Coiseachd sa mhadainn

Gwen & Jasper

Il y avait peu à dire comme timming, elle n’aurait pu décemment imaginer de mieux. Après quelques jours hors de ces bagages, et alors qu’elle profitait de son troisième repas en famille, sa mère et son père leur avait annoncé qu’il serait absent toute la journée lendemain pour le travail; en profitant pour s’assurer que Gwen et Natasha comprenne aussi de passage qu’elle ferait bien de remettre en ordre leur bagage car le départ pour le domicile des aînés Chastel se ferait sous peu. Ça n’avait pas pris plus pour que Gwen décide de mandater Encre d’une note pour Jasper, au cas où il serait libre de passer. Esquivé sa petite sœur serait un jeu d’enfant, d’autant plus qu’elle était une marmotte de catégorie nationale lorsqu’elle revenait en séjours à la maison. Il n’aurait qu’à arriver tôt, et personne ne le verrait. C’était aussi bien car ne pas être vu semblait être une qualité qui était à revoir depuis le bal de fin d’année et décidément, ils manquaient tous les deux un peu de pratique pour exceller.

Elle avait préparé une couverture et un thermos rempli de thé, sorti quelques scones, une grande galette d’avoine, tranches de haggis et du bacon. Lorsqu’elle était venue pour prendre le hareng, elle avait un sourire énigmatique, tout en décidant d’opter pour le haggis. D’ailleurs, elle s’était dit qu’elle le mènerait jusqu’au pierre vu que mère était parti à Londres pour livrer quelques pièces de sa collection à une acheteuse. Mais avant, le mieux était toujours de profiter de l’air du large en avalant quelques choses. Elle ignorait si le jeune homme aurait mangé, ni même ne s’était jamais attardé à voir s’il était du genre à dévorer son repas avec l’assiette, ça resterait une surprise pour elle, comme pour lui. Elle n’aurait pas grand temps pour manger, elle-même, surtout s’il fallait prendre la poudre d’escampette avant le levé de la jeune sœur de Gwen. Autant ne pas s’attarder sur les lieux.

Assise sur une chaise dans la cuisine familiale aux allures totalement champêtre, Gwen replaçait les articles dans son sac à main de cuir sans fond. Les boiseries étaient peintes en blancs et les restes des décors étaient d’un bleu marin plutôt agréable, la porte même fermée, on sentait que l’air était chargé d’humidité qui ne quittait que rarement des murs du domicile sur la côte. Vêtue d’une grande robe couleur écru et d’une veste duveteuse lilas, la blonde se leva pour retourner chercher quelque chose à l’étage quand son attention fût attirée par l’aura verdâtre provenant de la cheminée dans la cuisine. Elle s’arrêta dans son mouvement, le pieds sur la première marche pour faire marche-arrière. Elle n’allait clairement pas le laisser dans la cuisine seul, d’autant plus que n’étant jamais venu ici, le pauvre devrait se demander ou il était tombé. Trop tard, autant partir maintenant.

Sans plus attendre, elle vint rapidement lui prendre la main, avec un sourire entendu, et le guida dans la maisonnée jusqu’à la sortie sans un mot. Une fois la porte franchie, elle se retourna vers le jeune homme. Rien à craindre à partir d’ici, la chambre de Nat a des vues sur l’autre côté de la maison. Elle maintint tout de même son ton bas, au cas ou la fenêtre de celle-ci serait ouverte. Autant ne pas tenter le diable quand l’on pouvait. Bien qu’elle se doutât bien que sa sœur ne ferait pas des vagues, c’était plus pour elle-même qu’elle souhaitait éviter d’ébruiter qu’elle en avait profiter pour inviter un garçon à la maison, car même si elle ne dirait rien à son père et à sa mère, la gamine serait probablement tentée de la questionné sur beaucoup de chose de la vie que l’aînée n’était pas prête à abordé avec la toute jeune fille. De la naïveté, elle en avait déjà bien assez en main avec Jasper. C’était agréable et la grisait d’être celle qui en connaissait plus, pour une fois!

Elle s’arrêta sur une contemplation muette car sans ces habits de Poudlard, tout le monde avait un look très différent habituellement. Elle-même portait beaucoup de robe, des tenues plutôt classiques ainsi qu’optait pour des coupes assez douces. Sauf… quand le but était de flirté outrageusement; elle avait une portion de sa garde-robe parfaitement adaptée mais tout autant classe. Ne se sentait pas nécessaire d’en faire des masses, elle avait opté pour un look adorable et confortable; en plus, il serait plus facile de faire avaler à toute la maisonnée que la journée c’était déroulé sans la présence de Jasper si elle portait les mêmes vêtements qu’à son quotidien. Une chaîne en or était caché en dessous de l’encolure de sa robe; une perle d’eau douce unique qu’un pêcheur lui avait donné alors qu’elle était qu’une petite fille. C’était déjà assez rare d’en trouver sur les côtes d’Écosse, de l’offrir à une gamine haute comme trois pommes dénotaient une rare appréciation de l’enfant.

On ne voyait pas grand-chose autour de la maison des Chastel, même on pouvait même dire qu’on ne le voyait pas complètement tellement la brume dense était toujours sur les lieux. Quelques heures plus tard, il n’en resterait plus, mais pour l’heure, même la température camouflait le moindre des actes du jeunes. Pour ce qui était des odeurs environnantes, l’air marin était particulièrement dominant ainsi l’odeur d’if, de sapin, ainsi que les fougères et plus localement des chardons mauve byzantin qui bordait la devanture de la maison.

Ces doigts entrelacés aux siens, après une observation de courte durée, la blonde s’avança vers Jasper le sourire aux lèvres, Bon matin , avant de tenter de poser une baiser aérien sur sa bouche. Étrangement, embrassé le garçon au-devant de sa maison lui donnait une bizarre d’impression. Ça semblait tellement plus grave et formel que lorsqu’elle était à l’école. C’était avec beaucoup plus de désinvolture qu’elle se laissait aller dans les couloirs de Poudlard; en s’éloignant de la maison, peut-être l’étrangeté finirait-elle par la quitter. D’autant que, c’était elle qui l’avait invitée. Si elle trouvait cela étrange, lui devait être encore plus déboussolé.

@Jasper S. Bellingham

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Coiseachd sa mhadainn

Cela faisait toujours quelques jours que Jasper avait regagné le foyer des Bellingham à Windermere en Grande-Bretagne. Cette longue année à Poudlard avait enfin touché à sa fin, le jeune sorcier devait l’admettre il en était soulagé. La mise en place du système de grade, l’explosion de la Tour, les sanctions répétées à l’encontre des Aciers, l’éloignement avec sa soeur, et enfin le rapprochement avec Gwendolyn, c’était trop d’émotions pour le jeune Serdaigle qui n’était pas habitué à devoir en gérer autant. Tout n’avait pas été négatif, bien évidemment, par exemple le dernier point avec Gwendolyn était plutôt très positif, quoique très perturbant pour un adolescent. Sans aller parler de sentiment amoureux, elle avait eu le don de s’immiscer dans ses pensées, de venir les habiter. Encore plus après leur petit moment à deux dans la Salle de Duel de Poudlard. Il pensait régulièrement aux lèvres de la blonde, les sensations que cela lui procurait, la proximité de son joli visage.

L’attente avant de la revoir fut de courte durée comparé à celle entre les événements du lac et le jour du bal. Tout juste quelques jours avant qu’il ne reçoive un hibou de la part de la Serpentard. Ce n’était pas forcément très habituel pour Jasper de recevoir des lettres lorsqu’il était au foyer familial des Bellingham. Emerald l’interrogea fatalement sur le contenu de cette lettre. Il dû trouver une explication incluant le fait de devoir s’absenter pour la journée suivante. Ce ne fut pas simple mais il prétexta le fait d’aller voir des amis qui ne participaient pas au camp, après tout il y avait une grande part de vérité dans ce prétexte.

Le garçon désirait rapporter quelque chose à son amie, un cadeau, n’importe quoi. Le problème était le manque de temps entre le moment où il avait reçu le hibou et le moment où il devait partir pour sa maison. La seule idée qu’il eut, qui était réalisable dans le temps imparti, était de lui ramener quelque chose qu’ils avaient en commun. Une chose qui était chargée de souvenir pour tous les deux. En tout cas, cette chose était chargée de souvenir pour lui. Serait-ce son cas également ? Rien n’était moins sûr. Une fois la chose emballée dans un petit paquet soigneusement fait, il se dirigea vers sa cheminée pour rejoindre la maison en Ecosse de son amie. Ses instructions étaient plutôt claires, il devrait arriver à bon port.

Lorsqu’il rouvrit les yeux, Jasper découvrit une demeure très différente de la sienne ou de celle des Kirte, leurs voisins. Le côté marin de l’emplacement de leur maison pouvait largement se voir dans la décoration de la pièce où il avait atterrit. Ne voyant pas immédiatement Gwendolyn dans son champ de vision, son rythme cardiaque s’accéléra de peur de s’être trompé. Finalement, il la vit venir vers lui, alors que son regard s’illuminait, rassuré d’être au bon endroit. Il se laissa guider par celle-ci en silence, il s’était douté que si elle ne parlait pas, il ne fallait pas non plus qu’il le fasse. Ce fut une fois à l’extérieur qu’elle rompait le silence à voix basse.

“D’accord.” Disait-il sur le même volume qu’elle.

Gwendolyn était vêtue d’une robe qui allait merveilleusement bien avec son teint mais surtout avec la couleur de sa chevelure. L’adolescente avait le don pour porter des vêtements qui la mettaient en valeur comme ici avec l’alliance de couleurs qui était parfaite. C’était l’une des choses qui plaisait à Jasper chez elle, cette classe qu’elle avait.

“Ta robe te va super bien Gwen.”

Ajoutait-il doucement alors qu’elle s’était plantée devant lui, vraisemblablement pour elle aussi juger ses vêtements. Il avait opté pour un pantalon bleu marine, semblable aux couleurs de Serdaigle, un polo blanc et ne sachant pas tellement s’il ferait froid, il avait ajouté une veste blazer noire. Jasper n’avait pas vraiment un style très fantaisiste. Égal lui-même, un garçon discret, il s’habillait dans un style plutôt chic sans fioriture.

Le brouillard était épais malgré la période de l'année, à savoir l’été. Le climat à cet endroit était encore différent de celui auquel il était habitué à Windermere, chez ses parents. Pour autant, il avait confiance en son amie et la suivait vers l’endroit où elle se dirigeait. En outre, il était encore tôt, la brume finirait bien par se lever pour lui laisser le loisir d’admirer le paysage marin autour de la maison des Chastel.

Au bout d’un moment elle venait l’embrasser doucement. Encore malaisé d’être sur le territoire de ses parents, il ne rendit pas vraiment son baisé à Gwendolyn, d’autant plus qu’il sentait également que le baiser qu’elle lui donnait n’était pas pareil que d’habitude. Il y avait quelque chose de différent qu’il ne saurait vraiment décrire.

“Bonjour Gwendolyn.” Répondait-il à voix basse.

Il regarda autour de lui et il n’y avait pas grand chose à voir avec la brume épaisse qui les entourait. Cela le mettait un peu plus à l’aise alors il approcha à son tour du visage de la blonde pour tenter de lui donner un baiser telle qu’elle les lui donnait dans la Salle de Duel. C’était bien moins habile et fougueux que ce qu’elle savait faire, mais l’effort était présent. Lorsqu’il quitta ses lèvres, un grand sourire était présent sur les siennes.

KoalaVolant

Gwen & Jasper

Coiseachd sa mhadainn

La porte menant à l’extérieur était à peine franchie qu’une vague de chaleur s’emparait de la jeune demoiselle. Était la main du jeune homme qu’elle tenait qui lui donnait cette impression ? Ou était-ce celui d’avoir brisé une règle non dite par ces parents ? C’était probablement très vieux jeu, mais n’aurait-elle pas dû présenter Jasper avant de s’enfuir en courant vers les berges ? Pas qu’elle ne risque quoi que ce soit, mais juste par respecter pour son père et sa mère. Il était peut-être trop tard pour y songer maintenant que c’était fait; elle l’avait invité à passer; il n’y aurait que sa conscience pour la trahir un autre jour.

C’est gentil. Dit-elle le visage à contrejour en train d’observer son homologue masculin. Ça te va bien aussi sans l’uniforme.

Elle se glissa posa un baiser furtif, mue par une gêne qu’elle ne se connaissait pas vraiment. Échangeant des salutations, Jasper s’approcha à son tour pour l’embrasser avec beaucoup plus de vigueur qu’elle ne venait d’en faire preuve à l’instant. Elle se devait d’y répondre, son instinct le lui dictait. Elle étira le baiser, remontant sa main libre sur la nuque de celui-ci, s’arrêta un peu pantelante et son cœur palpitant à toute vitesse. Elle posa son front contre celui du garçon.

Et dire … que j’avais prévu … d’aller voir les pierres aujourd’hui. Je ne … suis plus si … sûr que ce soit ce qu’on va faire de notre journée.

Elle rit doucement. Ce n’était vraiment pas pour lui déplaire. En même temps, ça aurait été assez dommage qu’il ne puisse contempler autre chose de la devanture de la maison des Chastel. Les chardons de sa mère était magnifique, mais il y avait beaucoup de belle chose à voir et faire sur l’île. D’autant plus, si elle avait bien compris, la vie estuaire était très loin de sa réalité personnelle. Ce qu’elle ressentait était très physique et elle abandonnerait vite la partie si son partenaire décidait de ne pas aller plus loin.

Je te montre… mon endroit préféré ? J’ai apporté quelques petites choses pour déjeuner. Ou tu as autre chose en tête ?

La vue était incroyable serait incroyable lorsque la brume s’éclaircirait; laissant sous leurs yeux : la baie, la berge et le soleil montant à l’horizon. Elle retira sa main de sa nuque, la laissant glisser le long du bras de Jasper avant de prendre sa seconde main, prête à le guider, pour autant qu’il veuille bouger de la porte d’entrée. Sinon, il restait toujours l’étage… mais là, finit toute discrétion. Gwen sentait que si elle offrait les occasions de prendre ces aises, il se laisserait tenter mais comme il était un peu maladroit et clairement inexpérimenté, il aurait besoin qu’elle le guide, à moins qu’elle ne trouve les limites qu’il n’était pas mentalement prêt à franchir. Il avait eu beau lui clamer, il y a 4 jours qu’il ne voulait pas être pris pour un gamin; il n’avait probablement aucune idée de ce que cela voulait dire devenir un homme, un vrai. Peut-être devrait-elle considéré de se maintenir au baiser pour le moment. Ça l’échauffait bien assez.

Les pourtours du domaine Chastel était certes bien délimité et protégé des yeux curieux des moldus, mais aucune garanti n’existait tant à ce que personne ne transplanerait sur les lieux. Le mieux était encore de bouger. Passé le terrain, ils pourraient en croiser plusieurs, mais ils vaquaient à leur occupation ; pour la plupart, la pêche.

@Jasper S. Bellingham

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Coiseachd sa mhadainn

Jasper se sentit vraiment bien à la vue de Gwendolyn. Bien que ces quelques jours furent courts pour se poser des questions, il eut le temps de le faire, au moins un petit peu. Il s’était demandé si tout serait pareil en dehors de Poudlard que là-bas. Les choses pouvaient être bien différentes en dehors de Poudlard. Certains élèves avaient une personnalité à l’école, une autre chez eux, et si c’était le cas pour Gwendolyn ? C’était la principale crainte que le garçon ressentait vis-à-vis du fait de se revoir, qui plus est chez elle. Ses craintes n’eurent pas vraiment le temps de grandir, que déjà il se trouvait dans le salon de la jolie blonde, main dans la main avec elle.

“Merci.” Répondait-il simplement, peu habitué à ce type de compliment.

Le premier baiser de Gwendolyn semblait timide, comme si elle était sur la réserve. Complètement à l'opposé des baisers qu’elle lui avait donnés lorsqu’ils étaient à Poudlard, même le tout premier sur le lac. Malgré le malaise qu’il ressentait à être sur les terres de ses parents, il tenait à lui montrer les efforts qu’il faisait en matière d’apprentissage et lui donna un baiser bien plus passionné que le sien. Les rougeurs sur ses joues ne purent être évitées, en particulier quand elle commença à lui rendre son baiser. Les mots de la jeune femme laissaient un interrogateur sur le visage du Serdaigle, en quoi son programme avait-il changé tout à coup ?

“Hum… que voudrais-tu…faire d’autre ? La journée est…encore longue.”

Répondait-il toujours sans pouvoir réprimer les quelques perturbations qu’il ressentait de la proximité de son visage. De ce qu’il voyait de l’île jusqu’à lors tout était très joli. Il y avait beaucoup de verdure, de nombreuses plantes très jolies. Cela lui rappelait en quelque sorte le jardin de sa mère qui est botaniste. Même si sa mère possédait une variété de plantes très multiple.

“Je te suis…merci à toi.”

Le brun n’avait pas avalé grand-chose avant de se rendre sur l’île où réside son amie. Trop enjoué à l’idée de la revoir, il n’avait pas pu prendre le temps de manger quelque chose. D’autant plus qu’en partant le plus tôt possible, il évitait les questions de sa famille. Bien qu’une fois le soir venu, il se doutait qu’il aurait droit à un interrogatoire, le tout serait de savoir y faire face.
Gwendolyn attrapait sa seconde main, désormais elle tenait ses deux mains. De son côté, il n'avait aucune pensée particulière, aucune idée derrière la tête. Il ne souhaitait que se laisser guider par la Serpentard pour découvrir son île. Jamais il n’aurait pensé à rejoindre la chambre de son amie pour y faire quoi que ce soit. Ce n’était pas naturel pour lui ce genre d’idée, la compagnie de Gwendolyn lui suffisait amplement. Evidemment, qu’il n’avait aucune idée de l’étendue de la signification d’être un homme et plus un enfant. Il était encore bien trop candide pour cela.

Réalisant qu’elle ne bougeait pas vraiment, il commença à avancer dans la direction opposé à la maison, tout en tirant sur le deux mains de son amie avec un sourire.

KoalaVolant

Gwen & Jasper

Coiseachd sa mhadainn

La blonde termina le baiser le souffle court tout en se questionnant à savoir si son petit programme léger était toujours approprié. Elle sourit pensant que Jasper avait beaucoup à découvrir sur les relations entre filles et garçons avaient que ces pensées ne soient hantées par plus de contact, plus d’intimité. Serait-elle celle qui mettrait un cap sur les propres découvertes que pourraient lui offrir leurs deux corps entrelacés ? Il était trop tôt dans la matinée pour se lancer dans de tel conjoncture.

Tu verras bien, un jour, ton corps voudra plus.

Ses mains étaient campées dans les siennes et elle se mit à rire joyeusement alors qu’il l’attirait vers l’avant à une destination que lui-même ignorait. La seule information potable qu’il savait et que ce lieu n’était pas la maison champêtre des parents de Gwen. Elle relâcha l’une de ces mains, puis se mit à sa droite, tenant sagement la seconde avant de tendre le bras pour lui indiquer une première direction. Ça paraissait probablement étrange pour le non-natif de circuler dans la brume comme cela, sans repaire autre que le peu de vision devant lui et sa main de la futur 6e pour le guider, mais il faudrait faire avec, car elle avait la ferme intention d’arrivé sur place avant que leurs champs de vision redeviennent limpides.

Ils arrivèrent rapidement à une barrière de bois, les piquets larges solidement campés dans le sol alors qu’une bande plus étroite délimitait le pourtour. De leur côté, il était possible de noter les enjolivures sur les morceaux de bois si leurs regards s’y attardaient assez longtemps quand ils étaient proche pour voir des runes gravées dans le bois; du moins, les enchantements étaient visibles du côté intérieur de la clôture. Gwen bifurqua pour passer deux portes battantes, un peu plus à droite, et les traîna finalement vraiment hors du terrain des Chastel. Passé d’un terrain bien droit et tonds, à des hautes herbes avaient quelques choses de très étonnants, ou plutôt humide, car la rosée se portaient au bas de sa robe. D’ailleurs, il fallait monter les pieds légèrement plus haut pour garder le même rythme. D’une main experte, Gwen attrapa un coin de sa robe pour la soulever et s’aider à cette tâche ardue qu’était d’avancer. Ça ne serait pas de longue durée, rapidement, il tomberait sur des herbes plus courtes. Le passage des pêcheurs dans le secteur ne leur laissant guère le temps de se redresser, les fourrés avaient surtout l’airs d’être piétiné.

Elle jeta un regard sur le côté à Jasper, question de noter comme il s’en sortait. Et puis, ce dit qu’il serait bien de caser le mur du silence, ils le maintenaient maintenant depuis une dizaine de minute. Pas qu’elle ne pouvait pas apprécier une marche côte à côte avec le garçon, mais plutôt parce qu’elle se prit soudainement à une folle envie de connaître à quoi ressemblait le coin de pays ou était la maison des Bellingham.

J’imagine que chez toi, ça ne ressemble pas vraiment à ici ?

En fait, c’était majoritairement le cas de beaucoup de personne. Le vent était à plat du moins, dans la coupole protégée de la maison, mais plus ils avançaient plus on pouvait percevoir le mouvement à travers la purée de pois qu’ils traversaient. Une très légère pente, sertis de gros rochers qu’elle se mit à contourner sans peine, avant de s’arrêter en haut de celle-ci, juste en dessous d’un grand saule. Les branches et les feuilles pendantes semblaient vouloir offrir un abri et intimité à quiconque se trouvaient en dessous. Elle relâcha la main du garçon, pour se mettre à fouiller dans son sac à la recherche de la couverture qu’elle avait prévu pour s’asseoir.

C’est à peu près à ce moment que le brouillard se dissipa et que Gwen nota qu’ils n’étaient pas seul. Non loin plus bas, un homme attendait, une canne à pêche logés entre les mains. C’était un moldu et un qu’elle connaissait depuis très longtemps. Il aimait lui compter des histoires et, gamine, elle avait passé beaucoup de temps libre avec sa sœur à marcher le long de la berge alors qu’il s’attelait à ramener du poisson. Captant le bruit, il releva la tête et croisa le regard de la sorcière. Le visage buriné par le soleil, très solidement bâti, la barbe fournis et les cheveux cuivrés laissés en pagaille, on aurait dit qu’il sortait directement d’une caverne on ne sait où. Sa voix grave coupa le silence :

An e do leannan?

Que répondre à cela. La demoiselle n’osa pas vraiment expliquer ce que l’homme fait lui disait en gaélique.

Ma tha, chan eil e air inntinn a dhèanamh suas.

Elle eut un sourire en coin alors que lui gardait une mine très neutre et, reniflant, il franchit l’espace jusqu’au lac. Elle tourna la tête, essayant de ne pas avoir à devoir expliquer au Serdaigle qu’elle venait de se faire demander s’il l’avait demandé en mariage. Autant passé outre, pour autant qu’elle pouvait. D’ailleurs, avec un peu de chance, il ne connaissait aucun mot de gaélique et cela lui sauverait le malaise. Elle se hâta pour sortir la couverture et commença à la déplier alors que la vue sur la mer était maintenant visible pour le jeune homme qui patientait. Dans la baie, on pouvait voir quelques bateaux qui voguait, et puis, plus proche, voir plus bas à environ 30 pas, de gros rochers et plus loin le sable à la couleur d’une crème brûlé.

@Jasper S. Bellingham

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Coiseachd sa mhadainn

Les propos de Gwendolyn laissaient le garçon perplexe, ne comprenant pas vraiment où cette dernière souhaitait en venir. Les allusions qu’elle faisait n’avaient pas de sens dans sa tête. Son corps en vouloir plus ? Le problème était de savoir plus de quoi. Est-ce que c’était quelque chose qu’elle-même voulait ? Tout cela était un mystère qu’il souhaitait résoudre, une chose qu’il voulait comprendre. Seulement, pour le moment il restait un gosse des plus candides et ne pouvait qu’innocemment demander des détails à son amie.

“Qu’est-ce que tu veux dire par là ?” Demandait-il, une mine interrogatrice sur le visage.

Jasper se laissait porter par l’horizon, guidant Gwendolyn vers un endroit inconnu, l’entrainant par la main. L’environnement était agréable à observer, un air des plus pur à respirer, bien loin de l’air saturé de Londres. L’odeur enivrait doucement le Serdaigle, la proximité de l’océan apportait quelques notes d’eau salée, le parfum de la Serpentard se mêlait à cela, en même temps que les odeurs de verdure entourant la maison familiale. Assez rapidement, l’adolescente reprit la tête sur leur avancée, leur donnant la direction vers laquelle se diriger. De tout sens, avec la brume, son champ de vision se limitait à quelques mètres tout au plus.

Le paysage changea après quelques minutes, laissant se dessiner les abords d’une plage, une clôture en bois, des piquets. Les runes passèrent inaperçu au regard du garçon qui n’avait pas l'œil assez affûté pour y prêter attention. Ils passèrent le portique en bois pour s’aventurer sur un terrain où l’herbe n’était pas tondue, il pouvait sentir les brins chatouiller ses jambes et ses chevilles. La rosée du matin humidifiait légèrement le bas de son pantalon avec le frottement sur l’herbe. La blonde en devenait obligée de soulever sa robe pour réussir à avancer, du mieux qu’il pouvait Jasper donnait appui à son ami par sa main pour qu’elle réussisse à avancer plus facilement.

La garçon piétinait assez maladroitement les fourrés pour se frayer un chemin, jusqu’à trouver enfin le passage formé par les pieds des pêcheurs. Jusque-là il montait bien trop haut ses jambes pour chaque enjambée, le rendant plus lent que ce qu’il devrait être. La marche était plutôt silencieuse jusqu’à ce que Gwen brise celui-ci.

“Oh que non, bien que ce ne soit pas non plus urbain. C’est …disons rural et beaucoup dans les terres. Maman est botaniste, grâce à elle on a un magnifique jardin qui constitue son lieu de travail.”

Le ton de Jasper était plutôt enjoué à l’idée de raconter à quoi ressemblait son foyer, d’expliquer qui était sa mère. Pris dans l’élan il faillit lui proposer de venir chez lui visiter. Seulement il y avait un hic, ses parents travaillaient tous deux à la maison. Même quand l’un d’entre eux s’en allait, bien souvent l’autre restait à la maison. Puis, il avait ses sœurs. En bref, ils auraient toujours de la compagnie et Jasper serait bien obligé de présenter la petite blonde à sa famille.
Le garçon suivait le chemin emprunté par son amie, se disant que c’était probablement la meilleure trajectoire pour ne pas tomber sur les rochers ou dévaler la pente. Lorsqu’elle lâcha sa main, il regardait ce à quoi elle s'affairait puis l’aida à disposer la couverture sur le sol, une tâche pas si facile compte tenu du vent qui soufflait sur le tissu.

C’est alors que le brouillard laissa la place au paysage ainsi qu’à un homme, assis un peu plus loin pêchant dans les eaux légèrement agitées. Qui était-il ? Sa présence était-elle normale en ces lieux ? Son regard se tourna vers le visage de son amie en quête d’un peu plus d’informations pour comprendre et appréhender la situation. Une discussion dans une langue qui lui était inconnue s’entama entre les deux. Vraisemblablement, aucune animosité entre les deux. Jasper croyait voir quelques rougeurs parcourir les joues de l’adolescente, peut-être avait-il rêvé.

“Qu’a-t-il dit ?” Demandait-il alors que l’homme s’éloignait un peu plus loin en direction du lac.

De nouveau, il aida Gwen à mettre en place la couverture et à la caler avec quelques pierres pour éviter qu’elle ne s’envole. Son regard se posa sur la mer qui se découvrait peu à peu à lui.

“C’est vraiment joli aussi.” Commentait-il.

KoalaVolant

Gwen & Jasper

Coiseachd sa mhadainn

À entendre Jasper, on aurait dit qu’il pensait que les bébés étaient faits en ajoutant des ingrédients dans un chaudron. Une touche de papa, une de maman, le tout dans la marmite en fonte et voilà, on faisait apparaître un bébé dans le fond du chaudron de sorcier à force de remuer. Une chance pour elle qu’il soit occupé à avancer à travers le jardin sinon probablement qu’elle aurait eu un regard interdit dans sa direction. Qu’est-ce que les parents de Jasper lui avaient raconté à ce sujet, elle l’ignorait. Elle avait un peu de mal à imaginer qu’il n’avait pas deviner le poteau rose depuis. Elle ne voulait nullement le choquer mais il lui sembla à cet instant qu’elle manquait beaucoup de ressources face à cette situation. Devait-elle se laisser bercer par l’illusion ?

En y pensant bien, Gwen n’avait jamais été si … candide du moins pas aussi vieille. Léo n’avait pas eu besoin de la prendre avec autant de pincette par le passé; il n’avait eu qu’à la guider. Il y avait très certainement un gouffre sidéral entre les deux qu’elle devait combler avec le temps. Car elle n’était pas dupe, il n’y avait que le temps et la patience qui pourrait y faire. Tant soit que cela soit réellement possible. Elle ne pouvait que trouver Jasper mignon et décidément de bonne intention; son cœur fondait de le voir prendre ce chemin avec elle et en même temps elle était complètement hors sentier et cela avait un côté complètement déstabilisant. Était-ce cela qu’était censé être une relation normale avec autrui ? Était-ce comme cela que Cassi avait attraper le cœur de Léopold ? Elle ne connaissait rien de la portion sentimentale d’une relation. Thomas avait beau lui avoir demandé conseil à propos de Michaela, probablement qu’il aurait plus de facilité à trouver un juste milieu vu qu’il était aussi néophyte avec les filles. Elle, elle savait qu’il pouvait y avoir bien plus; mais pour l’heure si elle voulait plus, autant faire une croix sur le Serdaigle avec qui elle marchait dans les hautes herbes. Or, elle n’était pas certaine de ce qu’elle voulait réellement faire et pour le moment, autant profiter du moment. Qui sait, peut-être apprendrait-il rapidement ? Elle tourna un visage souriant vers lui.

Il y a des choses qu’il vaut vraiment mieux découvrir qu’apprendre dans les livres. Et j’ai aucune idée de ce que tes parents t’ont racontés de ce qui peut se passer entre les filles et les garçons. Alors, ne brûle pas la chandelle par les deux bouts et faisons juste profitez de l’instant, non ?

Elle avait pris les devant dans les herbes, le guidant dans le jardin, puis à l’extérieur du terrain des Chastel. Elle savait où elle allait. Elle aurait pu prendre ce chemin sans même regarder tellement qu’elle avait passé de temps sous le saule quand elle était toute petite. Gamine, les herbes liant la maison à l’arbre était presque constamment écrasé et lui faisait un petit sentier qui avec le temps ne mouillait plus le bas de ces jupons. Un silence c’était suivi de son commentaire et puis finalement, elle se laissa à couper le silence en questionnant un peu Jasper sur son propre univers. Maman cultive les orties vues qu’elle aime s’en faire des tisanes. Ça doit être très beau. Elle travaille avec quel type de plantes ? Ici, outres les orties, il n’y avait pas grande fleur visible partout sur le territoire. C’était surtout un champ de plantes vertes et d’arbres robustes qui tolérait bien d’être constamment balayé par le vent. Elle échangea un regard derrière en notant qu’il semblait avoir plus de difficulté qu’elle d’avancer, ralentit un peu pour lui faciliter la tâche.

Arrivée sous l’arbre, Gwen se surprit à noter la présence de Fergus MacMahon alors que le voile du brouillard se soulevait. L’homme d’âge mûr à l’allure rustique et cuivré échangea quelques mots qui la surprit. Il avait à peu prêt l’âge de papa, quoique derrière sa barbe, Gwen n’avait jamais été sur. Chose était certains, il était déjà un homme fait alors qu’elle était une gamine de 3 ans. Il lui avait remis cette perle qu’elle chérissait particulièrement et qui était aussi précieuse compte tenu de sa rareté.

C’est un peu complexe à expliquer.

Replié sur elle-même, elle posa la couverture au sol et après avoir noté ce qu’elle tentait de faire, eu le secours de Bellingham qui après avoir été absorbé par la vue s’appliqua à sécuriser le tout avec des roches avant de regarder à nouveau l’océan n’étant plus à l’abri de la brume. Elle s’assit, avec élégance avant d’essayer d’expliquer au mieux ce que le vieux MacMahon lui avait lancé.

Fergus est assez vieux jeu...

Elle fût aussitôt coupée par Jasper qui mettait un ressenti sur la vision sous lui. Ce n’était pas pour rien qu’elle adorait cet endroit. Il était à l’abri des regards, la lumière était tamisée et semblait glissé entre les branches plongeantes de l’arbres et puis, il y avait la vue, le sons et l’odeur de la mer paisible et régulier.

Oui. Soudainement prise dans une émotion très différente qu’à Poudlard. Elle était chez elle. Là dans cet environnement. Les lieux étaient empreints de souvenirs, comme protégé des tâches et des problèmes qu’il y avait à Poudlard en général. Elle laissa son regard se perdre dans l’horizon et les vagues.

@Jasper S. Bellingham

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Coiseachd sa mhadainn

Jasper n’avait jamais vraiment eu de discussions avec ses parents au sujet de la procréation. C’était souvent un sujet qui venait sur la table dans les familles lorsque l’enfant avait son premier coup de cœur, était pour la première fois en couple. Dans le cas de Jasper, ce n’était jamais arrivé. Il n’avait pas non plus surpris de conversation entre ses parents et Opal, même lorsqu’elle avait eu ses premières aventures. Bien que sa grande sœur et lui pouvaient discuter de beaucoup de choses, le garçon coupait rapidement le sujet lorsque cela déviait sur les notions physiques d’une relation. Il n’aimait pas tellement qu’on lui raconte ce que c’était d’embrasser quelqu’un. Tout cela lui paraissait…sale, étrange. Quand ses parents s’embrassaient devant lui, il détournait toujours le regard. Même à son âge, il avait encore un caractère très enfantin avec tout ce qui touchait aux relations amoureuses.

Aussi, il était très peu probable que le Serdaigle comprenne toute allusion plus ou moins grivoise. Gwendolyn était sa première relation, ce serait probablement à elle de lui faire découvrir beaucoup de choses. A moins qu’une discussion avec sa sœur ne lui révèle de nouvelles choses. Pour cela, il fallait qu’il ait le cran de dire à sa sœur pour ce qui s’était passé entre Gwen et lui, qu’il ait le cran de raconter ce qu’ils avaient fait jusqu’alors et supporte de discuter de choses bien plus avancées. Pour le moment, il était loin d’être prêt pour cela. Les propos de Gwendolyn ne faisaient pas vraiment écho dans sa tête.

“Comme des sortilèges tu veux dire ? Il vaut mieux pratiquer qu’apprendre la théorie ?” Demandait-il dans l’incompréhension la plus totale. “Ce n’est pas le genre de discussion que j’ai avec mes parents, non. Profitons alors, oui, car je ne saisis vraiment pas où tu veux en venir.”

Gwendolyn avait complètement pris les devants une fois à l’extérieur du domaine Chastel, elle se déplaçait avec une aisance déconcertante en comparaison de la maladresse de l’adolescent qui semblait sortir pour la première fois des sentiers battus. Le bas de son pantalon était très humide, presque trempé, peut-être aurait-il dû faire quelques ourlets pour éviter de trop se mouiller. Les mollets de la Serpentard ne semblaient même pas recevoir la moindre goutte de rosée tant elle se déplaçait avec agilité.

“Les orties en tisanes ? Est-ce ça a bon goût ?” La curiosité le piquait. “Elle a vraiment une multitude de plantes différentes, cela va des plantes extérieures, à celles dans les serres.”

Ce serait vraiment très long pour Jasper de raconter toutes les plantes que possédait, étudiait, travaillait sa mère. Certaines n’étaient même là que pour l’esthétisme, alors que d’autres ne concernaient vraiment que le travail et les études de Madame Bellingham.

Une fois sous l’arbre, la discussion entre le vieil homme et son amie laissa le garçon dans l’incompréhension. D’une part, parce qu’il ne comprenait pas la langue qu’ils utilisaient, d’autre part, car il ne savait pas que Gwen maîtrisait d’autres langues que l’anglais.

“Comment ça complexe ? Il n’y avait que quelques mots dans chacune de vos phrases.”

La couverture posée, la blonde s’installa tranquillement dessus tandis que son regard à lui restait rivé sur l’horizon. Si bien qu’il ne faisait pas particulièrement attention au début de réponse formulé par Gwen. Le fait que l’homme soit vieux jeu lui avait complètement échappé.
Une fois de nouveau attentif à son environnement, à la présence de son amie, Jasper la rejoignit sur la couverture et s’installa face à elle. Un sourire apparut sur son visage tandis qu’il regardait la fille face à lui. Être assis ici face à elle le rendait vraiment content.

KoalaVolant

Gwen & Jasper

Coiseachd sa mhadainn

Gwen sentait qu’à moins d’être complètement crue, à ce stade, elle aurait bien du mal à lui expliqué en n’étant pas grivoise, et fût très soulagé qu’il consente à ne pas poursuivre la conversation. Elle sentait qu’elle allait rouler dans un chemin plein de gravelle et que probablement, elle aurait du mal un moment ou un autre à adresser cette conversation. La reporter lui semblait logique et lui montrer encore plus idéale, pour autant qu’il dépasse le stade des bisous dans les poches; ce qui n’était pas gagné. Elle allait s’accorder une patience infinie après tout ce n’était pas sa faute à lui si quelque part ces parents avaient mal préparé leur garçon à la puberté. Étrangement, ce genre de conversation était venue quand son propre corps avait commencé à avoir des rondeurs et qu’elle ait ces premiers sangs. Comme un compte à rebours qui était arrivé à un terme pour Martha qui avait pris le temps d’expliquer beaucoup trop de chose et à Gwen de poser beaucoup trop de question. Ça lui apparaissait si loin et pourtant ce n’était qu’une portion très courte de son existence qui l’avait poursuivi.

La Serpentard s’enquit des fleurs que la mère de Jasper cultivait et fût un peu déçu d’avoir si peu de détails, et puis, peut-être était-ce comme ce que pensait des Sortilèges; il vaudrait mieux pour elle de les voir pour se faire une réelle idée et avoir une bonne expérience. L’ironie la surprit mais elle répondit néanmoins à sa question.

Un de mes oncles trouvent que ça goûte comme le thé vert. Honnêtement, j’en ait bu toute ma vie alors je ne saurai te dire si c’est réellement similaire. J’en ait pris dans mon thermos ce matin, glacé, à partager. Tu pourrais toi-même déterminer ce que tu en penses.

Elle prit le temps de répondre è l’écossais moldus en gaélique avant d’essayer de répondre du mieux possible à Japser sans lui dire textuellement ce qu’il lui avait dit. Et puis posant la couverture au sol, elle songeait à une bonne approche à sa réponse. Il sembla étonné qu’il ait pu dire tant de chose en si peu de temps.

Il y a des expressions qui se traduise bien mal en gaélique.

Elle posa la couverture au sol, fût aidé par Jasper et finalement s’y assit observant la vue de l’océan sous ces yeux. Il lui sourit clairement très heureux de se trouver là alors qu’elle était assez perméable dans ces pensées envoyer à l’horizon. Elle devait finir ce questionnement face à Macmahon et étrangement se trouva à triturer la perle de son collier comme une boule de cristal pour lui donner une bonne idée ou le courage de dire les choses à voix haute. Après un moment contemplatif, elle finit par opter par l’option direct.

Il m’a demandé si tu avais demandé le droit à mon père de me courtiser pour m’épouser.

Le dire à voix haute, la choqua proprement, même elle. D’autant plus qu’elle savait pertinemment que ses deux parents ignoraient la présence de l’adolescent à ces côtés, et qu’il n’avait pas plus l’intention de faire acte de présence devant sa famille. Si ça avait été n’importe qui d’autre, elle aurait probablement pensée qu’il avait honte d’elle et qu’il préférait qu’il ne soit pas vu sous cet angle, mais c’était Jasper et elle connaissait à quel point attirer l’attention l’embêtait.

Il ne dira rien à mes parents. Fergus est … vieux jeu mais il a aussi été jeune. En revanche, j’imagine que s’il te recroise, il va clairement vouloir t’apprendre à faire les choses de la bonne manière. Ce qui serait hilarant, vu qu’au final, tu ne comprendras pas un traite mot de ce qu’il pourrait te raconter.

Elle sourit, d’humeur un peu peiné et soupira avant de reporter son attention sur son sac. La première chose qu’elle en sortit fût un thermos. Chose promise, choses dues. Elle dévissa la tasse qui servait de couvercle, dévissa le bouchon puis versa une rassade dans la tasse de fortune en plastique noire.

À toi l’honneur! Par contre, je n’ai qu’une tasse; il va falloir partager.

À moins qu’il ne trouve cela immonde.

@Jasper S. Bellingham

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Coiseachd sa mhadainn

Sa phrase resta en suspens, sans réelle réponse de la part de Gwendolyn. L’image fournie par ses propos semblaient suffire pour toute réponse à ces questions. Seulement, il ne savait toujours pas de quoi elle voulait parler depuis quelques minutes. Peut-être le comprendrait-il au cours de la journée. Jasper n’allait pas non plus insister pour en savoir plus. En revanche, il se demandait pourquoi il devrait parler de tout cela avec ses parents ? Que devaient-il lui apprendre qu’il ne connaissait pas ? Cela lui faisait se dire qu’il devait probablement vraiment avoir une discussion avec sa grande soeur au sujet de l’évolution de sa relation avec Gwen.

Jasper avait du mal à s’imaginer que l’on puisse faire une boisson avec des orties. Il savait très bien les réactions cutanées que le contact provoquait avec une feuille de cette plante. Cela lui faisait bizarre de se dire que l’on pouvait ingérer ce genre de choses alors que cela pouvait provoquer des irritations. Il savait bien que l’alimentation des sorciers pouvait parfois avoir des effets variés, mais il se voyait mal avaler quelque chose qui lui irrite l’estomac. Avoir de la fumée qui sort par les oreilles passait encore, en revanche, si les orties avaient le même effet que sur la peau, cela ne lui faisait pas vraiment envie.

“Oh d’accord, et ça ne provoque aucune sensation bizarre à l’estomac ? Ce n’est pas une de ces boissons magiques aux effets étranges ?” S'enquiert-il avant de se lancer à l’aventure de goûter un peu plus tard.

Le garçon n’était pas contre les expériences culinaires, seulement les aliments produits par les sorciers pouvaient parfois avoir des effets surprenants et peu agréables. Certains appréciaient, d’autres non. Par exemple, il n’était pas du tout fan des suçacides, alors que plusieurs de ses camarades aimaient ce bonbon étrange laissant un trou au milieu de la langue.

Ses sourcils se froncèrent lorsqu’elle lui indiqua qu’il lui était difficile de traduire ce que le vieil homme venait de dire. Il avait la sensation qu’elle ne lui disait pas tout, cette sensation était assez désagréable alors qu’ils devaient passer la journée ensemble, cela ne commençait pas tellement de la meilleure des manières. Pour autant, il laissa passer et ne répondit pas pour éviter de démarrer sur de mauvaises bases leur première entrevue en dehors des murs de Poudlard.
Après seulement quelques instants de blanc, Gwen reprit la parole pour lui expliquer ce que le vieux monsieur venait de dire. Il resta bouche bée de ce qu’elle venait de lui dire. Aucun son ne sortit de sa bouche pendant un court moment avant qu’il ne réussisse à articulier.

“Mais enfin on est un peu jeunes pour ça quand même… Et puis…”

Sa phrase resta en suspens, Jasper se disait que ce n’était probablement pas une bonne idée de dire ce qu’il avait en tête à cet instant. Cela lui provoqua même un léger vertige en ayant cette pensée dans sa tête. Le garçon avait failli demander s’ils étaient un couple comme Kathleen et Florent, ou encore bien d’autres à Poudlard. Le fait de réellement y penser voir de le dire avait fait prendre aux choses une toute autre dimension, bien plus réelle et engageante. Il vacilla durant quelques secondes avant de rouvrir les yeux et de se secouer la tête, reprenant le fil des paroles de Gwendolyn.

“Je ne suis pas sûr de suivre tout ce que tu dis mais d’accord.”

Répondait-il simplement n’ayant pas trop saisi l’entièreté de ses paroles. En même temps il n’en avait pas entendu la moitié vu qu’il avait vacillé pendant quelques instants. Il perdit son regard quelques instants dans le vague avant que Gwendolyn ne reprenne la parole. Elle lui proposa de goûter la boisson dont ils avaient parlé quelques minutes auparavant. Jasper tendit sa main pour prendre le contenant en adressant un léger sourire à son amie.

“Merci !”

Il porta la tasse à ses lèvres pour y boire une petite gorgée de thé. Finalement c’était plutôt bon, peut-être un peu plus fort que du thé vert mais bon malgré tout. Il tendit la tasse à nouveau à la blonde.

“C’est plutôt bon oui, à ton tour.”

KoalaVolant

Gwen & Jasper

Coiseachd sa mhadainn

GLa discussion sur les orties démontraient combien les Bellingham avait probablement une alimentation très citadine. Elle se serait presque attendue à son propos d’un n’aime pas le poisson alors qu’elle-même devait en avoir mangé assez pour deux personnes dans toutes sa vie. Encore mieux lorsqu’il était frais. N’ayant pas l’habitude de partagé le repas avec Jasper, elle secoua la tête avant d’ajouter. Rien de magique, ou qui rend malade. Il fût même plus que probable que la boisson locale soit très prisé autant par sa mère que par les moldus qui habitaient l’île. C’était juste une décoction peu commune quand on n’avait pas les plantes sous la main.

Les évènements s’enchaînèrent et rapidement Gwen vint à penser qu’il ne servait à rien de prendre Jasper par des pincettes autant que cela. Mais alors qu’elle expliquait ce que Fergus lui avait, dans sa grande sagesse, partagé et qu’elle partageait maintenant avec lui, elle ne fût plus si certaine qu’il était prêt mentalement à cela. Elle essaya tant bien que mal de ne pas rire et ne sut pas trop si c’était pour elle-même qu’elle riait ou pour Jasper qui semblait avoir frapper un très grand mur invisible avant de pseudo-s’écrouler sur la couverture au sol. Ça va? Et elle tenta la pire question du monde. Tu es d’accord avec quoi au juste ? Avec Fergus ? Si c’était le cas, il n’aurait pas donné à Gwen de se porter si mal. Autant lui donner à boire. Elle prit la peine de lui expliquer qu’elle n’avait qu’une tasse à partager et lui tendit justement le breuvage aux orties. Il sembla apprécié et l’invita à son tour. Reprenant le verre improvisé, elle le capta avant de verser une rasade pour elle-même, qu’elle but tranquillement comme si elle profitait de quelque chose qu’elle aimait et n’avait pas souvent la chance de boire.

Tu es au courant que je serai majeure dans un an. Un fait que tous sorcier connaissait. Je dois probablement me compter chanceuse que ma famille ne soit pas pure de sang. Son père l’était. Et vu son passé à Durmstrang, sa famille était pleinement du genre à programmer les jeunes filles à des mariages arrangés très jeunes. Ou malchanceuse. Ça dépend toujours de l’angle de vue. Elle replongea ces lèvres dans le breuvage soutenant le regard un peu perdu que lui renvoyait le jeune homme. Elle posa la tasse vide sur la couverture et comme si la tâche de deviner ce qui se passait dans la tête brune devant elle était trop dur, elle fouilla à nouveau dans son sac pour sortir ce qu’il y avait à manger dans son sac. Navré. Je voulais pas te choquer. Mais je trouvais injuste de ne pas te dire ce qu’il avait dit. Et pour savoir si ON est trop jeune… Elle soupira tout en sortant en premier une grande galette d’avoine emballé dans un lin blanc. … j’imagine qu’à ces yeux, je ne serais jamais assez jeune ou vieille pour que quelqu’un se comporte correctement avec moi. Elle avait toujours eu une relation très particulière avec le marin. Après quelques années, elle avait fini par comprendre qu’elle lui faisait pensée à sa fille qui elle était décédé emporté par la fièvre. Il se voulait protecteur envers Gwen, tout simplement. Ça aurait pu être n’importe qui, il aurait agi de la même manière. Bien qu’elle n’ait jamais apporté personne à cet endroit avec elle.

Elle n’avait aucune idée de ce que Jasper ne pensait ni ne ressentait. Il était très perméable. Outre choqué. Ça elle le voyait bien.

@Jasper S. Bellingham

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Coiseachd sa mhadainn

La famille Bellingham était à mi-chemin entre une vie urbaine et une vie rurale. En revanche, ils étaient assez loin d’une vie portuaire, les côtes n’étaient pas forcément proches de leur domicile. Les plantes cultivées par sa mère n’étaient pas nécessairement destinées à l’alimentation, elles étaient le fruit de ses études, si les manger ou les utiliser en préparation culinaire pouvait faire partie d’une sorte d’expérience, cela n’allait pas au-delà. Gwendolyn lui assura que cette boisson n’allait pas lui faire quelconque effet indésirable, se disant qu’il pouvait lui faire confiance, il en avait conclu qu’il se laisserait tenter.

« Entendu, je goûterai alors. » lui répondait il arborant son léger sourire.

Tandis qu’il avait perdu le fil des événements durant quelques secondes, Gwen sembla s’en rendre compte étant donné sa question sur son état. En soi, tout allait bien. Le fait de se projeter de la sorte avait comme créé un grand vide devant lui, créant quelques vertiges. Difficile de se projeter autant sur l’avenir lorsque l’on a que quatorze ans.

« Euh oui tout va bien. » disait il a voix basse.

Lui qui était d’un naturel direct, à dire ce qui lui passait par la tête, savait tout de même parfois mesurer ses paroles. En particulier lorsqu’elles pouvaient avoir autant de conséquences que celles qu’il allait prononcer. Vraisemblablement il ne s’était pas fait comprendre après son petit moment d’absence.

« Euh non, enfin euh… qu’il faut faire les choses de la bonnes manière. »

Jasper tentait de se sauver avec le peu dont il se souvenait des propos précédents de Gwen. Ce n’était pas tout à fait simple de reprendre le fil de la conversation, surtout quand elle évoquait des fiançailles entre lui et une fille. Non pas qu’il se dise que Gwendolyn ne méritait pas qu’il l’épouse, bien loin de là. Il n’avait même pas réfléchit à la question, mais ce n’était pas une pensée repoussante pour autant. Après tout, il avait passé d'excellents moments avec elle.
Le garçon ne comprit pas vraiment ce qu’elle voulait dire ensuite sur le fait qu’elle devienne majeur, ne soit pas une sang pur. Étant lui-même un sang-mêlé qui était loin de se prendre la tête sur ces histoires de sang, il ne se rendait pas tellement compte des arrangements qui pouvaient exister entre familles de sang pur pour conserver cette dite pureté de sang.

« Oui c’est vrai, tu es plus âgée, mais même dans deux ans quand je serai majeur… cela fait toujours jeune tu ne penses pas ? »

Il ne prit pas vraiment la peine de relever les remarques sur le sang et la chance d’être de ce statut. Toujours aussi peu préoccupé par cela. Si cela avait une réelle importance, elle lui en dirait sûrement un peu plus à ce propos, pour comprendre pourquoi il n’avait pas répondu. Il prit la tasse qu’elle venait de poser et se versa juste quelques gorgées de thé. Il buvait lentement tout en écoutant ses nouvelles paroles.

« Oh ne t’en fais pas, au contraire je suis content que tu m’aies expliqué Gwen. »

Son regard se posa sur la galette avec quelques paillettes dans les yeux. Cela avait l’air appétissant. Bien qu’il eût grignoté avant de partir de chez lui, la préparation de son amie lui mettait l’eau à la bouche.

« Il veut te protéger donc ? »

Répondait il pour souligner les propos de Gwendolyn. C’était assez cohérent, elle semblait le connaître depuis longtemps. Peut-être était-ce un ami de ses parents qui ne voulait pas qu’il arrive de mauvaises choses à leur fille. En revanche, comme elle l’avait dit, il était vraiment vieux jeu pour vouloir qu’il demande à l’épouser aussi tôt. Cependant, cela ravivait à son esprit cette histoire de relation sérieuse. Était-ce le meilleur moment pour cette discussion ? D’un sens la rationalité de Jasper lui faisait dire que oui, les choses devenaient concrètes du fait qu’ils se voient en dehors de l’école. Même s’il n’était pas très habitué aux relations, certaines choses faisaient tout de même sens dans sa tête. En même temps, s’il le demandait maintenant, en fonction des réponses de chacun, cela pouvait gâcher la journée. En même temps, l’envie de savoir la réponse était présente.

“On ne sait même pas si… on… enfin…” Ce n’était vraiment pas simple à dire, il avait du mal à trouver les bons mots. “Si on est comme Kathleen et Florent.”

La comparaison était bien plus simple à formuler que de mettre les vrais mots.

KoalaVolant

Gwen & Jasper

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Honnêtement. Gwendolyn n’avait aucune envie de discuter de couple, de mariage, ou quoi que ce soit du genre. Elle avait voulu transmettre décemment les paroles en gaélique et plus le temps avançait plus la curiosité de savoir ce que Jasper pensait prenait le pas sur son malaise. Elle aurait bientôt comme solution d’emplir sa bouche du déjeuner pour n’avoir que ces oreilles pour écouter. Jasper était loin d’être celui qui s'était le plus mal comporté avec elle selon les standards vieillots de Fergus et le voir prendre ce genre de responsabilités comme s’il lui incombait de faire quelque chose ne lui plaisait qu’à demi. Elle n’avait jamais recherché à ce qu’il se mette dans des situations désagréables et à cet instant, il n’avait pas l’air d’un poisson dans l’eau. Elle goûta la décoction en silence alors que Jasper essayait de répondre aux mieux à ces questions avant de plonger son regard dans son sac pour se mettre à étaler les différents plats qu’elle avait prévu; la galette fût la première sortie.

Elle hocha la tête, soulignant que Fergus ne voulait que la protéger. Il n’en avait jamais fait autant, ni n’avait causé autant de problème en énonçant qu’une seule et unique phrase en gaélique. Elle avait hésité à lui dire, là, c’était clairement elle qui en payait les frais. Maintenant, il semblerait qu’elle doive établir une comparaison avec des personnes qu’elle ne connaissait pas beaucoup; l’allusion pensait-elle devait être très clair dans la tête de Jasper mais pour elle c’était un tout autre chose.

Tu veux savoir si… m’embrasser fait de toi mon petit copain d’office ?

Car elle ne voyait pas vraiment quoi d’autre cela pouvait-il pousser à nommer le nom d’une fille et d’un garçon. Elle pencha la tête pour sortir d’autre plats dans son sac. Elle ne coupait pas vraiment court à sa question, ni n’y répondait alors que lui semblait assez mal à l’aise à même l’idée de le dire à voix haute.

J’imagine que si tu n’arrives à le dire à voix haute, tu as toi-même ta réponse.

C’était peut-être un peu cruel dans un sens ou tout simplement très terre à terre de sa part. Elle avait un sens pratique particulièrement tranchant ce matin. Elle déglutit, et continua à sortir les plats un à un, soigneusement emballé dans des serviettes en lin blanc. Elle n’avait pas l’air particulièrement troublé de l’extérieur, mais à l’intérieur elle s’en voulait beaucoup d’avoir apporter la question sur le tapis avec l’intervention de Fergus. Elle tint son regard bleu blessée vers le sol en train de découper la galette d’avoine en part avant de délicatement insérer un morceau entre ses lèvres relevé son regard à l’horizon pour s’apaiser, fuyant du même coup le regard du jeune homme à ces côtés qui devaient être complètement perdus. Elle posa ces mains sur ces genoux, inspira un bon coup l’air marin avant de tourner le visage avec un demi-sourire vers Jasper. Elle passa une main contre son propre visage pour replacer une mèche de cheveux qui valdinguait dû au vent qui se levait tranquillement.

Mange. On a pas besoin de parler d’un sujet aussi sérieux aussi tôt le matin. Dit-elle en riant doucement.

@Jasper S. Bellingham

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Coiseachd sa mhadainn

Au hochement de tête de sa camarade, Jasper comprit bien mieux les intentions du vieux moldu qu’ils avaient rencontré un peu plus tôt. Ce n’était pas parce qu’il était loin d’être le plus à l’aise en termes de relations sociales qu’il n’en comprenait pas certains aspects. Bien que sur ce coup là, il ne voyait pas en quoi demander Gwendolyn en fiançailles serait un signe de bien la traiter. Peut-être était-ce une vieille tradition écossaise ? Une chose était sûre il n’avait pas tellement envie de s’attarder sur le sujet et elle non plus vu sa réponse silencieuse.
Ce n’était probablement toujours pas le meilleur moment pour la question qu’il venait de poser, mais il avait cette curiosité qui s’emparait de lui. En outre, leur relation était devenue assez étrange en un sens. Ils étaient amis, mais à côté de cela ils s’embrassaient, chose que l’on ne fait pas en étant de simples amis. Au fond, il ne savait plus vraiment ce qu’ils étaient l’un pour l’autre. Sa rigidité sociale l’empêchait d’imaginer des situations telles qu’ami avec bénéfices ou ce genre de choses.
Vraisemblablement, Gwendolyn n’avait pas très bien interprété sa question. La question n’était pas vraiment de savoir si le fait de s’embrasser faisaient d’eux d’office un couple, bien quelque sorte si. Tout se mélangeait dans sa tête, formant un brouillard épais dans ses pensées.

« Non, enfin un peu, mais pas vraiment … ce n’est pas dans ce sens… »

Jasper marque une pause qui laissa le temps à Gwendolyn de formuler une phrase qui était assez lourde de sens. Pourtant, il ne pouvait pas dire qu’elle avait raison. Étant donné le brouillard dans sa tête, il était incapable de formuler une réponse claire. Il ne savait tout bonnement pas vraiment. Impossible de se catégoriser en ami ou en petit ami, et pour lui il n’y avait pas d’intermédiaire.

« Pas vraiment Gwen… c’est trop embrouillé … »

Le garçon ne savait pas tellement quoi dire de plus. Il n’était pas du genre à dire ce qu’il ressent. Rien que le formuler n’était pas très simple pour lui. Seulement il avait besoin de cette réponse pour catégoriser les choses, les faire rentrer dans une case.

« Tu en penses quoi, toi ? »

Demandait il à la blonde pour qu’elle l’aide aussi grâce à sa vision des choses. Vu sa parole suivante, cela ne semblait pas être son projet. Elle semblait préférer remettre la question à plus tard et s’attaquer aux gourmandises qu’elle avait préparées. Il lui sourit doucement, un air gêné sur le visage puis attrapa un morceau de galette qu’il lui tendit avant de se faire un morceau pour lui-même.

« Tu n’avais pas à en faire autant tu sais ? Merci beaucoup Gwen! »

Sa présence, ses attentions envers lui l’emplissaient de joie. Il était content d’avoir pu la revoir sans devoir attendre deux longs mois avant le retour à Poudlard.

KoalaVolant

Gwen & Jasper

Coiseachd sa mhadainn

Gwen voyait bien que Jasper était complètement embrouillé dans sa tête et combien il n’était pas vraiment prêt à se poser des questions de ce genre. Était-ce une question après tout ? Avait-on nécessairement besoin de donner un terme à ce qu’ils vivaient ensemble, était-ce vraiment nécessaire ? Tant que c’était léger et agréable, devait-il s’enfoncer dans un stéréotype qui ne leur convenait pas ? Elle avait tenté un mot, essayant de soulager ces pensées floues, mais celui-ci ne semblait guère aider le jeune homme. Il relança la question vers elle et elle esquissa son attention sur le déjeuner, prétextant que rien ne les obligeait à avoir des discussions aussi sérieuses ci tôt le matin. Qu’espérait-elle ? Et espérait-elle vraiment quelque chose de Jasper ? Après tout, c’était elle qui l’avait menée dans cette direction depuis le début. Elle ne l’avait obligé à rien. Tout comme elle n’avait jamais mis un mot précis sur les relations qu’elle avait entretenu par le passé avec d’autres garçons : simple, désinvolte, sans attente, sans obligation, secrète et libre. Elle les avait toujours vécus ainsi. Elle ne jalousait pas les copines qu’ils se faisaient par la suite, et même gardait très souvent de bon lien avec eux, mais elle n’était pas l’élue, et ça c’était un fait indéniable.

Je pense que je suis en sentier inconnu si tu me parles d’une relation comme celle que vivent tes amis. J’ai l’impression qu’il s’agit d’une relation basée sur des sentiments plus que de l’attirance qu’ils vivent; et j’ignore ce qui se passe dans ta tête à ce niveau.

Un morceau de galette dans sa bouche et le regard au loin, elle se dit qu’il serait peut-être bon de changer de sujet, parce qu’elle n’avait pas vraiment de bonne réponse à apporter à l’étudiant de Serdaigle qui était clairement plus paumé qu’elle en relation humaine. Il semblait aussi prêt à passer à autre chose alors qu’il la remerciait pour le goûter.

C’est trois fois rien. J’ai pioché dans le frigo. Et elle se lança à faire l’inventaire verbalement de ce qu’elle avait mis devant eux. Ici, du bacon. Là, c’est du haggis. On a des scones tomates et cheddar et une galette d’avoine. Elle releva un regard moins morose sur Jasper. Je me suis dit que tu avais pas la tête à manger du hareng, je me suis trompé ?

Voilà qui devenait moins lourd comme conversation. En bonus, elle apprendrait à le connaître d’une manière différente. Ce qui n’était pas vraiment mauvais dans un sens. Ils se connaissaient depuis longtemps mais d’une manière très spécifique. Ils s’entendaient bien et travaillait bien ensemble; mais ça ne voulait pas pour autant dire qu’elle le connaissait par cœur. Et tous les deux pouvaient en convenir qu’il y avait de nombreuse facette de leur personnalité et de leur habitude qui leurs étaient inconnus l’un de l’autre. Une chose était certaine, embrasser quelqu’un ne faisait pas d’eux un couple de facto et pour l’heure, ni elle n’était prête à se lancer dans cette aventure avec lui, ni lui avec elle. D’ailleurs, rien ne les empêchait de prendre cela léger et de voir ou ça les mènerait. Peut-être quelque part, peut-être nulle part. Elle opta pour une tranche de bacon qu’elle dégusta lentement, curieuse de voir son choix à lui. Les piochent se succédèrent jusqu’à ce que le dernier morceaux de galette reste dans son morceau de lin. Tu peux l’avoir, à une condition! dit-elle un peu enjôleuse et le regard brillant. Non seulement, elle n’avait plus faim, mais elle reprenait le goût de s’amuser. Assis, ils étaient peu près à la même hauteur.

@Jasper S. Bellingham

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Coiseachd sa mhadainn

Jasper n’avait jamais vraiment eu l’occasion de réfléchir à toutes ces histoires de romances, les sentiments. Tout cela était si loin pour lui. Pourtant cela lui était tombé dessus d’un seul coup, sans crier gare. Désormais, ces questions devaient forcément se poser à un moment où un autre. Malheureusement, quand on y connaissait rien, cela embrouillait forcément son cerveau. Les seules connaissances qu’il avait été ce qu’il voyait de Kathleen et son petit ami. Même vis à vis de ses proches il lui était difficile de mettre des mots sur ce qu’il ressent. Il saurait dire qu’il tient beaucoup à se famille, dire qu’il les aime c’était tout à fait différent. C’était sûrement le cas, étant donné à quel point il tient à eux, à quel point il ferait tout pour eux.
La réponse de Gwendolyn confirmait ces dernières pensées. Les sentiments avaient une grande part de responsabilités dans les relations, n’y connaissant rien de son côté, elle avait raison, difficile de dire ce qui se passait dans sa tête. Il savait qu’il se sentait bien en sa présence, que ses attentions lui plaisaient beaucoup. Difficile de déterminer plus de choses. Il aimait beaucoup l’embrasser, oui c’était un fait, elle lui faisait beaucoup d’effets lorsqu’ils se lançaient dans des embrassades.

« Hm… oui… et toi qu’est-ce qui se passe dans ta tête ? »

Demandait il afin d’en savoir plus sur tout cela. Si de son côté à elle les sentiments étaient présents, ce serait probablement pas simple à gérer pour lui. Il avait envie d’en savoir plus sur comment elle voyait les choses. Comme elle était plus expérimentée, plus âgée, ce serait comme un repère pour lui. De plus, il n’avait pas envie de la rendre triste. En quelque sorte, il avait envie que la relation entre eux se passe bien, que chacun d’entre eux, soit content des choses qui se passent.
A son tour il commençait à grignoter la galette qu’avait préparée Gwendolyn. C’était vraiment bon. Elle se débrouillait vraiment bien en cuisine, alors que lui ne s’y connaissait pas du tout. Bien que cette année il avait découvert quelques tâches ménagères à la suite de la retenue que lui avait infligé Blaze, au cours de laquelle il avait dû aider pour nettoyer les cuisines.

« Tu as vraiment préparé plein de choses. Merci encore. » répondait il après qu’elle ait énoncé toute la liste de ce qu’elle avait préparé. « Pour le petit-déjeuner je te confirmes que ce n’est pas mon plat préféré. Et puis nous aurait donné mauvaise haleine. » finissait il en riant.
Jasper attrapa un scone pour le porter à ses lèvres. Son regard se perdit quelques instants au loin dans la mer alors qu’il mangeait le scone préparé par Gwendolyn. L’ambiance était toute autre en comparaison de quelques minutes auparavant. C’était une bonne journée qui se profilait en perspective. Ce petit pique-nique avec vue sur la mer était des plus agréables. Chacun à leur tour ils se servaient dans ce qu’avait préparé l’adolescente. Arrivés au dernier morceau de galette, Gwendolyn semblait le challenger pour savoir qui l’aurait.

« Ah oui ? Et qu’elle est cette condition ? » demandait il a Gwendolyn en retour à son ton joueur.

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Qu’est-ce qu’elle avait en tête ? Ciel. Elle aurait préféré ne pas répondre à cette question. Elle aimait bien Jasper; il était gentil, adorable, semblait sincère et aurait probablement préféré passer des heures à l’embrasser que se poser cette unique question. Pourquoi est-ce que ce qui se passait dans sa tête était plus important à savoir ce qui se tramait dans la sienne. Après tout, il avait évité soigneusement d’y répondre, quoique peut-être aurait-il fallu formuler une question directe pour obtenir quelques aveux. Ne venait-elle pas d’avouer il y a quelques secondes à peine qu’elle n’avait aucune expérience dans le genre de relation ou les sentiments étaient imbriqués ?

Je te dis rien, vu que tu me dis rien. Dit-elle totalement équitable sur la forme. Je préfèrerais t’embrasser tout l’avant-midi et l’après-midi que de me pencher sur la question. Voilà qui jouerait bien comme distraction.

Puis elle souligna le fait qu’il serait peut-être plus judicieux de manger que de penser à des histoires aussi sérieuse le ventre vide. Elle avait vu juste, mieux valait prendre le haggis, quoique à le regarder manger, elle n’était pas sur qu’il sache de quoi il s’agissait. Quand bien même, elle se sentit vraiment plus légère après le repas. Rendu au dernier morceau de galette, elle se lança, de nouveau joueuse. Il pourrait l’avoir à une seule condition. Je veux juste… Comment pouvait-elle formuler cela sans que ça ait l’air complètement absurde. ... être la première à savoir si finalement tu tombe amoureux de quelqu’un. Après tout Jasper faisait partie de son quotidien, elle n’avait pas très envie de devoir l’éviter ou encore soutenir des regards malaisant avec la fille qui le rendrait fou d’amour. Elle avait déjà assez de mal à gérer la jalousie de Cassi, alors qu’il ne se passait rien avec Léo. Elle préférait savoir, être la première à qui il le dirait, mettre fin aux embrassades et tout ce qui pourrait arriver, et pouvoir partir la tête haute et ne rien se reprocher. Avec un peu de chance, elle verrait le train arriver et aurait assez de temps pour s’éclipser et ne pas être perçu comme l’autre fille. Ils pourraient rester ami et cela sans ambiguïté. Intérieurement, elle savait que c’était beaucoup demander alors qu’il avait du mal à cerner ce qu’ils vivaient ensemble; mais c’était le minimum de protection qu’elle aurait besoin pour ne pas se sentir piéger. Il n’avait pas à définir ce qu’il était juste être assez honnête pour se dire si l’un passait à autre chose.

Elle eut un sourire doux, alors qu’elle le regardait droit dans les yeux. C’est une condition acceptable?

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Voulait-elle le taquiner en répondant qu’elle ne dirait rien puisqu’il n’avait rien dit ? En même temps, il n’avait pas eu grand chose à répondre à ce qu’elle avait dit. D’autant plus qu’il était tellement dans le flou qu’il aurait eu grand mal à lui formuler ce qu’il avait en tête. La suite de sa réponse le fit doucement sourire et raviva une légère vague de chaleur chez le garçon. La perspective de passer la journée à s’embrasser était assez alléchante. En revanche, cela lui faisait tout de même bizarre de formuler à voix haute leurs activités. Jusque-là tout s’était fait naturellement, sans mettre de mots dessus.

“C’est…une perspective intéressante.” Répondait-il en balbutiant légèrement.

Cette capacité qu’elle avait à lui provoquer de telles vagues de chaleur était assez intrigante. Comment était-ce possible juste par des mots d’avoir de tels effets ? Est-ce que c’était parce que c’était elle, ou n’importe quelle autre fille pouvait avoir ce genre d’effets ? Sûrement pas, il n’avait jamais eu le cas auparavant. Ou bien était-ce uniquement dans des moments privés comme ils le vivaient actuellement. Difficile à dire, ce qui était certain, était que jusque-là ces moments avec Gwen avaient été très agréables.
Jasper avait pioché dans un peu de tout de ce qu’avait préparé son amie, désirant goûter à tout ce qu’elle avait prit du temps pour préparer. Tout était plutôt bon, il mangeait bien plus que de raison. C’était bien plus de la gourmandise que de l’appétit.
Le petit jeu de Gwen commença, quelle était cette condition qui indiquerait s’il aurait le dernier morceau ou non. En vérité, il lui aurait laissé sans aucun problèmes, cependant le petit jeu était intrigant. Seulement il ne s’était pas du tout attendu à ce qu’elle allait dire. Alors qu’il reprenait une gorgée de thé, il faillit tout recracher lorsqu’elle lui indiqua la dite condition. Tout s’embrouilla de nouveau dans sa tête. Il rougit de plus belle et son rythme cardiaque s’accéléra. Il fuyait un peu son regard, ne comprenant pas tellement d’où lui venait cette question, d’où lui venait cette idée. Pourquoi tomberait-il amoureux de quelqu’un ? Il mit un moment avant de répondre, jusqu’à ce qu’elle le relance pour savoir s’il acceptait.

“Euh…mais…enfin… pourquoi ?” Il s’arrêta pour essayer de remettre de l’ordre dans ses mots. “Pourquoi je tomberai amoureux de quelqu’un ?” demandait-il avec sérieux, avec une voix plus basse, moins confiante.

Ce qu’il ne comprenait pas non plus, était qu’il n’avait aucune raison de tomber amoureux de quelqu’un. Il se mit même à se dire qu’actuellement s’il devait tomber amoureux d’une quelconque personne…c’était bien celle face à lui actuellement. Bien que tomber amoureux était un très grand mot pour quelqu’un comme Jasper qui n’y connaissait pas grand-chose.

“Si… je dois tomber amoureux de quelqu’un… c’est toi, non ?” C’était vraiment dur pour lui de prononcer ces mots, complètement inédit même. Il n’arrivait plus à poser son regard sur elle, son visage était rougi par la gêne du moment.

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Gwen & Jasper

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Elle fût satisfaite de changer de sujet, du moins, pour le cours moment que durant le goûter. Après un moment de contemplation, elle se dit qu’elle ne voudrait plus jamais revivre une situation comme avec Léopold et en vint à vouloir s’assurer qu’il n’irait jamais jouer sur plusieurs tableaux à la fois. Elle serait déçue que ce qu’ils pourraient vivre finissent mais aimerait autant pouvoir arrêter tout avant qu’une tierce partie en pâtisse. Jasper semblait assez honnête pour lui accorder satisfaction sur ce point et après avoir conclu qu’elle serait aussi bien de lui faire jurer, elle se lança à lui laisser entrevoir ses craintes. Ils étaient amis depuis si longtemps, elle n’arrivait pas à figurer ce que ça serait de s’éviter si cela pouvait rendre malheureuse une troisième personne; et elle n’en avait aucune envie.

Il rougit comme une pivoine et elle fût vite surprise d’avoir l’impression que sa rougeur semblait être transmissible, rougissant aussitôt qu’il eut ouvert la bouche. Il avait l’air si sérieux et elle ne savait vraiment plus quoi faire ou même penser. En même temps, il semblait certainement pris par une émotion car sinon il n’aurait pas l’air d’être si mal à l’aise, d’autant plus qu’il lui refusait son regard et son âme. Pourquoi tu ne tomberais pas amoureux ? Après tout, Jasper n’était peut-être pas quelqu’un de très communicatif mais il était certainement en proie à des émotions, elle voyait le tout se dérouler sous ses yeux. Il n’était pas exclu qu’une fille finisse par lui faire tourner la tête, et qu’il n’ait plus en tête que de passer tout son temps avec elle, de toutes les manières possibles. Elle porta ses doigts sur ses propres joues échauffés et constellé d’éphélides. Tu n’as pas un cœur de pierre… Elle prit une courte pause voyant qu’il continuait à ne pas la regarder. ... ce qui veut dire que tu pourrais développer des sentiments. Il avait l’air mal et elle s’en voulait un peu, ce n’était pas cette réaction qu’elle avait cherché à avoir. Ça pourrait ne pas être moi, et … Elle décida qu’elle avait bien du mal à gérer ce regard évasif et mal à l’aise. Était-ce dramatique qu’il puisse aimer quelqu’un au point ou il ne pouvait même pas soutenir son regard ? Ou était-ce peut-être déjà le cas, et elle n’était qu’une phase de test ? Il lui avait dit qu’il n’était pas du genre à courir à gauche et à droite et qu’il avait pensée à elle et à elle seule alors que les souvenirs de leur baiser lui revenait, mais ça ne voulait pas pour autant dire qu’il n’avait pas une fille qui lui travaillait la tête ailleurs, juste que l’association des baisers et d’elle se faisait d’emblée vu que c’était elle qu’il avait embrassé. Elle secoua la tête, quelle torture mentale que d’essayer de démêler ce qu’elle voyait et toutes les idées saugrenues qui lui traversaient la tête. Elle s’étira légèrement pour poser une de ces mains sur la plus proche de Jasper. … s’il te plait, regarde-moi, Jasper. Elle n’était pas particulièrement à l’aise, ce qui changeait de son attitude si posée et calme habituelle qu’elle tentait malgré tout de maintenir.

@Jasper S. Bellingham

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Jasper devrait trouver un moyen de remercier Gwendolyn pour tout ce qu’elle avait préparé pour cette matinée. Elle semblait y avoir mis tellement du sien, c’était une gentille attention de sa part. En plus de sa compagnie qui le rendait content. C’était agréable de temps en temps ce genre de petits moments en compagnie de quelqu’un, ne pas être seul l’espace de quelques heures. Bien qu’il se disait que si leur relation se poursuivait de la même manière, ils se côtoieraient peut-être un peu plus souvent que jusqu’à maintenant. Cela lui changerait ses habitudes, mais pourquoi pas. Après tout il avait passé de bons moments avec Gwen.
La condition qu’elle vint lui poser l’avait complètement chamboulé, il ne comprenait même pas pourquoi cela venait sur la table. Il n’était jamais tombé amoureux jusque-là, cela ne devrait pas vraiment se produire dans les mois à venir, se disait-il. En outre, s’il comprenait bien les relations, c’était plutôt d’elle qu’il avait des chances de tomber amoureux vu ce à quoi ils s’adonnaient. Cette condition lui semblait vraiment étrange, cela ne rentrait pas dans une case ou une catégorie qui lui était connue. Est-ce que c’était une manière de définir leur relation ? Cependant, il n’en comprenait pas du tout la définition. Jasper rapprocha ses genoux vers sa poitrine et les entoura de ses bras, signe qu’il se renfermait doucement sur lui-même face à l’incompréhension de la situation.

Il la laissa parler, il en avait suffisamment dit, bien plus que ce qu’il faisait habituellement. Les cartes étaient entre les mains de Gwen et sa réponse le satisfaisait difficilement. Le garçon ne trouvait pas claire sa réponse. S’il n’avait pas un cœur de pierre, cela il l’espérait un minimum. De tout sens, il savait à quel point il tenait à sa famille et c’était suffisant à ses yeux pour se dire qu’il n’était pas dénué de tout sentiment. En revanche, tout le reste il ne le saisissait pas. Il était tout le temps seul, il n’avait jamais rien ressenti de spécial pour une fille. Pourquoi est-ce que cela devrait changer ? Pour tomber amoureux ne fallait-il pas côtoyer un minimum la personne ? Les seules filles qu’il côtoient vraiment sont Opal, Emerald et Kathleen, hormis Gwen, autrement dit des filles faisant partie de sa famille, ses deux sœurs et sa cousine.

Son regard était fixé sur l’horizon alors que Gwendolyn attrapait sa main en lui demandant de la regarder. Il tourna doucement le visage vers le sien pour placer son regard dans ses yeux.

« Je suis désolé, je ne comprends toujours pas. » répondait-il simplement.

Toujours muré dans le silence, renfermé sur lui-même. Jasper n’arrivait plus à s’ouvrir à nouveau pour répondre à Gwendolyn. L’incompréhension de tout cela le rendait inapte à la conversation. Cela le rendait également triste que leur journée se transforme de cette manière. Encore une fois cela venait le conforter dans le fait que les relations étaient bien trop compliquées pour lui. Était-il vraiment fait pour cela ? Ne devrait-il pas rester simple ami avec Gwendolyn ? Ne plus succomber à la chaleur qu’elle produisait en lui par sa proximité, ne plus succomber aux sensations agréables que provoquent le fait de l’embrasser. C’était déjà une réflexion qu’il avait eue lorsqu’ils ne s’étaient pas vus durant un mois. De nouveau cela revenait à son esprit, confortant cette opinion.
Sa condition était probablement encore plus compliquée que simplement définir s’ils étaient petits amis ou non. Du moins, c’était le cas à l’esprit de Jasper.

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Gwen & Jasper

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Sous la couverture des grandes branches du saule pleureur, les deux adolescents étaient en proie tous deux à des incompréhensions et des malaise grandissants. Gwen avait pour sa part trop de vécu et Jasper définitivement pas assez. Elle essayé de forcer depuis un moment qu’il n’était pas exclu qu’il se détourne d’elle, plus tard. Ne cherchant qu’à baliser la relation, elle se butait à des incompréhensions, encore et encore. Au moins, il avait cessé de regarder dans le vague pour lui répondre ce qui était déjà très bien. Il ne fallait pas qu’il se mure dans un tour mental, ça ne les aiderait ni l’un ni l’autre à comprendre et avancer. Elle eut un soupir de résignation; ce qui pour la jeune femme n’était pas un luxe qu’elle s’accordait souvent. Si son obstination était bien présente et toujours à la marge de son esprit, elle était néanmoins assez terre à terre pour analyser que la situation n’irait pas pire ou mieux si elle cessait de lui demander quelque chose qu’il n’arrivait pas à saisir. Peut-être cela viendrait avec le temps, et elle espérait qu’elle pourrait miser sur leur amitié pour s’assurer qu’il lui dise si d’autres venaient à occuper son esprit et son cœur. Elle se sentait un peu grave, mais il n’était pas pour rester immobile pendant toute la journée sur la couverture à se fixer hébété tout de même. D’autant plus qu’elle n’avait pas particulièrement envie d’enrichir leur malaise à tous les deux. Non. Ils n’étaient pas près de définir ce qu’ils étaient, et à ce stade elle restait convaincue que leur relation n’aurait nullement la saveur de ce que vivaient les amis de Jasper.

C’est alors que fendant le ciel, Encre ployait les ailes pour apporter à son maître sa Gazette matinale. L’animal, complètement noir se glissa entre les feuilles avec un colis terriblement précieux pour la jeune femme qui n’entendit que la chouette hululé et le bruit significatif du journal tombant sur le sol. Merci, Encre. Même si elle n’aurait pas été mue par une envie de mettre fin à cette situation décourageante avec le Serdaigle, elle aurait agi de la même manière; c’est-à-dire lâcher sa main et se lever pour récupérer le colis. Elle n’avait pas vraiment à se lever, juste à étirer son bras dans la bonne direction, ce qui rendait impossible de maintenir le contact de sa main avec Jasper. Peut-être était-ce mieux, après tout, s’il préférait se murer dans sa tête, il aurait tout le luxe pendant qu’elle lirait la Gazette du jour. La papier roulé et retenu au centre dans une ficelle montrait déjà le grand titre du matin. Tu veux que je lise à voix haute ? dit-elle pour couper le silence après l’avoir abandonné à toutes les pensées qui lui étaient propre ? Peut-être était-ce de temps qu’il avait besoin. Et puis finalement, elle se dit qu’elle pouvait bien le manger ce morceau de galette non ? Ou tu préfère que je te laisse à tes pensées?

@Jasper S. Bellingham

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L’absence de réponse de Gwendolyn était tout autant perturbante que tout ce qui avait pu se passer jusqu’alors. Elle lui avait dit des choses qu’il ne saisissait même pas, et elle ne l’aidait pas à comprendre mieux ce qu’elle voulait dire. Finalement, il ne pouvait même pas accepter sa condition et devait se contenter du silence qu’il avait également instauré. Pourtant ce n’était pas faute de lui avoir indiqué qu’il ne comprenait pas. Tout cela le confortait une nouvelle fois sur son opinion, la tranquillité de la solitude n’avait pas de prix. Au moins, il n’aurait pas à se torturer l’esprit pour de telles questions. Comment les autres faisaient pour supporter les relations amoureuses ? Est-ce que les sensations agréables que cela procurait étaient suffisantes pour contrebalancer le reste ? Il n’en était pas parfaitement convaincu.
L’animal de compagnie de Gwen passa au-dessus d’eux avant de lâcher un petit paquet proche de sa maîtresse. Celle-ci lâcha sa main afin de se pencher pour récupérer ce qui s’avérait être le journal quotidien des sorciers. Elle brisa enfin le silence en remerciant l’animal avant d’enchaîner en lui proposant de lire le journal à voix haute, tout en lui laissant le choix de rester dans le silence. Ni l’une ni l’autre des options ne lui plaisait vraiment. Jasper n’était pas vraiment féru d’actualités mondaines.
« Tu sais, j’apprécie nos moments tous les deux, beaucoup même. Je ne vois pas pourquoi j’irai chercher ça chez quelqu’un d’autre. » il s’arrêta quelques instants. « J’en conclus que je dois te prévenir si je tombe amoureux de toi. »

Il lui adressa un sourire avant de se lever lentement.

« Je vais me rapprocher de la mer, rejoins moi quand tu as fini, sinon je reviendrai après ma petite balade. »

Son ton n’avait rien de vexer ou autre, il espérait qu’elle ne le serait pas s’il l’abandonnait là. Seulement la lecture des nouvelles ne l’intéressait vraiment pas alors il préférait la laisser tranquille le temps de sa lecture pour qu’ils se retrouvent mieux un peu plus tard
Il attendit sa réponse avant de lui adresser un nouveau léger sourire puis de se diriger vers l’horizon pour descendre un peu plus et rejoindre la proximité de l’eau. Si jamais elle décidait de finalement l’accompagner directement, alors il l’attendrait avant de commencer à marcher.

KoalaVolant

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Si elle n’avait pas eu le journal entre les mains et que son attention était toujours, et toujours, de le lire en premier sur tout, elle aurait probablement eu du mal à argumenter quelque chose. Amoureux, de moi? M’avertir ? Là, si lui était perdu, il y avait à peine un instant, c’était maintenant elle qui le percutait mal. Toutes les fois, ça n’était pas arrivé, alors qu’il l'émettait comme une possibilité, voir la seule lui souffla avec presque autant de choc que lui avait l’air perdu un instant à peine. Elle cligna des yeux avec l’impression qu’ils devenaient aussi grands qu’une chouette hulotte. Il se leva et elle balbutia quelque chose qui ne faisait absolument pas de sens dans sa tête. Oui, on fait comme cela. Il lui souligna vouloir se dégourdir et elle hocha la tête pour lui signifier qu’il pouvait y aller. Je … te suggère de partir vers la droite, tu risque de croiser moins de monde. Après tout, encore serait-il mieux qu’il ne croise personne sur la plage, mais à cette heure beaucoup de pêcheurs sillonnent le rivage pour un bon point pour s’installer. Elle le regarda partir et dévaler la pente menant vers la zone rocailleuse du bord de l’eau avec en tête des millions de questions et d’appréhension.

Puis elle reporta son regard vers la Gazette avec une seule envie. Lire sommairement tout puis le rejoindre pour qu’il ne se sente pas abandonner sur les rives de l’île d’Arran. Même si elle avait tout de même compris que la solitude était un refuge pour lui, elle ne l’avait pas invité pour qu’il se fasse du mourant ni pour qu’ils partent brouillés et mélangés. Ça aurait dû être léger, amusant, pas terriblement pesant. Elle en voulait beaucoup à Fergus et, encore plus, à elle-même d’avoir exprimer ces paroles en anglais. Ça aurait pu être beaucoup moins complexe, beaucoup plus sain comme matinée, pas une zone de guerre mentale serti d’incompréhension et de malaise. En même temps, c’était leur faute à tous les deux; elle de ne pas lui faciliter la vie en ne se déclarant pas vouloir être en couple avec lui et lui de clairement manqué beaucoup de notion sur les relations entre filles et garçons. Si elle lui avait dit que c’était cela, probablement qu’il n’aurait pas tenté de fuir la relation et aurait compris que les choses en faisaient partie; mais elle avait voulu lui donner le luxe de choisir le type de relation qu’il désirait avec elle sans même connaître aucune balise possible. Jasper était comme un bateau à la mer qui n'avait aucune direction et aucun port. Il ballottait au gré des marées mues par l’instinct sans trop savoir ce que cela voulait dire. Alors que si elle avait plus ou moins dit que c’était comme ces amis, il aurait eu un certain modèle à suivre. En même temps, le faisait-elle pour lui ou pour elle-même. L'ambiguïté de la relation non exclusive et non publique l’avantageaient, elle pouvait continuer à faire ces petites choses sans trop songer aux conséquences sur autrui. Pourquoi tout ceci devait-il être si compliqué ? Ça n’aurait pas été si complexe pourtant si ce n’était pas déjà une personne qui comptait, et c’était peut-être aussi cela le problème. Il y aurait beaucoup plus de risque à le blesser, alors que les autres s’en foutaient royalement, du moins c’est ce qu’elle pensait. Ce n’était qu’un jeu et une passade.

Gwen lisait rapidement, ligne par ligne, avec l’impression de ne rien retenir. Elle fronça les sourcils, clairement embêtée par les préoccupations et les jugements qu’elle se faisait à elle-même. Elle ne prit même pas la peine de ranger et le journal fût abandonné sur la couverture grande ouverte. Elle tendit le morceau de galette restant à nuit avant de dévaler quinze minutes plus tard le talus vers la mer pour rattraper Jasper qu’elle voyait toujours à l’horizon.

@Jasper S. Bellingham

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Coiseachd sa mhadainn

Gwendolyn semblait comme se réfugier derrière son journal alors qu’il lui indiquait qu’il la préviendrait s’il tombait amoureux d’elle. Était-ce une si mauvaise chose ? Elle avait déjà semblait remettre cela sur les autres filles en indiquant qu’il devait lui dire s’il tombait amoureux d’une autre. Est-ce qu’elle n’envisageait pas le moins du monde la possibilité qu’il puisse tomber amoureux d’elle ? Est-ce qu’elle le refusait même ? C’était assez perturbant pour lui de se dire qu’elle pouvait ne pas souhaiter qu’il ressente des choses pour elle alors qu’il s’adonne à des activités telles que s’embrasser. Comptait-elle qu’ils n’en restent qu’au stade d’amis et profitent de ces petits à côtés tant qu’ils le pouvaient, et une fois que l’un ou l’autre aurait une vraie relation ils arrêteraient ? Cela lui sonnait comme étrange dans sa tête.

Elle lui indiqua un chemin à suivre sans vraiment lui dire si elle allait le rejoindre un peu plus tard ou non. Ce n’était pas grave, une fois qu’il aurait estimé s’être suffisamment baladé il ferait chemin arrière pour retourner auprès d’elle sur la couverture. Il avait vraiment envie d’observer la mer de plus près, ce n’était pas une occasion qu’il avait si régulièrement. Même s’il avait déjà mis les pieds sur plage, aucune d’entre elles ne se ressemblaient. Il y avait toujours de nouveaux paysages à admirer. Se balader lui permettrait également de mettre de l’ordre dans son esprit et si besoin de poser les bonnes questions à Gwendolyn.

« Ok. A tout à l’heure. »

Il n’y avait aucune animosité dans la voix de Jasper, il n’en voulait pas à Gwendolyn pour quoi que ce soit. Réfléchir à leur relation était nécessaire, pour tous les deux, c’était en tout cas son avis. Ils pourraient très bien simplement ne pas y penser et juste continuer à s’embrasser sans réfléchir à d’autres choses. Cependant, tous deux semblaient avoir besoin d’être fixés sur certaines choses. Elle sur le fait qu’il n’ait pas d’autres filles, lui sur ce qu’ils étaient concrètement. Le garçon marchait en direction de l’eau par le chemin que lui avait conseillé son amie. Il marchait doucement, profitant de son environnement, son regard balayait tout autour de lui. Ce paysage était nouveau, il n’allait pas se précipiter pour le découvrir.

Au bout d’un moment, il entendit quelqu’un approcher derrière lui, le bruit des pas se faisant entendre sur le sol. Il se retourna et pu voir que c’était Gwendolyn qui était en train de le rejoindre. Il combla l’espace qui les séparait et arriva à sa hauteur.

« Ta lecture fut intéressante ? » demandait-il.

KoalaVolant

Gwen & Jasper

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Gwendolyn marchait un peu indolemment sur le rivage de son enfance. Les galets sous ces pieds chambranlant doucement, rendant toute course plutôt risquée à cause de l’eau qui montait et descendait dû aux vagues. Les bras de chaque côté du corps, elle aurait pu passer pour un fantôme tellement qu’elle était pâle contre le reflet de l’océan si ce n’était de son pull violet. Le soleil timide commençait à vouloir percer les nuages et le vent se lever. Elle n’avait pas vraiment fait de bruit ou crié quoique ce soit, mais Japser s’était retourné et avait décidé de rebrousser chemin jusqu’à elle. Elle l’accueillit d’un sourire alors qu’il s'enquit de sa lecture.

Assez. Papa va adorer le nouveau dossier sur les différentes huiles pour faire briller les balais! Sinon, les Cannons ont encore perdu, rien d’étonnant. Il y a eu un gros dossier sur les moldus et leur téléphone portable; il semblerait que les Oubliator aient eu beaucoup de travail il y a quelques jours, j’ai lu rapidement. Conclut-elle. Je m’excuse, je voulais pas te laisser en plan! Un peu navré de ce toc qui la prenait lorsque le journal arrivait. C’était plus fort qu’elle, il fallait qu’elle le lise et s’abreuve des textes, à la fois comme modèle et pour garder son objectif bien vivant. Restez dans l’actualité lui permettait une certaine vigilance constante et lui permettait de lire de bonne histoire, le début et le dénouement. Elle leva le regard vers le ciel, notant l’astre qui montait tranquillement, tout comme la température ambiante, bien que le vent commençait à faire balancer doucement ces cheveux. Ça risque d’être une belle journée. Sur cela, elle enleva son pull, ne le trouvant guère plus nécessaire. Elle l'enfouit dans son sac à main, et il s’y engouffre malgré la taille démesurément grande par rapport aux vêtements. On continue de se balader? Se rapprochant du garçon, elle hésitait à prendre sa main alors qu’elle arrivait à sa hauteur.

Après tout, peut-être aurait-il encore besoin de mettre de l’ordre dans ces pensées; elle l’avait forcé pendant un moment à établir des liens dans sa tête qui n’existait pas. Peut-être son contact était-il malvenu maintenant ? Non. Il fallait qu’elle reprenne sa constance. S’il n’avait pas voulu passer la journée avec elle, il ne serait juste pas venu. Elle décida de prendre sa main et glissa ses doigts doucement entre les siens. Tu aimes la vue? En parlant clairement de l’eau qui refluait.

@Jasper S. Bellingham

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