue des circonstances de son oubli de l'organisation de la petite fête des blaireaux, Annabeth n'avait pas eu franchement le temps d'en parler à qui que se soit. C'était déjà merveilleux qu'elle est retrouvé la lettre l'après midi même sinon elle ne serait revenue que beaucoup plus tard et ne se serait sûrement pas rendu à la fête après sa tardive arrivée. Elle avait eu une étourderie mais il était difficile d'imaginer que d'autres personnes aient vécu la même chose avec leurs lettres. Donc qu'elles étaient leurs raisons ? « Je pensais que les autres viendraient aussi, je m'imaginais la salle beaucoup plus remplie. Je croyais qu'une fête entre Poufsouffle nous serait à tous bénéfique mais si la plupart des élèves de notre maison sont absents, le résultat voulu sera loin d'être obtenu. Pour moi, la réputation de Sarah ne m'a pas du tout influencé, la seule chose qui comptait c'est de passer du temps avec des camarades, et je ne sais pas si les autres ont été freinés par Sarah mais je ne pense pas. Et ce n'est pas ta faute non plus, tu n'es pas mal aimée, même si c'était une autre personne qui avait envoyée les lettres le résultat aurait été le même, j'en suis certaine. Peut-être que nous les élèves de Poufsouffle ne sommes pas très fêtards et n'ont donc pas eu envie de venir. » Du mieux qu'elle peu, Annabeth tentait de rassurer sa camarade mais il pouvait avoir des tas de raisons qui ont poussé à tant d'absences, mais en même temps, comment les deviner ? La française n'avait pas le pouvoir d'entrer dans la tête des gens et d'en ressortir en ayant tout un dossier sur eux avec dedans la raison pourquoi ils n'étaient pas venus. Mais en aucun, leurs absences ne prouvaient qu'Astride était mal aimée, comme Annabeth l'a voyait, seul des Poufsouffles dans le genre d'Elwana pouvait ne pas la porter dans son coeur. Et encore, tout ça pour une histoire de sang, c'était n'importe quoi, ils avaient tous de la fibre magique en eux et c'était cela qui devait véritablement compter mais si on voulait un peu poussé les Pro Sangs-Purs, on pouvaot leur servir que les nés-moldus étaient plus méritant car ils avaient eu des pouvoirs pas eux-même tandis que les autres ne les avaient obtenus que par le sang. Bien sûr, Annabeth ne s'était jamais essayé à titiller une personne comme ça, elle tenait bien trop à ne pas s'attirer des ennuis, surtout avec des élèves dangereux qui se promenaient dans le château.

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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyMer 19 Juin - 14:11

« La situation chez moi est différente que chez toi, nous n'avons jamais vraiment eu à se batailler pour retenir l'attention. […] En fait ça dépend dans le contexte dans lequel on grandit. »

Le flot d’information qui se déversait d’un seul coup dans sa tête était légèrement compliqué à assimiler. Elle ne se doutait pas une seule seconde qu’Annabeth puisse avoir une vie aussi compliquée à gérer. Elle ne disait jamais rien, c’était le genre de fille qui n’exposait pas souvent ses problèmes et qui se renfermait lorsqu’on essayait de la faire parler vraiment d’elle-même et de ses émotions. Et voilà qu’elle se mettait à tout raconter, comment elle se sentait vis-à-vis de sa famille, les choses qu’elle avait du mal à supporter son envie de recoller les morceaux. Toutes ces choses touchaient particulièrement Astride parce qu’elle y était confrontée aussi. C’était sans doute pour ça qu’elle se sentait si proche de la jeune fille, leurs histoires, sans être exactement les mêmes, étaient étrangement similaires. Malheureusement, ce n’était pas parce qu’elle avait vécu des choses semblables qu’il était plus facile pour la Poufsouffle de trouver les mots pour réconforter la jeune fille. Elle le voulait, bien sûr, mais ce n’était pas aussi évident qu’elle avait pu l’imaginer.

« Oh… Je suis désolée pour toi. » Dit-elle avec sincérité. « Je ne savais pas que tu te sentais aussi… Isolée… Tu devrais essayer de leur en parler, tu ne crois pas ? »

Etrangement, elle avait justement imaginé qu’Annabeth était entourée par tout le soutien et l’amour possible. Visiblement, elle s’était trompée et même si elle était la première à avouer être en mesure de commettre des erreurs comme n’importe quel être vivant, moldu comme sorcier, elle n’avait pas imaginé pouvoir se tromper du tout au tout sur une personne qu’elle avait l’impression de connaitre mieux que quiconque. Elle avait bien conscience que tout le monde dissimulait quelque chose, il y avait toujours des éléments qu’on choisissait de ne pas avouer à n’importe qui ou de ne pas révéler par mesure de précaution et peut-être qu’Annabeth gardait son apparent isolement sous couverture parce qu’elle préférait laisser entendre qu’elle était une jeune fille joyeuse que rien ne pouvait perturber, histoire de finir par y croire elle-même. Mais la Poufsouffle trouvait tout de même triste que la jeune fille semble si renfermée, elle voulait lui montrer qu’elle pouvait compter sur elle quoi qu’il arrive, sans pour autant avoir l’air de s’immiscer de force dans la vie de son amie.

« Enfin la oui j'ai beaucoup parlé, j'espère que tu n'as pas trop trouvé ma vie bien trop ennuyeuse comparé à la tienne. »

Bien sûr que non ! Qu’allait-elle imaginer ? Astride aimait entendre parler ses amies, ce n’était pas parce qu’elle avait la stupide habitude de bavasser en permanence qu’elle le faisait pour obliger les autres à se taire, ce n’était pas du tout ça. Peut-être que tout le monde finissait par penser qu’elle était focalisée uniquement sur sa propre personne et non pas sur ce que ses amis pouvaient vivre ou ressentir. Justement, la Poufsouffle avait toujours eu l’impression qu’elle se montrait à l’écoute, qu’elle aimait aider les autres et que, sans être l’amie idéale, elle était plutôt douée pour comprendre les personnes auxquelles elle tenait. Sauf que manifestement, elle avait eu tort. Annabeth semblait vraiment craindre de la faire mourir d’ennui. D’un autre côté, elle semblait avoir toujours peur de déranger ce qui prouvait bien que son comportement n’était pas uniquement destiné à elle mais à toutes les personnes à qui elle adressait la parole. Il était donc de la responsabilité de lui faire comprendre qu’elle pouvait lui parler sans crainte de ne pas être écoutée, elle était justement là pour ça.

« Bien sûr que non ! Justement, ça m’intéresse de te connaitre un peu mieux, et vu tout ce que je viens de te balancer sur ma vie, il est plutôt juste que tu prennes le temps de t’exprimer à ton tour. » Répondit-elle en souriant. « Ça me fait plaisir que tu te confies à moi. »

Il était vrai que c’était elle qui avait ouvert le bal en parlant de sa famille, de sa petite sœur qu’elle ne voyait jamais et de ses deux frères qui passaient la plus grande partie de leur temps à trouver comment la taquiner. D’habitude, elle n’abordait pas le sujet de sa famille, surtout dans cette école. Elle était loin d’imaginer que ses amis ne pouvaient pas comprendre ce qu’elle vivait, tous les élèves de cette école savaient ce que c’était que d’être loin de chez eux et de leur famille et même si pour certains, c’était certainement plus simple parce que la plupart d’entre eux connaissaient bien ce système puisque leur père ou leur mère voire même les deux étaient déjà passé par là auparavant. Pour elle, c’était différent, ses frères et sœurs étaient restés à la maison, ses parents ne connaissaient rien de Poudlard et de ce qu’elle y faisait, elle avait la nette impression d’être devenue une étrangère pour sa propre famille et c’était particulièrement difficile à assumer. Dans un an, ou presque, tout ça serait terminé et elle commençait à avoir hâte.

« Je pensais que les autres viendraient aussi, je m'imaginais la salle beaucoup plus remplie. Je croyais qu'une fête entre Poufsouffle nous serait à tous bénéfique mais si la plupart des élèves de notre maison sont absents, le résultat voulu sera loin d'être obtenu. Pour moi, la réputation de Sarah ne m'a pas du tout influencé, la seule chose qui comptait c'est de passer du temps avec des camarades, et je ne sais pas si les autres ont été freinés par Sarah mais je ne pense pas. Et ce n'est pas ta faute non plus, tu n'es pas mal aimée, même si c'était une autre personne qui avait envoyé les lettres le résultat aurait été le même, j'en suis certaine. Peut-être que nous les élèves de Poufsouffle ne sommes pas très fêtards et n'ont donc pas eu envie de venir. »

Astride haussa les épaules en regardant tout autour d’elle. La salle était beaucoup moins remplie que ce qu’elle avait imaginé, et même si Annabeth semblait ne pas avoir pris en compte la popularité de l’une ou l’autre fille organisant cette soirée, elle était persuadée que les autres invités n’avaient pas du tout réagi de cette façon. Ce n’était pas grave, après tout, elles avaient fait tout leur possible pour que leur organisation soit parfaite et elle pensait ne rien pouvoir faire de plus pour attirer les autres élèves. S’ils avaient choisi de ne pas venir, c’était leur problème, elle avait eu la chance de tomber sur une personne formidable avec qui elle prenait plaisir à discuter et elle espérait que ce serait aussi le cas de Sarah qui se donnait du mal pour la première fois de toute sa vie. C’était un peu méchant pour la jeune fille qu’elle appréciait réellement, mais elle se contentait de se montrer réaliste. Il n’était pas dans les habitudes de la préfète de remuer le petit doigt quand ce n’était pas dans son propre intérêt, et il était vraiment dommage qu’elle ait à constater que ses efforts ne servaient à rien.

« Malheureusement, tout le monde n’est pas aussi intelligent que toi, j’imagine qu’ils ont dû trouver des tonnes de raisons toutes aussi stupides les unes que les autres de ne pas venir à cette soirée. C’est vraiment dommage, mais je n’y peux rien, je n’allais pas les payer pour qu’ils viennent. » Déclara-t-elle en haussant les épaules. « C’est bizarre, la nuit dernière, j’ai fait ce rêve étrange dans lequel je me retrouvais affreusement seule, à errer sans trouver la moindre personne à qui parler. Alors le fait que beaucoup de mes amis ne viennent pas renforce cette impression de solitude. En fait, je crois que ça me fait beaucoup penser à ma famille, je suis loin d’eux en permanence et j’ai l’impression de louper les bons moments, d’être une spectatrice solitaire de leur bonheur, mon grand-frère m’a envoyé une lettre incendiaire pour me reprocher de ne pas donner assez de nouvelles, il ne comprend pas qu’il est douloureux pour moi de voir au travers de leurs lettres à quel point ils semblent heureux, même sans moi. C’est sûrement lié à mon signe astrologique, je suis Verseau et il parait qu’ils ne connaissent pas le sens du mot « solitude » et j’ai dû l’apprendre malgré moi. Je ne sais pas vraiment quoi faire… Qu’est-ce que tu en penses ? »

Et voilà qu’elle prenait la jeune fille pour sa psychologue attitrée après lui avoir déballé entièrement sa vie de famille. A croire qu’elle s’était un peu trop renfermée ces temps-ci d’où son besoin soudain d’extérioriser. Elle était convaincue que la capacité d’accumulation de l’être humain avait des limites. Tout le monde devait avoir besoin de se confier, c’était même une obligation, ne jamais rien dire conduisait forcément à la folie. Seulement, elle ne savait pas trop si Annabeth était capable de supporter son bavardage incessant, c’était encore à voir.

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Message(#) Sujet: Re: Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ? Qui a dit que les blaireaux ne savaient pas faire la fête ?  EmptyMar 25 Juin - 21:59

« Oh... Je suis désolée pour toi. Je ne savais pas que tu te sentais aussi... Isolée... Tu devrais essayer de leur en parler, tu ne crois pas ? » Annabeth n'était pas exactement si seule que cela, du moins en partie mais elle avait quand même son grand frère sur qui comptait et même si celui-ci était occupé par le travail, il avait toujours du temps à accorder à sa petite soeur, l'exemple de ses parents lui avaient appris qu'il ne fallait pas délaisser sa famille pour le travail, ce qui s'appliquait à ne pas faire en restant aussi proche avec la seule sorcière de la famille. Quant à ses parents, comme elle le disait un peu auparavant, Annabeth ne les voyait ensemble que lors des repas et c'était plutôt une ambiance assez tendue à ces moments là, il n'y avait de complicité entre personne et même Harry et Annabeth, quoique très proche, se comportait de la même manière que les autres membres de la famille. C'était donc une atmosphère dans laquelle la Poufsouffle se sentait plus que mal à l'aise, du coup pour ouvrir la bouche et faire part de ce qu'elle pensait sur leur famille c'était un peu trop lui demander surtout qu'en temps normal, même quand elle se sentait à l'aise, elle avait quand même du mal à dire ce qu'elle pensait au fond. « Ne t'inquiètes pas, j'ai quand mon grand frère avec qui parler, d'ailleurs je crois que nous sommes les deux plus chanceux de la famille car nous sommes les deux personnes qui soient les plus proches. Quant à mes parents, tu as raison je devrais leur parler, c'est vrai que je n'ose pas gâcher nos seuls moments tous ensembles mais si je ne fais rien, je crains que personne ne le fasse. Alors, je t'écouterais et j'essayerais. » C'est vrai que si Annabeth ne lançait pas l'idée, ce ne serait certainement pas la mère bourreau de travail, le père au bord de la dépression et le gamin bien loin de celui qu'avait connue Annabeth dans son enfance qui allaient changés les choses. Seul Harry pouvait faire encore quelque chose sauf qu'il n'était pas assez idiot pour se confronter à ses deux parents. Il l'avait fait une fois mais maintenant qu'il était un jeune adulte, il ne les voyait presque plus et aspirait à oublié bien vite cette vie de famille bien triste. En fait, il ne restait qu'à la maison pour sa petite soeur, la seule avec qui il est jamais aussi proche. Peut-être que si elle lui demandait, il accepterait de l'accompagner pour parler avec ses parents. Bien sûr ils devraient écouter leurs arguments répétitifs sur les raisons qui les poussait à agir ainsi et à faire ce que la famille et devenue mais avec un peu de recherche, Harry et Annabeth trouveraient des réponses à tous les arguments posés. Elle avait quelques avantages sur la situation qui pouvait se passer, déjà elle connaissait les répliques de ses parents pour les avoir entendu quelque fois et étant toujours les même elle pourrait donc aisément prévoir ce qu'il dirait et donc ce qu'elle répondrait. Ensuite, la dernière fois qu'une telle discussion avait eût lieu c'était Harry qui l'avait lancé au beau milieu d'un repas, il s'était à force vu interdire le sujet de discussion mais les parents Costland n'avait pas interdit leurs deux autres enfants d'abordés le sujet, persuadés qu'aucun des deux ne diraient rien. Ils avaient pensés à tord mais Annabeth savait qu'elle ne devrait pas en parler à table, sûr que Joshua s'en mêlerait et elle n'avait pas besoin de son sarcasme, du coup il faudrait trouver un moment pour parler seule à seule avec ses parents, peut-être pas qu'Harry serait présent, les parents risqueraient de dire qu'il avait influencé sa soeur pour qu'il défende sa cause de famille. Mais l'adolescente qui s'efface et qui ne discute jamais ce qu'on lui dis, oserais répliquait comme elle le voudrait ? Si jamais elle le faisait ce  serait une grande surprise pour elle mais aussi ses parents. Ce qu'elle pensait pouvait marcher, si il y avait un mince espoir de reformer une famille unie, Annabeth devait la saisir même si en général ce n'était pas une jeune fille qui prenait les devants pour quoique ce soit.

« Bien sûr que non ! Justement, ça m'intéresse de te connaitre un peu mieux, et vu tout ce que je viens de te balancer sur ma vie, il est plutôt juste que tu prennes le temps de t'exprimer à ton tour. Ça me fait plaisir que tu te confies à moi. » Astride avait raison, elle avait été la première à balancer une grosse dose de sa vie de famille, et Annabeth l'avait imité sans trop savoir pourquoi et maintenant elle était sur un pied d'égalité mais ce n'est pas ce point qui faisait plaisir à la Costland, c'était plutôt que son amie lui dises que ça ne lui gênais pas qu'elle se soit confiée à elle. De même qu'Annabeth avait apprécié qu'Astride lui parle de sa vie de famille. Ça les rendait en quelque sorte plus proche, et ce n'était pas pour déplaire à Anna qui chercher vraiment pourquoi elle n'était pas allée voir Astride plus tôt. Il avait fallu qu'elles attendent la fin de leur sixième année pour se reparler de nouveau, ce qui était dommage vu le bon moment qu'elle passait. Certes, l'endroit n'était pas véritablement approprié pour ce genre de discussion mais aucune des deux Poufsouffles ne semblait s'en soucier, tout comme cela ne les gênait pas de la tournure qu'avait pris leur discussion. Comment les deux Jaunes & Noires se s'étaient pas reparler plus tôt dans l'année ? C'était décidé, Annabeth ne laissera pas la même chose se produire l'année d'après. Il y aurait les ASPICS à passer, l'année risquera d'être compliqué et maintenant elle savait comment Astride était avec tout ce stress que lui procurerait ces examens mais elle serait la pour elle, pour la soutenir et travailler ensemble si elle le souhaitait. Passer du temps ensemble serait aussi un moyen d'évacuer ce stress, bien que la miss Whitby ait dit que c'était du bon stress pour elle, cela ne l'empêcherait pas de bien vouloir passer du temps avec quelques amis pour se détendre un peu de temps en temps, sinon elle allait encore s'éloigner de certaines personnes comme cela c'était passer cette année avec la demoiselle Costland.
 
«  Malheureusement, tout le monde n'est pas aussi intelligent que toi, j'imagine qu'ils ont dû trouver des tonnes de raisons toutes aussi stupides les unes que les autres de ne pas venir à cette soirée. C'est vraiment dommage, mais je n'y peux rien, je n'allais pas les payer pour qu'ils viennent.  C'est bizarre, la nuit dernière, j'ai fait ce rêve étrange dans lequel je me retrouvais affreusement seule, à errer sans trouver la moindre personne à qui parler. Alors le fait que beaucoup de mes amis ne viennent pas renforce cette impression de solitude. En fait, je crois que ça me fait beaucoup penser à ma famille, je suis loin d'eux en permanence et j'ai l'impression de louper les bons moments, d'être une spectatrice solitaire de leur bonheur, mon grand-frère m'a envoyé une lettre incendiaire pour me reprocher de ne pas donner assez de nouvelles, il ne comprend pas qu'il est douloureux pour moi de voir au travers de leurs lettres à quel point ils semblent heureux, même sans moi. C'est sûrement lié à mon signe astrologique, je suis Verseau et il parait qu'ils ne connaissent pas le sens du mot « solitude » et j'ai dû l'apprendre malgré moi. Je ne sais pas vraiment quoi faire... Qu'est-ce que tu en penses ? »  Astride venait encore de débiter à une de c'est vitesse qui pourrait assommer la plupart des gens mais Annabeth tenait bon, elle était très à l'écoute de son amie et pas du tout ennuyée, au contraire, elle était ravie qu'on lui fasse assez confiance pour lui parler autant de sujets qu'elles n'avaient jamais abordé auparavant ou si elles l'avaient fait ce n'avait été que brièvement. Par contre, Annabeth se sentait un peu plus gênée sur le fait qu'Astride lui demandes son avis, c'était peut-être idiot de sa part mais la française ne donnait généralement pas son avis sur un sujet qu'elle ne connaissait pas vraiment. Pas que son amie lui avait mal décrite la situation chez elle, mais c'était un peu comme parler de choses en ayant très peu de chance de toucher le juste vu son manque de connaissance sur le sujet.  En plus, Annabeth s'était contenté d'écouter alors elle ne savait pas trop quoi en pensé ni en dire. «  Je ne sais pas vraiment ... Je n'ai pas l'habitude d'être confronté à ce genre de situation. »  Une réponse bien trop peu convenable au goût d'Annabeth. Elle se devait de faire un petit effort pour aider son amie. Astride attendait sûrement une réponse un peu mieux qui l'éclairerait un peu sur qui faire. « Pourtant je pense que si j'étais dans une situation semblable j'essayerais d'en parler. Ton frère t'a envoyé une lettre incendiaire pour ne pas donner de nouvelles mais tu pourrais lui expliquait les réponses d'une telle absence de nouvelles. Il pourrait comprendre que durant ton éloignement, même si tu aimes Poudlard, tu souffres de les voir ensemble mais surtout heureux sans toi, que tu as l'impression que ta présence n'est pas suffisante pour leur bonheur. Mais on peut aussi supposer que la lettre de ton frère n'était pas innocente, si il t'a réprimander pour ça c'est qu'il veut de tes nouvelles et que ça l'attriste de ne pas en recevoir. Et dans un sens tu ne peux en vouloir à ta famille d'être heureuse même quand tu n'es pas là. Il ne vont pas passer leur temps à regretter ton absence car tu es ici, je pense que ça doit les affecter, surtout les premières années mais ils ont dût se faire une raison, tu étudie à Poudlard et ils ont du apprendre à vivre une partie de l'année sans toi. Le mieux je pense serais d'en parler cet été, je crois que cela pourrait te faire du bien mais à eux aussi, une fois les choses claires pour tout le monde, peut-être que l'année prochaine ça ira mieux. »

Finalement, ce qu'elle avait dit semblait être assez juste à ses yeux mais elle avait une impression. malgré ses nombreuses hésitation dans sa phrase, Annabeth avait comme l'impression que ses paroles avaient pris un air de leçon à certains moments et ce n'était pas ce qu'elle voulait. Elle se demandait si c'était mieux qu'elle reprenne la parole pour justifier ce qu'elle avait dit mais une petite voix lui disait dans sa tête que ce n'était pas la peine. Son amie la connaissait suffisamment pour deviner que sa réponse venait d'une bonne intention et puis elle n'avait fait que répondre à sa question.
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