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I'm your biggest fan - Baby & Léo
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Message(#) Sujet: I'm your biggest fan - Baby & Léo I'm your biggest fan - Baby & Léo  EmptyMer 5 Oct - 20:17



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@Willow Gillespie

Après avoir reçu la réponse de Baby Gillespie, Eléonore avait cru hyperventiler. D’accord, pour être honnête, elle avait peut-être hyperventilé, écrit à Roxy et après s’être calmée, elle avait rangé la lettre de ce pauvre garçon comme on range un trésor. Si elle avait pris le temps de réfléchir comme une personne douée de raison et non comme une adolescente bourrée d’hormones, elle aurait certainement pu réaliser l’existence du Poufsouffle n’était guère enviable. Si tous les gens n’interagissaient qu’avec lui pour sa célébrité ou pour obtenir quelque chose de sa part, sur qui pouvait-il réellement compter ? Quand est-ce qu’il pouvait arrêter le rôle de la star pour celui d’un élève de son âge ? Si elle avait eu l’intelligence de pousser la réflexion, peut-être aurait-il pu voir qu’elle était en train de lui infliger ce qu’elle avait détesté à une époque de sa vie. Elle avait exécré qu’on la résume à une gamine malade, il ne devait pas apprécier être seulement le champion de vol acrobatique.

Mais elle était connue pour être plus impulsive que réfléchie, alors elle ne vit rien de cela. Au contraire, elle vida toute son armoire pour trouver une tenue assez jolie pour le rencontrer – un simple jean aurait fait tache, non ? – et elle s’empara de son exemple de Balais magazine avant de descendre vers le hall. Elle était bien trop avance, bien trop motivée, bien trop insupportable en résumé. Un vague instant, elle se demanda si Charles risquait de prendre la mouche s’il apprenait qu’elle avait passé un temps certain à s’apprêter pour un garçon qu’elle ne connaissait pas vraiment, avant de se raisonner. Charles n’était pas d’un naturel jaloux et surtout, ils étaient amis, rien de plus. Le bal pouvait donner l’impression d’un rendez-vous, mais à aucun moment il n’avait utilisé ces mots précisément. Ce serait dont un mystère à lui faire préciser, à condition bien sûr qu’elle ne fasse pas une crise cardiaque quand Baby lui parlerait.

En parlant du loup, le jeune garçon apparut dans le hall et Léo le dévisagea comme s’il était auréolé d’une sorte de lumière divine. Sans surprise, l’éclairage du hall n’était pas différent sur lui et continuait de donner un air terne à tout être humain qui se trouvait en dessous. Mais elle le trouva fabuleux.

S’il y avait une chose qui la sauvait un tout petit peu de la niaiserie, c’était sans doute qu’elle ne l’admirait pas parce qu’il était célèbre ou mignon – il l’était, ce qui ne gâchait rien, mais ce n’était pas la question – mais parce qu’elle le trouvait réellement très talentueux. Elle était admirative de son courage, à tenter des figures à des mètres et des mètres du sol. Elle idéalisait sa vie qu’elle imaginait être déjà en presque autonomie. En fait, il représentait des qualités auxquelles elle attachait de l’importance : persévérance, talent, goût du risque, créativité … Peut-être que si elle avait été capable de lui expliquer ainsi, elle serait passée un peu moins pour une dinde. En l’occurrence, il fallait croire qu’elle se complaisait dans le rôle d’écervelée puisque quand il s’approcha d’elle en la voyant figée avec magazine entre les mains, elle se contenta d’écarquiller les yeux jusqu’à ce qu’ils deviennent ronds comme des billes et de bredouiller à une allure inhumaine

- Mercibeaucoupd’avoiraccepté,jesuisvraimenttrèstrèsfan.

Une lueur de doute passa dans les yeux du garçon. Difficile de savoir si c’était parce qu’il n’avait rien compris ou s’il commençait à se demander si c’était une sorte de sociopathe, mais il fallait admettre à sa décharge que la situation était bizarre. En tout cas, il semblait avoir compris que sa gentillesse n'était peut-être pas sa meilleure idée. Elle se rendit compte que ce qu’elle venait de dire était totalement inintelligible et rougit jusqu’à la racine de ses cheveux. Elle reprit plus doucement, dans une sorte de couinement pathétique

- Je suis Léo. Merci d’avoir accepté.

C’était compréhensible au moins. Ca ne brillait pas d’intelligence ou d’à propos, mais c’était du bon anglais. Elle lui tendit le magazine où sa photo agitait la main devant des flashs et reprit toujours d’une voix légèrement étranglée

- Du coup … Tu veux bien le signer ?

Il avait dit oui avant, il n’y avait pas de raison qu’il se rétracte, mais comme elle n’en revenait toujours pas de sa chance, elle voulait s’assurer qu’elle n’avait pas rêvé. C’était la question qu’elle s’était posée d’ailleurs quand elle l’avait croisé un matin dans la salle commune avant d’aller petit déjeuner. Elle ne devait sa dignité qu’à Haley qui l’avait entraînée avec elle, ne remarquant pas que Léo regardait le nouvel élève comme un chat aurait regardé un bol de lait.


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Message(#) Sujet: Re: I'm your biggest fan - Baby & Léo I'm your biggest fan - Baby & Léo  EmptyVen 7 Oct - 15:47

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ft. @Eléonore G. Wright & Willow Gillespie
Si on lui avait dit qu'une fille sortie de nulle part lui écrirait dans l'espoir d'obtenir un autographe, Baby ne l'aurait probablement jamais cru. À Ilvermorny, peut-être... son arrivée avait couru sur toutes les lèvres durant les premières semaines – non pas pour qui il était mais pour l'identité éclatante de ses parents – et de nombreuses demoiselles avaient tenté de se faire remarquer lorsque son visage s'était étalé sur toutes les unes des magazines après sa victoire au championnat d'Amérique... ça n'avait jamais été bien long, l'espace d'un mois, deux peut-être. De quoi flatter son ego sans lui offrir le luxe de s'y habituer. Mais ici... Personne ne semblait avoir eu vent de son existence, à peu de chose près, trop occupés, tous autant qu'ils étaient, à ne vivre que par et pour le Quidditch. Que leur monde devait être étroit s'ils n'étaient pas capables de voir au-delà de la culture approximative et ringarde qui était la leur ! Alors, forcément, son petit mot l'avait laissé un instant sans voix mais le sourire immense et prétentieux qui avait fleuri sur ses lèvres n'avait laissé aucun doute sur ce qu'il en pensait en réalité. Qu'il avait été dommage que son colocataire n'ait pas été dans les parages ! Même si c'était un garçon étrange, il aurait sûrement pu lui en dire un peu plus sur celle qu'il s'apprêtait à rejoindre. S'il devait se retrouver face à la psychopathe du coin, ça aurait été bon de le savoir avant. Et s'il y avait quelque chose à tirer de cette admiration inattendue, il n'aurait pas été contre en avoir vent également... Mais, évidemment, il allait devoir faire sans. Il y avait quelque chose d'agréable et de gênant à devoir tout reprendre à zéro, à ne connaître personne, à naviguer à vue dans un monde qui, sans être hostile, était loin d'être conquis.

Le dîner approchant, l'adolescent abandonna le coin reculé du parc qu'ils avaient désigné comme terrain d'entraînement les jours où le terrain de Quidditch était réservé – les équipes avaient évidemment la primauté puisqu'il n'y avait rien de plus important au monde que le Quidditch dans cet univers – et rejoignit son dortoir déserté par son préfet. Il rangea son balai, délaissa ses vêtements de sport pour quelque chose de plus convenable et fouilla éhontément dans les affaires de l'absent pour  y dénicher un feutre qui ferait l'affaire pour l'autographe réclamé. Peut-être que Charles lui en voudrait s'il apprenait qu'il faisait sa vie dans ce qui ne lui appartenait pas... mais ça n'était qu'un feutre, pas de quoi en faire tout un plat... et puis, il n'avait qu'à être là ! Il lui aurait demandé gentiment, il aurait très certainement accepté parce que ça n'était pas le genre de chose qu'on refusait sans raison et tout aurait été pour le mieux dans le meilleur des mondes. Il accrocha son baladeur à sa ceinture, laissa pendre son casque autour de son cou et fila hors de la chambre sans un regard pour sa chouette qui somnolait sur le montant de son lit.
Lorsque Baby arriva dans le Hall, il n'eut pas le loisir de chercher qui il devait rejoindre : une fille qu'il avait bel et bien aperçue à plusieurs reprises à leur table ou dans les canapés du terrier des blaireaux le fixait avec de grands yeux, tenant dans des mains qu'il supposait tremblante un exemplaire de Balai Magazine. S'il était toujours plaisant de faire de l'effet, il n'était pas certain d'avoir envie de faire ce genre d'effet. Elle avait l'air complètement déconnectée de la réalité, comme en plein bug, cillant à peine, respirant sûrement que par automatisme... C'était plus inquiétant que véritablement plaisant... mais nul doute qu'il saurait faire avec. Et qu'il garderait le charmant minois de cette demoiselle dans un coin de sa tête, au cas où, par hasard, elle pouvait lui être utile. Il n'oubliait pas qu'il allait devoir remplacer Ashley à la tête du son réseau personnel de faussaires de devoirs... Si elle avait le malheur de ne pas être la dernière des idiotes – vu le vide qui régnait au fond de ses yeux clairs à cet instant précis, il était loin d'en être sûr – elle serait peut-êtr plus facile à convaincre que n'importe qui d'autres... à voir !

Mercibeaucoupd’avoiraccepté,jesuisvraimenttrèstrèsfan.

Le jeune homme afficha un sourire poli, par principe, repoussa ses cheveux encore humides pour se donner un semblant de contenance mais aurait été bien incapable de répéter ce qu'elle avait dit. « Merjkdjdkeiuj » à peu de chose près. Eléonore se mit à rougir. Elle faisait un peu pitié, tout de même... mais loin de le laisser voir, son sourire se voulut rassurant, à la limite de la compassion. Il fallait se détendre, tout allait bien, ils allaient sûrement se croiser un paquets de fois au cours des deux années à venir, alors autant éviter de faire une syncope à chacune d'elles.

Je suis Léo. Merci d’avoir accepté.
Baby, se présenta-t-il en lui tendant la main sans se défaire de son air amical, mais tu as déjà l'air de le savoir. Franchement, me remercie pas pour ça, c'est rien, n'importe qui aurait fait pareil à ma place.

Il espérait seulement qu'elle n'était pas du genre à ne plus se sentir et à camper devant sa chambre jour et nuit dans l'espoir de l'apercevoir. Son père lui avait raconté que, dans ses jeunes années, alors qu'il commençait à se faire un nom dans l'équipe nationale, une jeune femme qu'il ne connaissait pas avait littéralement inondé sa cuisine, celle de ses parents et la boîte aux lettres de son club de déclarations enflammées... Si c'était plus gênant que profondément problématique, il avait gardé en tête l'idée que toute l'admiration qu'on pouvait lui vouer n'était pas toujours bonne à prendre. Mais elle... elle avait l'air plus neuneu que véritablement dangereuse.

Du coup … Tu veux bien le signer ?

Elle ne perdait pas de temps, elle... Durant une seconde, il en fut presque vexé. Il avait imaginé qu'elle aurait apprécié une vague conversation, faire brièvement connaissances puisqu'ils seraient de toute façon amenés à se revoir... Mais il fallait croire qu'il n'y avait que sa signature qui importait. Il l'imaginait attendre désespérément pour pouvoir revendre son torchon dans les jours à venir en espérant en tirer quelque chose, se vanter auprès de copines étrangères qu'elle avait eu la chance de rencontrer quelqu'un d'assez connu pour avoir sa photo dans la presse ou demander à sa mère dépassée de l'accrocher au-dessus de son lit pour quand elle rentrerait à Noël...

Oui, oui, bien sûr !

Loin de s'offusquer du peu de cas qu'elle semblait faire de sa personne – l'habitude se teintait de  résignation – il sortit de sa poche le stylo volé, que dis-je !, emprunté, et récupéra le magazine qu'elle lui tendit. L'océan de ses yeux coula sur le sourire de son double en papier glacé et lui ne put s'empêcher de ricaner d'un air faussement gêné.

À croire qu'ils font exprès de toujours choisir les pires, plaisanta-t-il avant de déboucher son feutre d'un coup de dent. Il se retiendra évidemment de préciser ça à son camarade quand il le remettrait à sa place.

La pointe glissa sur la page de grands traits noirs saccadés et griffonna un basique « Pour Eléonore, avec toute mon amitié, Baby » qui sonnait peut-être un peu faux mais qui avait le mérite d'être moins hypocrite que tous les « ravi de t'avoir rencontrée » ou « merci de ton soutien » du monde puisqu'à l'heure actuelle, elle lui donnait l'impression de n'être rien d'autre qu'une marchandise. … ce qui n'était pas nécessairement loin de la réalité. Il lui rendit son bien, remit le capuchon sur le feutre et le feutre dans sa poche et décida de tenter à nouveau d'échanger deux mots avec elle, juste au cas où elle serait plus réceptive maintenant qu'elle avait eu ce qu'elle désirait :

Tu es à Poufsouffle aussi, c'est ça ? J'ai un peu de mal à me souvenir de tout le monde pour l'instant,  désolé, mais je suis à peu près sûr de ne pas me planter.

Mais néanmoins il croisa ostensiblement les doigts, drapé dans un air des plus innocents...
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Message(#) Sujet: Re: I'm your biggest fan - Baby & Léo I'm your biggest fan - Baby & Léo  EmptyVen 7 Oct - 23:31



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@Willow Gillespie

Si on lui avait dit qu’un jour elle rencontrerait l’une des stars du vol et qu’il prendrait le temps de lui parler, Léo ne l’aurait jamais cru. Dans son imaginaire, après le championnat américain, il avait très certainement dû arrêter de fréquenter et de se soucier de la populace dont elle faisait partie.  C’était donc tout à son honneur qu’il ait répondu à son hibou avec gentillesse. Naïve comme elle l’était, elle n’y vit pas une pointe d’intérêt dans sa démarche, cela ne pouvait être que de la bienveillance. A voir si l’avenir lui donnerait tort. Elle avait été tellement ravie qu’il lui dise oui, qu’elle n’avait même pas réalisé qu’il était sans doute le colocataire de Charles et que si elle se ridiculisait, son ami en aurait sûrement et forcément connaissance. Pour être exacte, le caractère hypothétique de la phrase était déjà bien trop ambitieux. La question n’était pas de si elle allait se couvrir de honte, mais plutôt quand et comment. Comme pour lui donner raison, elle crut voir dans les yeux de Gillespie quand il la détailla une pointe de pitié. Difficile de le lui reprocher alors qu’elle mit plusieurs secondes à aligner des mots cohérents, mais tout de même, la blessure d’ego était douloureuse. Enfin, elle le serait quand elle aurait arrêté de le dévorer des yeux. Mais cela, c’était pardonnable, non ? Ce n’était pas sa faute à elle s’il dégageait tant de charisme.

Avec une classe folle – selon elle en tout cas – il n’opta pas pour une moquerie bien méritée, mais lui sourit avec une gentillesse qui acheva de la convaincre que oui, vraiment, c’était la plus grande célébrité de tous les temps. Il y avait de la grandeur d’âme à tolérer ses égarements, même si elle supposait ne pas avoir été la seule. Il y avait bien dû y avoir d’autres pintades qu’elle quand il se trouvait à Ilvermorny. C’était juste un peu plus gênant d’être la seule de Poudlard. Avec une modestie qui l’honorait, il répondit à sa présentation en lui donnant son surnom à son tour, comme si elle ne le savait pas et lui tendit naturellement la main. Dans une lutte contre elle-même pour reprendre contenance, elle l’attrapa et la serra, tout en se promettant de raconter cet instant de grâce à Roxy. Elle envisagea également de ne plus se laver la main, y avait moyen que son contact lui porte chance et qu’elle devienne une joueuse de Quidditch d’exception, elle se voyait déjà attraper le vif d’or à tous les matchs de sa petite mimine bénie du grand champion, quand elle se rappela que définitivement, elle n’allait pas accumuler des mois de crasse sous prétexte de l’avoir touché. Ce fut donc avec une pointe de regret qu’elle abandonna ses nouveaux projets de gloire pour se concentrer sur un objectif plus pressant : cesser de se comporter comme une tarée en présence de son idole. Voilà comment elle lui tendit le magazine, dans l’espoir d’arrêter les frais et surtout de ne pas le déranger outre mesure.

Chose surprenante, il ne semblait pas pressé. Comme s’il n’avait pas non plus un milliard de choses qui l’attendaient. C’était fou d’ailleurs, pourquoi toute la bonne société, toujours prête à se complaire dans son côté sectaire, n’avait-elle pas sauter sur l’occasion ? Il était sang pur. Elle se tança mentalement d’y avoir ne serait-ce que songé. Il n’allait pas être rallié à la cause parce que c’était un gentil garçon, une personne de valeur qui avait assez de patience pour signer des autographes à ses groupies et qui n’avait pas grimacé de toucher sa main de née moldue. Voilà comment il prit encore un peu plus de hauteur dans son estime, pour atteindre une position stratosphérique. Il déboucha le capuchon d’un stylo avec les dents et prit le magazine, avant de jeter un coup d’œil presque gêné sur sa photo. Eléonore laissa échapper un léger rire et répliqua sans réfléchir

- Si ça c’est ta pire photo, je n’ose même pas imaginer la meilleure, t’as oublié d’être moche !

Puis elle réalisa ce qu’elle venait de dire, s’empourpra et bafouilla dans une pathétique tentative de rétablissement

- Euh … Ce n’était pas pour te mettre mal à l’aise, je veux juste dire que tu es photogénique.

Il l’observa certainement désarçonné par son comportement et elle soupira tout en lissant sa jupe du plat de sa main.

- Je suis désolée. Je ne réfléchis pas quand je suis nerveuse. Ce qui n’est pas très cool parce que toi au contraire, tu es très sympa.

Elle attrapa le magazine, admira la dédicace qui lui valut certainement quelques secondes d’apnée, il avait parlé d’amitié. Pour elle. Comme quoi, ça avait vraiment valu le coup de ne pas mourir jeune. Elle serra son précieux trésor dans sa main et esquissa un sourire timide quand elle se rendit compte qu’il ne s’enfuyait pas malgré toutes ses frasques. Elle acquiesça plus doucement

- Normal, c’est difficile d’arriver en cours de scolarité. Oui, je suis à Poufsouffle aussi, on s’est croisés aux sélections pour l’équipe de Quidditch. En tout cas, bonne pioche, c’est une bonne maison.

En excluant le fait que leur animal totem soit un blaireau, évidemment.

- Est-ce que Poudlard te plaît ? Si tu as besoin d’aide pour quelque chose, je pourrais peut-être être utile ?

Déjà comme ça elle pourrait lui montrer sa gratitude et puis elle pourrait devenir un membre de son entourage, voire peut-être même une amie et il lui apprendrait des figures acrobatiques sur balai et ça serait absolument génial et …

Et elle dut à nouveau se forcer à mettre son esprit sur pause avant de s’imaginer invitée au prochain championnat du monde. Parfois, sa tendance à s’emballer légèrement était un chouïa handicapante

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Message(#) Sujet: Re: I'm your biggest fan - Baby & Léo I'm your biggest fan - Baby & Léo  EmptySam 8 Oct - 15:43

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ft. @Eléonore G. Wright & Willow Gillespie
Eléonore avait le mérite de réveiller en lui l'indécence d'une célébrité qu'il n'avait eu d'autre choix que de mettre en sourdine depuis qu'il avait quitté les États-Unis. Bien sûr, Baby n'hésitait pas à rappeler d'une voix légère le palmarès qu'il avait traîné sur ce continent, tâchait de garder les éclats des paillettes autour de sa personne et les projecteurs braqués sur lui... mais il ne se faisait pas d'illusion, le peu qu'il parvenait à en obtenir n'était en général qu'un sourire surpris et une indifférence désagréable. Ah qu'elle était loin la rumeur des couloirs d'Ilvermorny ! Les flashs impitoyables des paparazzis ! Les espoirs cruels de la jeunesse américaine de graviter dans un monde dont il promettait d'ouvrir les portes sans jamais s'abaisser à le faire réellement ! Il n'y avait eu qu'Agatha qui avait eu l'honneur de les passer... Il revoyait encore sa silhouette élégante assise à la table de ses parents, les compliments que sa mère faisait couler sur elle, les mains tendues de tous les grands noms du MACUSA qu'elle s'était empressée de serrer... et tout ça pour quoi ?! Malgré ça, il restait certain que la gloire avait plus à offrir qu'une garce dans son genre et des frasques étalées dans les tabloïds... Et peut-être que l'admiration un peu idiote qui brillait dans le regard de sa camarade alors qu'il s'approchait acheva de l'en convaincre. Les choses pouvaient changer. Les rôles n'étaient plus les mêmes. Avec Kline, il avait été à cette place, là, amouraché d'une princesse dédaigneuse et égoïste, incapable de voir plus loin que les belles paroles qu'elle avait bien pu prononcer... Il était elle, désormais, conscient du pouvoir balbutiant que des jolis sourires et des promesses étouffées pouvaient bien donner. Elle... Rosalie... Peut-être qu'il y en aurait d'autres à l'avenir, qui savait ? La perte qu'il avait subie en devant quitter Ilvermorny était inestimable mais le terrain de jeu qu'il y avait gagné était immense. Il ne tenait qu'à lui d'en profiter... L'adolescent récupéra le magazine et se fendit d'une remarque sur la photo qui s'y étendait. Voir son visage partout laissait des séquelles contradictoires : il se drapait à chaque fois d'une prétention plus grande tout en prenant conscience de défauts qu'il ne s'était jamais supposé avant cela...

Si ça c’est ta pire photo, je n’ose même pas imaginer la meilleure, t’as oublié d’être moche !

Un rire surpris lui échappa tandis qu'il achevait de griffonner son nom sur le papier brillant. Ça avait le mérite d'être direct. Dans le fond, sûrement qu'il préférait ça à des minauderies ridicules qui l'auraient obligé à faire tout le travail lui-même. Il lui plaisait, parfait. C'était flatteur. Qu'importe s'il savait pertinemment que c'était l'image qu'il renvoyait, son nom dans la presse, les rêveries habituelles face à l'inaccessible... Là encore, il saurait composer avec. Eléonore vira écarlate et tenta de se rattraper presque aussitôt :

Euh… Ce n’était pas pour te mettre mal à l’aise, je veux juste dire que tu es photogénique.
Oh, rassure-toi, il en faut plus que ça pour me mettre mal à l'aise, avoua-t-il dans un sourire amusé tandis qu'il terminait son gribouillage. ...et puis... je peux te retourner le compliment.

C'était un fait, elle n'était pas vilaine. Fine et blonde, un visage de poupée, quelque chose d'un brin angélique... Est-ce que c'était lui ou bien elles se ressemblaient toutes, dans ce pays ? Gwendolyn était blonde, assez mignonne... Rosalie était blonde, assez mignonne... Sa préfète, dont il ne se souvenait pas du nom, était blonde, assez mignonne... Elle était blonde, assez mignonne... Toutes interchangeables, sans grand intérêt en soi. Il se détestait de l'admettre mais au milieu de tous ces teints laits et ces longueurs de blé, Kline détonait. On ne voyait qu'elle.

Je suis désolée. Je ne réfléchis pas quand je suis nerveuse. Ce qui n’est pas très cool parce que toi au contraire, tu es très sympa.
Il n'y a aucun souci, je t'assure. Ok, la forme est peut-être un peu cash mais le fond était flatteur alors... pas la peine de t'excuser, je suis pas assez stupide pour t'en vouloir.

Un rire qu'il espérait complice et il lui rendit son magazine. Le regard de la jeune femme s'attarda sur l'autographe qui y avait laissé et, durant une nouvelle seconde, se voila d'une absence un peu vide. C'était sur une comme elle qu'il aurait dû jeter son dévolu, à la maison... Tout aurait été plus simple, moins humiliant. Elle l'aurait brossé dans le sens du poil à longueur de mois dans l'espoir qu'il ne se lasse jamais d'elle et aurait chanté ses louanges partout où elle aurait eu le malheur d'être invitée... Sûrement que c'était ça qu'il avait espéré, quelque part : un jouet plus qu'une joueuse. Mais sa naïveté tout adolescente et son inexpérience avaient eu raison de toute prudence. Quel imbécile il avait été !

Normal, c’est difficile d’arriver en cours de scolarité. Oui, je suis à Poufsouffle aussi, on s’est croisés aux sélections pour l’équipe de Quidditch.
Mais ouiiii ! Les sélections...! Je me sens vraiment trop nul, je suis désolé. On va être amenés à se recroiser, alors ?
En tout cas, bonne pioche, c’est une bonne maison.
Si on oublie le putois, j'avoue, je suis pas déçu. Les gens ont l'air sympa de ce que j'en ai vu, ça fait plaisir.

En réalité... Charles avait l'air particulièrement coincé, Misha voulait se donner une autorité qu'il n'avait pas l'air d'avoir, Roxy avait l'étroitesse d'esprit qu'on en attendait en venant ici, la rouquine qui l'avait accueilli le jour de la rentrée était probablement décérébrée et elle... était-ce vraiment la peine d'en parler..? L'image que tous lui renvoyaient était pitoyable et lui faisait d'autant plus regretter ces si chers Oiseau-Tonnerre... du moins, avant qu'ils ne le prennent en grippe pour quelques mots de travers et cessent de lui adresser la parole.

Est-ce que Poudlard te plaît ? Si tu as besoin d’aide pour quelque chose, je pourrais peut-être être utile ?

S'il hocha la tête avec prudence à ses premiers mots, les derniers lui firent hausser un sourcil surpris. Lui être utile, hein...? Bien sûr, qu'elle le pourrait ! Dans quelques semaines, tout au plus, il aurait mieux à faire que de plancher sur des devoirs stupides pour des professeurs qui ne semblaient pas avoir appris à enseigner rien qu'un jour avant d'arriver devant eux... alors si elle voulait tant lui rendre la vie plus simple, ils trouveraient bien un terrain d'entente ! Mais pour l'instant...

C'est adorable mais t'inquiète, j'arrive à m'en sortir pour l'instant. C'est un peu difficile de prendre ses marques mais ça viendra, j'en suis sûr. ...Et puis, on irait raconter que j'exploite les jolies filles, après, ça ferait mauvais genre.

Le tout enrobé d'une bonne dose de plaisanterie, pour bien montrer qu'il n'avait aucunement l'intention d'accepter une telle offre... du moins aujourd'hui...
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Message(#) Sujet: Re: I'm your biggest fan - Baby & Léo I'm your biggest fan - Baby & Léo  EmptyDim 16 Oct - 15:52



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@Willow Gillespie

Alors qu’elle s’attendait à ce que Willow Gillespie soit poursuivi par une horde de fans tous plus intéressants les uns que les autres, Léo eut l’impression que c’était presque la première fois depuis son arrivée à Poudlard que quelqu’un lui témoignait une admiration suffisamment marquée pour qu’il en soit touché. Normalement, cela aurait dû être un signal d’alarme clair, si elle était la seule, elle était à coup sûr ridicule et il était temps de virer de cap avant de s’enterrer trop profondément. Dans toute sa folie, elle trouva cela valorisant, comme si cela lui assurait d’avoir une place dans l’esprit du garçon en tant que personne digne d’intérêt ou importante. La question subsistait toujours de savoir en quoi elle aurait bien pu être importante pour un garçon qu’elle ne connaissait pas trente secondes plus tôt, mais ça aurait été pousser trop loin la réflexion. Le but était plutôt de vivre le moment présent.

Evidemment après avoir été bouche-bée face à son idole, elle passa à une nouvelle phase de sa personnalité, tout aussi problématique, mais plus mutique, ce qui était une avancée. Toujours aussi gentil, plus elle était inadaptée, plus il balayait ses maladresses de jolis sourires compréhensifs qui la laissait encore plus perdue, le cœur battant la chamade. Le paroxysme fut atteint quand il lui répliqua tranquillement qu’il pouvait lui retourner le compliment. Elle resta silencieuse, le rouge envahissant ses joues sans qu’elle ne soit capable de le refréner. Habituellement, elle n’était pas du genre à rougir, ni même à être mal à l’aise. Elle était plutôt douée pour gêner ses interlocuteurs si l’envie lui en prenait. Voilà pourquoi elle ne sut pas réellement quoi répondre. Pourtant, elle en était étrangement satisfaite, elle s’était appliquée à paraître particulièrement jolie ce soir, mais maintenant qu’elle avait atteint son but, elle ne savait pas ce qu’elle était censée faire de cette information. Elle passa nerveusement une mèche de ses cheveux derrière son oreille et finit par conclure avec hésitation

- Je pense que tu es surtout particulièrement bienveillant.

Il l’était nécessairement pour lui dire des choses pareilles, non ? Ou au contraire, il fallait être une célébrité. Habitué à donner des miettes de satisfaction à ses fans sans jamais les encourager totalement. Parce que ce monde lui était entièrement étranger, elle ne se rendit pas compte que cela était sûrement l’hypothèse la plus plausible et qu’elle n’aurait jamais dû en tirer la moindre satisfaction. Elle laissa échapper un rire nerveux à son commentaire et affirma piteusement, comme pour se dédouaner

- La franchise est une qualité parfois.

Indéniablement, l’honnêteté en était une, mais c’était aussi un défaut, il ne fallait pas se leurrer. A penser que le monde entier exprimait sans filtre ses pensées comme elle le faisait, elle taxait rarement son entourage de fourberie. Elle lui sourit et secoua légèrement la tête, comme pour lui signifier que cela n’avait aucune importance qu’il ne se souvienne pas d’elle aux sélections. Il y avait du monde et il devait être concentré sur sa propre performance, cela était tout à fait normal et logique. Elle ne s’en offusquait pas. Elle haussa les épaules quand il lui dit qu’ils allaient se recroiser et soupira

- On ne peut pas dire que j’ai brillé aux sélections et Misha n’a pas encore rendu la composition de l’équipe publique donc on verra bien. Déjà je suis allée au bout, ce n’est pas mal.

La dernière fois, elle n’avait pas fini les sélections parce qu’elle s’était cassée le bras après une fente un peu trop audacieuse. Elle rit à sa remarque et lui répondit plus légèrement, commençant enfin à se détendre en sa présence. C’était une star, mais il était quand même sacrément accessible. Puis, il trouvait les gens de sa maison sympas, c’était donc une personne bien, non ?

- Blaireau, c’était déjà pas glorieux, mais alors si en plus tu le transformes en putois …

A sa dernière remarque, Léo gloussa littéralement. En plus donc d’avoir l‘air d’une pintade, elle en adoptait le bruit. Mais comment aurait-elle pu agir autrement alors qu’il venait clairement de lui dire une nouvelle fois qu’elle était une jolie fille ? Elle allait finir par le croire, après tout, il avait dû avoir plus de filles à ses pieds qu’il n’y avait de gente féminine dans l’école.

- Ca ne peut pas être de l’exploitation si je suis consentante !

Pathétiquement vrai. Il lui aurait demandé n’importe quoi qu’elle aurait trouvé cela absolument fa-bu-leux de lui rendre service et ne se serait sentie nullement utilisée. En plus, cela aurait pour effet de nourrir son côté légèrement maternant tout en le rendant socialement acceptable, ce qui était parfait. Elle reprit cette fois un peu plus sérieusement, avec une forme de compassion

- J’imagine qu’Ilvermorny te manque. Tu verras, il y a des choses sympas à Poudlard aussi. Tu es déjà allé à Pré au Lard depuis la rentrée ? Ou quelqu’un t’a montré le balcon du monde ?

S’il était nostalgique, cela lui permettrait de se rendre exactement où il le souhaitait, du moins, virtuellement. Mais c’était toujours ça de gagné.



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Message(#) Sujet: Re: I'm your biggest fan - Baby & Léo I'm your biggest fan - Baby & Léo  EmptyJeu 3 Nov - 20:30

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la seule probablement
ft. @Eléonore G. Wright & Willow Gillespie
Il n'avait fallu qu'une phrase, qu'un compliment rendu pour qu'Eléonore ne se mette à rougir comme si elle s'était vue adresser la plus enflammées des déclarations. L'adolescente était une  espèce surprenante... mais pas des plus intéressantes, malheureusement... et ce spécimen-là ne faisait pas exception. C'était une jolie petite blonde mais mieux valait l'avoir en photo, c'était moins désespérant. Au rougissement succéda un silence agonisant. C'était presque si Baby n'entendait pas son neurone mouliner dans l'espoir de ne  pas tomber plus bas... mais en vain. Alors il attendit, sagement, patiemment, qu'elle se reprenne enfin. Ils n'étaient pas pressés, n'est-ce pas ? Si quelques minutes perdues étaient le prix à payer pour renouer, même brièvement, avec ce qu'il avait connu jusque là, avec cette vie d'avant qui s'obstinait à lui glisser entre les doigts, il n'y voyait pas d'inconvénient. Ça n'était pas comme s'il avait vraiment mieux à faire pour l'instant... Elle finit par réagir – enfin ! – et glissa une mèche de cheveux derrière son oreille. Il n'arrivait pas à savoir si c'était un signe de gêne ou bien une minauderie approximative.

Je pense que tu es surtout particulièrement bienveillant.
Je fais ce que je peux, nuança-t-il d'un ton presque modeste.

Bien sûr que non. Il n'était pas particulièrement bienveillant, pas quand il n'avait rien à en tirer tout du moins, et il n'était pas plus modeste d'ailleurs. Mais cette fille n'avait pas à le savoir pour l'instant. Il était question de la conforter dans tous les fantasmes idiots qu'une fille pouvait plaquer sur ceux qu'elle voyait dans les magazines, coller au plus près de l'image merveilleuse et erronée qu'elle devait sûrement avoir de lui.

La franchise est une qualité parfois.

Un sourire entendu et il hocha la tête. Souvent, même... mais ça pouvait être un défaut énorme et jouer bien des tours aussi. Il avait appris à ne plus trop s'y risquer, avec le temps. Tout n'était pas bon à dire … et puis de toute façon, on parlait bien souvent à sa place alors pourquoi prendre la peine de s'attirer les foudres ou les moqueries de certains pour quelque chose qu'il pouvait s'éviter ? Néanmoins, il n'eut d'autres choix que d'admettre franchement qu'il avait complètement oublié qu'elle avait passé les sélections. Il s'était souvenu qu'ils étaient dans la même maison, déjà, c'était pas mal...! Là où certaines se seraient sûrement vexées d'avoir été si peu importantes à ses yeux – ils ne s'étaient même pas parlés ! – celle-ci ne parut pas s'en offusquer... et marqua un point non négligeable. Les drama queens, très peu pour lui ! Un soupir lui échappa tandis qu'elle haussait les épaules. Eh quoi ? Elle ne pensait pas faire partie de l'équipe ?

On ne peut pas dire que j’ai brillé aux sélections et Misha n’a pas encore rendu la composition de l’équipe publique donc on verra bien. Déjà je suis allée au bout, ce n’est pas mal.
Il n'y a pas de remplaçants, chez vous ? Parce que dans le pire des cas, ça reste tout de même l'équipe, non ?

Il tâtonnait encore, enveloppant cette nouvelle vie des souvenirs de l'ancienne. À Ilvermorny, il y avait une équipe titulaire et une remplaçante, tout le monde s'entraînait ensemble pour pouvoir jouer ensemble en cas de besoin... et il ne se souvenait pas avoir croisé rien qu'une personne en mesure de voler qui n'avait pas rejoint les rangs de l'une ou l'autre... Même lui, qui n'avait pourtant jamais brillé par son talent, n'avait eu aucun mal à se faire une place parmi les petits stars du Quodpot scolaire. D'aucuns avaient prétendu que c'était grâce à son nom... et même s'il avait prétendu que ce n'était qu'une question de talent, il savait pertinemment qu'ils avaient raison. Le plus égoïstement du monde, il espérait qu'ils auraient l'occasion de se recroiser sur le terrain... parce que c'était là où il passait le plus clair de son temps et c'était toujours plus à son avantage qu'une salle de classe... S'il devait garder cette fille dans sa vie au cas où elle se montrerait utile, autant le faire dans de bonnes conditions.

Blaireau, c’était déjà pas glorieux, mais alors si en plus tu le transformes en putois…

Baby rit avec elle avant de hausser les épaules l'air de rien, comme un « désolé » qui n'en était pas vraiment un. Blaireau, putois, quelle différence ? C'était pitoyable de le même manière. Où était la magie ? La grandeur ? L'élégance ? Même les puckwoodgenies valaient mieux que les vieilles bestioles qu'on avait foutu sur les blasons de cette école ! Serdaigle aurait très bien pu se retrouver avec un piegon qu'on aurait vu aucune différence tellement tout était lamentable.

Bah... c'est que ça collait un peu mieux niveau nom... non ? Il y avait au moins une lettre de bonne. Je suis sûr qu'ils vous mentent depuis la nuit des temps et que c'est bel et bien un putois.

Mais l'innocence surjouée qui peignait ses traits laissait entendre qu'il n'en croyait rien. Ils avaient juste dû jouer au Scrabble pour trouver le nom de la maison... mais c'était une autre histoire. Et puis, contre toute attente, elle proposa spontanément de l'aider s'il rencontrait la moindre difficulté... C'était à la fois adorable et ridicule. Mais il garderait ça pour plus tard. Pour l'instant, il pouvait encore se débrouiller. L'année venait de commencer, il ne croulait pas encore sous les devoirs en tout genre et les préparations aux compétitions. Il saurait la trouver quand ça deviendrait plus compliqué... Avec un peu de chance, elle n'était pas aussi  stupide qu'elle en avait l'air et elle pourrait remplacer Ashley à la tête de ses rédactions et autres exercices à rendre.

Ça ne peut pas être de l’exploitation si je suis consentante !
C'est pas faux... mais quand même ! Si on doit organiser autre chose un jour, je préférerais que ça soit pour quelque chose d'agréable plutôt que pour te refiler toutes mes galères.

L'idée d'une prochaine fois avait été balancée comme ça, sur le ton de la conversation, avec un naturel presque troublant. Elle y verrait ce qu'elle voudrait : un espoir lâché là pour se faire bien voir, l'envie de se faire des amis dans cette école qu'il ne connaissait pas encore très bien, autre chose même si le cœur lui en disait. Qu'importe.

J’imagine qu’Ilvermorny te manque. Tu verras, il y a des choses sympas à Poudlard aussi. Tu es déjà allé à Pré au Lard depuis la rentrée ? Ou quelqu’un t’a montré le balcon du monde ?

L'adolescent secoua simplement la tête à ses questions. Oh oui ! Ilvermorny lui manquait ! New-York lui manquait ! Sa vie lui manquait ! Il n'aurait jamais cru tout perdre pour si peu... Bien sûr, il ne regrettait pas, question d'honneur, question de fierté, mais... qu'est-ce qu'il avait gagné dans tout ça ? Absolument rien.

La seule fois où j'ai été à Pré-au-Lard, je devais avoir six ou sept ans, quelque chose comme ça... Et le balcon de... quoi, déjà ? Qu'est-ce que c'est ? J'ai visité les cuisines...? Ça compte parmi les trucs sympas ?
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Message(#) Sujet: Re: I'm your biggest fan - Baby & Léo I'm your biggest fan - Baby & Léo  EmptyDim 20 Nov - 21:54



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@Willow Gillespie

Est-ce que qualifier le moindre adolescent de bienveillant n’était pas déjà une hérésie ? L’ado était rarement un animal aimable. Egoïste et/ou moqueur, sans aucun doute, mais bienveillant …Mais il était important que Baby continue de cumuler toutes les qualités à ses yeux, si bien que son cerveau s’arrangea pour masquer toutes les réflexions pertinentes qu’elle aurait pu avoir. De toute façon, il était bon acteur, comme seules les célébrités savent l’être. La conversation dériva naturellement sur les sélections de Quidditch, un sujet cher à son cœur mais également souvent source de déception chez elle. La première année où elle avait tenté les sélections, elle s’était fracassé le poignet comme une abrutie, et là elle n’avait pas été transcendante. A croire que le monde entier essayait de lui faire passer un message qu’elle tout pour ne pas comprendre. Comme elle le disait, elle était déjà contente d’avoir été tenace, mais ce n’était pas tout, clairement. La phrase l’important, c’est de participer était de toute évidence une maxime inventée par des loosers qui n’avaient même pas le courage de regarder la réalité en face. Elle acquiesça doucement, fronçant les sourcils

- Si, il y a des remplaçants et effectivement, ma prestation est suffisante pour l’être, je pense. Mais ce n’est pas pareil de faire partie de l’équipe principale. Ca te plairait de n’être que la doublure du champion, toi ?

C’était simple de trouver du charme au second rôle quand on avait perpétuellement le premier. Ce n’était pas de la jalousie, elle ne visait pas la discipline de prédilection de son condisciple, mais elle aurait été curieuse de savoir s’il avait déjà été confronté à une forme d’échec, une fois dans sa vie. Tout semblait lui sourire si facilement qu’elle n’en était pas entièrement certaine. Et pourtant, est-ce que changer d’école en cours de scolarité n’était pas une forme d’échec ? En tout cas, elle aurait aimé voler avec lui. Enfin, si elle était encore capable de voler en sa présence.

Elle rit de bon cœur quand Baby essaya de transformer leur emblème en putois. Elle, elle n’aurait jamais cru qu’elle pourrait aller dans une école de magie quand elle était enfant. Alors, comme elle vivait une forme de rêve éveillé, elle se fichait bien d’être un blaireau, un putois, une limace ou une mouche. Tant qu’elle avait une baguette magique, elle était prête à supporter toutes les bêtes les plus ridicules et les moins charismatiques de l’univers. Néanmoins, elle savait qu’il venait d’une famille respectée et respectable, elle pouvait donc comprendre qu’endosser l’étiquette de blaireau n’avait rien de logique ou d’agréable. Surtout que même leur qualité dominante n’était pas aussi impressionnante que les autres. Ca pouvait même être un peu condescendant. Loyal, c’était la façon diplomatique de dire bonne poire.

- Dire que tu as découvert le pot aux roses en moins d’un trimestre ici … J’suis impressionnée, Sherlock !

Mais c’était agréable cette discussion sur tout et rien. Plus ils échangeaient, plus elle se détendait et recommençait à se comporter comme une personne sensée. Enfin, c’était l’idée parce quand il répondit gentiment que s’ils devaient organiser autre chose un jour, il voudrait que ce soit pour quelque chose d’agréable. Elle commençait à s’habituer à cette façon qu’il avait de l’éblouir à intervalles réguliers et elle arrivait à ne plus rester bouche ouverte. Mais intérieurement, elle était à deux doigts du malaise. Est-ce que cela voulait dire qu’il acceptait de la revoir ? Mieux encore, d’être son ami ?

- Oh bah ouais, bien sûr, c’est mieux si c’est agréable.

Qu’il ne s’en inquiète pas, le regarder était une rémunération amplement suffisante.

- Pré au Lard est sympa. Ou en tout cas, il y a des boutiques amusantes. Celles de bonbons est géniale et celle de farces et attrapes vaut le détour. Puis, c’est juste plaisant de pouvoir quitter ces quatre murs.

Quand il lui demande ce qu’était le balcon du monde, son regard s’illumina, preuve qu’elle appréciait l’endroit

- C’est une salle dans le château. Quand tu rentres, tu peux choisir le décor et la pièce prendre l’apparence ce que tu souhaitais. Ta maison, une plage, une forêt … Tout est possible. C’est un de mes endroits favoris, on a l’impression de voyager.

Emportée sur sa lancée, elle continua joyeusement

- Tu voudras que je t’y emmène ? Les cuisines sont un point stratégique pour avoir de la nourriture, mais le balcon est encore mieux !

Est-ce qu’il allait fuir face à sa proposition ? Evidemment qu'il ne le fit pas. Il était une célébrité, il était habitué à faire face à des groupies et à leur faire plaisir. Alors il sourit - un sourire à vous faire fondre - et accepta de voir le balcon du monde, à condition qu'ils aillent manger avant. Et elle, elle faillit mourir de bonheur d'accepter de dîner avec lui.

Ca aurait pu être une soirée parfaite, jusqu'à ce qu'elle remonte dans son dortoir et réalise un élément dra-ma-ti-que.

Elle avait pas fait de photo avec lui.



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