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A little bit psycho - Ezekiel & Maxton
Vesper L. Corvere

Vesper L. Corvere



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Message(#) Sujet: A little bit psycho - Ezekiel & Maxton A little bit psycho - Ezekiel & Maxton EmptyMar 28 Fév - 16:31

A little bit psycho




@Ezekiel S. Raywood

Maxton se présenta devant le bureau du psychologue avec cinq minutes d’avance, avec un masque de calme et de bonne volonté qui était à des années lumières de ce qu’il ressentait. S’il devait perdre deux heures de sa vie pour faire oublier son mouvement d’humeur, soit, c’était rageant, mais il était en mesure de le supporter. Il avait vécu pire. Mais il ne comptait pas réellement coopérer. Ses pensées lui appartenaient, il ne laisserait personne les explorer, personne s’approcher trop près des secrets qu’il gardait jalousement. De toute manière, ce n’était même pas comme s’il jugeait son interlocuteur digne d’attention. Il avait tendance à considérer que pour vouloir disséquer les traumatismes des autres, psychiatres, psychologues et autres médecins du même acabit étaient bien plus dérangés que leurs patients. Il y avait une arrogance quasi maladive à se croire capable de réparer une psyché fracturée et une forme de voyeurisme pour aller déterrer l’intimité de quelqu’un. Est-ce que ces gens prenaient du plaisir à entendre malheurs, remords, peurs, angoisses se déverser ? Est-ce que les leurs étaient plus supportables après s’être leurré des tares de leur patient ?

Mais tout cela, il ne devait pas le dire, même pas le penser trop fort. Pincer les lèvres pour ne pas laisser échapper un mot de travers. Il avait son texte, ses émotions prêtes. Il n’était pas compliqué de faire passer sa froideur et son indifférence pour de la réserve ou de la gêne. Il était facile de dire ce que les adultes voulaient entendre.

Pour être exact, il n’y avait que deux règles à suivre pour se tirer de ce genre de situation, susciter l’empathie. D’abord, il fallait être la bonne victime. C’était cynique mais affreusement vrai. Tout le monde a dans son imaginaire le profil de la victime parfaite. Il ne devrait pas y en avoir, une victime est une victime, même si elle a des torts, mais il y avait des biais de jugement souvent trop ancrés pour qu’on les écarte facilement. Actuellement, il n’avait pas le bon profil, il avait celui de l’agresseur ou de la méchante victime, celle qui réagissait mal à une agression. Le tout était donc de renverser cet état de fait. La bonne victime est calme, la bonne victime est désolée, la bonne victime est résiliente. La bonne victime exprime une émotion, mais elle ne pleure pas, non, les larmes mettent mal à l’aise, le détachement aussi. Mais surtout, la bonne victime a une raison, quelque chose qui suscite la compréhension chez l’autre. Ce qui amenait à la deuxième règle. Un mensonge cohérent. S’il ne voulait pas raconter le sens profond de cette soirée pour lui, son angoisse, les vraies raisons qui avait présidé à sa crise de nerfs, il devait offrir un mensonge crédible en pâture. Il n’y a pas cinquante manières de mentir, mais avec un public averti, l’exercice est encore plus difficile. Il fallait que ses bobards aient une base réelle, une authenticité. Les meilleures excuses avaient toujours été celles qui se basaient sur du vrai. Cela évitait de perdre le fil de ce que l’on venait d’inventer, de fournir des informations objectivement vérifiables … Une fois le cadre posé, là seulement il était possible de tisser le reste, tout ce qui était faux.

Il ne pouvait pas dire qu’il ne redoutait pas ce rendez-vous, mais était-il fou de ressentir une sorte d’impatience ? Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas joué une partie métaphorique d’échecs avec une personne capable de comprendre certains de ses trucs. Est-ce qu’il allait marcher ? A deux minutes avant l’heure, il frappa un léger coup à la porte, attendant qu’on lui dise d’entrer. Quand une voix l’y invita, il se glissa dans la pièce et pour saluer le fameux psychologue qu’il n’avait pas encore eu le déplaisir de rencontrer.

- Bonjour Monsieur. Je suis Maxton Sherwin. Vous m’avez convoqué.

Sa voix était sans affect particulier. Ce n’était ni de la politesse, ni de la froideur. Plutôt un constat assez simple. Il était coincé là, oui. Et il n'avait jamais été chaleureux

lumos maxima
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Message(#) Sujet: Re: A little bit psycho - Ezekiel & Maxton A little bit psycho - Ezekiel & Maxton EmptyMer 5 Avr - 16:20

A little bit psycho

Ezekiel
Raywood

Après une séance relativement mouvementée avec la jeune Ozdemir, il était temps d’entendre le revers de l’histoire, d’écouter le point de vue de Maxton Sherwin. Si la poufsouffle s’était révélée à la hauteur de sa réputation, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre du gryffondor. Il n’avait pas les antécédents de celle qui avait été désignée comme son âme sœur pour cette soirée de Saint-Valentin. En fait il n’avait pas vraiment d’antécédents tout court, ce qui rendait cette histoire d’autant plus étonnante. Bien sûr, ce n’était pas lui qui avait fait voler le mobilier ce qui le plaçait pour la plupart des gens dans la position de l’agressé plutôt que de l’agresseur. Cela étant, de mon côté j’étais plutôt partisan du fait que dans un conflit, chaque partie avait généralement des tords. Cette croyance m’aidait à garder un certain degré d’objectivité nécessaire à mon travail, bien que certains la mettaient à l’épreuve. Ce cas aurait pu en faire partie, et c’était pour ça que j’avais fait venir la partie la plus turbulente en premier, pour avoir le point de vue le plus extrême et une approche plus précise de la situation par le prisme de celle qui s’était emballé. Maintenant, il était temps de voir ce qu’il en était de l’autre côté, s’il avait fait quelque chose pour provoquer tout ça.

J’avais laissé suffisamment de temps entre les deux convocations pour éviter qu’ils ne se croisent, pour avoir le temps de faire le point et de me remettre à zéro entre l’un et l’autre. Et presque à 17h, on frappa comme prévu à ma porte. « Entrez. » Et l’entrée du jeune homme confirmait rapidement qu’il était plus posé que la poufsouffle. Sa voix ne trahissait pas grand-chose sur ses émotions. Fergal m’avait prévenu dans sa missive qu’il n’était pas particulièrement aimable, mais comparé à sa soi-disant âme sœur, il ne se montrait pas agressif d’entrée de jeu. Peut-être le contenait-il, j’avais peine à croire que, suite à cet incident, il soit particulièrement heureux d’avoir gagné un entretien avec moi. Quoiqu’il en soit, la discussion devrait être un peu moins houleuse.
« Bonjour, monsieur Sherwin. Installez-vous je vous prie. »
Moi non plus, je ne comptais pas jouer la carte compatissante ou amicale, pas tant que je n’aurais pas démêlé ce qu’il s’était passé. Moi aussi, je savais jouer la neutralité, c’était même ce que je faisais de mieux.

Une fois qu’il fut installé sur le canapé et moi sur mon fauteuil, ce qui était déjà une avancée bien différente par rapport à il y a 3 heures, je croisais les mains devant moi, dénotant que j’étais là pour écouter, en tout cas dans un premier temps.
« Je ne vous ferai pas l’affront de vous redonner le contexte de cette convocation, c’est encore assez frais. Je souhaiterais donc que l’on commence par votre point de vue, que vous me racontiez la scène telle qu’elle s’est passée selon vous. »
J’avais demandé la même chose à Ozdemir plus tôt, mais cette fois je ne pensais pas avoir à justifier ma question. Lui n’avait pas encore remis en doute la convocation, pour l’instant tout devrait donc lui sembler naturel.
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Message(#) Sujet: Re: A little bit psycho - Ezekiel & Maxton A little bit psycho - Ezekiel & Maxton EmptyMer 12 Avr - 22:37

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@Ezekiel S. Raywood

Il ne savait pas exactement à quoi il aurait dû s’attendre. Il n’était pas ravi d’être ici, c’était un fait. Néanmoins, quand il entra dans le bureau du psychologue, tout était affreusement banal. Il s’était presque préparé à ce que le décor soit à l’image de son humeur, morose, ou que cela ressemble à l’idée qu’il se faisait de ce rendez-vous, un court voyage en enfer. Force était de constater qu’il n’y avait rien d’infernal. Peut-être qu’il devait interpréter cela comme une promesse d’ennui ?

Raywood, puisque c’était son nom, le fit entrer et lui demanda de s’installer, lui désignant un canapé. Il obéit sans rechigner, clairement soulagé de ne pas se retrouver confronté à une méridienne où il aurait dû s’allonger pour mieux déballer ses états d’âme. Là, le dos droit, jambes croisées, il avait la sensation de conserver un semblant de maîtrise sur la situation. C’était un vœu pieux, le Gryffondor pouvait bien croire qu’il était en mesure de tout contrôle, la réalité resterait toujours la même. Il était l’élève et son interlocuteur l’adulte.

Maxton s’attendait tellement à des remontrances en première intention ou à un discours écœurant sur l’aide que le praticien pouvait lui apporter pour canaliser sa violence qu’il fut sincèrement surpris de l’entendre lui demander sa version des faits avant toute chose. Maxton le considéra d’un nouvel œil, moins inamical, mais toujours prudent. Cela pouvait être une manœuvre pour endormir sa méfiance, acheter ses confidences. Cela n’aurait pas été une mauvaise méthode d’ailleurs et cela aurait pu fonctionner s’il avait eu dix ans. Néanmoins, il n’allait pas refuser cette perche. Elle lui offrait l’occasion de se présenter sous un jour moins défavorable que des violences pour le plaisir sur sa camarade.

- L’école a organisé une soirée pour la St Valentin. Il semble qu’il y ait une faille dans les inscriptions, n’importe qui pouvait inscrire le nom de quelqu’un et je me suis donc retrouvé à aller à cet événement qui ne m’intéressait pas. La personne qui m’a été assignée était Zeynep Ozdemir. Nous ne nous apprécions pas. J’ai donc proposé que nous communiquions le moins possible. Elle a décliné ma proposition et a renchéri avec une remarque qui m’a fait perdre mon sang-froid. J’ai renversé la table, elle est tombée.

C’était un résumé si factuel, si inexploitable que si son interlocuteur eut la politesse de ne rien dire, il ne reprit pas la parole, comme pour lui indiquer silencieusement de creuser ce qu’il venait de dire. C’était donc le moment d’y mettre un peu plus d’affect. Des émotions jouées pour certaines, mais vraies pour la majorité. Il pinça les lèvres, comme s’il était contrit. Il l’était en un sens. Mais uniquement de s’être privé d’une vengeance dans le futur.

- Je sais que je n’aurais pas dû agir ainsi et je ne voulais pas la blesser.

Menteur. Ou même pas. Il aurait voulu la tuer. Pas exactement le genre de confessions à faire à un psy, n’est-ce pas ? Des séjours sous camisole avaient dû débuter ainsi.

- J’ai une sœur jumelle, Bluebell. Nous avons été adoptés enfants. Elle est ma seule famille, ma vraie famille je veux dire. Ca n’a pas d’intérêt à première vue, mais ça en a un pour le contexte. Ozdemir a dit que j’aurais préféré que Blue soit la personne faite pour moi, comme si elle et moi …

Il grimaça, dégouté. Il n’avait pas besoin de continuer cette phrase, le sous-entendu était limpide.

- J’ose espérer que je n’ai pas besoin d’être vulgairement plus explicite ?

Il avait dit à Agatha que Zeynep lui avait dit qu’il aurait eu envie de se taper sa sœur, mais il n’y avait pas besoin d’en arriver à ce degré de vulgarité dans la conversation pour que l’adulte en face de lui comprenne parfaitement, sauf s’il l’y contraignait. De toute façon, il n’y avait rien à redire, c’était sans doute le premier moment de la conversation où il s’était sincèrement animé. Affection en parlant de sa sœur, écoeurement pour le reste. L’emploi du surnom n’était pas vital, mais il donnait un côté moins réfléchi à son discours qu’il avait pourtant retourné dans sa tête pendant un moment. Et la carte de l’adoption, c’était généralement presque magique.

- Je me moque de ce que l’on dit sur moi. Mais pas sur elle. C’était dégradant, c’était … Elle n’a pas besoin de ça en ce moment. Ozdemir a refusé de s’excuser, j’ai tout envoyé valser.

Il haussa les épaules et conclut

- Vous souhaitiez savoir autre chose ? Parce que je ne dis pas que ce que j’ai fait été bien, loin de là, mais je vous assure que je ne recommencerai pas et que je ne suis pas fou.


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Message(#) Sujet: Re: A little bit psycho - Ezekiel & Maxton A little bit psycho - Ezekiel & Maxton EmptyMer 17 Mai - 12:00

A little bit psycho

Ezekiel
Raywood

Les mains jointes posées sur mes cuisses, le temps de parole dans cette séance était donné au jeune Sherwin. Mon rôle n’a jamais été de désigner des coupables, et même si on me le demandait, la première étape serait la même : connaître tous les points de vue pour savoir ce qu’il s’était passé, plutôt que de sauter sur le coupable désigné. J’aurais même tendance à penser que ce genre de conflit entre étudiant n’était que rarement unilatéral, mais ça, c’était à voir. Après le point de vue d’Ozdemir, il était donc temps d’avoir le point de vue de Sherwin. Et il ne se fit pas prier pour déballer ce qu’il avait à dire, bien que le début de son discours soit aussi factuel que le résumé qu’avait pu me faire Fergal. La seule chose que je pourrais en tirer, c’était l’interrogation de savoir pourquoi il y était allé alors qu’il ne semblait pas intéressé par l’évènement. Quelqu’un l’y avait inscrit, je le comprenais bien, mais rien n’obligeait les participants à réellement s’y rendre, aucune sanction n’était prévue pour les personnes qui n’étaient pas volontaires. Mais je préférais garder ça pour moi, ce n’était pas des plus pertinent, et j’espérais que mon silence le pousse à développer un peu plus son ressenti sur l’incident.

Et effectivement, malgré une grimace, il ajouta ne pas avoir voulu blesser sa partenaire de soirée, et entra dans le vif du sujet. Il évoqua son passé et son rapport familial difficiles. Et quand il ajouta ce qu’Ozdemir avait proféré envers le frère et la sœur, il n’était pas étonnant de voir que ce passé compliqué avait poussé à une réaction certes violente, mais qui tenait plus de la protection que de la réelle agression.
« Non, je vous rassure, je comprend bien ce qui a été dit. »
De mémoire, Ozdemir avait ellipsé ce fait, ou peut-être que non ? Je préférais, dans des cas comme ça, éviter de tout retenir pour ne pas influer mon jugement, et comparer les notes après avoir vu les deux parties. Et de toute façon, je n’avais pas le temps de fouiller ma mémoire, les valves étaient ouvertes. Quelque chose dans le ton employé semblait lui donner plus de vie, plus d’émotion que quand il se contentait de poser le tableau plus tôt. Preuve que son affection pour sa sœur n’était pas qu’une excuse mais une part bien importante de son caractère.

Les valves ouvertes, il continua, confirmant qu’il avait fait cela pour protéger l’honneur de sa sœur, en l’absence d’excuses. Il conclut en affirmant ne pas recommencer, et ne pas être fou. Au moins pour le dernier point, je n’en doutais pas.
« Je vous rassure, je ne vous croyais pas fou. Bien que j’aie pu en croiser, les fous ne sont pas le cœur de mon métier, ils sont plus de l’ordre de la psychiatrie. Et je ne qualifierais pas de folie l’envie de protéger ce qui nous est cher, même si, vous vous en doutez, je ne peux pas non plus cautionner les accès de violence. »
Bien évidemment, même s’il avait un passif qui justifiait une réaction démesurée, je devais rester neutre et condamner un minimum le geste. D’autant plus en étant quelqu’un qui croit que la violence n’est jamais la solution.
« Mon rôle se résumerait plutôt à donner des clés aux patients pour contrôler leurs émotions, au moins suffisamment pour éviter les débordements néfastes, quels qu’ils soient. En plus d’être une oreille attentive aux maux de chacun, évidemment. »
Le jeune homme semblait intelligent, il devait probablement déjà se douter de ce qu’impliquait un psychologue. Mais il n’était jamais superflu de le rappeler aux patients sur la défensive, et sa mention de la folie était un mécanisme de défense que j’avais déjà vu.

« Quant à ce que je souhaite savoir… J’entends bien que vous ne comptez pas avoir à nouveau ce genre de comportement, mais j’aimerais savoir si vous sauriez mettre des mots sur ce qui vous a poussé à l’avoir cette fois ? Vous auriez pu simplement tourner les talons et partir, vous auriez pu en référer au directeur présent à la soirée… Selon vous, qu’est-ce qui vous a poussé à faire ce choix, au-delà de votre affection pour votre sœur et votre envie de la protéger de telles accusations ? J’aimerais que nous explorions un peu plus ce qui est passé dans votre esprit à ce moment. »
Après tout, nous étions là pour discuter de l’incident. Je pourrais m’enquérir un peu plus de sa relation avec sa sœur, de comment il avait vécu son passé difficile, mais la séance était limitée, et à moins qu’il ne souhaite venir me voir à nouveau, j’étais bien obligé de garder le sujet principal en ligne de mire. De toute façon, si ces paramètres étaient pertinents, ils finiraient par venir dans la conversation.
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Message(#) Sujet: Re: A little bit psycho - Ezekiel & Maxton A little bit psycho - Ezekiel & Maxton EmptyMer 17 Mai - 23:13

A little bit psycho




@Ezekiel S. Raywood

Le garçon arqua un sourcil quand son interlocuteur lui dit ne pas pouvoir cautionner la violence et se contenta d’afficher un air neutre malgré sa consternation intérieure. Il ne cautionnait pas ? Mais qui était-il pour choisir d’absoudre ou non le recours à la violence ? N’était-il pas informé que le reste du monde n’était que violence ? Il n’y avait pas besoin d’un mouvement d’humeur et d’une table. Les mots de Zeynep étaient tranchants, le contraindre à dévoiler ses pensées à un psy alors que cela relevait de son intimité était agaçant, les adolescents entre eux étaient des loups assoiffés de sang … Même leurs géniteurs leur infligeaient une forme de violence, l’un volontaire, l’autre inconsciemment. Le monde entier fonctionnait ainsi et faire mine de ne pas connaître ce fait, c’était affirmer clairement que l’on était une victime. Lui, il avait choisi avec Blue d’être un survivant. Voilà pourquoi le discours empreint de niaiserie le laissait doucement rêveur. Est-ce que ce Raywood pensait qu’il ne perdrait jamais son calme ? Il suffirait que l’on touche à ce qui lui était le plus cher pour que lui aussi malmène quelques tables. Personne ne s’inquiéterait du mobilier pour protéger ce qui lui était précieux.

- Vous êtes au courant que vous êtes dans une école, donc par définition l’un des lieux les plus violents qu’il soit si on inclut les violences morales aux violences physiques ?

Mais qui avait pu avoir pour projet d’engager un idéaliste pareil ? Est-ce qu’il allait tenter une thérapie par pédagogie de l’encouragement ou gestes d’affection qu’il n’avait pas reçus dans son enfance ? Définitivement, cet endroit commençait à prendre des allures d’antichambre de l’enfer. En tout cas, il n’avait même pas essayé de masquer l’incompréhension qui perçait dans sa voix. Sa consternation se mua brusquement en une forme d’intérêt, même s’il eut une sorte de mouvement viscéral sur l’un de ses mots

- Je ne suis pas votre patient, puisque je ne suis pas malade.

Dieu que cette expression le mettait sur la défensive. Il avait l’impression qu’il allait suivre le chemin de leur génitrice à l’asile après avoir soigneusement évité la moindre ressemblance avec leur géniteur. A choisir, elle était évidemment la moins pire des deux, mais elle était la plus terrifiante à ses yeux. La perte de contrôle était pire que tout. Quand elle était dans une bouffée de colère, elle était dérangeante mais gérable. S’il acceptait le terme de patient, il reconnaissait qu’il n’avait plus la main, en tout cas pas sans aide, et c’était un premier pas vers les limbes. L’idée d’avoir les clés pour être maître de lui tout le temps, en toutes circonstances, lui qui avait perdu une partie de son flegme en grandissant, était affreusement tentante. Assez pour avoir envie de l’écouter, juste un peu. Cela dut se lire dans la façon qu’il avait de l’observer sans répondre, comme pour jauger ce qu’il allait bien pouvoir tirer de lui.

- Blue souhaitait que je sois présent, alors je ne pouvais pas partir. Faire appel au directeur était la meilleure manière d’ébruiter l’affaire et de prendre le risque qu’elle se répande. Et tout le monde fait preuve d’un laxisme alarmant avec Ozdemir.

Pour le reste, il n’avait pas l’intention d’en dire un mot. Maxton savait parfaitement ce qui était passé dans son esprit à ce moment là. Une profonde envie de meurtre. Elle avait refusé de s’excuser et toutes ses pensées s’étaient focalisées sur le fait de la faire taire, d’arriver à lui faire ravaler cet odieux sourire à elle qui se permettait de les insulter alors qu’elle ne valait rien. Il avait renversé la table parce que s’il avait pu, il aurait préféré lui attraper la tête et l’y cogner violemment, autant de fois qu’il aurait fallu pour qu’elle lui hurle des excuses. Ou assez pour lui fracasser le crâne, peu lui importait. Est-ce que craquement d’un os qui se brise ou la vision du sang l’aurait apaisé ? Il avait désiré lui faire mal parce que, lors de cette soirée, tout lui semblait insupportable. A défaut d’avoir pu l’exprimer – ou faire en sorte que Bluebell le comprenne – la violence avait semblé un moyen d’extérioriser tout ce qu’il ne savait pas dire. Mais ce n’était pas exactement une justification recevable devant un psychologue. A quoi avez-vous pensé ? A lui faire avaler sa langue et qu’elle s’étouffe avec ou qu’elle avale ses dents, j’hésitais. S’il le croyait équilibré jusque là, l’adulte aurait déchanté pour se demander s’il était très équilibré. Pour être exact, le Gryffondor était très conscient que selon ses critères, il ne l’était pas. Selon ceux de sa famille, il était vaguement turbulent.

- Il me semble que je n’ai justement réfléchi à rien, c’est le principe de la perte de contrôle.

Il allait lui dire de respirer profondément quand il était agacé ? C’était ça l’idée générale ?

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Message(#) Sujet: Re: A little bit psycho - Ezekiel & Maxton A little bit psycho - Ezekiel & Maxton EmptyLun 17 Juil - 20:55

A little bit psycho

Ezekiel
Raywood

Le jeune homme était sur la défensive. Il faisait de son mieux pour le cacher, mais ses expressions trahissaient ses vraies pensées. La mention de la violence, par exemple, lui donna une expression interloquée, comme si pour lui, la violence était quelque chose d’acquis. Pas forcément pour lui, mais pour le monde dans lequel il vivait. Et bien vite ses paroles suivirent, me rappelant que l’école n’était pas l’environnement le plus sain que l’on croisait dans une vie. L’incompréhension dans sa voix confirmaient les impressions que son visage m’avait donné.
« Oui je suis bien au courant, je suis passé par cette étape aussi, et je savais dans quoi je m’engageais en signant ici. Mais bien que le caractère violent d’une école soit avéré, est-ce vraiment une raison pour l’encourager, ou au mieux la laisser passer ? Ce n’est pas moi qui changerai tout un système, et il y a sûrement bien des violences dont les adultes, moi y compris, ne sont pas au courant. Mais il y a une distinction entre ne pas pouvoir changer les choses et les accepter comme une fatalité. »
Une réponse que j’avais déclamé avec une certaine vigueur. Cette fermeté devait réaffirmer que je n’étais pas là par hasard, que je connaissais mon environnement, quand bien même Sherwin pensait le contraire. Je pourrais même continuer sur mes pensées sur le sujet, sur le fait que c’est à cet âge où l’on est plongé dans une jungle, que l’on peut se former mentalement, qu’il est le plus important de souligner les méfaits de la violence. Qu’il faut savoir s’accrocher à ses principes, même quand on ne peut rien y faire. Mais quelque chose me disait qu’il ne valait mieux pas que je continue dans un sujet qui semblait déjà sensible.

Et en parlant de sujet sensible, le terme patient semblait en être un aussi. Encore une fois, il se défendit en rejetant une maladie que je n’avais pas mentionné. C’était logique, le terme de patient étant bien plus utilisé dans le monde médical. J’avais mes propres raisons de l’utiliser, mais il arrivait que cela provoque ce genre de quiproquos, que je me devais de rapidement résoudre.
« Excusez-moi si le terme de patient vous a froissé. Dans mon domaine, on utilise ce terme, ou le terme de client. J’aime moins le second car je trouve que la connotation met trop la transaction financière en avant à mon goût, mais cela dépend des gens. Comme je le disais, je comprends la volonté de protection, ce n’est ni une folie, ni une maladie. »
J’avais un peu l’impression de marcher sur des œufs, la frontière à franchir avant de le froisser et de perdre de fait un bourgeon de confiance qui pourrait naître était bien fine. D’un autre côté, mon esprit commençait à rassembler le puzzle de ce jeune homme désabusé par la violence qui l’entoure, désireux de protéger sa sœur… Le pattern faisait sens, bien que je n’aie pas les détails qui me permettrait de connaître son histoire. Et ce n’était pas forcément le but pour aujourd’hui, mais c’était toujours une bonne chose de savoir dresser un portrait de son interlocuteur pour mieux le comprendre.

Et pourtant, j’avais l’impression d’avoir capté son attention, malgré sa réaction au terme patient. Je n’étais pas sûr de ce qui l’avait intéressé dans mon discours, mais j’avais réussi à l’accrocher, ce qui voulait dire que nous avions de meilleures bases pour continuer l’échange. Et la suite de cet échange s’attardait sur ce qu’il s’était passé dans son esprit pendant les faits. Il me décrivit une impasse dans laquelle aucune de ses options n’était viable, accusant le laxisme de la direction envers Ozdemir. Je ne pouvais pas exactement le contredire au vu de la turbulence de la Poufsouffle qui ne semblait pas particulièrement être jugulé. Puis, il eut une réflexion intéressante sur la perte de contrôle.
« Effectivement, la perte de contrôle n’est pas synonyme de réflexion. C’est pour cela que je vouais ai demandé ce qui est passé par votre tête, et si vous saviez le décrire à posteriori, et non ce que vous avez pensé à ce moment-là. S’il n’y a pas de réflexion, votre esprit n’est pour autant pas vide à l’instant du débordement. Il est traversé par des émotions vives, des images, des pensées à peine intelligibles. Ces pensées dont vous me faites part, sur le laxisme et le risque que vous encouriez en parlant avec le directeur, par exemple ; m’en parlez vous maintenant seulement pour répondre à ma question, ou votre esprit a-t-il fait le calcul par instinct sur le moment ? »
J’espérais qu’il comprenne où je voulais en venir. La capacité à intellectualiser par-dessus les réflexes primaires était une des étapes pour savoir se contrôler. C’état très loin d’être la seule, mais c’était un premier pas qui demandait déjà beaucoup d’efforts.
« Au vu de cet éclaircissement, avez-vous quelque chose à rajouter ? Ou si vous ne voulez pas m’en faire part, prêtez-vous tout de même à cet exercice mental dans votre esprit. Savoir se connaître même dans ses mauvaises phases est important, et pourtant étonnamment difficile pour certains. »
Il valait mieux que je ne le force pas à dévoiler son intimité, au vu de la posture défensive qu’il arborait. Il devait seulement comprendre que c’est en se connaissant soi-même que l’on peut se contrôler. Et parfois, même à un âge avancé, on ne connait toujours pas tout de ses propres réactions primitives.
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Message(#) Sujet: Re: A little bit psycho - Ezekiel & Maxton A little bit psycho - Ezekiel & Maxton EmptyMer 16 Aoû - 16:51

A little bit psycho




@Ezekiel S. Raywood

Il avait beau affirmer être parfaitement au courant de la violence inhérente à une école, pour Maxton, il restait un gentil idéaliste. Pas méchant, mais le reste de son discours était tellement en contradiction avec sa conclusion première qu’il continuait à avoir du mal à le prendre au sérieux. Ce n’était pas une question d’encourager la violence ou de faire preuve de laxisme au nom de la fatalité, mais une question de survie. Faire croire aux élèves que les adultes étaient en mesure de juguler la violence dans un internat était le meilleur moyen de mettre les plus naïfs du groupe en difficulté. Le recours aux professeurs n’était pas à exclure, mais dans certains cas uniquement. Le reste du temps, il fallait que le reste du monde vous soupçonne d’être en mesure de rendre coup pour coup afin d’être certain d’avoir une scolarité tranquille. En l’occurrence, c’était son aspiration de cette année et c’était déjà une belle avancée. Il avait été plus cruel sous Blackman, plus animé par l’envie de tout dynamiter l’an dernier. Mais Raywood ne verrait jamais le chemin parcouru.

- Si vous le dites, Monsieur.

Le ton était toujours poli. Il pouvait bien penser ce qu’il voulait, il n’y avait qu’une réalité dans cette salle : tout son intérêt n’était pas de contrarier son interlocuteur. Il était autorisé à se montrer grognon ou de mauvaise volonté, mais seulement dans une certaine mesure, sous peine de gagner un abonnement dans cette pièce. Et visiblement, il n’était pas le seul à marcher sur des oeufs. Son interlocuteur lui présenta des excuses si le terme de patient l’avait froissé, ce qui le laissa un brin interdit. C’était sans doute la première fois qu’un membre de l’équipe enseignante se souciait de savoir s’il était contrarié ou non. Il ne parvenait pas à jauger s’il devait s’en rengorger ou se méfier deux fois plus qu’on veuille le mettre à son aise.

- Effectivement, client est encore moins approprié.

Cela ne coûtait pas grand-chose de le lui concéder surtout qu’ils n’étaient effectivement pas dans une relation financière. A ses yeux, l’emploi du terme d’élève aurait encore été le plus simple et le moins connoté mais il supposait que son interlocuteur souhaitait marquer une différence avec les professeurs. Il le gratifia d’un regard prudent, plissant légèrement les yeux, comme s’il recherchait où était le piège dans cette concession. Il n’avait pas confiance dans le reste du monde c’était une vérité. Mais il avait encore moins confiance quand le reste du monde se montrait aimable à son égard.

Maxton resta silencieux quand son interlocuteur lui demanda s’il y avait une part de calcul sur le moment, incapable de répondre de but en blanc. Il n’avait pas réellement essayé de se remémorer la scène jusque là, pas sérieusement en tout cas. Il s’en était voulu de ne pas avoir su conserver le contrôle, alors il avait soigneusement mis de côté cet épisode. La culpabilité de s’être donné en spectacle revenait le tarauder, tout comme le regret de ne pas avoir été capable d’attendre pour agir discrètement, mais il avait enfoui le reste. C’était la meilleure manière de composer avec ce qui lui déplaisait. A défaut de pouvoir le gérer, il l’enterrait. Parfois au sens propre du terme. Et au milieu de tout cela, il ne savait pas quoi faire du discours de Raywood. S’il y avait une part de contrôle dans ses accès de colère, il en était le premier ravi. Cela voulait dire qu’il avait encore la main sur son destin. Et en même temps, si c’était le cas, il était tout à fait déplorable de ne pas être en mesure de pousser l’exercice pour se maîtriser. Mais puisque l’adulte semblait toujours attendre une réponse de sa part, il finit par admettre

- J’imagine que je l’ai calculé … ?

Sa voix était hésitante. C’était une question, pas une affirmation, ce qui parut intriguer son interlocuteur. Le Gryffondor se redressa légèrement, comme pour reprendre physiquement l’ascendant sur cette conversation et poursuivit d’une voix plus affirmée.

- La porte de votre bureau est à six de mes pas derrière moi, un demi pas de côté sur ma droite. Il nous reste approximativement 35 minutes sur cette heure. A aucun moment vous n’avez questionné la logique de protection de Blue, ce qui me fait penser que vous avez un frère ou une sœur. A titre personnel, j’aurais dit une sœur plus jeune que vous, mais il suffirait que vous le jugiez vulnérable pour coller au raisonnement. Vous ne m’avez pas repris sur le laxisme de la direction. Soit vous partagez mon point de vue soit vous réservez votre opinion pour l’instant, mais vous n’êtes pas en franc désaccord. Sinon vous l’exprimez, même avec rondeur, ce que vous avez démontré sur le sujet de la violence.

Il avait débité cela sans émotion particulière, juste comme un constat. Il ne lançait pas ces faits au hasard pour l’agacer, il voulait juste qu’il comprenne sa réponse. Il y avait une part de calcul parce que généralement, il était sur ses gardes en permanence, comme un état de stress permanent. L ne s’en rendait même plus compte tellement c’était une vérité immuable mais c’était ainsi. Alors même s’il ne se souvenait pas avoir parfaitement calculé sa réaction, il était certains que son esprit avait exploré toutes les pistes possibles au moment où il avait décidé de disjoncter. C’était comme cela qu’ils survivaient avec Blue, il fallait une personne prévoyante. Alors il l’était.

- Ce que je veux dire, c’est que je suis généralement dans l’analyse, le calcul … Appelez-ça comme vous voulez. Je n’ai pas l’exact souvenir de l’avoir fait, mais il y a de fortes chances que ce soit le cas. Je sais que je voulais qu’elle se taise et que j’aurais aimé être ailleurs. J’imagine que j’ai dû passer en revue mes options pour le reste.

lumos maxima
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Message(#) Sujet: Re: A little bit psycho - Ezekiel & Maxton A little bit psycho - Ezekiel & Maxton EmptySam 19 Aoû - 15:47

A little bit psycho

Ezekiel
Raywood

Mon discours sur le traitement de la violence à l’école ne semblait pas le convaincre. S’il n’y avait pas particulièrement de lassitude ou de rejet dans sa courte phrase ponctuant le sujet, le choix de mot en disait déjà beaucoup. Il contrôlait son ton de voix, mais il voulait mettre fin à un échange sur lequel nous ne serions pas d’accord. Qu’il en soit ainsi, ce n’était pas le sujet principal de sa présence ici, et même si c’était le cas, s’acharner sur un sujet plus ou moins conflictuel ne faisait que fermer les interlocuteurs à l’échange. Et au contraire, l’échange suivant au sujet de ma terminologie semblait l’intéresser un peu plus. Une émotion que je ne saurais décrire précisément le traversa après que je me sois excusé, et il ne put qu’être d’accord avec moi que le terme de client n’était pas approprié. Je prenais note de trouver une alternative. Elève était la solution de facilité, mais je n’étais pas professeur, et je préférais les voir comme un ensemble humain plutôt que simplement comme des élèves, car leur histoire ne se limite pas qu’aux murs du château. Bref, on verra bien. Je m’amusais intérieurement de ses yeux me scrutant, sans laisser paraître autre chose qu’un sourire sincère, lui affirmant que je le pense quand je m’excuse.

Mais il était temps d’entrer dans le vif du sujet, et ma question le laissa pantois. Je laissais le silence s’installer, je lui laissais le temps de process ce que je venais de lui demander, de rejouer la scène dans son esprit. Au vu du temps qu’il prenait, il ne s’était pas prêté à cet exercice à la suite de l’incident. Et c’est là que j’interviendrai, pour lui en faire comprendre l’importance. Au terme de ces instants de silence, il finit par me répondre d’une manière peu assurée qu’il avait effectivement calculé ses options dans son esprit. Cette hésitation m’intriguait, n’avait-il fait l’effort qu’à la va-vite ? Avait-il du mal à le faire ? Quoiqu’il en soit, avant que je ne puisse intervenir, je le vis se redresser pour reprendre sur une contre-analyse de mon bureau et de mon propre passé. Une analyse réussie, qui plus est. Si je ne saurais confirmer la distance de la porte qu’il mentionnait, il voyait juste sur le parallèle familial que je pouvais tracer entre lui et moi, sur les avis que j’avais pu fournir jusque-là. Ce n’était pas le premier à user de la contre-analyse, il en faudrait plus pour me déstabiliser – surtout qu’il n’avait pas mentionné les points sombres de mon histoire. Et dans son cas, il ne s’agissait pas tant de se défendre face à l’intrusion que pouvait représenter une thérapie, mais simplement de démontrer ses talents dans le contexte que je lui avais indiqué.

« Effectivement, vous démontrez une belle capacité d’analyse. » Pas besoin de formuler la confirmation qu’il avait vu juste. Ces quelques mots devraient suffire à le lui faire comprendre, et je n’avais pas grand intérêt à risquer que la discussion revienne vers moi en m’étalant sur le sujet. Le centre de la discussion, c’était lui. « Je vous passerai les longues explications sur le fait que l’état du moment peut brouiller ces analyses, je pense que vous vous en doutez déjà. Mais j’aimerais que vous vous souveniez bien de cet exercice mental il est très important. Des débordements arrivent à tout le monde, mais il faut savoir comprendre ce qu’il s’est passé pour en tirer des leçons. »
Je me permettais de parler de débordement puisqu’il avouait lui-même avoir mal agi. Et c’était toujours plus doux que parler d’erreur et d’apprendre de ses erreurs.
« C’est pourquoi il était important que je vous pousse un peu à une réflexion qu’à priori vous n’avez pas eue par vous-même. Et c’est normal que vous ne l’ayez pas fait, revenir en arrière sur ses propres agissements n’est pas toujours des plus agréable, surtout quand on veut être critique dessus. Se connaître soi-même est le premier pas pour régler sa vie. »
Je me passais de la citation complète de ce philosophe moldu. Ça n’aurait sûrement pas de très bons échos si je commençais à citer des moldus dans une école de magie, mais c’était le bon côté du métier de psychologue : c’est universel et des concepts verbalisés par des moldus s’appliquaient aussi bien aux sorciers, et vice versa dans une certaine mesure.
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