[ANNEE 2018-2019] A place for my head .oOo. Iris K. Ferreira

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"I want to be in another place
I hate when you say you don't understand
I want to be in the energy, not with the enemy
A place for my head"

La lune était bien haut dans le ciel nocturne et la pluie battait à tout rompre. Le bruit incessant du martèlement des gouttes d'eau sur chacune des parois du château avait un effet calmant et réconfortant. Sky avait grand besoin de ce type de réconfort en cette période de chamboulements. Assise seule à sa table, elle se forçait à garder les yeux sur son parchemin, car poser son regard sur les alentours lui faisait trop mal. Les bannières Rouge et Or qui pendaient du plafond ou qui étaient accrochées sur les murs... Les Lions représentés en tableau ou en statuettes... Les foulards oubliés arborant l'écarlate et le jaune doré... Les couleurs l'agressaient et elle ne savait plus comment gérer son anxiété, loin de tout ce qu'elle connaissait. Forcée de quitter son dortoir et sa Salle Commune, la Serpentard se sentait perdue. Elle était loin des gens qu'elle appréciait. Elle ne pouvait pas se détendre près du feu à écouter les dernières rumeurs, dont la plupart venaient d'elle. Elle ne pouvait plus se perdre dans la contemplation de son si mignon préfet. Elle ne savait plus où elle en était...

Le sentiment d'appartenance à sa Maison diminuait de plus en plus. En divisant les serpents, il était plus facile de les contrôler. Depuis le changement, l'apparence de Sky avait évoluée. Elle avait toujours sur elle un morceau de vêtement aux couleurs de Serpentard. Elle maquillait ses yeux de vert et ses ongles d'argenté. Elle portait son pendentif de serpents et ne l'enlevait plus. Elle s'accrochait à ces accessoire comme à une bouée. Elle sentait qu'elle se noyait. Elle devait rester forte en apparence parce qu'on ne doit jamais montrer sa faiblesse. Plus les tout-rouges se faisaient présents, plus elle avait besoin de prouver qu'elle n'était pas des leurs.

La brune ne voulait pas être avec les Lions. Même si, sur papier, chaque Maison se voulait rivale des trois autres, la guerre entre les Gryffondor et les Serpentard était connue de tous. Elle se sentait vulnérable derrière les lignes ennemies. S'il faut utiliser les vrais mots, Sky avait peur. Elle n'avait pas été d'une douceur et d'une gentillesse exemplaire depuis son arrivée à Poudlard. Elle ne connaissait pas très bien les Rouge et Or. Seraient-ils tentés de se venger? Bon, elle avait répandue quelques rumeurs ici et là mais sa plus. Elle n'était pas particulièrement méchante avec eux. Elle n'était pas particulièrement gentille non plus. Peut-être payerait-elle pour toutes ces années de friction entre les deux Maisons. Oui, elle avait peur. Elle devenait paranoïaque. Il lui aurait été probablement plus facile de dormir si les Griffy avaient joué cartes sur table avec elle.

Hypocrites! Voilà ce qu'ils étaient...

Plutôt que de s'en prendre à elle à la première occasion, ils lui souriaient. Ils passaient près d'elle sans même la frôler. Ils attendaient et attendaient encore et toujours. Ils cherchaient le bon moment. Un mois s'était écoulé depuis le déménagement forcé. Un mois à préparer leur plan... Un frisson parcouru l'échine de la petite Sky. Leur vengeance sera terrible. Étant sur leur terrain, elle ne pourra probablement pas se défendre. La vipère commençait à trembler. Sa respiration devenait de plus en plus rapide. Elle ferma les yeux très fort pour chasser ses images de sa tête. Quand elle ouvrit à nouveau les paupières, elle n'avait qu'une idée en tête: Frapper avant d'être frappée.

Un éclair fendit le ciel et illumina la pièce.

La Serpentard était déjà debout, levée en sursaut pendant le coup de tonnerre. Son regard en disait long sur ses intentions. Ses pupilles brûlaient de milles feux, des feux de la colère, de la peur, de la haine. Son corps en entier irradiait de la passion de violence. Le feu... C'était la solution. Dans un mouvement rapide et saccadé qui trahissait son anxiété, elle agrippa un foulard rouge et or qui avait été oublié sur le dossier d'une chaise. Elle referma son poing sur celui-ci comme si chaque Gryffondor en ces lieu pouvait ressentir la douleur de sa poigne. Elle marcha lentement dans la Salle Commune déserte. Elle contourna un fauteuil rouge et doré et se plaça devant le foyer où les flammes diminuaient peu à peu. Le vacillement des flammes restantes donnaient à sa peau un teint halé. Il rehaussait le feu qu'elle avait dans les yeux. Soudain, Sky sourit. D'un habile coup de poignet, elle lança le foulard dans le feu. Son sourire s'élargit plus le foulard se faisait dévorer. À genoux devant la cheminée, la Vert et Argent contemplait le travail du feu et sa supériorité sur la matière.

Sky attendit que le tissus soit entièrement consumé avant de se lever. Elle se mit à chercher du regard d'autre combustibles potentiels. Elle alla chercher les foulards, les parchemins et toutes les babioles que les Lions avaient oubliés dans la Salle Commune, certains de les retrouver à leur place le lendemain matin. Elle revint au foyer avec ses trouvailles. Un par un, elle jeta les objets au feu. Quelle douce vengeance par anticipation...

La vipère était si absorbée par la contemplation de la dance des flammes qu'elle ne remarqua pas qu'on l'observait...

Spoiler:

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Vous savez ce qui est la pire chose qu’on devait faire ici. Étudier… Surtout en cinquième année. La fameuse année des B.U.S.E. Sauf que j’étais loin d’être maniaque des études. En fait, je déteste les études plus que tout au monde. Déjà aller en classe c’est une torture. En fait, ce n’est pas la matière en tant que tel. Car quelques fois c’est assez intéressant. C’est plus le fait de rester assis et écouter un professeur qui nous prend pour des tarer le problème! Donc, vous comprenez que les cours pratiques j’aime déjà mieux que les théoriques. Sauf ceux du matin. Les cours du matin, peu importe ce que c’est je déteste. Je suis une couche tard donc une lève tard! Me lever le matin est horrible pour moi. Et oui, avant que quelqu’un me le dise, j’essaie de me coucher tôt. Sauf que voyez-vous ce n’est pas si facile qu’on le pense. Enfin, là n’est pas la question. Elle est où la question alors…? Elle est sur le fait que j’avais passé la soirée et une partie de l’après-midi à étudier et sur des devoirs! C’était tout un problème dans mon cas. Je faisais cela seulement quand je n’en avais pas le choix. Et c’était le cas. Je n’avais pas le choix si je voulais passer mes cours et leur foutus examens.

J’avais passé une partie de ce temps à la bibliothèque. La salle très grande avec des rangés complètes de livres totalement inutile pour la plus part. Bah celle-là oui. Ohh, il avait aussi des longues tables où pleins de monde s’assoie avec des livres, des parchemins et une plume. Ça bien l’air qu’aujourd’hui, je faisais partie de ces fameux gens. Écoutant pas souvent en classe et étant dans la lune assez vite quand je n’étais pas intéresser par les paroles, je devais relire ce qu’on voyait en classe ainsi que faire mes devoirs bien sûr. Et comme je n’aimais pas les faire, j’étais à la dernière minute… Avouer que vous êtes tous surpris d’entendre ça! Bon, ok, peut-être pas. Alors que je lisais une phrase, griffonnait des trucs sur un parchemin et relisait la même phrase parce que je l’avais perdu dans mon cahier, je commençais à être totalement décourager par mes devoirs. Je me levai et pris mes parchemins et mes livres et partie vers la salle commune.

Quand je rentrai dans celle-ci, l’heure de dormir pour la plus part n’était pas encore arrivé. Il avait donc plusieurs personnes encore assis dans la salle commune. Trop de bavardage pour terminer mes devoirs ici. Je laissai donc un livre et un parchemin sur une table avant de monter dans ma chambre porter le restant de mes affaires. Je m’assis sur mon lit une fois mes livres mit dans un coin. C’était le moment où je me demandais si je devais redescendre pour finir mon devoir presque fini et de réussir à le remettre à temps ou bien de rester dans mon lit à faire autre chose et finir juste demain matin ou cette nuit si je ne trouvais pas sommeil. Je n’avais pas peur de laisser mes choses en-bas. En fait, j’étais loin d’être la seule à le faire. Pratiquement tout le monde laissait ses choses en-bas et allait les chercher qu’au matin. On n’avait pas peur de perdre nos choses. Dépendait aussi ce que tu laissais là. Mais là, un devoir pas fini et un livre. Je ne pense pas que personne allait me voler cela. Je m’installai dans mon lit pensa à quel nouveau vêtement que je pouvais faire avec les deux jupes que je ne mettais plus. Je pris un vieux parchemin qui trainait près de mon lit et m’amusa à dessiner un croquis. Je passai près d’une heure ainsi. Recommençant plusieurs fois sur un autre coin du parchemin. Ça et jouer de la musique était mes moments les plus agréables que je passais dans mes journées. Quand j’eu enfin la satisfaction que je voulais avoir, je rangeai le parchemin où il se devait et descendit dans la salle commune. Il était tant que finalement je finisse se maudit devoir.

Je descendis les marches. Je m’arrêtai net dans les marches. Je venais de soir la Serpentard prendre un foulard d’un Gryffondor. Plissant les yeux, me demandant ce qu’elle faisait là. J’attendis un moment avant de montrer que j’étais présente. Quel ne fut pas ma surprise de la voir le jeter au feu. Non, mais! Ok, on était déjà très gentils de les héberger, mais il avait des limites là. Imaginer la face de l’élève qui n’allait pas retrouver son foulard demain matin. Bon, ce n’était pas si terrible. C’était la suite qu’il l’était plus. Je la vue prendre d’autres foulards ainsi que des livres et des parchemins. ATTEND! Il avait mon devoir là-dedans. Je descendis le restant des marches. Faisant comprendre que j’étais là.

« Ok, un foulard ça passe, un parchemin peut-être, mais des livres ainsi que mon devoir non!! Tu te prends pour qui!? Tu vas les refaire les devoirs que tu as mis au feu. Tu sais combien de temps j’ai passé sur mon devoir. Non et de toute façon, je sais que tu t’en fou royalement. Tu as beau ne pas nous aimer, mais il y a bien des maudites limites à s’amuser à nous faire chier! »

Je m’avançai vers elle. Lui arracha le parchemin qu’elle avait dans les mains et constata que c’était mon devoir. Je lui lançai un regard noir. Au moins, je n’aurai pas à recommencer au complet. Pas comme certains malheureusement. Pour ce qui était de mon livre par contre… Trop tard. Bravo. J’allais devoir m’en acheter un autre et essayer de faire comprendre au professeur qu’une gentille petite demoiselle l’avait jeté pour s’amuser dans le feu de la cheminé! Grande idiote!

« Pour le livre, je t’enverrai la facture. »

Je ramassai deux foulards ainsi qu’un autre livre et alla les porter sur une table et me tourna vers elle.

« Tu veux bien me dire c’est quoi ton problème au juste? »

Je savais qu’elle s’intégrait pas réellement ici et la comprenait. Je ne serais pas capable de vivre dans leur salle commune moi non plus. Sauf que je n’irais pas jusqu’à jeter tout au feu. Je croisa les bras et la regarda avec un air fâchée. Toi, je me souviendrai de qui tu es et crois-moi, tu es sur ma liste noire.

HRP: # Couleur #CD5C5C

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"You're all by yourself but you're not alone
You wanted in now you're here
Driven by hate
consumed by fear"

Un éclair illumina la salle commune des Gryffondor l'espace d'une seconde, projetant l'ombre d'un serpent sur le mur de pierre. Devant le foyer aux flammes qui ne s'éteignent pas, Sky était comme en transe. Les scénarios qu'elle se faisait au creux de son imagination et de sa paranoïa étaient tous pires les uns que les autres. Alimentés par la perte de ses repères et de ses amis, la pauvre ne savait plus comment agir. Elle ne se sentait pas du tout à sa place, mais elle ne pouvait pas se payer le luxe de laisser les autres voir cette faiblesse. Elle se devait donc à tout prix de prouver qu'elle contrôlait la situation. C'est avec la détermination et la conviction de faire sa place au sein des Lions que la Vipère lançait dans le feu chaque chose qui lui tombait sous la main. "Ils comprendront que je ne m'en laisserai pas imposer.", se disait-elle. "Personne ne m'embêtera..." Mais la petite Sky avait tord. Aussi, des bruits de pas précipités dans l'escalier la firent sursauter et la voix remplie de colère qui les accompagnait la força à sa retourner. Une Gryffy un peu plus vieille qu'elle se tenait debout, la fixant du regard, criant des mots que Sky n'écoutait pas réellement. Sans enregistrer chaque mots bien séparément, l'ensemble du message s'était forcé un chemin jusque dans l'esprit de la jeune fille. Elle avait dépassé les bornes en brûlant ces choses qui ne lui appartenant pas. La Rouge et Or semblait hors d'elle quand elle s'approcha pour lui arracher des main le parchemin qu'elle tenait. Pour la première fois depuis le début de son machiavélique plan, Sky se demanda ce qu'elle était sur le point de brûler ainsi. Elle se releva et regarda l'autre jeune fille qui s'empourprait à force de lui cracher des remontrances. La Lionne poussa sa colère jusqu'à lui dire qu'elle lui ferait payer le livre consumé par les flammes. Sky parla d'une voix calme.

"Tu es fâchée?"

Pendant que la jeune fille s'évertuait à remettre à leur place les objets appartenant aux élèves de sa maisons, Sky alla s'installer dans un fauteuil tout près du foyer. Elle attandit patiemment que la colérique Gryffondor revienne s’intéresser à elle. Quand elle revint, ce fut avec fureur qu'elle lui demanda c'était quoi son problème. Un sourire étira les lèvres du serpent. Par où commencer? La brunette ne savait pas quoi répondre que l'autre pourrait comprendre. Elle se contenta donc de hausser les épaules. Elle regarda la salle commune un moment. Comment expliquer que cette relocalisation la touchait plus qu'elle ne voulait l'admettre? Comment dire que si elle ne se sentait pas bien en ces lieux, elle s'assurerait que personne d'autre ne s'y sente bien. Comment faire comprendre tout ça sans paraître faible ou égoïste? Elle préféra ne pas répondre. La petite Sky n'aimait pas se disputer avec les gens. Elle préférait regarder les disputes des autres de loin. Malheureusement, c'était après elle que la tout-rouge en avait et elle savait qu'elle n'était pas tirée d'affaire tant qu'elle ne trouvait pas un moyen d’apaiser la furie. Sans une parole, elle invita sa rivale à prendre place sur le fauteuil près du sien. La Vert et Argent passa ses jambes par dessus l’accoudoir et les croisa. Elle installa confortablement son dos sur l'autre bras du fauteuil aux couleurs de la Maisons de Godric. Dans cette position décontractée, Sky faisait face à son interlocutrice sans avoir à se donner la peine de tourner la tête.

"Le parchemin... C'était à toi. C'était important pour toi? Un devoir... Mais c'était un devoir important?"

C'est bien connu, un pyromane prend un plaisir bien plus important quand il regarde brûler quelque chose de grande valeur. À quoi sert-il de frapper si ça ne fait pas mal? Elle profita de la réponse de la jeune fille pour la détailler du regard. Brune, petite, peau de porcelaine... Une lionne dans toute sa splendeur. Pourquoi était-elle si en colère? Elle ne comprenait visiblement pas les répercussions de ce déménagement impromptu. Sky ferma ses yeux bleu de ciel un instant et soupira. Elle n'avait pas envie de lui expliquer tout le long processus par lequel elle était passé avant de décider de poser le geste que la Gryffy avait surpris. Elle se dit tout de même qu'une petite explication ne ferait de mal à personne. Peut-être était-ce l'heure tardive, ou tout simplement le manque de sommeil, mais la Vipère se sentait d'humeur loquace. Du moins, elle se sentait d'humeur à prononcer quelques phrases les unes après les autres pour se défendre, ce qui, pour elle, était un exploit. Son ton était encore calme et paisible, comme si ce qu'elle venait de faire n'avait aucune importance.

"Tu avais posé ton devoir sur une table sans penser que je pourrais le prendre et le jeter au feu. Pourquoi? Parce que tu es chez toi ici. Tout autour de nous t'appartient. Regarde... Mis à part moi qui détonne avec les tons de rouge et d'or, tout ici est Gryffondor du plancher au plafond. Toi, et tous les autres lions, vous avez votre place à vous. Vous laissez vos choses dans la salle commune en sachant que tout sera là à votre réveil. Vous avez oublié qu'on était là. Nous ne sommes pas nombreux... Assez peu pour être sûr que rien ne puisse arriver. Assez peu pour nous écraser. Assez peu pour tenter de nous faire entrer dans votre moule. Assez peu pour même nous oublier. Je refuse d'être oubliée!"

Cette dernière phrase, elle l'avait crié. Un peu d'eau avait même commencé à brouiller le ciel de ses yeux. Sky avait les poings serrés et les jointures blanches. La rage elle-même fit couler une larme traître sur sa joue. La Serpentard tourna la tête pour essuyer la goutte sans trop le montrer. Elle respira un bon coup avant de reprendre la parole, parlant plus bas encore, cachant difficilement ses émotions qui pointaient par sa voix tremblante ou ses yeux humides.

"Je m’arrange pour qu'on ne m'oublie pas... Peux-tu me reprocher ça?"

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Je replaçais ce que madame avait décidé de prendre pour les jeter dans le feu. Je vous dis, une méchante bulle lui avait passé par la tête à elle. Grande idiote. Je vais les brûler moi ces affaires. Comme ça, pour le fun tout simplement. Bon, je me doutais bien que ce n’était pas simplement pour rien. Il devait bien avoir une raison à tout cela. J’allais encore lui crier après et lui dire de foutre son camp et aller se coucher si elle n’avait pas meilleures idées, mais elle parla. La question… L’idiote question qu’elle venait de poser, si c’était une question, me frustra encore beaucoup plus. Bah non voyons, comme si j’étais fâchée. J’allais simplement te proposer de tout brûler avec toi. Tu veux que j’aille chercher mes livres dans ma chambre?! Ça pourrait presque amusant! Si j’étais fâchée. Je poussai un petit crie de rage avant de continuer à placer les choses. Puis, je reviens vers madame.

Celle-ci c’était alors coucher sur un divan. Bon, assis, mais de la façon dont elle c’était placer, on pouvait pratiquement dire qu’elle c’était couchée. Ainsi, ce n’était qu’un petit jeu pour elle. Elle s’amusait à me faire frustrée et semblait complètement détendu. C’était énervant de la voir ainsi. En plus, elle voulait que je m’assoie près d’elle, dans l’autre fauteuil à côté. DAH! Je pris une grande respiration et m’assoyait. Je ne souriais pas. J’étais encore en colère après elle et ça n’allait pas disparaître ainsi. Surtout pas après son autre question idiote. Si mon devoir était important. Tous les devoirs étaient malheureusement importants dans notre année. C’était les fameuse B.U.S.E. Enfin, peu importe. Je serai les points.

« Hahahaha, tu sais que tu es presque amusante. Tu crois que je faire des devoirs simplement parce que j’ai du temps à perdre…!? Allume ton cerveau un peu là. Bien sûr que c’est important mon devoir! J’ai passé des heures dessus et je ne l’ai même pas fini encore… J’aurais adoré que tu le brûle voyons… »

Encore là, le visage de la Serpentard était paisible. Ça lui donnait le gout de la frapper. Je pourrais peut-être pratiquer quelques sorts du cours de sortilège?! Ça me défoulerait et me calmerait surement. Sauf que je ne pouvais pas faire cela. Les risques de se faire prendre et de mériter une retenue ou se faire enlever des points ou même les deux, étaient assez grand et ça ne me tentait pas du tout. Je desserrai les points. Décidant que c’était mieux d’essayer de me calmer et écouter le blabla qu’elle était en train de dire. Bah oui j’étais chez moi. Toi non, c’était normal. On était chez les gryffondor idiote. Pas chez les Serpentard. C’est parce que dans leur maison eux autres ne faisait pas cela?

« Hum… ok, je comprends bien que tout soit décoré en rouge et or… En fait, c’est même normal. Tu es chez nous et pas chez toi. Tu es dans la salle commune des Gryffondor. Ça peut être dur de vivre ici pour toi. Tu n’as plus de salle commune pour un moment et en te voyant ce soir, j’ai vraiment hâte que tu retrouves ta salle commune. »

Pour ce qui était d’oublier qu’ils étaient là. Non pas du tout. On le savait parfaitement. La rivalité entre les deux maisons était pire depuis qu’on en avait ici.

« Oh et t’inquiète pas avec le fait de savoir que vous êtes dans notre maison. Malheureusement, on en est conscient. Et plusieurs en seront encore plus conscient en se levant demain matin et découvrant leurs choses brûler. Sans oublier que ne veut pas de monde comme vous dans notre moule comme tu dis. On peut faire penser qu’on vous oublie ou ignore. C’est normal après tout, vous feriez la même chose si c’était nous autres qui serait dans votre maison… On ne vous parlait pas avant pourquoi maintenant ça serait différent? Dit-moi ça!? »

Elle rajouta une dernière phrase. Elle ne voulait pas qu’on l’oublie et je devais comprendre cela. Hahaha. Crois-moi ma fille, je ne vais pas t’oublier moi.

« Je vais me souvenir de toi. Même si je ne connais pas ton nom… »

Je semblais plus calme à présent. En fait, c’était juste à l’extérieur. À l’intérieur, je bouillonnais de rage contre elle. Je croisai les bras sur mon ventre. Je ne comprenais pas comment elle pouvait penser qu’on leur rendrait la vie facile. Franchement… C’était du n’importe quoi.

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«This is ten percent luck, twenty percent skill
Fifteen percent concentrated power of will
Five percent pleasure, fifty percent pain
And a hundred percent reason to remember the name!»

La Salle Commune des Gryfondors était faiblement éclairée par le feu de la cheminée et quelques chandelles disposées ici et là. Pourtant, Sky voyait parfaitement bien le visage de la Gryffy devant elle. On lisait la colère comme on lirait un parchemin. Et le sarcasme aussi... C'est avec sarcasme et ironie que la Tout-Rouge assura à Sky qu'elle aurait bien aimé la voir brûler son devoir. La Vipère leva un sourcil amusé. Ce sont ses propres paroles, sa propre voix qui résonna dans sa tête qui la surpris le plus. Elle venait d'annoncer haut et clair les motivations derrière son geste de vandalisme gratuit. Pire encore, elle avait crié. Elle avait perdu le contrôle l'espace d'un instant et ça, la Serpentard ne pouvait l'accepter. Pendant que l'autre jeune fille s'affairait à lui répondre d'un ton plus que condescendant, accentuant le fait qu'elles se trouvaient chez les Gryffondors. À ces mots, le petite soupira et tourna la tête. Elle est sur son propre territoire, la Lionne, et elle en profite. Elle pousse même jusqu'à prétendre que, la situation inversée, les Serpents leur ferraient subir le même sort. Persécutée comme elle se sentait, Sky ne voyait évidemment pas les choses de cette façon.

« Je ne crois pas un mot de ce que tu me dis. Sous prétexte que je suis dans la Maison de Serpentard, tu crois que je vous traiterais comme toi et tes chatons vous acharnez à me traiter... Merci pour les beaux préjugés. Sache que, dans MA maison, tu ne serait pas vulgairement ignorée. »

Ils seraient probablement persécutés. Mais c'est toujours moins pire que d'être oubliés. Sky replaça ses cheveux un instant. La jeune fille avec elle en profita pour placer une dernière phrase. Elle lui assura qu'elle ne l'oublierait pas. C'était déjà un début. En fait, c'était même un très bon début. Malheureusement, la fin de sa phrase vint tout gâcher. «Je ne connais pas ton nom.» avait-elle dit comme si cela était tout a fait banal. La pauvre Vert et Argent ferma les yeux afin de savourer son soupire jusqu'au bout. Elle qui voulait devenir la plus grande peste que cette école n'aie jamais connue, elle était plutôt mal partie. Plus que déçue, elle était insultée. Elle planta ses yeux de ciel dans ceux de sa «camarade» et parla.

«Je m’appelle Sky. Sky, comme le ciel. Je te prierais de t'en souvenir.»

Sur ces mots, Sky se rendit compte qu'elle ne connaissait pas non plus le nom de la Lionne. Non pas que cela l'intéressait vraiment, mais elle aimait bien savoir à qui elle s'adressait. Comme elle ne voulait pas risquer une réponses sarcastique et condescendante, la Vipère préféra e pas poser la question. Elle leva un doigt pour signaler qu'elle revenait dans une minute. Elle se leva et se rendit à la table où la Gryffy avait déposé son livre à moitié brulé. Elle souleva ce qu'il restait comme couverture et regarda le nom à l'intérieur. «Iris Ferr...» Le reste était brûlé. Le serpent glissa jusqu'à son fauteuil et se réinstalla confortablement.

Soudain, une interrogation traversa l'esprit de la Vert et Argent. Pourquoi Iris était-elle aussi à cran quant aux objets détruit qui ne lui appartenaient pas? Qu'elle soit fâchée à cause de son livre, Sky pouvait le comprendre. Mais pour le foulard ou le parchemin de quelqu'un d'autre, elle ne voyait vraiment pas. Elle décida de lui poser la question directement.

« Et puis d'abord, qu'est-ce que ça peut bien te faire que je m'attaque aux choses des autres? Tu as réussis à sauver ton devoir à temps, c'est ce qui compte, non? Ah! Si c'est ton livre qui te préoccupe, j'ai ta solution. Regarde sur la table là-bas. Il y a un livre pareil comme le tien, et je n'y ai même pas touché. Tu n'a qu'à écrire ton nom dedans et échanger les deux livre. Tu auras un beau livre propre. »

Sky était vraiment contente de son idée. De cette façon, la Tout-Rouge qui était devant elle pourrait dormir en paix. La Serpentard afficha même son plus beau sourire. Elle attendit patiemment qu'Iris Ferr... assimile l'idée et qu'elle se rende compte à quel point la petite Sky était géniale.

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La conversation s’annonçait pour être encore assez animée. La raison était surtout qu’on ne semblait pas d’accord sur le fait que si c’était moi qui était prise dans sa situation, ça serait pareil. Voulant dire que les serpentards ne me ferait pas de cadeau et ne m’accepterait pas dans leur maison. J’eu un rire quand elle m’accusa de prétendre cela parce qu’elle était dans la maison des serpentards. Euh, allo. Certain là. On s’entend pour dire que la plus part des serpentards avaient une haine aigue des gryffondors. Et c’était réciproque ici. Ça je lui accordais. Je savais parfaitement qu’on ne serait pas ignoré. Loin de là. On serait insulté et malmener bien assez tôt. Mais vois-tu ma chère, ma maison ne s’abaisse pas à ce genre de gestes.

« Désoler de ne pas s’abaisser à vos petits jeux. Ici, il paraitrait qu’on aime mieux ignorer que de s’amuser à vous insulter et persécuter comme vous l’auriez fait. Ça doit venir du fait qu’on a compris qu’il ne servait à rien de perdre notre temps avec des personnes aussi borner que vous autres. Alors l’ignorance est un bon choix dans ce cas. »

Ça semblait tellement lui tenir à cœur qu’on ne l’ignore pas que ça était drôle. C’était quoi le tripe de vouloir à tout prix qu’on te remarque. Tu ne vas pas mourir si quelqu’un passe près de toi et ne te regarde pas.

« Si tu cherches un peu, tu vas surement trouver quelqu’un de la maison qui se fera un grand plaisir à te maltraiter un peu. Si tu veux je passe le message et pose même une petite annonce à cet effet. »

Elle voulait qu’on s’amuse avec elle comme elle se serait amusée avec nous. Pas de problème. Même moi qui n’aimais pas jouer à ce genre de petit jeu accepterait pour le simple fait de me défouler un peu sur quelqu’un. Qui en plus, serait consentant. Attend… Vraiment. Son désir d’être vu et entendu s’élevait même au fait que je ne connaissais même pas son nom. Ça faisait pitié ma fille. Minute la grande là. Tu es plus jeune que moi de quoi? Un ou deux années. Sais-tu assez possible que je ne te connaisse pas! Tu ne vas pas me péter une crise parce que je ne connaissais pas ton nom. J’ai d’autre chose à faire tu sais.

« Je te promet de ne pas l’oublier. De toute façon, je constate que ça toucherait légèrement ton orgueil… Hum, à bien y penser, je crois que je pourrais m’amuser à te demander ton nom chaque fois que je te vois. Ainsi, tu frustrerais là-dessus et en même temps, je te donnerais la satisfaction de ne pas t’ignorer… »

Petit sourire. Finalement, j’avais bien fait de descendre. Je m’amusais comme une petite folle. Ça faisait du bien. Tous le stress des maudits travaux et des futurs examens partaient. Je n’avais qu’à me concentrer sur elle et jouer avec un peu. Je plissai les yeux quand elle me fit signe qu’elle revenait. Qu’est-ce qu’elle allait faire. Je la vis se rendre près de mon livre. Ah non! Elle n’allait pas le prendre direct devant moi pour le jeter dans le feu! Si c’était le cas, elle allait elle-même se ramasser dans le feu crois-moi! Heureusement, ce ne fut pas le cas. Miss voulait simplement voir mon nom. Idiote, elle n’avait qu’à me le demander.

« Iris Ferreira miss l’orgueilleuse. »

Voire qu’elle ne me l’aurait même pas demandé. Elle devait maturé un peu là. C’était du bébéiste au plus haut point. Je hochai la tête d’un air découragée. Dah, elle allait finir par se taper dans un mur solide si elle continua à agir ainsi. Quand elle revenu près de moi, elle me demanda pourquoi j’étais fâchée du fait qu’elle s’attaque aux choses des autres personnes de ma maison. Toi, t’a pas compris ce que ça voulait dire de vivre tous dans la même maison. Je roulai des yeux quand elle donna l’idée pour mon livre. Plus idiote que ça, tu meurs.

« Arrête tes enfantillages. Te la jouer à la dure pour essayer de montrer que tu es bien forte ne fonctionne pas avec moi. Je me préoccupe des choses des autres pour la simple raison que c’est ça vivre dans la même maison que d’autre personne. Nous sommes un peu comme une grande famille. Ce n’est pas parce que dans votre maison vous pensez juste à vous qu’ici c’est pareil. Certain agisse ainsi, c’est vrai, mais pas moi. Et je n’irais certainement pas prendre le livre d’un autre. C’est mon livre que tu as brûlé et je m’arrangerai bien avec. »

J’espérais tellement qu’un jour elle réalise qu’on devait vivre avec notre propre caractère et ne pas s’en forger un pour faire plaisir aux autres. J’espérais être là pour la voir toute démolie quand ça arrivera. Finalement, après la colère que j’avais eue pour elle, me voilà en pleine pitié.

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Breath life a disease gonna get you
Off of me
Thoughts of you rotting me
Animosity grows into me
Girl you lost when you made me the enemy

Iris n’était pas dupe malgré ce que Sky pouvait en penser. Elle avait très bien deviné. Elle savait que, la situation inversée, Les Serpentards auraient fait la vie dure aux pauvres Gryffondor forcés de cohabiter avec eux. Là où elle n’avait rien compris par contre, c’est qu’il est vraiment plus difficile de vivre dans l’ombre que dans la lumière, même si cette lumière nous apporte la persécution. Il n’était peut-être pas de même pour la Lionne, mais Sky vivait au travers du regard des autres. Alors un regard, qu’il soit de haine ou d’amour, reste tout de même un regard posé sur soi. C’est comme ça que l’on sait qu’on existe.

Apparemment, Iris ne comprenait pas ce fait, car elle assura à la petite que l’ignorance était la meilleure solution. Non, vraiment, elle n’avait rien compris. Quand on a été ignorée toute sa vie, un simple regard fait toute la différence. Mais Iris ne connaissant pas son histoire, et ce n’Est certainement pas Sky qui ira la lui raconter, elle se permit même de faire de l’ironie. Elle lui proposa tout bonnement de passer une petite annonce afin de trouver un Tout-Rouge prêt à maltraiter la Vipère quand il la verrait. La petite brunette leva les sourcils. Elle était sérieuse là? Certainement pas… Et c’était bien dommage, car la proposition était bonne. Certes, elle ne l’aurait pas accepté comme ça, mais elle n’aurait pas été contre un peu d’attention.

«Je n’avais jamais remarqué à quel point c’est désagréable de parler avec toi…»

Vint ensuite la question qui tue : Son nom. Évidemment, Sky lui déballa son nom, car, comment peut-on être respectée si on ne sait pas exactement qui on respecte. Elle usa tout de même d’une pointe de condescendance en lui sommant de ne pas l’oublier. Encore une fois, Iris trouva le maillon faible de la jeune fille. Non, bien sûr qu’elle n’allait pas l’oublier. De toute façon, la Lionne insista sur le fait que cela risquerait de toucher l’orgueil de la Serpentard. Aussitôt, Sky plissa les yeux de colère. Elle n’avait pas le droit de la cerner ainsi et de nommer ses points faibles à haute voix. Le pire restait tout de même à venir. Iris se moqua de Sky en disant qu’elle ferait exprès d’oublier son nom et de lui redemander à chaque fois qu’elle la verrait. Non…

Sky se sentit blêmir. Elle se demandait même si Iris pouvait voir son teint changer. Sky était en pleine panique. Iris ne pouvait pas faire une chose pareille. Elle se voyait déjà, dans la Grande Salle, avec ses amis. Elle croiserait Iris qui la saluerait en lui disant : «Heu… Rappelle-moi ton nom. Je ne me souviens pas de toi.» De quoi aurait-elle l’air? Inconnue elle était et inconnue elle resterait… Non, elle ne pouvait accepter. Mais que pouvait-elle faire dans l’immédiat? Sa respiration s’accélérait et ses poings se serraient.

«Tu… Tu ne parles pas sérieusement… Tu ne ferais pas ça…», dit la petite entre ses dents.

Quand la Gryffondor déclina son nom complet, Sky l’entendit mais ne le garda pas en tête. Pour le moment, telle n’était pas sa priorité. Elle était tellement fâchée, tellement humiliée qu’elle tremblait. Pour en rajouter, comme pour taper sur la tête de la jeune fille déjà presqu’à terre, Iris l’accusa d’agir en enfant. Elle continuait de la percer comme une aiguille. Elle lui affirma que l’attitude forte et inatteignable de la Vert et Argent ne prenaient pas avec elle. Elle lui assura que les Gryffondors, au contraire des Serpentards, n’étaient pas égocentriques. Encore une pique sur elle. Quand Iris termina en disant qu’elle s’arrangerait toute seule avec son livre brûlé, plutôt que de prendre celui d’un autre, Sky se leva d’un bond.

«Parfait! Arrange-toi toute seule avec tes troubles! Et si tu es pour faire semblant de ne pas te souvenir de moi, ne m’adresse plus du tout la parole!»

Sur ses mots, Sky essuya ses yeux d’où coulaient des larmes de rage. Elle ramassa en vitesse ce qui lui appartenait et monta vers son dortoir. Elle avait visiblement perdu son sang-froid, et elle s’en voulait beaucoup. Il faut toujours rester en contrôle, peu importe ce qui arrive. Mais ce soir-là, elle n’avait pas su se contrôler. C’est sur une rage bouillonnante et une humiliation certaine qu’elle alla se coucher.

Spoiler:

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