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Ghost whisperer - Adrian & Vesper
Vesper L. Corvere

Vesper L. Corvere



À SAVOIR

Arrivé(e) le : 18/05/2020
Parchemins rédigés : 565
Points : 2
Crédit : Bluebell
Année : 7ème année

DETAILS EN PLUS
Et plus en détails ?
Statut Sanguin: Sang-Pur
Pouvoirs spéciaux: Animagus Chat
Poste de Quidditch: Aucun
Patronus: Panthère
Epouvantard:
Matières suivies et niveau:
Points Défis:
Ghost whisperer - Adrian & Vesper  Left_bar_bleue350/2000Ghost whisperer - Adrian & Vesper  Empty_bar_bleue  (350/2000)
Disponible pour un RP ?: Bien sûr, on le commence quand ?
D'autres comptes ?: Eléonore et Aisling

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Message(#) Sujet: Ghost whisperer - Adrian & Vesper Ghost whisperer - Adrian & Vesper  EmptySam 16 Sep - 16:14

Ghost whisperer




@E. Adrian Leonhart

Depuis le jour de la rentrée, il ne me manquait qu’une personne à retrouver. A sa décharge, elle n’avait pas vraiment besoin de manger ce qui excluait de la rencontrer aux différents événements sociaux habituels.

- Adrian ?

Le fantôme ne se montra pas à mon premier appel, comme souvent. Je le connaissais depuis des années maintenant et je devais admettre que si je considérais que Toni se rapprochait d’une amie, alors c’était également son cas. Mon père avait tendance à dire, de manière cynique, que les morts étaient sans conteste les meilleurs gardiens de secrets. Il fallait évidemment une exception pour confirmer la règle et il l’incarnait sans difficulté. Il savait tenir sa langue, mais il ne s’exécutait que s’il y avait un intérêt. Pour l’instant, il était un ectoplasme depuis trop peu de temps pour saisir que préserver des relations interpersonnelles était une idée saugrenue quand on était coincée sur terre pour toujours. Est-ce qu’on pouvait encore parler de trahison quand la personne visée allait forcément vous abandonner en ayant l’indécence de mourir ? Selon les jours, son avis oscillait. Plus il réalisait qu’il allait continuer à hanter ces lieux pour toujours, plus il y réfléchissait, j’imagine. Parfois, il prétendait que Murphy allait trouver une solution. Sans être désobligeante avec sa précieuse sœur, j’avais plutôt tendance à penser qu’il subsistait certes de l’espoir dans chaque souffle, mais que ça faisait déjà un bail qu’il n’avait plus respiré. Mais enfin, ce n’était pas à moi de lui annoncer. Dans tous les cas, nous avions fini par tisser des liens. Il était un espion de qualité, toujours prêt à discuter et j’étais une source de distraction. Autant de qualités qui nous rendaient respectivement irrésistible pour l’autre.

Peut-être l’appréciais-je, aussi. Je ne pense pas que je lui aurais dit aussi clairement. L’attachement était une forme de vulnérabilité et elle devenait sacrément coupable quand elle concernait un fantôme. Mais j’avais été une enfant solitaire par la force des choses, et j’étais une adolescente du même acabit. Une soirée en sa compagnie avait le mérite de constituer des interactions sociales sans conséquence réelle. Je crois que nous signions nos solitudes ensemble. Quel joli duo.

- Si tu es trop occupé à hanter ces lieux, je peux m’en aller.

Sa forme se détacha rapidement d’un pan de mur en pierre devant moi sans me faire sursauter pour autant. J’étais habituée à ses jeux d’apparitions et de disparitions. Il s’amusait comme il pouvait. Une lueur de panique brillait dans son regard, flatteuse. Il n’avait pas envie que je retourne passer ma soirée dans ma salle commune. Il était heureux de me voir. Ou plutôt, il devait être heureux de la distraction que je lui apportais. Je m’étais toujours demandé quel rapport au temps pouvaient bien avoir les fantômes. Est-ce qu’il s’écoulait plus vite ou redoutablement lentement ? Je le gratifiai d’un sourire, entre victoire et raillerie

- Je savais bien que tu ne peux pas te passer de moi, chaton.

Je m’assis à même le sol, indifférente à sa froideur. Tout ici était glacial. Le soleil d’Italie ne reviendrait que dans un an, comme une récompense. Un mois d’été et d’insouciance pour dix de cachots. Parfois, je me disais que mon karma était atrocement mauvais.

- Alors, quelles sont les nouvelles ?

Il y avait toujours quelque chose à retirer de son récit. Ne serait-ce que parce qu’il avait l’avantage d’être bon conteur, le bougre.

lumos maxima
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