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Vivre est une chute horizontale ⇝ Rosalie
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Message(#) Sujet: Vivre est une chute horizontale ⇝ Rosalie Vivre est une chute horizontale ⇝ Rosalie EmptyMer 13 Avr - 21:14



Vivre est une chute horizontale



L'ambiance à Poudlard est clairement devenue pesante. Je me prends des vagues d'inquiétude et d'anxiété à chaque fois que j'entre dans une pièce. Pour moi qui suis une grande stressée, ce n'est pas facile à vivre. Certains membres de ma maison ont été rétrogradés en acier et ont du quitter la salle commune et nos dortoirs pour rejoindre une pièce qui leur est réservée. Je ne sais pas quoi penser de tout ça. L'attentat survenu dans la tour des grades or a fait de nombreux blessés et je comprends que l'on veuille punir les coupables de cet acte odieux. Mais pourquoi mettre la charrue avant les boeufs ? Tout le monde est innocent jusqu'à preuve du contraire et il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier, enfin je crois. Je n'y connais rien en justice mais j'ai toujours lu dans la presse qu'on attendait d'avoir de solides preuves avant de faire quoi que ce soit. Personne n'a été enfermé dans un dortoir spécial après l'incendie qui a ravagé Poudlard. Pourtant, l'enquête a démontré qu'il s'agissait d'un acte criminel et il y a carrément eu des morts ! Cette inaction, cet oubli même, me met en colère, terriblement en colère.

Je sors d'un cours de Défense Contre les Forces du mal. Je suis toujours éprouvée après avoir passé une heure dans la même pièce que le Professeur Thorstein. Cette femme est affreuse : pire, elle est démoniaque ! Je sais bien que je suis nulle, ce n'est pas la peine de me le rappeler à chaque cours. J'en ai encore des frissons alors que je monte les escaliers. Sans savoir pourquoi, je m'arrête au deuxième étage. C'est là que se trouve les dortoirs des aciers. Je me demande ce que ça fait, de se retrouver là. Il parait que le confort des chambres est rudimentaire et qu'il n'y a qu'un dortoir pour les filles et qu'un dortoir pour les garçons. Je n'aimerais pas être à leur place. Je ne sais pas comment je ferais si j'étais obligée de me déshabiller devant tout le monde. Mes cicatrices me dégoutent, j'ai l'impression d'être une bête de foire. Pourtant, je ne suis pas à l'abri. J'ai l'impression que ce classement au mérite est totalement arbitraire. Qui sait ? Ce sera peut-être mon tour, bientôt. Je déglutis ma salive avec difficulté, secoue la tête pour chasser ces idées de mon esprit et remet la bretelle de mon sac sur mon dos. Je vais aller me rafraichir dans les toilettes des filles. Un peu d'eau sur le visage me fera le plus grand bien et, en plus, il faut que je remplisse ma gourde.

Alors que je m'engage dans le couloir, d'autres pas que les miens résonnent. Rien d'étonnant à cela : entre les dortoirs et les toilettes, cet étage doit connaître un pic de fréquentation en ce moment. C'est à l'angle d'un croisement que je l'aperçois : la préfète des Gryffondors, Rosalie. Je la fixe un instant avant de baisser la tête, gênée. Cette fille a une classe folle, j'aimerais tellement lui ressembler ! Avec sa silhouette élancée et ses longs cheveux blonds, rien ne doit lui résister. Elle a un tas d'amis en plus, elle est toujours entourée. Sauf aujourd'hui, apparemment. Peut-être qu'elle est en train de faire sa ronde, après tout, c'est une préfète ! J'accélère le pas pour éviter de faire une bourde en la croisant. Manque de chance, mes pieds s'emmêlent entre eux et je perds l'équilibre. « Attention ... » J'ai juste le temps de prononcer ce bref avertissement que je fonce en plein dans Rosalie. Ce contact me glace aussitôt : olala, la cata, la cata ! Je sens mon coeur qui s'accélère. J'ai chaud, terriblement chaud ... Et en plus je viens de rentrer dans une préfète, la plus charismatique de toutes .... Olala ... Olala !

@Rosalie Dawley-Guggenheim
(c) Liliana


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Message(#) Sujet: Re: Vivre est une chute horizontale ⇝ Rosalie Vivre est une chute horizontale ⇝ Rosalie EmptyJeu 21 Avr - 0:06



( vivre est une chute horizontale | ROSALIE ✿ ELINETTE )

Rosalie avait des papillons dans le ventre. Oh, rien de romantique à cela, non, aucune histoire de cœur, pas du tout. Elle avait ses règles et autant dire que la zone de son abdomen, dans une circonférence d’environ un mètre cinquante, en faisait les frais. Des papillons, donc, qui lui donnaient des grands coups de batte à ne plus savoir qu’en faire. Comble de l’histoire, elle avait la diarrhée. Ce n’était pas son jour, pas sa semaine en fait, peut-être même que ça n’était pas son mois. Mais elle n’allait pas se plaindre alors qu’une de ses meilleures copines était punie dans un dortoir sommaire avec une bonne partie du château. Enfin, quand même, qu’est-ce que ça faisait mal d’être une fille. Prétextant une histoire sans queue ni tête à ses deux meilleurs amis, elle s’éclipsa après un cours pour filer aux toilettes. Est-ce que l’infirmière serait prête à lui donner une potion pour soulager ses maux de ventre ? Ça ne pourrait jamais être pire que son papa qui lui avait filé une banane, la première fois qu’elle avait eu ses règles à la maison, incapable de savoir quoi faire dans cette situation. Il était vraiment trop adorable mais c’était pas un pissenlit — c’était bien ça, l’expression ?

Une fois l’affaire réglée, la blonde ouvrit à fond l’eau chaude et la laissa couler un temps dans le lavabo, frottant ses mains avant de les rincer puis en passa sur son visage. Comme ça faisait du bien. Un petit soupir satisfait transparu sur son visage avant qu’elle ne reprenne son sac, lourd de devoirs en tout genre — elle aurait bien eu besoin d’un petit coup de pouce pour les finir, d’ailleurs, voire même les entamer pour la plupart — prête à retrouver Hazel et Artemis qui devaient déjà être à la bibliothèque. Quelle vie de chien. Rabattant ses longs cheveux blonds dans son dos, la Gryffondor s’engagea dans le couloir, ses pensées en tout genre avalant bientôt toute son attention. Et il y en avait, des choses à penser ! Entre ces histoires de grades, de révolution peut-être on ne sait pas on n’est pas trop sûrs, ces visions qui revenaient de façon bien étrange sans qu’elle ne puisse être sûre que c’en soient réellement, cette histoire avec Blaze, le fait que Charles puisse avoir un crush sur Skyler, Artemis qui avait perdu un oeil, le Quidditch, les BUSES… Parfois, Rosa avait vraiment l’impression que sa tête allait exploser sous la pression. Et elle n’avait même pas de petit-ami, toujours pas. La vie était trop injuste. Les garçons étaient tous nuls. Heureusement que les filles…

« Ouille ! » L’exclamation fila entre ses lèvres rosées avant qu’elle ne titube sous l’impact et ne se raccroche à celle qui venait de lui rentrer dedans, tandis que son autre main s’élevait vers son front pour se masser l’endroit qui venait de la cogner. « Tu devrais regarder où tu vas. » grommela-t-elle, sans aucune once de méchanceté, par pure constatation. Surtout qu’elle n’était pas la dernière à rentrer dans les gens parce qu’elle avait la tête ailleurs, mais c’était une autre histoire. Ses doigts posés sur le poignet de la fille, ses yeux dorés finissent par se rouvrir et se poser sur ses traits. Inconnue au bataillon. « Ca va, tu ne t... » Les acouphènes explosèrent. C'était comme si ses tympans voulaient sortir de ses oreilles et poussaient, fort, si fort. Pendant de longues secondes, ce n'était plus ce couloir, à Poudlard, ni cette fille qui venait de lui rentrer dedans, mais...

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Dernière édition par Rosalie Dawley-Guggenheim le Jeu 21 Avr - 0:09, édité 2 fois
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Le Hasard

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Message(#) Sujet: Re: Vivre est une chute horizontale ⇝ Rosalie Vivre est une chute horizontale ⇝ Rosalie EmptyJeu 21 Avr - 0:06

Le membre 'Rosalie Dawley-Guggenheim' a effectué l'action suivante : Le Hasard


'Le Hasard' : 6
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Message(#) Sujet: Re: Vivre est une chute horizontale ⇝ Rosalie Vivre est une chute horizontale ⇝ Rosalie EmptyVen 8 Juil - 13:47



Vivre est une chute horizontale



Rosalie Dawley-Guggenheim est le genre de fille que tout le monde remarque. Moi, en tout cas, je l'ai remarquée dès ma première année. Âgée d'un an de plus que moi, nous n'avions qu'une section d'écart à l'époque. Pourtant, j'ai toujours eu l'impression qu'un univers entier nous séparait. Rosalie Dawley-Guggenheim est grande, athlétique, avec le teint très pâle, les cheveux très blonds et les yeux très bleus. Elle a toujours une tonne de copines qui l'entoure, avec tout un tas de discussions très animées. Rosalie Dawley-Guggenheim est également préfète depuis cette année. Cette fille est couronnée de succès à tous les niveaux : scolairement, socialement et physiquement. Moi, je suis exactement tout l'inverse de Rosalie Dawley-Guggenheim : mes cheveux sont coiffés en braids pour éviter qu'ils n'en fassent qu'à leur tête, mon teint et mes yeux sont sombres, je n'ai pas vraiment de copines, ma peau est brûlée sur une partie de mon corps et je suis une catastrophe ambulante.

Ce dernier trait de personnalité se vérifie encore aujourd'hui, à l'instant où je croise celle que j'admire pour toutes ses qualités qui me font défaut. Je ne sais pas comment j'ai réussi mon coup - je ne le fais jamais exprès - mais ma cheville se tord. Je bute dans une marche invisible, m'entrave dans mes pieds si peu adroits et fonce tête la première dans la préfète des Gryffondors. Je suis mortifiée. J'ai si peur qu'elle me hurle dessus - à juste titre, je l'ai bien mérité - que je l'avertis avant même d'entrer en contact avec elle. Malheureusement cela ne suffit pas, comme me le confirme le cri de douleur de la blonde. C'est la panique. J'ai offusqué Rosalie Dawley-Guggenheim, la fille la plus populaire de l'école ou presque. Je suis bonne pour la potence. J'ai déjà fermé les yeux, attendant le retour de bâton ou au moins un vive sermon de la part de la préfète. Mais rien ne vient. La Gryffondor me demande de faire attention où je vais - alors que c'est précisément ce que je fais tout le temps, ce n'est pas ma faute si tout vire toujours à la catastrophe - avant de commencer à formuler une question.

La fin de son interrogation ne vient pas, sa voix s'éteint d'un seul coup. Ce n'est qu'au bout d'une dizaine de secondes silencieuses que je m'autorise à rouvrir les yeux. J'aurais mieux fait de les laisser fermer. Rosalie Dawley-Guggenheim n'est plus tout à fait Dawley-Guggenheim. Ses pupilles semblent irréelles tant elles sont dilatées et la blonde est aussi blanche qu'un linge. Est-ce qu'elle fait un malaise ? Une crise de panique ? Comment on fait pour calmer ça, déjà ? Olalalala ça ne va pas, ça ne va pas du tout ... « Pardon pardon pardon ! » Je me confonds en excuses alors que la préfète me donne l'impression de mourir sur place. « Je suis désolée, je ... mais qu'est-ce que j'ai fait ??! » Je me dégage de la prise de Rosalie autour de mon poignet et me laisse tomber le long du mur du couloir avant de me prendre la tête dans les mains. J'ai trucidé une fille en lui rentrant dedans, je mérite d'être brûlée vive et définitivement, cette fois-ci.

@Rosalie Dawley-Guggenheim
(c) Liliana

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Message(#) Sujet: Re: Vivre est une chute horizontale ⇝ Rosalie Vivre est une chute horizontale ⇝ Rosalie EmptyDim 10 Juil - 19:58



( vivre est une chute horizontale | ROSALIE ✿ ELINETTE )
Avalée par ses pensées qui se nourrissaient les unes des autres dans un cercle sans fin, Rosalie se laissait porter par l'habitude. Ce n’était pas son choix si la bibliothèque était un lieu qu’elle était capable de rejoindre sans même y penser, mais ainsi était faite la vie, aussi tragique soit-elle. Ses deux meilleurs amis devaient déjà l’y attendre, un nombre élevé de grimoires ouverts entre eux deux, des parchemins noircis d’une encre qu’elle avait tendance à éparpiller sur ses mains autant qu’au bout de sa plume. Ce n’était pas l’après-midi de ses rêves, loin de là. Surtout que ses hormones dansaient la samba et déposaient sur ses jolis yeux dorés un voile sombre de mauvaise humeur. Le monde était horrible, les gens étaient affreux, sa vie était la pire de toutes. Ça ne durerait pas longtemps — demain matin, la blonde aurait retrouvé son enthousiasme habituel — mais c’était étouffant, ça lui arrachait ses sourires comme une tempête le ferait d’un pauvre cabanon en bois. Et, comme si cela ne suffisait pas, comme si cette journée n’était pas déjà la pire de sa vie toute entière — jusqu’à ce que la prochaine survienne — quelqu’un lui rentra dedans. Oh, ce n’était pas une collision douce qu’on peut esquiver d’un petit pas et d’un désolée contri, ça non. C’était violent, ça lui arracha un petit cri de douleur, et une exclamation de la part de l’autre fille. Cette journée était à chier.

Tout en se massant le point d’impact, son autre main posée sur le poignet de son interlocutrice pour lui éviter une chute qui l’avait menacée en première, la Gryffondor suggéra à celle qui venait de lui rentrer dedans de regarder où elle allait, ce qu’elle-même ne faisait pas du tout jusqu’à présent. C’était un peu l’hôpital qui se moquait du médecin mais ça ne perturba pas la Préfète plus que ça. Et puis, ce n’était même pas dit méchamment, c’était juste une constatation. Fais attention où tu marches, parce qu’il y a probablement d’autres gens qui veulent marcher au même endroit. Un conseil avisé qu’il lui serait bon d’appliquer de son côté. Une grimace de douleur accrochée aux lèvres, elle posa finalement son regard couleur miel sur celle qui venait donc de stopper net son chemin, soucieuse de savoir si elle allait bien de son côté. Mais la question n’eut pas le temps de franchir entièrement ses lèvres que la blonde fut emportée ailleurs, arrachée à l’instant présent par des acouphènes qui explosèrent, vrillant ses tympans d’un bourdonnement insupportable.

Rosalie n’était plus dans ce couloir anonyme de Poudlard mais vraisemblablement dans un dortoir du château. Serdaigle, à en juger par les couleurs des lits alignés les uns à côtés des autres. Et il y avait cette fille, la même qui se tenait en face d’elle une seconde plus tôt, une bougie entre les mains qui valdinga jusqu’aux rideaux alors que la maladresse venait de la faire trébucher. Une seconde s’écoula sans que la Gryffondor ne perçoive les mots qui sortaient de la bouche de la jeune fille dont les yeux apeurés fixaient le rideau embrasé. Le feu gagnait en intensité face à cette fille entièrement paralysée. La blonde fit un pas en avant, bras tendu pour l’aider à se relever, cherchant sa baguette dans sa poche pour lancer de l’eau sur le début d’incendie et se retrouva dans le couloir qu’elle venait de quitter, l’exclamation empressée qu’elle s’apprêtait à jeter dans cet ailleurs mourant sur ses lèvres dans un souffle imperceptible : « Il faut arrêter le feu. »  Entre ses doigts, le poignet de la fille venait de lui échapper.

Clignant des yeux, elle mit quelques instants à saisir où elle se trouvait et ce qu’il venait de se passer — même si, concernant ce point, elle était tout sauf certaine de détenir la vérité. Est-ce qu’elle venait… d’avoir une vision ? Ses doigts se portèrent à son oreille droite, qui vibrait toujours des mêmes bourdonnements. C’était désagréable, mais moins douloureux qu’avant son aperçu du futur. Une petite grimace lui tordit le visage. Ça n’avait jamais fait ça, avant… Avant, c’était il y a longtemps, peut-être qu’elle ne s’en souvenait juste plus. Il y avait plus important — et ça lui retournait l’estomac, faisait bondir son cœur dans sa poitrine, déposait mille questions à la lisière de sa conscience — et c’était que son don était peut-être bien revenu. Toutes ces considérations furent reléguées au second plan quand elle constata que sa camarade était assise à même le sol, la tête entre les mains et qu’elle s’excusait en boucle. « C’est pas grave, ça va, t’as rien fait… » fit-elle en s’approchant, alors que le souvenir de sa vision s’imposait à elle. L’inquiétude l’enveloppa, la serra, l’étouffa. Qu’est-ce qu’elle devait faire ? Elle n’avait plus de vision depuis si longtemps, que devait-elle faire avec ça ? Ça allait arriver, elle en était persuadée, mais quand, comment l’empêcher ? « Tu devrais éviter de porter des chandelles. » ajouta-t-elle, de but en blanc, cherchant un vain un moyen de lui formuler un avertissement plus clair. Elle était encore complètement sonnée de ce qui venait de se passer.


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Message(#) Sujet: Re: Vivre est une chute horizontale ⇝ Rosalie Vivre est une chute horizontale ⇝ Rosalie EmptyMar 19 Juil - 17:43



Vivre est une chute horizontale



La scène est digne de mes pires cauchemars. Non seulement je me fais remarquer de la pire des façons - qui aime qu'on lui tombe dessus, franchement ? - mais en plus j'ai plongé la préfète des rouges et ors dans une espèce de trance, comme si j'avais appuyé sur un bouton invisible qui venait d'activer une bombe mystérieuse. Qu'est-ce que je vais faire, s'il s'avère que Rosalie est réellement blessée par notre collision ? La panique commence à s'emparer de moi. Comme si cela ne suffisait pas, la blonde s'empare de mon poignet et me serre fort. Je hais les contacts physiques, ils me donnent l'impression de tomber en poussière et de me liquéfier en même temps. Je commence à trembler et à avoir des hauts le cœur. Dans un élan de survie, j'arrive à me dégager de la poigne de la Gryffondor mais cela ne calme pas mes sensations nauséeuses pour autant. Ne sachant que faire ni où aller, je me laisse glisser contre l'un des murs de pierres du couloir et je me prends la tête dans les mains en répétant des excuses en boucle. Que puis-je faire d'autre ? Je ne suis qu'une bonne à rien.

J'entends soudainement la voix de la préfète, comme un écho lointain et difficilement perceptible. Un mot en particulier parvient jusqu'à mes oreilles et me pétrifie sur place. « Quoi ? » Je demande en un souffle, la tête toujours entre mes mains, de peur de voir dans quel état se trouve Rosalie. Elle a parlé d'un feu, j'en suis presque certaine. Est-ce qu'elle sait ? Ce ne serait pas impossible, bien que surprenant. Mais pourquoi parle-t-elle de ça ? Il n'y a pas le feu, je ne crois pas, enfin je ne sais pas ... Je relève la tête brutalement, mue par une angoisse que je ne contrôle pas. La blonde est toujours là, sonnée mais en un seul morceau. L'étau autour de ma poitrine se desserre légèrement. « Qu'est-ce que tu ... » Je parviens à articuler ces quelques mots pour lui demander de quoi elle parlait avant d'être coupée par l'intervention de Rosalie, qui tente de me rassurer en disant que je ne suis pour rien dans ce qui vient de se passer. Je n'en suis clairement pas convaincue. Puis la blonde formule une mise en garde qui me glace le sang et me fait me relever en un bond. « Des chandelles ? » Je regarde à droite puis à gauche mais je ne vois aucune chandelle dans le couloir, simplement les feux magiques qui s'allument quand quelqu'un passe et qui me font horreur. Pourquoi me demande-t-elle de ne pas porter de chandelle ? Le feu me terrifie. Rien que d'y penser, je sens ma brûlure me tirailler. Il faudrait que je boive. « Je ne porte jamais de ... » Je commence à formuler une justification qui n'est pourtant pas nécessaire avant de m'arrêter net, frappée par une révélation soudaine. « T'en en train de te moquer de moi c'est ça ? » J'ai des trémolos dans la voix. Mais oui c'est ça, ça ne peut qu'être ça ! Rosalie Dawley-Guggenheim est en train de se moquer de la fille poisson qui a pris feu il y a trois ans. Pourquoi est-elle si méchante ? Et pourquoi m'accuser d'être la pyromane ? Ma respiration s'accélère, je n'arrive plus à la contrôler. Ma tête tourne, j'ai des bouffées de chaleur et des frissons en même temps. Je suis à deux doigts de la crise d'angoisse.

@Rosalie Dawley-Guggenheim
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Message(#) Sujet: Re: Vivre est une chute horizontale ⇝ Rosalie Vivre est une chute horizontale ⇝ Rosalie EmptyVen 19 Aoû - 18:51



( vivre est une chute horizontale | ROSALIE ✿ ELINETTE )
Rosalie cligna des yeux, chassant les dernières images de la vision qui venait de l’emporter loin, quelque part dans un futur impossible à quantifier, au sein d’une scène cauchemardesque. Elle n’avait qu’une seule certitude : que la fille qui lui était rentrée dedans était liée à ce qu’elle avait vu. Les mots avaient franchi ses lèvres sans qu’elle ne se rende compte, face un feu qui n’était pas encore déclenché, au creux d’une vision dont elle n’avait plus l’habitude. Depuis combien de temps n’avait-elle pas eu un aperçu aussi clair de ce que serait l’avenir de quelqu’un ? Ça remontait à son grand-père… Déboussolée, à la croisée des chemins, elle était suspendue entre trop de pensées différentes. Encore un battement de paupières et la blonde reprit un peu plus pied avec la réalité. Sa camarade semblait fébrile, assise à même le sol comme si elle venait, à son tour, de se faire rentrer dedans et qu’elle en était tombée par terre. Elle avait l’air sincèrement désolée de ce qu’il venait de se produire, aussi la Préfète la rassura-t-elle. Il n’y avait rien de très grave, personne n’allait finir à l’Infirmerie, et puis, de toute façon, ça n’avait aucune importance à la lumière de ce brasier dont elle ne pouvait oublier l’existence. Des mots maladroits tentèrent bien de mettre en garde la jeune fille, mais ça n’eut pour effet que d’amplifier l’angoisse qui transpirait de toute sa personne. « Non non non, je ne me moque pas de toi, je veux juste… » Comment lui dire ? Pourquoi était-ce si dur d’avouer qu’elle venait d’avoir une vision alors que c’était ce qu’elle faisait depuis qu’elle était à Poudlard, dévoilant un avenir dont elle n’avait pas la moindre idée ? Maintenant que son don venait d’éclater de nouveau, après des années de silence, la vérité peinait à franchir ses lèvres, coincée dans sa gorge comme une angoisse qui menaçait de déborder. Les mensonges étaient devenus une habitude aisée à tisser et Rosalie une habile tisserande. La vérité ne faisait plus vraiment partie de son domaine, surtout pas quand elle survenait de manière aussi inattendue, pas alors que son ventre douloureux la malmenait et que les acouphènes se faisaient presque douloureux. « Écoute, le feu, c’est dangereux, reste juste loin des chandelles, c’est pour toi que je dis ça, fais attention à toi, d’accord ? » balbutia-t-elle, la nausée se faisant plus forte à mesure que les secondes passaient. Elle avait envie de vomir. « Je dois y aller… À plus. » fit-elle avec une lâcheté peu commune, jetant un dernier regard à la jeune fille qui tremblait de tout son corps, incapable d’oublier l’image d’un rideau qui prenait feu alors qu’elle semblait incapable de bouger. Il fallait vite qu’elle retourne aux toilettes, elle avait vraiment vomir.

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