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Perds-toi avec moi — ROSALIE & WILLOW
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Message(#) Sujet: Perds-toi avec moi — ROSALIE & WILLOW Perds-toi avec moi — ROSALIE & WILLOW EmptySam 27 Aoû - 15:18

perds-toi avec moi
quart d'heure de politesse
ft. @Rosalie Dawley-Guggenheim & Willow Gillespie
Lorsque Baby sortit de la douche, après le cours de vol, le vestiaire des garçons était désert. D'accord, peut-être avait-il un peu traîné à la fin de l'heure pour interroger le professeur Piers sur les modalités de réservation du terrain et les heures où il était accessible en journée, s'il y avait un planning quelque part et qui aller harceler pour obtenir ce qu'il pouvait bien vouloir de ce côté-là... et peut-être ne s'était-il pas plus pressé pour se changer, pas très enthousiaste à l'idée de s'asseoir sur une chaise pendant trois heures alors que ça en faisait déjà dix que sa journée avait commencé... Et puis, il fallait bien dire que cette école ne donnait pas envie de prendre les meilleures habitudes du monde. Déjà, à l'autre bout de la planète, elle ne jouissait pas de la meilleure des réputations... Combien de fois le New-York Ghost avait évoqué les accidents, les attaques, les cadavres qui jalonnaient l'histoire de Poudlard ? Et encore, sûrement qu'il n'avait mentionné que les pires d'entre eux, les plus dramatiques, ceux qui laissaient encore qu'il faisait bon vivre ailleurs... Et maintenant qu'il y était, elle ne semblait pas avoir meilleure presse... Premier jour, premier mort... et surtout, bonne rentrée à tous ! Ah bah ça mettait dans l'ambiance ! À ça s'ajoutait la présence de Roméo et Juliette, qui n'avaient pas trouvé mieux à faire que de marcher dans ses pas et de quitter Ilvermorny pour le suivre jusqu'ici... Dans quel but ? Il comprenne bien qu'elle s'était foutue de lui et qu'ils étaient les plus heureux du monde ensemble ? Génial ! Si c'était sa bénédiction qu'ils voulaient, il leur donnait volontiers mais par pitié qu'il débarrasse le plancher ! S'il avait dû ramener quelqu'un dans ses valises, ça n'aurait certainement pas été eux qu'il aurait choisi ! À son poignet, sa gourmette sembla plus lourde. À ses oreilles, le rire crispant d'Harper parut résonner encore. Ça n'était définitivement pas eux qu'il aurait choisi... C'était injuste. Tout était de leur faute ! Tout allait bien avant que... Ils n'auraient même pas dû avoir le droit de venir dans la même école après ce qu'il s'était passé l'an dernier ! Il avait été viré à cause de leurs conneries ! Et il était à peu près sûr que ça lui retomberait dessus si par malheur ça devait recommencer ici... Évidemment... S'il avait été déclaré coupable une fois, on le supposerait pas innocent la deuxième. Trois jours à peine et la maison lui manquait déjà. Sa mère n'avait pas tort quand elle avait laissé entendre qu'il pouvait tout arrêter. Sérieusement, est-ce qu'il avait vraiment besoin de ses ASPICs pour continuer une carrière déjà bien entamée ? Il ferait comme son père, ça n'était pas un problème ! Il resterait sous le feu des projecteurs jusqu'à ce que l'heure de descendre de son balai sonne enfin et il trouverait autre chose ensuite, grâce aux liens tissés au fil des ans... et quand bien même il ne serait pas en mesure de faire quoi que ce soit après ça, il pourrait toujours vivre confortablement sur la fortune amassée d'ici-là... et les héritages laissés par ses parents... Mais non... forcément... Question d'honneur ou quelque chose comme ça.

Il mit son sac à dos sur son épaule, tira sur la manche de sa cape au hideux revers jaune et appuya sur la clenche pour quitter le vestiaire. Le cours de sortilège avait sûrement débuté depuis cinq bonnes minutes maintenant mais... dans le pire des cas, il prétendrait qu'il s'était perdu... Ce qui ne serait probablement pas faux parce qu'il se perdrait sûrement d'ici-là. Salle quatre cent il ne savait plus combien... Quatrième étage, donc. Mais du reste, les étages étaient trop vastes pour s'y retrouver si facilement. Ça irait sûrement mieux la semaine prochaine une fois qu'il aurait pu faire le tour des salles de classe au moins une fois. Pour l'instant, en dehors de la Grande Salle, de la salle commune de Poufsouffle et du terrain de Quidditch, il n'avait pas retenu grand chose... Même le cours de potions de ce matin n'avait été rejoint que parce qu'il avait eu le bon sens de suivre le groupe. Quoi qu'il en soit, il n'eut même pas le temps de faire un pas dehors qu'il manqua de bousculer quelqu'un — une fille qui sortait du vestiaire d'en face, à première vue. Il eut un mouvement de recul instinctif et évita de peu la collision. Grande, blonde, plutôt mignonne... elle était dans son cours du matin, s'il ne se trompait pas. Et l'insigne épinglé sur le revers de sa robe laissait entendre qu'elle n'était pas n'importe qui... au lieu de l'agresser parce qu'elle ne regardait pas où il mettait les pieds, autant se montrer sous son meilleur jour. Aussi Baby lui adressa-t-il un sourire désolé alors qu'il repoussait d'un geste leste quelques mèches décolorées qui lui tombaient devant les yeux. Les couleurs étranges ne tarderaient probablement pas à revenir bien vite, ses affaires grouillant encore de potions capillaires en tout genre mais on lui avait conseillé de prendre la température de cette nouvelle école avant de s'autoriser n'importe quoi... même si, de toute évidence, il y avait toujours plus important à gérer que quelques colorations peu naturelles. Qui s'en soucierait ? Étaient-ils seulement en mesure de se montrer stricts sur ce point alors qu'il y avait potentiellement un assassin dans leurs couloirs...? Probablement pas. Si la mort de cette fille était assez triste par principe –  il s'en fichait éperdument, en réalité, il y avait des morts tous les jours, ça n'était pas une raison pour être en deuil à chacun d'entre eux – elle offrait en même temps une certaine liberté. Les pas de travers potentiels des petits nouveaux passeraient au second plan... Mais en attendant, il y avait cette fille...

Oh, excuse-moi, je pensais pas qu'il y avait encore quelqu'un d'autre dans le coin. Ils ont tous disparu, là-dedans, expliqua-t-il avec détachement alors qu'il désignait d'un geste vague la porte qui venait de se refermer derrière lui. Son regard clair soutint le sien rien qu'une seconde. Elle avait l'air fatigué. Ou pas vraiment dans son assiette... il n'en savait trop rien. En même temps, si toutes les années commençaient aussi mal que celle-ci, peut-être était-ce simplement de la lassitude...? Je ne suis pas sûr de me souvenir de ton prénom mais on s'est croisés, ce matin, non...?

Il ne l'avait pas retenu ou il ne l'avait pas entendu, il n'en savait trop rien... L'idée était de l'obtenir, dans tous les cas. Après tout, si elle faisait partie des chefs de classe, autant glaner un minimum d'informations à son sujet... et ça, ce serait un bon début !
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Message(#) Sujet: Re: Perds-toi avec moi — ROSALIE & WILLOW Perds-toi avec moi — ROSALIE & WILLOW EmptyDim 28 Aoû - 21:21



( perds-toi avec moi | ROSALIE ✿ WILLOW )
Puisque sa meilleure amie s’en était allée accompagner un élève de leur promotion à l’infirmerie, Rosalie se retrouvait seule, sous l’eau tiède du vestiaire de Quidditch. En d’autres circonstances, sûrement que la blonde aurait trouvé ça vraiment très drôle d’observer quelqu’un tenter des loopings sans les mains ; au vu des récents événements, elle était incapable d’apprécier le spectacle à sa juste valeur et tout ce qu’elle retenait du sang qui maculait le visage de l’autre Poufsouffle, c’est que cela lui enlevait la présence de Haley. Le cours de sortilèges commençait bientôt, peut-être avait-il même déjà débuté, mais ses pieds nus ne bougeaient pas du carrelage inondé. Depuis le banquet, elle avançait à l’aveuglette. L’inquiétude de ses deux meilleurs amis la berçait, leurs attentions la dorlotaient, leurs efforts étaient tout ce qui lui permettait d’oublier, le temps d’un instant, que Michaela avait été assassinée dans le Poudlard Express. Alors, dès qu’elle se retrouvait en tête-à-tête avec elle, la tristesse en profitait pour l’étouffer, les pensées sombres venaient rôder de nouveau et son regard doré se rembrunissait considérablement sous le poids des souvenirs. Sa copine était partout. Dans ce dortoir qui n’était jamais assez bien rangé à son goût, dans ces salles de classe où elle avait tant de fois protesté contre le mauvais traitement infligés aux animaux, à la table des Gryffondor où elles prenaient régulièrement leur petit-déjeuner ensemble, sur ce terrain de Quidditch où elle avait tellement rigolé à essayer des figures acrobatiques… C’était impossible, de ne pas penser à elle, tout ramenait à sa disparition et à l’injustice qui accompagnait sa mort soudaine.

Se rendre à son prochain cours lui sembla subitement être un effort trop grand pour elle. Rosa avait encore passé la nuit avec Hazel et c’était sans aucun doute la douce insistance de la Préfète qui l’avait tirée hors du lit jusqu’à la Grande-Salle où elle n’avait pas touché à son petit-déjeuner, se contentant de touiller son chocolat chaud et d’émietter sa tartine pour donner l’impression de ne pas être qu’une statue de cire. Elle serait bien retournée se coucher aussitôt mais Artemis l’avait traînée jusqu’au cours de potions et un sursaut de conscience lui avait rappelé qu’elle ne pouvait absolument pas rater ces heures-là, pas alors que l’enseignement du professeur van Aken était si exigeant et que les espoirs maternels qu’elle pensait exister reposaient sur sa maîtrise de cet art quasi-familial. Toutefois, ce n’était que grâce à son meilleur ami qu’elle avait tenu les trois longues heures penchée au-dessus d’un chaudron dans lequel il aurait été si facile de se noyer. Le repas du midi avait été aussi consistant que celui du matin, ce qui n’était peut-être pas tout à fait étranger à ces légers vertiges qui avaient parsemé le cours de vol auquel elle n’avait pas pu échapper, non plus, du fait de la sollicitude soucieuse de sa meilleure amie. En somme, elle ressemblait davantage à une poupée sans vie qui accompagnait docilement Haley et Artemis qu’à la Gryffondor solaire qu’elle était d’ordinaire.

Rosalie serait sûrement restée quelques heures encore sous la douche si l’eau n’était pas subitement devenue froide. Impossible que les sorciers manquent d’eau chaude, c’était probablement un système ingénieux pour pousser les retardataires à quitter les lieux. En tout cas, ça fonctionna sur elle. Elle se sécha mollement, tressa ses longs cheveux blonds encore humides, enfila son uniforme et fourra mollement ses vêtements de sport dans son sac. Elle n’avait rien contre le professeur le plus mignon de Poudlard, mais elle était incapable de trouver assez de volonté pour aller s’asseoir encore trois heures dans une salle de classe alors qu’elle était incapable de se concentrer plus de dix minutes d’affilée sur la même chose. Son ventre gargouilla, lui rappelant qu’il faudrait peut-être penser à se sustenter, un jour ou l’autre. C’était une piètre excuse mais la meilleure en sa possession pour valider, en son for intérieur, qu’elle avait raison de sécher les cours. Qui lui en tiendrait rigueur, de toute façon ? À l’extérieur de son vestiaire, il n’y avait que le silence des lieux désertés par les sixième et les septième années pour l’accueillir. Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas la porte de l’autre vestiaire s’ouvrir et ne discerna la présence d’un autre élève que lorsqu’elle manqua de lui rentrer dedans.

« Oh, c’est moi, désolée... » s’exclama-t-elle, de la voix rauque de celle qui n’a guère parlé ces dernières heures. Ses yeux cherchèrent celui de son malencontreux camarade, trouvèrent des prunelles clairs qui brillaient d’une lueur assurée, notèrent les mèches blondes délavées et eurent besoin d’encore quelques secondes pour que sa mémoire fasse exploser un nom, écartant sans ménagement tout le reste. Baby Gillespie. Elle l’avait reconnu dans la seconde, lorsque sa silhouette s’était détachée de la masse des premières années pour rejoindre le Choixpeau — elle s’était d’ailleurs retournée par réflexe à la place qu’elle avait réservée pour Michaela afin de partager son excitation incrédule avec sa copine — puis l’annonce faite par le Directeur avait rapidement emporté passionnante nouveauté. C’est que son portrait se trouvait régulièrement dans les colonnes Amérique des divers numéros de Sorcière Hebdo, le sien ou celui de son père, d’ailleurs. Combien de fois Rosa n’avait-elle pas clamé haut et fort que ses camarades devaient avoir de la chance de côtoyer un garçon aussi mignon et talentueux, allongée sur le ventre avec Mika, gobant bonbon sur bonbon, juste avant qu’il ne soit l’heure de répondre à des questionnaires stupides sur ce que leur couleur préférée disait de leur vie sentimentale. Il était charmant, poli, dégageait une aura qui n’était certainement pas étrangère à sa célébrité et Rosalie sentit ses joues se réchauffer quand elle se représenta mentalement ce à quoi elle, elle pouvait bien ressembler. La honte. « Rosalie, ou Rosa, si tu préfères. B… Willow, c’est ça ? » Non mais quelle abrutie. Elle avait failli l’appeler Baby. Qui appelait-on Baby dans la vraie vie ? Certainement pas quelqu’un qu’on venait presque de bousculer dans les vestiaires et à qui on n’avait jamais adressé la parole jusqu’à présent.

Lui semblait l’avoir repérée, ce matin, et ces quelques mots sans prétention suffirent à raviver une flamme de fierté au fond des prunelles éteintes de la Gryffondor. « Oui, en Potions. » C’était leur seul cours de la matinée, alors la tentative n’était pas vraiment risquée. De toute façon, la jeune fille préférait encore se tromper que d’admettre à voix haute qu’elle ne se rappelait nullement l’avoir croisé ce matin. « Qu’est-ce que t’en as pensé, de commencer l’année avec van Aken ? » Ils débutaient la semaine avec l’un des cours les plus intenses, et ce n’était qu’une partie de la journée. Rosalie pressentait déjà que les réveils seraient compliqués les lundis… Ils l’avaient toujours étés. Si lui et elle étaient dans la même classe… ça voulait dire qu’elle allait côtoyer Willow Gillespie au quotidien ? Selon les matières qu’il avait choisies, évidemment, mais ça en faisait au moins deux en commun. « C'est ta première année ici, non ? T’as choisis quelles options ? » lui demanda-t-elle finalement, avec un léger sourire qui se déposa sur ses lèvres, le premier depuis la rentrée.

@Willow Gillespie

( Pando )
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Message(#) Sujet: Re: Perds-toi avec moi — ROSALIE & WILLOW Perds-toi avec moi — ROSALIE & WILLOW EmptyMer 31 Aoû - 16:30

perds-toi avec moi
quart d'heure de politesse
ft. @Rosalie Dawley-Guggenheim & Willow Gillespie
Quelle était la probabilité que la seule personne présente dans les environs si longtemps après la fin du cours de Vol soit une jolie fille auréolée d'un semblant d'autorité ? Baby n'en savait rien, il ne savait d'ailleurs pas le moins du monde comment calculer ce genre de chose... mais il était convaincu qu'elle était très faible. Et pourtant ! Il s'empressa de s'excuser, lui expliquant vaguement qu'il ne s'attendait plus à croiser qui que ce soit puisque tous les garçons avaient déjà déserté. Sûrement qu'ils étaient partis pour leurs cours respectifs, et sûrement qu'il y en avait plusieurs qui s'étaient déjà assis en sortilèges... Elle, en revanche, n'avait pas l'air pressé. Peut-être qu'elle n'avait pas cours du tout, ce qui pouvait expliquer sa présence ici... En tout cas, cours ou pas, elle faisait peine à voir. Les yeux cernés, le teint terne... Si on avait aucun mal à voir qu'elle pouvait être jolie, vraiment jolie, elle ne vendait pas du rêve, là, à la lumière tremblotante des torches qui éclairaient le couloir des vestiaires, accentuant les ombres sur son visage.

Oh, c’est moi, désolée...

Il secoua simplement la tête l'air de dire « c'est pas grave ». Les torts étaient sûrement partagés de toute façon. Il n'avait pas fait très attention, elle non plus... Ils s'en remettraient tous les deux. La fille finit néanmoins par relever la tête. Son regard croisa le sien. Et, à la lueur de ce qui y brilla brusquement, l'adolescent sut que son visage ne lui était pas inconnu. Difficile de savoir si ça allait au-delà du simple fait de cette répartition au milieu d'enfants de dix ans mais c'était toujours mieux que rien. Et c'était toujours plaisant... Avant, il y avait toujours une pointe d'admiration, surtout chez les plus jeunes, des murmures excités dès qu'il passait dans un couloir, des pâmoisons pour deux mots échangés... Si dans les premiers temps, ça l'avait toujours beaucoup gêné, pas certain de mériter ce genre d'attention – après tout, il n'avait rien de Mister Univers, il n'était pas un de ces chanteurs à succès qui passaient à tout va sur les ondes de la AWWN ou dont on accrochait les posters au-dessus des lits pour s'endormir en rêvassant... mais avec le temps, il avait fini par s'y faire... un peu trop d'après certains. Ici, c'était autre chose... l'indifférence était violente... presque vexante. Oh, il savait bien qu'il allait devoir repartir de zéro, se faire une place, se faire un nom... mais tout de même ! Ça n'aurait pas été de trop de lui laisser au moins un dixième de la notoriété acquise outre-atlantique ! Est-ce qu'il fallait vraiment qu'il remporte les championnats du monde, l'an prochain, pour qu'on réalise enfin qu'il n'était pas qu'un môme parmi tant d'autres ?

Rosalie, ou Rosa, si tu préfères. B… Willow, c’est ça ?

Son hésitation lui ôta tout doute : elle savait qui il était. Il n'avait pas eu assez de contact avec l'humanité toute entière pour qu'on oublie cette maudite répartition – « Gillespie, Willow Twiggy » qu'on avait presque hurlé comme s'il était vraiment nécessaire de décliner une identité qu'il n'utilisait presque plus – aussi devait-elle avoir eu vent avant de ce surnom qui lui collait à la peau. Il hocha la tête, un sourire amical étirant doucement ses lèvres.

Il paraît que c'est ça, oui. Mais j'ai plus l'habitude qu'on m'appelle Baby,  rectifia-t-il sans se défaire de son sourire avant de tendre la main en direction de sa camarade, en tout cas, c'est un plaisir de faire ta connaissance, Rosa.

Elle ressemblait un peu à Gwen, la fille du train... un insigne en plus. Est-ce qu'il fallait en conclure que les anglaises étaient toutes un peu les mêmes ? Peut-être... Ça ne changerait pas grand chose à son existence mais ça ne l'étonnait qu'à moitié. La société sorcière américaine avait beau avoir pris exemple sur les britanniques pour beaucoup de choses, il fallait bien reconnaître que l'élève avait largement dépassé le maître !

Oui, en Potions. Qu’est-ce que t’en as pensé, de commencer l’année avec van Aken ?
Rassure-moi, ils sont pas tous comme ça ? Il me rappelle mon ancien professeur d'Histoire, Mr. Rowland. Déjà qu'il était barbant comme pas deux, en plus il nous jetait des craies si on avait le malheur de décrocher... On dirait pas comme ça mais ça fait hy-per mal.

Sa voix s'était enveloppée des atours d'une confidence, comme si c'était un secret qu'il acceptait de partager avec elle... alors qu'en réalité, tout le monde ou presque devait sûrement savoir qu'il n'était pas aussi sage et innocent que le laissait imaginer son visage d'ange. Après tout, il s'était fait virer. Et on ne virait pas quelqu'un pour rien, même à Ilvermorny.

C'est ta première année ici, non ? T’as choisis quelles options ?

Il hocha la tête à ses premiers mots avant de tirer son emploi du temps de la poche de son uniforme. C'est que les matières n'avaient pas nécessairement toutes les mêmes intitulés et qu'il les avait choisi un peu au hasard avec ce que ses examens de fin d'année et les notes pitoyables offertes par l'abandon d'Ashley avaient pu donner...

Sortilèges, déjà... mais je sais, je suis en retard... ça va m'attirer des ennuis...?

Le regard qu'il glissa vers elle était à mi-chemin entre l'amusement et la supplication. Il risquait quoi, sérieusement ? De se faire taper sur les doigts ? Il devrait pouvoir s'en remettre sans trop de problème.

Botanique et Défense contre les forces du mal, aussi. Des conseils ? Des avis sur les profs ? Histoire que je sache un peu à quoi m'attendre...? demanda-t-il d'un air de connivence. Qu'est-ce que tu suis comme cours, toi ?
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Message(#) Sujet: Re: Perds-toi avec moi — ROSALIE & WILLOW Perds-toi avec moi — ROSALIE & WILLOW EmptyDim 4 Sep - 18:42



( perds-toi avec moi | ROSALIE ✿ WILLOW )
Il existait des échelles pour mesurer l’intensité d’un séisme ou la puissance d’un piment — Rosalie le savait mieux que personne, même si elle ne se souvenait plus du nom de l’échelle en question, parce que son oncle avait une fois ramené un tout petit piment vert d’un de ses voyages en Amérique du Sud et la blonde avait eu la bouche en feu pendant trois jours. Il lui avait ensuite avoué que ça n’était même pas, et de très loin, le piment le plus fort en ce bas monde. — alors il devait bien en exister une concernant les gens qui se rentraient dedans. Quelque chose qui irait de « Entrer en collision avec le garçon qui t’as brisé le cœur et a anéanti toute confiance en toi » à « Percuter la star adolescente du collège sorcier Ilvermorny », avec tout un tas de nuances entre les deux. Naturellement maladroite et avec de fortes tendances à se perdre dans ses pensées, il n’était pas rare que les trajets de la Gryffondor dans les couloirs de Poudlard se parsèment de Oups, Aïe, Regard devant toi et autres onomatopées associées. Néanmoins, jamais encore ses yeux dorés légèrement désorientés après avoir été ramenés brutalement sur terre n’avaient croisé ceux d’une célébrité. Une très charmante célébrité, qui plus est. Les photos lui rendaient hommage mais il était encore plus mignon en vrai.

Déstabilisée par cette rencontre — Rosa ne s’attendait pas à croiser quelqu’un dans les vestiaires silencieux et certainement pas à ce que ce quelqu’un soit Willow Gillespie, le chouchou de l’Amérique, la star de vol acrobatique —, sa langue hésita, un brin de conscience la rattrapa et ses joues rosirent légèrement. D’accord, il était connu et devait avoir l’habitude qu’on lui tourne autour, qu’on l’appelle par ce surnom que les journaux utilisaient en lettres capitales, noir sur fond blanc, mais ce n’était certainement pas une raison pour jouer les groupies dès les premières secondes. Qu’allait-il en penser, s’il savait que l’adolescente ne ratait aucun numéro de Sorcière Hebdo et commentait les informations que les journaux donnaient sur la vie du jeune homme comme si elle le connaissait personnellement ? C’était gênant. Insidieuse, la voix de Blaze s’infiltra dans son esprit. On s’ennuyait, avec elle, c’était ce qu’il avait dit, n’est-ce pas ? Puis d’ajouter qu’elle devrait devenir badass mais la blonde s’était enfuie avant qu’il puisse lui expliquer comment faire. Dans tous les cas, il lui semblait clair que s’extasier devant Baby Gillespie n’aiderait pas son image, ni son estime de soi. Pour ce qu’il en restait…

Sauf que dans tout ça, Willow se montra plus amical que Blaze ne l’avait jamais été. En réalité, le Serdaigle s’était toujours montré parfaitement poli, flirtant avec les limites et la Gryffondor pour entretenir cette petite flamme d’intérêt qui brûlait dans sa poitrine. Mais en cet instant, alors qu’un sourire étirait les lèvres du garçon et qu’il expliquait avoir plus l’habitude qu’on l’appelle Baby que Willow, Rosa se fit la réflexion que tous les garçons n’étaient pas des abrutis finis, en fin de compte et son amabilité fit fleurir un sourire sur son visage. Encore timide car alourdit de ces ombres trop récentes pour être si facilement repoussées, néanmoins sincère et plus spontané que toutes les tentatives mises en œuvre depuis la rentrée. « Baby, alors. Plaisir partagé. » fit-elle en hésitant une toute petite seconde, trouvant très personnel d’utiliser un surnom que les journaux s’arrachaient pourtant. Sa main se glissa contre la sienne et la serra, comme pour sceller l’accord tacite de leur rencontre. Sa peau dégageait une fraîcheur agréable après la douche brûlante sous laquelle elle avait tenté de se noyer, sans grand succès. La seconde d’après, un bourdonnement inonda ses tympans et sa main ne serrait plus la sienne mais une potion colorée qu’elle tendait au Poufsouffle assis sur un lit blanc, le torse marqué par d’énormes hématomes.

La vision était trop floue pour qu’elle puisse se faire une idée précise de ce qui lui était arrivé mais le voir en partie dénudé la troubla au moins autant que cet aperçu de l’avenir qu’elle n’avait pas demandé. Ses doigts s’enroulèrent autour de la lanière de son sac, comme pour lui fournir un appui quelconque, alors que les acouphènes s’estompaient progressivement, laissant derrière eux les traces de ce qu’elle venait de voir. Elle était épuisée avant même que son don ne se réveille mais ce bref instant la laissa plus éreintée encore. Sans compter qu’elle devait avoir eu l’air bien étrange, aussi se rattrapa-t-elle rapidement, le questionnant sur ce premier cours de potions au cours duquel ils s’étaient déjà croisés, et ses impressions sur le terrible professeur van Aken. En réponse, il lui parla de ses anciens enseignants, comme s’ils étaient déjà vieux amis qui partageaient quelques secrets. Rosalie ne pouvait se sentir plus flattée. « On n’a pas de Mr. Rowland, par contre on avait Thorstein qui prenait un plaisir sadique à ce que ses élèves fondent tous en larmes avant la fin de ses cours. T’as de la chance, elle n’est plus là cette année. C’était vraiment la pire, mais maintenant je pense que van Aken prendrait la première place. Il est moins terrible, quand même. Évite simplement de dire du mal de lui devant les tableaux, il y en a beaucoup qui sont des ancêtres à lui et je suis sûre qu’ils lui rapportent tout ce qu’ils entendent. » le prévint-elle d’un air entendu de celle qui connaît les secrets de ce château et de son fonctionnement. Ce n’était pas si faux que ça, d’ailleurs. Entre ses grandes conversations avec les tableaux, ses rondes de préfète et toutes ses années passées ici, on pouvait dire qu’elle maîtrisait le sujet.

Pour pouvoir lui donner des informations plus pertinentes concernant les professeurs, Rosa lui demanda quelles étaient ses matières. Si cela pouvait lui permettre de se figurer quels cours ils partageaient, c’était un plus non négligeable. Sortilèges, Botanique, Défense, Vol et Potions… Ça faisait quand même trois cours qu’ils suivaient tous les deux et Rosalie ne pouvait s’empêcher d’en ressentir un brin d’excitation. C’est seulement alors, face aux questions qu’il lui posa avec un air complice, que la Préfète se souvint qu’elle avait cours de sortilèges, elle aussi. Et que ledit cours avait certainement commencé. Ça lui était passé au-dessus étant donné qu’elle projetait de ne pas y aller, tout simplement, mais maintenant que le regard envoûtant de Baby Gillespie était posé sur elle, la jeune fille ne savait plus trop quoi faire de cette décision. « Divination, Métamorphose… J’ai Sortilèges aussi. Aylmer, c’est le prof, est super exigeant. » Elle évalua l’intérêt de l’information concernant son physique comme nulle et garda donc ça pour elle. « Mais à part un regard sévère et des devoirs en plus, on ne devrait pas risquer grand-chose. Puis, bon, » Elle haussa les épaules comme si ce fait la rendait indifférente, alors qu’elle était fière de cet insigne et du rôle que cela lui conférait. « étant préfète, il y a toujours moyen de trouver une excuse pour qu’il ne nous retire pas des points. T’auras pas d’ennuis, promis. » lui assura-t-elle avec un sourire de connivence. À nouveau, comme tant de fois cet été, la voix du Préfet de Serdaigle tourbillonna dans son esprit, lui assénant qu’on ne s’amusait pas avec elle et qu’il fallait qu’elle devienne plus stimulante. Prise d’une subite inspiration, elle avoua finalement à Willow ses plans à venir. « Honnêtement, je comptais même faire un détour par les cuisines. Je n’ai rien mangé de la journée et trois heures de plus, ça me semble interminable. » Son ventre gargouilla,  comme pour lui donner raison. Elle évita tout de même de révéler que ce détour était en fait un tout autre chemin puisqu’elle ne comptait pas du tout prendre la direction de la salle de classe, même après s’être enfilé ce que son corps accepterait d’avaler. Les choses avaient légèrement changé avec la rencontre du Poufsouffle et peut-être pourrait-elle faire un effort pour le suivre s’il tenait à tout prix à ne pas rater les prochaines heures. « Tu veux une guide pour te repérer dans les couloirs ? » proposa-t-elle finalement, prête à l’emmener où il voulait aller, même si ça signifiait s’asseoir sur une chaise pendant de longues heures à ne rien écouter d’un cours beaucoup trop long.

@Willow Gillespie

( Pando )
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Message(#) Sujet: Re: Perds-toi avec moi — ROSALIE & WILLOW Perds-toi avec moi — ROSALIE & WILLOW EmptySam 17 Sep - 11:11

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quart d'heure de politesse
ft. @Rosalie Dawley-Guggenheim & Willow Gillespie
S'il y avait un endroit où on ne s'attendait pas à rencontrer qui que ce soit, c'était bien dans un vestiaire vidé de tout son monde, à une heure où tous auraient dû être en train de griffonner des parchemins de cours sans intérêt... et pourtant, Rosalie – ou Rosa comme elle l'avait suggéré – était bel et bien là, abandonnée comme lui entre les portes derrières lesquelles ils s'étaient retranchés. Elle avait l'air agréable, pas d'une intelligence exceptionnelle – elle rougissait et bafouillait comme si ses neurones n'étaient pas en mesure de gérer la situation – et son uniforme brillait d'un insigne qu'il n'avait aucun mal à connaître puisque son étrange colocataire avait hérité du même. Comme quoi le hasard faisait bien les choses ! Baby lui offrit un sourire qui se voulait amical et fut soulagé de voir qu'elle y répondait si facilement. Pas de méfiance quant à sa présence ici, qu'il s'agisse de la fin brutale de sa scolarité outre-atlantique ou de son retard évident en cours... Gwen, elle, aurait sûrement prévenu les autorités pour s'assurer qu'il était bien autorisé à se trouver dans les parages. Celle-là n'avait pas l'air particulièrement chiante. Un autre bon point pour elle !

Baby, alors. Plaisir partagé.

Sur quoi elle serra la main qu'il lui tendait... Et là, devant son regard clair, le visage de sa camarade sembla se décomposer, elle eut l'air ailleurs. Entre ses doigts, les siens se liquéfièrent avant de lui échapper. Ça dura une poignée de secondes avant que ses yeux ne retrouvent un éclat de conscience. Le Poufsouffle chassa rapidement l'amusement qui brilla dans le sien, se reflétant un instant dans son sourire un brin moqueur. Il avait eu affaire à quelques réactions bizarres ces derniers mois, des élans d'hystérie sortant de nulle part, des déclarations ridicules bredouillées d'une voix suraiguë et autres cadeaux incertains déposés sur le pas la porte de son dortoir mais jamais aucune fille n'avait parut à ce point perdre tout contact avec la réalité. Il ne parvenait pas à savoir si c'était flatteur ou carrément flippant. Un peu les deux, peut-être... Lorsqu'elle revint enfin à elle, il feignit de n'avoir rien remarqué de bizarre, peu enclin à la mettre dans l'embarras dans l'immédiat. Elle prendrait la fuite, c'était à peu près certain, et irait pleurnicher auprès de ses copines qu'elle avait vécu la pire honte de sa courte existence... et il était prêt à parier que ce serait probablement vrai. Aussi laissa-t-il seulement la conversation reprendre son cours, comme si aucun blanc existentiel ne venait de l'interrompre.

On n’a pas de Mr. Rowland, par contre on avait Thorstein qui prenait un plaisir sadique à ce que ses élèves fondent tous en larmes avant la fin de ses cours, reprit-elle comme si de rien n'était. T’as de la chance, elle n’est plus là cette année. C’était vraiment la pire, mais maintenant je pense que van Aken prendrait la première place. Il est moins terrible, quand même. Évite simplement de dire du mal de lui devant les tableaux, il y en a beaucoup qui sont des ancêtres à lui et je suis sûre qu’ils lui rapportent tout ce qu’ils entendent.
D'accord... le professeur de potions a une armée de tableaux à sa botte... C'est toujours bon à savoir. D'autres méthodes de surveillance douteuses à connaître, tant qu'on y est ?

Peut-être qu'il valait mieux éviter de flirter devant les hiboux parce que c'était des animatroniques contrôlés par le directeur lui-même ou de se confier aux plantes parce qu'elles étaient génétiquement modifiées pour être l'extension des oreilles du professeur de botanique...? Au point où il en était, et avec l'image pitoyable qu'il avait de cette école depuis qu'il y avait mis les pieds il était prêt à croire qu'il n'y avait pas une seule chose de correcte dans les parages... Mais il se retint de formuler tout commentaire. Elle était sûrement là depuis toujours et devait apprécier son établissement, comme beaucoup. Sinon, elle aurait probablement mis les voiles depuis une éternité. Un endroit où on souhaite bonne rentrée à toute une génération entre deux lignes de chroniques nécrologiques n'était pas un endroit où on voulait rester sauf attachement particulier et un peu malsain... Est-ce que quelqu'un avait pensé à renommer le syndrome de Stockholm en syndrome de Poudlard...? Parce que ça semblait étrangement plus approprié.

Divination, Métamorphose… J’ai Sortilèges aussi. Aylmer, c’est le prof, est super exigeant. Mais à part un regard sévère et des devoirs en plus, on ne devrait pas risquer grand-chose.
Ouf, tu me rassures ! Je me voyais déjà passer mon week-end en retenue !

Ainsi donc ils se croiseraient une bonne partie de la semaine... Potions, Vol et Sortilèges... L'information n'était pas d'une importance capitale à cet instant précis mais le rayon de soleil qui se refléta sur son insigne laissa entendre qu'elle le deviendrait sûrement un jour. Quant au professeur... si son exigence se limitait à un exercice de plus à chaque fois qu'il arriverait en retard, c'était probablement dans ses cordes. Il faudrait songer à tisser des liens avec une tête d'ampoule, à l'occasion, ça pourrait être utile pour ce genre de situation. Si Ashley avait eu la gentillesse de se proposer tout seul pour lui filer un coup de main, il était à peu près certain qu'ici, il faudrait essayer de forcer un peu le destin.

Puis, bon, étant préfète, il y a toujours moyen de trouver une excuse pour qu’il ne nous retire pas des points. T’auras pas d’ennuis, promis.

Quelques minutes à peine et voilà qu'elle se portait garante de son incartade ! Baby n'aurait pas pu espérer mieux. Il lui offrit un sourire des plus reconnaissants, l'air un peu touché, avant qu'il n'esquisse un pas en direction de la sortie. Après tout, si elle était prête à faire un geste pour lui éviter des ennuis, mieux valait ne pas trop en abuser non plus. Si elle se rendait compte qu'il n'avait aucune envie de passer les trois prochaines heures dans une salle de classe, elle reverrait sûrement sa proposition à la baisse...

Honnêtement, je comptais même faire un détour par les cuisines. Je n’ai rien mangé de la journée et trois heures de plus, ça me semble interminable.

L'adolescent s'arrêta net et tourna la tête vers elle, sondant son regard doré pour voir si c'était une sorte de test auquel elle le soumettait. Si c'était le cas, elle était merveilleusement douée pour le cacher. L'estomac de la blonde se mit à gargouiller, ce qui lui arracha un sourire amusé. Elle devait être sérieuse, personne ne pouvant contrôler ça. Une préfète qui ne s'embarrassait pas du règlement, voilà qui avait le don d'être intéressant ! Le destin avait été généreux, aujourd'hui, peut-être tentait-il de se rattraper de lui avoir tout arraché pour trois fois rien. Ça ne lui ramènerait pas sa vie à Ilvermony mais si ça pouvait rendre celle-ci plus facile... il faudrait être bête pour y renoncer !

Tu veux une guide pour te repérer dans les couloirs ?

Il n'y avait rien de logique ni d'attendu dans cette rencontre et pourtant elle donnait à cette journée un tour qu'il appréciait tout particulièrement. Elle promettait bien des choses s'il parvenait à la jouer finement. Le challenge était intéressant et il avait hâte de voir comment il pouvait le relever.

Avec plaisir, avoua-t-il dans un sourire immense. On m'a montré rapidement la bibliothèque ou l'infirmerie mais j'ai pas eu la chance d'être initié à l'envers du décor, pour l'instant. Les cuisines, tu disais...?

Ça n'était probablement pas l'endroit où il passerait le plus de temps durant les deux années à venir puisque son emploi du temps avait été fait de telle manière qu'il n'était plus obligé d'y prendre tous ses repas, faute de pouvoir terminer ses entraînements avant les heures d'ouverture du réfectoire mais s'il fallait les visiter pour échapper au professeur Aylmer et à son regard sévère, il n'allait certainement pas refuser !
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