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Curiosity kills the cat - Lucius & Vesper
Vesper L. Corvere

Vesper L. Corvere



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Message(#) Sujet: Curiosity kills the cat - Lucius & Vesper Curiosity kills the cat - Lucius & Vesper EmptyDim 28 Avr - 0:57

Curiosity kills the cat




@Lucius Byrne

Lucius Byrne. Je ne savais pas réellement dire s’il s’agissait d’une forme de curiosité morbide ou d’un intérêt réel. J’étais plus ou moins amie avec Adrian qui était un fantôme et généralement, son état d’esprit me seyait plus que celui de mes camarades. Je crois que j’avais une forme d’attirance pour tous ceux que j’estimais déracinés. Comme si le fait de vouloir être ailleurs que dans cette école était un point compréhension suffisant pour susciter un a priori positif. Peut-être qu’il était aussi possible de considérer que comme toutes les adolescentes de mon âge, morsure, sang et éternité avaient quelque chose d’étrangement attirant et un goût d’interdit. Quoique pour être exacte, le seul qui devait se soucier du goût de son entourage était Lucius Byrne. Depuis son arrivée, je l’avais observé. Habituellement, j’apprenais une multitude de choses sur les gens que je passais ainsi au crible. Lui, c’était moins évident. Je ne savais pas quel âge il avait exactement, mais il était assez rusé et maître de lui pour ne pas laisser la moindre de ses émotions se peindre sur son visage. Ce n’était pas si surprenant, s’il avait assez de self-control pour ne pas boulotter ses condisciples, on pouvait supposer que ne pas crier ses pensées à la terre entière était une tâche aisée.

Il attirait tous les regards, toute la curiosité et il le savait. Alors, il ne donnait rien, qu’une façade polie qui m’intriguait tellement. Assez pour que je décide d’y aller sous la forme d’un chat. Est-ce que loin des yeux scrutateurs de toute l’école, il était différent ? Peut-être. Est-ce je croyais que je serais celle qui pourrait le voir ? Indubitablement, c’était mon plan.

Etait-ce stupide ? Tellement.

J’avais tellement appris à croire que ma peau de chat me dissimulait que j’en avais oublié que c’était un camouflage qui ne fonctionnait que quand votre interlocuteur n’avait pas le pouvoir de sentir que quelque chose clochait chez vous. Pourtant, l’épisode de Nikita aurait dû me contraindre à une forme d’humilité. Il faut croire que je ne retenais que rarement mes leçons. Voilà comment d’un pas feutré, je m’étais retrouvée, en chat, à suivre de loin le vampire. Les premières minutes, soit j’étais trop loin, soit il feignit à merveille de ne rien remarquer. Il ressemblait à tout élève qui se balader dans Poudlard. Un chouïa plus distingué, sans aucun doute, mais rien d’alarmant. Il ne paraissait pas regarder les autres comme des goûters sur pattes et à part une tendance à emprunter les chemins sans miroir, il n’y avait rien de notable. Ce constat n’amenait que deux possibilités : soit l’immortalité rendait chiant à crever, soit il fallait poursuivre les investigations. Inutile de préciser que j’étais presque programmée à ne suivre que la deuxième option. Petit à petit, je m’enhardis. Un petit mètre de moins entre nous, un saut plus audacieux pour avaler la distance, moins de coins sombres … La filature avait des allures de jeu. Assez pour que j’oublie que cela n’en était pas un et que je baisse ma garde. Alors que je m’approchais encore un tout petit peu, il fit volte-face et me considéra avec une forme d’intérêt. Je me figeais. Son attention dépassait celle d’un élève ayant croisé un chat dans un château qui en fourmillait et je sentis mon poil se hérisser alors que je feulais. Les émotions fortes avaient la fâcheuse tendance de faire ressortir mes instincts d’animal. Il fit un pas dans ma direction et je détalai comme si j’avais le diable aux trousses. Jamais cette expression n’avait été plus juste, diable, vampire, c’était un petit peu du pareil au même, non ?

Si les couloirs étaient vides, je n’aurais eu aucune chance. Là, il y avait encore des élèves, ce qui lui interdisait de courir comme un dératé derrière un chat. Ou plutôt de me rattraper élégamment, je n’imaginais pas ce garçon autrement. Mais je n’avais que très peu de doutes sur le fait que mon avance était courte et qu’il ne me laisserait pas filer. Alors pour protéger encore un tout petit peu mon secret, je m’engouffrai précipitamment dans une salle vide, repris ma forme humaine et m’assis sur le rebord d’une fenêtre comme si j’y étais depuis plus que dix secondes, le cœur battant à tout rompre. Il entra un instant plus tard, altier. Et parce que je n’avais aucun intérêt à le laisser parler en premier, je tournai la tête pour le regarder, plissai les yeux et attaquai

- Tu es le nouvel élève très spécial. Ce n’est pas ennuyeux de vivre dans une sorte de garde-manger géant sans pouvoir y toucher ? Personnellement, je détesterais.

Désarçonner les gens était le meilleur moyen de reprendre l’ascendant sur une conversation et la franchise sans filtre était généralement ma meilleure arme dans le domaine. S’il fut ébranlé, il n’en montra rien. Une pointe d’amusement peut-être ? Je n’en étais pas certaine.

- Je suis Vesper. Tu cherches quelque chose ?


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Message(#) Sujet: Re: Curiosity kills the cat - Lucius & Vesper Curiosity kills the cat - Lucius & Vesper EmptyVen 3 Mai - 12:52

( Curiosity kills the cat )


‎‎  ‎ J’ai vécu toute ma vie dans l’ombre du monstre tapi au creux de ma gueule hérissée. Alors, être soudain sous le feu des projecteurs est plutôt inédit. Un peu déstabilisant, au tout début, mais assurément amusant. J’y ai pris immédiatement goût et je ne m’empêche jamais de lancer des clins d’œil aux regards les plus insistants – rien que pour le plaisir de voir leurs faces virer à l’écarlate ou au blanc le plus maladif. Si j’ai bien appris quelque chose ces cent dernières années, c’est qu’il faut toujours retourner la situation à son avantage. Agatha a beau me demander de me faire discret, c’est un objectif inatteignable. Tout le monde me dévisage, me suit des yeux, me surveille, m’espionne, se méfie, se passionne pour le mystère enfermé derrière ce front caché de boucles pâles. Que j’en joue ou non ne change rien ; sinon le pouvoir que j’exerce sur eux. Hors de question d’être une marionnette impuissante ou un simple objet de désir ; je veux, j’ai besoin d’être acteur de cette mascarade. Et cela, hélas pour toi ma belle Agatha, tu ne pourras pas m’en empêcher. Cette pulsion prend racine un siècle auparavant et rien ni personne ne pourra la tarir.
‎‎  ‎ Mais si je suis habitué à être observé, voire pisté, c’est bien la première fois qu’un chat me suit à la trace. D’abord, je n’y prête pas particulièrement attention ; les animaux me fuient, effrayés par ce qu’ils sentent. Raison pour laquelle je ne les aime pas d’ordinaire – ils me trahissent trop facilement. Cependant, ici, ça m’est égal. Tout le monde connaît déjà mon sale petit secret. Ce chat-ci, en revanche… Non seulement me suit-il sur quelques mètres, mais en plus de ça, il se fait discret ! Ce qui me met bien évidemment la puce à l’oreille. Le sac à puces a forcément déjà senti quel genre de monstruosité sommeille derrière ce joli minois, ça n’a aucun sens qu’il continue à me suivre. À moins que l’animal n’en soit pas vraiment un… Ma théorie se confirme lorsque la bête se rapproche en manquant singulièrement de subtilité pour mes sens en alerte. Sans me gêner, je gonfle mes poumons des odeurs qui me chatouillent déjà les narines. Un bref instant, je vois rouge ; rouge sang, hémoglobine au bout des dents, chair contre la langue, gorgées goulues qui n’en finissent plus. Je ravale la soif qui me fracasse les entrailles pour me concentrer sur le drôle de matou, tentant de tenir à distance toutes ces odeurs de gorges palpitantes autour de nous. Et bingo. Ce chat ne sent pas le chat, pas plus qu’un animal répugnant. Son sang est terriblement humain. Un animagus ?
‎‎  ‎ Abandonnant l’idée de me rendre à la bibliothèque comme je le prévoyais sagement, je m’arrête net et me retourne pour faire face au coquin qui pense me doubler. À son tour, la bestiole pile, et sans la quitter des yeux, j’étire un grand sourire plein de dents qui fait toujours son petit effet ; un sourire qui dit je sais qui tu es, et tu es comestible. Le félin crache et feule, l’échine hérissée d’une peur primale, avant de déserter aussi sec. Sans me soucier des regards étonnés, je lui file au train à grandes enjambées. Le couloir est trop fréquenté, la créature doit trouver très vite un refuge ; j’ai la traque dans le sang, aussi suis-je presque navré qu’elle pense pouvoir me semer. Les prunelles fixées sur sa silhouette élégante et pressée, je ne la perds pas de vue, pas inquiet de me faire distancer ; tant que la cible est en visuel, tout va bien. Et voilà qu’elle s’engouffre dans une salle. Mon sourire revient, décidément amusé. J’adore jouer à cache-cache.
‎‎  ‎ Lorsque je pousse la porte, je découvre une salle désertée – vide, à l’exception d’une jeune fille perchée sur le rebord d’une fenêtre. Elle a beau faire mine de rien, je distingue sa jugulaire qui vrombit comme un moteur affolé ; pire, j’entends, je sens son pouls envahir agréablement mes sens – m’attirant inexorablement vers cette naïve petite proie qui ne me laisse ni le temps d’approcher ni celui de parler. Elle me regarde sans faillir et me balance une question follement incisive qui manque de me faire éclater de rire. Ah, j’adore quand elles se débattent, quand elles mordent, quand elles me défient. “Oh, c’est diablement frustrant” je réponds tranquillement, relevant une commissure amusée. “C’est comme avoir faim en permanence et être contraint d’errer de festin en festin sans pouvoir y toucher.” Je fais un pas lent dans sa direction, m’appliquant à rendre le roulé de ma hanche un brin menaçant ; muscle bandé, articulation souple comme si j’allais bondir. “Ton cœur bat très vite.” Remarque anodine, si elle n’était pas précédée de cette course-poursuite incriminante. “Je te fais peur ?” je ronronne en penchant la tête, tête inclinée sur le côté avec des yeux plissés qui laissent seulement passer une lueur joueuse.
‎‎  ‎ La gredine me décline son identité et ose me demander si je cherche quelque chose ! Cette fois, je ris franchement, relevant la tête en croisant des bras nonchalants sur ma poitrine remplie de l’odeur de son sang. “Si je cherche quelque chose ?” je répète, sourire éclatant découvrant mes incisives bien humaines et pourtant plus que troublantes. “Dis-moi plutôt, Vesper, dois-je t’appeler par un autre nom lorsque tes moustaches poussent ? Fouineuse, par exemple ?” L’hilarité perce dans mon regard, avec une pointe de danger qu’elle ne doit sans doute pas louper.
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Message(#) Sujet: Re: Curiosity kills the cat - Lucius & Vesper Curiosity kills the cat - Lucius & Vesper EmptyDim 5 Mai - 21:56

Curiosity kills the cat




@Lucius Byrne

Lucius Byrne était encore plus impressionnant de près que de loin. Je ne parlais pas du fait qu’il soit un vampire, c’était un élément que j’avais en ma possession depuis le départ. C’était plutôt l’assurance presque palpable qu’il dégageait. Mon choix de tenter de le désarçonner était aussi vain que pathétique. Il donnait l’impression que rien ne pouvait l’ébranler, au maximum le divertir quelques secondes. Je pense que si je n’avais pas été en aussi mauvaise posture, je l’aurais trouvé formidable dans mon monde d’ennui adolescent. Là, il m’angoissait. Je n’avais pas l’habitude de jouer avec un adversaire ouvertement meilleur que moi. Je bondis sur mes pieds pour lu faire face, comme si j’avais besoin d’être à égalité avec lui.

- Quel intérêt de s’infliger ça, alors ?

La curiosité était réelle, cependant. Est-ce que boire du sang rendait nécessairement masochiste ? Je me calmai presque l’espace d’une seconde, absorbée par cette considération, avant que mon cœur ne reparte de plus belle quand il m’indiqua l’entendre. Enfer. Je le dévisageai, la gorge brusquement sèche. Il avait avancé d’un pas et le rebord de la fenêtre me rappelait désagréablement que je ne pouvais reculer. Il était là, entre la sortie et moi, les yeux effilés presque comme ceux d’un félin – et je m’y connaissais en chat – qui jouerait avec sa proie. Habituellement, j’étais celle qui donnait des coups de patte en me délectant de la réaction désordonnée de ma cible. Etre dans la peau de la souris n’avait rien d’enviable et je me maudis pour mon manque de prudence. Ses pupilles continuaient de me détailler avec attention, lueur malicieuse, mais sombres comme des gouffres prêts à m’engloutir.

- Oui.

Bien sûr qu’il me faisait peur. Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il me terrifiait, mais son assurance, sa façon d’occuper l’espace et d’affirmer silencieusement qu’il était maître de cette conversation m’effrayaient, peut-être parce que je sentais que ce n’était pas de l’esbrouffe. Et je me moquai bien de l’admettre. Certaines craintes existent pour de bonne raison et lui pouvait me sucer le sang.

- Ca change des groupies qui veulent se faire mordre.

J’avais résisté à l’envie de reculer jusque là, mais je me décomposai quand il me parla de moustache après un brusque éclat de rire. Le rebord de la fenêtre me rentra douloureusement dans le bas du dos alors que j’esquissai un pas en arrière. Mon cœur s’emballa à nouveau dans une sorte de tachycardie glacée. Il savait. Et je n’avais même pas à ouvrir la bouche pour nier puisque les battements désordonnés de mon cœur venaient de tout lui confirmer encore plus sûrement que des mots. C’était une sensation bizarre d’être trahie par son propre corps, de n’avoir aucune maîtrise sur lui alors qu’il était habituellement mon meilleur allié. J’avais l’impression d’avoir été abandonnée.

- Tout dépend. Je t’appelle Nosferatu en retour ?

Mettons-nous d’accord, ce n’était pas du courage, c’était de la connerie. Je me liquéfiais et je me pensais certainement si cool à continuer dans une posture de défi alors que j’étais juste dans les ennuis jusqu’au cou. Je me rassis sur le rebord de la fenêtre, feignant le calme alors que mes jambes menaçaient seulement de ne plus me porter.

- Je ne sais pas ce que tu as cru voir, mais je pense que personne n’y croira. Un délire causé par la faim, peut-être ?

Ma mère me tuerait. J’avais l’audace de croire que mon père m’était trop attaché pour en arriver à de telles extrémités. Et je mentais comme un arracheur de dents. Nikita Yaga le croirait sur parole. Il fallait que je trouve une solution. N’importe laquelle. Alors que mes yeux parcouraient nerveusement la pièce pour me trouver une issue à ce carnage, ils s’arrêtèrent sur mon interlocuteur, toujours aussi nonchalant, et je réalisai avec ironie que je savais déjà quoi faire. Mes parents l’avaient même théorisé. Pour protéger un secret, il en fallait un autre. Rééquilibrer les forces en puissance avec un argument suffisamment dissuasif pour que raconter cette entrevue ne lui rapporte rien. Mais je n’avais pas grand-chose. Pas encore.

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Message(#) Sujet: Re: Curiosity kills the cat - Lucius & Vesper Curiosity kills the cat - Lucius & Vesper EmptyHier à 10:41

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‎‎  ‎ La chasse m’ouvre systématiquement l’appétit – non pas que je n’aie pas d’ores et déjà soif, j’ai toujours soif, mais l’appétit, c’est encore autre chose. C’est l’envie de mordre, de refermer mes crocs sur la chair ; c’est le plaisir sensuel de croquer, de mordiller – délectation de la peau aux mille saveurs. C’est très différent de la simple soif qui se contente de torturer, de distraire, d’assécher la gorge. Acquérir cet appétit, lorsqu’on est un vampire, c’est embrasser sa monstruosité ; ce que j’ai fait il y a bien longtemps. Plutôt être vampire qu’humain ; plutôt crever qu’appartenir à nouveau à l’humanité. Enfin, je dis ça, mais ça m’arrange plutôt bien de ne pas mourir. Je ne nourris pas une folle envie de passer l’arme à gauche. Contrairement à cette petite canaille qui quitte le rebord de la fenêtre pour se dresser sur ses deux jambes. Mmh, quelques petites insécurités délicieuses se dégagent de ce simple mouvement, trahissant sa peur que je goûte du bout de ma langue bifide ; ô joyeuses particules précédant la morsure. Mais la voilà qui repose une question directe, me distrayant de mes sens en émoi. Si elle n’était pas aussi fouineuse, sans doute apprécierais-je ses manières. “Aucun. Je n’ai pas choisi d’être ici.” J’adore ! Jouer le rôle de la victime tragique, c’est mon péché mignon. D’autant plus lorsque c’est la pure et simple vérité.
‎‎  ‎ La mignonne s’affole lorsque je lâche une remarque sur les pulsations cardiaques que j’entends d’ici. Elle me détaille, l’air d’une avaleuse de sabre qui aurait raté son numéro. Eh oui, ma jolie petite chatte, tu ne pourras pas tromper ce garçon-là. Elle avoue que je lui fais peur, toujours de cette façon franche, presque brutale, qui me plaît beaucoup. Je souris, amusé, puis hoche la tête en fermant brièvement les yeux ; comme pour mieux apprécier cette honnêteté. “Tu es intelligente, alors.” Avec les sacs de sang intelligents, la donne est différente. Ils ne sont pas fondamentalement inutiles ; ainsi, j’ai plutôt intérêt à ménager cette carte-là plutôt que de la brûler à la première occasion. Elle ajoute que ça change des groupies qui veulent se faire mordre et cette fois, je ne retiens pas mon exclamation de joie gentiment hilare. “Je n’ai pas encore croisé celles-là par ici, mais je serais ravi de leur donner satisfaction.” Inutile de cacher à la rusée Vesper mon goût du sang clairement assumé. Ça me permet également de tâter le terrain, observer ses réactions, étudier son comportement et la façon dont je pourrais l’utiliser à bon escient.
‎‎  ‎ Ma prochaine escarmouche fait mouche. Elle recule, cette fois clairement effrayée. Pendant un court instant, elle abandonne les faux-semblants, cette fierté dont elle se drape comme d’un bouclier impénétrable ; mais je ne suis pas dupe. Si son cœur ne me donnait pas déjà la réponse, son attitude l’aurait tout autant trahie. Mes canines luisent doucement de salive à la lumière du jour, mais je les fais à nouveau disparaître lorsque mon sourire s’affaisse. Voici donc mon moyen de pression. Sa réaction m’indique que son don n’est pas censé être connu de tous ; or, je sais que les animagus déclarés se trouvent sur une liste exhaustive dûment mise à jour. Je lui attirerais de sacrés problèmes si je lâchais l’information l’air de rien ; et elle le sait. Néanmoins, ça ne l’empêche pas de me balancer Nosferatu au visage comme s’il s’agissait d’une insulte – retour du sourire carnassier qui s’amuse de l’esbrouffe pathétique de sa proie. ‎“Oh, tu me flattes” je soupire en posant une main maniérée sur mon cœur atrocement calme. “Offriras-tu ton sang au vampire pour sauver la ville de la peste ?” je l’interroge, penchant la tête en haussant un sourcil charmeur. Elle n’a rien d’une Ellen, mais l’occasion était trop belle, alors je m’empare de sa pique pour la lui retourner en pleine poitrine.
‎‎  ‎ La pauvrette se rassied sur le rebord de la fenêtre, comme si c’était un choix de reine alors que je distingue très nettement le tremblement subtil de ses jambes. Je dois concéder qu’elle a du chien ; et Dieu sait que j’aime les femmes qui ont du chien. Ah, Vesper… Tu continues de faire illusion, mais ce n’est pas la peine avec moi. Tu apprendras bien assez tôt que je ne suis pas un adversaire à ta taille ; mon ombre seule te domine et t’étouffe. “Oh, on ne me croira pas sur parole. Mais ils voudront vérifier. Un animagus potentiellement non répertorié ?” J’émets un petit “Tt-tt” réprobateur en agitant un long doigt pâle de droit à gauche, mimant grossièrement l’attitude du service de régulation. “Ils ne prendront pas le risque de passer à côté.” Elle le sait, tu le sais, ma beauté. Venons-en au fait, à présent.
‎‎  ‎ Nonchalant, je m’adosse à la porte – seule sortie qu’elle cherche désespérément du regard –, croisant bras et jambes après avoir jeté un œil ennuyé à mes ongles parfaitement coupés. Enfin, je relève les yeux, étire un de mes sourires pleins de dents, et lui demande sur le ton du diable offrant un marché : “Qu’es-tu prête à faire pour garder ton secret ?
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