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Sucker Punch ft Maxwell C.
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Message(#) Sujet: Sucker Punch ft Maxwell C. Sucker Punch ft Maxwell C. EmptySam 4 Déc - 16:03

Un océan d'incompréhension. Cinquante nuances d'irritabilité turquoise.

Bref, un beau bazar.

Daisy le regarde prendre ses affaires, le balai de Quidditch suavement posé sur son épaule. Elle manque de lever les yeux au ciel, un peu d'acide perlant au bout des cils lorsqu’il distribue gratuitement son sourire charmeur aux autres élèves sur son passage. C’est pénible cette capacité à se faire aimer sans vraiment rien faire. Il n’a pas besoin de mentir lui, il n’a pas besoin de s’apprêter durant des heures. La crétinerie qu’il arbore est une armure, elle irrigue sa réputation d’une gentillesse égoïste. On lui pardonne tout et ce même tout glisse sur le pelage blond de sa chevelure, va même jusqu’à scintiller sur l’arrondi précieux de ses larges épaules. Daisy pince ses lèvres et resserre dans un calme faussement olympien sa prise sur la lanière de son sac.

Maxwell a une vie si outrageusement facile selon elle.

Il l’offusque. Dès qu’il ouvre la bouche, dès qu’il éclate de rire - et il le fait si souvent -, dès qu’il respire et vit et se constelle d’un halo solaire qu’elle lui arracherait volontiers pour mieux piétiner au sol.
Elle se dit qu’il va peut-être sur le terrain d'entrainement un peu plus tôt que le reste de son équipe ou peut-être est-ce un rendez-vous mutin comme il en a le secret. L’un et l’autre l’indiffère puisqu’elle n’en est pas le centre. Le balai pourtant est un indice conséquent. Max prend le tournoi au sérieux, la victoire comme un écusson de plus à rajouter à son revers de cape déjà impressionnant. Surement l’entrainement donc devine-t-elle dans une œillade dédaigneuse. C’est même certain à vrai dire. De rendez-vous il n’y en a pas. Il a une façon particulière de se passer la main des cheveux quand il veut plaire à quelqu’un et il vient de sortir avec les mèches de travers. Cqfd.

Un truc de fuckboy ça le Quidditch. Ils ont tous beau parler sport, cohésion stratégique, passes miraculeuses et beauté du geste, blablabla - tous sont là pour la même chose : la gloire et uniquement cela. « Daisy tu ne manges pas ton pudding ? Il est délicieux. » La brunette renifle, une moue mesquine sur les lèvres roses puis rajuste son serre-tête. « Tu crois que Yaxley sort avec Avery ? C’est ce que la laitière du tableau de l’aile est a cru entendre. » Elle pose la question dans un sourire vénéneux tout à coup. « Tu connais les Serpentard, c’est Sodome et Gomorrhe là-dedans. » Elle se lève, faussement mignonne. Le danger c’est de trop lancer de poudre quand une pincée suffit. Personne ne gobe l’histoire à sa table mais l’idée est suffisante, elle peut grandir, se délayer, se faire autre, puis s’installer pour de bon dans l’esprit de ceux qui en apprécient le souffre.

Peu importe le parfum pourvu qu’on ait les scandales qui vont avec.

Une brume nerveuse sillonne ses iris. En parlant de scandale, elle se doute que le meilleur ami de Maxwell doit connaitre la vérité, et le doute, elle n’a jamais trop aimé ça.

Intolérable.

Elle invente un prétexte rapide, esquisse un petit coucou à Rosalie un peu plus loin, se fend d’un rosissement serein en croisant la silhouette élégante du professeur Aylmer avant de suivre les pas empressés du sportif au polo jaune et noir. Elle houspille un premier année dans un sourire fondant dans le grand hall. L’onctuosité coule, instantanée, sur la petite langue. « Je vais sortir et j’ai oublié mon écharpe, je peux emprunter la tienne ? » Du miel ou du fer. Elle a mit un parfum durable aujourd'hui et le premier année devrait plutôt lui baiser les pieds pour ce vol intempestif.
Elle s’enroule dans l’or des gryffondors. « Adorable. »

Daisy rattrape Maxwell alors qu’il est en train de s’agiter sur le terrain encore désert. « La vengeance est un plat qui se mange frétillant je suppose. » murmure-t-elle dans un soupir. « Tu vas te faire mal monsieur le préfet. » Reprend-t-elle d’une voix bien plus audible, les semelles plongeant dans un bruit humide sur la pelouse du terrain. Elle glisse ses mains dans les poches de sa veste d’uniforme. « Et on sait bien que tu n’es pas très résistant à la douleur, n’est-ce pas ? » L’ivoire se dévoile sous la voix légère, sage malgré tout.

Elle espère sincèrement pour lui qu’il n’a pas trop ouvert son grand et charmant clapet.

Vraiment.

@Maxwell Carter
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Message(#) Sujet: Re: Sucker Punch ft Maxwell C. Sucker Punch ft Maxwell C. EmptySam 4 Déc - 18:34

daisy miller + maxwell carter

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Sa mère lui avait interdit de participer aux sélections pour l’équipe de Quidditch cette année, ce qui l’avait évidemment bien mis en rogne. Selon elle, jouer était un privilège. Privilège qu’il avait perdu en n’assurant pas à ses Aspics en fin d’année dernière. Quelle garce. Il devait soit disant se concentrer sur ses cours et ses devoirs, parce qu’elle ne tolèrerait pas avoir un fils ignare incapable de finir sa scolarité dans la prestigieuse école de magie. Maxwell avait donc vécu un début d’année assez compliqué. D’une part parce qu’il était privé de son activité favorite, et d’autre part parce qu’il était brimé par la nouvelle politique du directeur Sorensen. Quel bouffon celui-là aussi. Comment est-ce que quelqu’un avait accepté qu’un gars comme lui prenne la suite de leur ancienne directrice, c’était comme s’ils avaient fait un virement à 180 degré. Ce débilos leur imposait un classement au sein même de l’école, et chaque grade pouvait donner des privilèges ou en enlever. Après à peine quelques semaines, Max s’était retrouvé dans le Grade Bronze et devait donc se taper un couvre-feu à 21h30 (bien trôt tôt à son goût), des devoirs supplémentaires (omg envie de décéder) et un accès au stade seulement en semaine. Il pouvait être classé pire, il n’était pas encore le plus à plaindre, mais quand même … Surtout que Max avait très bien remarqué que les mieux classés étaient des SP. Comme par hasard … Il n’essayait même pas de cacher son favoritisme il faut croire.

Aujourd’hui cependant, sa mauvaise humeur l’avait quitté, puisqu’il avait décidé d’aller sur le terrain après le déjeuner. Il se pavanait donc dans la Grande Salle entouré de ses copains, ses fidèles acolytes, alors qu’il rigolait à tue-tête après une blague de Fitch. Même si Poupou craignait sévère en ce moment, il pouvait toujours et quand même compter sur sa bonne bande de copains qui était toujours là pour se fendre la poire avec lui.

– Askip, Marina, t’sais la meuf en 6ème année là, elle a trouvé une potion pour se faire gonfler les eins. C’est du génie.
– MAIS NAN ?
– Bah si gros, téma la taille des obus, elle a pas pu faire pousser ça toute seule en un été.


Dit-il avant de partir dans un petit fou rire. Il finit finalement de s’empiffrer, et décida d’abandonner là ses potos, ses gars sûr, pour profiter du stade avant que d’autres ne vienne l’encombrer. Lorsqu’il arriva sur le terrain, personne. PARFAIT. Un peu de tranquillité pour transpirer, ça serait quand même pas du luxe. Alors qu’il commençait doucement à préparer, il entendit une voix derrière lui. Le jeune homme se retourna presque immédiatement, et vit Daisy Miller, sixième année, Serdaigle, une jeune femme avec qui il avait fait naitre des rumeurs au cours de l’année précédente. Un petit sourire en coin apparut à la commissure de ses lèvres. Les relations n’avaient jamais été de tout repos avec cette fille, surtout quand on connaissait son tempérament … Mais c’était plus fort que lui, il aimait trop le jeu, pour ne pas apprécier l’idée d’être mis dans cette situation. Elle lui envoya un petit tacle très facile mais rudement efficace, pour lui rappeler la douleur qu’elle avait infligé à son engin l’année passé à cause d’un virage mal négocié. Il ne perdit pour autant pas son petit sourire. Après tout, il ne pouvait pas lui laisser le pouvoir dans cette discussion, du moins pas aussi rapidement.

– Il est vaillant et majestueux t’inquiète, il s’en est très bien remis … et moi aussi d’ailleurs.

Oui il était bel et bien en train de parler de son anatomie là. C’est ce côté insupportable qui irrite beaucoup de ses détracteurs à Poupou, cette assurance qu’on aurait envie de lui arracher, ce sourire qu’on aurait envie de voir disparaitre …

– Si tu es venu pour une dose de plaisir, je peux te caler une place dans mon planning après l’entrainement, si tu veux ?

Arrogant & insupportable.


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Message(#) Sujet: Re: Sucker Punch ft Maxwell C. Sucker Punch ft Maxwell C. EmptyMar 7 Déc - 21:17

Maxwell est du genre terrible. La réponse facile, le sourire rayonnant. Crétin de première pense-t-elle in petto. Daisy arque un sourcil qu’elle veut hautain, réprime en catimini un frémissement qui lui grignote les lèvres. C’est qu’elle a presque autant envie de rire que de l’étriper sur place tant il sait communiquer, par sa présence et par sa voix, une joie toute aberrante et électrique. « La prochaine fête des rois, pour la galette on saura qui couronner... majestueux... pfff...»
Les mots meurent tandis elle s’approche. Les pas se figent un temps avant de reprendre, déterminés. Une seconde pour se préparer. Deux à tout casser. Comme un Général devant son prochain champ de bataille.

(Maxwell a toujours été pire de prêt.)

« Si tu es venu pour une dose de plaisir, je peux te caler une place dans mon planning après l’entrainement, si tu veux ? » Elle le fusille du regard, des kalachnikovs en guise d’œillade précieuse. Il a ce sourire en coin ridicule comme s’il connaissait sa faiblesse et qu’il s’en amusait.

Arrogant et définitivement insupportable.

Pourtant, une fraction de seconde, Daisy pense à le défier et à lui dire « oui, fait donc et débrouille toi mieux que la dernière fois ». Elle n’en fait rien évidemment, l’idée passe aussi éphémère qu’une barbe à papa dans un verre de champagne. Juste un effleurement de l'esprit qu’elle juge déjà bien trop intolérable. La Serdaigle ne s’explique jamais vraiment l’attraction intangible qu’il exerce sur elle, se contente d’ailleurs d’en ignorer crânement la teneur constante quand il est dans les parages, n’écoute certainement plus la petite voix qui lui dit qu’il ferait une parfaite première fois, sans attache, sans sentiment et avec une enivrante tablette de chocolat en guise de support.
Ca ne rime à rien. C’est la frustration qui lui joue des tours, les travers d’une adolescence en tourbillon rien d’autre, elle le sait bien.

Et puis, Maxwell est si facile. C'est son excuse.

Daisy abaisse son regard sur le poursuiveur, un peu languide, un peu agacée. Le dédain n’empêche pas le reste. Probablement une question de peau tout ça. Cette peau ensoleillée d’avoir passé des heures dehors à trainer avec ses potes, à échanger des biéraubeurres à l’abri des platanes et des hêtres. Crème riche teinté d’agrumes, piqueté d’étincelles. Les épaules larges, les bras tendus. Corps vénéneux et peau tenace, Max s’avère insoumis même quand il a l’audace de faire croire au monde qu’il a une ou des petites amies. C’est seulement quand il parle que le charme s’évapore, un evanesco des plus coriaces et l’amusement vient brouiller les traits du visage de Daisy durant quelques secondes tandis qu’elle glisse ses doigts autour du balai du jeune homme.

Parce qu’elle est certaine qu’il pense exactement la même chose à son sujet : que c’est quand elle parle que tout s’effondre.

« Tu sais, nos conversations fonctionnent bien mieux quand je suis la seule à causer Maxwell. » Elle lui offre un sourire sans dent, faussement sage, un peu de provocation enjôleuse saupoudré sur le nez. « Ou quand on ne cause pas du tout. » Jouer, elle sait faire. Allumer les mèches sans se soucier des conséquences aussi. Elle lui chipe dans un mouvement coquet son balai avant de s’en servir comme d’un siège, histoire de s’éloigner un peu de lui. Distance raisonnable, charme en berne. « Debout ! Ah ça fonctionne. » Elle sourit pour de bon cette fois-ci. « Tu es vraiment fan de quidditch hein? Je ne sais vraiment pas comment vous pouvez prendre du plaisir à chevaucher ces trucs, je t’assure... » Elle lève le doigt pour l’intimer au silence alors qu’elle s’installe. Le balai flotte, ses pieds se détachent du sol. Juste un peu.

Parfait.

Daisy contemple le septième année au polo couleur Poufsouffle, glisse une mèche brune derrière son oreille, un peu de miel au bout des cils. Elle peut se fendre de subtilité mais elle sait que c’est inutile avec le garçon qui se tient devant elle. Autant aller droit au but. « Sur une échelle qui va du Baron Sanglant qui fait une fête d'anniversaire solo à la dernière coupe de monde de quidditch, tu situes où exactement le nombre de personnes qui sont au courant de notre petite mésaventure ? » Maintenant qu'elle y pense, elle aurait peut-être dû lui proposer d'écrire une lettre d'adieu à ses parents.

Au cas où.

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Message(#) Sujet: Re: Sucker Punch ft Maxwell C. Sucker Punch ft Maxwell C. EmptyLun 20 Déc - 16:09

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Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

D’apparence si angélique … Daisy Miller avait su entrer dans son jeu l’année passée, lui faisant croire qu’il avait tous les pouvoirs et qu’il contrôlait amplement la situation et la jeune femme. Après tout, il les approchait toutes de la même manière. Son rire, et sa force de caractère l’avait amusé. Et ils avaient partagés un moment intime dans le plus grand des secrets. Un accident était pourtant arrivé, le genre d’accident dont lui se serait bien passé, et dont il taisait l’existence depuis. Seule l’infirmière de l’école n’était au courant de sa mésaventure, et bien sûr la demoiselle qui se trouvait désormais en face de lui. Elle revenait vers lui aujourd’hui après des mois de silence. Que cherchait-elle ? Il l’ignorait encore … et pourtant se doutait bien qu’il en aurait les raisons tôt ou tard. Daisy n’était pas le genre de personne à passer par quatre chemins. Quand elle voulait quelque chose, elle l’ordonnait, sans y mettre les formes. Maxwell ne tenait cependant pas à lui faciliter grandement la tâche, et décida de se positionner dans l’humour, ambiance dans laquelle il était toujours le plus à l’aise. De l’humour entravé d’une pointe de provocation : un cocktail explosif dont il savait ferait son petit effet. A peine les mots avaient traversés sa bouche qu’il voyait déjà le petit sourire de son interlocutrice disparaître, et ses yeux se transformer en pistolets. Un léger sourire malicieux vint se greffer sur ses lèvres à lui, contemplant avec plaisir l’effet de son choix de mots. Il savait avoir réussi à l’agacer. Bien sûr, la mettre dans cet état n’était pas anodin. La serdaigle était une battante, et elle ne se laisserait surement pas abattre sans répliquer. Maxwell n’attendait plus que de savoir quelle arme elle allait prendre, avec quoi allait-elle décider de lui rendre la monnaie de sa pièce. Un jeu malsain dont le poufsouffle semblait se délecter … du moins pour le moment. A trop faire le malin, il risquait de se faire coincer … et bien plus rapidement qu’il ne pouvait l’imaginer. Elle reprit finalement la parole, réussissant enfin à articuler quelques mots après l’audace du garçon. Il eut un petit rictus en entendant ses premiers mots. Son sourire, son assurance … montrait qu’elle avait bien l’intention de reprendre le pouvoir et le dessus dans cette conversation. Elle voulait contrôler, et non pas subir.

« Ou quand on ne cause pas du tout. » *Mmmmh peut être que quelqu’un veut tester la marchandise une nouvelle fois.* Etait-elle en train de lui faire des avances ? Elle prenait son temps, comme si elle voulait amener son propos en douceur. Elle lui chippa son balai avant de l’utiliser comme chaise. Pourquoi pas ? Après tout, il avait bien compris que son entrainement improvisé n’allait sans doute pas en être un. Daisy n’avait pas du tout l’air d’avoir envie d’une discussion rapide pour qu’il retourne rapidement vaquer à ses occupations. Soit. Cela ne le dérangeait pas de remettre à plus tard son entrainement. Ce n’était pas d’en louper un qui ferait souffrir ses muscles. Il avait de l’avance de ce côté-là.

– Le debout fonctionne sur tout type de balai tu sais. Sache que le quidditch est un bon moyen de rester en forme et de développer sa musculature … tu sais ces muscles que tu prenais un plaisir à caresser il y a quelques mois.

Son sourire en coin était toujours bien placardé sur son visage. Si Daisy était doué dans l’art de parler. Il n’était lui pas non plus trop nul pour conserver son assurance et son pouvoir dans une conversation. Il continuait de la provoquer, doucement mais surement. Elle leva le doigt, comme si elle demandait le silence. Un rire sortit de sa bouche. Qu’elle reste tranquille, il n’était pas un enfant qui allait lui obéir au doigt et à l’œil. Elle rentra finalement dans le vif du sujet, la raison pour laquelle elle était venue le voir aujourd’hui. Visiblement, elle cherchait à avoir des informations sur le nombre de personnes au courant de leur aventure (ou plutôt mésaventure dans ce cas précis). Max resta impassible, sachant qu’elle guettait la moindre faiblesse pour l’attaquer. Elle était définitivement maligne, et il ne pouvait pas lui donner les armes pour le battre.

– Mmmmh, je crois ne pas avoir fait une annonce dans le petit Crôasseur. Je me vante de mes conquêtes, pas de mes bourreaux, il faut croire. Tu aurais voulu que je mette toute l’école au courant de tes plans d’un soir ?

Demande-t-il. Il craint se douter de quel chemin elle veut prendre pour la suite de cette conversation. Ainsi, il essaie de prendre les devants pour garder le pouvoir, et pour conserver un levier. Pas question de subir cette conversation alors qu’elle essaierait clairement de le démolir et de le contrôler.


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Message(#) Sujet: Re: Sucker Punch ft Maxwell C. Sucker Punch ft Maxwell C. EmptyMar 4 Jan - 17:51

Elle s’est enroulée dans une écharpe de Gryffondor à bon escient. De loin, on la prendra pour une autre petite brune énamourée si jamais c’est nécessaire. Plus personne ne fait vraiment attention aux noms qui s’égrènent entre les bras de Maxwell Carter mais même ainsi, Daisy juge qu’on est jamais assez prudente et qu’une truite dans la marmite vaut plus que deux saumons dans la rivière.

Le préfet dorée est parfois plus malin qu’il ne le laisse présager. L’intelligence des fauves. Un truc un peu animal, de l’instinct sensuel mêlé à de la débrouille. Redoutable en soi et, combiné à une assurance que rien ne semble faire trembler, Maxwell s’avère parfois prodigieux, à sa manière. Elle flirte avec lui, l’habitude veloutée sur la langue, le gout du badinage comme celui d’un poignard qu’on affuterait à même la peau. C’est presque relaxant cette guerre des nerfs, elle sait qu’il y répondra plus ou moins lourdement. Si jamais il tope, et encore.

« … bon moyen de rester en forme et de développer sa musculature … tu sais ces muscles que tu prenais un plaisir à caresser il y a quelques mois » Il a donc topé. Elle a un sourire qui ne nie pas. Qui ne s’avance pas non plus. Elle fait mine de s’occuper du balai, s’y installe en mode chipie, moue boudeuse, sérieux imperturbable au bord des cils, un brin d’arrogance sur les lèvres. Certaines choses ont des goûts d’inéluctables. Un peu comme les vagues qui se retirent, loin dans le lit de l’océan, pour revenir caresser un sable soumis qui se force à briller pour être plus séduisant sous les rayons d’un soleil joueur.

Il brille beaucoup, Maxwell.

« Mmmmh » C’est agréable ce bruit. Grave, sinueux, il vibre sur la peau. Elle penche un peu son visage sur le côté, croise ses jambes dans un mouvement discret. Ce qui est tout aussi agréable, c’est le reste. « Bourreau ? Tu as encore ta tête je te signale, n’exagère pas. A moins que tu ne cherches à me flatter. » Le sourire s’étire. « C’est réussi. » Bourreau. Oui, peut-être qu’il a eu mal et c’est tant mieux. C’est bien tout ce qu’il mérite. Elle a eu peur jusqu’à l'affolement incontrôlable d’une certaine façon, alors il peut bien souffrir dans sa chair. Un juste retour des choses. Un équilibre parfait.

Œil pour œil. Dent pour dent.

« Tu aurais voulu que je mette toute l’école au courant de tes plans d’un soir ? » Elle accuse, dans un regard noir, l’insulte cachée qu’il lui lance. Ses plans ? Il pense qu’ils sont combien ? Elle réprime le désir stupide de se justifier. Elle n’a pas à le faire et encore moins avec quelqu’un dont elle ne veut rien de plus que la façade. L’important se joue ailleurs, dans la certitude que le secret est complet. Daisy cille, constatant qu’il est sur ses gardes lui aussi. Bien. Il devrait l’être tout le temps en sa compagnie. Ça lui fait du bien d’arrêter quelques minutes d’être crétin.

Il ne dira rien. Il a trop honte lui aussi pour claironner partout la mésaventure. Un soulagement lui délivre silencieusement la poitrine et elle regarde au loin les lumières du château, le flottement léger du balai sous ses fesses comme un vertige doux et discret. Les rumeurs sont toujours ondulantes, elles peuvent défaire un élève tout comme elles peuvent se tasser dans l’indifférence générale. On ne sait jamais vraiment ce qui peut prendre ou pas et quand. Celle-ci pourtant, Daisy sait pertinemment qu’elle aurait défrayée la chronique à plus d’un titre. « Madame Gray est tenue par le secret médical aussi n’avons-nous pas à nous inquiéter à ce niveau. » De la logique cartésienne, brutale et âpre, propre aux Serdaigles dont elle fait partie.
Elle le regarde à nouveau. « Avery ? » Oh elle sait que c’est là le piège, qu’ils sont frères malgré le sang et les noms de famille. Elle sait aussi qu’il y a peu de chance que Caleb ouvre sa bouche sur le sujet. Pour une raison qui la dépasse, le Serpentard adore Maxwell et vice-versa. Ca ne veut pas dire qu’elle ne peut pas s’amuser un peu en voyant le blond se dépatouiller dans sa réponse.


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Message(#) Sujet: Re: Sucker Punch ft Maxwell C. Sucker Punch ft Maxwell C. EmptyMar 4 Jan - 21:17

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Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

Elle se complaisait dans son jeu. Elle aimait reprendre doucement le pouvoir, laissant dépasser un pan de vulnérabilité inexistant. Elle contrôlait bien plus la situation qu’elle ne semblait le laisser transparaitre. Maxwell n’avait aucune envie que l’histoire se sache, et ce pour plusieurs raisons. Premièrement, il ne voulait clairement pas entacher sa réputation. Trop la honte que toute l’école sache qu’il s’était fait casser le manche par une meuf, alors qu’il était censé maitriser l’art du plaisir charnel avec doigté. Deuxièmement, il ne tenait absolument pas à que cette histoire arrive dans les oreilles de Carla. Déjà parce qu’elle remontait maintenant à plusieurs mois, et parce qu’il était inutile d’enclencher une énième guerre entre eux. Il savait qu’elle le prendrait mal. Mais pire encore, il pensait que cette histoire pourrait être le coup de trop, celui qui la dégoute totalement de lui, le laissant ainsi sur le bas côté de la route dans la vie de la préfète. Et c’était certainement la dernière chose dont il avait envie. Il ne savait pas encore trop ce qu’il voulait, mais ça n’était certainement pas une option à laquelle il avait envie de se frotter. Daisy n’avait surement pas conscience de cela, sinon il s’en serait peut être déjà servi ? Quoi que, elle attendait possiblement le bon moment pour lui asséner un coup. Il préférait partir du principe qu’elle ignorait tout de l’influence que pouvait avoir une telle information sur Carla. Alors il jouait, ou du moins essayait, se dépatouillant comme il pouvait d’une situation somme toute assez casse-gueule. Il ne laissait rien transparaitre, voulant absolument garder le peu de contrôle qu’il avait sur la situation. Elle ne fut pas le moins du monde vexée par l’utilisation du terme bourreau, bien au contraire, elle en semblait même flattée, ce qui montrait bien qu’elle avait un petit grain quand même. Maxwell eut un petit sourire en l’entendant se délecter de ses paroles. Mais il reprit l’ascendant en exposant ce que la serdaigle avait, elle aussi, à perdre, en voyant cette anecdote traverser les couloirs de l’école. Certes, il ne serait pas en bonne position. Elle non plus. Avait-elle réellement envie de se savoir compter comme l’une de ses conquêtes ? N’était-ce pas dégradant pour une fille qui se pavanait telle une princesse dans les couloirs de l’école ?

Il avait touché un point sensible. Ce fut son regard noir qui l’en informa. Le garçon resta impassible. Inutile de se déclarer gagnant aussi vite en osant un sourire. Ce serait un affront auquel elle prendrait bien trop de plaisir à répondre. Après quelques instants de répit, le silence se brisa par la voix de Daisy et de sa prochaine attaque. Cela ne l’étonnait guère. S’il y avait bien quelque chose qu’elle ne ferait jamais c’était de se positionner en tant que victime. Elle aimait bien trop le pouvoir pour ça. Le garçon acquiesça à ses paroles. L’infirmière de l’école ne divulguerait surement pas cette information dans le château. C’était son travail de protéger l’intégrité de ses élèves après tout. Elle sortit un autre nom. Celui de son meilleur ami. Elle ne peut ignorer le lien qui uni les deux garçons. Tout le monde dans cette école est témoin de leur amitié. Ou voulait-elle donc en venir. Qu’il soit au courant ou non, la fuite ne viendrait jamais de lui, elle devait bien s’en douter.

– Aucune inquiétude à se faire pour lui non plus. Quoi que, sache que tu as surement officiellement perdu tes chances avec lui en touchant à son meilleur pote.


Aucune inquiétude parce qu’il n’était pas au courant. Mais ça, Daisy n’avait pas besoin de le savoir. Pas avant, du moins, qu’il ne comprenne sa stratégie et où elle voulait en venir. La deuxième phrase n’était pas nécessaire, mais elle lui rappelait qu’elle était également touchée dans cette histoire : elle, et surtout sa réputation. Qu’elle ne l’oublie pas. Si elle voulait le faire tomber, elle tomberait avec elle. Du moins, il voulait qu’elle l’en pense capable au moins.

– De laquelle de tes petites copines piailleuses doit-on se méfier ?

Autrement dit, à qui avait-elle raconté cette histoire si elle l’avait fait. Il espérait intérieurement qu’elle avait elle aussi gardé sa langue. Ce serait nettement plus simple pour tout le monde si tel était le cas.



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Message(#) Sujet: Re: Sucker Punch ft Maxwell C. Sucker Punch ft Maxwell C. EmptyMer 5 Jan - 15:43

Il a des manières rigides peu habituelles. Être sur ses gardes est déjà étrange mais son attitude emprunte le cran au-dessus. Quelque chose sonne faux mais elle ne parvient pas à voir ce qu’il en est. Il l’a appelé bourreau et elle ne s’en formalise pas, mais au-delà de ça, il a une soudaine retenue qui ne lui correspond pas vraiment. « Aucune inquiétude à se faire pour lui non plus. Quoi que, sache que tu as surement officiellement perdu tes chances avec lui en touchant à son meilleur pote. » Elle se met à rire cette fois-ci et acquiesce. Avery ne l’a jamais intéressé malgré son nom de famille. Elle devine chez lui des tragédies trop profondes qu’elle n’a pas envie d’explorer pour l’instant. « J’essayerai de ne pas trop mouiller mon oreiller avec mes pleurs. » Le Poufsouffle a contourné brillamment la question, elle le lui concède. Elle se dit qu’il ne ment pas. Maxwell est beaucoup de chose, mais menteur il ne l’a jamais vraiment été.

« De laquelle de tes petites copines piailleuses doit-on se méfier ? » Daisy cille. Un voile se déchire. C’est peut-être la vitesse avec laquelle il a contré sa question sur Caleb avec cette histoire de copines, ou encore le fait qu’il semble attendre sa réponse, la mine légèrement austère.

Légèrement, c'est déjà trop chez ce garçon.

Tout à coup la situation lui parait limpide. Ce n’était pas du tout ce qu’elle avait imaginé en venant le voir, bien au contraire. « Par Merlin… » La surprise lui échappe en un souffle incrédule. Elle quitte les vertiges du balai flottant et s’approche du blond, silhouette ondulante et des questions plein la frimousse. « Maxwell… est-ce que tu as peur ? » Oh. Elle pourrait en chanter et danser tout autour. Un rire fait à nouveau vibrer sa poitrine. « Tu es mort de trouille avec cette histoire. » Elle le dit autant pour lui que pour elle mais il le sait probablement déjà, n’est-ce pas ?

Le Maxwell qu’elle connait se serait offusqué et aurait bien sûr préféré garder toute cette histoire dans la sphère du secret, certes, mais jamais jusqu’au point de ne pas le dire à son meilleur ami. Certainement pas jusqu’à venir demander – en quelque sorte – à Daisy de ne le dire à personne non plus. Il en aurait ri comme il l’avait fait au tout début de la conversation : inconséquent et libre. Il n’y avait rien de tout ça en cet instant. « Que se passe-t-il, mmm ? Quelque chose n’est pas comme d’habitude. Je veux dire oui c’est terrible de savoir que je t’ai cassé le … eh bien… » Elle gigote la main gracieusement vers le pantalon du jeune homme en ne le quittant jamais des yeux, un peu de rose fugace sur les joues. « … mais ça n’explique pas tout ça. » Elle plisse légèrement le regard, un peu de moquerie sur le bout du nez. « Tu sais que je finirai par le savoir alors il vaut mieux que tu me le dises toi-même. »

Elle penche son visage, le contemple. Il a de jolis boucles. Elle aime bien les boucles, c’est toujours joli. Blaze lui a dit un jour que c’était la marque des esprits agiles mais elle en doute fortement en cet instant. «
Passons un marché, Maxwell. On va dire en souvenir de tout ces presque bons moments. Je répondrais à ta question sur ce que j’aurai dit ailleurs, quand tu m’auras dit le pourquoi de tout ce cirque que tu es en train de m’offrir. D’accord ? » Le sourire se teinte de venin. « Je n’ai pas de temps pour me consacrer à ta personne ces prochaines semaines, il y a le bal, les examens, je suis du genre occupée vois-tu. Mais comme je ne suis pas un monstre, juste un bourreau, » Elle a un petit mouvement d’épaules adorable. « Je te donne jusqu’à la rentrée pour m’expliquer correctement ce qu’il en est. Comme ça tu réfléchiras tranquillement pendant tes petites vacances. »

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Message(#) Sujet: Re: Sucker Punch ft Maxwell C. Sucker Punch ft Maxwell C. EmptyMer 5 Jan - 20:53

daisy miller + maxwell carter

PRÉNOM NOM PERSO1 ⊹ PRÉNOM NOM PERSO2


Tight like a rope, try to not reach for memories. Lover, lover, what have we done ? We made our heart leap, then it gave up. Lover, lover, let me in. You came in the door like thunder, then hit the floor like thunder. Laying me down you wonder. You came towards like thunder.

La demoiselle était bien meilleure que lui à ce petit jeu. Il faut dire qu’elle excellait en matière de manipulation. Ce n’était pas le cas de Maxwell. Trop souvent le garçon était limpide. Ce qu’il pensait, il le disait, ça n’allait souvent pas plus loin. Il était quelqu’un de simple, très peu dans les faux semblant. Et pourtant aujourd’hui, il se risquait maladroitement à ce jeu. Il n’était pas de taille, vraiment. Mais il ne pouvait pas non plus offrir toutes ses cartes à la serdaigle, et la laisser le piétiner sans ménagement. Tant bien que mal, il repoussa le sujet de Caleb. Ce n’était pas ses affaires de savoir si ou non, il lui avait parlé. Il aurait été logique qu’il le fasse, somme toute. Les deux compères partageaient tout, presque toutes leurs histoires, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Et pourtant, quelque chose avait empêché en Maxwell la divulgation de ce secret là. Comme s’il savait d’avance tout ce que cela pouvait impliquer. Il ne voulait certainement pas perdre la face devant son meilleur ami, mais surtout il ne voulait pas que cette information soit divulguée et était prêt à l’emmener avec lui dans la tombe. Daisy ignorait cependant quelle était la personne qui ne devait absolument pas savoir. Carla. Aux dernières nouvelles, la serdaigle ne faisait pas parti du cercle de fréquentation de son ex, donc techniquement il n’y avait pas de soucis à se faire, si ? Il détourna les questions sur sa personne, histoire d’avoir un peu de répit. Avec un peu de chance, ils arrêteraient de parler de lui et il pourrait souffler un peu. Mais Daisy semblait surprise de ses paroles. Il ne comprenait pas. Qu’avait-il pu bien dire qui la mette dans cet état ? Elle rit. Pas bon signe. Pas bon signe du tout. Et le garçon comprit assez rapidement qu’elle avait compris. Il avait peur. Evidemment. Peur que cette histoire s’ébruite. Comment pouvait-il être serein ? Il essaya de rester impassible, mais on pouvait clairement lire sur son visage un certain inconfort, validant malgré lui l’hypothèse de la jeune femme. Sacrebleu.

Le garçon resta silencieux un instant, pris de court par la soudaine réalisation de son interlocutrice. Quelle pouvait être la meilleure réaction maintenant ? Que pouvait-il faire pour rembobiner la conversation ? Rien, malheureusement. Elle le questionnait, tout en répondant elle-même à ses propres interrogations. Elle faisait les questions et les réponses, se félicitant elle-même de sa propre clairvoyance. Le poufsouffle déglutit, se voyant perdre la face, et le pouvoir dans cette conversation. Mais il avait pourtant encore des cartes à jouer. Après tout, elle non plus n’avait pas envie que cette histoire s’ébruite, si ?

– Y’spasse rien. C’est toi qui fait ta reloue là à te vanter de casser des manches. A croire que t’as fait ça dix mille fois déjà.

Mmmh. Piètre tentative de défense il fallait l’avouer. Le garçon se retrouvait dans une situation bien inconfortable, et ne semblait pas avoir encore trouvé la meilleure manière de l’aborder. Daisy avait totalement repris le pouvoir et se délectait des possibilités que cela offrait. Le garçon haussa un sourcil en l’entendant parler d’un marché. Mais où voulait-elle donc en venir ? Il ne comprenait pas réellement ce qu’elle attendait de lui, ou du moins quelle était la conclusion à toute cette mascarade. Elle était vraiment en train de lui donner des devoirs à faire et de lui donner les conclusions à la rentrée. Quelle malade celle-ci aussi. Elle était toute pleine d’assurance, ce qui ne le mettait pas forcément en confiance. Lui, le garçon qui était bien connu pour être toujours très, trop, confiant. Comme quoi, personne n’était indétrônable.

– Alors t’es bien mignonne, mais tranquillou. Techniquement, j’te dois rien, et surement pas les détails de ma vie amoureuse très privés, tu vois s’que j’veux dire beauté ? Moi mon marché que j’te propose, c’est je t’évite l’anéantissement totale de ta réputation de fille-de-bonne-famille-effarouché, et en échange, tu piailles pas avec tes copines les commères sur ta capacité à péter mon zgueg. Ca me parait plutôt fair non ?


Voilà sa proposition était faite. Elle était bien faiblarde cependant, et il savait d’avance que Daisy ne se laisserait pas faire aussi facilement. Mais il ne voulait pas non plus lui donner la satisfaction d’écouter ses paroles et directives à la lettre. Il ne fallait pas oublier non plus qui il était. Qu’est-ce qu’elle pouvait être frustrante cette meuf quand même.




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Message(#) Sujet: Re: Sucker Punch ft Maxwell C. Sucker Punch ft Maxwell C. EmptyJeu 6 Jan - 1:03

Rosalie a donc vu juste. Daisy allait devoir lui envoyer des chocogrenouilles, celles édition spéciale, pour la remercier.

« Y’spasse rien. » C’est une merveille que de voir Maxwell tel un poisson hors de l’eau, ouvrir rondement sa jolie bouche sans qu’aucun son n’en sorte, ou plutôt un tel chapelet de bêtises que le rien qu’il propose en argument éclate bien vite en fumée. La brunette jubile et très vite, elle l’imite, mélange d’indignation et de rire. Comment ose-t-il lui parler comme ça ? « Peut-être que tu n’es pas le premier, qui sait ? Peut-être que j’ai fait ça avec tout mes plans d’un soir. Imagine ce que Madame Gray a pu sans doute améliorer grâce à moi. On devrait me décorer de l’ordre du mérite. » Crétin. Elle va même en faire une discipline olympique s’il n’arrête pas son babillage de suite. « Je sais que je suis belle mais tu fais bien de le rappeler. C’est à peu près la seule chose cohérente que tu viens de dire. » Elle le coupe en bonne petite peste qu’elle est, de la mesquinerie plein la langue. Il continue sans état d’âme, l’air pseudo détendu et relâche de celui qui a toujours eu ce qu’il voulait en claquant des doigts ou en offrant un clin d’œil bien placé. Et ça a toujours été le cas n’est-ce pas ? C’est précisément pour cette raison qu’elle a toujours méprisé l’attirance qu’elle avait pour lui. Elle va pour lui répondre mais elle n’en fait subitement plus rien, le regarde un peu ébahi alors qu’il termine sa proposition.

Cette fois-ci, c’est elle le poisson hors de l’eau.

Elle a bien entendu ? Un temps, elle accuse simplement le coup, ne sachant pas vraiment comment envisager ce qui est en train de se passer.

Noël et les cadeaux, c’est pourtant dans quelques semaines encore.

Elle cille lentement, cherche à ne pas intérioriser complètement. Elle verra plus tard ce qu’elle ressent réellement. « Une vie… amoureuse…très privée ? Une vie sexuelle, oui. Qui n’est pas toujours si privé que ça, au passage. » Elle avait été l’exception qui confirmait la règle après tout - si tentée qu'on puisse appeler ça ainsi. « Amoureuse par contre, je n’étais pas au courant. C’est pour ça que tu as peur… oh ça a tellement de sens maintenant… C’est quoi ta vie amoureuse ? » Fait elle, horriblement curieuse.

Il ne le lui dira pas, n’est-ce pas ? Pas tout de suite. A vrai dire, elle se doute aussi qu’il ne faut pas trop lui chercher des noises d’un coup, d’un seul. Elle a beau faire preuve de mauvaise foi, il n’est pas à prendre à la légère. Maxwell est un garçon qu’on doit travailler au corps pour l’amener où on le désire. Il faut lui picorer l’esprit en plusieurs coups de becs sucrés sinon il devient trop imprévisible et bien qu’aucun des deux ne souhaitent voir leur précieux secret dévoilé, Merlin seul sait ce que peut faire ce garçon quand il se sent acculé.

Il vaut mieux calmer un peu le jeu. « Allons, Max, Maxy, Maxou. » Le miel remplace le venin et elle lui fait les yeux doux, de l’adrénaline grésillant dans ses veines. Elle reprend au mieux son sourire de poupée. « Tu sais que nous sommes du même côté. Le côté des gens mignons et adorables tout plein. » Oui, oui. Parfaitement. « Tu as jusqu’à la rentrée sinon je chercherai à deviner moi-même et tu sais tout autant que moi que c’est une très mauvaise idée. Si on m'avait laissé faire, on dinerait tous dans un restaurant de l'Atlantide à l'heure qu'il est. » Maxwell amoureux. Une chance. Mais si étrange aussi. Si…

Elle n’y croit pas encore, pas complétement.

« Tu n’as rien à craindre tu sais. Je pourrais t’aider. Je suis experte en ce genre de choses. Qui connait mieux les filles, ce qu’elles aiment et leurs secrets que moi, mm ? Penses-y. Tranquillement.» Elle rajuste le revers de son manteau et lui fait signe. Il vaut mieux le laisser à son entrainement et à sa réflexion maintenant.

Il va falloir qu'elle vérifie avec qui il viendra au bal celui-là...

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