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[CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda
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Message(#) Sujet: [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda EmptyDim 13 Jan - 21:28

    Le Père Noël existait-il ? Non, bien sûr que non. Alors, qui avait reçu les lettres des élèves de Poudlard ? Qui avait réalisé leurs voeux ?

    Il vaut mieux commencer par le début. Tous les élèves de Poudlard, ou presque, avaient envoyé une lettre au soit-disant "Père Noël", où ils formulaient leurs souhaits les plus chers. Et un de ces voeux avait été réalisé, allez savoir par qui et comment... enfin, certains élèves avaient leur petite idée là-dessus. Quelques-uns pensaient que les profs s'étaient réunis pour lire les lettres et avaient tiré au sort un voeux qui serait réalisé par la suite. D'autres pensaient le contraire, que des elfes lisaient les lettres et que les profs tâchaient de réaliser les souhaits des élèves.

    Il y avait des souhaits assez farfelus, comme envoyer des personnes dans une autre maison que la leur (doivent se sentir visés Ryan Quick, Scarlett Levinson ou encore Slevin McGregor...). D'autres souhaitaient être plus heureux, passer plus de temps avec leurs proches...

    Et Hailey Rosebury avait souhaité un voyage à New York. New York était une ville qui faisait rêver la Gryffondor depuis sa plus tendre enfance, tout comme la culture américaine. Et aujourd'hui, elle avait la chance de réaliser ce rêve, celui de visiter la Grosse Pomme, avec une de ses amies dont elle était proche, Aldreda Torres. Aldreda était à Serpentard, et les deux filles s'étaient rencontrées dans un de leurs cours communs. Elles s'étaient assissent l'une à côté de l'autre, par hasard, et avaient sympathisé. Au fil du temps, leur lien s'était renforcé, mais il y avait une petite rivalité entre les deux jeunes filles, si bien qu'en cours, l'une s'efforçait presque de dépasser l'autre, et vice versa.

    Ce jour là, à l'Aéroport de Londres, le monde grouillait de partout et pullulait dans tous les sens. Les deux filles, leurs valises à la main, s’apprêtaient à monter dans leur avion, à destination de NY. Hailey était heureuse, plus même. Elle ne pouvait identifier le sentiment qui s'était logé dans sa poitrine, sans envie apparente de s'en aller. Peut-être était-ce de l'excitation, de l'adrénaline ? Elle leva les yeux vers la grande montre électronique fixée au mur en face d'elle et murmura à son amie un "C'est bientôt l'heure" plein d'émotions, un peu trop à son goût. Cela faisait presque deux heures qu'elles patientaient (non, pardon, poireautaient) dans la salle d'attente, guettant l'heure "fatidique" du décollage de l'avion. Du monde se bousculait dans la salle, à croire que tout le monde voulait visiter New York après les fêtes de fin d'année. La Gryffondor trouvait cela légèrement comique.

    L'heure d'embarquement arriva. Les personnes présentes dans la salle se frayèrent un chemin vers le mini-bus qui les conduiraient à l'avion.

    Assisses dans l'avion, Aldreda du côté du hublot, Hailey au milieu et un monsieur âgé qui ronflait déjà de l'autre côté, les deux jeunes filles discutèrent de comment se déroulerait leur petite excursion de 5 jours à New York City, des monuments qu'elles devraient visiter en priorité, de leur souhait que l'hôtel où elles logeraient ne soit pas trop miteux...

    L'avion décolla. Hailey avait préparé du chewin-gum, car elle avait entendu dire que cela aidait à ne pas avoir les oreilles bouchées, et en proposa à son amie. Elles s'attachèrent et la Gryffondor dut attacher la personne assisse à côté d'elle, le vieux monsieur, car il dormait déjà à poings fermés, et l'hôtesse de l'air n'avait pas prit la peine de le faire en passant. La jeune fille avoua à son amie que c'était la première fois qu'elle prenait l'avion pour partir aussi loin, car la première fois, elle avait 4 ans et n'en gardait aucun souvenir, ou presque, et elle n'y avait passé que 2 heures, pour aller en Allemagne.

    La rouge et or ne voulait plus entendre parler de Poudlard. Elle considérait ce voyage comme une "prolongation" de leurs vacances, ce qui la soulageait. Les cours commençaient réellement à lui taper sur le système... Après le réveillon (qui était plutôt... explosif), la reprise des cours avait été très dure, et ce petit voyage servait de transition entre les vacances et ladite reprise. En plus, Hailey s'évertuait à dépasser Aldreda, qui restaient tout de même rivales au delà de leur amitié, et cela l'épuisait un peu, mais elle de laissait rien paraître.

    Elle se tourna vers son amie et lui sourit. Que pouvait-elle lui dire ? Elle voulait discuter de pleins de choses, mais ne voulait pas faire sa "Candy", car Candy était vraiment, vraiment bavarde, et devenait énervante à force de parler. Hailey avait compris qu'elle parlait trop et se modérait, depuis. Seulement là, il y avait de bonnes raisons de bavarder, non ?

    Ses pensées se dirigèrent vers sa famille. Que faisait sa petite soeur en ce moment même ? Et sa mère, sa grande soeur ? Elle n'en savait rien, et voulait bien le savoir. Elle avait eu quelques nouvelles de sa famille pendant les vacances, et avait appris que sa mère se marierait dans 3 semaines avec John Morgan. Hailey le détestait. Mais ce n'était pas le moment de penser à lui. Cela la mettrait de mauvaise humeur, et il ne le fallait pas, surtout pas pendant leur voyage.

    L'homme ronflait de plus belle à côté d'elle, elle sortit alors un iPod et mit une chanson au hasard, pourvu qu'elle couvre ces ronflement. Elle sortit aussi un livre, qu'elle avait prévu spécialement pour le trajet en avion. Le livre, elle l'avait déjà lui une dizaine de fois, mais ne s'en lassait jamais. C'était comme la musique, elle n'en avait jamais assez. Et n'en aura jamais assez. Elle connaissait la passion d'Aldreda pour la danse, elles feraient un beau duo. Hailey au chant et Aldreda à la danse. Certes, elle ne chantait pas particulièrement bien, du moins c'était son avis, mais cela pourrait être drôle.

    La voix d'une femme résonna dans l'avion, annonçant de potentielles turbulences dans les minutes à venir. Hailey avait pensé à se détacher entre temps, et constata que le ronfleur était toujours attaché (et ne s'était toujours pas réveillé). Elle se rattacha donc et ferma les yeux, soupirant, et se dit que ce voyage promettait d'être inoubliable...
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Message(#) Sujet: Re: [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda EmptyDim 20 Jan - 17:39

Je n’en croyais pas mes yeux ! J’allais bientôt me retrouver dans un coin du globe que je n’aurais jamais pensé visiter un jour. New York. Non mais vous y croyez vous ? Moi, Aldreda Filipa Torres, je me trouvais actuellement à l’aéroport de Londres – oui, Londres ! – et j’allais bientôt embarquer pour un vol à destination de New York. Je ne connaissais pas grand-chose à la culture américaine, mais il me semblait bien qu’on disait de cette ville qu’elle ne dormait jamais. Il paraissait même qu’il y avait toujours des lumières allumées, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Enfin, bon… j’avais hâte de tout découvrir par moi-même. Et c’était bien pour ça que j’avais accepté sans attendre la proposition d’Hailey. Convaincre mes parents avait été la chose la plus difficile. Je leur avais déjà parlé d’Hailey, mais ils n’avaient pas très envie que je me retrouve seule avec elle dans une ville que je ne connaissais pas, dans un pays autre que le Maroc, le Portugal et l’Angleterre. J’avais insisté et au final, Damon m’avait aidé à les convaincre que ce serait un voyage très enrichissant. Je pourrais visiter plein de musée, de lieu touristique et tout, et j’avais promis – Damon avait promis pour moi – de leur faire un exposé en rentrant pour les prochaines vacances. Il fallait donc que je marque tout ce que je faisais de mes journées, et que je trie les informations importantes de tout cela pour leur parler de New York. Mon père avait déjà été aux Etats Unis, pour le travail je crois, mais ma mère n’avait jamais osé traverser l’Atlantique. Alors, j’allais être un peu son guide touristique. Mais on peut dire que le fait qu’Hailey soit une Gryffondor ait beaucoup aidé. En effet, aucune personne saine d’esprit, et tenant à moi ne m’aurait laissé partir avec une autre Serpentard. Damon le premier. Et sans lui, jamais je n’aurais eu l’autorisation de partir. Mais bon… j’avais réussi à les convaincre, et j’avais immédiatement commencé à faire mes valises. Je ne pouvais m’empêcher de penser que j’avais oublié quelque chose. Ma valise n’était pas assez grande à mon goût. De toute façon, ce n’était jamais le cas, mais là, j’avais fait un effort pour ne prendre qu’un seul sac, et pour y condenser le plus de choses possibles. Autant dire que j’avais dû laisser quelques affaires que je tenais absolument à emmener, même si je savais qu’elle ne me servirait à rien là-bas. Comme un album photo de ma famille, que j’avais reposé sous mon oreiller dans mon dortoir à Poudlard, ou bien quelques tenues d’été que je ne mettrais jamais puisqu’à New York il faisait bien plus froid qu’ici.

Pour l’heure, j’étais assise dans la salle d’attente à côté d’Hailey. Nous attendions avec impatience l’heure de l’embarquement, et encore plus celle où nous allions arriver là-bas. J’avais du mal à y croire, même ici, dans cet aéroport. Après tout, ça pouvait être une blague de mauvais goût et quelqu’un allait se pointer en criant « Je vous ai eu ! ». Mais si c’était le cas, cette personne avait très bien réussie son coup. Les billets que nous avions dans les mains ressemblaient traits pour traits à ceux des autres passagers. J’étais tellement absorbée par mon billet que je n’entendis pas ce qu’Hailey me dit, même si je savais qu’elle m’avait parlé. Je ne voulais pas lui demander de répéter, au risque de paraître moins au courant qu’elle, alors je levai la tête pour observer la salle. Si elle avait quelque chose à me dire, c’était forcément à propos du voyage. Et en effet, en voyant les autre suis se levaient, je fus quasi certaine qu’elle avait dit quelque chose comme « on va bientôt y aller ». Ou en tout cas, ça voulait dire la même chose. Je me levai à mon tour et suivit la foule des gens jusqu’à l’avion. Enfin, nous y étions. New York allait bientôt être à nous, je le sentais. J’avais enfin du temps à consacrer à l’une de mes meilleures amies, et pas n’importe où. Même si j’avais l’impression de me répéter, je n’arrivais toujours pas à y croire. C’était comme un rêve, et j’attendais avec anxiété le moment où je me réveillerais dans le dortoir des Poufsouffle. Heureusement pour moi, ce moment n’était pas encore arrivé, aussi je décidai de profiter au maximum de la situation avant que quelque chose – ou quelqu’un – ne vienne tout gâcher. Je passais le vol à écouter de la musique, parler avec Hailey de tout et de rien, et dormir, ne me préoccupant pas vraiment de ce que faisais Hailey. J’étais d’ailleurs en train de dormir légèrement avec mes écouteurs dans les oreilles quand la voix d’une femme me réveilla en sursaut, en annonçant que l’avion avait commencé sa descente. Je jetai un coup d’œil aux paysages qu’on pouvait voir à travers le hublot. Le soleil se levait à peine, et le ciel était rempli de couleur. Mais plus bas, la ville de New York était très facilement discernable. Toutes ces lumières qui éclairaient le monde. C’était un spectacle merveilleux. Je me tournais vers Hailey, toute souriante.

« On va bientôt atterrir ! J’y crois pas, c’est génial ! Regarde dehors, on peut voir d’ici la ville. »

J’avais l’impression d’être retournée en enfance. Comme la première fois où j’avais vu la neige. J’étais toute excitée, et je n’arrivais pas à comprendre comment des flocons tout blancs et glacés pouvaient tomber du ciel. Tout comme aujourd’hui, j’avais du mal à réaliser que j’allais bientôt mettre plus d’un pied sur le territoire américain. Incroyable. C’était le bon mot pour décrire la situation. L’avion atterrit et les passagers se mirent à applaudir, apparemment, c’était une pratique courante puisqu’à chaque fois que je prenais l’avion, les vols se terminaient ainsi. Personnellement, je n’avais pas que ça à faire de taper dans mes mains pour féliciter quelqu’un de ne pas s’être planté. J’attrapai mon sac à dos et je rangeai mes affaires à l’intérieur. Puis, je remis ma veste, et mon écharpe, par peur d’attraper la crève. Je laissai Hailey sortir la première, et la suivit pour s’échapper de cet oiseau en acier géant. Maintenant, il nous fallait trouver nos bagages, qui arrivaient habituellement sur des tapis roulants. Et c’était toujours les dernières arrivées qui nous appartenaient, je n’ai jamais compris pourquoi d’ailleurs. Enfin, après une dizaine de minutes à patienter pour pouvoir récupérer nos biens, Hailey et moi sortîmes de l’aéroport. Ici, il n’y avait pas beaucoup de neige – heureusement, sinon le vol aurait été annulé – mais le froid était glacial. Pire qu’à Londres, et je ne savais pas cela possible. Pour penser à autre chose, j’ouvris mon sac à dos et en sortis un appareil photo que mon père m’avait fait parvenir peu de temps avant le jour du départ.

« Tu te rends compte Hailey, on est à New York. Il faut absolument immortaliser ce moment ! »

Je pris en photo le devant de l’aéroport, puis ensuite, je pris une photo d’Hailey seule, et une de nous deux. Puis j'en profitais pour prendre en photo ce qu'il y avait autour de nous, à savoir des gens et des voitures. Ça faisait certes un peu touriste, mais c’était ce que nous étions, non ? Alors pourquoi s’embarrasser avec ce que pensaient les gens ? Une fois la séance photo finie, je rangeai mon appareil dans mon sac, puis demandai à Hailey :

« Et maintenant, on fait quoi ? »

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Message(#) Sujet: Re: [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda EmptyMer 23 Jan - 16:40

    « Et maintenant, on fait quoi ? »

    Bonne question. Hailey avait la tête ailleurs, repensant à leur vol, qui s'était bien sûr bien passé, et se rappela de la ville qu'elle avaient vu de haut, encore dans l'avion, en train de s'imaginer les différentes activités qu'elles devraient absolument faire. La ville, même de haut, était magnifique, soit dit en passant. On y voyait des lumières, même le jour, peu de neige recouvrant les toits des gratte-ciels, grands comme des stalactites géants s'élevant du sol, comme pour chatouiller les nuages et caresser les rayons du soleil qui passaient par là ; et les rues, que l'on distinguait facilement, semblables à des veines, les veines de la ville de New York. New York ! Elle en avait tellement entendu parlé, en bien évidemment, qu'en posant les pieds sur le sol, le sol américain, elle s'était sentie comme dans un rêve éveillée. Était-ce cela, le rêve américain ?

    Après d’innombrables photos, cris de joie, photos et autres cris de joie devant l'aéroport (les gens qui passaient par là les avaient probablement prisent pour des folles, mais avaient sûrement deviné qu'elles étaient touristes ; quoique Hailey se fichait bien du regard des autres), les deux filles, ne pouvant étouffer leur joie, ne surent pas trop quoi faire à la suite. La Gryffondor l'ignorait, mais réfléchit. Aller à l'hôtel poser leurs valises, peut-être ? Oui, ce devait être une bonne idée, elles n'allaient pas les trimballer dans toute la ville. Leurs affaires importantes (et surtout utiles), elles pourraient les mettre dans un sac à dos, cela serait beaucoup plus pratique. Elle communiqua son idée à son amie et remarqua qu'elles faisaient face à un nouveau problème. Leur hôtel se trouvant à une distance plutôt imposante de l'aéroport, elles étaient donc contraintes de prendre le taxi. Et tous les taxis qui venaient à une intervalle de 20 minutes se faisaient prendre par la foule de personnes présentes aujourd'hui. Hailey n'avait en aucun cas envie d'attendre 3 heures pour prendre un stupide taxi.

    « Faudrait qu'on prenne un taxi... mais t'as vu le monde qu'il y a devant nous ? »

    Elles pourraient tous les dépasser, or si tout le monde se mettait à faire cela, personne n'y gagnerait. Mais, elles étaient plus petites que la plus part des gens, si elles passaient et les doublaient discrètement, elles ne se feraient pas remarquer, avec un peu de chance. Elle prit gentiment son amie par le bras, lui soufflant qu'elles devaient dépasser tout le monde, et fonça. D'abord prudemment, puis accéléra. Quelques gens râlaient, criaient, mais aucun ne les arrêta. Il lui semblait qu'elle avait écrasé le pied de quelqu'un avec sa valise, car un homme avait hurlé de faire un peu attention. Elle haussa les sourcils et continua, s'assurant régulièrement qu'Aldreda la suivait. Et, enfin, elles arrivèrent devant l'emplacement où se garaient les taxis. Justement, il y en avait un de libre. Elles se dirigèrent vers le chauffeur, appuyé contre le capot du véhicule, en train de boire dans une bouteille d'eau (si c'était bien de l'eau qu'il y y avait). Après avoir discuté avec lui, de leur destination et du prix du trajet (le chauffeur n'en était pas sûr tant qu'ils n'auraient pas roulé), et aussi du contenu de la bouteille – Hailey voulait s'assurer que c'était de l'eau et pas de l'alcool, mais c'était de l'eau, pétillante, même.

    Hailey était assisse en tailleur sur son lit, regardant Aldreda s'occuper de sa valise. La Gryffondor avait défait les siennes, tout était rangé dans les armoires de leur modeste chambre. Deux lit s'y trouvaient, deux places tout deux. En face, deux armoires, une commode, une chaise qui ne servait strictement à rien à part poser des vestes dessus (c'était devenu ça fonction, en tout cas, depuis leur arrivée) et évidemment, des tables de chevet, de part et d'autre des lits. Il y avait aussi un horrible lustre pendant, qui semblait vouloir dangereusement s'écrouler à tout moment, et des rideaux atroces étaient suspendus aux fenêtres. La couleur des murs sauvaient un peu la situation, l'un était blanc, les autres bleu pâle, presque pastel. Elle était mignonne, la chambre, à part quelques meubles, et elle l'avait déjà prise en photo. La jeune fille détourna ses pensées de la chambre et se leva, allant chercher quelque chose dans son sac. Elle se rassit sur le lit, y étala une carte et demanda à la Serpentard de s'approcher quand elle aurait fini.

    « Bon, tu veux qu'on commence par quoi ? Oh, j'ai une idée. »

    Elle fit courir ses doigts sur le papier, allant d'un monument à l'autre, nommant les rues intéressantes qu'elle avait surligné en jaune fluo, désignant les restaurants qui pourraient retenir l'attention d'Aldreda, et la sienne aussi. Hailey trouvait que débuter la visite doucement était plus sage que de tout de suite commencer par une visite qui risquait de se transformer en une course contre la montre pour rentrer à temps à l'hôtel. Et puis, elle passaient 5 jours à New York, visiter les lieux les plus attirants en premier n'avait pas de sens. Puis elle s'arrêta, remarquant qu'elle venait de pointer le quartier de Manhattan. LE quartier de Manhattan, quand même. Merci au hasard qui a fait qu'elle pointe cet endroit. Cela la fit penser à leur rencontre, entre Aldreda et elle, qui s'était aussi faite par hasard...

    « Si on visitait cette rue là ? Y'a pleins de magasins et de bons petits restos, après on pourrait tourner par ici et on déboucherait direct sur Central Park ! Ça te dit ? Suffit qu'on prenne le métro, et on y est. »

    Central Park avait toujours fait rêvé la jeune fille. Petite, quand elle regardait des dessins-animés ou des films et voyait ce parc, elle disait toujours à sa mère qu'elle désirait y aller, c'était un peu comme une grande forêt interdite, mais sans interdits et sans animaux magiques. Et elle aimerait bien voir ce que valait le métro de New York, par rapport à celui de Londres... elle se doutait bien qu'elle allait être impressionnée, vu la taille de la ville et le nombre d'habitants y vivant. Hailey sourit à son amie, et songea à Poudlard. Elle était sur le territoire américain depuis seulement quelques heures, et l'Angleterre ne lui manquait pas du tout. Quelques personnes à Poudlard si, c'était indéniable, comme par exemple Alexanne, Rhiannon, Lux, ou même les profs (enfin, certains), et sa famille aussi, mais elle se plaisait en Amérique. Et elle espérait que c'était aussi le cas d'Aldreda...
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Message(#) Sujet: Re: [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda EmptyJeu 24 Jan - 18:01

« Faudrait qu'on prenne un taxi... mais t'as vu le monde qu'il y a devant nous ? »

En effet, dire qu’il y avait foule était un euphémisme. On aurait dit qu’il y avait un concert en plein air et que tout le monde voulait se presser pour avoir accès aux places au premier rang. C’était vraiment incroyable. Déjà à Poudlard, quand tous les élèves étaient réunis dans une seule salle, il semblait y avoir plus d’un million de personne, mais là…. C’était bien pire. Parce qu’il me semblait bien que le « million » dont je faisais référence plus tôt était sous-estimé. C’était plutôt deux ou trois millions de gens qui attendaient un taxi. On dirait que les américains ne connaissaient pas le mot « transport en commun ». Le métro, le bus, ça ne leur disait vraiment rien ? C’était pourtant beaucoup plus pratique que les taxis. Et beaucoup moins cher aussi. Je ne parlais pas pour les touristes là. Ou en tout cas, pas pour ceux qui venaient de sortir de leur avion come Hailey et moi. Là, je leur accordais le droit de vouloir prendre un taxi pour repérer un peu mieux les environs. Mais les autres, ils pouvaient quand même nous laisser la voie libre pour aller aux taxis, non ? Oh, et puis, tant pis. S’ils ne voulaient pas faire ça avec la manière douce, nous irons avec la forte.

« Hailey Rosebury, quand vas-tu enfin comprendre la vie ? Quand tu ne peux pas avoir ce que tu veux en étant une bonne citoyenne attentionnée, alors ne le sois pas. Tu n’as pas à hésiter à l’avoir en trichant un peu. Tu me suis ? »

J’espérais qu’elle avait compris ce que je voulais lui dire. Parce que si elle pensait que j’allais attendre ici pendant trois mille ans qu’un taxi se pointe, elle se trompait. Non. S’il y avait bien une chose que j’avais appris avec mon frère, c’était bien à avoir ce que je voulais. Et si un taxi ne venait pas à nous, alors nous irions au taxi. Apparemment, elle avait compris, puisqu’elle m’attrapa par le bras et m’entraina à sa suite vers les taxis. Ça c’était la Hailey que je voulais voir. Celle impulsive, qui ne se souciait pas des autres. Ou en tout cas, pas avant elle. Les intérêts personnels devraient toujours passer avant ceux des autres. Bon, c’était certes un peu égoïste, mais si les gens ne l’étaient pas tous, je ne serais pas dans l’obligation de l’être aussi pour pouvoir survivre…

« Bon, tu veux qu'on commence par quoi ? Oh, j'ai une idée. »

Peu après notre arrivée à l’hôtel, après avoir réussi à braver la foule des personnes qui attendaient elles aussi un taxi, et après la mini crise de Hailey pour s’assurer que notre chauffeur était bien sobre, Hailey et moi commençâmes à ranger nos affaires dans les armoires mises à notre disposition. Sans étonnement, Hailey finit bien avant moi. Je voulais que tous mes vêtements soient accessibles facilement, et rangés en fonction de ce que je pouvais mettre avec quoi, et surtout quand. Et aussi bizarre que cela puisse paraitre, ce rangement concernaient aussi les sous-vêtements, les chaussures et les chaussettes. Eh bien oui, je ne pouvais pas mettre des escarpins avec un jogging, ou une jupe avec des chaussettes montantes et des baskets. Ce serait ridicule, voyons. Je finis mon rangement rapidement, puis je rejoignis Hailey sur son lit, pour voir un peu les lieux qu’elle nous avait dégotée sur la carte.

« Je t’écoute… »

Hailey était très concentrée sur la carte, regardant absolument tout et les coloriant de différentes couleurs. Les magasins d’une couleur, les restos d’une autres, les musés, les parcs et tout ce qu’il y avait de touristique. J’étais vraiment contente de l’avoir avec moi ici, alors que je ne connaissais personne d’autre. Elle me serait d’une aide précieuse, il n’y a pas à dire. Je profitais d’un instant où elle n’avait plus ses mains sur la carte pour la prendre en photo. Ça ferait parti de mon « exposé » pour ma mère. Et puis, c’était un souvenir aussi.

« Si on visitait cette rue là ? Y'a pleins de magasins et de bons petits restos, après on pourrait tourner par ici et on déboucherait direct sur Central Park ! Ça te dit ? Suffit qu'on prenne le métro, et on y est. »

Comme elle le disait, toute cette balade avait l’air facile. Mais j’angoissais un peu pour ce qui se passerait quand on sera dehors. Avec tous les fous qui composent les Etats Unis. Il parait qu’ils sont de plus en plus chaque minute, et ce n’est pas une chose que je pourrais inventer. En général, quand j’inventais des trucs, c’était pour me rassurer, pas pour me faire peur… Central park devait être magnifique en cette période de l’année. J’imaginais déjà le sol rempli de neige, puis le lac ou je ne sais quoi légèrement glacé. Et il devait forcément y avoir une patinoire en pleine air. Ce serait génial de faire de la patinoire, je n’en avais pas beaucoup eu l’occasion. Même si après ce qu’Elwana m’avait fait subir, je n’avais plus très envie de m’approcher d’un lac, ou d’une quelconque source d’eau, gelée ou non. Je pouvais toujours faire un effort si Hailey voulait vraiment, surtout que ce n’était pas comme si elle allait me faire quoi que ce soit.

« Je ne suis pas sûr que de faire les magasins dès le premier jour soit une bonne idée. Me connaissant, je risque de tout dépenser, et de ne plus avoir assez d’argent pour autre chose… Mais je ne suis pas contre aller faire un petit tour à Central Park. On pourrait y aller et ensuite aller déjeuner ? Il est encore tôt, on a le temps. »

Enfin… le temps on l’avait si je décidai de ne pas me changer. Mais je n’étais pas sûre que ma tenue soit idéale pour aller côtoyer des écureuils et autres animaux vivant dans les bois. J’aimerais au moins changer de chaussures avant, et mettre des bottes d’hiver…
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Message(#) Sujet: Re: [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda EmptySam 26 Jan - 1:55

    « Je ne suis pas sûre que de faire les magasins dès le premier jour soit une bonne idée. Me connaissant, je risque de tout dépenser, et de ne plus avoir assez d’argent pour autre chose… Mais je ne suis pas contre aller faire un petit tour à Central Park. On pourrait y aller et ensuite aller déjeuner ? Il est encore tôt, on a le temps. »

    Les magasins, ce qu'adoraient Aldreda et Hailey. Et les magasins ne manquaient pas à New York, il n'était donc pas question de tout dépenser du premier coup, surtout qu'elles avaient 5 jours à tuer. Enfin, à tuer... pleins d'activités les attendaient dans cette ville merveilleuse. Elles ne risquaient pas de s'ennuyer. Alors, l'argent, elles devaient le garder. Economiser n'était pas le fort de Hailey, et d'Aldreda non plus, enfin, elle imaginait. Elles pourraient par contre manger dans un restaurant chouette pour découvrir un peu la culture américaine, leur nourriture, et elles risquaient de croiser des gens avec leurs différents goûts vestimentaires. A Londres, on croisait toute sorte de style : des punks, des fashion victimes, des clowns... alors à New York ! Elles allaient bien rigoler.

    « Tu as raison, essayons d'économiser un peu. Donc ça te va pour Central Park ? »

    Elle lui sourit ouvertement. Son rêve d'aller à Central Park se réaliserait, finalement. Elle sentit l'excitation monter en elle. A cette période de l'année, il devait y avoir des patinoires, forcément. Et Hailey aimait beaucoup patiner, même si elle n'était pas douée. Elle avait conscience qu'Aldreda aurait des réticences vis à vis de la glace, et des lacs en général, comme elle a été poussée par Elwana Cartwight dans le lac près de Poudlard. Elle n'en gardait pas un très bon souvenir, évidemment. Mais une patinoire n'était pas un lac, mais une surface plane de glace, donc il n'y avait pas de risques. Elle réussirait à la convaincre de patiner un peu avec elle. Cela promettait d'être plutôt drôle.

    Après une petite escapade dans le métro, non sans péripéties (elles avaient failli se tromper de station, mais une dame les avait aidées à retourner sur le bon chemin), les deux filles se trouvaient enfin aux portes de Central Park. Du monde se pressait pour s'y rendre, la plupart avec des enfants, des ballons en main, ou des animaux. Des couples se photographiaient devant les portes du célèbre parc. Les deux sorcières venaient de manger dans un restaurant typiquement américain, et le repas était très bon, Hailey en gardait déjà de très bon souvenirs. Leur sac à la main, la Gryffondor et son amie entrèrent. La vue qui s'offrait à elles était magnifique : des énormes arbres feuillus partout où l'on posait les yeux, du monde qui circulait dans les vastes allées du parc, tout était prévu pour vendre du rêve aux touristes. Cela valait vraiment le déplacement. Elles trouvèrent rapidement le chemin vers une patinoire, et après avoir pressé Aldreda d'enfiler des patins, lui lançant presque un défi de l'accompagner, les deux filles se lancèrent sur la « piste » bondée. Elles avaient tout juste la place pour patiner correctement, mais passèrent quand même un moment inoubliable, surtout après leurs quelques chutes, pour la plus grande partie mémorables.

    Une longue balade à regarder des animaux, riant, s'amusant, prenant des tonnes de photos, il n'y avait rien de mieux, surtout quand on se baladait avec une de ses plus proches amies. Ce cadeau était sincèrement merveilleux, et n'était pas encore fini. Elles avaient tellement de choses à faire encore, après Central Park. Hailey avait acheté un petit souvenir pas trop cher, une peluche (elle adorait les peluches, mais ne dormait pas avec, bien sûr). Les deux filles se promenaient maintenant sur un boulevard près du parc. La nuit tombait lentement, et même s'il faisait presque noir, le monde grouillait de partout. Voir autant de monde fit sourire la jeune blonde. Son amie semblait se sentir à l'aise dans cet environnement, et c'était bien. Le plus important était qu'elle s'amusait aussi, sinon ce séjour n'avait aucun intérêt. Merci à Poudlard, merci à ceux qui avaient permis aux deux filles de faire ce voyage. C'était hallucinant, elle était totalement sortie de l'esprit de l'école, ne pensait plus aux cours en eux-mêmes et ne se demandait que très peu souvent ce qu'il se passait au château. Quand elles rentreraient, elles auraient besoin de quelqu'un de très bavard pour leur rapporter tout les faits et gestes de tous les sorciers de Poudlard. Mais surtout, surtout, ne pas faire appel à Candlynn.

    « Regarde, là-bas, y'a un vendeur de tacos et de hot-dogs qui a l'air plutôt sympa. J'ai jamais mangé de hot-dogs, je voudrais bien goûter... »

    Les hot-dogs n'avaient pas l'air particulièrement bons, mais elle devait essayer, sinon son passage dans la grosse pomme ne servait un peu à rien. Par contre, les tacos, elle en avait déjà mangé, et n'avait ni aimé ni détesté non plus. Elle ne savait pas dans quel cas se trouvait Aldreda, mais un hot-dog ne coutait pas extrêmement cher, alors autant en acheter un petit. Oh, elle aurait tellement de choses à raconter à ses sœurs ! L'aînée était déjà venue maintes et maintes fois à New York, mais la benjamine, elle, n'en avait jamais eu l'occasion, elle lui racontera tout, sans oublier un seul détail. Cela lui plairait, elle en était sûre.

    Oh, sa famille, elle lui manquait beaucoup et peu en même temps. C'était une sensation étrange qu'elle ressentait là. C'était le même sentiment qui l'animait quand elle repensait à ses amis à Poudlard. Mais elle ne voulait pas plonger dans la nostalgie, et décida de penser à autre chose. Après avoir acheté un bon hot-dog bien chaud, elle et Aldreda s'assirent sur un banc libre, s'amusant à regarder les passants. Effectivement, on croisait de tout les styles, tous les âges, toutes les tailles... que de diversité. Elle adorait cette ville, en était presque tombée amoureuse. Demain, elles devraient passer devant l'Empire State Building, ou le pont de Brooklyn, ou le musée d'arts modernes, ou Time Square, ou Wall Street, et immanquablement la statue de la Liberté... tant de choses les attendaient encore. Elle devrait demander l'avis de la Serpentard.

    Voilà, les deux amies étaient rentrées à l'hôtel, après une inoubliable première journée à New York. Hailey était épuisée, et avait hâte de dormir, mais notamment pour se réveiller le plus vite possible le lendemain pour commencer une nouvelle découverte de la ville. La rouge et or revêtit son pyjama rouge sur lequel était dessiné un mouton qu'elle trouvait très mignon. Pas très stylé, ni à la mode, mais mignon. Elle se fichait un peu que son pyjama soit moche ou pas, de toute façon, personne ne le voyait, et puis, personne ne le voyait à par Aldreda. Elle comprendrait, la jeune blonde en était certaine. Elle vérifia que son amie était prête à se coucher, et elle éteignit la lumière après avoir dit :

    « J'ai vraiment hâte d'être à demain. Cela promet d'être une journée extraordinaire... Allez, bonne nuit ! »
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Message(#) Sujet: Re: [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda EmptyDim 27 Jan - 17:03

« Tu as raison, essayons d'économiser un peu. Donc ça te va pour Central Park ? »

Je savais qu’elle écouterait la voix de la raison. Hailey était comme moi quand il s’agissait de fringues. C’était d’ailleurs l’une des choses qui nous avaient rapprochés en première année. Et puis, nous avions tellement à voir que ce n’était pas le moment de perdre du temps dans les magasins. Surtout que, me connaissant, j’y passerais quelques heures, si ce n’est tout le reste de la journée.

« J’ai toujours raison Hailey, tu devrais le savoir depuis le temps. » Répondis-je avec un sourire prétentieux. « Let’s go ! Mais laisse-moi juste changer de chaussure avant. »

Je m’activai donc à changer de chaussures, troquant mes chaussures en toile contre des bottes d’hiver qui ne craignaient ni l’eau ni le froid. Contrairement à moi. Je n’avais vraiment pas envie de me retrouver à proximité d’une source d’eau suffisamment profonde pour que je ne voie plus mes pieds. Une fois prête, je suivis Hailey en dehors de l’hôtel, et dans les souterrains new yorkais. Le métro, je l’avais déjà pris à Londres, et au Portugal, même si ce n’étais pas vraiment ce qu’on pouvait appeler un métro là-bas. Mais aucun d’eux ne rivalisait avec celui que nous venions de quitter. Je ne m’étais jamais perdue dans le métro avant, c’était vraiment bizarre. Mais ça devait être à cause d’Hailey qui était surexcitée à l’idée de découvrir Central Park. Je dois avouer que je l’étais aussi, mais pas à ce point. Surtout qu’elle a osé insister pour m’entrainer avec elle sur la patinoire. Bon… elle n’a pas eu à le demander cinquante fois non plus, je n’allais pas lui refuser cela, c’était quand même un souvenir à créer. Un souvenir qui pouvait être mémorable et qui resterait dans les mémoires grâce à mon merveilleux appareil photos qui prit toutes les chutes, et autres ratages innommables - comme Hailey qui manqua de peu d’éborgner un petit qui était tombée juste à côté de son patin. Je pris aussi une vidéo que je comptais montrer à ma mère. C’était une sorte de reportage dans lequel je parlais tout en présentant la faune et la flore de ce « parc ». A présent, la nuit tombait, mais visiblement, personne ne le remarquait, puisque les rues grouillaient de passants en tut genre.

«Regarde, là-bas, y'a un vendeur de tacos et de hot-dogs qui a l'air plutôt sympa. J'ai jamais mangé de hot-dogs, je voudrais bien goûter... »

Je tournai la tête pour voir ce qu’Hailey me montrait. Des hot-dogs ? Il y avait de la viande dedans, non ? C’était hors de question, la viande, c’est sacrée, on n’en mange que dans le couscous. Les tacos avaient l’air meilleur quand même, même s’ils ne rivalisaient pas une seule seconde avec les repas de ma mère. J’étais en plein dilemme. Qu’est-ce que je faisais ? Je disais non à Hailey et on rentrait pour se trouver un resto pour diner, ou bien je risquai de manger de la viande en dehors du couscous – pardonnez-moi Merlin, Seigneur ou peu importe qui – et j’accompagnais Hailey pour me satisfaire de la mauvaise bouffe de ce pays ?

« Je te suis, mais je te préviens. Si t’as faim en plein milieu de la nuit, je me lèverais pas pour te faire une omelette… » Rigolai-je.

Je repris ma marche vers le stand du vendeur en question en compagnie d’Hailey qui acheta un hot-dog, tandis que je faisais de même pour moi. Nous nous sommes assises sur un banc pour manger notre maigre repas, et observer les passants. On s’amusait à dire si on aimait leur style vestimentaire ou non. C’était parfois un peu méchant, mais toujours vrai. Après avoir fini de manger, nous repartîmes vers le métro pour rentrer à l’hôtel. On aurait pas dit comme ça, mais en fait, j’étais épuisée, et je venais à peine de le remarquer. Le voyage en avion devait y être pour beaucoup aussi. Je me dépêchai de me préparer pour me mettre au lit, tout comme Hailey.

« J'ai vraiment hâte d'être à demain. Cela promet d'être une journée extraordinaire... Allez, bonne nuit ! »

En effet, la journée de demain risquait d’être merveilleuse. Et c’est sur cette pensée que je me laissai entrainer aux pays des licornes roses et des fées bleues.

JOUR 2

La lumière qui passait au travers du rideau me réveilla. Pourquoi est-ce qu’il fallait que j’aie toujours le pire des lits ? Il n’y avait aucune lumière qui arrivait aux yeux d’Hailey. Enfin… en même temps, elle dormait sur le ventre donc aucun risque pour elle. Je m’extirpai péniblement de mes couvertures pour pouvoir respirer un peu, puis regardai l’heure. 8h. Si tard et pourtant si tôt. Je n’avais pas vu avec Hailey pour savoir quand on était censé partir de l’hôtel pour visiter une autre partie de la ville, mais je savais que le plus tôt serait le mieux. Alors, je profitai du fait qu’elle dorme encore pour aller me doucher. J’ouvris ma valise le plus silencieusement possible pour prendre ma trousse de toilette, puis je me dirigeai vers l’armoire pour prendre ma tenue de la journée, et j’allai dans la salle de bain. Puisqu’il y avait un rideau compact qui cachait la douche, je laissai la porte ouverte au cas où Hailey veuille aller aux toilettes en se réveillant. J’entrepris tout d’abord d’attacher mes cheveux, puis de me brosser les dents avant de me faufiler sous l’eau chaude de la douche. Quand je sortis de la salle de bain au moins une demie heure plus tard, Hailey dormait toujours. Je posais toutes mes affaires sur mon lit, et m’approchai du sien.

« Hailey ? » Commençai-je doucement. « Hailey, réveille-toi, il est déjà 8h30, on a des tas de choses à faire aujourd’hui. »

Au bout de quelques minutes, la belle au bois dormant se réveilla enfin. Je retournai sur mon lit en attendant qu’elle se prépare. Alors qu’elle sortait de la douche, j’étais penchée sur la carte du coin.

« Je pensais… on pourrait commencer par visiter les coins les plus loin de l’hôtel et se rapprocher à chaque fois ? Parce que me connaissant, je ne vais pas tenir si on marche trop le dernier jour. »

C’était une idée comme une autre, et oui, j’étais une petite flemmarde. Mais au moins, je l’avouais, moi ! Contrairement à d’autre.

« On pourrait aller vers Brooklyn aujourd’hui ? Puis revenir vers Manhattan ? On garde la Statut de la liberté pour demain, et Time Square juste après être allé au musée d’art moderne le lendemain vu que c’est à côté ? Ça te va comme programme ? »
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Message(#) Sujet: Re: [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda EmptyDim 3 Fév - 13:58

    « Hailey ? »

    Quelqu'un appelait Hailey. Elle était dans un bus, en direction d'Accapulco, et buvait un café froid, rigolant avec ses voisins. Elle était drôlement vêtue, et un gigantesque sac en bandoulière jaune fluo pendait à son épaule. Quelqu'un l'appelait, mais ce quelqu'un n'était pas à l'intérieur du véhicule, qui était d'un jaune assorti à son sac, mais il était dehors. Elle se tourna dans tout les sens et tenta de regarder par une vitre, mais les différentes personnes assisses près d'elle l'empêchaient de voir au-dehors pour analyser l'identité de son interpellateur. Elle fronça les sourcils et compris alors que c'était Aldreda qui lui parlait, et dans la réalité, pas dans son rêve. Elle se réveilla lentement, et lorsqu'elle ouvrit les yeux, c'est une Aldreda enjouée et qui sentait bon qui se tenait près d'elle.

    « Hailey, réveille-toi, il est déjà 8h30, on a des tas de choses à faire aujourd’hui. »

    Retournant dans sa tête les bribes de rêve qu'il lui restait alors encore à ce moment, elle rabattit la couverture sur sa tête et soupira, souhaitant faire un mauvais rêve suite à celui du bus. Elle se sentait fatiguée comme si elle n'avait pas dormi de la nuit, mais vu comme les couvertures et l’oreiller étaient retournés dans un sens indéfinissable, lorsqu'elle sommeillait, elle avait beaucoup bougé. Après quelques minutes de mûre réflexion, elle sortit enfin de son lit, et après avoir gentiment salué et remercié Aldreda de l'avoir réveillée (même si elle trouvait que 8h30 était très tôt pour se lever), elle fila sous la douche. L'eau tiède l'éveilla, mais même après 15 minutes en-dessous, son esprit n'était pas totalement en marche. S'en suivit un brossage de dents mou, sentant qu'elle n'était pas encore en forme, et dompter sa chevelure blonde fut presque fatiguant. Elle retourna ensuite dans la chambre, et remarqua qu'Aldreda avait déjà sorti leur carte adorée qui les guidait partout dans la grosse pomme. Elle s'assit alors à côté de la Serpentard, qui proposa une de ses idées, évidemment intéressante :

    « Je pensais… on pourrait commencer par visiter les coins les plus loin de l’hôtel et se rapprocher à chaque fois ? Parce que me connaissant, je ne vais pas tenir si on marche trop le dernier jour. »

    Très bonne idée, surtout que c'était une idée du matin, toute fraîche. Commencer par les coins les plus reculés de la ville (enfin, façon de parler, elle n'allaient pas visiter des quartiers perdus qui n'intéressaient personne à part peu être les dealers) mais elle sous-entendait pas là de commencer par visiter des endroits intéressants situés les plus loin de leur hôtel puis de finir par ceux qui se trouvaient les plus près. D'où avait-elle eu cette idée alors qu'il était encore si tôt, et que le soleil venait à peine de se lever, faiblement visible à travers les trous des volets ? Elle y avait réfléchit toute la nuit ou quoi ? Oh, elle s'en fichait un peu, c'était une merveilleuse idée et en plus, qui venait d'Aldreda.

    « Je suis d'accord, et je comprends, moi non plus je ne veux pas faire un marathon le dernier jour, quand même... »

    Elle sourit à son amie et replongea dans la carte. La fatigue se désemparait peu à peu de la jeune fille, ce qui la rassura fortement, et son regard balaya les représentations des rues de New York, et, toujours le sourire aux lèvres, elle essaya de se faire un plan de leur journée, mais son amie la devança, lui exposant son aperçu :

    « On pourrait aller vers Brooklyn aujourd’hui ? Puis revenir vers Manhattan ? On garde la Statut de la liberté pour demain, et Time Square juste après être allé au musée d’art moderne le lendemain vu que c’est à côté ? Ça te va comme programme ? »

    Elle débordait d'imagination, aujourd'hui, et c'était même parfait ! Au moins, elles avaient un programme stable pour le reste de la semaine. Hailey se rendit compte qu'en fait, quand elle dormait, Aldreda avait réfléchi à un planning tout fait, tout parfait. Bah, tant pis, l'essentiel était qu'elles étaient assurées de savoir quoi faire durant les 4 jours qu'il leur restaient. Elles avaient du temps, bien sûr, mais elles n'allaient pas s'improviser des visites pour un résultat tel qu'elles allaient se perdre ou quelque chose dans ce genre.

    « C'est juste parfait, magnifique ! Tu as toujours des idées géniales, Aldreda. »

    Elle prit son amie dans ses bras et se dirigea vers son armoire, ne s'étant toujours pas habillée, honte à elle. Elle prit un pantalon noir et une chemise en jean clair, quelques bijoux et se rendit dans la salle de bain pour se changer. Elle ne voulait pas le faire devant Aldreda, question de pudeur, et même si elles étaient toutes les deux des filles, cela la gênait. Après s'être changée et maquillée, elle retourna dans la chambre et mit ses poings sur ses hanches. Elle souffla et sortit à son amie un énergique « on se prépare ? ». Elle s'activa et prépara quelques affaires dans un sac, et quand les deux filles eurent fini, elles sortirent de l'hôtel et prirent le bus pour se rendre à Brooklyn. Cet épisode du bus lui remémora son rêve, ou du moins, une partie, elle ne se souvenait jamais entièrement de ses rêves. Elle sourit à cette pensée, et hésita de le raconter à Aldreda, mais se dit que cela ne serait d'aucune utilité, et s'abstint. La jeune fille pensa alors à Poudlard. Que s'y passait-il ? Elle avait hâte de rentrer et pas hâte en même temps. Et dire qu'elles y avaient laissé Rhiannon seule, enfin seule... elle avait d'autres amies évidemment, et aussi son grand frère, qui était aussi un peu un grand frère pour Hailey. Tiens, lui, cela faisait longtemps qu'on entendait plus trop de rumeurs sur lui. Il était préfet et prenait ce rôle très à cœur, ce qui impressionnait un peu la jeune fille, en tout cas elle le trouvait plus efficace que Ryan Quick.

    « Hé, tu vois qui c'est Elian Wallace ? Ouai, le grand frère de Rhiannon. J'sais pas, j'trouve qu'ils se ressemblent et ne se ressemblent pas en même temps. Tu vois, Elian est plus calme, posé, aussi un peu frimeur je trouve, mais quand même, il assure dans son rôle de préfet, pas comme certains ; et tu sais très bien qui je vise... Rhiannon, elle, est plus impliquée, souriante, enfin tu le sais très bien. »

    Hailey se demanda alors pourquoi parlait-elle de cela. Cela n'avait aucun intérêt de parler des Wallace, il valait mieux qu'elles... en fait non, elles n'avaient rien à faire de particulier maintenant qu'elles avaient un chouette programme. La jeune fille fronça les sourcils et, après avoir dit à son amie qu'elle ne savait pas pourquoi elle avait lancé ce sujet de conversation, elle rit, et eut une idée.

    « Tu crois pas qu'on devrait visiter l'Aquarium, ça pourrait être bien, non ? »


    Les deux jeunes filles venaient de finir de visiter le New York Aquarium, et cela avait été merveilleux. Les poisons, reptiles et oiseaux divers avaient fait rêver Aldreda et Hailey, et même si habituellement elles n'aimaient pas à la folie ce genre d'animal, cette visite avait été l'objet d'une petite exception. Certes, elles ont attendu très longtemps en file d'attente, mais comme elles s'y attendaient, elles avaient prévu des activités comme prendre des tonnes de photos, ou parler (enfin, Hailey parlait plus qu'Aldreda, bien sûr), et le temps avait fini par s'écouler plus vite qu'elles ne le pensaient. C'était donc en visitant l'aquarium qu'elles passèrent la plus grosse partie de leur journée, et quand elles en sortirent vers 14h, elles filèrent manger, et dans un restaurant français. La gastronomie française étonnait et intéressait Hailey même si elle n'était pas particulièrement gourmande.

    « Alors, t'as envie de faire quoi maintenant ? On se balade encore un peu et après on retourne vers Manhattan ? »
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Message(#) Sujet: Re: [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda EmptyMar 12 Fév - 18:09

« Je suis d'accord, et je comprends, moi non plus je ne veux pas faire un marathon le dernier jour, quand même... »

Bien, au moins on était d’accord là-dessus. Il était inutile de s’économiser jusqu’au dernier jour, bien au contraire. Je pensais peut-être ainsi parce que je passais toutes mes vacances d’été à voyager dans une bonne partie des pays d’Europe, et même du Maghreb, mais apparemment Hailey trouvait aussi que c’était une bonne idée, donc ça m’arrangeait. A moins qu’elle n’approuve parce qu’elle savait que j’avais de l’expérience dans ce domaine – ce qui n’était pas vraiment exact en fin de compte - et qu’il valait mieux m’écouter parce que je m’y connaissais. Ou bien, elle était encore en train d’émerger doucement du sommeil, et n’avait pas la force de chercher la merde à neuf heures du matin.

« C'est juste parfait, magnifique ! Tu as toujours des idées géniales, Aldreda. »

Je ne réalisai pas tout de suite quand Hailey me prit dans ses bras, légèrement choquée par son geste. On ne pouvait pas vraiment dire que j’étais habitué au câlin de mes amies, je préférais les éviter en général. Les gestes affectueux et tout ça, ça allait de temps en temps, mais pas tous les jours, aussi j’avais du mal avec les gens qui sautaient au coup de tout le monde tout le temps. J’avais de la chance que ni Hailey, ni Rhiannon ne soit de ce genre, quoi que, avec Hailey, j’avais des doutes quelques fois. Hailey ne me laissa pas le temps de répondre que je le savais déjà qu’elle partit s’habiller. Je n’avais même pas remarqué qu’elle était encore en serviette, j’étais trop occupé à lui montrer le plan de la ville et à indiquer chaque endroit dont je lui parlais, pour qu’elle voie un peu mieux ce que j’avais en tête, puisque je doutais qu’elle connaisse New York par cœur.
Une fois qu’Hailey sortit de la salle de bain, je l’imitai en mettant de bonnes chaussures, et en me couvrant au maximum. Ce n’était malheureusement pas parce que nous avions changé de continent que les températures avaient augmenté. J’avais plutôt l’impression que c’était l’inverse. J’attrapai mon sac et, sans oublier de mettre la carte dedans, je fermai la porte de la chambre derrière Hailey. Nous avons réussi à avoir le bus pour Brooklyn de justesse.

« Hé, tu vois qui c'est Elian Wallace ? Ouai, le grand frère de Rhiannon. J'sais pas, j'trouve qu'ils se ressemblent et ne se ressemblent pas en même temps. Tu vois, Elian est plus calme, posé, aussi un peu frimeur je trouve, mais quand même, il assure dans son rôle de préfet, pas comme certains ; et tu sais très bien qui je vise... Rhiannon, elle, est plus impliquée, souriante, enfin tu le sais très bien. »

Euh… Pourquoi on parlait d’Elian tout à coup ? Je n’avais pas tout suivi. Je ne le connaissais pas vraiment à part que c’était le frère de Rhiannon et qu’il était le préfet de Serdaigle, cela va sans dire. Mais ce genre de choses, tout le monde le savait, alors, ça n’avait pas grand intérêt. Mais je ne le connaissais pas suffisamment pour pouvoir jouer au jeu des sept différences entre le frère et la sœur Wallace. Il me semblait l’avoir déjà vu plusieurs fois au château, et c’est vrai qu’il était un peu frimeur, mais c’était ce qui faisait son charme, alors je ne voyais pas trop le problème. Je me mis même que si je n’étais pas une des meilleures amies de Rhiannon, j’aurais pu flasher sur lui. Mais je ne savais pas trop pourquoi, si elle ou Hailey me rapportait qu’elle avait des vues sur mon frère, j’aurais envie de les tuer, alors je ne pouvais pas leur faire ça.

« Euh… je vois à peu près oui. Mais pourquoi tu me parles du frère de Rhiannon maintenant ? Il te manque tant que ça Elian ? Tu sais que si Rhiannon le savait, elle voudrait t’arracher la tête ? Ou peut-être pas en fait, mais c’est ce que je ferais à sa place personnellement. »

Au moins elle était prévenue si elle se mettait à fantasmer sur mon frère. De un, il était trop vieux, de deux, il était trop arrogant et prétentieux et de trois, il était beaucoup trop bien pour Hailey, et Rhiannon. D’ailleurs, il était beaucoup trop bien pour tout le monde, normal en même temps, c’était mon frère et pas n’importe qui. Il avait reçu le gène de la perfection, tout comme moi, et même si ses manies de « sortir » avec une fille différente presque chaque soir m’énervait, je ne le voyais pas dans une vraie relation de toute façon.

« Tu crois pas qu'on devrait visiter l'Aquarium, ça pourrait être bien, non ? »

Oh, ouais, ce serait pas mal ça. De voir des poissons qu’on n’avait pas de notre côté de l’Atlantique. Je me demandais s’il y avait des espèces qui venaient du Pacifique. J’acceptai immédiatement la proposition d’Hailey, puisque de toute façon, nous n’aillions pas revenir un autre jour exprès pour des poissons, et puisque nous étions là, autant aller voir ce qu’il y avait comme… espèces ici.
Heureusement que j’avais accepté cette sortie, parce que sinon, je n’aurais jamais cru quelqu’un qui m’aurait dit qu’il pouvait y avoir autre chose que des poissons et des êtres de l’eau dans un Aquarium. Ça devait être une spécialité new yorkaise de mettre des oiseaux, et même des serpents et autre bestioles répugnantes et gigantesque. C’était pour « épater la galerie » comme disait souvent mon père. Eh je ne pouvais m’empêcher de remarquer à quel point ça fonctionnait. J’avais pris tellement de photos que je ne savais pas si j’avais encore assez de mémoire pour cet après-midi et encore moins pour les prochains jours. Tout en mangeant français, je montrais à Hailey les photos que j’avais prises, en lui demandant son avis sur celles que je pourrais garder pour faire un diaporama avec de la musique et des effets pour ma maman.

« Alors, t'as envie de faire quoi maintenant ? On se balade encore un peu et après on retourne vers Manhattan ? »

Bonne question. Qu’est-ce qu’on pouvait faire de plus à Brooklyn ? A part du shopping moins cher qu’au centre de New York, je veux dire.

« Ça te dit qu’on aille dans une boutique pour les touristes et qu’on achète des cartes postales ? Un des buts de ma vie, c’est d’avoir des cartes postales de tous les endroits que j’ai visité. J’ai d’ailleurs un mur dans ma chambre qui commence à prendre forme en Europe, mais comme tu t’en doutes, j’ai rien qui représente l’Amérique. »

J’étais presque triste de lui avouer cela. Mais je savais bien qu’il n’y avait pas de quoi. Après tout, j’avais déjà visité beaucoup d’endroits, et grâce à Hailey, j’avais la chance de visiter un tout nouveau continent avec une de mes plus proches amies. Dommage que Rhiannon n’ait pas pu venir, car si elle était venue, j’aurais été comblée. Mais comme nous étions mineurs, c’était à nos parents de décider, et les siens avaient estimé qu’elle était trop jeune pour voyager à l’autre bout du monde seule.
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Message(#) Sujet: Re: [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda EmptyDim 24 Fév - 20:20

    « Ça te dit qu’on aille dans une boutique pour les touristes et qu’on achète des cartes postales ? Un des buts de ma vie, c’est d’avoir des cartes postales de tous les endroits que j’ai visité. J’ai d’ailleurs un mur dans ma chambre qui commence à prendre forme en Europe, mais comme tu t’en doutes, j’ai rien qui représente l’Amérique. »

    Hailey haussa les sourcils de surprise. Aldreda ne lui avait jamais révélé cela, et la jeune Gryffondor trouvait cela très intriguant et intéressant. D'où lui venait cette passion pour les cartes postales ? Et cette idée de les coller sur un mur était ingénieuse, vraiment. Cela devait être beau à voir... et la jeune fille ressentait une certaine fierté, du fait qu'elle avait permis à Aldreda de découvrir un petit bout du territoire américain, surtout que visiter la Grosse Pomme n'était pas accordé à tous. Elles profitaient déjà à fond de leur séjour, et n'allaient pas s'arrêter de si bon chemin. Le quartier de Brooklyn était très palpitant, on y rencontrait toute sorte de personne : des clowns, des gens déguisés en héros populaires du moment, des gothiques, des punks, et d'autres diverses sortes et looks étonnants. La jeune rouge et or trouvait cela amusant, et aimait voir autant de monde, même si la foule devenait parfois oppressante. Quelques fois, des mendiants venaient vers les filles et criaient « Give me a dollar » avec un air si dramatique que c'en était comique et désolant à la fois. Se moquer de pauvres comme eux n'était pas juste, certes, mais certains ne jouaient qu'un rôle, n'étaient pas véritablement pauvre, et discerner le vrai du faux était difficile, surtout lorsque l'on avait peu de temps pour le faire. S'attarder sur ce genre de détail n'était qu’insensé. Et puis, lors d'un voyage comme celui que faisaient Aldreda et Hailey, chaque minute était précieuse. La révélation que lui fit son amie Serpentard fit sourire Hailey, et elle se souvint alors d'une chose : depuis quelques temps, elle s'était mise à collectionner des sweaters qu'elle avait acheté dans de grandes villes européennes, et cela, même si elle ne prenait pas cela sérieusement, cela la divertissait. Elle s'imaginait alors avec une grande collection de ce genre de pull. Puisque l'heure en était (presque) aux confidences, elle décida d'en parler à Aldreda. De toute façon, elle comprendrait, elle comprenait toujours.

    « C'est génial, bien sûr que je voudrais bien y aller ! Moi, j'adore collectionner les sweats colorés avec des grosses inscriptions dessus, tu sais, les sweats qui servent trop à rien mais que l'on porte malgré qu'ils soient horribles. Je ne sais pas pourquoi, mais j'aime, et c'est assez étrange d'ailleurs. Aussi, j'ai toujours voulu en avoir un de chaque capitale importante, tu vois ? Pour l'instant, je n'en ai pas beaucoup, mais j'espère que ma collection, si je puis dire, se complètera. »

    Elle baissa les yeux après ses paroles, espérant que le sujet virera rapidement à autre chose. Outre le fait qu'elle venait de débiter des paroles à une vitesse ahurissante, elle devait sans doute avoir ennuyé son amie, ou quelque chose comme cela. Elle haussa les épaules et se remit en marche – car oui, entre temps, elle s'était arrêtée d'avancer, pour une raison inexplicable. La jeune fille repéra vite une boutique pour touristes et la désigna à Aldreda. Elles s'y dirigèrent et entrèrent, avec un peu d'appréhension. Habituellement, ce genre de boutique pouvait être une vraie arnaque, mais elles allaient mettre ce fait de côté pour tout simplement se faire plaisir en achetant quelques petits trucs pas chers et mignons. Après tout, elles étaient ici en partie pour faire du shopping, non ? Surtout qu'à Brooklyn, on trouvait des choses biens moins chères que dans le centre même de New York, alors elles devaient profiter pour le moment du fait qu'elle étaient sur place. D'autre part, ce n'était pas la dernière fois qu'elles useraient de leur porte-monnaie, il fallait qu'elles commencent doucement. Les deux amies s'aventurèrent dans la boutique et poussèrent un cri de stupeur : à l'intérieur, pleins d'objets divers, des murs pâles et colorés, des sacs posés sur des étagères accrochées très haut ou encore des tee-shirt lumineux au fond ; quelle surprise. Hailey ne s'attendait pas à entrer dans une boutique de ce genre (certes, il y en avait des comme ça à Londres, mais moins excentriques). La jeune fille se sentit peu à l'aise, mais regarda les objets sur les étagères, et très vite, un vendeur s'approcha des deux filles, leur demandant si elles recherchaient quelque chose de particulier. La rouge et or lui dit qu'elle regardait juste, et se tourna vers l'endroit où étaient exposés toute sorte de tee-shirt et sweats, dont un qui lui tapa particulièrement dans l'œil. Elle s'en approcha, et le prit, puis sourit, satisfaite d'avoir trouvé ce qu'elle attendait. Elle prit le vêtement en question, se tourna vers Aldreda qui choisissait encore des cartes, et se dirigea ensuite vers la caisse. Elle paya et remercia le vendeur, puis rejoint son amie. La griffonne n'avait pas besoin de plus d'affaires à acheter pour l'instant, elle s'arrêterait là pour le moment. Après avoir fini leurs achats, elles sortirent de la boutique, la joie se lisant sur leur visage. Quelques animations comme de la danse (les danseurs exécutaient une chorégraphie très étrange) ou de la magie (mais le magicien ratait la moitié de ses tours) attirèrent leur attention, mais pas plus que cela. Elles traversèrent encore quelques rues puis décidèrent de revenir sur Manhattan. Elles s'arrêtèrent dans un restaurant italien et décidèrent de s'installer à une table. Il ne restait que très peu de couverts, mais heureusement elles furent servies relativement vite après avoir commandé.

    « Tu crois qu'il y a des gens à qui l'on manque, à Poudlard ? J'veux dire, à part Rhiannon ou ton frère, enfin, tu comprends, je pense. »

    La jeune fille avait posé cette question comme ça, un peu au hasard. Elle connaissait la réponse : bien sûr qu'elles manquaient à des gens – mais n'était pas entièrement sûre d'elle. Les mots de son amie allait sans doute la rassurer, comme toujours. La Serpentard trouvait toujours les mots pour la conseiller, des paroles relativement sages, et Hailey aimait cela chez son amie.Elle savait que cette fois encore, elle pourrait compter sur elle. Dommage que Rhiannon n'était pas là, avec la jeune Wallace, les jeunes filles se seraient complètement éclatées – plus que maintenant, surtout. Et puis, elles auraient gardé de si beaux souvenirs de ce voyage. Au moins, Hailey et Aldreda pourraient tout raconter à leur amie, et cela risquait d'être aussi drôle que compliqué. Cependant, le moment n'était pas à culpabiliser à cause de l'absence de Rhiannon, mais il fallait manger, sinon le plat refroidirait.
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Message(#) Sujet: Re: [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda EmptyVen 1 Mar - 12:37

« C'est génial, bien sûr que je voudrais bien y aller ! Moi, j'adore collectionner les sweats colorés avec des grosses inscriptions dessus, tu sais, les sweats qui servent trop à rien mais que l'on porte malgré qu'ils soient horribles. Je ne sais pas pourquoi, mais j'aime, et c'est assez étrange d'ailleurs. Aussi, j'ai toujours voulu en avoir un de chaque capitale importante, tu vois ? Pour l'instant, je n'en ai pas beaucoup, mais j'espère que ma collection, si je puis dire, se complètera. »

Apparemment, je n’étais pas la seule à avoir des lubies étranges. Ça me rassurait. Je savais que j’étais bizarre et pas qu’un peu d’après pas mal de gens, mais savoir qu’Hailey collectionnait elle aussi des trucs que d’autres personnes pouvaient considérer comme sans intérêt, était un soulagement. En fait, je n’étais peut-être pas aussi bizarre que ce que certaines personnes le disaient, sauf si le fait d’avoir passé autant de temps avec Hailey l’avait rendu comme moi. Mais honnêtement, j’en doutais. Hailey ne pensait pas comme moi, et ne l’avait jamais fait. Alors il n’y avait aucune raison qu’elle s’y mette maintenant. Parfois, j’avais même du mal à comprendre ses faits et gestes, parfois, elle agissait beaucoup trop comme… comme une Gryffondor pour moi. Mais c’était justement nos différences qui faisaient de nous de si bonnes amies. Les meilleures amies du monde avec Rhiannon. J’adorais passer du temps avec Hailey, et heureusement, parce que sinon, je me demanderais pourquoi j’aurais accepté de venir à l’autre bout du monde en sa compagnie, et sans ma deuxième meilleure amie. Surtout qu’il y avait suffisamment de tarés à New York, et que je n’avais vraiment pas besoin de partager ma chambre d’hôtel avec l’une d’entre eux.

« Les sweats du genre « I love NY » ? Je ne les trouve pas horribles, même s’il manque un peu de goût, c’est vrai. Mais bon, au moins ils tiennent chaud. Je te comprends, mais j’imagine qu’il te faudra une penderie un peu plus grande que celle qu’on a à Poudlard pour tous les entreposer. »

Hailey et moi nous dirigeâmes vers la boutique de souvenirs qu’elle venait de repérer. Cette boutique ressemblait à la caverne d’Ali Baba. Des objets tous plus étranges les uns que les autres étaient disposés un peu partout sur les étagères. En s’aventurant un peu plus loin dans les profondeurs de la boutique, on trouvait enfin des choses normales. Hailey éloigna un vendeur qui s’était approché de nous, puis, nous nous séparâmes pour aller voir notre bonheur. Je m’approchais de la caisse, et commençait à regarder toutes les cartes postales qu’il y avait. Des photos de Central Park, de Time Square, de la Statue de la Liberté et du pont de Brooklyn côtoyaient celles de rues enneigées, de levées de soleil sur l’Atlantique, ou encore de vieilles dames donnant du pain à des oiseaux. Avec tout cela, je ne savais pas quelles cartes postales choisir, la plupart était magnifique, donc j’en prie plusieurs dans mes mains, et je rejoignis Hailey pour lui demander son avis. La seule dont j’étais sûre était celle du pont de Brooklyn, puisque c’était là où nous étions. Hailey avait été plus rapide que moi pour le coup, et avait déjà trouvé son bonheur. Je devais avouer que le sweat qu’elle avait choisi n’était pas le plus moche, et heureusement, sinon elle l’aurait su. Je lui présentais les cartes qui m’intéressaient, et la laissait choisir pour moi. Une fois ceci fait, nous allâmes à la caisse pour payer, puis nous sortîmes de la boutique toute contente de nous. Nous passâmes devant plusieurs animations de rue en nous dirigeant vers un restaurant italien qui avait attiré notre attention. Il faut dire que marcher toute la journée, ça creuse un peu beaucoup. Très rapidement, un serveur nous installa à une table et nous laissa choisir ce qu’on voulait manger. Nous nous amusâmes à essayer de deviner ce qu’il y avait dans les plats d’après leur nom sans faire attention au monde autour de nos, mais quand le serveur revint pour prendre notre commande, nous dûmes arrêter puisqu’il nous prit les menus.

« Tu crois qu'il y a des gens à qui l'on manque, à Poudlard ? J'veux dire, à part Rhiannon ou ton frère, enfin, tu comprends, je pense. »

Je reposai ma fourchette alors que j’allais commencer à manger. C’était une bonne question, qui nécessitait réflexion. Je ne savais pas pour Hailey, mais en ce qui me concernait, à part Hailey et Rhiannon, je n’avais pas beaucoup d’amis. Un choix personnel qui n’était pas influencé par les réactions des autres. Je pensais plutôt que ma présence apportait un peu de répit à certaines personnes, comme Quick ou encore Cartwight. Mais qu’ils partent de Poudlard, ou que ce soit moi qui le fasse ne changeait pas grand-chose pour moi. L’important était que nous ne nous retrouvions pas dans la même pièce au même moment. Elwana Cartwght voulait me tuer et le pire, c’est qu’elle avait déjà essayé une fois, et en ce qui concernait Quick… Depuis qu’il trainait avec les Poufsouffle H24, il passait son temps avec la Poufsouffle. Autant dire que là où il y avait Quick, il y avait aussi une folle furieuse qui cherchait à m’étouffer dans mon sommeil. Ou ailleurs… Certes, il y avait des gens qui me manquaient. Eden et les livres que l’on s’échangeait tout le temps. Et puis Alexanne et nos séances de danse secrètes, d’ailleurs cela faisait longtemps qu’on n’en avait pas fait… Et Slevin aussi. Ça faisait bizarre de se lever le matin en se disant que je n’allais pas pouvoir l’apercevoir dans les couloirs du château dans lequel je n’étais pas pour l’instant. Mais la question était est-ce que je manquais aussi à ces gens ?

« Je ne sais pas trop. Je préfère ne pas y penser en fait. Je ne sais pas pour toi, mais ais je pense que mon absence ne peut faire que du bien à une grande partie du château. D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi… »

Sans vouloir paraitre prétentieuse, je pensais que oui, je leur manquais un peu. Je ne pouvais pas imaginer le château rempli d’élèves, mais sans moi. Ce n’était pas de ma faute quand même, mais tout le monde savait que dans toutes les écoles, il y avait un chieuse qui comme son nom l’indiquait, faisait chier tout le monde. Eh bien à Poudlard, c’était moi, et j’étais fière de ce titre. C’était bien mieux que d’être connu pour colporter des rumeurs ou autre… Depuis toute petit déjà, je m’amusais à énerver le plus de gens possible, même si avant, je ne commençais que quand j’avais des comptes à régler avec la personne en question. Et puis, je le faisais encore un peu, tout dépendait de la personne. Par exemple, Ryan Quick m’avait blessé dans mon estime, j’avais donc décidé de me venger. Pour ce qui était de la folle à lier, c’était elle qui avait commencé. En fait, je ne savais même pas qu’elle existait avant qu’elle ne se mette à me pourrir la vie. Mais il était vrai que je ne pouvais pas dire cela de tout le monde. Enzo par exemple, un ancien Poufsouffle. D’aussi loin que je me souvienne, je lui avais toujours posé des questions déplacées, mais il ne s’en était jamais trop plaint. En même temps, j’avais l’art de choisir mes cibles, donc cela ne m’étonnait pas tant que ça…
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Message(#) Sujet: Re: [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda EmptyDim 17 Mar - 16:44

    « Les sweats du genre « I love NY » ? Je ne les trouve pas horribles, même s’il manque un peu de goût, c’est vrai. Mais bon, au moins ils tiennent chaud. Je te comprends, mais j’imagine qu’il te faudra une penderie un peu plus grande que celle qu’on a à Poudlard pour tous les entreposer. »

    Hailey sourit discrètement et baissa la tête, sans doute en signe de pudeur. Ce que disait Aldreda était gentil et plutôt motivant, elle n'avait pas tellement l'habitude d'entendre de telles paroles, mais elle était contente que son amie partageait son avis. Les penderies de Poudlard étaient certes petites, elle avait déjà du mal à y faire rentrer toute sa garde-robe, mais un sweat de plus ne prendrait pas tant de place que cela, non ? Quoique, elle n'allait pas s'en tenir à un sweat, elle allait acheter encore beaucoup d'autres vêtements, elles était tout de même à New York City, et un passage dans cette ville était forcément synonyme d'achats divers dans toutes sortes de boutiques de mode et autres. Les prix faramineux représentaient évidemment un grand investissement mais elles n'allaient pas laisser passer une occasion si belle de pouvoir acheter des merveilles dans la Grosse Pomme. Après tout, elles étaient parées niveau argent, entre somme donnée par leurs parents et argent de poche ; elles ne risquaient donc pas d'avoir de problème à ce niveau là, et elles pourraient négocier si besoin est. Négocier ne dérangeait pas la jeune fille, enfin, un peu quand même, parce qu'elle savait que les commerçants ne pouvaient pas tout le temps baisser leurs prix, surtout pour deux jeunes adolescentes perdues dans une ville un peu trop grande pour elles. Certes, elles se débrouillaient bien à travers NYC, avec leur carte et une organisation imparable. D'ailleurs, leur carte était pleine de couleurs, et parmi le bleu, le rose, le jaune et l'orange fluorescent, tout autre que Aldreda et Hailey pouvaient s'y perdre. Peut-être que Aldreda ne s'y retrouvait pas trop, même si elle y avait bien coloré quelques endroits. Les deux amies ne risquaient pas grand chose à se promener seules dans la ville – quoique, elles n'étaient pas seules vu le monde se baladant déjà dans la métropole – et à moins de se faire heurter par une voiture, elles n'allaient pas se blesser non plus. Lorsqu'elles rentreraient au château, elles pourraient raconter leur petite escapade à ceux qui voudraient les entendre, parce que ce n'était pas tout le jours que des personnes revenaient d'un voyage pareil, et si des personnes tenaient un peu à elles, alors elles n'avaient pas de soucis à se faire. Néanmoins, il ne fallait pas croire que tout le monde leur sauterait dessus pour écouter ce qu'elles avaient à dire, et Hailey le savait très bien. Sa mère lui disait sans arrêt qu'elle ne devait pas s'exciter trop vite, ce qu'elle faisait toujours.

    « Je ne sais pas trop. Je préfère ne pas y penser en fait. Je ne sais pas pour toi, mais je pense que mon absence ne peut faire que du bien à une grande partie du château. D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi… »

    Aldreda reposa sa fourchette sur son assiette, et Hailey haussa les épaules, consciente que ce qu'elle avait demandé nécessitait réflexion, alors que son amie était en train de manger, cela devait bien lui suffire. Autant profiter des mets qu'elles avaient commandé au lieu de se ruiner des neurones à réfléchir à une question idiote qu'elle avait posé. De toute façon, toutes ses questions étaient idiotes, elle devait réfléchir à ce qu'elle disait. La jeune Gryffondor parlait tellement que quelques fois, elle ne faisait pas attention aux paroles qu'elle débitait – même si elle faisait tout de même attention – si bien que ce qu'elle disait était parfois curieux. Elle le savait, évidemment, mais parler était pour elle comme respirer, elle ne pouvait s'en empêcher. Certes, elle n'égalait pas Candlynn qui elle, parlait vraiment beaucoup, c'en était presque horrible. Si on reprochait souvent à Hailey d'être un véritable moulin à paroles, Candlynn, elle, était largement pire. Seulement, ce n'était pas le moment de penser à la Serdaigle, elle avait autre chose à faire. Les deux sorcières avaient bientôt fini leur plat et le dessert arrivait dans quelques temps. Elle finit alors son assiette et se souvint que Rhiannon la traitait souvent de « ventre sur pattes ». Pourtant, Hailey ne mangeait pas tellement, elle ne méritait pas vraiment ce surnom, et elle ne comprenait pas pourquoi son amie l'appelait ainsi. Enfin, cela n'était pas grave, elle lui demanderait à son retour, elle n'était pas pressée. Au bout de quelques minutes, après que Aldreda ait fini son plat, le dessert leur fût servi. Elles prirent le temps de finir tranquillement, et lorsqu'elles eût fini, les deux amies sortirent du restaurant. Il fallait avouer que l'on mangeait bien, à New York, même si à Londres aussi. Londres était une jolie ville, cependant New York était inégalable d'après la Gryffondor. La jeune fille se tourna alors vers sa Serpentard préférée (avec Rhiannon bien sûr) et demanda, en souriant, les poings sur les hanches :

    « On va où, maintenant ? On change nos plans et on passe encore dans un coin sympa pas très loin si il y en a un, ou on rentre à l'hôtel, sachant que l'on peut sûrement aussi passer devant un monument intéressant ? Il doit bien y en avoir un qui mérite le détour, après tout, nous sommes à New York... Enfin, c'est comme tu le sens. »

    Elle ne savait pas trop si son amie voulait qu'elles changent un peu leurs plans pour se rendre en un lieu différent que leur hôtel, elles pouvaient peut-être aller... n'importe où. La blonde verrait bien, après tout ! Rien ne pressait vraiment, et puis c'était à Aldreda de choisir. Ce n'était parce que Hailey avait initialement "reçu" en cadeau ce voyage qu'elle devait tout décider. Enfin bon, la belle brune avait le choix, et la Gryffondor n'attendait plus que sa réponse, espérant tout de même qu'elle prenne une chouette décision - ce qu'elle faisait toujours, elle n'avait rien à craindre. La jeune blonde pencha alors la tête de côté gauche, attendant joyeusement une réponse de la part de son amie.
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Message(#) Sujet: Re: [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda EmptySam 30 Mar - 22:16

Après être sorties de la boutique de souvenirs, Hailey m'entraîna dans un restaurant italien. Du coin de l'oeil, je l'observai manger son assiette comme si elle n'avait pas touché à un plat depuis des siècles. Son attitude me faisait rire mais j'étais quand même soulagée de ne pas l'avoir à ma table tous les jours. Je ne savais pas si je pourrais me retenir de lui faire des réflexions à Poudlard. Ici, ça ne me dérangeait pas. Après tout, nous étions des touristes, et s'il y avait un jour dans la vie où on pouvait se permettre de laisser une mauvaise impression sans risquer qu'on nous le critique, c'était bien aujourd'hui. Aussi, je retins mes remarques sur sa manière de manger, et ne fut guère surprise en la voyant attendre que je finisse mon plat pour commander un desserts. A moins que ce ne soit parce qu'elle n'avait pas beaucoup mangé. Oh, et puis, ça pouvait bien être pour les deux. Contrairement à Hailey, je mangeais avec une lenteur presque exaspérante, et je ne me retenais pas à me resservir plusieurs fois quand j'avais vraiment faim. Jusqu'à maintenant, je n'avais jamais eu à me préoccuper de mon poids, profitant de ma chance - incroyable selon certaines - de ne pas prendre trois kilos si je mangeais un petit pois. Je me demandais si Hailey ne mangeait pas beaucoup par peur de grossir, mais enlevai cette idée ridicule de ma tête quelques secondes plus tard. Ce serait vraiment ridicule comme comportement, et puis, j'étais sûre que ce n'était pas le cas. Après tout, même si elle ne mangeait pas beaucoup, j'étais certaine qu'elle mangeait quand même plus de trois fois par jour, et ça devait bien compenser. Bah oui, elle ne pouvait pas tenir autrement. Après avoir fini la glace à la vanille qui m'avait servie de dessert, Hailey et moi payâmes l'addition, et sortîmes dehors.

N'empêche, la question qu'elle m'avait posé me faisait réfléchir. Est-ce que quelqu'un, dans l'immensité que représentait le château de Poudlard, ressentait ce que l'on appelait "manque" à notre égard ? Et par là, je voulais dire un manque mais gentil. Pas du genre de Elwana Cartwight ou Ryan Quick qui pourraient trouver le château calme tout à coup, et se demander pourquoi je n'étais pas dans leur pattes à les faire chier, et se dire qu'au final, ils s'en fichaient, parce qu'au moins, je ne les embêtait pas. Puisqu'Hailey avait déjà mentionné Rhiannon, et mon frère, je ne voyais pas trop qui pourrait coller à une telle description. Alexanne peut-être ? Je dansais avec elle parfois, et ces séances de danse étaient devenues une sorte de secret entre nous. Et les secrets avaient pour conséquences de rapprocher les gens, alors, Alexanne devait certainement être une des personnes les plus proches de moi. Tout comme Eden, avec qui je partageais secrètement une passion pour les livres. Mais leur amitié ne valait pas celle de Rhiannon et Hailey. Déjà, parce qu'avec Alexanne, ça avait commencé bizarrement, mais qu'au final, on s'apprécie, et ensuite, parce que je ne pourrais jamais les voir comme mes meilleures amies, contrairement à Hailey et Rhiannon.

« On va où, maintenant ? On change nos plans et on passe encore dans un coin sympa pas très loin si il y en a un, ou on rentre à l'hôtel, sachant que l'on peut sûrement aussi passer devant un monument intéressant ? Il doit bien y en avoir un qui mérite le détour, après tout, nous sommes à New York... Enfin, c'est comme tu le sens. »

Hailey avait un de ces dons pour me poser des questions auxquelles je ne savais répondre. Enfin, en l'occurrence, cette question ne nécessitait pas trop de réflexion, mais plutôt de savoir ce que je voulais faire. Mais justement, c'était une question difficile, surtout quand on était dans une ville qu'on venait visiter, et qu'on avait jamais vu. Surtout quand on était à New York. Avec une amie aussi géniale qu'Hailey en plus de cela.

« Bah... on reviens vers Manhattan et on trouvera forcément quoi faire là-bas de toute façon. Et puis, si on passe devant un lieu qui nous intéresse, on ne va pas se priver. Ce sera peut-être notre seule chance de le visiter. Ça nous prendra certainement tout l'aprèm, donc c'est parfait. On rentrera à l’hôtel après. Restera à déterminer si on mange dehors ou au resto de l’hôtel. »

Wahou... J'avais l'impression d'être devenue Hailey, a parler autant. Mais je devais bien lui exposer mes idées le plus clairement possible, alors il fallait bien que je lui explique chaque détail que j'avais en tête puisqu'elle ne pouvait pas lire mes pensées. Ce serait cool si elle pouvait n'empêche, même si j'aurais un peu peur de savoir qu'elle sait absolument tout ce que je pense...

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Message(#) Sujet: Re: [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda EmptyLun 15 Avr - 0:12

    « Bah... on reviens vers Manhattan et on trouvera forcément quoi faire là-bas de toute façon. Et puis, si on passe devant un lieu qui nous intéresse, on ne va pas se priver. Ce sera peut-être notre seule chance de le visiter. Ça nous prendra certainement tout l'aprèm, donc c'est parfait. On rentrera à l’hôtel après. Restera à déterminer si on mange dehors ou au resto de l’hôtel. »

    Hailey sourit de toutes ses dents en hochant la tête, contente de voir que son amie avait de l'idée. Elle semblait s'épanouir lors de ce voyage, ce qui avait tendance à combler la Gryffondor, même un peu trop parfois. La blonde avait tellement d'énergie, était si heureuse et toute excitée tout au long de la journée que parfois, elle se demandait d'où venait toute cette énergie ; même si elle s'en fichait un peu, l'essentiel était qu'elle ne soit pas trop fatiguée, sinon c'était parti pour une mauvaise journée. Elle savait très bien que son humeur jouait beaucoup dans la qualité de sa journée, et parfois, pour se déstresser, elle devait faire la danse du ventre. Enfin, c'était extrêmement rare, elle détestait cette danse mais la trouvait plutôt relaxante – enfin, sur elle, cela agissait comme un relaxant. C'était très étrange et curieux, elle le savait très bien, mais Hailey était presque un synonyme du mot « bizarre », alors cela n'avait rien de très étonnant lorsque l'on connaissait la jeune fille. Ses amies devaient s'être habituées à ce fait, sinon, pauvres d'elles, parce que supporter la rouge et or quand on la rencontrait pour la première fois était difficile (sauf si on s'appelait Candlynn, mais ça, c'était une autre histoire...). Certes, la jeune parlait énormément, mais elle n'en était pas moins sociable, et elle savait doser son niveau de paroles. D'ailleurs, elle parlait non seulement l'anglais mais aussi l'allemand, vaguement l'espagnol et aussi un peu le français. Elle était plutôt fière de cela, et aimerait apprendre plus de langues mais n'en avait pas franchement l'occasion, sachant qu'elle passait une plus grosse partie de l'année à Poudlard et que l'on n'y apprenait aucune langue ; ce qui était drôlement bien dommage, la Gryffondor était prête à parier qu'une tonne de gens avaient envie d'apprendre diverses langues, c'était si bien ! Hailey avait même pour objectif de devenir hyperpolyglotte, même si elle savait que cela risquait d'être difficile – enfin soit, rien ne l'empêchait de rêver un peu.

    « Ouais, ça me va, allons-y ! »

    La jeune Lionne prit son amie Aldreda part le bras en se disant qu'elles pourraient passer dans un magasin sympa pour dépenser une petite partie de la somme qu'elles possédaient, elles n'allaient pas non plus rester à New York sans rien acheter, et même si elles n'étaient là que depuis quelques temps, cela n'empêchait pas qu'elles pouvaient se payer un petit truc comme un T-Shirt ou encore une paire de chaussures – d'autre part, ses chaussures étaient déjà dans un piteux état et les changer ne serait pas du luxe. Elle proposa alors à sa Serpentard préférée de passer dans une petite boutique en en désignant une au coin de la rue dans laquelle elles étaient en train de flâner. Soudain, elle se dit qu'elle pourrait dire quelques mots à Aldreda en allemand, cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus parlé cette langue et elle l'aimait beaucoup, peut-être que cette langue intéresserait un peu la belle brune ? Oh, elle verrait bien en sortant du magasin ! Et puis, même si la vert et argent n'aimait pas l'allemand, miss Rosebury pourrait quand même sortir quelques phrases de cette langue histoire de ne pas perdre, parce qu'elle commençait à l'oublier et ce n'était pas très bon signe. L'allemand était une langue assez compliquée à cause de toutes les déclinaisons et des genres des noms, mais cela n'était pas grave. Après être entrée dans le magasin et s'être dirigée vers de jolies paires de chaussures, elle consulta Aldreda, en lui demandant conseil sur quelle paire elle devrait prendre. Elle savait bien que son amie l'aiderait bien, et la lionne avait toujours trouvé qu'elle s'habillait très bien. Elle choisit finalement une paire de tennis légères et confortables, qui ne coûtaient pas trop cher. Toute contente de son emplette, elle demanda à la Serpentard si elle voulait aussi s'acheter quelque chose, puisqu'elles se trouvaient dans une chouette boutique. Aussi, une fois tous les achats finis, elles sortirent, et Hailey en profita pour demander :

    « Dis Aldreda, tu permets que je parle un peu allemand ? Je sais pas si tu vois, mais j'apprenais l'allemand quand j'étais petite, et j'ai plus parlé cette langue depuis longtemps, alors j'aimerais bien dire quelques mots, pour pas perdre quoi... tiens, j'vais me présenter, si tu veux bien. » dit la jeune blonde, si vite qu'Aldreda n'avait peut-être compris que la moitié de ce qu'elle venait de déclamer. « Ich heiße Hailey und ich bin funfzehn Jahre-alt. Ich wohne in London. Ich habe zwei Schwester, die Phoebe und Hellah heißen. Hum, finalement, j'ai pas tellement oublié que ça ! Si tu veux j'peux te dire plus de choses, je me souviens encore d'un tas de phrases. Dis, tu parles aussi d'autres langues ? »

    Hailey se doutait bien que son amie ne parlait pas uniquement l'anglais et souhait fortement qu'elle lui dise quelques mots dans une langue étrangère ! Les langues, c'était l'essence même de la communication, et Dieu savait ô combien la communication était essentielle. Le monde ne ressemblerait pas à ce qu'il était aujourd'hui sans les langues, les écrits et tout ce qui allait avec ; en fait, le monde tout court était génial. Les personnes qui avaient inventé les langues étaient tout simplement des génies, et peu de gens s'en rendaient compte, ce qui était bien désolant. C'était même bête, mais bon, le monde était un peu bête en quelque sorte. Enfin soit, tant pis. Les deux amies continuèrent leur balade encore longtemps, en passant devant de grands monuments de la ville (évidemment elles ne purent s'empêcher de prendre mille milliard de photos), cependant elles e modérèrent afin de garder un peu de place dans leur pellicule, ce serait bête de ne plus pouvoir faire de photos à peine le deuxième jour écoulé. D'ailleurs, la Gryffondor demanda à sa meilleure amie si elle voulait bien qu'elles passent devant l'Empire State Building. Elle avait entendu dire que la vue du haut de ce gratte-ciel était juste magnifique et avait vraiment envie d'embrasser du regard toute la ville de New York, parce que ce n'était pas donné à tout le monde. Aussi, le monument se situait dans le quartier de Manhattan et se situait tout près de l'emplacement où les jeunes sorcières se baladaient, alors autant sauter sur l'occasion de le visiter ! Elles passèrent donc devant l'énorme gratte-ciel – qui était l'un des plus grand du monde – et profitèrent du moment jusqu'à sa fin. À l'aboutissement de leur journée, les jeunes filles rentrèrent et décidèrent de manger à l'hôtel, puis elles s'endormirent, exténuées, après avoir parlé de leur journée pendant de longues heures dans leur lit.


    JOUR 3.

    Le lendemain matin, Hailey se leva plus tôt que d'habitude, réveillée par son réveil à la sonnerie insupportable. Si ordinairement, la jeune blonde se levait après Aldreda, cette fois-ci, elle fût la première, et eut le privilège de profiter de la salle de bain en premier. Enfin, appelez cela un privilège si vous le voulez, mais elle n'avait pas l'habitude de pouvoir en profiter dès son réveil, elle devait toujours attendre, que ce soit chez elle à la maison ou encore en colonie de vacances, ou même à Poudlard... alors se lever plus tôt était comme une sorte de nouveauté. Après avoir prit une douche bien fraiche et avoir fini toute sa toilette quotidienne, elle s'habilla et salua son amie d'un « hallo » très allemand, enfin elle ressortit la carte de la Grosse Pomme, tout sourire. Elle se tourna vers son amie en lui posant une question qui était sans doute devenue habituelle :

    « Alors, tu veux qu'on visite quoi aujourd'hui ? On se garde la statue de la liberté pour le dernier jour, hein ? Oh, on pourrait aller voir une comédie musicale à Brodway, ça serait si cool ! Après on pourrait faire une visite en bateau quelque part ? »
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Message(#) Sujet: Re: [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda EmptyDim 19 Mai - 19:06

« Ouais, ça me va, allons-y ! »

Heureuse que mon programme pour la fin de la journée lui plaise, je laissai Hailey m’entrainer après elle dans les rues de New York tout en discutant avec elle des boutiques merveilleuses dans lesquelles nous pourrions entrer. Hailey fut attirée par une vitrine laissant voir des tonnes de paires de chaussures, et ce n’allait pas être moi qui allait l’empêcher d’y entrer. Cette vue m’avait mis l’eau à la bouche et je n’avais qu’une envie : d’acheter toutes les paires de chaussures qui m’iraient bien. Bien sûr, ce n’était pas possible, et je devais penser à la manière de les ramener à Poudlard ensuite. Certes, j’avais pris une valise assez grande, dans laquelle il restait pas mal de place pour tout ce que je devais acheter ici, mais il fallait que je limite mes dépenses. Surtout que cela ne faisait que deux jours que nous étions à New York. Aussi, je décidai de ne rien acheter, même si la tentation était à son comble. J’observai Hailey chercher la paire qui ferait son bonheur en me disant que de toute façon, j’avais tout ce qu’il me fallait niveau chaussures. Mais ce n’était pas parce que j’avais choisi de ne rien acheter que je ne pouvais pas regarder. Alors pendant qu’Hailey payait la paire que je lui avais conseillé de pendre sur les trois qu’elle avait essayé, je fis un tour dans la boutique, pour voir que finalement, je ne ratais pas grand-chose en n’achetant rien. On trouvait des boutiques comme ça à Londres, alors je pourrais toujours remettre ma séance shopping à plus tard. Et cette fois-ci, je n’oublierais pas ma sœur, qui ne manquerait pas de me tuer si je la laissai de côté une fois de plus.

« Dis Aldreda, tu permets que je parle un peu allemand ? Je sais pas si tu vois, mais j'apprenais l'allemand quand j'étais petite, et j'ai plus parlé cette langue depuis longtemps, alors j'aimerais bien dire quelques mots, pour pas perdre quoi... tiens, j'vais me présenter, si tu veux bien. »

Etonnée d’apprendre qu’une de mes meilleures amies parlait une autre langue que l’anglais, j’acceptais tout de suite sa proposition. J’avais hâte de voir ce qu’il lui restait comme notion d’allemand, même si en dehors de quelques touristes, je n’avais jamais eu l’opportunité d’entendre cette langue être parlé. J’étais aussi étonnée de remarquer que je ne connaissais pas encore totalement Hailey. Cela faisait pourtant près de quatre ans que nous passions la plupart de notre temps ensemble, mais il y avait toujours quelques zones d’ombres sur son passé, ou sur sa vie en général. C’était bizarre de voir que je connaissais une personne aussi bien sans pour autant la connaître vraiment. Mais bon, j’étais heureuse d’apprendre de nouvelles choses à son sujet tous les jours, et elle faisait de même à propos de moi. Même si je n’étais pas certaine qu’elle en était toujours heureuse. Parfois, mieux valait ne pas me connaître, j’avais l’air moins énervante.

« Ich heiße Hailey und ich bin funfzehn Jahre-alt. Ich wohne in London. Ich habe zwei Schwester, die Phoebe und Hellah heißen. Hum, finalement, j'ai pas tellement oublié que ça ! Si tu veux j'peux te dire plus de choses, je me souviens encore d'un tas de phrases. Dis, tu parles aussi d'autres langues ? »

Alors là, j’étais impressionnée. Comment Hailey arrivait-t-elle à parler une telle langue ? Certes, on pouvait dire de même avec l’arabe, mais au moins l’arabe, même si on n’y comprenait rien quand on ne le parlait pas, il y avait une certaine mélodie dans les paroles. Par contre l’Allemand… L’accent était très bizarre. Mais ce n’était pas très important au final. Hailey le parlait très bien, ou en tout cas, c’était l’impression qu’elle donnait, parce que je ne pouvais pas vraiment dire si elle le parlait bien ou pas, puisque je n’avais rien compris. Si, elle avait parlé de sa sœur Phoebe à un moment. Je supposais donc qu’elle s’était présentée avec les phrases habituelles, comme celles qu’on demandait en cours de langue. Ce qui voulait dire que quelque part dans le charabia qu’elle avait formulé, elle avait dû donner son âge. Mais je n’avais pas l’oreille assez fine et habituée à cette langue pour le trouver. J’étais finalement bien contente d’avoir déménagée en Angleterre quand j’étais petite, et non en Allemagne. Au moins, l’Anglais avait été assez facile à apprendre.

« Pas mal ! Enfin… je ne comprends absolument pas un mot de ce que tu viens de dire à par ton prénom, Londres et le prénom de ta sœur, mais ça à l’air allemand vu comme ça. Si tu veux, vas-y. Qu’est-ce que tu sais dire d’autres ? Mais tu pourrais aussi me dire ce que ça veut dire, parce que c’est bien beau de parler, mais vu que je comprends pas un mot… »

En effet, je ne savais absolument pas si ce qu’elle avait dit avait un sens, ou si elle avait dit une suite de mots quelconque en espérant que cela forme une phrase compréhensible. Mais connaissant Hailey, elle avait forcément parlé vraiment allemand, sans tenter de faire semblant pour se faire bien voir. Je me demandai si elle était capable d’entretenir tout une conversation en allemand avec un touriste si l’un d’eux parlait allemand aussi. Ce serait assez drôle comme situation. En ce qui me concernait, je pouvais lui parler arabe si elle voulait, mais après l’allemand, je préférais éviter. Si un New Yorkais passait par là et nous écoutait parler, il pourrait prendre peur. J’aimais bien l’arabe, même si ça avait l’air d’être une langue assez difficile à apprendre, en fait, c’était tout simple. Il suffisait de comprendre comment les sonorités fonctionnaient, un peu comme pour l’apprentissage de n’importe quelle autre langue. Bon, après l’écrit, c’était une autre histoire. Mais parfois, ça ne faisait pas de mal d’écrire « à l’envers » comme disait Mona quand elle était plus petite.

« Je parle Portugais et Arabe, les langues de mes parents, et donc les miennes par la même occasion. Mais j’ai plus de facilité avec l’Arabe, même si tu trouves ça bizarre, alors je vais m’essayer au Portugais aujourd’hui. Et puis, comme ça, tu pourras peut-être comprendre ce que je dis. Eu sou Aldreda, tenho quinze anos. Passei un bom momento com Hailey, um dos meus amigas, em Nova York. »

Si mon père avait été présent, il aurait sans doute critiqué chacun de mes mots, me disant où j’avais mal placé l’accent tonique et quel mot j’avais encore mal prononcé – même si avec des présentations aussi simple, il y avait peu de chance que je me rate encore – mais ce n’était certainement pas Hailey qui allait m’en vouloir pour si peu. Encore faudrait-il qu’elle le remarque, ce qui m’étonnerait fortement, à moins qu’elle ne parle elle aussi Portugais. Je savais que je ne parlais pas encore très bien cette langue, mais je n’abandonnais pas, et un jour, je pourrais mieux parler que mon père, j’en étais sûre. Bon d’accord, il y avait peu d’espoir puisque contrairement à moi, ses parents le forçaient à la parler même quand ils ont déménagés en Angleterre pour ses études. Du coup, il nous l’avait fait apprendre à nous aussi, comme un héritage familial. C’est vrai que parler d’autre langue que l’anglais pouvait toujours servir, mais il ne pouvait pas m’en vouloir de la parler le moins bien entre toutes les langues avec lesquelles je jonglai au quotidien quand je n’étais pas chez moi. Entre ma mère qui nous parlait presque toujours arabe avec quelques mots de français qui se perdaient dans son discours, l’anglais le reste du temps, c’était tout à fait normal si je ne maitrisais que très peu une langue qui ne ressemblait pas du tout à toutes celles que j’apprenais.

Le réveil d’Hailey me tira d’un rêve que je supposais très beau puisque j’avais bien dormi. Morigénant contre la sonnerie, je posai un oreiller sur ma tête pour essayer d’en couvrir le son, sans grande réussite. Heureusement, Hailey mit fin à mes souffrances en l’éteignant et en filant sous la douche. Ce qui signifiait que j’avais encore une vingtaine de minutes de répit pour bien me réveiller, et de bonne humeur surtout. Ce qui promettait d’être difficile vu la manière dont on m’avait réveillée. Allongée, j’essayais de me remémorer le rêve que j’avais fait, mais impossible de m’en souvenir. Foutu réveil… J’étais si bien dans mon lit… L’heure de se lever arriva trop vite à mon goût quand Hailey sortit de la salle de bain.

« Alors, tu veux qu'on visite quoi aujourd'hui ? On se garde la statue de la liberté pour le dernier jour, hein ? Oh, on pourrait aller voir une comédie musicale à Brodway, ça serait si cool ! Après on pourrait faire une visite en bateau quelque part ? »

Je n’étais pas assez réveillée pour répondre à sa question tout de suite, aussi, j’acquiesçai d’un air pas trop convaincu en me dirigeant vers la salle de bain à mon tour pour prendre une douche bien chaude qui durerait certainement très longtemps. Une fois prête, je rejoignis Hailey qui était devant sa carte de toutes les couleurs.

« Donc, je résume ce que j’ai compris avant d’aller sous la douche. La statue de la liberté pour notre dernier jour : ok, ça me va. C’est même super comme plan. Ensuite euh… Comédie musicale à Broadway ? Pourquoi pas, si on en trouve une bien. J’adore les comédies musicales. Mais c’est pas le soir que ça se joue normalement ? Et pour ce qui est du bateau, ça pourrait être sympa en effet. Je sens qu’on va bien s’amuser aujourd’hui. Mais avant, on pourrait peut-être penser à manger, parce que je meure de faim. »

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Message(#) Sujet: Re: [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda [CADEAU] New York, concrete jungle where dreams are made of ♪ Aldreda EmptyDim 23 Juin - 14:29


« Pas mal ! Enfin… je ne comprends absolument pas un mot de ce que tu viens de dire à par ton prénom, Londres et le prénom de ta sœur, mais ça à l’air allemand vu comme ça. Si tu veux, vas-y. Qu’est-ce que tu sais dire d’autres ? Mais tu pourrais aussi me dire ce que ça veut dire, parce que c’est bien beau de parler, mais vu que je comprends pas un mot… »

Hailey rit doucement. L'allemand n'était pas une langue facile, entre les déclinaisons, les accords, les altérités entre le nominatif, l'accusatif et le datif, il y avait de quoi se perdre facilement. La jeune Rosebury n'avait jamais réussi à retenir toutes les terminaisons des noms dans les différents cas (comme par exemple le directif ou le locatif...) ; cela ne l'avait d'ailleurs jamais intéressée, c'était bien trop compliqué de tout retenir. Aussi, elle ne parlait pas très souvent allemand, savoir parler cette langue ne lui était pour l'instant d'aucune utilité. Certes, plus tard, parler plusieurs langues diverses devrait lui être profitable, cependant puisqu'elle étudiait encore à Poudlard, savoir cette langue ne lui servait pas à grand chose. Enfin soit, ce qu'elle trouvait idiot, c'était qu'à Poudlard, il n'y avait aucun cours de langues, chose qui était bien dommage. C'aurait été chouette, des cours de langues ! Mais cela n'existait pas, alors ce n'était pas la peine de rêver. À Poudlard, il y avait des cours qui ne servaient un peu à rien, comme par exemple la botanique ou encore l'astronomie. Sérieusement, à qui servaient ce genre de cours ? Dans la vie de tout les jours, on n'avait pas besoin de savoir à quoi servait une branchiflore. La Gryffondor n'écoutait pas souvent lors de ces cours, sauf lorsque le sujet l'intriguait un peu ; hormis cela, elle préférait papoter avec ses voisin(e)s. Son habitude de parler ne cessait pas en cours, au contraire, elle parlait même plus souvent – enfin, si c'était jugeable possible.

« Oh, je te traduis tout alors. Je m'appelle Hailey et j'ai quinze ans. J'habite à Londres. J'ai deux sœurs, elles s'appellent Phoebe et Hellah. Aussi, je sais dire encore d'autres choses un peu plus complexes, mais ça fait longtemps que je n'ai plus parlé... en revanche, je ne crois pas que je pourrais tenir longtemps en parlant exclusivement Allemand, à vrai dire je n'aime pas trop cette langue, elle est un peu trop... brute, si tu vois ce que je veux dire. »

La jeune Gryffondor aurait bien voulu savoir parler d'autres langues que l'anglais et l'allemand. Elle connaissait quelques mots de hollandais mais rien de très concret : elle savait à peine dire bonjour, au revoir et merci ; et puis, cela ne lui servait pas à grand chose, elle n'était jamais allée en Hollande. En revanche, en ce qui concernait ce qu'elle venait de dire à Aldreda, elle avait été directe et pensait ce qu'elle disait. Si elle n'avait pas eu une grand-mère, elle n'aurait pas su parler cette langue, évidemment. Pour l'heure, parler allemand ne lui apportait rien. Enfin soit, Aldreda devait sans doute parler des langues magnifiques puisqu'elle une double-nationalité, si elle avait bonne mémoire... et puis, elle avait des parents en partie étrangers qui avaient sans doute apprit leur langue maternelle à leur fille... Elle pouvait être fière de ses origines. A part quelques gouttes de sang allemand qui oulait dans ses veines, Hailey était presque persuadée d'être entièrement anglaise, ce qui ne lui plaisait pas forcément. Elle aurait tant voulu avoir des origines insolites, mais ce n'était pas le cas, alors elle pouvait arrêter de rêver.

« Je parle Portugais et Arabe, les langues de mes parents, et donc les miennes par la même occasion. Mais j’ai plus de facilité avec l’Arabe, même si tu trouves ça bizarre, alors je vais m’essayer au Portugais aujourd’hui. Et puis, comme ça, tu pourras peut-être comprendre ce que je dis. Eu sou Aldreda, tenho quinze anos. Passei un bom momento com Hailey, um dos meus amigas, em Nova York. »

Son amie ayant fini de parler portugais, Hailey fut agréablement surprise : d'une part de voir son amie parler une autre langue que l'anglais (à force de la voir tous les jours dialoguer cette langue, on s'habituait, et un tel changement impliquait forcément de l'étonnement), d'une autre parce que le portugais était un langue vraiment belle, et la blondinette aurait bien voulu la parler. Elle n'avait certes pas tout de suite compris la moitié, cependant en réfléchissant bien ce n'était pas difficile à comprendre. Il ne fallait pas être un génie pour comprendre qu'elle venait de dire qu'elle avait 15 ans et qu'elle disait qu'Hailey était une amie et qu'elle passait du bon temps avec elle à New York. En tout cas, elle était vraiment contente de voir autant de diversité entre elles, et qui sait, peut-être qu'un jour elle demandera à Aldreda quelques cours de portugais ?

« Whoua, c'est beau le portugais ! Je n'ai pas vraiment tout compris, même si je crois avoir saisi l'idée principale. Tu as de la chance de parler ces langues, je les trouve très mélodieuses. »



« Donc, je résume ce que j’ai compris avant d’aller sous la douche. La statue de la liberté pour notre dernier jour : ok, ça me va. C’est même super comme plan. Ensuite euh… Comédie musicale à Broadway ? Pourquoi pas, si on en trouve une bien. J’adore les comédies musicales. Mais c’est pas le soir que ça se joue normalement ? Et pour ce qui est du bateau, ça pourrait être sympa en effet. Je sens qu’on va bien s’amuser aujourd’hui. Mais avant, on pourrait peut-être penser à manger, parce que je meure de faim. »

Hailey hocha la tête tout en souriant, contente de voir que ce qu'elle venait de proposer convenait à Aldreda. Cette journée s'annonçait palpitante ! Aussi, pendant que son amie Serpentard fila sous la douche, elle prépara un sac dans lequel elle glissa la carte et un peu de sous, ainsi que tout le tralala quotidien dont une fille avait besoin (ce tralala comprenant du maquillage et des lunettes de soleil, entre autres). Dommage qu'elles repartaient demain soir, le séjour s'était passé si rapidement...

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