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A window to the past [PV Ezekiel]
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Message(#) Sujet: A window to the past [PV Ezekiel] A window to the past [PV Ezekiel] EmptyDim 24 Sep - 12:36


 
A window to the past

 

Après la discussion le jour où Ezekiel l’avait trouvée, en février, à faire des acrobaties dans les branches d’un arbre, Sarah avait confirmé son impression, qu’elle n’aurait pas à craindre ses réactions vis-à-vis des opinions pro-sang-pures. Puis, il avait trouvé un prétexte pour la convoquer, comme elle le lui avait demandé à mis-mots.
La première fois qu’elle était entrée dans son bureau, elle était tendue. Elle avait détaillé la pièce du regard, cherchant si des fenêtres s’y trouvaient. Comme elle savait que même si la porte était fermée, elle n’était pas véritablement enfermée, sa réaction n’était pas allée au-delà de cette tension, la première fois où elle s’était retrouvée dans la pièce.
Elle s’était donc exprimée quant à sa peur de parler, sa peur des conséquences que cela pourrait avoir si ses géniteurs venaient à l’apprendre. Elle lui avait fait comprendre que si elle était autant en sécurité que possible, que si elle savait que rien ne lui arriverait à Poudlard, « ON » était capable du pire si « ON » venait à apprendre qu’elle avait parlé. Ce « on » renvoyait à son père, qu’elle s’était refusée à nommer ou même à désigner plus précisément. Elle lui avait également dit – comme à Alice quand elle s’était confiée à elle – qu’elle ne voulait pas le mettre en danger. Et que c’était justement pour cette même raison, outre leur âge ou d’autres réticences – qu’elle n’en parlait pas à ses amis.
La conversation avait sûrement touché à bien des sujets, mais jamais depuis février elle n’avait réussi à s’ouvrir davantage. Pour les raisons qu’elle invoquait, parce qu’elle était terrorisée par son père, mais aussi parce que raconter signifiait se remémorer les douloureux souvenirs, qu’elle revivait alors comme s’ils se déroulaient sous ses yeux. Elle avait le sentiment qu’à cet égard, le « bon » moment ne viendrait jamais, qu’il n’existait tout simplement pas. Mais, pendant l’été, elle avait décidé qu’elle allait tout raconter au psychologue, sachant que sans cela, il aurait bien du mal à véritablement l’aider. Tout comme elle avait décidé de prendre conseil auprès de lui à propos de sa claustrophobie qui lui avait déjà causé bien des ennuis – du moins à ses yeux – et des désagréments.

C’était le premier rendez-vous de Sarah de cette nouvelle année scolaire avec Ezekiel Raywood, Elle était nerveuse, parce que même si elle savait que le psychologue était un bon interlocuteur, elle mesurait aussi à quel point cet entretien allait lui coûter. Une fois qu’il l’eût invitée à entrer, elle prit place dans le canapé, tout en le saluant :

« Bonjour Monsieur Raywood. Comment allez-vous ? »

Elle ne cherchait pas spécialement à le faire parler de lui, juste à rester polie, comme elle l’était toujours avec absolument tout le monde, sans distinction. Elle se donna quelques minutes pour savoir comment elle aller aborder les points dont elle souhaitait lui parler. Et si elle avait du mal à parler de sa phobie, ça restait « rien » comparé au reste. Ce fut sans doute pour cela qu’elle commença par là. Pour cela, mais aussi parce que cela lui avait encore posé problème en mai…

« Pour commencer… Il y a… un souci… dont j’aimerais vous faire part. Peut-être que vous pourriez m’aider à trouver des pistes… pour mieux vivre ces moments… » se lança-t-elle.

« Je ne sais pas… si vous avez remarqué quelque chose à ce niveau… Mais, je… je ne supporte pas d’être enfermée, ni les endroits exigüs… Mon professeur d’astronomie de première année, suite aux confidences que je lui avais faites, m’avait expliqué que c’était de la claustrophobie… Mais, disons que ça m’a posé quelques problèmes depuis… En première année, par exemple, la fameuse fois dont j’ai parlé à mon professeur d’astronomie de l’époque, je me suis évanouie parce que j’avais été enfermée plus de 2h dans un des cachots de l’école… Vous… auriez des conseils à me donner ? Pour que je n’en arrive plus à ce point-là ? »

Sarah lui avait donc raconté jusqu’où pouvait aller ses crises de paniques dues à sa claustrophobie, ce qui expliquait assez bien, estimait-elle qu’elle cherchât à mieux réagir à tous les moments où elle se retrouvait enfermée, ou dans des lieux exigüs…

Quand il lui eut répondu à ce sujet, elle aborda le second point….

« Je ne crois pas… pouvoir être véritablement prête à aborder les souvenirs que je refuse de partager avec mes amis… Mais, je sais qu’il faut que vous sachiez pour que vous puissiez vraiment m’aider… Et… disons que je me suis décidée »

Elle expliqua ensuite ce qu’elle ne lui avait pas encore dit quant à la difficulté d’aborder ce sujet :

« Ce que je ne vous ai pas encore dit… C’est que me souvenir de ces moments-là… ça signifie les revivre… comme s’ils avaient lieu à l’instant où j’y pense… sous mes yeux… »

A ces mots, sa voix sembla sur le point de se briser et se côtoyèrent dans ses yeux horreur, terreur et profonde tristesse. Après cette précision, elle ajouta :

« Sachez aussi que je suis absolument consciente de la gravité des faits que je vais vous raconter… Je sais aussi que c’est passible d’Azkaban pour les responsables… Je ne cherche pas à les protéger… Mais, je… je ne peux pas les dénoncer… » fit-elle d’une voix blanche.

Voulant le rassurer, empêcher qu’il n’avisât immédiatement une quelconque autorité supérieure, elle continua :

« Quand j’ai raconté cela à Madame Cooper, au début de ma deuxième année, elle en a parlé à Monsieur Alexander, qui était le seul autre adulte que j’étais prête à voir mis dans la confidence. Ils ont décidé de contacter mon cousin Orion et vous avez peut-être vu dans mon dossier scolaire que c’est désormais lui qui a ma garde »

Ayant tout de même besoin d’être elle-même sécurisée un tout petit peu plus par rapport à ce qu’elle comptait lui révéler, d’être encouragée à poursuivre la confidence, elle demanda :

« Je sais que vous m’avez dit que vous gardiez les informations pour vous… Mais, là… ce sont des informations…. Disons… explosives… dont je vais vous faire part… Et j’aimerais avoir la certitude que vous n’en parlerez qu’avec des adultes déjà au fait de la situation, si malgré tout vous estimez devoir le faire… Ou que vous accepterez de me prévenir s’il s’agit d’un autre adulte…. »

La terreur qu’elle avait de son père et surtout de ce dont il était capable était toujours là, présente, presque palpable, elle avait juste réussi à prendre suffisamment dessus pour se sentir prête à se lancer dans le récit de ce qu'elle avait vécu chez ses parents.
 

 

 

 
(c) Kira pour Never Utopia

 


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